1 - 15 van 2850 nieuws bekijken

  • Ukraine: Belgium donates 14 mobile boilers to Mykolaiv hospitals

    Ukraine: Belgium donates 14 mobile boilers to Mykolaiv hospitals


    Taisiia DRUZIUK | 30/07/2025

    On July 29th, Belgium donated 14 Enabel-founded mobile boilers to hospitals in the Mykolaiv region. An official handover ceremony in Mykolaiv was attended by Ambassador Luc Jacobs, Deputy Health Minister Maryna Slobodnichenko, Governor of Mykolaiv region Vitalii Kim, and Mayor of Mykolaiv Oleksandr Sienkevych.This donation marks an important milestone in Enabel's BE-Relieve Ukraine programme. The €3.7+ million investment, extending beyond the agency's intervention area of Kyiv and Chernihiv, reaffirms Belgium's support for Ukraine's frontline regions.8 boilers have been deployed to healthcare facilities in Mykolaiv city, while 6 more will be distributed throughout the region. The capacity of these boilers will allow them to cover not only hospitals but also other essential social infrastructure. The mobile systems can be easily relocated to provide heating to various facilities.


    Meer lezen

    Oekraïne UKR24001

  • Clôture des JobDays à Kinshasa : Enabel et l’ONEM, partenaires pour un emploi plus accessible et structuré

    Clôture des JobDays à Kinshasa : Enabel et l’ONEM, partenaires pour un emploi plus accessible et structuré


    Samantha-pascale KAMBA MANDUNGU | 29/07/2025

    Du 22 au 25 juillet 2025, le Palais du Peuple à Kinshasa a vibré au rythme des JobDays, une initiative de l’Office National de l’Emploi (ONEM), organisée avec l’accompagnement d’Enabel. Pendant quatre jours, l’événement a mobilisé plus de 20 000 demandeurs d’emploi et une vingtaine d’entreprises autour d’un objectif commun : renforcer l’intermédiation entre jeunes, femmes et employeurs. La cérémonie d’ouverture, tenue le 22 juillet en présence du Ministère de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale, du Directeur Général de l’ONEM, de la Directrice Pays d’Enabel RDC et de nombreux partenaires, a donné le ton : plus de 300 jeunes étaient présents pour marquer leur engagement et leur volonté d’accéder à des opportunités d’emploi. Dans son allocution, Mme Krista Verstraelen, Directrice Pays d’Enabel, a réaffirmé l’importance d’initiatives comme les JobDays dans le contexte congolais : « Cette première édition est l’aboutissement d’un partenariat de fond. Elle démontre que la collaboration structurée entre acteurs publics et techniques peut produire un impact réel pour les jeunes et les institutions. »   Enabel, un acteur engagé tout au long de l’événement Durant la semaine, Enabel a été activement présent sur plusieurs volets avec : L’intervention de l’équipe RH lors du panel sur les défis de l’emploi des jeunes et des femmes, partageant les bonnes pratiques d’inclusion ; Le Dialogue institutionnel avec les partenaires sur les enjeux de la formalisation du marché de l’emploi et de la digitalisation ; L’appui continu à l’ONEM, dans la lignée de son accompagnement à travers le projet Travail décent et protection sociale. Pour Enabel, cette première édition des JobDays à Kinshasa confirme la pertinence d’un partenariat structurant avec l’ONEM, alliant renforcement des capacités, innovation digitale et accompagnement stratégique. Enabel reste mobilisée pour continuer à appuyer la construction d’un système d’emploi plus inclusif, plus efficace et résolument tourné vers la jeunesse congolaise.


    Meer lezen

    DR Congo COD21005

  • Enabel soutient la gouvernance locale à Tensobentenga : Une journée de redevabilité pour renforcer la transparence et la participation citoyenne

    Enabel soutient la gouvernance locale à Tensobentenga : Une journée de redevabilité pour renforcer la transparence et la participation citoyenne


    Wendpouiré Julien NANA | 29/07/2025

    Le mardi 15 juillet 2025, la mairie de la commune de Tensobentenga, située dans la province du Kouritenga, a été le lieu de la tenue d’une journée de redevabilité de la délégation spéciale communale. Soutenue par l’Agence belge de coopération internationale (Enabel), cette initiative avait pour objet de marquer une avancée vers une gestion communale plus transparente, inclusive et proche des citoyens. À travers des échanges ouverts et des présentations claires, délégation spéciale et habitants ont réaffirmé ensemble leur engagement pour une gouvernance participative et responsable. L’activité a rassemblé une diversité d’acteurs au nombre desquels, des partenaires techniques et financiers, des autorités religieuses et coutumières, ainsi que des représentants de la société civile et une large frange de la population. L'objectif de la journée était de rendre compte de la gestion communale au titre de l’année 2024, à travers l’exposé des ressources, des dépenses et des investissements afin de co-construire avec la population  les orientations stratégiques pour le développement futur de la commune.M. Frédéric KIEMDE, Président de la Délégation Spéciale, a d’abord présenté le budget de la commune, puis l’exécution des dépenses s’est élevée à 136.242.234 dont 69.100.304 pour les investissements. Il a ensuite présenté les grandes réalisations de l’année écoulée notamment dans les secteurs sociaux. On a pu noter entre autres, la réalisation de forages positifs et la construction de blocs de latrines au profit d’écoles primaires de la commune, l’électrification solaire du Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) d’un coût global de 59.998.331 FCA sur financement propre et contribution des partenaires.Après avoir mis en lumière les principales réalisations, le PDS a salué les efforts déployés par son équipe pour améliorer la transparence de la gestion publique, tout en soulignant les défis à relever, en particulier le faible taux de recouvrement des taxes locales. L’un des moments clés de la journée a été la séance de questions-réponses, où les citoyens ont eu l’occasion de poser des questions et de faire part de leurs préoccupations. Plusieurs recommandations concrètes ont émergé de ces échanges, soulignant la volonté de la population de participer activement à la gestion de leur commune. Parmi les propositions phares, on note la mise en place d’un plan de communication communal, l’extension de la collecte des taxes dans tous les marchés des villages de la commune, le recrutement de collecteurs de taxes par village.Les participants ont exprimé leur satisfaction quant à la transparence de l’exercice. Le Bissiri Naaba, notable coutumier de Tensoba, a salué l’engagement personnel du PDS dans la collecte des taxes et le suivi des projets en ces termes : « Nous avons noté que le PDS, lui-même allait dans les marchés afin de pouvoir collecter les impôts. Nous les félicitons pour ce qu’ils ont déjà pu faire. ». A sa suite, Mme WONGO Alimata, une habitante de la commune, a témoigné : « Nous sommes satisfaits que la Délégation Spéciale ait pu nous réunir pour nous faire part des réalisations de l’année passée. Nous sommes contents de l’approche. »La journée de redevabilité a été un succès, avec des échanges riches et constructifs entre les autorités locales et les citoyens. Pour pérenniser les acquis de cette journée, la mise en place d’une commission ad hoc a été proposée, afin d’assurer le suivi des recommandations et leur concrétisation. Ce dispositif incarne la volonté commune d’ancrer la participation citoyenne dans la gestion locale et de renforcer l’efficacité des politiques publiques.À travers ce soutien, Enabel confirme son engagement aux côtés de l’État burkinabè et des collectivités locales pour promouvoir une gouvernance ancrée dans la redevabilité, la transparence et l’écoute active des citoyens.NANA Wendpouiré Julien Florantin


    Meer lezen

    Burkina Faso BFA23004

  • Des étudiants belges et congolais prêts à relever les défis agricoles à Gemena

    Des étudiants belges et congolais prêts à relever les défis agricoles à Gemena


    Samantha-pascale KAMBA MANDUNGU | 29/07/2025

    Huit (8) étudiants, dont quatre (4) de l'Université de Kinshasa (UNIKIN) et quatre (4) de l'Université Catholique de Louvain (UCLouvain), sont en mission à Gemena, dans la province du Sud-Ubangi, pour trois (3) semaines de terrain dans le cadre du programme Ingénieux Sud. Leur mission : Concevoir et construire un grenier agricole communautaire pour améliorer la conservation du maïs et de l'arachide. Une pédagogie active et participative. Pour ces futurs ingénieurs, cette mission est bien plus qu'un stage. Il s'agit d'un projet à part entière, où ils doivent comprendre un problème exprimé localement, proposer une solution réaliste et la mettre en œuvre avec les acteurs concernés. « Contrairement à l’enseignement classique, ici on ne donne pas une liste de tâches, on donne un problème à résoudre. C'est à eux de construire leur démarche », explique le professeur Adhi Mbuyi Katshatsha vice-doyen de la faculté de polytechnique et Coordonnateur du Programme Ingénieux Sud à l’UNIKIN. Le programme repose sur une approche de «service learning» où les étudiants apprennent en agissant et en collaborant avec les communautés. « Ce stage me fait sortir de la théorie. Pour la première fois, je vais vivre la difficulté de concrétiser une idée, de transformer un plan en réalité», confie Jonic Myoja , étudiant congolais à l’UNIKIN en première année de génie civil. «Ce projet me bouscule déjà. C'est un défi technique, mais aussi humain et culturel. Il m'apprend à écouter, à m'adapter, à voir autrement», renchérit Alice Lechien , étudiante à l'UCLouvain. En travaillant sur la conception d'un grenier adapté aux réalités locales (climat, stockage, matériaux), les étudiants découvrent peu à peu la complexité du travail d'ingénieur en contexte rural, mais aussi la nécessité d'adapter les solutions aux usages, aux cultures et aux contraintes réelles.   Enabel aux côtés de la jeunesse pour le « construire ensemble » équitable Jean-Pierre Raskin, professeur à l'UCLouvain, souligne : «Ce projet ne vise pas à « apporter » une solution, mais à la construire avec la communauté. Le besoin est exprimé par les habitants, et la solution émerge de la collaboration». À Gemena, les étudiants seront en contact permanent avec les communautés. Ils analyseront ensemble les contraintes de stockage du maïs et de l'arachide, testeront des idées de conception, s'adapteront aux ressources disponibles, et imagineront des solutions durables et réplicables. Présente à leurs côtés, Enabel soutient l'initiative en facilitant l'ancrage local du projet. Cette immersion permet à la coopération de contribuer activement à l'autonomisation des jeunes générations, en les exposant aux réalités du terrain, à la diversité des cultures et à l'importance d'un partenariat équilibré Nord-Sud.


    Meer lezen

    DR Congo COD22004

  • Des jeunes formés à la maçonnerie durable grâce aux blocs de terre stabilisée (BTS)

    Des jeunes formés à la maçonnerie durable grâce aux blocs de terre stabilisée (BTS)


    Samantha-pascale KAMBA MANDUNGU | 29/07/2025

    Enabel a lancé une formation innovante à Kisangani pour 16 jeunes autour d'une technologie à fort impact : la production de blocs de terre stabilisée (BTS) et leur utilisation en maçonnerie durable. Grâce à la mise en service d'une presse Hydraform, les bénéficiaires ont acquis des compétences techniques sur la fabrication de blocs écologiques, économiques et adaptés aux besoins locaux en construction. Ces blocs constituent une alternative durable aux briques cuites. Fabriqués à partir de terre locale mélangée à un stabilisant (souvent du ciment), ils ne doivent jamais être cuits au feu, ce qui réduit considérablement la consommation de bois et les émissions de carbone. Ils sont également moins énergivores, moins coûteux et offrent une bonne isolation thermique, ce qui est idéal pour les climats chauds, tel que celui dans la région, voire le pays. Ces jeunes en ressortent avec un savoir-faire concret leur permettant d'accéder à un emploi salarié qualifié ou de se lancer dans l'entrepreneuriat local, dans un secteur non seulement porteur mais aussi plus respectueux de l'environnement. Ce parcours s'inscrit pleinement dans la stratégie du projet FEE, qui articule formation – incubation – insertion professionnelle, pour une transformation durable des parcours de vie.


    Meer lezen

    DR Congo COD22007

  • Renforcement de la résilience locale face aux déplacements de populations : réunion des acteurs du Hodh El Chargui

    Renforcement de la résilience locale face aux déplacements de populations : réunion des acteurs du Hodh El Chargui


    Aminata KANE | 29/07/2025

    Le 17 juillet 2025, la ville de Timbédra a accueilli un atelier régional de restitution des résultats de l’étude sur l’Analyse des Impacts des Déplacements des populations (AID), conduite dans le cadre du projet MIRECAM, mis en œuvre par Enabel et financé par l’Union européenne.Cette rencontre s’inscrit dans la dynamique du résultat 1 du projet MIRECAM, qui vise à renforcer les capacités des acteurs locaux à anticiper, gérer et transformer les défis posés par les déplacements forcés en opportunités de cohésion sociale et d’inclusion socio-économique.Réunissant autorités administratives, collectivités locales, services techniques déconcentrés, agences de développement et partenaires humanitaires, l’atelier a permis de partager les conclusions de l’étude menée dans les cinq départements ciblés (Néma, Timbédra, Djiguénni, Amourj, Adel Bagrou). L’analyse a mis en lumière les pressions exercées par les mouvements de population sur les ressources et les services de base, tout en identifiant des leviers d’action pour renforcer la résilience territoriale.Au-delà de la validation du rapport, cette restitution a constitué un espace de dialogue constructif entre décideurs, praticiens et communautés concernées. Elle a renforcé l'engagement collectif pour une meilleure intégration des personnes déplacées dans les politiques locales de développement et de gestion des migrations.À travers cette initiative, Enabel confirme son rôle d’acteur clé du développement local inclusif en Mauritanie, en accompagnant les territoires confrontés aux effets combinés des crises sécuritaires, climatiques et humanitaires.


    Meer lezen

    Mauritanië MRT24001

  • Agir pour le climat en soutenant les femmes

    Niger : Agir pour le climat en soutenant les femmes


    Halissa HASSAN DAN AZOUMI | 29/07/2025

    Le Portefeuille Thématique Climat Sahel (PTCS), lancé en 2022 par Enabel et financé par la Belgique pour une durée de 5 ans couvre le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Sénégal. Il aide les populations à mieux protéger la nature, à lutter contre les effets du changement climatique et à renforcer leur résilience.Au Niger, l’un des axes forts du programme est le soutien aux femmes, à travers des groupements féminins et des caisses d’épargne locales, qui leur permettent de lancer des activités et de devenir plus autonomes.Face aux défis du changement climatique, le Portefeuille Thématique Climat Sahel Volet Niger (PTCS-VN ) mise sur les communautés locales pour faire émerger des solutions durables.Depuis trois ans, ce programme appuie des groupements féminins et des associations villageoises d’épargne et de crédit (AVEC). Grâce à cet accompagnement, 208 groupements féminins ont renforcé leur fonctionnement, favorisé l’épargne collective et lancé des activités génératrices de revenus (AGR) adaptées aux réalités climatiques.Résultat : près de 19 millions de FCFA épargnés, plus de 9 millions de FCFA en crédits accordés permettant à des centaines de femmes de lancer ou de renforcer des AGR comme la transformation de produits locaux ou l’embouche.Ces initiatives ne changent pas seulement les revenus : elles changent aussi les vies. Les femmes témoignent d’un nouveau statut, d’une reconnaissance dans leur foyer et leur communauté. Les AVEC deviennent aussi des espaces de solidarité, capables d’intervenir en cas de coup dur.


    Meer lezen

    Niger NER21005

  • Ukraine: Enabel contributes to the launch of Ukraine's first SLT programme

    Ukraine: Enabel contributes to the launch of Ukraine's first SLT programme


    Taisiia DRUZIUK | 28/07/2025

    This spring, the Ministry of Health of Ukraine launched the first official training programme for speech and language therapists (SLTs), which we at Enabel were proud to support. This July, over 20 specialists successfully completed the programme, becoming Ukraine's first SLTs with professional qualifications. Until now, this role was carried out by education professionals.A speech and language therapist works with the full spectrum of communication disorders and plays a vital role in multidisciplinary rehabilitation teams. SLTs help with combat-related stuttering, post-stroke communication disorders, and language decline in dementia. The programme lasted four months, with over 90 hours of clinical practice. Training for future specialists was delivered by qualified SLTs from various countries, including Belgium. One of the lecturers was Professor Ingeborg Simpelaere, Head of the Speech-Language Pathology and Audiology bachelor programme at VIVES.The training was held at the Bogomolets National Medical University and the Ivano-Frankivsk National Medical University. The graduates are now qualified to teach on university programmes for future SLT specialists. The next milestone is the launch of a dedicated master's programme. The programme is being implemented by the Ministry of Health with financial and organisational support from Enabel and programme support from the Ukrainian Society of Speech and Language Therapy together with the War Trauma Rehabilitation initiative managed by the Patients of Ukraine foundation, and in partnership with the Ukrainian-Swiss project “Medical Education Development".


    Meer lezen

    Oekraïne UKR24001

  • Burundi : Validation du Plan National de Développement de l’informatique de santé pour accélérer la révolution numérique en Santé

    Burundi : Validation du Plan National de Développement de l’informatique de santé pour accélérer la révolution numérique en Santé


    Jean BIRONKWA | 28/07/2025

    Pour consolider les avancées de la santé numérique au Burundi, le Ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida, par le biais de son programme national de gestion de l’informatique dans le Secteur de la Santé (PROGISSA), a validé le 22 juillet 2025 les priorités de son Plan National de Développement de l'Informatique de santé (PNIDS) sur la période 2025-2027. Ces nouvelles priorités s’alignent à la Stratégie Sectorielle de la Santé 2023–2027 et la vision du Burundi 2040-2060 dont l’un des objectifs et de digitaliser le fonctionnement des services publics. L'engagement du Burundi envers la santé numérique ne date pas d'aujourd'hui. Déjà en 2015, le Ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida, avec l'appui d'Enabel, avait développé la première génération du PNIDS qui couvrait la période 2015-2019 avec un focus sur la mise en place d’un système d’information sanitaire performant permettant d’avoir des informations sanitaires de qualité en temps réel pour la prise de décision.  Fin 2019, Un PNDIS II a été élaboré pour couvrir la période 2020-2024 avec une vision de mettre en place des instruments numériques cohérents permettant une gestion intégrale des services de soins, une amélioration de la gestion du système de santé et une mutualisation intersectorielle des ressources TIC.   Malgré les avancées déjà réalisées en santé numérique, des défis majeurs persistent, notamment les capacités locales liées à la maintenance matérielle et logicielle. Ce nouveau PNIDS II étendu à la période 2025-2027 a été conçu, d’une part pour combler les gaps sur ce qui a été déjà réalisé en vue de pérenniser les acquis, et d’autre part pour mettre à jour les ambitions tenant compte de l’évolution du contexte.


    Meer lezen

    Burundi BDI23005

  • Sécurité routière : Enabel forme ses chauffeurs à la conduite défensive en Mauritanie

    Sécurité routière : Enabel forme ses chauffeurs à la conduite défensive en Mauritanie


    Aminata KANE | 28/07/2025

    Nouakchott, 23 au 25 juillet 2025 - Enabel Mauritanie a organisé une formation de trois jours à l’intention de ses chauffeurs, centrée sur les principes de la conduite défensive. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de son engagement pour la sécurité de son personnel et l’optimisation de l’usage de ses véhicules sur l’ensemble du territoire mauritanien.Pourquoi une formation à la conduite défensive ?Présente dans plusieurs wilayas (Trarza, Brakna, Gorgol, Assaba, Guidimakha, Hodh El Chargui et Hodh El Gharbi), Enabel intervient dans des zones où les défis routiers sont réels : routes dégradées, conditions climatiques extrêmes, imprévus fréquents sur les axes secondaires. Dans ce contexte, former les chauffeurs à anticiper les risques, réagir efficacement en situation d’urgence et adopter une conduite plus responsable devient essentiel.Une formation technique, humaine et participativePendant trois jours,15 chauffeurs venus de Nouakchott et des régions ont bénéficié d’un programme intensif, mêlant théorie et pratique, dispensé par des formateurs chevronnés Messieurs Sow et Fall, spécialistes de la sécurité routière.Les modules ont couvert des thématiques clés :Introduction à la conduite défensive et ses enjeux en MauritanieTechniques avancées de freinage, d’observation et d’anticipationGestion des situations d’urgence (dérapages, collisions, agressions routières…)Conditions météorologiques extrêmes et conduite adaptéeBases de l’entretien préventif et suivi des véhiculesDes exercices pratiques sur le terrain ont permis aux participants d’appliquer directement les connaissances acquises, à travers des mises en situation réalistes sur les routes de Nouakchott.Des objectifs clairs, des résultats concretsL’objectif général de cette formation était de réduire les accidents, protéger les équipes, et renforcer la culture de sécurité au sein d’Enabel. Les participants sont désormais mieux équipés pour  (1) identifier les comportements à risque; (2) anticiper les dangers spécifiques au contexte mauritanien; (3) améliorer leur communication avec les autres usagers de la route; (4) réagir de manière adéquate en cas d’urgence et (5) optimiser la consommation de carburant et la durée de vie des véhicules. La réussite de cette formation a reposé sur la mobilisation de plusieurs collègues. Elle a été organisée avec professionnalisme par Babacar Fall, Conseiller sécurité d’Enabel, et Daouda Traoré, Coordinateur logistique. Leur engagement a permis d’assurer une logistique fluide, des contenus adaptés au contexte local, et une expérience d’apprentissage enrichissante pour tous les participants. Cette formation a été un grand moment de partage d’expériences et de bonnes pratiques de conduite dans le contexte mauritanien. Elle a notamment permis de faire le tour des risques récurrents sur les axes routiers du pays (état des infrastructures, manque de signalisation, comportements inappropriés, prise en charge inadéquate des victimes d’accidents, etc.).Les participants ont tous pris conscience du niveau de ces risques et disposent désormais d’outils et de compétences pour les prévenir et les gérer quand ils surviennent.Ce premier niveau de formation pourrait être complété par d’autres sessions plus avancées, ainsi que par des actions de sensibilisation à l’éco-conduite, notamment sur la réduction de la consommation de carburant par des gestes simples comme couper le moteur à l’arrêt.Sécurité, professionnalisme et anticipation : c’est en renforçant les compétences de ses équipes qu’Enabel poursuit son mandat de développement durable… en toute confiance, et en toute sécurité.


    Meer lezen

    Mauritanië 2478MRT

  • En Mauritanie: Valoriser les savoirs locaux pour une agriculture plus résiliente : journée portes-ouvertes à Thialgou sur l’approche Champ-École Agropastoral

    En Mauritanie: Valoriser les savoirs locaux pour une agriculture plus résiliente


    Aminata KANE | 25/07/2025

    Journée portes ouvertes à Thialgou sur l’approche Champ-École Agropastoral  Le projet SECURALIM, financé par l’Union européenne et mis en œuvre par Enabel, a organisé le 24 février 2025, une journée portes ouvertes placée sous le signe du partage, de l’apprentissage collectif et de l’innovation locale. L’événement, tenu à Thialgou, a mis en lumière l’approche Champ-École Agropastoral (CEAP), centrée ici sur la production fourragère, un enjeu crucial pour les systèmes d’élevage dans les zones agropastorales de Mauritanie. Cette journée a marqué la clôture de quatre mois de formation intensive pour la deuxième cohorte de facilitateurs fourragers, venus des wilayas du Brakna, du Trarza et du Gorgol. Ces futurs relais communautaires ont été formés à des pratiques innovantes, adaptées au contexte local, pour accompagner durablement les éleveurs et agriculteurs dans la gestion de leurs ressources fourragères.Plus qu’une simple cérémonie de fin de formation, cette journée a été une vitrine vivante de l’approche CEAP : à travers des présentations et des visites guidées, les participants ont pu constater les résultats concrets sur le terrain et échanger avec les facilitateurs sur les connaissances et compétences acquises.Parmi les invités de marque figuraient le préfet de la région de Boghé, le maire adjoint de la commune, ainsi que les délégués régionaux de l’agriculture et de l’élevage. Étaient également présents les représentants d’organisations professionnelles telles que le GNAP, l’APLV et la FNEM, ainsi que de nombreux acteurs du secteur agropastoral, tous réunis autour d’un objectif commun : renforcer les capacités locales pour faire face aux défis de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle.En s’appuyant sur les CEAP, le projet SECURALIM confirme son ambition : ancrer durablement les savoirs dans les communautés, promouvoir l’autonomisation des producteurs, et construire ensemble une résilience locale face aux effets du changement climatique.


    Meer lezen

    Mauritanië MRT22001

  • Enabel engagée dans la dynamique EQAmE pour la mise en place des gouvernements scolaires

    Burkina Faso : Enabel engagée dans la dynamique "École de Qualité Amie des Enfants" pour la mise en place des gouvernements scolaires


    Geoffroy ZONGO | 25/07/2025

    L’avenir de l’éducation se construit aussi avec les communautés.  C’est dans cet esprit qu’un atelier d’information a réuni, ce mercredi 23 juillet 2025, dans la salle de conférence de la Chambre de commerce et d'industrie de Koupéla, des représentants des partenaires communautaires issus des Circonscriptions d’Éducation de Base (CEB) de Koupéla 1 et 2. L'objectif de la session était de sensibiliser et d'outiller les participant.es sur l’approche École de Qualité Amie des Enfants (EQAmE), en vue de la mise en place de gouvernements scolaires dans 390 écoles situées dans les communes prioritaires d’intervention d'Enabel (Tenkodogo, Garango, Dialgaye, Tensobtenga, Koupéla et Pouytenga).Organisé avec l'appui technique et financier de l’Agence belge de coopération internationale, l’atelier d’information a été ouvert par M. Maxime BELEMSOBGO, représentant du Préfet et Président de la Délégation Spéciale de la commune de Koupéla. Dans son discours d’ouverture, il a salué l’engagement de toutes les parties prenantes pour une éducation inclusive, résiliente et de qualité.« Ce rendez-vous est celui du dialogue, du partage et de la responsabilité collective dans l’éducation de nos enfants », a-t-il déclaré avec émotion, avant de féliciter les acteurs éducatifs pour le remarquable taux de 92,12 % de réussite au CEP 2025.Donner la voix aux enfants, renforcer la démocratie scolaireL’approche EQAmE, intégrée aux réformes éducatives du Burkina Faso depuis les années 2010, vise à responsabiliser les élèves dans la gestion de la vie scolaire. Elle favorise leur participation active à travers les gouvernements scolaires, véritables instances d’expression démocratique, de formation au civisme, à la solidarité, à la bonne gouvernance et au vivre-ensemble.À travers cet atelier, Enabel entend renforcer l’appropriation de ces dispositifs par les acteurs communautaires, désormais appelés à jouer un rôle clé dans la gouvernance des écoles. Messieurs Christoph YAMEOGO et Benoît Bila SEGUEDA, Chefs des CEB de Koupéla 1 et 2, ont animé les communications et les travaux en atelier, axés sur (1) l’approche EQAmE, (2) le programme Safe School (lutte contre les violences en milieu scolaire), et (3) le Building Learning Power. (développement des capacités d’apprentissage),• et bien sûr, la philosophie des gouvernements scolaires.Une vision partagée, une mobilisation collectiveLes échanges ont été riches et porteurs d’idées concrètes. À l’issue des travaux, les représentants des communautés ont unanimement exprimé leur adhésion au projet de mise en place des gouvernements scolaires et leur volonté d’y contribuer activement. Pour M. Sondéma KOLOGO, Project Manager chez Enabel, l’ambition est claire : « Nous voulons une école citoyenne, connectée à son environnement, où l’élève est non seulement formé, mais aussi écouté. À travers cette approche, nous accompagnons un changement durable, où la communauté est partie prenante, et les enfants, acteurs de leur propre éducation. »Cet atelier d'information s’inscrit dans la mise en œuvre de la convention de coopération bilatérale signée en 2023 entre le Burkina Faso et la Belgique. L’éducation y occupe une place centrale, avec pour objectifs : un accès plus inclusif, une amélioration de la qualité des services et une gestion durable des ressources.Au-delà des concepts, cette journée a semé les graines d’un engagement collectif. Les gouvernements scolaires qui verront bientôt le jour porteront en eux les valeurs de citoyenneté, de participation et de paix. Une promesse d’avenir portée par toute une communauté, rassemblée autour d’un même idéal : bâtir une école pour et avec les enfants.Source : Koupéla Start-up International 


    Meer lezen

    Burkina Faso BFA23004

  • Newsletter: 2024, une année d’engagement pour la santé et l’eau dans la Boucle du Mouhoun !

    Newsletter: 2024, une année d’engagement pour la santé et l’eau dans la Boucle du Mouhoun !


    Geoffroy ZONGO | 23/07/2025

    Bonne nouvelle ! Le tout premier bulletin d'information des projets Lasso Santé et Lasso WASH, couvrant le deuxième semestre 2024, est enfin disponible. Il offre un aperçu riche en actions concrètes, en témoignages inspirants et en résultats particulièrement marquants.Menés avec l’appui financier de l’Union européenne et mis en œuvre par Enabel, ces deux projets s’illustrent par leur synergie unique au service des populations du Burkina Faso. Plus de 7,2 milliards FCFA investis pour améliorer durablement l’accès aux soins de santé, à l’eau potable, à l’assainissement et à l’hygiène dans les provinces du Mouhoun et des Balé. Ces interventions ont permis de (1) former 648 agents de santé, dont 252 femmes, sur la santé reproductive, les VBG et les urgences obstétricales, de sensibiliser 100 jeunes sur l’hygiène menstruelle et les IST, (3) de mettre en place un centre unique de prise en charge des violences basées sur le genre, avec des acteurs formés (santé, police, OSC, etc.), (4) de construire 16 blocs de latrines (soit 64 cabines), adaptées aux besoins des élèves et patient·es, y compris les personnes à mobilité réduite, (5) d'appuyer 60 formations sanitaires dans la gestion de leurs stocks et enfin, (6) d'acquérir une ambulance équipée pour le district sanitaire de Boromo.Des témoignages puissants illustrent l’impact réel de ces projets. Comme celui de N.T., Infirmier Chef de Poste, qui partage son expérience lors d’un audit de décès maternels :  « Grâce à ces échanges, j’ai acquis des outils concrets pour sauver des vies. » Les résultats obtenus témoignent de l’efficacité des actions menées. Au total, plus de 1 840 personnes, dont plus de 30 % de femmes, ont vu leurs capacités renforcées grâce aux actions déployées. Par ailleurs, une très grande majorité - 95 % des personnes ciblées - exprime un haut niveau de satisfaction. Enfin, la totalité des participant.es reconnaît la pertinence des interventions dans le cadre de leur pratique professionnelle. Le bulletin revient aussi sur les défis rencontrés, les bonnes pratiques, et l’importance d’une gouvernance participative locale pour la réussite des projets. Il met en lumière l’approche fondée sur les droits humains, la digitalisation, l’inclusion du genre, et le lien entre humanitaire, développement et paix. Grâce à une forte implication des autorités locales et des communautés, les projets Lasso s’intègrent parfaitement dans les stratégies nationales et contribuent aux Objectifs de Développement Durable.Ne manquez pas ce bulletin ! Un concentré d’actions, d’engagements et de résultats au service des populations. Lisez-le maintenant en le téléchargeant ici : https://urls.fr/x8OmNe


    Meer lezen

    Burkina Faso BFA23002

  • Enabel dote les communes rurales de forages pour l’élevage, la reforestation et la production maraichère au Burkina Faso

    Enabel dote les communes rurales de forages pour l’élevage, la reforestation et la production maraichère au Burkina Faso


    Geoffroy ZONGO | 23/07/2025

    Du 7 au 11 juillet 2025, une équipe composée de membres d’Enabel, de techniciens burkinabè et des entreprises en charge des travaux s’est rendue dans plusieurs communes rurales pour vérifier et réceptionner de nouveaux ouvrages hydrauliques. Ces réalisations s’inscrivent dans le cadre du Portefeuille Thématique Climat Sahel – Volet Burkina Faso (PTCS-BFA), financé par la Belgique. Grâce à ce programme, des forages pastoraux avec pompes à motricité humaine (PMH), des forages (points d’eau) pour l’installation de pépinières villageoises, pour l’alimentation en eau des centres de compostage, ainsi que des forages à gros débit ont été mis à la disposition des communautés. Ces infrastructures contribuent à améliorer l’accès à l’eau, soutenir l’élevage et le maraîchage, restaurer les écosystèmes, prévenir les conflits liés aux ressources naturelles et renforcer la résilience face au changement climatique.Une réponse concrète aux besoins exprimés par les communautésSelon BANGRE Salifo, Chargé de projet - Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE) à Enabel Burkina Faso, la mise en œuvre des ouvrages repose sur un processus rigoureux de concertation locale : « Ces réalisations sont issues d’un processus participatif. Ce sont les communes, en collaboration avec les services techniques, qui ont exprimé les besoins des populations. » Concrètement, Enabel a facilité et financé la réalisation de 15 forages pastoraux équipés de PMH, 10 forages équipés de PMH pour les pépinières villageoises, 04 forages équipés de PMH au profit de 04 centres de compostages et 13 forages à gros débit pour la production maraîchère, soit 42 ouvrages de mobilisation d’eau souterraine.Les forages pastoraux, implantés dans les zones de pâturage, visent à éloigner les troupeaux des points d’eau naturels comme les retenues ou les cours d’eau. En effet, le piétinement répété des berges par les animaux favorise l’ensablement des barrages, réduisant leur durée de vie et leur capacité de stockage.« Grâce à ces forages, les animaux s’abreuveront dans les zones de pâturage. Cela contribue à préserver les berges des plans d’eau et donc réduit la vitesse d’ensablement de ces plans d’eau et améliore la disponibilité en eau. Par conséquent, les conflits d’usage autour de la ressource eau sont réduits, » explique M. BANGRE.Quant aux forages pour les pépinières, ils ont été réalisés dans 10 forêts villageoises, avec pour objectif d’alimenter les jeunes plants destinés à la reforestation des forêts villageoises non seulement, mais aussi à la commercialisation à des particuliers et des organisations privées et publiques pour les compagnes de reboisement. En moyenne, 10 000 plants sont attendus par forêt, soit un total de 100 000 plants annuellement. Ces pépinières sont gérées par des comités locaux gestion dynamiques, gage de pérennisation et de durabilité de l’investissement.En ce qui concerne les 13 forages gros débit, ils ont été réalisés en vue d’alimenter en eau 13 sites de périmètres maraichers dont la superficie cumulée est d’environ 40 ha. Ces sites sont répartis dans les trois régions du PTCS-BFA (Centre-Est, Plateau Central et Centre Nord). Les aménagements des périmètres maraichers sont des mesures compensatoires en vue non seulement de renforcer les efforts de protection des ressources forestière et de libération des bandes de servitude des plans et cours d’eau, mais aussi contribuer à la sécurité alimentaire des populations des communes d’intervention.Des impacts visibles sur l’élevage localÀ Salogo, commune bénéficiaire de trois forages pastoraux, la satisfaction est palpable. Mme SORE Safiatou, Cheffe de la Zone d’Appui Technique en Elevage (ZATE), se félicite de l’impact direct des ouvrages sur le bien-être animal : « C’est une journée de grâce pour notre commune. Le problème d’eau était criard, surtout en saison sèche. Les animaux souffraient, parfois même traumatisés par la soif. Aujourd’hui, grâce à ces forages, les conditions se sont nettement améliorées. » Elle ajoute que l’accès régulier à l’eau va améliorer la productivité animale, donc les revenus des éleveurs, et par ricochet, les conditions de vie de toute la population locale. Si la production augmente, les conditions de vie changent, et c’est le Burkina Faso qui gagne. ».Une coopération exemplaire pour la résilience climatiqueLe PTCS-BFA, qui encadre ces réalisations, vise plusieurs résultats, dont celui lié à la gestion intégrée des ressources naturelles. Enabel y applique une approche territoriale, intégrant les besoins locaux, l’inclusion sociale et la durabilité environnementale. L’ensemble des forages s’inscrit dans cette logique, en apportant des réponses structurantes aux défis climatiques : rareté de l’eau, dégradation des sols, pression sur les retenues d’eau, baisse de productivité agricole et animale.Dans un contexte de changement climatique et de stress hydrique croissant, cet appui contribue à bâtir une résilience durable pour les communautés rurales burkinabè.


    Meer lezen

    Burkina Faso BFA21001

  • Enabel au service de la souveraineté alimentaire : 75 hectares en cours  d’aménagement au Centre-Est et au Plateau central

    Burkina Faso : Enabel au service de la souveraineté alimentaire - 75 ha en cours d’aménagement au Centre-Est et au Plateau central


    Geoffroy ZONGO | 23/07/2025

    Dans le cadre du Programme belgo-burkinabè 2023-2027, la coopération entre la Belgique et le Burkina Faso prend une forme concrète et résolument tournée vers l’autosuffisance alimentaire. À travers son Agence de coopération internationale (Enabel), la Belgique soutient techniquement et financièrement l’aménagement de 60 hectares de bas-fonds rizicoles répartis entre Mogtédo et Tintogo (Province du Ganzourgou) et Dassoui (Province du Kouritenga).Les 5 et 6 juin 2025, une équipe d’Enabel s’est rendue sur les différents sites pour faire le point sur l’avancement des travaux. Cette visite a également été l’occasion de remettre aux producteurs et productrices locaux des intrants agricoles, des semences améliorées de riz, ainsi que du matériel de travail et des équipements de protection.Un appui structurant et intégréÀ Dassoui, où l'on aménage 25 hectares, les travaux avancent à bon rythme. « Cet aménagement s’inscrit dans la vision nationale de produire un million de tonnes de riz pour l’autosuffisance alimentaire », affirme M. Lionel Mari Aristide Wendingoudi YOUMA, Directeur provincial en charge de l’agriculture, des Ressources animales et Halieutiques du Kourittenga. Enabel, par son intervention, permet non seulement d’accroître les superficies cultivables, mais aussi de structurer les exploitations selon des normes techniques modernes. Le rendement visé passe de  4 à 5, voire 6 tonnes par hectare, ce qui représenterait une avancée significative pour la sécurité alimentaire de la région. Au total, 60 hectares de bas-fonds rizicoles seront aménagés : 25 ha à Dassoui, 20 ha à Towemba (Mogtédo) et 15 ha à Tintogo. À chaque étape, l’appui d’Enabel se veut global : fourniture d’intrants, équipement, encadrement technique, et soutien à l'organisation communautaire autour des investissements.Mais l’innovation ne s’arrête pas à la riziculture. Le programme prévoit également des périmètres maraîchers irrigués (15 hectares) et des forages pastoraux. Cette approche multisectorielle s’inscrit dans la logique de l’Offensive agropastorale et halieutique initiée par le gouvernement burkinabè. « L’année passée, nous étions sur des aménagements sommaires. Cette année, nous consolidons avec le modèle PAFR (Plan d’action pour la filière riz) qui garantit durabilité et impact », explique Baogoam Kaboré, chargé de projet Chaîne de valeur agricole à Enabel.Une approche territoriale participativeL’approche d’Enabel repose sur une forte implication des acteurs locaux. À Dassoui, un forage pastoral est réalisé pour désengorger les zones de cohabitation entre agriculteurs et éleveurs, réduisant ainsi les tensions liées à l’accès aux ressources. « Avoir un périmètre avec un forage pastoral est une bonne chose, car cela permet de mieux gérer les activités agricoles et pastorales », insiste le Directeur provincial en charge de l’agriculture du Kourittenga.La synergie entre services techniques, autorités locales et communautés est l’un des piliers du succès de ces aménagements. Des conflits fonciers mineurs ont été rapidement résolus grâce à l’engagement des leaders locaux, sans intervention directe d’Enabel. « Cela montre que les communautés s’approprient réellement le projet », se réjouit Baogoam Kaboré. L’implication communautaire se traduit aussi par la méthode HIMO (Haute intensité de main-d’œuvre), qui permet à la population de participer activement aux travaux tout en générant des revenus immédiats.Les femmes en première ligneDans les champs de Dassoui comme à Mogtédo et Tintogo, ce sont les femmes qui donnent le rythme. Mme Ouandaogo Sabine, est l'une des 300 femmes engagées à Dassoui. Elle témoigne avec fierté : « Avant, nous achetions du riz pour la consommation. Aujourd’hui, grâce à Enabel, nous produisons notre propre riz, ce qui nous permet de scolariser nos enfants et de résoudre plusieurs problèmes familiaux. »Même son de cloche à Mogtédo où Mme Rose Tapsoba confie : « Nous sommes environ 160 femmes à creuser les diguettes. Depuis l’an passé, Enabel nous aide, et cela a changé notre quotidien. »Le programme ne s’arrête pas au riz. Après la récolte, 15 ha de périmètres maraîchers irrigués permettront une culture hors saison, maximisant l’utilisation des terres aménagées.  Les bas-fonds rizicoles abritant ces périmètres maraichers offrent des alternatives d’irrigation, d’appoint ou de complément pendant les poches de sècheresse ou d’arrêt précoce des pluies en compagne hivernale.Un investissement durable Il s’agit d’un investissement dans l’avenir rural du Burkina Faso. Enabel s’inscrit dans une démarche de durabilité et dans une approche territoriale intégrée, visant à responsabiliser les acteurs et à transférer les compétences aux services techniques locaux pour assurer le suivi et la pérennisation des infrastructures mises en place. Mr Adama Oubda, président du Comité Villageois de Développement (CVD) de Dassoui, résume bien l’état d’esprit des bénéficiaires : « Enabel a mis les moyens, à nous maintenant de jouer notre rôle. Nous ramassons les cailloux, nous creusons, car c’est notre village qui en bénéficiera. »En route vers l’autosuffisance alimentaireÀ travers cette initiative, la Belgique, via Enabel, démontre son engagement constant auprès des communautés rurales burkinabè. Au-delà de l’appui matériel, c’est une nouvelle dynamique de transformation agricole qui est en marche, mobilisant hommes, femmes, autorités et partenaires techniques autour d’un objectif commun : produire plus et mieux, pour nourrir le Burkina Faso. Et si les pluies de cette saison 2025-2026 tiennent leurs promesses, le rêve d’une souveraineté alimentaire portée par les communautés locales pourrait bien devenir réalité.


    Meer lezen

    Burkina Faso BFA23005