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Les 27 et 28 mars 2025, Enabel a pris part au Nutrition for Growth Summit, un événement international clé pour mobiliser des actions et engagements en faveur de la lutte contre la malnutrition et du renforcement des systèmes alimentaires durables.Aux côtés de la délégation mauritanienne, Enabel était représenté par :Sofie Van Waeyenberge, Coordinatrice Agriculture et Développement RuralGuedie Kane, Conseillère Stratégique PaysLe Directeur Général Politique et Stratégie du Ministère de l’Économie et des Finances, Point Focal SUN MauritanieLe Directeur Adjoint de la SCAPPCe sommet a été une opportunité précieuse pour échanger avec des partenaires internationaux et mettre en lumière les résultats concrets obtenus grâce aux programmes financés par l’Union européenne et mis en œuvre par Enabel en Mauritanie.Des actions concrètes pour une alimentation durable et inclusiveDepuis plusieurs années, Enabel s’investit activement pour renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle en Mauritanie, avec des résultats tangibles à travers plusieurs initiatives stratégiques :Appui aux filières agricoles et pastorales : augmentation de la production locale grâce à des techniques durables, amélioration de la transformation et de la commercialisation des produits. Renforcement des capacités des acteurs locaux : formations pour les producteurs, organisations paysannes et coopératives afin de garantir une agriculture plus résiliente et compétitive.Promotion de la nutrition et de l’accès à une alimentation diversifiée : sensibilisation des populations sur les bonnes pratiques alimentaires et soutien aux initiatives locales de production agroécologique.Développement d’infrastructures agricoles et d’accès aux marchés : construction et réhabilitation de sites de production, mise en place de circuits de distribution plus efficaces pour les petits producteurs.SYSALIM : Un nouveau projet pour un impact durableEnabel lance avec l’appui de l’Union européenne le Programme SYSALIM – Systèmes alimentaires durables et inclusifs pour une meilleure sécurité alimentaire et nutritionnelle en Mauritanie. Ce projet ambitieux vise à garantir à toute la population mauritanienne un accès à une alimentation saine, sûre et diversifiée, en s’appuyant sur :Une agriculture productive et respectueuse de l’environnement, adaptée aux défis climatiques.Une meilleure inclusion des producteurs locaux, en soutenant les filières agricoles et pastorales.Des actions ciblées pour améliorer la nutrition et la résilience des populations les plus vulnérables.Enabel continue ainsi à travailler avec les autorités locales, les organisations paysannes et les acteurs du secteur privé pour transformer durablement les systèmes alimentaires en Mauritanie.
The first five mobile boilers procured by Enabel were successfully tested in Chernihiv, Ukraine. The devices will be used by the city's medical institutions: three hospitals, an oncology centre, and a maternity ward. Powerful and agile, these 1800 kW boilers have proven to be a reliable backup heating source, helping social infrastructure withstand blackouts. Mounted on chassis, the systems can be easily relocated to support another facility if the need arises.The production of 34 more mobile boilers is set to be completed shortly. 16 units will be deployed to Kyiv's public facilities; 18 systems will be distributed across other regions of Ukraine, namely Kharkiv, Sumy, Dnipro, Zaporizhzhia, and Odesa.
Le programme RIMFIL, financé par l'Union européenne et mis en œuvre par Enabel, a démarré le 7 décembre 2019 et se conclura le 1er avril 2025. Après plus de cinq années d'interventions, un bilan s'impose pour mesurer les acquis, tirer les leçons et envisager les perspectives d'avenir.Écouter et tirer les enseignements des acteursLa clôture du programme constitue une opportunité de recueillir les témoignages des acteurs institutionnels, professionnels et techniques impliqués. Ces échanges permettent d'évaluer les impacts des actions menées, d'identifier les attentes et de dégager des pistes pour la pérennisation des acquis. Des ateliers de clôture des programmes RIMDIR/RIMFIL ont été organisés dans les zones d'actions (Guidimakha, Assaba et les deux Hodhs) en présence des autorités administratives, des élus, des services techniques, des faîtières, des partenaires et des bénéficiaires. Par exemple, dans le cadre de la clôture des programmes au Guidimakha, une visite a été réalisée à Ajar sur le site du jardin maraîcher circulaire et à Sélibaby, où un kiosque à lait a été installé. L’objectif était de constater les réalisations et les résultats obtenus en présence des services techniques régionaux, de la coordination Enabel, de l’OGIAP du JMC, des promoteurs et du comité de gestion des kiosques.L'innovation au cœur de la démarcheDès son lancement, Enabel a identifié des bassins de production dynamiques mais confrontés à plusieurs contraintes : pertes de récolte, absence d’excédent commercialisable, filières peu structurées. Pour y répondre, le programme a mis en place des Champs Ecoles Agro-Pastoraux (CEAP), fondés sur une approche participative et innovante.Cette méthodologie inédite en Mauritanie repose sur un diagnostic partagé où les producteurs expriment leurs contraintes et co-construisent des solutions avec les experts. Ce processus a transformé les producteurs d’assistés en acteurs autonomes de leur développement, renforçant ainsi la durabilité des initiatives mises en place.De la production à la commercialisationGrâce à ces efforts, la production est passée d’un niveau insuffisant à un excédent commercialisable, ouvrant de nouvelles opportunités aux producteurs. L’exemple de Zeinabou, qui structure les coopératives pour améliorer la négociation et l’organisation des échanges, illustre l'impact de ces dynamiques collectives. L'approche filiaire a été privilégiée pour fluidifier l'accès au marché en impliquant commerçants, transformateurs et producteurs. Ces échanges ont souligné l’importance du renforcement des capacités de gestion et de commercialisation.Pérennité des actions et perspectivesLes autorités régionales et les services techniques décentralisés expriment leurs interrogations quant à la continuité des appuis aux producteurs et aux filières, redoutant une rupture des acquis. Assurer la durabilité des actions menées est crucial, tout en adaptant les modalités d’intervention aux nouveaux défis tels que l’augmentation des volumes de production.Enabel a joué un rôle clé dans le renforcement de la structuration professionnelle des producteurs et l'émergence de faîtières solides. Ces structures joueront un rôle essentiel dans l’optimisation de l’appui aux filières et la représentation des producteurs.Le programme RIMFIL a permis d’impulser une dynamique de transformation au sein des filières agricoles et pastorales en Mauritanie. Grâce à une approche participative et une structuration renforcée, les producteurs ont gagné en autonomie et en résilience. Cependant, pour garantir la pérennité des acquis, l’engagement des parties prenantes est essentiel. Enabel, aux côtés des autorités et des acteurs locaux, a jeté les bases d’un développement durable, mais c’est à travers une coopération continue et un appui adapté que ces avancées pourront être consolidées et étendues à d’autres régions du pays.
Le Conseil Consultatif des Jeunes (CCJ) d’Enabel au Burundi est une initiative-clé visant à renforcer l’implication des jeunes dans la mise en œuvre des projets de développement. Porté par le projet Gouvernance et Participation Citoyenne, il offre aux jeunes un cadre d’apprentissage, d’échange et de contribution active aux dynamiques de gouvernance locale.Face à un engouement exceptionnel avec 2.312 candidatures, un processus de sélection exigeant a permis de retenir à la fin du processus 10 jeunes, issus de différentes régions du pays, dont 4 de Bujumbura, 3 de Cibitoke et 3 de Kirundo. Ces jeunes, désormais ambassadeurs du changement, auront pour mission de formuler des recommandations adaptées aux réalités locales, d’apporter des idées novatrices et de contribuer à une citoyenneté active en participant aux processus décisionnels. C’est aussi pour eux une opportunité d’apprentissage professionnel et de mise à profit des expériences du personnel d’Enabel. Enfin, les jeunes du CCJ mettront à profit leur immersion pour proposer des solutions adaptées aux défis du développement.Fin mars 2025, le CCJ a été officiellement lancé en présence de l’Ambassadeur de Belgique au Burundi. Pendant plusieurs jours, ses membres vont s’immerger dans la vie d’Enabel, découvrir ses interventions et interagir avec les équipes afin de mieux comprendre les enjeux des projets en cours.Au cœur de cette dynamique, une Experte Junior (Naomi GIDEON) en charge du volet jeunes au sein du projet Gouvernance et Participation Citoyenne. Elle a mené tout le processus de mise en place du Conseil Consultatif des Jeunes. Son rôle ne s’arrête pas là : elle continuera à accompagner et à encadrer les jeunes, en fonction des sollicitations exprimées par les différents projets d’Enabel. Son engagement permettra d’assurer un suivi de proximité et de renforcer l’impact de cette initiative en veillant à ce que les jeunes bénéficient d’un encadrement adapté à leurs besoins et à leurs ambitions.En facilitant cette initiative, Enabel renforce son approche inclusive et participative, s’assurant que ses actions répondent aux attentes des communautés tout en contribuant à l’autonomisation de la jeunesse burundaise !
Dans une approche structurée et collaborative, Enabel réaffirme son engagement en faveur de l'insertion professionnelle durable et du travail décent.Aux côtés de S.E.M. l’Ambassadeur de Belgique au Royaume du Maroc, de Monsieur le Wali et de Monsieur le Président de la Région, Enabel a signé un mémorandum d’entente qui concrétise notre volonté d'accompagner chaque talent vers un avenir professionnel prometteur. Ce partenariat s’inscrit dans le cadre du programme de coopération bilatérale Maroc – Belgique 2024-2029, avec une attention particulière portée aux jeunes de la Région de l'Oriental. Ensemble, œuvrons pour un avenir où chaque opportunité compte !
Du 16 au 23 février 2025, des représentants de la Police intégrée belge ont effectué une visite auprès des services de sécurité marocains pour découvrir leur expérience, les efforts, les bonnes pratiques et les stratégies efficaces mises en place dans la lutte contre les violences faites aux femmes. Cette rencontre s'inscrit dans le cadre du projet Belgo-Marocain Basma, qui vise à renforcer l'appui aux services de sécurité afin d'améliorer la prise en charge des femmes victimes de violences.
Des initiatives dédiées aux femmes, c'est essentiel. Mais renforcer un écosystème qui leur permet de grandir et de s’épanouir, c'est encore plus impactant. Chez Enabel, nous croyons fermement à l’autonomisation des femmes. Au-delà des actions ponctuelles, nous nous engageons à créer des environnements durables qui favorisent leur empowerment et leur développement à long terme. Dans cette optique, Enabel au Maroc a soutenu la mise en place d’un partenariat entre les coopératives féminines et la Direction Régionale de l'Agriculture de Souss-Massa. L’objectif ? Accompagner les femmes courageuses et résilientes de Taroudant, qui travaillent chaque jour à la valorisation des produits du terroir et à la pérennisation de leur activité. Un pas de plus vers un avenir où les femmes prospèrent durablement !
Dans le cadre de l’élaboration d’un Plan Directeur des Ports du Burundi, une mission d’experts du Port of Antwerp-Bruges a été dépêchée au port de Bujumbura du 24 au 28 mars 2025. Cette initiative, appuyée par la Belgique à travers le projet PAREX d'Enabel, vise à renforcer l’efficacité et la compétitivité du réseau portuaire du Burundi en l’adaptant aux défis et opportunités du commerce régional. Ce Plan Directeur, qui couvrira une période de 15 ans, constitue un levier stratégique pour moderniser et structurer les infrastructures portuaires du pays. Il s’inscrit pleinement dans la vision nationale de développement : Burundi, Pays Émergent en 2040, Pays Développé en 2060. En parallèle, une stratégie d’exploitation optimisée sera mise en place pour garantir une gestion efficace et durable desdits ports. Les travaux d’élaboration de ce plan s’étendront sur quatre mois, durant lesquels les experts analyseront les infrastructures existantes, les besoins logistiques et les perspectives de croissance. L’objectif est de faire du port de Bujumbura un hub logistique performant, favorisant le commerce intra-régional et contribuant au dynamisme économique du Burundi. Cette initiative s’appuie sur les bases posées en décembre 2024, lors de la visite du Directeur Général d'Enabel, Jean Wetter, à l’Autorité Maritime et Portuaire du Burundi. Ce déplacement avait permis de consolider le partenariat entre Enabel et le port de Bujumbura en vue de la mise en place de ce plan directeur ambitieux. Par cette démarche, l’Autorité Maritime et Portuaire du Burundi franchit une étape décisive vers un réseau portuaire moderne et compétitif, essentiel pour l’intégration économique régionale. Cela permettra l’autorité maritime et portuaire de jeter les bases de nouvelles coopérations et nouveaux projets, afin d’optimiser durablement la gestion des ports du Burundi.
Dans le cadre de la mise en œuvre du Portefeuille Thématique Climat Sahel volet Mali (PTCS), le village de Gouni (dans la commune de Meguetan, région de Koulikoro) a célébré la Journée mondiale de l'eau, édition 2025. Cet événement était organisé en collaboration avec la Direction régionale de l'Hydraulique (DNH) et le Comité Local de l'Eau (CLE) de Kenekoun. Il a été l'occasion de sensibiliser les acteurs locaux, les usagers et les Organisations de la Société Civile (OSC) aux enjeux de la protection des cours d'eau face au changement climatique, la déforestation et l'utilisation abusive des engrais et des pesticides au niveau des zones de cultures dans le lit des cours d'eau. Un engagement renouvelé pour la gestion de l'eau Depuis la première édition en 2024, le CLE de Kenekoun, avec le soutien des autorités locales et régionales, s'est engagé à renforcer la gestion intégrée des ressources en eau (GIRE). Cette deuxième édition de la Journée mondiale de l'eau a permis de promouvoir la mise en œuvre du Plan d'Action de Gestion de l'Eau (PAGE) 2025. Il vise à garantir la préservation des eaux de surface et souterraines à travers des pratiques durables. L'objectif de cette journée est d'attirer l'attention des décideurs régionaux et locaux, ainsi que des acteurs du secteur de l'eau, sur les défis liés au changement climatique et le rôle crucial des communautés dans la protection des ressources hydriques. Un programme riche et mobilisateur Pour marquer cette journée, plusieurs activités ont été organisées comme (1) des prestations folkloriques et sketches communautaires réalisés par des troupes locales pour sensibiliser à la préservation de l'eau; (2) des partages d'expériences par les membres du CLE de Kenekoun sur les bonnes pratiques de gestion de l'eau ainsi que (3) des exposés techniques présentés par l'Unité GIRE/DNH/PNE sur les stratégies de gestion durable et la prévention des conflits d'usage de l'eau ainsi que la pollution des cours d'eau. Finalement, (4) des interventions officielles du maire de Meguetan, du sous-préfet et du directeur régional de l'hydraulique, rappelant l'importance cruciale de la préservation de l'eau. Des messages forts pour un avenir durable Le maire de Meguetan a rappelé que la Journée mondiale de l'eau est essentielle pour sensibiliser aux conséquences des pratiques humaines sur la dégradation des ressources en eau. Selon lui, il est urgent d'agir collectivement pour atténuer les effets du changement climatique.Le sous-préfet a souligné l'importance d'une réflexion collective sur les pratiques néfastes affectant les ressources en eau. Elle a insisté sur l'importance du changement de comportements dans la protection des ressources existantes.Le chef de projet du PTCS a quant à lui insisté sur l'adaptation aux changements climatiques et sur la nécessité de surveiller chaque acte ayant un impact environnemental.Enfin, Le directeur régional de l'hydraulique a rappelé l'origine de la célébration de cette journée mondiale et l'importance de mobiliser l'ensemble des secteurs utilisant l'eau, comme l'élevage, la pêche, l'agriculture et l'industrie.Renforcement des capacités des comités locaux Le CLE de Kenekoun (gouvernant 5 communes et plus de 160 villages) a également présenté un état des lieux de ses actions, notamment (1) le renforcement des capacités de ses membres sur plusieurs thématiques en lien avec la Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE), (2) la cartographie via les tablettes acquises avec l'appui du PTCS, (3) la mise en œuvre des actions de protection des berges du fleuve Niger au niveau des localités de Gouni et Dianguinèbougou, (4) la conduite des actions d'Information, de Sensibilisation et de Communication (ISC) au niveau de 10 localités ciblant plus 380 personnes dont 30,7% de femme et de jeunes sur le concept et les principes de la GIRE, les Lois portant Code de l'Eau en république du Mali ainsi que la Nationale de l'Eau Politique. Des défis à relever pour une gestion intégrée Un sketch théâtral a mis en lumière les conflits d'usage entre agriculteurs, éleveurs, cultivateurs et teinturières, montrant comment chaque acteur impacte les cours d'eau. Ce rappel illustre la nécessité d'une gouvernance concertée pour réduire les tensions autour de la gestion de l'eau. La Journée mondiale de l'eau 2025 à Gouni a permis de réaffirmer l'importance d'une gestion durable et concertée des ressources en eau dans un contexte de changement climatique, en associant les communautés locales et les acteurs institutionnels pour un avenir commun résilient.
Un cadre stratégique pour un développement harmonieux En décembre 2024, dans le cadre de la mise en œuvre du volet planification et gestion urbaine, Enabel, l’Agence belge de développement a accompagné la mairie de Komtoèga et la direction régionale de l’urbanisme et de l’habitat du Centre-Est, pour l’organisation d’une session d’information et de vulgarisation du plan d’occupation des sols (POS) de Komtoèga. Cette session vise à outiller les acteurs locaux pour le suivi et le pilotage du plan d’occupation des sols d’une part, et d’autre part de les sensibiliser sur le règlement communal d’urbanisme et la gestion rationnelle des ressources naturelles. Présenter les grandes orientations du Plan d’Occupation des Sols, clarifier les règles d’urbanisme et assurer une meilleure appropriation par les populations locales sur les questions urbaines et foncières, ce sont entre autres les éléments qui ont guidé la tenue de la formation. Initiée par Enabel dans le cadre du programme de coopération bilatérale 2023-2027 entre le Burkina Faso et la Belgique, l’atelier a réuni les membres de la délégation spéciale, les services techniques déconcentrés, l’ensemble des chefs de villages, des chefs de terre, les présidents CVD, les associations locales, les forces de défense et de sécurité, et d’autres parties prenantes impliquées dans la gestion foncière. Pour rappel, le POS est un document stratégique qui encadre l’urbanisation et l’aménagement du territoire afin de garantir un développement harmonieux des communes. Depuis son adoption, la commune de Komtoèga s’est engagée à le mettre en œuvre, notamment dans un contexte marqué par la crise sécuritaire et les déplacements internes de populations, qui impactent fortement l’occupation des sols. Les échanges ont porté sur plusieurs points clés, notamment l’importance et le processus d’élaboration du POS; le diagnostic territorial et le zonage de Komtoèga; les impacts de l’occupation anarchique des sols et les mesures correctives ainsi que le rôle et la responsabilité des différents acteurs dans l’application du POS. Une activité de « diagnostic en marchant » a aussi été réalisée afin de permettre aux participants, d’identifier les réalités du terrain et de discuter des meilleures stratégies d’aménagement du territoire. Des simulations sur des cartes et sur le terrain ont été faites pour permettre aux acteurs locaux de pouvoir allier théorie et pratique. À l’issue des discussions, les participants ont exprimé leur engagement à respecter les directives du POS et à contribuer à sa mise en œuvre effective. Des recommandations ont également été formulées pour une meilleure sensibilisation des populations et un accompagnement technique renforcé. Cet atelier marque ainsi, une étape clé dans la promotion d’un développement urbain structuré à Komtoèga. Grâce à l’outil de planification, la commune pourra mieux anticiper son expansion, prévenir les conflits fonciers et garantir un cadre de vie amélioré pour ses habitants. Madame Mariama NAKOARE, Présidente de la délégation spéciale de la commune de Komtoèga, a noté dans son discours d’ouverture que le Plan d’occupation des sols est un outil efficace de lutte contre l’insécurité. Il permet le développement à la base et une répartition spatiale équitable en matière d’équipements et d'infrastructures sur un territoire. Elle a aussi fait remarquer, que les dispositions du POS, censées proposer des solutions pour une gestion harmonieuse des ressources naturelles, restent méconnues des acteurs locaux et la tenue de l’atelier est à saluer.
As the Ukrainian power grid continues to face attacks, the need for backup electricity supplies remains critical. Over the winter, Enabel donated 35 diesel generators to 35 educational institutions across the Kyiv city: 25 schools, 9 kindergartens and 1 college. Most of the generators provided at the request of the Kyiv City State Administration have already been installed, ensuring that essential operations will continue uninterrupted during power outages.Enabel is committed to supporting the energy resilience of Ukraine's social infrastructure. More updates on the agency's energy projects, including the production of mobile and modular boilers, are coming shortly.
Du 20 au 22 février 2025, Enabel, l’Agence belge de développement, a participé aux 72 heures de l’Urbaniste organisé par l’Ordre des Urbanistes du Burkina (OUB) sous le thème « Développement urbain durable en Afrique : rôle de l’urbaniste en temps de crise ». Cette rencontre a rassemblé des acteurs clés du développement urbain, notamment les ministres en charge de l’urbanisation du Burkina Faso, du Niger et du Mali, ainsi que des experts et professionnels du secteur. Dans un contexte marqué par des crises sécuritaires, climatiques et sanitaires, ces échanges ont été l’occasion de proposer des actions en vue de repenser la gouvernance urbaine et les stratégies d’aménagement urbain afin de renforcer la résilience des villes africaines en général et celle du Burkina Faso en particulier. Active dans plusieurs secteurs clés, dont le développement urbain, la résilience socio-économique et l’accès aux services sociaux de bases, Enabel au Burkina Faso, à travers ses interventions et par le biais de la coopération bilatérale Belgique-Burkina Faso 2023_2027, accompagne l’État burkinabé et les communautés locales dans la mise en œuvre de projets innovants et durables au service du développement. Ainsi, en tant que partenaire engagé des 72 heures de l’urbaniste, Enabel a apporté son expertise en partageant son expérience en matière de planification et de gestion urbaine durable. L’événement a été ponctué par plusieurs panels et communications stratégiques. Dans l’après-midi du 20 février, lors du Dialogue urbain n°2 sur la résilience urbaine face aux crises, Enabel a marqué sa présence à travers une intervention clé de M. Ben Idriss DJENI, Géographe, spécialiste en gestion territoriale et chargé de projet en développement urbain. Son exposé, intitulé « Approches de planification et de gestion urbaine résiliente dans des villes secondaires en crise au Burkina Faso », a mis en lumière les défis majeurs des villes secondaires en matière de planification et d’investissements. À travers des études de cas et des exemples issus des projets menés par Enabel, il a démontré comment des stratégies adaptées permettent de renforcer la résilience de ces villes face aux crises environnementales, économiques et sécuritaires. « La question de la résilience urbaine engage tout le monde, que ce soit la population, la société civile ou les politiques », a-t-il souligné, appelant à une mobilisation collective pour un urbanisme inclusif et durable. À travers ses projets d’appui au développement urbain, Enabel contribue activement à : ✔️ l’amélioration de la planification et de la gouvernance urbaine grâce à des outils innovants et participatifs ; ✔️ l’intégration de solutions durables et résilientes face aux défis climatiques et sécuritaires ; ✔️ l’accompagnement des autorités locales dans la gestion des équipements urbains. Cette participation a permis à Enabel de réaffirmer son engagement en faveur de villes plus inclusives, écologiquement responsables et adaptées aux réalités locales. Les échanges riches et constructifs avec les participants ont permis d’identifier des pistes d’action et de collaboration pour une urbanisation mieux maîtrisée, mettant en avant des outils concrets pour une meilleure gestion des crises urbaines. L’un des points majeurs qui ressort de ces discussions est la nécessité de renforcer la coordination entre les différents acteurs du développement urbain et de mobiliser des financements conséquents pour soutenir des initiatives innovantes et adaptées aux besoins des villes africaines. Enabel se félicite d’avoir pris part à cette rencontre stratégique et salue la qualité des débats qui ont permis d’apporter des solutions concrètes aux défis urbains. L’agence belge de développement reste résolument engagée aux côtés des autorités locales, des urbanistes et des acteurs du secteur pour bâtir des villes africaines plus résilientes, inclusives et adaptées aux défis de demain.
Clôture du Programme RIMFIL : Un succès au service de l'agriculture durable Le programme RIMFIL, financé par l’Union européenne et mis en œuvre par Enabel arrive à son terme en mars 2025, marquant trois années d’une mise en œuvre efficace de l'approche des Jardins Maraîchers Circulaires (JMC) dans quatre régions. Cette initiative a permis d'optimiser l'utilisation des ressources naturelles tout en renforçant la sécurité alimentaire et les revenus des producteurs locaux. Le 25 février 2025, un atelier de capitalisation à Kiffa a mis en lumière les résultats concrets du projet, avec un focus pratique durant la journée, sur la réussite du site d'Agmamine, situé à Kankossa, dans la région de l'Assaba. Grâce à une approche agroécologique, les producteurs ont pu cultiver toute l’année, diversifiant leur production avec dix légumes majeurs et optimisant l'utilisation des ressources hydriques et organiques. Une approche innovante Le concept des JMC repose sur une gestion efficace de l'eau, le compostage des déchets organiques et l’utilisation de techniques durables, comme l'irrigation goutte-à-goutte et les brise-vents naturels. Selon Abder Benderbouche, expert des filières agricoles & pastorales à Enabel, « la production annualisée permet de réduire la dépendance aux importations et d’assurer une sécurité alimentaire accrue ». Impact économique et socialLes producteurs, notamment les coopératives féminines, ont vu leurs revenus augmenter grâce à des rendements accrus et des coûts de production réduits. Toutou Mint Laghdaf, présidente de la coopérative d’Agmamine, témoigne : « Notre récolte a été exceptionnelle cette année, et nous comptons pérenniser cette approche ». De son côté, Khadjetou Naji, présidente d’une coopérative du Hodh El Gharbi, souligne que « la formation et l'accompagnement ont transformé nos pratiques agricoles et doublé nos bénéfices ». Un modèle réplicableLe succès du projet repose sur une approche d'ingénierie sociale, intégrant formation, accompagnement et mise en place de systèmes durables. L'expert Djibi Ba met en avant « la transmission des savoirs via les champs-écoles, qui permet de pérenniser et d'étendre cette méthode à d'autres zones ». Une vision d’avenir Avec l’appui des institutions et la mobilisation des producteurs, cette initiative s'inscrit dans la stratégie nationale visant à renforcer la production locale et à assurer une agriculture durable en Mauritanie. Mariam Diarra, cheffe de service à la DRASA de l'Assaba, conclut : « L’objectif est d’assurer une production stable et durable, en dépassant les contraintes saisonnières ». Le programme RIMFIL laisse derrière lui un modèle inspirant et durable pour l’avenir du maraîchage en Mauritanie. Un bilan positif à découvrir dans la vidéo : https://youtu.be/UOY3wPN2NWQ?si=s95YIGrd2ey1uaHx
Enabel soutient la révision et l’adaptation de l’outil TAPE Dans le cadre du programme de coopération bilatérale belgo-burkinabé 2023-2027, Enabel en collaboration avec le Ministère de l’Agriculture, des Ressources Animales et Halieutiques (MARAH), a organisé un atelier de révision et d’adaptation de l’outil d’évaluation de la performance de la transition agroécologique (TAPE). Cet événement, tenu le 11 mars 2025 à Ouagadougou, a réuni une soixantaine d’acteurs clés du secteur agroécologique, dont des chercheurs, des représentants du gouvernement, des ONG et des organisations paysannes. L’outil TAPE est un instrument clé permettant d’évaluer la durabilité des pratiques agroécologiques. Son adaptation au contexte burkinabè vise à garantir qu’il reflète fidèlement les réalités locales et réponde aux besoins des agriculteurs et des agricultrices du pays. Les acteurs réunis en atelier le 11 mars dernier entendent, à travers les échanges, mieux affiner l’outil pour mieux assurer son appropriation. Plusieurs sujets ont meublé la journée, notamment la présentation du portefeuille de coopération bilatérale belgo-burkinabé et son volet agroécologie ; la méthodologie et les objectifs de l’outil TAPE ainsi que la grille d’évaluation du niveau de transition agroécologique. Les discussions ont en effet permis de mettre en lumière les ajustements nécessaires à apporter à l’outil pour le rendre plus pertinent et opérationnel. Dans son mot d’ouverture, Mme ZONGO / KOUDOUGOU Edwige, conseillère stratégique d’Enabel au Burkina Faso et représentant le Directeur Pays a souligné l’importance de l’agroécologie dans l’amélioration des moyens de subsistance des populations vulnérables et la garantie de la sécurité alimentaire. Elle a notamment insisté sur la nécessité d’une approche collaborative, rappelant que « coopérer d’une manière sincère permet d’obtenir bien plus que la somme des efforts individuels ». L’Agence belge de développement à travers la tenue de cet atelier, marque une étape décisive dans l’accompagnement du Burkina Faso vers une transition agroécologique. Elle réaffirme ainsi son engagement aux côtés des autorités nationales et des acteurs du secteur à promouvoir une agriculture durable et résiliente, en phase avec les défis climatiques et environnementaux actuels.
Trois femmes mises à l’honneur à l’occasion de la journée internationale des droits des femmesEnabel au Niger s'est jointe à la commémoration annuelle de la journée internationale des droits des femmes du 8 mars 2025, réaffirmant ainsi son engagement en faveur de l'égalité des genres et des droits des femmes. Cette journée a été l'occasion de mettre à l'honneur trois femmes exceptionnelles, qui chacune à leur manière, contribuent activement à changer les mentalités et à transformer la société.Aicha Macky, réalisatrice nigérienne multiprimée, a captivé l'attention avec son parcours inspirant. Lauréate du Prix du Public du Prix Awa 2024, Aicha est également productrice avec son entreprise Tabous Production et membre de l'Academy des Oscars, Un exemple de persévérance et de talent dans un domaine où les femmes sont encore sous-représentées.Halimatou Zika, Présidente de la Cellule Nigérienne des Jeunes Filles leaders (CNJFL) a quant à elle mis en avant son expertise en genre et changement climatique. Son travail est essentiel dans la lutte pour l'autonomisation des femmes et des jeunes filles, notamment dans le contexte des défis environnementaux du Sahel. Ami Bickou, Directrice fondatrice de la laiterie fromagerie Amansi, une entreprise de transformation laitière nigérienne, 100 % naturel du lait cru.En 2024, elle remporte le 4ᵉ prix du PastorHackathon avec sa solution novatrice pour améliorer la commercialisation du lait local. Elle brise les stéréotypes et inspire de nombreuses femmes à prendre leur place dans le monde des affaires.Au programme de la journée, un jeu interactif pour clarifier les valeurs liées à l'égalité des genres, une discussion enrichissante avec les invitées et la projection d'une vidéo mettant en lumière les actions d'Enabel au Niger pour combattre les inégalités pour les femmes et les jeunes filles.Cette journée a rappelé l'importance de continuer à se battre pour l'égalité et la dignité des femmes, malgré les défis persistants dans de nombreuses régions du monde. Enabel au Niger et ses invités ont réaffirmé leur engagement dans ce combat.