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La CAMEC en mission d’échange à la Nouvelle PSP Côte d’IvoireDans le cadre de ses efforts pour renforcer la chaîne d’approvisionnement en produits de santé en Mauritanie, la Centrale d’Achats de Médicaments, Équipements et Consommables médicaux (CAMEC) a effectué, durant la semaine du 9 juin 2025, une visite d’études et d’échanges à la Nouvelle PSP Côte d’Ivoire.Organisée avec l’appui du programme AI PASS – financé par l’Union européenne et mis en œuvre par Enabel – cette mission visait à renforcer les capacités opérationnelles et l'efficacité organisationnelle de la CAMEC. L’objectif ? S’inspirer des bonnes pratiques internationales pour garantir un approvisionnement durable, sécurisé et accessible en médicaments essentiels de qualité pour la population mauritanienne.Observer, apprendre, adapterPendant plusieurs jours, la délégation composée de M. Aboubacry Ba (Directeur Commercial), M. Ely Cheikh Heyine (Directeur de l’Approvisionnement), et M. Tahina Andrianjafy (Assistant Technique International du AI PASS) a exploré le fonctionnement interne de la Nouvelle PSP CI.Au programme : visites de sites, rencontres avec les équipes opérationnelles, discussions sur la gestion des stocks, la logistique, l’innovation technologique, et les mécanismes d’assurance qualité.Un partenariat stratégique en marcheAu-delà du renforcement de capacités, cette mission a permis d’initier un dialogue fructueux entre deux membres actifs de l’ACAME – l’Association africaine des centrales d’achats de médicaments essentiels. Un réseau continental engagé depuis 1996 pour améliorer l'accès aux médicaments de qualité sur tout le continent.La délégation mauritanienne a chaleureusement salué l’accueil du Dr Kouyaté Ibrahim, Directeur Général de la Nouvelle PSP CI, et de ses équipes, ainsi que le soutien précieux de l’ACAME dans l’organisation de cette immersion professionnelle.Une étape de plus vers une CAMEC plus performante, au service de la santé publique en Mauritanie.
Du 12 au 13 juin 2025, le personnel de l’Agence belge de coopération internationale, Enabel, s’est réuni à Tintilou pour un Team building. Placé sous le signe de la collaboration, ce Team building vient raviver l’esprit d’équipe et renforcer les liens entre collègues. Ces liens sont primordiaux pour le bon fonctionnement de l’organisation. Ce moment fort d’émotion a été aussi l’occasion de découvrir des talents cachés et de vivre une expérience hors pair, mieux que les teams buildings passés.Loin du stress quotidien et du travail, des aléas (poussières, bruit) de la ville, nous avons déposé nos valises dans un cadre agréable, paisible et naturel. Un environnement idéal pour les échanges et la créativité. Un mot de bienvenu a été prononcé par le Directeur Pays d’Enabel à l’endroit du personnel pour planter le décor. Un discours qui plonge le personnel dans un environnement de travail luisant et motivant sans relâche. Un discours axé sur le respect, l’aide mutuelle, la communication, l’esprit collectif, l’anticipation, la flexibilité et l’innovation. Ces points essentiels sont le volant d’Enabel qui marque la réussite dans ses missions. Le Directeur pays a saisi l’aubaine pour saluer tout le personnel pour le travail abattu. Ce discours motivateur a conduit le personnel dans un élan d’authenticité en lien avec leur relation entre collègues. A cet effet, un théâtre a dépeint un environnement de travail rempli d’hostilités. Rire, joie, hypocrisie, disputes, réconciliation, etc. étaient les sujets abordés par cette création théâtrale. Avec de belles leçons, le personnel a vu à quel point les relations entre collègues peuvent impacter le travail au sein d’une équipe. Une expérience enrichissante pour être désormais authentique pour un cadre de travail idéal.Pour mettre en pratique cette authenticité, un exercice est mis en place par le comité d’organisation pour mettre à rude épreuve le personnel à travers une compétition culinaire. Mains dans les gants et un chapeau de cuisine sur la tête, le personnel réparti en groupe s’est lancé dans une course contre la montre pour concocter des mets délicieux et les soumettre à l’appréciation d’un jury. Hommes et femmes mettent alors la main dans la pâte. Au menu, des mets proposés par les équipes en compétition, une laitue de salade accompagnée de la macédoine, de la vinaigrette et une salade de fruits.Dans la soirée, place a été faite à la fête où la découverte de talents cachés était au rendez-vous. Des talents ont été découverts sous une ambiance tamisée. Le groupe de stagiaire était en place pour une prestation de danse ouvrant les portes de la soirée. Un duo féminin stagiaire sous la mélodie de notre artiste burkinabè, Floby, a fait émouvoir le public. Un débat sur la polygamie entre deux duos a su montrer les réalités africaines et modernes qui pèsent sur notre culture à travers des arguments pertinents de part et d'autre. Au cours de cette soirée, un hommage a été fait à l’endroit des natifs du mois de juin. Un gâteau d’anniversaire a été fait à leur honneur sous les ovations du public accompagné d’une chanson d’anniversaire. Une soirée couronnée de récompenses, de joie, de danse. Un lieu où chacun. e était libre de se mouvoir en esquissant ses pas de danse les plus précieux sous une ambiance festive et joviale où le corps bougeait au rythme de la musique. C’était aussi l’occasion pour certaines personnes de discuter avec d’autres collègues qu’elles avaient perdu de vue. Un team building réussi, comme le dit le personnel.C’était un évènement à ne pas rater car toutes les ambiances étaient réunies. Sourire, rire, pleurs de joie, toutes les émotions étaient à ce rendez-vous. Une mission réussie, car la collaboration était au centre de ce Team building.Geoffroy ZONGO
Les 27 et 28 mai 2025, la ville de Kaya a accueilli un atelier régional stratégique dédié à l’appropriation de l’approche Société de Cautionnement Mutuel (SCM). Organisé par Enabel, l’agence belge de coopération internationale, en partenariat avec l’ONG Trias, cet atelier s’inscrivait dans la continuité des actions du projet OKD, qui œuvre depuis 2023 à améliorer l’accès au financement des acteurs économiques vulnérables, en particulier les femmes et les jeunes, dans la région du Centre-Nord. L’événement a rassemblé une quarantaine de participants issus de différentes régions du Burkina Faso, incluant des représentants d’administrations publiques, d’organisations professionnelles agricoles, d’institutions de microfinance ainsi que des membres de SCOOPS-CM déjà en activité.Prenant la parole à l’ouverture de l’atelier, Seydou Coulibaly, chef du projet OKD, a rappelé les motivations de cette rencontre : « L’approche SCM, expérimentée depuis 2020 dans le Centre-Nord , commence à porter ses fruits. Il est donc temps d’analyser les difficultés rencontrées et de réfléchir à comment dupliquer cette approche dans le Centre-Nord et pourquoi pas dans tout le Burkina Faso. » Il a souligné que Kaya pouvait être le point de départ d’un véritable processus de montée en échelle. Selon lui, il est impératif que les acteurs concernés s’accordent sur les étapes, les outils et les cadres réglementaires afin de lever les blocages et d’harmoniser les démarches.À ses côtés, le conseiller technique du gouverneur de la région du Centre-Nord, Fidel Ouédraogo, représentant du gouverneur à cet atelier, a salué l’initiative et l’engagement des parties prenantes. Pour lui, cet atelier représente une opportunité concrète de renforcer la dynamique d’inclusion financière. Il a déclaré : « L’approche Société de Cautionnement Mutuel est une solution prometteuse pour favoriser l’accès au crédit des populations vulnérables. Nous devons tous nous engager à faire de ce mécanisme un outil durable de développement. »Pendant deux jours, les participants ont pris part à des communications techniques, des travaux de groupe, des panels et des études de cas permettant de comprendre en profondeur les principes juridiques, organisationnels et pratiques des SCOOPS-CM. Les interventions ont mis en lumière les apports du modèle, notamment en termes de confiance entre les IMF et les coopératives, d’élargissement de l’accès au crédit, de responsabilisation communautaire et d’autonomisation des acteurs. Des témoignages de terrain, dont celui de la SCOOPS Laafi Go, ont illustré les résultats concrets obtenus dans d’autres régions, renforçant la pertinence d’une généralisation de l’approche.Toutefois, plusieurs défis ont été identifiés au cours des échanges : formalisation complexe, manque d’harmonisation des pratiques, fragilité des structures de gouvernance ou encore contraintes sécuritaires. Ces difficultés n’ont pas freiné la dynamique collective. Au contraire, elles ont nourri des discussions constructives, au terme desquelles les participants ont co-construit un plan d’action autour de quatre axes prioritaires : information et sensibilisation, renforcement des capacités, plaidoyer institutionnel, et capitalisation. Ce document stratégique constitue une base solide pour impulser une mise à l’échelle de l’approche SCM dans le Centre-Nord et au-delà.À travers cette activité, Enabel réaffirme son engagement à promouvoir des solutions durables, ancrées dans les réalités locales, et à renforcer les capacités des acteurs pour qu’ils deviennent eux-mêmes les moteurs du changement. L’atelier de Kaya marque ainsi une étape importante dans la structuration d’un écosystème de financement plus inclusif, plus accessible et plus résilient au service du développement économique du Burkina Faso.NANA Wendpouiré Julien Florantin
Moderniser la gouvernance sanitaire en Mauritanie : l’action d’Enabel à travers le programme AIPASS3Depuis 2020, Enabel met en œuvre le projet AIPASS 3 – Appui institutionnel au Programme d’Appui au Secteur de la Santé – financé par l’Union européenne. Ce programme vise à accompagner le ministère de la Santé mauritanien dans ses efforts de réforme du secteur, avec une attention particulière portée à la planification, à la digitalisation et à la coordination.Résultats clés :Élaboration de plans de développement sanitaires régionaux dans 5 régionsMise en place du système d'information sanitaire numérique Appui à l’introduction de la budgétisation-programme dans le secteurRenforcement des capacités des cadres régionaux et nationauxCoordination accrue entre les acteurs du secteur et les partenairesCe programme vise un système de santé inclusif, efficace et durable, en phase avec les besoins des populations mauritaniennes.L’article est accompagné de photos de terrain signées Michele Cattani, prises pour l’Union européenne, qui témoignent de l’impact concret des actions menées.Enabel soutient une approche orientée vers l’autonomie institutionnelle, la qualité des soins et la transparence dans la gestion du secteur de la santé, avec une attention particulière à la régionalisation et à la collecte de données fiables.Ce programme s’inscrit dans la vision d’un système de santé plus inclusif, équitable et résilient, au service de toutes et tous.
On June 12 2025, a regional forum took place in Bucha, organised by the Kyiv Regional State Administration with support from Enabel and in partnership with the Embassy of Belgium in Kyiv.The "Regional Development Strategy: Synergy of Business, Government, and Education" event served as a platform for dialogue on economic recovery and development in the Kyiv region. Speakers who shared their vision for trilateral cooperation included Head of the Kyiv Regional State Administration Mykola Kalashnyk, Ambassador of Belgium to Ukraine Luc Jacobs, Deputy Minister of Education and Science Dmytro Zavgorodnii, Chairman of the Verkhovna Rada Committee on Education, Science and Innovation Serhii Babak, and Head of the State Tax Service Ruslan Kravchenko. Educational institution leaders presented practical cases of collaboration with the private sector, and business representatives offered their perspectives on human capital development. Enabel Country Director Dirk Deprez and expert Oleksandra Borodiyenko shared how the agency pilots innovations in vocational education and facilitates public-private partnerships between Ukrainian and European organisations. At the forum, Enabel and Bosch Ukraine signed a memorandum to establish the Bosch Junior Academy. This joint project will help VET trainers and students develop practical skills with modern automotive diagnostic equipment and gain hands-on experience in auto mechanics. Support for the event was made possible throught Enabel’s BE-Relieve Ukraine programme. The programme encompasses reconstruction and modernisation of schools, study visits to Belgium for Ukrainian educators and officials, and professional development programmes in partnership with industry-leading businesses.
Dans le cadre du Portefeuille Thématique Climat pour le Sahel – Volet Niger (PTCS-N), financé par le Royaume de Belgique et mis en œuvre par l’Agence de coopération internationale (Enabel) , une campagne de restauration de terres sylvopastorales a été officiellement lancé le 6 mai 2025 dans les régions de Tahoua et Dosso. Cette année 2025, ce sont 400 hectares de terres dégradées qui seront restaurés dans les communes de Matankari, Konni et Sokorbé, dont 100 hectares à travers une méthode innovante appelée HIMO pastorale, mise en œuvre sur le site de Bajada. Les 300 hectares restants seront traités par des techniques biomécaniques sur les sites de Bagagi, Folakam et Baziga.La cérémonie officielle de lancement s’est tenue à Bagagi, sous la présidence du Préfet de Dogondoutchi, en présence des autorités locales, des services techniques de l’environnement et de l’élevage, des chefs traditionnels et des populations bénéficiaires. Elle a été marquée par des discours, la remise symbolique des sites aux prestataires et une mobilisation importante des communautés. Ce programme de restauration a pour objectif de lutter contre la désertification, améliorer les terres de pâturage, créer de l’emploi local et renforcer la résilience des populations face aux effets du changement climatiqueEntre 2023 et 2024, plus de 2 500 hectares ont déjà été restaurés dans la zone d’intervention du projet, avec plus de 500 hectares dans la seule commune de Matankari. À travers cette initiative, Enabel et ses partenaires réaffirment leur engagement pour une gestion durable des terres au bénéfice des communautés sahéliennes.
Le Comité de pilotage du Programme de Lutte contre les Violences Sexuelles (PLVS) s’est réuni pour une séance de clôture marquant la fin du programme à Kinshasa. Cette réunion a permis de présenter et valider le rapport narratif final ainsi que le bilan financier du programme. Elle a également été l’occasion de formaliser le transfert des équipements et matériels aux partenaires concernés, et de décharger l’équipe de gestion du projet et le Comité de pilotage de leurs responsabilités et obligations. Présidée par le Ministère provincial de la Santé, de l’Hygiène et de la Prévention, la séance a adopté plusieurs recommandations clés visant à pérenniser les acquis du programme, notamment en lien avec la prise en charge médicale et juridiques des victimes et survivantes, la prévention des VBG en milieu scolaire, et bien d'autres. Après la présentation et la validation des différents rapports, suivies d’une série de questions d’éclairage, le Directeur de cabinet, Dr Balako, représentant du Ministre provincial de la Santé, de l’Hygiène et de la Prévention, a officiellement déclaré la fin de l’engagement entre Enabel et ses partenaires. Kinshasa étant la dernière zone d’intervention à clôturer le PLVS, ce désengagement marque ainsi la clôture définitive du programme. Face à la partie congolaise, la partie belge était représentée par son Directeur Pays Adjoint, Damien Fontaine. Le PLVS, mis en œuvre depuis 2016 dans le cadre de la coopération bilatérale entre la RDC et la Belgique, a œuvré dans les provinces de la Tshopo, du Sud-Ubangi, de Kinshasa et du Kasaï Oriental pour lutter contre les violences sexuelles à travers la prévention des VBG, la prise en charge holistique des victimes et la lutte contre l’impunité. ________________________________________Doudou Kajangu, Chargé C4D.
Durant le mois de mai 2025, à Tenkodogo, l'Agence belge de coopération internationale Enabel, en partenariat avec le Secrétariat permanent de l'Observatoire national de prévention et de gestion des conflits communautaires (ONAPREGECC), a organisé une session de formation à l'endroit des membres de trois membres du Centre-Est. Cette activité entre dans le cadre du Programme Gouvernance Locale et Cohésion Sociale, mis en œuvre par Enabel, qui vise à renforcer les capacités locales pour une paix durable. Font partie de cette session : l'Observatoire régional du Centre-Est (OREPREGECC), l'Observatoire provincial du Boulgou (OPEPREGECC), et l'Observatoire départemental de Tenkodogo (ODEPREGECC). Répartis dans trois salles différentes, les participants ont bénéficié du même contenu pédagogique, délivré par des formateurs distincts, afin de s'adapter aux réalités des différents niveaux de gouvernance. Environ 15 personnes par salle ont suivi un programme complet centré sur les mécanismes de prévention, d'analyse et de résolution des conflits communautaires. Les formateurs ont adopté une approche participative et interactive, favorisant des échanges d'expériences, des travaux de groupe et des mises en situation concrètes. Parmi les modules dispensés, figuraient : Présentation de l'ONAPREGECC : missions, composition et fonctionnement ; Dynamique et diversité des conflits communautaires ; Techniques de prévention des conflits communautaires ; Techniques d'analyse des conflits communautaires ; Techniques de résolution des conflits communautaires ; Stratégies de mobilisation des ressources endogènes, en vue d'assurer la mise en œuvre des Plans d'actions et le bon fonctionnement des démembrements ; Canevas de collecte des données. Pour Mme Koritimi WANGRE, Secrétaire permanente de l'ONAPREGECC, cette activité vise à rendre les démembrements réellement fonctionnels : « Chaque membre, qu'il soit régional, provincial ou départemental, doit être en mesure de jouer pleinement son rôle dans la prévention des crises qui appartiennent au tissu social. » Un participant, Boukari ZAPSONRE , membre de l'ODEPREGECC/Tenkodogo, a salué la pertinence de la formation : « Nous avons désormais les outils pour analyser les conflits en profondeur et proposer des solutions durables et consensuelles. »Cette session, financée par Enabel dans le cadre du Portefeuille de Coopération bilatérale belgo-burkinabè 2023-2027, illustre une volonté de renforcer les capacités locales et de créer des synergies durables entre les structures régionales, provinciales et départementales. À travers cet appui, Enabel contribue à la consolidation de la paix, à la cohésion sociale et à la gouvernance communautaire au Burkina Faso. La même dynamique se poursuivra dans les mois à venir dans d'autres localités du Centre-Est et du Centre-Nord, toujours avec l'ambition de construire des communautés résilientes et solidaires.
Dans le cadre de son soutien continu au système de santé burkinabè, Enabel, l’Agence belge de coopération internationale, a financé une série d’ateliers de renforcement des capacités sur les bonnes pratiques transfusionnelles. Coordonné par le Centre régional de transfusion sanguine (CRTS) de Tenkodogo, cette activité a permis de former 85 professionnels de santé, dont 60 prescripteurs et 25 techniciens biomédicaux, issus des Centres médicaux avec antenne chirurgicale (CMA) et Centres médicaux (CM) de Koupéla, Pouytenga et Tenkodogo. Déployée en deux sessions, du 6 au 9 mai et du 20 au 23 mai 2025, cette activité s’inscrit dans le cadre du Programme de coopération bilatérale 2023-2027 entre la Belgique et le Burkina Faso, qui œuvre à la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile.Face aux insuffisances observées dans les pratiques transfusionnelles notamment les prescriptions abusives, le non-respect des règles, ou encore la gestion hasardeuse des incidents cette initiative vise à renforcer les compétences du personnel médical et paramédical pour une meilleure sécurité des patients, en particulier les femmes enceintes et les enfants de moins de cinq ans.Pendant quatre jours, les participants ont alterné entre des modules théoriques et des immersions pratiques au sein des services de collecte, de préparation et de distribution des produits sanguins labiles (PSL). Les facilitateurs, issus du CRTS de Tenkodogo, ont abordé des thématiques telles que :les règles de prescription ; la gestion des incidents transfusionnels ; la traçabilité, ou encore la constitution des comités de sécurité transfusionnelle et d’hémovigilance (CSTH).Pour Cynthia Armelle Bationnon, médecin généraliste au District sanitaire de Pouytenga, cette formation a été une véritable révélation professionnelle : « On pratiquait la transfusion en s’inspirant des aînés, sans réelle formation. Grâce à cet atelier, nous comprenons désormais que la transfusion n’est jamais un acte banal. Nous allons débriefer avec nos collègues pour harmoniser les pratiques et mettre en place un comité de sécurité transfusionnelle dans notre structure. »Même conviction chez Axel Konkobo, Conseiller en management de la qualité et responsable qualité des soins du District sanitaire de Koupéla : « Deux phrases m'ont marqué : “Toute transfusion qui n’est pas formellement indiquée est formellement contre-indiquée” et “La meilleure transfusion est celle qu’on a pu éviter.” Cela change tout. Nous devons désormais capitaliser sur cette formation en formant les 83 % d’agents prescripteurs qui n’ont pas pu y participer. »Au-delà du renforcement des compétences individuelles, cette formation vise à impulser une dynamique collective dans les structures de santé du Centre-Est. L’un des objectifs phares est l’opérationnalisation des comités de sécurité transfusionnelle et d’hémovigilance dans les CMA/CM, chargés d’élaborer des plans d’action, de promouvoir le don volontaire de sang et d’assurer le suivi des pratiques.Représentant le Directeur régional du CHR, le Dr DIEBRE Adama, médecin généraliste au CRTS de Tenkodogo, a exprimé la satisfaction de son équipe et souligné l’importance de cette activité : « Nous avons toujours aspiré à ce type d’opportunité pour faire passer l’information juste auprès des praticiens. Cette formation permet enfin d’harmoniser les actions autour de la transfusion et de poser les bases d’un fonctionnement structuré à travers les comités de sécurité transfusionnelle et d’hémovigilance. »Par ce soutien financier, Enabel démontre son engagement actif pour l’amélioration continue de la qualité des soins au Burkina Faso. À travers cette action, l’Agence belge renforce non seulement les capacités des agents de santé, mais contribue à sauver des vies, en assurant une meilleure gestion des produits sanguins dans les formations sanitaires périphériques.
Au Sahel, dans les pays comme le Mali, le Niger et le Burkina Faso, l’élevage est très important. Il fait vivre de nombreuses familles. Mais aujourd’hui, ce secteur est en danger. Les éleveurs manquent de terres pour faire paître leurs animaux. Les couloirs de passage sont fermés, les sols se dégradent, et les sécheresses sont plus fréquentes. Pour faire face à ces problèmes, des organisations d’éleveurs des trois pays ont décidé de s’unir. Avec l’aide dudu Projet de recherche et innovation pour des systèmes agro-pastoraux productifs, résilients et sains en Afrique de l’ouest (PRISMA), financé par l'Union européenne, elles ont créé un groupe commun : la Taskforce Pastorale. Ce groupe a un but : défendre les droits des éleveurs et améliorer leurs conditions de vie. Ensemble, ils ont choisi plusieurs priorités : Protéger les terres de pâturage, Lutter contre les maladies des animaux et les toxines, Trouver de bons aliments pour les troupeaux, Créer une assurance en cas de sécheresse. Grâce à cette union, les éleveurs peuvent mieux faire entendre leur voix et proposer des solutions adaptées. La Taskforce Pastorale veut continuer ce travail même après la fin du projet PRISMA, en cherchant son propre financement et en développant des partenariats. Les membres sont très motivés. Pour eux, cette alliance est une chance pour sauver l’élevage au Sahel.
In 2020, the Ministry of Education and Sports (MoES) launched Uganda’s new Competency-Based Curriculum (CBC), setting the stage for a major transformation in the country’s education system. The CBC was designed to move away from the old model of memorizing facts, instead focusing on helping students develop practical skills, critical thinking, and the ability to apply what they learn in real life. Implementing a new curriculum is never as simple as it seems. To truly embrace the CBC, teachers need to not only understand its principles but also feel fully equipped to apply them effectively in their classrooms Recognizing this, Enabel in partnership with the Ministry of Education, has to date trained 1,050 teachers in the Busoga and Rwenzori regions of Uganda to strengthen their knowledge and delivery of the new Competency-Based Curriculum (CBC). The training, conducted under the WeLearn project, is structured around five core modules of preparing to teach, lesson delivery, assessment, action research and supporting out-of-class activities. By the end of the training, the teachers should be able to plan and deliver CBC lessons more effectively, have more practical strategies for engaging students, have the necessary tools to reflect on and improve their teaching practices, as well as highlight the importance of co-curricular and extra-curricular activities in holistic learner development. The impact of this training is already being felt. Silvia Namukasa, Agriculture teacher at Jinja senior secondary school shares, "Before this training, I often relied on traditional methods. Now, I feel empowered to make my lessons more interactive and relevant. My students are going to be more engaged, and I see them thinking critically and working together in ways I hadn’t seen before." This development is set to transform classrooms into more dynamic, engaging, and relevant spaces, that prepare learners for the demands of the 21st century. These reforms are not just policy changes, but they are reshaping the daily experiences of teachers and students across the country. They also represent a strategic investment in Uganda’s future, by laying the foundation for a generation of learners who are adaptable, innovative, and ready to succeed Ms. Biira Jetrida, a Mathematics and Physics teacher at St. Theresa Girls Secondary School-Nsenyi noted: "I have now learnt how to apply ICT tools into my lessons i.e. Canva, PowerPoint, paddlet. Previously I carried a lot of textbooks to class but with this training, I have been opened to new possibilities. I am excited to implement these new approaches and watch my learners grow in confidence and skill." Elizabeth Nkwasire, a teaching and learning expert at Enabel sums it up well, "We are witnessing a remarkable shift in how teachers approach their work. The enthusiasm and willingness to embrace new methods is inspiring, and it’s translating into more meaningful learning experiences for students. This is the kind of sustainable change we strive for."
Schools in under-resourced communities face a challenge of lack of access to traditional teaching aids. Enabel, is tackling this challenge while training educators in the Competency-Based Curriculum (CBC) by highlighting that effective learning does not require expensive materials. Teachers across Busoga and Rwenzori regions of Uganda have been empowered to transform readily available resources such as; bottle tops, newspapers, plastic bottles, and other everyday items into valuable educational tools. This approach has enhanced accessibility and fostered creativity and adaptability among both teachers and students. Nabaigwa Norah, an ICT teacher at Buwenge Town Council Seed Secondary School, shares her experience: "When I first started using bottle tops and old magazines in my lessons, I was unsure how the students would respond. To my surprise, they became more curious and eager to participate. These materials make abstract concepts tangible, and students relate better because they see these items in their daily lives. It has truly transformed my teaching and their learning." The impact of this resourceful approach is increasingly evident in classrooms across Busoga and Rwenzori regions.Teachers report greater confidence in delivering CBC lessons, while students are more engaged and motivated. The use of familiar, everyday materials bridges the gap between home and school, fostering a sense of ownership and pride in the learning process. Mr. Longoire Richard, Art and Design teacher at St. Peters Senior Secondary Namwendwa, emphasizes the creative potential: "Art is about expression, and when students use recycled materials, they realize that creativity is not limited by resources. I have seen learners who were once shy become confident artists, simply because they could experiment without fear of wasting expensive supplies. This method has opened up new possibilities for both teaching and learning." Enabel’s commitment to practical, sustainable solutions is helping to ensure that the CBC is not just a policy on paper, but a lived reality in Ugandan schools. Through promoting the use of low-cost materials, Enabel is supporting teachers to unlock the full potential of every learner regardless of background or circumstance. Furthermore, the adoption of low-cost materials is cultivating a culture of innovation within schools. Teachers are now collaborating to share ideas and develop new teaching aids, creating a supportive network that benefits the entire education community. This spirit of innovation is enhancing classroom experiences and also equipping teachers with the skills to adapt to future challenges.Ms. Flavia Mpeirwe, Teaching and Learning Officer at Enabel, highlights the broader impact: "Low-cost materials are not just a solution to resource constraints; they are a catalyst for active learning. Through our trainings, teachers discover that effective teaching is possible with what is already around them. This empowers them to create engaging lessons and inspires learners to participate more fully. The transformation is visible in the energy and enthusiasm in classrooms." As Uganda continues to implement the CBC, the use of low-cost materials stands out as a practical and sustainable strategy. It ensures that no child is left behind due to lack of resources and nurtures a generation of learners who are creative, resourceful, and prepared to solve real-world problems. The success of this approach demonstrates that with ingenuity and commitment, quality education is attainable for all.
As part of the Wehubit 2.0 programme, Enabel Innovation Hub launched a Call for Proposals in December 2023 to catalyse digital social innovations in response to the accelerating digitalisation of our societies. The focus was on scaling novel, proven solutions with the potential for meaningful and wide-reaching impact. The Call prioritised disruptive innovations over incremental ones. This distinction was decided on factors such as risk, impact potential, and resource requirements. Ultimately, Wehubit sought innovations that not only address current challenges but also offer scalable, sustainable solutions, positioning Wehubit as a trusted partner throughout the innovation journey. Following a rigorous selection process, 2 projects were chosen to begin their scaling trajectory in August 2024. This process will last between 12 and 24 months, during which the projects will receive financial and technical supports from Enabel Innovation Hub team. This support goes beyond financial aid, encompassing guidance on learning, capacity-building workshops and networking opportunities through events involving other Innovation Hub-supported initiatives funded by Belgium and/or the European Union. Through this approach, Wehubit 2.0 aims to enhance the adoption and accessibility of digital solutions that foster inclusive and sustainable development, reduce inequalities, and empower people in Enabel’s partner countries. The 2 selected innovations are aligned with the strategic priorities of Enabel’s country portfolios and are ready to scale their impact.Meet the 2 winners supported by Enabel Innovation Hub 1. ALeDIA, Mali ALeDIA is a digital application designed to enhance child health in Mali. Implemented in health centres, it optimises the care of children under five by assisting health workers and improving the quality of care. The project aims to expand ALeDIA’s use, strengthen health workers’ skills, generate evidence of its impact, and support its large-scale deployment across Mali. This project is implemented by Terre des hommes (Tdh), a foundation established in 1960 and committed to improving the lives of children worldwide. With a focus on child health, justice, and migration, Tdh works to enhance access to quality care, especially for vulnerable populations in rural and semi-urban areas across Africa. The foundation’s work in childhood nutrition and healthcare aims to reduce preventable deaths and improve long-term health outcomes for children under five.2. Longa, Uganda and Mali Longa is a computer programme capable of understanding spoken Swahili and Luganda, helping farmers make their voices heard. Developed by Farm Radio International (FRI) in collaboration with the Consultative Group on International Agricultural Research (CGIAR), it transcribes, translates, and analyses voice messages from smallholder farmers.This enables FRI to better understand their needs and adapt its radio broadcasts accordingly. By expanding to other languages, Longa strengthens the autonomy of marginalised communities and improves communication between civic and policy stakeholders. This innovative tool enhances feedback mechanisms, promotes inclusivity, and contributes to a more food-secure future. This project is implemented by Farm Radio International, a Canadian non-profit organisation working with radio broadcasters to enhance food security and agricultural knowledge for small-scale farmers in African countries. By integrating innovation into its mission, FRI ensures that underserved communities receive vital information in their own languages.
À l'occasion de la Journée Internationale de l’Hygiène Menstruelle-28 mai 2025, un puissant élan a émergé en République Démocratique du Congo pour briser le silence autour des menstruations. Dans les provinces du Haut-Katanga, du Sud-Ubangi et du Kasaï-Oriental, des activités de sensibilisation ont été organisées pour rompre les tabous, promouvoir une éducation inclusive à la santé menstruelle et garantir la dignité de chaque fille et femme. Cette journée a rassemblé élèves, enseignants, parents, leaders communautaires et autorités locales dans un élan d'unité et d'action. Grâce au soutien des projets EduBase, menés avec l'appui d’Enabel et de ses partenaires, des initiatives marquantes ont vu le jour : des pièces de théâtre éducatives, la distribution de kits d’hygiène menstruelle durables, des ateliers sur la fabrication de serviettes hygiéniques réutilisables, et des formations pour créer un environnement scolaire informé et bienveillant. Les résultats sont probants : des milliers de jeunes sensibilisés, des parents mieux informés, des enseignants engagés, et des barrières culturelles qui commencent à tomber. Ces efforts conjoints libèrent la parole, changent les mentalités et ancrent un message fort : la menstruation ne doit plus être une source d'exclusion, mais une réalité intégrée dans la vie sociale, scolaire et communautaire. La promotion de l’hygiène menstruelle est un engagement continu, visant à permettre à chaque fille de vivre sa puberté avec sécurité et fierté, sans interruption de son parcours scolaire. À travers cette mobilisation, la RDC réaffirme son engagement pour l’égalité des genres, le droit à la santé et l’éducation pour tous.
Le paludisme demeure la première cause de morbidité et de mortalité au Burundi, avec un taux d’incidence de 399,1 pour 1 000 habitants selon l’annuaire statistique 2023. Les femmes enceintes, les enfants de moins de cinq ans et les personnes en situation de vulnérabilité sont les plus touchés. Dans un contexte où le Burundi a réaffirmé à plusieurs reprises ses engagements internationaux en faveur de l’équité de genre notamment à travers l’adhésion aux Objectifs de Développement Durable, la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDEF) ou encore les engagements de la Conférence Internationale sur la Population et le Développement il est essentiel de traduire ces principes dans les politiques de santé.C’est dans cette optique que le Ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida, à travers le Programme National Intégré de Lutte contre le Paludisme (PNILP), en collaboration avec Enabel via le projet Malariya Pi financé par la Fondation Gates, a initié une étude sur les déterminants de genre dans la lutte contre le paludisme. Réalisée dans les provinces de Kirundo et Cibitoke, l’étude met en lumière plusieurs obstacles : Une faible fréquentation des structures de soins par les hommes, limitant les effets des stratégies de prévention. Un pouvoir économique restreint des femmes, entravant leur accès aux soins. Une intégration encore marginale de la dimension genre dans les politiques et programmes de lutte contre le paludisme. L’atelier de restitution, à la fois participatif et mobilisateur, a permis de valider collectivement les recommandations. Tous les acteurs , ministères, partenaires techniques, société civile se sont engagés à traduire les résultats de l’étude en actions concrètes pour renforcer l’inclusivité et l’efficacité de la réponse contre le paludisme au Burundi.