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Le 11 février 2022, sous un ciel ensoleillé, l’équipe du projet Latawama a procédé au lancement officiel des travaux d’assainissement de la prison d’Uvira, en collaboration avec la MONUSCO et en présence du maire adjoint de la ville d’Uvira. Le projet Latawama équipera les différentes cellules communes de toilettes et procédera à la réhabilitation des toilettes externes et à la construction de nouvelles douches. Les toilettes seront connectées à un nouveau bio-digesteur de 50 m³qui alimentera en gaz les cuisines et évitera la combustion de bois. En complément, l’alimentation en eau sera renforcée par la collecte et le stockage des eaux pluviales destinées aux usages sanitaires. Les eaux « grises » issues des douches et des cuisines seront traitées par une station d’épuration. Ces différents travaux concordent vers un double résultat : améliorer les conditions sanitaires des prisonniers et contribuer à limiter l’impact de la prison sur l’environnement et la qualité des eaux du lac. En cette matinée, la cour était animée, beaucoup de mouvements de va-et-vient, des brouhahas dans l’attente du lancement des travaux. Le représentant des prisonniers Muhanuka Mashali Moise, emprisonné depuis 12 ans à la prison d’Uvira, a accepté de témoigner sur un des aspects qui lui tient à cœur : l’absence des toilettes à l’intérieur des cellules communes. Ça fait des années que je vis dans cette prison. La vie n’y est pas facile. Les prisonniers défèquent dans les seaux. On appelle ça « Mwami ». Des prisonniers souffrent de la diarrhée et des maladies de la peau. Dans les cellules, il y a des odeurs nauséabondes avec le risque de dislocation des seaux sous l’effet de la chaleur et la biodégradation des excreta. Chaque matin, les prisonniers transportent ces déchets en dehors de cellule, ce qu’ils appellent communément « Kubeba mwami ». Moise explique ensuite que « Ici les prisonniers doivent être dans les cellules à partir de 18 h et sortent à 6h du matin. Vous savez que tous les êtres humains disposent des besoins physiologiques. C’est normal qu’on ait envie de se soulager durant cette période. Avec l’absence des toilettes, la solution à notre portée est uniquement constituée des seaux. Quand nous avons entendu parler du projet, nous avons tressailli de joie. La construction des latrines et la collecte des eaux pluviales vont permettre de résoudre le problème qui hante les prisonniers, a précisé monsieur Muhanuka Mashali ». Cette situation est confirmée par le Directeur de la prison, Emmanuel Kabwe qui parle d’un véritable problème. Lors des cérémonies de lancement des travaux d’assainissement en présence des prisonniers, il affirme que les travaux initiés par le projet LATAWAMA mettront fin à la pratique de « Kubeba Mwami », soit le fait de transporter les excreta chaque matin en dehors des cellules. Emmanuel Kabwe, a précisé que le bio digesteur va contribuer à la production d’énergie permettant la cuisson et la protection de l’environnement : « Il est difficile de trouver du bois de chauffage dans une ville déboisée et se trouvant dans une vallée et traversée par les rivières alimentant le lac Tanganyika ». Un autre fait marquant des travaux d’assainissement de la prison d’Uvira, c’est la participation des prisonniers dans les travaux. Les prisonniers maçons et aide-maçons hommes et femmes disposant d’une technicité seront mis à contribution dans les travaux d’assainissement de la prison d’Uvira. C’est une bonne nouvelle pour les prisonniers. Les actions d'assainissement viennent résoudre un problème réel selon Emmanuel Kabwe dans cette institution qui compte environ 1200 prisonniers dont 10 femmes et 3 nourrissons. Mr Kifara Kapenda Kiky, maire adjoint de la ville, a participé aux cérémonies de lancement des activités d’assainissement de la prison d’Uvira et affirme que les actions d’assainissement de la prison d’Uvira vont améliorer sensiblement la vie des prisonniers « Personne ne voudrait être dans cette situation » affirme-t-il. Il salue l’apport du projet LATAWAMA mis en œuvre par Enabel, sur financement de l’Union européenne.
Au Niger, l’aviculture est une réponse aux problèmes d’approvisionnement des villes et campagnes en œufs de table et en viande de volaille pour contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle. L’aviculture semi-moderne au Niger est une activité rentable, source de revenus et d’emploi pour les jeunes et les femmes. Cependant, des mesures importantes doivent être prises pour minimiser les risques liés au métier de l’aviculture pour les jeunes promoteurs. Le Ministère de l’Élevage et l’Agence belge de développement (Enabel) ont mis en œuvre le Programme d’Appui au Développement de l’Élevage – PRADEL « Kiyo Arziki » (Élevage, Source de Richesse) sur une durée de 60 mois de 2018 à 2022 dans les régions de Dosso et de Tahoua. L’objectif général du programme est de renforcer la sécurité alimentaire, la résilience et les revenus des populations liées à un élevage familial. Au titre de son axe 1 d’intervention, le PRADEL s’est employé au développement des filières/chaînes de valeur d’élevage, avec l’appui à l’entrepreneuriat par la création et la consolidation des Micro, Petites et Moyennes Entreprises (MPME) de production, de transformation et de commercialisation des produits et sous-produits de l’élevage au sein des filières/chaînes bétail/viande, lait/produits laitiers et aviculture. L’aviculture au Niger L’aviculture est une activité pratiquée par près de 87 % de la population active. Elle constitue une source d’aliment (viande, œufs) et de revenus pour la population. Elle contribue efficacement à assurer la sécurité alimentaire durable et la réduction de la pauvreté. Au Niger, on distingue deux types d’élevage de volailles : l’élevage traditionnel ou de basse-cour (pratiquée généralement dans les concessions) et l’élevage moderne des fermes avicoles. La production avicole au Niger, longtemps dominée par les pratiques traditionnelles, se transforme progressivement autour des centres urbains pour devenir une véritable activité économique. L’aviculture traditionnelle représente 98 % contre 2 % pour l’aviculture moderne. La promotion de l’aviculture a été portée par l’État à travers la création de stations avicoles depuis 1962. Aujourd’hui, l’aviculture fait l’objet d’un regain d’intérêt de la part de toutes les couches socioéconomiques, des pouvoirs publics et des partenaires techniques et financiers. L’engagement politique du gouvernement pour la filière avicole a été poursuivi et renforcé par sa politique de promotion et de développement du sous-secteur de l’élevage à travers la mise en œuvre de diverses stratégies. C’est ainsi que le PRADEL a prévu, en plus de l’appui au développement de l’aviculture depuis 2018 pour booster la production avicole dans les régions de Dosso et de Tahoua, un soutien à des promoteurs individuels et collectifs identifiés suite à des appels à propositions. Ces promoteurs sont tous des professionnels dans le domaine, qui ont été aidés pour rendre leur activité plus performante et servir de modèle aux autres. Ils ont reçu des services d’appui-conseil en élaboration de plan d’affaires, en gestion technico-économique et en santé animale pour bien mener leurs activités d’élevage en aviculture améliorée. Mise en place des entreprises pilotes modèles en aviculture Trois promoteurs ont été retenus pour renforcer leurs unités d’élevage en aviculture améliorée au niveau de Dosso et de Tahoua. Pour mettre en place ces modèles en aviculture améliorée, il a été procédé à l’acquisition et l’installation des infrastructures, équipements et matériels d’élevage (poulaillers, abreuvoirs, mangeoires et autres petits matériels) ; l’acquisition des intrants zootechniques (l’achat des sujets pintades locales et des races Galor, poulettes de ponte), d’aliments pour la volaille et de produits vétérinaires ; et la mise en place d’un dispositif d’appui-conseil. Il s’agit d’un conseil en entrepreneuriat et zootechnie à travers le recrutement de prestataires privés de services de conseil technique et de gestion. À travers la mise en œuvre de ces entreprises pilotes en aviculture, le PRADEL a pu renforcer les capacités techniques et économiques des promoteurs grâce à la mise en place d’investissements d’élevage et au développement de compétences commerciales, en entrepreneuriat et en gestion. Les projets d’entreprises pilotes bénéficient aussi d’actions de renforcement des capacités sous forme de coaching et cela a été utile aux promoteurs, surtout à ceux des projets pilotes modèles qui ont sensiblement modifié leur mode de gestion. Les entreprises avicoles modèles, appelées aussi Projets Pilotes Modèles (PPM) d’aviculture de première génération, ont été érigées en fermes avicoles semi-modernes. L’aviculture est considérée comme un métier à risque. Il s’avère donc nécessaire d’adapter les actions de renforcement des capacités aux besoins d’appui pour une professionnalisation technique et de management des promoteurs sur les thématiques de gestion commerciale, de prise en charge de la santé, d’accès aux financements (élaboration de plans d’affaires) et de création d’affaires. Des actions d’information/sensibilisation, de lobbying et de plaidoyer doivent être menées auprès des décideurs, des bailleurs de fonds et des institutions financières pour que les entreprises puissent accéder aux crédits et aux financements. Il serait aussi intéressant de favoriser les relations d’affaires afin d’encourager le professionnalisme et la compétitivité entre les acteurs du secteur.
En collaboration avec deux acteurs-clés du territoire de Ngandajika que sont l’Action Intégrée pour le Développement de Ngandajika (AIDN) et l’Institut Technique Agricole et Vétérinaire de Tshioji (ITAV), Enabel (PRODAKOR et EDUKOR) poursuit son accompagnement dans le territoire de Ngandajika en Province de Lomami pour la redynamisation de la culture attelée par la traction bovine. Cette redynamisation s’inscrit dans une logique de maintien et de promotion de la culture attelée qui est à la fois avantageuse pour l’environnement et pour le développement économique des ménages/ agriculteurs qui la pratiquent. Aussi la logique se veut totalement inclusive du genre en donnant l’opportunité aux femmes-agricultrices du territoire de Ngandajika de se positionner pour la pratique de la culture attelée par la traction bovine ; un moyen d’allègement des tâches agricoles. Dans ce cadre, sept (7) porteurs de projet (3 femmes et 4 hommes) ont été formés entre Juin et Août 2021 par l’incubateur rural de Ngandajika en gestion financière, dans l’élaboration de business plan et de plan de remboursement des équipements mis à leur disposition via le mécanisme de location-vente. Puis, en décembre 2021, les porteurs de projet ont reçu une formation théorique et pratique en traction bovine axée sur leur responsabilité vis-à-vis de leurs activités et les soins particuliers qui doivent être apportés à chaque paire de bœufs pour une bonne activité champêtre. Depuis le mois de Janvier 2022, les sept (7) porteurs de projet pratiquent, chacun sur sa parcelle, la culture attelée. Un suivi très rapproché (agronomique et technique pour les outils de traction bovine) est planifié pour cette année 2022 avec chaque porteur de projet ainsi que des ateliers de partage d’expérience pour permettre une promotion réelle de la culture attelée par la traction bovine dans le territoire de Ngandajika.
Lors des séances de sensibilisation des étudiants organisées par la Direction Générale de la Police Républicaine du Bénin avec l’appui d'Enabel, les thèmes suivants ont été abordés: - Les missions du policier, - les droits et devoirs d’un policier, - les différents profils existant à la police, - l’égalité de traitement entre hommes et femmes au sein de la police Républicaine, - la conciliation vie professionnelle et familiales , - les critères d’éligibilité au recrutement.Deux séances ont eu lieu dans l’enceinte de l’amphi HOUDEGBE les 7 et 8 février 2022 et ont drainé de nombreux participants don’t la majorité des étudiants de la FADESP, de la FLLAC, de l’EPAC et autres entités de l’UAC. Ces derniers avaient beaucoup de préoccupations don’t celles liées au harcèlement sexuel au sein de la police républicaine ; les possibilités d’intégrer la police et de poursuivre les études universitaires ; le salaire d’un agent de la police ; les discriminations liées au genre ; la prise en charge des familles d’un policier décédé dans l’exercice de ses fonctions, etc. A toutes ces préoccupations, les commissaires principaux, communicateurs Nicaise DANGNIBO, Geneviève FAGNIMON, Ghislaine BOCOVO et Jean-Claude KUIKA ont apporté des réponses édifiantes afin de rassurer les participants et de les amener à croire en cette corporation qui comme toute œuvre humaine reste donc à parfaire ceci au fil des années. Les séances prévues pour durer 2 heures ont finalement duré 3 heures. Les étudiants ont manifestement été très intéressés par les différents sujets abordés et ont continué à poser des questions en aparté même après la levée de la séance.
Enabel au Burundi, à travers le projet ACFPT, appuie un Consortium de 5 chambres sectorielles de la Chambre Fédérale de Commerce et d’Industrie du Burundi (CFCIB) : CHASAA (Art et Artisanat), HTB (Hôtellerie et Tourisme), BTP (Bâtiment et Travaux Publics), Agri Business et AFAB (Femmes entrepreneuses du Burundi), via une convention de subside. Cette convention vise à permettre au consortium de travailler de façon professionnalisée afin de contribuer au développement économique et social du Pays Partenaire par l’adéquation entre la formation professionnelle et les besoins du marché de travail. Cette convention met aussi un accent particulier sur le renforcement des capacités des formateurs des Centres d’Enseignement des Métiers (CEM) pour une production innovante et répondant aux besoins du marché, l’amélioration du niveau d’insertion des lauréats et la gestion des Unités d’Appui Pédagogique (UAP) par l’implication des opérateurs économiques. Pour répondre à cet objectif, le consortium va former 55 personnes dont les formateurs des 13 CEM partenaires du projet, les conseillers chargés d’insertion au Ministère de l’Education Nationale et de la Recherche Scientifique et les points focaux des 5 chambres. Une 1ere session de renforcement des capacités a été organisée du 24 au 28 Janvier 2022 à l’endroit des membres des cellules d’insertion et titulaires du cours d’entrepreneuriat et gestion des CEM sur le modèle de business plan simplifié. La première session a touché 15 formateurs de 8 CEM dont 14 membres des cellules d’insertion et 1 titulaire du cours d’entrepreneuriat et gestion tout en sachant que parmi les 14 membres des cellules il y en a qui sont également formateurs en entrepreneuriat et gestion. Dispensé sous forme de formation-action, ce renforcement va contribuer à l’amélioration des compétences des membres des cellules d’insertion et des de titulaires des cours d’entrepreneuriat et gestion en techniques pratiques d’élaboration des plans d’affaire adaptés aux projets d’Activités Génératrices de Revenus (AGR) proposés par les lauréats de l’enseignement des métiers au niveau des CEM appuyés par le projet ACFPT.
Dans le cadre de la mise en œuvre des activités du projet PEPAK, une convention a été signée avec l'ONG ACF Espagne en consortium avec l'ONG OMAES pour l'atteinte d'un des résultats de ce projet qui vise à mettre en place une filière d'assainissement des déchets liquides intégrée tout en renforçant et facilitant la collecte, le transport, l'évacuation et la valorisation des boues de vidange dans la Commune Urbaine de Koulikoro. Cette action qui va être mise en place par l'ONG ACF ambitionne l'atteinte de ces quatre résultats : - Les ouvrages et technologies d'assainissement individuel, adaptés au contexte local, sont promus dans la ville de Koulikoro, - La communication pour un changement durable des comportements est assuré dans la ville de Koulikoro, - Les capacités organisationnelles et techniques des acteurs directs de l'assainissement des déchets liquides à Koulikoro sont améliorées, - Le dialogue et la participation citoyenne pour l'assainissement durable des déchets liquides à Koulikoro sont renforcés.La réussite de la mise en œuvre d'une telle action passe nécessairement par l'adoption d'une bonne stratégie de communication et d'intégration de toutes les parties concernées.C'est ainsi que le 2 février 2022 s'est tenu à Koulikoro un atelier de lancement officiel des activités regroupant l'ensemble des parties concernées dans la ville de Koulikoro. L'objectif de cette rencontre était de communiquer et de partager toutes les informations du projet permettant de garantir la compréhension de tous les partenaires et d'installer un cadre de collaboration approprié pour la bonne exécution du projet.
Découvrez les parcours inspirants de Innocentia APOVO, Ghislaine BOCOVO et de Pristille TOFOEDO à travers cette vidéo.3 femmes qui rêvaient d'embrasser la carrière de policières.
La région administrative de Taoudenit est située dans l'extrême nord du Mali, dans la partie sud du désert algéro-malien, près du Sahara. Elle est la plus vaste du pays (323 000 km²). Créée il y a cinq ans environ, cette région ne dispose toujours pas d'infrastructures adéquates qui répondent aux besoins de la population. En effet, le nomadisme et le contexte sécuritaire n'ont pas favorisé l'installation des instances étatiques et autres structures de santé. En vue d'appuyer le gouvernement du Mali dans l'opérationnalisation des nouvelles régions, le PAECSIS a construit des centres d'état civil.C'est ainsi que Enabel, à travers l'ONG AMSODE (Association Malienne pour la Solidarité et le Développement) et en étroite collaboration avec la Direction Nationale de l'Etat Civil et les autorités intérimaires de la région de Taoudenit, a procédé à la sensibilisation des communautés sur l'enregistrement à l'état civil et à l'inscription au RAVEC. Le Recensement Administratif à Vocation d'Etat Civil (RAVEC) est une volonté Politique des pus hautes autorités du pays qui s'inscrit dans le Cadre de la consolidation et la modernisation du système d'état civil national. Il se veut une opération exhaustive qui concerne l'ensemble des citoyens à l'intérieur et à l'extérieur du pays.Les séances de sensibilisation ont concerné les 30 communes de la région de Taoudenit et ont permis d'atteindre 6595 personnes dont 2875 femmes et 3720 hommes. Les femmes et les jeunes étaient très présents lors de ces séances et les populations de Taoudenit à l'instar des autres communes ciblées appuyées , afin de mieux comprendre l'utilité et les procédures d'obtention des actes d'état civil et participer aux opérations d'inscription au RAVEC.
Du 13 au 16 décembre 2021, Enabel a renforcé les compétences des interprètes judiciaires du Burkina Faso à travers une session de formation à Koudougou dans le cadre du Projet d’Appui au Renforcement de la Justice pour lutter contre l’Impunité (PARJI), financé par l’Union européenne. Enabel, à travers le PARJI, a appuyé une session de formation des interprètes judiciaires sur l’organisation et le fonctionnement des institutions judiciaires du Burkina Faso. Cette session organisée au profit des interprètes judiciaires de l’ensemble des juridictions du Burkina Faso, s’inscrit dans les activités de renforcement des capacités de certains auxiliaires de justice indispensables au bon fonctionnement de la chaîne pénale. En effet, ce bon fonctionnement n’incombe pas seulement aux magistrats, mais aussi aux greffiers, aux interprètes, aux officiers de police judiciaire, aux avocats, etc. C’est pourquoi, en choisissant d’appuyer cette activité de formation au profit des interprètes judiciaires sur l’organisation et le fonctionnement des institutions judiciaires du Burkina Faso, Enabel s’inscrit dans une dynamique déjà entamée par le Ministère de la Justice des Droits Humains et de la Promotion Civique (MJDHPC), de renforcer les compétences au regard des récentes évolutions législatives qu’à connu le secteur de la justice notamment l’adoption de la loi N°025-2018/AN portant code pénal et de la loi n°015‐2019/AN du 2 mai 2019 portant organisation judiciaire au Burkina Faso de ces derniers. Au cours des quatre journées de travaux, neuf (09) modules portant globalement sur les principes généraux de l’organisation judiciaire, les acteurs judiciaires et leurs rôles, l’organisation et le fonctionnement des juridictions de droit commun et des juridictions d’exception ont été dispensés aux participants par deux formateurs, dont l’un est magistrat, conseiller à la Cour d’appel de Ouagadougou et l’autre greffier en chef du Tribunal de Grande Instance de Ouagadougou. Au cours des présentations, des exercices pratiques ont permis aux formateurs de tester l’assimilation des modules par les participants afin d’adapter progressivement la formation. A l’issue de la présentation des modules, un panel sur l’assistance judiciaire et psychologique des victimes a été animé par le Président de la commission d’assistance Judiciaire (CAJ) du Tribunal de Grande Instance de Koudougou et le Travailleur social de ladite juridiction. Il a permis aux interprètes judiciaires de renforcer leurs connaissances sur les mécanismes de prise en charge du Fonds d’Assistance Judiciaire qu’ils sont appelés à vulgariser auprès des justiciables et de s’approprier les bonnes pratiques en matière d’assistance psychologique des justiciables dans un contexte burkinabè où le taux d’alphabétisation est faible et la méconnaissance de l’institution judiciaire engendre beaucoup de craintes et d’incompréhension dans la population. En marge des travaux de la formation, des groupes ont été constitués afin de réfléchir sur les actions à mener afin d’améliorer l’efficacité opérationnelle des interprètes judiciaires du Burkina Faso. Entre autres, les recommandations suivantes ont été formulées : la formation sur les techniques d’interprétation et l’usage du lexique des termes juridiques, la dotation en lexique des termes juridiques, le renforcement des effectifs, la poursuite des actions de régularisation de la situation professionnelle des interprètes judiciaires. L’accompagnement du MJDHPC ainsi que du PARJI, financé par l’Union européenne et mis en œuvre par Enabel a donc été souhaité dans ce sens afin d’améliorer considérablement le fonctionnement de la chaîne pénale. Article proposé par l’équipe de l’Intervention PARJI
La campagne de recrutement a débuté.
Enabel, dans le cadre du Projet d’Appui au Renforcement de la Justice pour Lutter contre l’Impunité (PARJI), financé par l’Union européenne, consolide son partenariat avec le Conseil Supérieur de la Magistrature. Enabel accompagne une nouvelle session de formation des nouveaux chefs de juridiction et de parquet sur le management des juridictions. La session s’est tenue du 17 au 21 janvier 2022 à Ouagadougou, elle vise renforcer la performance et la redevabilité des acteurs judiciaires.A la suite de la première session de formation des nouveaux chefs de juridiction et de parquet sur le management des juridictions qui s’est tenue du 22 au 25 novembre 2021 à Ouagadougou, Enabel, à travers le Projet d’Appui au Renforcement de la Justice pour Lutter contre l’Impunité (PARJI), poursuit son appui technique et financier à l’endroit du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM). Enabel a en effet accompagné, une deuxième session de formation des nouveaux chefs de juridiction et de parquet du 17 au 21 janvier 2022.Cette deuxième session a réuni le Premier Président de la Cour d’Appel de Fada N’gourma, les nouveaux Présidents et Procureurs des Tribunaux de grande instance de Ouaga II, Ziniaré, Léo, Yako, Djibo, Dédougou, Banfora, Tougan, Koupéla ainsi qu’un inspecteur de l’Inspection Techniques des Services du Ministère de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique. Cette seconde formation, tout comme la première, s’est inscrite dans la dynamique engagée par Enabel, à travers le PARJI, d’accompagner le CSM dans le renforcement des capacités des acteurs judiciaires dans le domaine managérial. Elle a permis d’outiller ces nouveaux chefs de juridiction et de parquet, d’outils nécessaire à une gestion axée sur les résultats dans l’objectif de renforcer la redevabilité et la performance des juridictions, et en particulier le fonctionnement de la chaîne pénale. Il s’est agi de permettre aux nouveaux chefs de juridiction et de parquet de disposer d’outils nécessaires à la planification des activités de leur juridiction (calendrier d’audience, programmation des activités de la juridiction…), le contrôle de la performance des magistrats, et de la juridiction elle-même (Production du magistrat et de la juridiction), l’évaluation des collaborateurs à travers la planification de contrats d’objectifs. Afin de renforcer la maitrise des outils présentés, de nombreux cas pratiques et exercices de simulations ont été proposés aux participants. Article proposé par l’équipe de l’Intervention PARJI
Gender-Based violence (GBV) remains widespread even in schools and has been worsened by the COVID-19 pandemic. A UN Women study shows that globally, 1 in 2 women reported that they or a woman they know has experienced violence during the COVID-19 pandemic. In Uganda, a national Police Crime report (2020) reveals that 8065 cases of violence and 223 cases of aggravated domestic violence leading to death were reported. These numbers do not reflect other types of violence that women and girls have faced during the COVID-19 period which calls for more efforts to end gender-based violence. On Friday 17th December 2021, the National Teachers’ Colleges (NTCs) in Uganda joined the rest of the world to commemorate the 16 days of activism against gender-based violence (GBV) under the theme “Orange the World: End violence against women now!” at an event in NTC Mubende.During the event, there was a demonstration of how the Teacher Training Education (TTE) project is creating safe learning spaces in the NTCs through the constructed facilities. As part of Enabel’s contribution to ending GBV and creating safe learning spaces in the NTCs, the TTE project shared actions on GBV in the teachers’ colleges such as the awareness-raising campaign, ‘Speak Out Your Feelito’ that is being implemented by Mbarara University of Science and Technology and, Gent University through a partnership grant. This is in line with the implementation of the recommendations to reduce GBV in the NTCs as detailed in the GBV Study report of 2019. Hon. Dr. Joyce Moriku Kaducu, State Minister for Primary Education in Uganda acknowledged Enabel for playing a crucial role in improving secondary teacher education in Uganda and re-echoed the Ministry of Education and sports’ (MoES) commitment to create a safe learning environment in the colleges. She said that education is a human right that should be enjoyed by everyone and that through a gender approach, types of online violence such as cyber-bullying and exploitation which have resulted from the emerging hybrid education have been managed.Additionally, the State Minister for Primary Education and Mr. Koen Van Acoleyen, Deputy Head of Mission for the Embassy of the Kingdom of Belgium in Uganda: Commissioned the newly constructed and renovated facilities at NTC Mubende; Launched the Climate Responsive Design website and online course through which climate responsive design experts can share their knowledge with the public about climate responsive design and; Launched the Guidelines for Student and Staff Accommodation to promote staff and student safety on campus.Among the facilities handed over to the NTC Mubende were: a newly constructed and furnished Resource Centre, Multipurpose Hall, Early Childhood Development Centre, Girls’ dormitory ablution block, dispensary and Guild office. All these facilities were designed and successfully constructed under the principals of climate- responsive design. Speaking at the event, Mr. Koen Van Acoleyen highlighted the partnership between Enabel and the Ministry of Education and Sports as one that ably demonstrates the possibility to integrate concerns on climate and environment into the construction of education institutions. Hon. Dr. Joyce Moriku Kaducu added that the infrastructure that was commissioned and handed over to NTC Mubende and other educational institutions is a manifestation of the commitment of the Ugandan government towards achieving quality education.The Guidelines for Student and Staff Accommodation, were designed with the joint effort of various stakeholders and partners such as the NTCs staff, the Construction Management Unit (CMU), the Teacher Education Training & Development department of the Ministry of Education and Sports (MoES) and the Directorate of Education Standards. These were designed to promote proper use of accommodation facilities and enable planners to design student accommodation and staff housing ensuring adequate safety, security and wellbeing of students, staff and their property.The TTE project will disseminate these guidelines to all the five NTCs in Uganda, partner entities, and key experts in a series of dissemination events throughout the year 2022.For more information about the: Constructed and improved facilities in the NTCs: https://bit.ly/3qS20xQ Guidelines for accommodation in the NTCs : https://bit.ly/3nV3JRj
Le projet appui au développement d'un entrepreneuriat inclusif et durable dans la région du Centre-Est du Burkina Faso dont l’objectif est d’améliorer la compétitivité des entreprises rurales et urbaines de la région du Centre-est en vue de contribuer à la création d'emplois décents, a commandité une étude pour analyser le profil énergétique et la connectivité internet dans cette partie du Burkina Faso. Il ressort de cette étude que les contraintes d’accès aux services électricité et télécommunication constituent effectivement un blocage pour le développement de l’entreprenariat dans cette partie du Burkina FasoEn effet, une disponibilité d’énergie fiable à coût abordable est un moyen facilitant l’investissement pour les opérateurs de téléphonie qui à leur tour, peuvent, grâce à un service de qualité, impacter positivement la promotion de l’entrepreneuriat s’appuyant sur les technologies de l’information et de la communication (TIC). A travers cette étude, il s’agissait pour Enabel de déterminer quelles sont les perspectives et quels sont les points de blocage à lever pour favoriser l’investissement privé dans la fourniture des services énergétiques et de connectivité internet. Données chiffrées sur la connectivité internet En termes de résultats de l’étude, il ressort au niveau de la connectivité internet que : seuls 17% des usagers possèdent un smartphone compatible avec la technologie 4G ;41% des acteurs interrogés n’ont qu’un téléphone 2G, donc qui ne peut pas se connecter à un réseau haut débit même si les opérateurs investissent dans des réseaux 3G ou 4G. Cela constitue un frein à l’investissement des opérateurs ;plus de 70% des entrepreneurs interrogés ont augmenté leur chiffre d’affaires avec l’accès aux services (énergie et connectivité internet) ;la couverture en 2G (services de téléphonie, de SMS et accès au « mobile money ») est relativement étendue, mais pour le haut débit (3G et 4G) la couverture est très limitée.L’étude a recommandé le renforcement de leurs capacités sur des thématiques spécifiques liées aux Techniques de l’Information et de la Communication (TIC) afin d’accroitre davantage leurs activités économiques. Secteur de l’électricité Concernant les questions d’électricité, on note que les frais de branchement constituent une barrière importante à l’accès pour l’usager dans cette partie du Burkina Faso où 70% des acteurs économiques ne sont pas raccordés dans une zone desservie par le réseau électrique. En dépit des frais de branchement qui constituent une barrière l’étude montre que 17% des entrepreneurs interrogés ont démarré leur activité grâce à l’arrivée de l’électricité. Aussi, 93% des ménages raccordés ont signalé que l’électricité avait amélioré les études de leurs enfants. Pour améliorer l’accès à l’énergie, la Société Nationale d’Electricité du Burkina (SONABEL) a testé à Tenkodogo, le chef-lieu de la région du Centre-Est, une facilité de branchement permettant d’étaler les frais de branchement sur 5 ans, et met actuellement en place une ingénierie financière permettant de déployer ce dispositif à grande échelle. Mais il reste encore du chemin à parcourir pour permettre à la majorité des populations de cette contrée du pays à pouvoir jouir des bienfaits de l’accès à l’énergie. Dans le but de relever les défis en termes d’accessibilité à l’énergie et d’amélioration de la connectivité internet dans la région du Centre-Est, l’étude recommande entre autres : la construction d’un poste électrique de plus grande capacité (33 kV) pour réduire le temps de coupure au niveau des abonés ;la construction d’une ligne Moyenne Tension qui permettra une reprise de charge en cas d’indisponibilité d’une source ;un coût réduit du branchement ;la mise en place de facilités de paiement pour le branchement.Kimségninga SAVADOGO Communication Assistant
La Brigade Forestière Spéciale (BFS), le Centre de Quarantaine Végétale et de Fumigation (CQVF) du Port Autonome de Cotonou (PAC) et le Laboratoire des Sciences et Techniques de l’Eau et de l’Environnement (LSTEE) de l’Université d’Abomey-Calavi, sont les principaux bénéficiaires de l’appui du Projet d’Appui au Développement du Secteur Para-Portuaire (PASPort) mis en œuvre par Enabel au Bénin. Ces structures ont reçu le lundi 31 Janvier 2022, 03 Véhicules Pick-up, 700 manuels de l’inspecteur phytosanitaire et une convention de subside d’une valeur de 130.881.788 pour la recherche action au Port Autonome de Cotonou. D’un coût total de 209.452.038 Fcfa, cet appui de l’Agence belge de développement à travers le projet PASPort permettra, d’une part, de renforcer les capacités des structures de contrôle intervenant dans la chaîne portuaire, de faire évoluer les pratiques nationales en matière de contrôle des normes environnementales sur l’espace portuaire et d’autre part, de développer des actions de recherches sur la lutte contre les pollutions et nuisances sur la plateforme portuaire. Martin DEROOVER, Chargé d’Affaires à l’Ambassade du Royaume de Belgique près le Bénin ; Jean-François MICHEL, Représentant Résident de Enabel au Bénin et Hervé CORBEL, Intervention Manager du PASPort ont procédé à la remise officielle des clés des véhicules et des Manuels de l’inspecteur phytosanitaire aux différentes directions bénéficiaires. Selon Martin DEROOVER, Chargé d’Affaires à l’Ambassade du Royaume de Belgique, l’un des éléments qui ont guidé Enabel au cours de la formulation du projet « PASPort » est le fait que les actions qui seront menées prennent en compte le suivi de l’impact des activités portuaires sur l’environnement notamment les problèmes de pollution, de nuisance et de protection des ressources naturelles. En effet, le Projet accorde une attention particulière au suivi du respect par les compagnies maritimes et autres acteurs portuaires des conventions internationales ayant la problématique environnementale comme focus. Enabel accompagne donc la Brigade Forestière Spéciale du Port dans le but d’améliorer son efficacité par la mise en place d’une procédure digitalisée d’exportation du bois. Le Colonel Emmanuel GBEDJI, Représentant le Directeur Général des Eaux, Forêts et Chasse, tout en remerciant Enabel pour son accompagnement a fait savoir qu’à l’issue des réformes en cours avec l’appui d’Enabel, toutes les formalités et procédures seront facilitées et accessibles en tout temps mais aussi les risques de fraudes seront réduits. Concernant la collaboration d’Enabel avec le Centre de Quarantaine et de Fumigation Végétale du Port Autonome de Cotonou, Enabel travaille pour le renforcement du contrôle phytosanitaire. Crée depuis 1972, ce centre réalise à l’importation et à l’exportation, le contrôle des végétaux, produits végétaux et intrants agricoles entrant et sortant du Bénin par le Port. Justin Roland ZOGLOBOSSOU, Directeur de la Production Végétale dira pour sa part, que grâce à l’appui technique et financier du Projet PASPort à ce centre, le manuel de l’inspecteur phytosanitaire et le manuel d’élaboration des procédures spécifiques d’inspection ont été revus pour les 5 filières phares identifiées par le gouvernement à savoir : soja, karité, anacarde, riz et mangue. Il se réjouit du véhicule qui leur a été remis et qui facilitera le bon fonctionnement du centre de fumigation sans oublier les exemplaires des manuels qui contribueront à renforcer le niveau de maîtrise des mécanismes et procédures par l’équipe du centre. « Cet appui à la DPV est parfaitement en lien avec les ambitions du Bénin qui aspire à devenir un pays exportateur de mangues avec donc la nécessité d’accorder une attention particulière au suivi de la mouche des fruits à l’origine de l’arrêt de l’exportation de mangues dans certains pays de la sous-région », a martelé Justin Roland ZOGLOBOSSOU. Le Professeur Daouda MAMA, Directeur de l’Institut National de l’Eau a pour sa part, indiqué que la convention de subside signée entre LSTEE et le projet PASPort permettra: - d’élaborer un diagnostic de la pollution dans le secteur portuaire en partenariat avec le Port Autonome de Cotonou (PAC) ; - de concevoir et mettre en œuvre des projets de recherches-actions sur des thématiques spécifiques des pollutions liées à l’activité portuaire et - de renforcer les capacités organisationnelles et de gestion du LSTEE afin d’en faire un acteur important dans le domaine de l’environnement portuaire. Par ailleurs, Enabel via le projet PASPort envisage également d’acquérir du matériel de laboratoire et de fumigation pour le Centre de Fumigation et la Direction de la Production Végétale.
Dans le cadre du Programme de l'Appui au Secteur de la Santé (PASS), le Ministère de la Santé et l’Union européenne, à travers Enabel ont procédé́ en ce lundi 31 janvier 2022 à Nouakchott à la cérémonie officielle de remise de 5 pick-up et de 2 ambulances. Ces équipements finalisent la distribution d’équipements destinés aux zones d’intervention de l'AIPASS. Cette dotation de moyens roulants supplémentaires va contribuer à renforcer le service de santé, pour offrir des services de qualité à la population Mauritanienne.La Secrétaire Générale du Ministère de la santé, les autorités des régions concernées, aux côtés du Directeur Pays d’Enabel en Mauritanie et du Chef de Coopération de l’Union européenne, ont souligné́ l’efficacité́ et l’efficience du partenariat du Ministère de la santé avec l’Union européenne tout en mettant l’accent sur le soutien considérable apporté au travers du Programme d’Appui au Secteur de la Santé (PASS). Le programme PASS contribue à donner aux populations les moyens de vivre une vie saine en promouvant le bien-être de tous à tout âge, à travers un accès équitable de tous les citoyens mauritaniens à des soins de santé́ de qualité́ en ligne avec les objectifs du Plan National de Développement Sanitaire (PNDS).