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Du 15 au 17 avril 2025, une soixantaine de cadres de l’administration centrale, des provinces et des communes se sont réunis à Gitega dans le cadre d’un atelier organisé par le Ministère de l’Intérieur, du Développement communautaire et de la Sécurité Publique (MIDCSP), avec l’appui d’Enabel à travers le projet « Gouvernance et participation citoyenne », financé par le Royaume de Belgique. Cette rencontre visait à recueillir les contributions des acteurs locaux sur plusieurs projets de textes juridiques en cours d’élaboration, destinés à adapter le cadre juridique de la décentralisation au Burundi. Le pays s’est en effet engagé dans une réforme administrative majeure, marquée notamment par une nouvelle délimitation du territoire national. Le nombre de provinces passera, après les élections locales de début juin 2025, de 18 à 5, et celui des communes de 119 à 42, avec un élargissement conséquent de leur territoire mais également de leurs compétences, notamment à travers le transfert de 11 nouveaux départements aux communes. Face à ces changements, de nouveaux défis émergent : gestion du personnel communal, organisation des services techniques, prise en charge des nouvelles responsabilités. Pour répondre à ces enjeux, un cabinet juridique a été mobilisé afin de rédiger les textes nécessaires à la mise en œuvre efficace de cette nouvelle structuration. Parmi les projets en cours figurent un règlement d’ordre intérieur type du Conseil communal, des décrets sur la gestion du personnel et du patrimoine des entités locales, la classification des infrastructures selon leur niveau de compétence, ainsi que la révision des décrets relatifs à la coopération décentralisée et à l’intercommunalité. Un manuel des procédures administratives, financières et comptables est également en préparation. En associant les acteurs de terrain à ce processus, le MIDCSP entend poser les bases d’une gouvernance locale renforcée, plus efficace et mieux outillée pour accompagner le développement du pays
Une foule attentive et émue, a répondu à l'appel du service territorial du genre pour une journée dédiée aux récits de transformation personnelle le 5 avril 2025 à Isangi. Pour rappel, 110 couples d'Isangi ont participé en 2024 à un programme axé sur la masculinité positive,dans le cadre du projet "Prévention et Lutte contre les Violences Sexuelles et Basées sur le Genre (PLVS). Ces efforts ont donc été mis en lumière le 5 avril lors de cette grande sensibilisation de masse, organisé en partenariat avec le service territorial du genre. Onze couples ont partagé leurs expériences de changement de comportement, grâce à l'approche bienveillante et inclusive du projet.Une mobilisation communautaire significative L'événement a rassemblé 349 participants qui ont exprimé combien ces récits, ancrés dans la réalité locale, les ont aidés à remettre en question les normes sociales néfastes et à construire des relations plus égalitaires. L'objectif de créer un effet d'entraînement au sein de la communauté est atteint, avec un engagement renouvelé des autorités locales pour encourager davantage d'hommes à adopter la masculinité positive, vers une société plus juste et sans violences.Paola Vangu
Dans le cadre du mois consacré aux droits de la femme, 60 participants, dont 42 hommes se sont réunis à Isangi le 4 avril 2025 pour une session de vulgarisation des lois sur les violences sexuelles et la protection de l’enfant. Autorités locales, leaders communautaires et membres d’organisations de la société civile tous mobilisés pour la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) dans cette région fortement touchée. L’objectif de cette activité était de renforcer les capacités des acteurs locaux pour mieux accompagner, défendre et orienter les survivantes de VBG. Dans un territoire où les cas sont souvent tus par peur ou par ignorance des recours disponibles, cet échange a été largement salué comme une avancée concrète contre l’impunité. Lors de cette session, le Procureur de la République près le Parquet de grande instance d’Isangi a pris la parole pour rappeler les textes légaux en vigueur, en insistant sur la responsabilité de chaque acteur local dans l’application et le respect de ces lois, notamment en matière de signalement, d'accompagnement des survivantes et de prévention. La sensibilisation aux lois est un outil puissant de transformation sociale. Étant mieux informés, les acteurs communautaires deviennent ainsi des relais essentiels pour porter la voix des victimes, détruire les tabous et faire respecter les droits fondamentaux.
Les violences basées sur le genre (VBG) demeurent une triste réalité dans plusieurs communautés en République Démocratique du Congo, notamment dans la province de la Tshopo. Femmes et filles en sont les principales victimes. Pourtant, des lois existent pour les protéger. Malheureusement, leur méconnaissance ou ignorance tant par les victimes que par leur entourage limite souvent leur application et l’accès à la justice. Or, comme le dit si bien l’adage : « Nul n’est censé ignorer la loi. » C’est dans ce contexte qu’une session de vulgarisation des textes légaux a été organisée le 31 mars 2025 au sein de l’Université de Kisangani, avec l’appui de trois praticiens du droit locaux – deux avocates du Barreau de Kisangani et un juge du Tribunal de Grande Instance. Cette activité a réuni 192 étudiants, dont 103 filles et 89 garçons, ainsi que 7 membres du personnel académique (5 femmes et 2 hommes). L’objectif : renforcer les connaissances juridiques de la communauté estudiantine sur les droits fondamentaux, notamment ceux des femmes et des enfants. Trois lois clés ont été abordées : Les lois sur les violences sexuelles : Loi nº 06/018 du 20 juillet 2006 (modifiant le code pénal congolais) et Loi nº 06/019 du 20 juillet 2006 (modifiant le code de procédure pénale) ; La Loi n° 09/001 du 10 janvier 2009 relative à la protection de l’enfant ; La Loi n° 16/008 du 15 juillet 2016, modifiant le Code de la famille, qui renforce notamment les droits des femmes dans le mariage et la famille. Ces échanges ont permis de rappeler que la connaissance du droit est un levier essentiel pour lutter contre les injustices, se défendre, mais aussi défendre les autres. Les étudiants ont exprimé un vif intérêt pour ces thématiques, posant de nombreuses questions sur les recours disponibles, les responsabilités communautaires et les limites actuelles dans l'application de ces lois. Par ailleurs, une conférence débat a été tenue avec les étudiants de l’Institut Supérieur de Commerce de Kisangani (ISC) autour du thème provincial : « Pour toutes les femmes et filles : droits, égalité et autonomisation ». Ce moment d’échange a mis en lumière le rôle de la communauté estudiantine, et plus particulièrement des jeunes femmes, dans la promotion de l’égalité des genres et la lutte contre les violences. En partageant les responsabilités, en renforçant les connaissances juridiques, et en favorisant le dialogue, ces initiatives contribuent à bâtir une société plus juste, où chaque voix compte – et où chaque femme, chaque fille peut vivre en sécurité, avec dignité. Paola Vangu
Le déficit fourrager et en aliments de bétail en Mauritanie, exacerbé par le changement climatique, freine le développement des filières animales, notamment la filière lait. Le projet SECURALIM cherche à renforcer la filière fourrage et alimentation animale à travers des interventions sur la production, le conditionnement, et la distribution des fourrages et aliments de bétail.Le projet SECURALIM soutient l'introduction de cultures fourragères dans les systèmes rizicoles et maraîchers pour améliorer la production fourragère en Mauritanie. Dans le secteur rizicole, les coopératives intéressées ont été identifiées avec l'aide de Master Trainers, tandis que dans le secteur maraîcher, l'approche sera plus délicate, car l'introduction de cultures fourragères pourrait remplacer des productions plus lucratives. Un suivi technique et économique des nouvelles rotations agricoles sera mis en place pour évaluer les résultats agronomiques et économiques. Par ailleurs, l'appui aux producteurs individuels se concentrera sur l'accès au matériel végétal et des conseils techniques.Principaux résultats attendus à la fin du projet en 2026Amélioration de la fertilité des sols : L'introduction de légumineusesfourragères dans les rotations agricoles, en particulier dans les systèmes rizicoles et maraîchers, est censée améliorer la fertilité des sols enenrichissant le sol en azote et en réduisant la dépendance aux intrants chimiques comme les engrais.Réduction du déficit fourrager : L'objectif est de réduire l'écart entre l'offre et la demande de fourrage, surtout en saison sèche. Cela devrait contribuer à assurer une meilleure alimentation pour les animaux, notamment le bétail, et soutenir la production laitière.Diversification des sources de revenus : L'introduction de cultures fourragères dans les systèmes de production agricole permettra aux producteurs d'avoir une source de revenu supplémentaireRenforcement des capacités des producteurs : Les producteurs bénéficieront d'une formation sur les meilleures pratiques agricoles pour la culture fourragère, ainsi que sur les techniques d'irrigation et de gestion des ressources en eau, avec un accent particulier sur les itinéraires techniques adaptés aux conditions locales.TémoignagesDurant cet atelier de formation, j’ai acquis certains savoirs dont j’étais dépourvu. Ainsi qu’une expérience pratique pour organiser ma façon de cultiver, en fonction du type de sol, selon qu’il soit argileux ou sablonneux. Ayant bénéficié de l’apprentissage de techniques de plantation horizontale ou verticale, Je vais pratiquer ces techniques acquises ici, et les vulgariser auprès de mes pairs locaux, qui ont aussi soif d’apprendre que moi.Bakar Mohamed Salem, agriculteur fourrager de RossoCes formations sont vraiment très importantes pour les agropasteurs : certains ont de l’eau et des terres, mais ignorent certaines techniques. En les propageant, en les vulgarisant, ils complèteront leur maraîchage, avec des cultures fourragères. C’est un double-avantage : tu peux autan l’utiliser pour nourrir le bétail, que le revendre en cas de surplus.Sabé Niang, cheffe de service à la Délégation de l’élevage à KaédiJ’ai rajouté 1 hectare de cultures fourragères à la suite de la série de formations suivies avec Enabel. C’était une bonne opportunité, surtout qu’on m’a donné dupois d’angole, du pois d’aulique, du niébé et de la maralfalfa. L’an passé, grâce au fourrage, mon bétail a été très largement épargné, malgré la soudure très difficile. Tout simplement parce que j’avais un important stock de maralfalfa notamment. On mélangeait ce stock avec celui de maïs, de niébé, que nous gardions au magazin.Al Hussein Diop, agriculteur de Thiénel / BraknaLe projet SECURALIM, financé par l'Union européenne et mis en oeuvre par Enabel, s’attaque au déficit fourrager en Mauritanie en introduisant des cultures fourragères dans les systèmes rizicoles et maraîchers. En renforçant la production, le conditionnement et la distribution des fourrages, il vise à améliorer durablement l’alimentation animale et soutenir les filières laitières.
Une réunion du Comité d’Orientation Stratégique (COS) des projets TAWAFOUGH (mis en œuvre par ACF) et MIRECAM (mis en œuvre par Enabel) s’est tenue ce 9 avril 2025 à Néma, dans les locaux du Conseil Régional.Co-présidé par la Délégation de l’Union européenne et le Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation, ce comité de pilotage vise à assurer l’atteinte des objectifs des projets et à guider leur mise en œuvre stratégique.Cette première session du COS a permis de :Faire le point sur l’état d’avancement des projets,Valider la composition des membres du COS et du comité technique (CSOp),La rencontre s’est déroulée pendant la mission de terrain de notre Directeur pays Laurent Delouvroy et de notre Conseiller stratégique pays Guedie Kane. Accompagnés de notre Project Manager Yahya Kane, ils ont visité les jardins maraîchers circulaires, le magasin d’aliments pour bétail, ainsi que plusieurs partenaires du Hodh el Chargui, dans le cadre du projet MIRECAM. Cette rencontre marque une étape importante dans la coordination et le suivi stratégique des interventions en faveur des communautés vulnérables de la région.
Face à l’urgence climatique et à l’avancée inexorable de la désertification, le Sahel se trouve à un carrefour critique. Le Portefeuille Régional Thématique Climat Sahel (PTCS) émerge comme une réponse stratégique et durable à ces défis environnementaux. Son objectif principal est de restaurer les écosystèmes naturels et renforcer la résilience des populations vulnérables, en plaçant la gestion intégrée des ressources naturelles au cœur de son action.Le Résultat 4 du PTCS : une approche holistique Dans le cadre du Résultat 4 du PTCS – volet Mali, une attention particulière est portée à la préservation des eaux de surface et souterraines, en alignement avec les principes de la Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE). Ce projet se traduit par la réhabilitation et la réalisation d’ouvrages de Conservation des Eaux et des Sols / Défense et Restauration des Sols (CES/DRS). Ces infrastructures, conçues pour optimiser l’infiltration de l’eau, combinent des aménagements physiques (micro-barrages, seuils, diguettes) à des solutions végétales en amont, tout en intégrant des pratiques économes en eau en aval. L’objectif est clair : mieux capter, mieux conserver et mieux valoriser chaque goutte d’eau.Actions concrètes sur le terrainLes travaux de réhabilitation ont déjà débuté dans les communes de Doumba (village de Fani) et de Koula (villages de Wolokorodji, Bodo et Sirimansoni). Ces micro-barrages, essentiels pour la régulation des eaux et le soutien aux activités agropastorales, souffraient d’une accumulation de sédiments (envasement), d’une dégradation des superstructures et des équipements, et d’un affaiblissement général des ouvrages. Pour répondre à ces dégradations, Enabel, l'agence belge de coopération internationale, à travers le PTCS, a engagé une série de travaux de réhabilitation. Ces interventions visent non seulement à restaurer la fonctionnalité des ouvrages existants, mais aussi à garantir leur durabilité à long terme. En favorisant l’infiltration et la rétention de l’eau, ces aménagements contribuent directement à recharger les nappes phréatiques et à renforcer la sécurité hydrique des communautés locales.Ce type d’intervention s’inscrit dans une approche systémique du changement climatique. En restaurant des infrastructures clés de gestion de l’eau, le projet ne se contente pas de réparer : il adapte et renforce les territoires face aux effets déjà tangibles du dérèglement climatique. Il s’agit là d’un véritable levier d’adaptation, où l’action environnementale rejoint l’amélioration des conditions de vie des populations rurales. En promouvant des techniques intégrées et durables, le PTCS démontre que la gestion intelligente des ressources naturelles est non seulement réalisable, mais constitue un levier essentiel pour construire un avenir plus résilient au Mali. Cette approche holistique, combinant restauration écologique et renforcement des capacités locales, offre une voie prometteuse pour faire face aux défis climatiques dans la région du Sahel.Points clésUrgence climatique : Le Sahel est confronté à des défis environnementaux majeurs, notamment la désertification et la raréfaction des ressources en eau.GIRE comme solution : La Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE) est au cœur des actions du PTCS pour restaurer les écosystèmes et renforcer la résilience des populations.Réhabilitation des infrastructures : Les travaux de réhabilitation des micro-barrages et autres ouvrages CES/DRS sont essentiels pour optimiser l’infiltration et la rétention de l’eau.Impact local : Ces interventions contribuent directement à recharger les nappes phréatiques, limiter l’érosion des sols et améliorer la sécurité hydrique des communautés.
Le 10 avril 2025, Mme Sibille de Cartier d'Yves, ambassadrice et envoi spécial de la Belgique pour le Sahel, a effectué une visite de terrain à Koulikoro afin de s'informer sur les activités menées par Enabel au Mali. La journée a débuté par une réunion au bureau d'Enabel à Koulikoro qui a permis de faire une présentation du Portefeuille Thématique Climat Sahel (PTCS) 2022-2026 ainsi que les acquis du projet d'Accès à l'Eau Potable et à l'Assainissement à Koulikoro (PEPAK) 2019-2024. Les échanges ont été portés sur les échanges du PEPAK et du PTCS. Par la suite, la mission s'est rendue sur le terrain pour découvrir quelques réalisations du projet PEPAK notamment des latrines publiques situées sur les berges du fleuve Niger, près du site d'extraction de sable à Souban et un espace vert au niveau du nouveau stade de Koulikoro. Madame de Cartier d'Yves a également effectué une visite de courtoisie au gouvernorat de Koulikoro. La visite s'est achevée à la station de traitement de boues de vidange (STBV) où elle s'est entretenue avec l'antenne régionale de l'Agence Nationale de Gestion des Stations d'Épuration du Mali ( ANGESEM) qui est responsable de la gestion de l'infrastructure et les représentants de la Mairie de la commune urbaine de Koulikoro. Cet entretien a permis d'expliquer à l'ambassadrice les chantiers en cours, notamment les discussions préparatoires pour une convention de subvention entre l'ANGESEM et la Coordination du PTCS en lien avec l'utilisation et la valorisation des boues générées par ladite station. Tout au long de la visite, Madame de Cartier d'Yves a manifesté un vif intérêt pour les initiatives en cours. Elle a partagé plusieurs suggestions utiles pour renforcer l'impact des activités du PTCS. Ces échanges ont été particulièrement appréciés offrant une collaboration dynamique et mutuellement enrichissante.
Au Niger, la jeunesse manque de travail. L'accompagnement et la formation dans les métiers de l'agriculture et de l'élevage est une nécessité pour leur garantir un avenir vert et durable. Le 18 mars 2025, le projet ASYPON Grande Muraille Verte (ASYPON GMV), financé par l'Union européenne et mis en œuvre par Enabel, l'agence belge de coopération internationale, a lancé la formation et l'accompagnement à l'insertion professionnelle de 5.150 jeunes dans les filières agrosylvopastorales et halieutiques. Les jeunes gens sélectionnés ont entre 18 et 35 ans avec une participation équitable entre les femmes et les hommes. La formation est qualifiante, a une durée de 4 mois et se donne par groupe de 50 jeunes. Son objectif : former de futur·es entrepreneur·euses ruraux en utilisant toutes les ressources disponibles. Aux termes de la formation, les jeunes passeront en insertion au sein d'exploitations collectives.Ce projet, intégré dans le programme "Nexus Trois Frontières" de l'Union européenne, a pour objectif de soutenir la reprise d’une vie économique et inclusive des populations vulnérables des zones des Trois Frontières, en particulier les jeunes et les femmes, en renforçant leurs compétences et en favorisant leur autonomie.Offrir une chance pour les jeunes dans les filières vertes. Découvrez-en plus la vidéo https://youtu.be/p1wp6JTC27g?si=9mP42wCit9hfb-IT
A high-level delegation of Heads of Cooperation from the European Union and its Member States this week visited projects that TeamEurope supports in Mwanza City to strengthen the EU-Tanzania partnership and advance new investments in sustainable urban development. During the visit the delegation teamed with their host, the Mwanza regional administration, to visit a water treatment plant in Butimba and inaugurate the Team Europe Programme Office in Mwanza. The Butimba Water Treatment Plant, a flagship investment under the Lake Victoria Water and Sanitation Project, supplies piped clean water to nearly 500 people in Southern part of Mwanza. The TeamEurope’s visit also marked the official launch of the Team Europe Programme Office in Mwanza, a joint space established under the Green and Smart Cities SASA Programme to enhance coordination and collaboration between implementing partners on the ground. Graced by the Assistant Regional Administrative Officer, responsible for Industry, Investment, and Trade, Mr. Patrick Karangwa, the office launch ceremony gathered heads of cooperation from Belgium, Denmark, France, Germany, Ireland, Sweden, and the Netherlands. Mr. Karangwa said the regional administration will ensure continued collaboration for the impactful use of SASA resources and expertise to bring anticipated results. “I’m particularly optimistic that SASA results will be sustainable and replicable to other cities in Tanzania because the program builds on local expertise and resources,” he said. Enabel Tanzania hosts the SASA office in Mwanza and implements TeamEurope’s Inclusive Green and Smart Cities Project (INCLU-CITIES). Besides the water and sanitation project, SASA has supported the improvement of the Mwaloni fish market and the City’s abattoir. “Through the SASA programme, we’re supporting cities to become more inclusive, resilient, and better equipped to meet the needs of their growing populations,” said Marc Stalmans, EU Head of Cooperation. “This partnership is not only about infrastructure—it’s about dignity, access, and opportunity for the people of Tanzania.” Mwanza is one of the fastest-growing cities in Sub-Saharan, Africa. The World Bank estimates that its population will double by 2035. “Mwanza needs climate-resilient urban planning to provide important services to its citizens. Water supply needs to reduce losses, and sanitation needs to reach its customers,” said Tobias Godau, GIZ Programme Manager for Water and Climate Change. He represented GIZ Country Director at the event. The Enabel Country Director, Mr Koenraad Goekint said, “This initiative represents a significant milestone in our collective efforts to foster sustainable urban development. The Green and Smart Cities Project is not just about modernizing infrastructure; it is about creating resilient, inclusive, and environmentally friendly urban spaces that can thrive in the face of future challenges.” The Green and Smart Cities SASA Programme is designed to improve urban living in Mwanza, Tanga, and Pemba, supporting Tanzania’s efforts to address rapid urban growth. With total investment of over TZS 813 billion (EUR 325 million) focuses on expanded urban service delivery, increased local revenue mobilization and economic opportunities for women and youth in underserved communities. In Mwanza, SASA through Enabel focuses on building a sustainable local economy - enhancing food processing, supporting the fishing industry, and promoting a circular economy. These initiatives are designed to create jobs, boost local businesses, and ensure that economic growth is both inclusive and environmentally sustainable. Utilising a common office space facilitates collaboration among organizations that implement SASA Programme, which are GIZ from Germany, Enabel from Belgium, and AFD from France.
Vocational education is gaining popularity in Tanzania, country where youth, aged 35 and below make 70 percent of the population. In that light, the Vocational Education and Training Authority (VETA) marked a significant milestone in 2025 by celebrating 50 years of vocational education and training (VET) in Tanzania and 30 years since the establishment of VETA as an autonomous agency. The celebrations culminated in a national event from March 18th to 21st, 2025, at the Julius Nyerere International Conference Centre (JNICC) in Dar es Salaam. The event was graced by high-ranking government officials, including Prime Minister Hon. Kassim Majaliwa Majaliwa for the opening ceremony and Deputy Prime minister Dr. Doto Biteko for the closing ceremony. Enabel Tanzania participated in the commemoration activities as one of the main sponsors with the main objective of positioning Enabel as a leading partner in Tanzania’s TVET and skills development sector. Enabel exhibition booth was strategically placed and branded with the key message “supporting Skilling Youth for Decent Jobs” highlighting our work with VETA in our Wezesha Binti and Inclucities programmes. The booth got was visited by various participants, including the Prime Minister, Kassim Majaliwa, who received an explanation of the agency’s mission and impact. The Enabel team was represented by the Country Director, Mr. Koen GOEKINT on the opening day, who delivered a speech to the attendees and was awarded a Certificate of Excellence in contribution to vocational education from the Prime Minister. During the four days at the booth and participation in the presentations, Enabel staff interacted with participants and informed them of its mission and impact on TVET and other projects. Most of these interactions happened at the booth where staff responded to inquiries from media, students, parents and the general public about Enabel programmes and its work on TVET. Enabel TVET experts actively participated in discussions centred on best practices and the future of TVET in Tanzania. On the closing day, the Wezesha Binti Project Manager Ms. Christine Karungi represented the development partners and delivered a speech before the Deputy Prime Minister. Ms Karungi is a chairperson of TVET Working Group that discusses and advises the government on TVET policy. The VETA Director General presented a Certificate of Appreciation to the sponsors—including Enabel— in recognition of their contributions to vocational education development. Different topics were discussed during the 4 days of commemoration including the impact of vocational education on socio-economic development, Future Prospects in Vocational Education, Vocational Education in Secondary Schools, and Industry Partnerships and Collaboration.
Au démarrage de la campagne de contre-saison 2025 (février-mars), le projet SECURALIM, en collaboration avec la Fédération Régionale d’Agriculture du Trarza (FRAT) et la SONADER, a assuré la distribution de plus de 215 tonnes de semences de riz certifiées à destination de 48 coopératives rizicoles dans la wilaya du Trarza et 6 dans celle du Brakna.Cet appui stratégique permettra de cultiver plus de 1.646 hectares de riz, renforçant ainsi la résilience des systèmes de production et la filière riz en Mauritanie. Cette action s’inscrit dans une démarche plus large de soutien à la souveraineté alimentaire nationale.Les semences distribuées sont subventionnées à hauteur de 80 % de leur valeur d’achat, le reste étant pris en charge par les producteurs. Ces derniers s’organisent de manière autonome pour récupérer eux-mêmes les semences, un modèle participatif qui a fait ses preuves lors de la campagne 2024.Au-delà de l’appui en intrants, chaque coopérative bénéficie d’un accompagnement technique de proximité, à travers les champs-écoles mis en place. Ces espaces d’apprentissage sont animés par des paysans conseillers formés, membres des coopératives elles-mêmes. Les Agents Vulgarisateurs de Base (AVB) de la SONADER sont pleinement associés à cette dynamique, et les compétences sont renforcées grâce au transfert d’expertise assuré par le Master Trainer du projet.Cette opération témoigne de l'engagement du projet SECURALIM à accompagner durablement les producteurs rizicoles et à renforcer la sécurité alimentaire en Mauritanie, en misant sur des approches participatives et adaptées aux réalités du terrain.
A l'occasion de la Journée mondiale de la santé, l'accent était mis sur la santé maternelle et néonatale, avec le thème « Des débuts sains, un avenir plein d'espoir ». Cette journée est l'occasion de souligner les efforts mondiaux pour réduire les décès maternels et néonatals évitables et garantir un meilleur bien-être pour les femmes et les enfants.Dans cette dynamique, le projet PASS Sutura, soutenu par Enabel, l'Agence belge de coopération internationale, joue un rôle crucial en améliorant l'accès aux soins de santé de qualité pour les femmes enceintes, particulièrement dans les régions de Dosso et Tillabéry, au Niger. En collaboration avec le Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, ce projet vise à renforcer la couverture sanitaire universelle et à réduire les risques liés à l'accouchement.L'un des succès du projet est la formation des agents de santé. Grâce à des formations spécialisées sur la gestion des accouchements et la prévention des infections, 58 agents à Dioundiou et 110 agents à Gaya ont été formés, permettant une meilleure prise en charge des femmes enceintes. En 2024, 21 009 accouchements ont été assistés par du personnel médical qualifié dans les régions de Gaya, Gothèye et Dioundiou, un progrès majeur pour la sécurité des mères et des nouveau-nés. Le projet a également amélioré les infrastructures de santé. À Gaya, une salle de formation en soins obstétricaux néonatals d’urgence a été construite et équipée, et deux Centres de santé intégrés ont été réhabilités à Dioundiou. De plus, 58 formations sanitaires ont été dotées en matériel médical moderne pour répondre aux besoins urgents en matière de soins obstétricaux.En investissant dans la formation des agents de santé, l’amélioration des infrastructures et la fourniture de matériel médical, le projet PASS Sutura contribue à rendre les soins de santé plus accessibles et de meilleure qualité, réduisant ainsi les risques et offrant un avenir plus sûr et plus sain aux mères et à leurs enfants. Financé par la Belgique et les Pays-Bas, le projet PASS Sutura s’étend jusqu’en 2027, avec un budget de 17,3 millions d'euros, et continue de transformer le système de santé dans ces régions, pour des soins maternels et néonatals plus sûrs et plus efficaces.
Le système de santé au Niger fait un bond en avant grâce aux réformes récentes soutenues par le projet PASS Sutura, soutenu par Enabel, les Pays-Bas et le Ministère de la Santé Publique. Ces réformes, axées sur la digitalisation et la maintenance des infrastructures, ont déjà montré des résultats concrets dans les districts de Gaya et Gothèye. L’un des grands succès est l’implantation du Système d’Information Hospitalier (SIH) dans les hôpitaux de district. Ce système permet une gestion en temps réel des données des patient.es, ce qui a entraîné une augmentation de 75 % des recettes à l’Hôpital de District de Gothèye en un an. Par ailleurs, une plateforme d'e-learning a été lancée pour la formation continue des professionnels de santé, tandis que la gestion de l’assurance maladie départementale a été simplifiée grâce à la digitalisation. Un autre aspect majeur de la réforme est la mise en place d’une stratégie nationale de maintenance des équipements médicaux. Grâce à la Gestion de la Maintenance Assistée par Ordinateur (GMAO), 2 531 actes de maintenance préventive ont été réalisés en 2024, assurant un meilleur fonctionnement des centres de santé. Des travaux de réhabilitation ont également été effectués dans des centres comme Gawassa et Kassadebi, améliorant l’accès aux soins dans ces zones. Ces avancées marquent un tournant décisif pour le système de santé nigérien, en le rendant plus moderne, plus efficace et accessible. Le projet PASS Sutura pave ainsi la voie vers un avenir où les soins sont mieux gérés et disponibles pour tous.
L’accès à une alimentation de qualité et la pérennité des exploitations agropastorales sont au cœur des défis agricoles en Mauritanie. Avec le projet SECURALIM, Enabel et l’Union européenne s’engagent aux côtés des agro-pasteurs pour renforcer leur résilience et dynamiser les filières stratégiques. L’objectif est de développer les céréales traditionnelles et de décrue en améliorant les pratiques agricoles, en optimisant l'irrigation de complément et en renforçant la gouvernance des filières avec un appui technique, organisationnel et socio-foncier pour une production durable.Pour les céréales traditionnelles (mil, sorgho, niébé), ces cultures ont été négligées en raison de la sécheresse et de leur faible rentabilité. Toutefois, un regain d’intérêt est observé grâce à une meilleure pluviométrie et une prise de conscience accrue des bienfaits nutritionnels de ces produits, particulièrement dans les zones urbaines. Le potentiel de développement repose sur l'amélioration des pratiques agricoles, l'accès à l'eau, la gestion foncière et l'optimisation de la récolte et de la commercialisation.Pour l’irrigation de complément, l’approche repose sur l’identification de sites avec une ressource en eau durable (plans d’eau, cours d’eau temporaires) et une production de 10-20 ha. Les équipements d'irrigation simples (motopompes et tuyaux) sont utilisés, et un modèle de gestion collectif ou privé est défini. Un appui socio-foncier est nécessaire pour formaliser les droits sur la terre et établir des accords sociaux. L’appui technique inclut la formation via des champs écoles et un suivi à la demande, ainsi que la mise en place de parcelles de démonstration pour tester de nouvelles variétés.Pour les céréales de décrue, l’agriculture de décrue, pratiquée dans des zones de barrages ou de retrait d’eau, représente une opportunité en raison de la faible mécanisation et de la forte implication des femmes. Le projet SECURALIM vise à étendre cette approche, notamment dans les wilayas du Gorgol et du Brakna, en appuyant la mise en place de sites pilotes, l’organisation de facilitateurs et l’amélioration des pratiques agricoles (associations de cultures, gestion des adventices). Une attention particulière sera portée à la gestion de la divagation du bétail et à la valorisation de la production supplémentaire, avec un système d’enregistrement des données pour affiner l’approche technico-économique du conseil.Les principaux résultats attendus à la fin du projet en 2026 sont (1) un appui direct en appui-conseil technique et conseil de gestion à environ 5.000 producteurs/trices, (2) 100 ha en irrigation de complément, 20.000 ha bénéficiant d’appui direct/indirect et (3) une production annuelle supplémentaire de 10.000 tonnes.Quelques témoignages" L’équipe d’Enabel nous a soutenu et fourni du matériel agricole dont nous avions besoin, notamment une motopompe et ses accessoires, pour permettre l’irrigation. Nous avons ensuite bénéficié de 2 formations avec des orientations et des conseils sur les avantages et les inconvénients de certains insectes. Nous avons également appris à les combattre avec un insecticide à base d’ingrédients naturels, pulvérisé avec une pompe spéciale. Nous avons sensibilisé d’autres producteurs comme nous, et leur avons transmis les connaissances acquises. À présent, nous estimons que tout le monde dans notre zone est informé de ces techniques.Toute personne qui exprime un besoin en eau nous sollicite pour avoir la machine et les accessoires en prêt. Il achète l’essence et peut ensuite irriguer son champ. Ceci est également valable pour les techniques de lutte contre les ennemis de cultures, que nous utilisons avec les pompes de pulvérisation et des produits naturels." - Cheikh Ahmed Tayib Ould Woite, agriculteur à Ndam-2 / Gorgol" J’ai 6 hectares, et j’ai reçu 3 machines, 8 pompes de pulvérisation, 12 pioches, 6 râteaux, 3 brouettes, 12 arrosoirs, 8 unités de mesure, et 8 tuyaux. J’ai utilisé la plupart de ce matériel. J’ai eu aussi 20 litres d’essence que j’ai utilisé en quasi-totalité. Je remercie Enabel pour les réalisations qu’elle m’a aidé à accomplir. Un appui matériel et technique est inestimable, notamment pour nous qui étions à un moment crucial du début de la campagne." - Mohamed Saleh, agriculteur à Djadjebine / Gorgol Le projet SECURALIM joue un rôle crucial dans le renforcement des capacités des agro-pasteurs mauritaniens. En mettant l'accent sur l'amélioration des pratiques agricoles, l'optimisation de l'irrigation et la gouvernance des filières, ce projet vise à assurer une production durable et à améliorer la sécurité alimentaire. Les témoignages des agriculteurs montrent l'impact positif et tangible de ces initiatives sur le terrain, promettant un avenir plus résilient et prospère pour les communautés rurales en Mauritanie.