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Le projet d’appui à l’alphabétisation et au développement du leadership féminin ont été officiellement lancé le 07 octobre 2025 à Mbujimayi (Kasaï Oriental) et le 22 octobre 2025 à Kabinda (Lomami), avec un objectif commun: Renforcer les capacités des populations rurales, en particulier les ménages agricoles vulnérables et les organisations paysannes de base, avec une attention particulière portée à l’autonomisation des femmes.L’alphabétisation, un levier essentiel pour l’autonomie et le leadership féminin au sein des communautésPour un accès facile à l’information, une meilleure participation à la vie communautaire et une gestion efficace des activités génératrices de revenus, de nouveaux espaces d’apprentissage ont été établis afin de permettre aux femmes rurales d’acquérir des compétences de base en lecture, écriture et calcul dans plusieurs localités.En parallèle, des formations dédiées au leadership féminin ont été lancées pour encourager les femmes à prendre davantage de responsabilités au sein des organisations paysannes et des instances locales. Ces sessions renforcent la confiance en soi, les capacités de prise de décision, ainsi que les compétences en gestion et en communication.Un impact sur 1 500 femmes ruralesAu terme de cette initiative visant à renforcer la résilience des communautés rurales tout en promouvant l’égalité de genre, 1 500 femmes rurales ciblées, soit 750 par province, auront consolidé leurs compétences, retrouvé leur autonomie et seront mieux équipées pour contribuer activement au développement socio-économique local.Ces actions sont déployées en partenariat avec HPP-Congo dans le Kasaï-Oriental et la Commission Justice Paix et Sauvegarde de la Création de l’ECC (ECC/JPSC) dans la province de la Lomami. Elles s’inscrivent dans le cadre du projet Agriculture d’Enabel afin d’accompagner la professionnalisation agricole et l’autonomisation des acteurs ruraux dans la région.
Dans le cadre du projet SYSALIM – Systèmes alimentaires durables et inclusifs pour une meilleure sécurité alimentaire et nutritionnelle, un atelier de redynamisation du cadre de concertation régional de la filière maraîchage s’est tenu en Assaba.Cette initiative vise à relancer le dialogue entre les acteurs clés de la chaîne de valeur maraîchère – producteurs, commerçants, services techniques et partenaires – afin de renforcer la coordination, améliorer la valorisation des productions locales et réduire les pertes post-récolte.Le projet SYSALIM, financé par l’Union européenne et mis en œuvre par Enabel, s’inscrit dans la continuité des appuis apportés à travers les projets RIMDIR, RIMFIL et SECURALIM. Ces programmes ont permis de structurer les producteurs et de mettre en place un dispositif de conseil de proximité, tout en soutenant un développement rural inclusif et respectueux de l’environnement.L’atelier a permis aux participants de comprendre le rôle et les avantages d’un cadre de concertation (CC), de valider un règlement intérieur, d’élire un bureau de gestion et d’élaborer un plan d’action concret pour dynamiser la filière.En revitalisant ces espaces de dialogue, le projet SYSALIM contribue à bâtir des chaînes de valeur plus inclusives, durables et porteuses d’opportunités économiques, notamment pour les femmes et les jeunes ruraux.
La Caisse Nationale de Solidarité en Santé (CNASS) a lancé, à Nouakchott, un atelier stratégique réunissant les Directeurs Régionaux de la Santé et les Directeurs d’Hôpitaux autour de trois thématiques majeures : la couverture sanitaire universelle, le financement durable de la santé et le système d’assurance maladie.Organisé en collaboration avec le ministère de la Santé, cet atelier s’inscrit dans le cadre du projet AIPASS, financé par l’Union européenne et mis en œuvre par Enabel. Le projet accompagne la CNASS dans le renforcement de ses capacités institutionnelles et la mise en œuvre progressive de l’assurance maladie pour tous.Dans son allocution d’ouverture, la Directrice générale de la CNASS, Madame Amal Cheikh Abdallahi, a souligné l’importance d’harmoniser les approches entre les structures sanitaires afin d’améliorer la qualité des services rendus aux citoyens. Elle a salué le rôle des partenaires techniques et financiers dans ce processus, tout particulièrement celui du projet AIPASS.La Secrétaire générale du ministère de la Santé, Madame Alia Menkouss, a, quant à elle, salué l’initiative et rappelé que le succès de la couverture sanitaire universelle repose sur une coordination efficace entre les acteurs nationaux et leurs partenaires.En favorisant le partage d’expériences et la montée en compétence des responsables régionaux, cet atelier constitue une étape clé vers un système de santé plus équitable, solidaire et durable en Mauritanie.
Garantir à chaque Mauritanien un accès durable à des médicaments de qualité, sûrs et abordables : tel est l’un des défis majeurs du système de santé. Consciente de cette mission essentielle, la Centrale d’Achat de Médicaments, Équipements et Consommables Médicaux (CAMEC) bénéficie depuis 2024 de l’appui technique et stratégique du projet AI PASS, financé par l’Union européenne et mis en œuvre par Enabel.Ensemble, ils ont franchi une étape importante avec l’élaboration du premier Plan Stratégique de Développement (PSD) 2024-2028 de la CAMEC. Ce plan vise notamment à moderniser les procédures de passation des marchés afin de garantir la disponibilité d’intrants de santé de qualité et à coût maîtrisé pour la population mauritanienne.L’une des innovations majeures de ce plan est la mise en place, dès 2025, de l’Appel d’Offre International de Préqualification (AOIPQ) des couples produit/fabricant. Cette approche permet de sélectionner les fournisseurs sur la base de critères rigoureux de qualité, d’efficacité et de conformité internationale.Afin d’assurer la réussite de cette nouvelle procédure, un atelier de formation des évaluateurs s’est tenu à Nouakchott, réunissant une vingtaine de professionnels du secteur pharmaceutique, notamment des pharmaciens du secteur public. Les participants ont renforcé leurs compétences dans l’évaluation des dossiers de préqualification, sous la direction d’un expert disposant de plus de 15 ans d’expérience en Afrique subsaharienne dans l’examen des dossiers de préqualification.Cette formation marque une étape clé vers une CAMEC plus performante, plus transparente et pleinement alignée sur les standards internationaux. À travers cet accompagnement, l’Union européenne et Enabel réaffirment leur engagement à renforcer les institutions nationales de santé et à contribuer à une meilleure disponibilité des médicaments essentiels pour toutes et tous en Mauritanie.
Le projet d’appui au secteur de la justice au Burundi (PASJU), financé par l’Union européenne et mis en œuvre par Enabel, poursuit sa mission de renforcer l’État de droit et de promouvoir les droits humains. Dans ce cadre, le Centre de Formation Professionnelle de la Justice (CFPJ) joue un rôle clé dans la formation des acteurs de la chaîne pénale. Afin de renouveler et d'élargir les compétences du pool de formateurs — aujourd’hui réduit à 38 personnes — 21 nouveaux formateurs ont été recrutés et formés en octobre 2025. Deux sessions intensives ont été organisées par des experts de l’Institut de Formation Judiciaire (IFJ/IGO) de la Belgique : la première sur les techniques de formation pédagogique, la seconde sur la rédaction de modules et autres supports pédagogiques. Ces sessions ont permis aux participants de maîtriser l’andragogie « Cette formation nous donne les outils pour former efficacement tous les acteurs judiciaires, en tenant compte de la spécificité du secteur et de la sensibilité au genre », souligne l’un des nouveaux formateurs. Le renforcement de ces compétences est stratégique pour améliorer la gouvernance judiciaire : une justice plus rapide, impartiale, numérique et proche des citoyens. Le projet PASJU contribue également à la mise en œuvre de référentiels métiers et de plans de formation continue pour le personnel pénitentiaire, garantissant ainsi une acquisition de compétences durables. Grâce à cette initiative, le Burundi dispose désormais d’un pool de 59 formateurs renforcé et modernisé, prêt à former une nouvelle génération d’acteurs judiciaires compétents et engagés pour un système judiciaire plus efficace et respectueux des droits humains.
The annual Circular Business Awards by the EU CERC recognise and celebrate best practices in the circular economy as implemented and promoted by businesses.Enabel opens applications for The 2026 Business Awards by the EU CERC. Is your company an example of Circular Business? EU CERC (managed by Sitra and Enabel) highlights circular business models, of micro- and SME companies, that are operative in partner countries. This entails limiting your inputs, extending the lifetime of your products and reusing your materials. This year, we invite companies in the Electronics and ICT sector to present their cases. Our second award is for a young woman entrepreneur who has been instrumental for her circular company (sector agnostic). For more information about the awards, please read on the EU CERC website https://www.sitra.fi/en/business-awards-by-the-eu-cerc/ Contact the EU CERC team at Enabel: eucerc@enabel.be
La troisième édition du Concours national des métiers Umwuga Award s’est clôturée dans une ambiance vibrante d’émotion et de fierté. L’événement, coorganisé par l’Ambassade de Belgique via Enabel, le Ministère de l’Éducation national et de la Recherche scientifique, l’Union européenne et la Chambre fédérale du Commerce et d’industrie du Burundi CFCIB, a une fois de plus mis en lumière le talent, la créativité et la détermination de la jeunesse burundaise engagée dans les métiers techniques et artisanaux. Pour le Chef de coopération à l’Ambassade de Belgique au Burundi, ce concours « participe à une mission bien plus vaste : celle de faire de la formation professionnelle un choix d’excellence ». Il a souligné que cette démarche « appelle à un changement de mentalité » et que le concours y contribue pleinement, en rapprochant les jeunes du monde de l’entreprise et en valorisant les métiers. S’adressant aux finalistes, il a félicité leur parcours exemplaire : « Vous étiez plus d’un millier au départ… et aujourd’hui, vous n’êtes que 56 à être arrivés jusqu’ici. Vous êtes les meilleurs parmi les meilleurs. Être ici, c’est porter un message d’espoir. C’est la preuve que le talent, lorsqu’il est soutenu et encouragé, peut transformer des vies».De son côté, la Team leader gouvernance et services de base à la délégation de l'Union européenne au Burundi a rappelé que ce concours « est un catalyseur qui permet d’identifier et d’encourager les talents, véritables moteurs du développement socio-économique du Burundi ». Appelant à une synergie entre les partenaires, elle a insisté : « Le rôle du secteur privé est crucial : transformer ces jeunes talents en puissants moteurs du développement économique. » Le Secrétaire permanent du Ministère de l’Éducation nationale et de la Recherche scientifique a, quant à lui, réaffirmé l’engagement du gouvernement : « Le Burundi va continuer à appuyer le secteur des métiers. Même ceux qui n’ont pas gagné ont déjà remporté une victoire, celle de se perfectionner et de progresser ». Pour une seconde fois, les entreprises se sont engagées à donner des stages professionnels à certains lauréats du concours selon les métiers qui les intérèssent; il y en a aussi qui ont promis des emplois directs.Ainsi, cette édition du Umwuga Award se conclut sur une conviction partagée par tous les partenaires : former, encourager et valoriser les jeunes talents, c’est investir dans un avenir durable et prospère pour le Burundi.
Sous le thème « Femmes et filles du Sud-Ubangi, gardiennes de la paix et de la Terre », la Journée internationale de la femme rurale, célébrée en collaboration avec la Division du Genre et avec l'appui du projet Agriculture, a mis en lumière le rôle central des femmes dans le développement durable de la province. Ces femmes, véritables actrices de la résilience agricole et économique, occupent une place déterminante dans la vie communautaire. Aujourd'hui, 30 % des 332 agri-entrepreneurs accompagnés sont des femmes, et près de 2.500 d'entre elles participent activement aux Champs Écoles Paysans. « Les femmes sont très présentes dans les associations villageoises d'épargne et de crédit. C'est une manière pour elles de rester solidaires », souligne Rose Bodisa , animatrice de genre à Enabel. La Cheffe de Division du Genre, Madame Charlie Mateso , a rappelé la responsabilité et la force des femmes rurales : « Quand on est gardienne, on veille et prend soin de ses biens les plus précieux, tels que la famille, la communauté, mais surtout la terre. » Elle a également invité les hommes à s'impliquer davantage, affirmant que « le travail fait à deux est toujours plus rentable ». Cette journée a été l'occasion pour Enabel de réaffirmer son engagement à soutenir le leadership féminin tout au long de la chaîne de valeur agricole, tout en encourageant une masculinité positive au sein des communautés rurales.
La ville de Mbujimayi a vibré en fin août au rythme de la première édition du Festival Elongo , une initiative du projet Jeunesse Créative d'Enabel. Lancé par la Bourgmestre Blandine Ngondo , l'événement a rassemblé plus de 1.500 participants, confirmant l'engouement de la jeunesse kasaïenne pour la culture et la création. Au cours de la compétition, les candidats ont pris part à un boostcamp de formation de trois jours, alliant renforcement de capacités et accompagnement artistique. Au total, 261 jeunes talents sont affrontés dans cinq disciplines artistiques, reflétant la richesse et la diversité de la scène locale. Le Chef de programmes d'Enabel, Léandre Lakoande , a salué l'esprit du festival : « Enabel croit en une culture qui ressemble et rassemble, et en une jeunesse qui transforme le Congo par sa créativité. » À l'issue des concours, un lauréat par catégorie a été sélectionné pour représenter la ville à la finale nationale à Kinshasa. Le vainqueur de la section musique, Gost 47, s'est dit honoré : « Je suis très content d'avoir remporté le concours de musique. Le festival a été très bien organisé, les coachs étaient excellents et nous avons énormément appris. Merci à Enabel pour cette initiative et pour tout ce qu'elle fait pour la ville de Mbujimayi. » Portant un nom qui signifie « ensemble », Elongo a offert une véritable plateforme d'expression et de valorisation pour la jeunesse de Mbujimayi, réaffirmant son rôle central dans le développement culturel et social de la région. Prochaine étape : Kisangani, où le festival poursuivra son aventure au cœur de la créativité boyomaise.
À l'occasion de la Journée mondiale du nettoyage des rivières (célébrée le 20 septembre), le mouvement River Cleanup a organisé, le 18 octobre 2025, une matinée de nettoyage de la rivière Karavia à Lubumbashi. Soutenue par notre projet Participation citoyenne et gouvernance locale, l'activité a réuni plusieurs partenaires, dont les agents des mairies de Lubumbashi et Kolwezi, Africa Best et Creation Hub. Cette initiative environnementale s'est inscrite dans une démarche éducative et collective, inspirée des principes des 3R : Réduire, Revaloriser, Recycler. Agir pour la nature et sensibiliser la communautéL'objectif de l'action était double : collecter les déchets plastiques qui polluent la rivière et sensibiliser la population à la protection et au respect des cours d'eau. « Les plastiques obstruent les rivières, appauvrissent les sols et détruisent la biodiversité locale », a rappelé Gédéon Ngoma , PDG d'Africa Best, soulignant l'urgence d'un changement de comportement collectif face à la pollution. Des résultats concrets sur le terrainAu total, 18 sacs de déchets plastiques, pesant environ 10 kg chacun, ont été collectés, triés et recyclés grâce à la collaboration des partenaires présents. Cette action contribue à la promotion d'une économie circulaire locale, où les déchets plastiques sont revalorisés au lieu d'être abandonnés dans la nature. Un mouvement qui s'étend dans la régionL'opération de Lubumbashi fait suite à une initiative similaire rappelant à Kolwezi le 11 octobre 2025, témoignant d'un engagement croissant des citoyens et des organisations locales dans la préservation des ressources naturelles. Ces actions concrètes rappellent que la lutte contre la pollution plastique est désormais une préoccupation partagée par toute la communauté, mobilisée pour un environnement plus propre et durable.
Une approche innovante pour la santé maternelle et infantile Du 7 au 10 octobre 2025, 37 participantes, dont 21 femmes, ont pris part à une session de formation dédiée à la promotion de la santé reproductive et à la réduction de la mortalité maternelle dans la province de la Tshopo. Cette initiative, baptisée « École des Maris », place les hommes au cœur du changement social et sanitaire. Inspirée de modèles réussis en Afrique de l'Ouest, elle vise à renforcer la santé maternelle et infantile en favorisant une implication active des hommes dans la vie familiale et communautaire. Un site pilote à Isangi pour une phase-test de 15 mois La zone de santé d'Isangi a été retenue comme site pilote pour une phase-test de 15 mois. Les participantes y ont été outillées sur les normes nationales en matière de santé reproductive, afin de mieux comprendre leur rôle dans la prévention des risques liés à la maternité et dans le soutien aux femmes. L'ambition est claire : bâtir un réseau solide d'hommes engagés, véritables piliers du bien-être familial et communautaire. Des hommes, ambassadeurs du changement social À travers cette approche, les hommes formés deviennent des ambassadeurs de l'égalité et du bien-être familial. Accompagnés et encadrés, ils agissent comme relais communautaires, s'engageant à transformer les normes sociales néfastes et à favoriser un dialogue inclusif autour de la santé, de la parentalité et du respect mutuel. Une initiative portée par des acteurs engagés Cette initiative est mise en œuvre par Expertise pour l'Humanitaire et le Développement (EHD) et Sociale, en partenariat avec notre projet Santé et Protection sociale en Santé. Elle s'inscrit dans une logique de renforcement communautaire visant à bâtir des familles plus fortes et solidaires. Vers un réseau élargi de champions masculins Après Isangi, la séance s'est poursuivie à Kisangani, dans l'optique d'étendre le réseau des champions masculins et de consolider les efforts pour une meilleure santé maternelle et infantile dans toute la Tshopo.
Un rassemblement national pour l'égalité La ville de Mbuji-Mayi a accueilli, du 12 au 14 septembre 2025, la 8ᵉ édition du Forum national du Genre, un rendez-vous majeur réunissant des ministres, experts et représentants venus de 24 provinces. Placée sous le thème « Femme, paix, sécurité et relèvement post-conflit », cette rencontre, soutenue par Enabel, a permis de dresser un état des lieux des avancées et de proposer des actions concrètes pour renforcer les droits des femmes en République Démocratique du Congo. Les débats ont notamment salué la note circulaire du ministère de l'Éducation nationale (n°MINEDU-NC/SG/80/DPVC/00/2345/2025 du 14 juillet 2025), garantissant le droit à l'éducation pour les élèves enceintes. Cette mesure inclusive constitue un signal fort pour l'égalité des chances et appelle à un dialogue communautaire renforcé autour de la place des jeunes filles dans l'école et la société. Des recommandations structurantes pour un changement durable Les assises ont abouti à des recommandations clés visant à accélérer la transformation sociale et institutionnelle. Parmi les priorités identifiées : l'intégration de la masculinité positive dans les curricula scolaires ; la redynamisation des structures d'appui comme les Centres Intégrés de Services Multisectoriels (CISM) ; la promotion de l'autonomisation économique des femmes et de leur leadership local. Ces recommandations traduisent une volonté commune de lutter efficacement contre les inégalités et les violences basées sur le genre, tout en favorisant une gouvernance plus équitable et inclusive. L'engagement concret d'Enabel sur le terrain Partenaire clé du secteur, Enabel aligne déjà ses actions sur ces priorités nationales. La réhabilitation du CISM de Dibindi en est une illustration concrète. « Avant… les cas n'arrivaient pas à l'hôpital. Après les formations avec Enabel, nous avons enregistré 59 cas en 2023, 200 en 2024 », témoigne le médecin chef de zone. Cette approche genre transversale, intégrée dans tous les projets de l'agence, renforce la prévention, l'accès aux services essentiels et la participation des femmes dans les processus de décision. Elle consolide ainsi le rôle d'Enabel en tant que partenaire stratégique pour un développement durable et inclusif en RDC.
Lancement officiel de la campagne 2025-2026 Le 1er septembre 2025, la Direction provinciale de l'Éducation du Kasaï-Oriental, avec l'appui d'Enabel, a lancé la campagne de rentrée scolaire 2025-2026. La cérémonie, présidée par le Gouverneur ad intérim Joachim Kalonji Tshibumba, a réuni les autorités éducatives, les enseignants, les parents et plusieurs partenaires du secteur. Tous ont appelé à une mobilisation générale pour assurer la réussite scolaire des élèves. Des messages forts pour un avenir meilleur Dans son allocution, le Gouverneur a rendu hommage au rôle essentiel des enseignants : « Par votre dévouement, vous transformez chaque salle de classe en lieu d'espoir. » S'adressant aux parents, il a rappelé que : « L'avenir de nos enfants passe par l'école. » Ces paroles ont résonné comme un appel à la responsabilité partagée, rappelant que l'éducation est l'affaire de tous.Un engagement concret pour l'accès à l'éducation Pour renforcer cet engagement, Enabel a annoncé la distribution de 3 500 kits scolaires, visant à améliorer l'accès et la rétention des élèves dans les écoles publiques. « Ensemble, nous pouvons lutter contre l'abandon scolaire et bâtir une société plus prospère », a déclaré Léandre Lankoandé , représentant d'Enabel, insistant sur la nécessité d'un effort collectif et durable.Une rentrée sous le signe de l'espoir et de la solidaritéLa cérémonie a été précédée d'une caravane motorisée à travers les rues de Mbuji-Mayi, symbolisant la joie et l'enthousiasme des élèves et enseignants pour cette nouvelle année. Elle s'est clôturée par une remise symbolique de kits scolaires et des témoignages de parents reconnaissants, marquant un départ dynamique pour l'année scolaire 2025-2026.
Au Sud-Ubangui, près de 40 % des filles abandonnent l'école chaque année pour des raisons liées à leur genre : mariages précoces, stéréotypes persistants, difficultés économiques ou encore manque d'hygiène menstruelle. Face à ces défis, le projet Éducation de base d'Enabel a mis en place des clubs ADODEV dans 26 écoles de la province. Ces espaces de dialogue offrent aux adolescentes un lieu d'écoute, de soutien et d'apprentissage, afin de prévenir l'abandon scolaire et de renforcer leur confiance en elles. Des espaces de dialogue pour comprendre et agir « Nous avons compris que celles qui quittent l'école ne le font pas brusquement, mais après une accumulation d'absences. Dans ce club, nous abordons les sujets qui sont à l'origine de ces absences », explique Olivier Bofio Mololo, enseignant et encadreur des jeunes au Lycée technique Esengo. Grâce à ces discussions, les élèves identifient les causes profondes de leurs difficultés et trouvent ensemble des solutions concrètes pour poursuivre leur scolarité.Des résultats encourageants Les effets sont déjà visibles : la province enregistre une hausse de 13 % des effectifs féminins dans les écoles appuyées par le projet. « Entre filles, nous avons partagé nos pratiques pour survivre à nos périodes menstruelles. Même si je ne peux pas toutes les appliquer, je sais que je peux m'adapter autrement. J'ai compris aujourd'hui que, même si les menstruations sont une période difficile, elles ne doivent pas m'empêcher d'aller à l'école », confie Boyoko , élève de 7ᵉ au Lycée technique Esengo. Un environnement scolaire plus protecteur et inclusif Avec le soutien du projet LVSI, les clubs ADODEV abordent également des thématiques essentielles comme la santé sexuelle et reproductive et la lutte contre les violences basées sur le genre. Ces initiatives contribuent à créer un environnement scolaire plus protecteur, équitable et inclusif, où chaque fille peut apprendre, s'épanouir et rêver d'un meilleur avenir.
L'accompagnement de notre projet Agriculture dans le territoire de Ngandajika commence à porter ses fruits. Quatre éleveurs porcins enregistrent des résultats remarquables, avec au total 83 porcelets nés au cours des dernières semaines du mois de septembre. Chaque éleveur a obtenu d'un appui complet : huit (8) porcelets, des géniteurs, des entrants agricoles, ainsi que des formations et un suivi technique réalisé en collaboration avec l'Inspection Provinciale de la Pêche et de l'Élevage de la province de la Lomami (IPPEL). Des éleveurs engagés et inspirants « J'ai reçu 4 truies et 1 verrat pour commencer mon élevage. Aujourd'hui, mon cheptel compte 32 porcs, dont 27 porcelets. J'ai pu agrandir ma porcherie. Cet appui m'a redonné espoir et incite toute la communauté à investir dans l'élevage porcin », témoigne Miba Ilunga , l'un des bénéficiaires. Au total, les 15 porcs initialement octroyés ont permis de constituer un bétail de 98 têtes, contribuant ainsi à renforcer la sécurité alimentaire et à améliorer les revenus des ménages bénéficiaires.Un levier d'entrepreneuriat et de résilience rurale Ces résultats illustrent la transformation progressive de l'écosystème agricole local, où l'entrepreneuriat devient un levier de développement inclusif. En stimulant la production locale et en valorisant les filières d'élevage, le projet favorise une autonomie économique durable des agriculteurs et des éleveurs de Ngandajika.