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Le Comité de pilotage du Programme de Lutte contre les Violences Sexuelles (PLVS) s’est réuni pour une séance de clôture marquant la fin du programme à Kinshasa. Cette réunion a permis de présenter et valider le rapport narratif final ainsi que le bilan financier du programme. Elle a également été l’occasion de formaliser le transfert des équipements et matériels aux partenaires concernés, et de décharger l’équipe de gestion du projet et le Comité de pilotage de leurs responsabilités et obligations. Présidée par le Ministère provincial de la Santé, de l’Hygiène et de la Prévention, la séance a adopté plusieurs recommandations clés visant à pérenniser les acquis du programme, notamment en lien avec la prise en charge médicale et juridiques des victimes et survivantes, la prévention des VBG en milieu scolaire, et bien d'autres. Après la présentation et la validation des différents rapports, suivies d’une série de questions d’éclairage, le Directeur de cabinet, Dr Balako, représentant du Ministre provincial de la Santé, de l’Hygiène et de la Prévention, a officiellement déclaré la fin de l’engagement entre Enabel et ses partenaires. Kinshasa étant la dernière zone d’intervention à clôturer le PLVS, ce désengagement marque ainsi la clôture définitive du programme. Face à la partie congolaise, la partie belge était représentée par son Directeur Pays Adjoint, Damien Fontaine. Le PLVS, mis en œuvre depuis 2016 dans le cadre de la coopération bilatérale entre la RDC et la Belgique, a œuvré dans les provinces de la Tshopo, du Sud-Ubangi, de Kinshasa et du Kasaï Oriental pour lutter contre les violences sexuelles à travers la prévention des VBG, la prise en charge holistique des victimes et la lutte contre l’impunité. ________________________________________Doudou Kajangu, Chargé C4D.
À l'occasion de la Journée Internationale de l’Hygiène Menstruelle-28 mai 2025, un puissant élan a émergé en République Démocratique du Congo pour briser le silence autour des menstruations. Dans les provinces du Haut-Katanga, du Sud-Ubangi et du Kasaï-Oriental, des activités de sensibilisation ont été organisées pour rompre les tabous, promouvoir une éducation inclusive à la santé menstruelle et garantir la dignité de chaque fille et femme. Cette journée a rassemblé élèves, enseignants, parents, leaders communautaires et autorités locales dans un élan d'unité et d'action. Grâce au soutien des projets EduBase, menés avec l'appui d’Enabel et de ses partenaires, des initiatives marquantes ont vu le jour : des pièces de théâtre éducatives, la distribution de kits d’hygiène menstruelle durables, des ateliers sur la fabrication de serviettes hygiéniques réutilisables, et des formations pour créer un environnement scolaire informé et bienveillant. Les résultats sont probants : des milliers de jeunes sensibilisés, des parents mieux informés, des enseignants engagés, et des barrières culturelles qui commencent à tomber. Ces efforts conjoints libèrent la parole, changent les mentalités et ancrent un message fort : la menstruation ne doit plus être une source d'exclusion, mais une réalité intégrée dans la vie sociale, scolaire et communautaire. La promotion de l’hygiène menstruelle est un engagement continu, visant à permettre à chaque fille de vivre sa puberté avec sécurité et fierté, sans interruption de son parcours scolaire. À travers cette mobilisation, la RDC réaffirme son engagement pour l’égalité des genres, le droit à la santé et l’éducation pour tous.
La salle Marie-Agnès de Mbuji-Mayi a vibré le 13 mai dernier au rythme d’un événement majeur consacré à la promotion de la masculinité positive. Placée sous le signe de l’engagement et du changement, cette journée a été organisée avec l’appui du projet Lutte contre les Violences Sexuelles et l'Impunité (LVSI) d’Enabel, mobilisant autorités, acteurs communautaires et partenaires autour d’une approche transformatrice des normes de genre. Célébration des hommes engagésCent (100) hommes, ayant participé pendant quatre mois à des groupes de réflexion sur la masculinité positive, ont été honorés pour les changements positifs observés dans leurs comportements au sein de leurs foyers. Quatre de ces épouses ont partagé des témoignages émouvants sur ces transformations, illustrant l'impact concret de cette approche dans la lutte contre les violences basées sur le genre. En reconnaissance de leur engagement, des diplômes d'honneur leur ont été remis par le Gouverneur du Kasaï Oriental et la Coordonnatrice nationale de la Cellule Technique Mixte de la Masculinité Positive (CTM+). Installation de la coordination provinciale de la CTM+La journée a également été marquée par l'installation officielle de la coordination provinciale de la CTM+ au Kasaï Oriental. Cette structure vise à renforcer l'ancrage institutionnel de la masculinité positive en dotant la province d'un cadre organisé de concertation, d'action et de redevabilité. Des sessions de sensibilisation sur les violences basées sur le genre et la vulgarisation de la stratégie nationale de promotion de la masculinité positive ont été abordées dans la salle, consolidant ainsi les efforts pour une transformation durable des normes sociales.Engagement des autorités provincialesDans son discours de clôture, le Gouverneur du Kasaï Oriental a exprimé un engagement ferme à intégrer la masculinité positive dans les secteurs clés de la province, notamment l'éducation, la santé, la justice et le développement. Il a souligné que "le changement commence ici, avec nous, par des actes", un message qui a résonné fortement auprès des participants. Cette journée a été ponctuée par une représentation théâtrale abordant les thématiques des violences basées sur le genre, offrant une illustration vivante des enjeux et des solutions proposées. Enabel, à travers son nouveau projet LVSI (Lutte contre les Violences Sexuelles et l’Impunité), réaffirme son engagement à accompagner les actions en lien avec la masculinité positive, soutenant ainsi les efforts du Gouvernement pour une société plus équitable et respectueuse des droits de tous.-------------------------------------------Doudou Kajangu, Chargé C4D.
Le programme « unis pour l’égalité de genre », l’Union européenne avec ses partenaires de mise en œuvre ONU Femmes et Enabel ont tenu leur troisième réunion du comité de pilotage le 19 mai 2025. Ils ont ensemble salué les efforts déployés par le Gouvernement de la RDC, ses partenaires nationaux et internationaux pour la réalisation de l’égalité entre les sexes et la lutte contre des actes des violences sexuelles à l’égard des femmes et filles. Parmi les progrès enregistrés à ce jour, le programme « unis pour l’égalité de genre » financé par l 'Union européenne à hauteur de 20 millions d’euros, a accompagné la RDC dans la mise en œuvre de la stratégie nationale révisée de lutte contre les violences basées sur le genre à travers le renforcement du leadership du gouvernement congolais dans la lutte contre les violences sexuelles et basées sur le genre, et la coordination des questions de genre. Cette initiative appui la campagne tolérance zéro immédiate contre les crimes des violences faites aux femmes, lancée par le président de la République, son Excellence Felix TSHISEKEDI, en juin 2021. Grâce à cette campagne, 7063 personnes dont 4277 femmes soit 60,8% ont accédé à des informations sur les services multisectoriels disponibles et les enquêtes ont permis la documentation de 1745 cas de VBG dans le respect strict de la confidentialité, dans la ville province de Kinshasa, Nord-Kivu et Ituri. En 2024, ce programme ambitieux de l’UE a renforcé significativement l’autonomie socio- économique des 1 003 personnes dont 771 femmes et leur leadership au Sud-Kivu. Il a également créé un environnement sûr et protecteur pour 874 survivantes qui ont bénéficié d’un soutien psychosocial tandis que 692 femmes ont reçu une prise en charge médicale grâce à laquelle, elles ont surmonté le traumatisme et retrouvé de l’espoir pour une nouvelle vie. Ce soutien témoigne l'engagement continu de l'UE et de ses États membres en faveur d'une RDC sûre et prospère pour les femmes et filles. Bien que des avancées positives soient enregistrées, les femmes et les filles congolaises se trouvant dans des zones de conflit dans l’Est du pays, sont à nouveau exposées à la recrudescence de cas viols et violences sexuelles basées sur le genre, principalement dans la province du Nord- Kivu, Sud Kivu et Ituri, aujourd’hui affectées par de scènes de violence entre groupes armés. Le mécanisme de réponse rapide aux alertes VBG a enregistré 4 053 cas, soit une multiplication par 14 par rapport à l’année précédente. L’Union européenne, ONU Femmes et Enabel appellent à la protection immédiate des femmes et filles contre des actes des viols et violences basées sur le genre, et encouragent tous les acteurs nationaux, régionaux et internationaux d’œuvrer pour la paix, la cohésion sociale et la stabilité afin de bâtir ensemble une société exemptée des violences contre les femmes et les filles. Pour l’année 2025, le programme unis pour l’égalité de genre mettra l'accent sur l'accélération de la mise en œuvre dans les provinces de l'Ituri et du Kasaï, la consolidation des acquis et le renforcement des dispositifs communautaires durables et le renforcement de la coordination locale, en synergie avec les autres initiatives sectorielles.
Le mardi 13 mai 2025, la salle Marie-Agnès de Mbuji-Mayi a vibré au rythme d’un événement majeur consacré à la promotion de la masculinité positive. Placée sous le signe de l’engagement et du changement, cette journée a été organisée avec l’appui du projet Lutte contre les Violences Sexuelles et l'Impunité (LVSI) d’Enabel, mobilisant autorités, acteurs communautaires et partenaires autour d’une approche transformatrice des normes de genre. Célébration des hommes engagésCent (100) hommes, ayant participé pendant quatre mois à des groupes de réflexion sur la masculinité positive, ont été honorés pour les changements positifs observés dans leurs comportements au sein de leurs foyers. Quatre de ces épouses ont partagé des témoignages émouvants sur ces transformations, illustrant l'impact concret de cette approche dans la lutte contre les violences basées sur le genre. En reconnaissance de leur engagement, des diplômes d'honneur leur ont été remis par le Gouverneur du Kasaï Oriental et la Coordonnatrice nationale de la Cellule Technique Mixte de la Masculinité Positive (CTM+). Installation de la coordination provinciale de la CTM+La journée a également été marquée par l'installation officielle de la coordination provinciale de la CTM+ au Kasaï Oriental. Cette structure vise à renforcer l'ancrage institutionnel de la masculinité positive en dotant la province d'un cadre organisé de concertation, d'action et de redevabilité. Des sessions de sensibilisation sur les violences basées sur le genre et la vulgarisation de la stratégie nationale de promotion de la masculinité positive ont été abordées dans la salle, consolidant ainsi les efforts pour une transformation durable des normes sociales. Engagement des autorités provincialesDans son discours de clôture, le Gouverneur du Kasaï Oriental a exprimé un engagement ferme à intégrer la masculinité positive dans les secteurs clés de la province, notamment l'éducation, la santé, la justice et le développement. Il a souligné que "le changement commence ici, avec nous, par des actes", un message qui a résonné fortement auprès des participants. Cette journée a été ponctuée par une représentation théâtrale abordant les thématiques des violences basées sur le genre, offrant une illustration vivante des enjeux et des solutions proposées. Enabel, à travers son nouveau projet LVSI (Lutte contre les Violences Sexuelles et l’Impunité), réaffirme son engagement à accompagner les actions en lien avec la masculinité positive, soutenant ainsi les efforts du Gouvernement pour une société plus équitable et respectueuse des droits de tous. Doudou Kajangu
Renforcement des capacités des partenaires d’Enabel Dans le cadre de son engagement pour un développement numérique inclusif et durable, Enabel, Coordination Tshopo-Sud Kivu, à travers son projet FEE, a organisé une formation de dix jours au profit des agents des Cinq Structures Partenaires. Cette session a réuni 50 participants, dont 15 femmes. L'objectif principal de la formation était de renforcer les compétences des participants en matière de lutte contre la fracture numérique, tout en les sensibilisant à une gestion responsable et éthique des outils informatiques.Au-delà des enjeux à l'inclusion numérique et à l'entretien du matériel informatique, un accent particulier a été mis sur la tenue rigoureuse des archives numériques ainsi que sur l'amélioration de la communication administrative, notamment via les outils de messagerie électronique. Ces thématiques ont permis aux participants d'acquérir des réflexes essentiels pour une gestion quotidienne plus efficace et plus professionnelle. La formation, interactive et participative, a alterné entre apports théoriques, mises en situation pratiques et échanges d'expériences. Elle a permis de doter les participants de compétences concrètes et immédiatement transférables à leurs contextes de travail respectifs.Cette initiative s'inscrit pleinement dans la vision d'Enabel de réduire les inégalités d'accès aux technologies, tout en promouvant des pratiques professionnelles modernisées et responsables.
Une foule attentive et émue a répondu à l'appel du service territorial du genre pour une journée dédiée aux récits de transformation personnelle, le 5 avril 2025 à Isangi. Pour rappel, 110 couples d'Isangi ont participé en 2024 à un programme axé sur la masculinité positive dans le cadre du projet PLVS (Prévention et Lutte contre les Violences Sexuelles et Basées sur le Genre). Ces efforts ont donc été mis en lumière le 5 avril 2025, lors d'une session de sensibilisation de masse, organisée en partenariat avec le service territorial du genre. Onze couples ont partagé leurs expériences de changement de comportement, grâce à l'approche bienveillante et inclusive du projet.Une mobilisation communautaire significative L'événement a rassemblé 349 participants qui ont exprimé combien ces récits, ancrés dans la réalité locale, les ont aidés à remettre en question les normes sociales néfastes et à construire des relations plus égalitaires. L'objectif de créer un effet d'entraînement au sein de la communauté est atteint, avec un engagement renouvelé des autorités locales pour encourager davantage d'hommes à adopter la masculinité positive, vers une société plus juste et sans violences.
Dans le cadre du mois consacré aux droits de la femme, 60 participants, dont 42 hommes, se sont réunis à Isangi le 4 avril 2025 pour une session de vulgarisation des lois sur les violences sexuelles et la protection de l’enfant. Autorités locales, leaders communautaires et membres d’organisations de la société civile, tous mobilisés pour la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) dans cette région fortement touchée. L’objectif de cette rencontre était de renforcer les capacités des acteurs locaux pour mieux accompagner, défendre et orienter les survivantes de VBG (violences basées sur le genre). Dans un pays où les cas sont souvent tus par peur ou par ignorance des recours disponibles, cet échange a été largement salué comme une avancée concrète contre l’impunité. Lors de cette session, le Procureur de la République près le Parquet de grande instance d’Isangi, a pris la parole pour rappeler les textes légaux en vigueur. Il a insisté sur la responsabilité de chaque acteur local dans l’application et le respect de ces lois, notamment en matière de signalement, d'accompagnement des survivantes et de prévention. La sensibilisation aux lois est un outil puissant de transformation sociale. Étant mieux informés, les acteurs communautaires deviennent ainsi des relais essentiels pour porter la voix des victimes, détruire les tabous et faire respecter les droits fondamentaux.
Les violences basées sur le genre (VBG) demeurent une triste réalité dans plusieurs communautés en République Démocratique du Congo, notamment dans la province de la Tshopo. Femmes et filles en sont les principales victimes. Pourtant, des lois existent pour les protéger. Malheureusement, leur méconnaissance ou ignorance tant par les victimes que par leur entourage limite souvent leur application et l’accès à la justice. Or, comme le dit si bien l’adage : « Nul n’est censé ignorer la loi. »C’est dans ce contexte qu’une session de vulgarisation des textes légaux a été organisée le 31 mars 2025 au sein de l’Université de Kisangani, avec l’appui de trois praticiens du droit locaux – deux avocates du Barreau de Kisangani et un juge du Tribunal de Grande Instance. Cette activité a réuni 192 étudiants, dont 103 filles et 89 garçons, ainsi que 7 membres du personnel académique (5 femmes et 2 hommes). L’objectif de la rencontre ? Renforcer les connaissances juridiques de la communauté estudiantine sur les droits fondamentaux, notamment ceux des femmes et des enfants. Trois lois clés ont été abordées : Les lois sur les violences sexuelles : Loi nº 06/018 du 20 juillet 2006 (modifiant le code pénal congolais) et Loi nº 06/019 du 20 juillet 2006 (modifiant le code de procédure pénale) ; La Loi n° 09/001 du 10 janvier 2009 relative à la protection de l’enfant ; La Loi n° 16/008 du 15 juillet 2016, modifiant le Code de la famille, qui renforce notamment les droits des femmes dans le mariage et la famille. Ces échanges ont permis de rappeler que la connaissance du droit est un levier essentiel pour lutter contre les injustices, se défendre, mais aussi défendre les autres. Les étudiants ont exprimé un vif intérêt pour ces thématiques, posant de nombreuses questions sur les recours disponibles, les responsabilités communautaires et les limites actuelles dans l'application de ces lois. Par ailleurs, une conférence débat a été tenue avec les étudiants de l’Institut Supérieur de Commerce de Kisangani (ISC) autour du thème provincial : « Pour toutes les femmes et filles : droits, égalité et autonomisation ». Ce moment d’échange a mis en lumière le rôle de la communauté estudiantine, et plus particulièrement des jeunes femmes, dans la promotion de l’égalité des genres et la lutte contre les violences. En partageant les responsabilités, en renforçant les connaissances juridiques, et en favorisant le dialogue, ces initiatives contribuent à bâtir une société plus juste, où chaque voix compte – et où chaque femme, chaque fille peut vivre en sécurité, avec dignité.
Le programme de lutte contre les violences sexuelles et impunités (LVSI) a récemment organisé (le 31 mars 2025), une dynamique séance de sensibilisation sur les violences basées sur le genre (VBG). L''évènement a réuni une cinquantaine de membres du personnel d'Enabel. La session a démarré sur une note chaleureuse avec le mot de bienvenue d'El-shaddai LEMBA, le Chef de Programme à la Coordination Kinshasa, qui a exposé les objectifs ambitieux de cette rencontre. Ensuite, elle a pris un envol artistique grâce à une performance inspirante du collectif « De la plume aux lèvres ». À travers leur slam percutant, les artistes ont mis en lumière les enjeux de la Journée Internationale des droits des Femmes, célébrant les luttes et aspirations des femmes face aux violences basées sur le genre. Deux films captivants ont ensuite été projetés, l'un explorant les violences en milieu familial, l'autre en milieu professionnel. Ces projections ont déclenché des discussions animées, offrant une plateforme aux participants pour partager des témoignages poignants et exprimer leurs préoccupations sur les VBG. Des experts ont ensuite pris la parole pour enrichir le débat : Edouard KONAN, Chef de projet LVSI, Viviane BIKUBA, experte en justice et droits humains/LVSI, et Nathalie BINDJA, Chargée du Genre du programme « Travail décent et Protection Sociale ». Ils ont apporté des éclairages précieux sur la prise en charge des victimes, les pratiques d'arrangements à l'amiable et d'autres sujets cruciaux liés aux VBG. La journée s'est conclue sur une note vibrante avec une seconde performance du collectif « De la plume aux lèvres », résumant les messages clés de l'événement. Un appel vibrant a été lancé aux femmes pour dénoncer les violences, qu'elles soient familiales ou professionnelles, tandis qu'un message fort a été adressé aux hommes d’Enabel, les incitant à adopter un comportement respectueux et non violent. Pour couronner cette journée riche en échanges, un moment convivial de réjouissance a été organisé pour renforcer les liens entre les participants.
L'Union européenne et Enabel unissent leurs forces pour soutenir la Division genre, famille et enfant dans la lutte contre les VBG.Plus de 130 acteurs se sont réunis à Bunia, en février 2025, pour renforcer la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) en Ituri, une province de la République démocratique du Congo. Cet événement, soutenu par Enabel et financé par l'Union européenne, visait à prioriser l'accompagnement juridique et judiciaire des victimes dans le cadre du Plan de travail annuel (PTA) 2025 de la Division provinciale du Genre, Famille et Enfant. La rencontre s'est déroulée en deux phases : d'abord, une présentation des réalisations de 2024 et une analyse des politiques locales pour identifier les lacunes et les progrès. Ensuite, une présentation détaillée et validation collective du PTA 2025, qui s'articule autour de six axes stratégiques : coordination et leadership, environnement favorable et engagement politique, participation et protection de l'enfant, agenda femme et sécurité, renforcement des mécanismes juridiques, et plaidoyer pour la mobilisation des ressources. Jean-Marc Mazio, expert à la Division provinciale, a souligné l'urgence d'agir face à un système judiciaire fragilisé, avec seulement 340 des 13 000 cas de violences sexuelles ayant reçu un soutien juridique. Les participants à l'atelier ont insisté sur l'importance de la pacification de l'Ituri et de la mobilisation de fonds dédiés, affirmant que la paix est essentielle pour le succès de leurs efforts. Enabel et l’Union européenne apportent un soutien financier et technique pour renforcer les capacités de coordination et de plaidoyer des institutions provinciales. Les recommandations incluent la création de cellules d'accompagnement juridique dans les zones rurales, la formation de juges et policiers, une campagne de sensibilisation, et un plaidoyer pour un fonds dédié à la justice genre-sensitive. Avec le soutien financier de l’Union européenne, Enabel à travers son projet Unis pour l'égalité de genre s'engage à promouvoir la coordination institutionnelle, l'accès à la justice, et l'autonomisation socio-économique des survivantes de VBG, en vue de construire un avenir où la justice et l'égalité de genre sont une réalité pour tous et toutes.
Modernisation et autonomie Dans le cadre de nos projets EDUBASE et Formation Emploi Entrepreneuriat (FEE), nous avons récemment remis des équipements informatiques essentiels à nos partenaires stratégiques pour renforcer leurs capacités et améliorer leur efficacité. Il s'agit de 34 kits informatiques (ordinateurs portables et accessoires) remis à des structures éducatives pour optimiser la gestion éducative et garantir la confidentialité des données. La Direction Provinciale de la Formation Professionnelle, quant à elle, a reçu des ordinateurs, imprimantes et un vidéoprojecteur afin de soutenir l'écosystème entrepreneurial et renforcer la formation professionnelle.Vers une autonomie énergétique durable ! Pour garantir la continuité des services, ces équipements sont accompagnés de kits photovoltaïques, réduisant ainsi la dépendance aux services énergétiques externes.
Plus de 95 Millions FC Épargnés !Entre le 7 novembre et le 10 décembre 2024, 16 associations villageoises d’épargne et de crédit (AVEC) ont procédé au partage des fonds de caisse, marquant ainsi la fin de leur cycle d’épargne et de crédit. Cette redistribution repose sur les montants épargnés et les intérêts générés tout au long de l’année. Quelques chiffres clés :Le montant total épargné est de 95 345 225 FCLa moyenne par AVEC est de 5 959 076 FCLes contributions individuelles s'élèvent entre 1.000 et 5.000 FC (≈1,5 USD)Un moteur pour l’Entrepreneuriat rural Les fonds épargnés ont permis de financer plusieurs Activités Génératrices de Revenus (AGR), offrant aux producteurs agricoles de nouvelles opportunités économiques et renforçants leur autonomie financière.Un engagement pour le développement durableCette initiative s’inscrit dans le cadre du projet Agriculture, qui vise à renforcer les capacités financières des agriculteur·rices et à lutter contre l’insécurité alimentaire en soutenant une agriculture durable et résiliente.
Le 12 décembre 2024, le Vice-Gouverneur du Lualaba, Mr Clément Mufundji Tshinat Karl, a présidé une réunion stratégique rassemblant les acteurs clés du secteur agricole. L'objectif était d'élaborer des stratégies concertées pour transformer et dynamiser l'agriculture locale. Un Engagement pour une Agriculture durable et performanteCette initiative est portée par le Ministère Provincial des Affaires Foncières, de l'Agriculture, de la Pêche et de l'Élevage, avec l’appui de notre programme d’appui institutionnel au niveau provincial et de l’African Agricultural Leadership Institute (AALI).Pourquoi cette rencontre est-elle essentielle ? Elle permet de : Favoriser une meilleure coordination des interventions dans le secteur agricole ;Identifier les défis majeurs et proposer des solutions adaptées ;Mettre en place des stratégies durables pour booster la production locale. Une vision commune pour un secteur agricole résilientL'agriculture est un levier clé du développement économique et social du Lualaba. En renforçant la collaboration entre les autorités, les agriculteurs et les partenaires techniques, cette réunion marque un tournant vers une agriculture plus innovante et inclusive.
Le 10 décembre 2024, le Comité d'Orientation Stratégique (CORS) a officiellement lancé le programme PIREDD-KORLOM, une initiative majeure visant à réduire les émissions liées à la déforestation dans les provinces du Kasaï Oriental et de Lomami. Un engagement fort pour la conservation des forêtsFinancé à hauteur de 35 millions de dollars sur 5 ans par le CAFI via le FONAREDD, ce programme s’inscrit dans la Stratégie Nationale REDD+ de la RDC.Son objectif : Maintenir 67,5% du couvert forestier et réduire de 21% les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030.Le programme capitalise sur des expériences passées et introduit des paiements pour services environnementaux pour inciter les communautés locales à adopter des pratiques durables.Une approche globale et participativeLe PIREDD-KORLOM adopte une approche intersectorielle avec des actions concrètes :Promotion des systèmes agroforestiers pour réduire la pression sur les forêts ;Gestion participative des ressources naturelles pour impliquer les communautés locales ;Renforcement des capacités institutionnelles pour assurer une mise en œuvre efficace.Une collaboration stratégique pour un impact durableLa cérémonie de lancement a réuni les représentants du FONAREDD, d’Enabel, ainsi que des autorités locales, témoignant d’un engagement collectif pour la réussite du projet. Ensemble, nous pouvons préserver nos forêts et bâtir un avenir durable pour les générations futures. Le programme couvrira sept (7) territoires du Kasaï-Oriental et de la Lomami, avec des actions adaptées aux réalités locales.Protéger nos forêts, c'est préserver notre avenir !