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In an effort to improve access to beekeeping inputs, Enabel and Vocational Education and Training Authority (VETA) Mpanda are facilitated bee suit making training to 15 local tailors from Nsimbo, Mlele, and Tanganyika districts from May 20th to June 1st, 2024. In addition to the technical skills, the trainees benefited with entrepreneurship skills.On picture, you can see skilled tailors wearing beekeeping suits they made after during their training.
A roadside honey seller from Ikungi-Singida gears up with practical learning on best hygienic practices, packaging, record-keeping, and business skills.Sessions were facilitated in collaboration with Small Industries Development Organization (SIDO) Singida for roadside honey sellers from Ikungi, Itigi, and Uyui districts from May 30th to June 1st, 2024.
Le vendredi 26 mai 2024, Danny Dennolf, Directeur pays d’Enabel au Burkina Faso a effectué une visite terrain dans la ville de Fada. Cette visite s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des activité d’Enabel dans la localité. Accompagnés de quelques collaborateurs*trice, le Directeur Pays a visité les infrastructures réalisées par Enabel à travers le Projet d'Appui aux Droits à l'Accès à l'Eau Potable et à l'Assainissement de la ville de Fada N'Gourma(#PADAEPA) dans la province du Gourma, région de l’Est du Burkina Faso. Ce projet a été financé par le Royaume de Belgique à hauteur de 11 600 000 € (7 609 101 200 FCFA) avec une contrepartie de l’Etat Burkinabè qui s’élève 257 115€ (168 656 384 FCFA), soit un budget total de 11 857 115€ (7 777 757 584 FCFA). Les ouvrages réalisés visent l’amélioration du taux d’accès à l’eau potable et à l’assainissement de la population de Fada et se composent de : Une (1) réhabilitation de l’ouvrage de priseUne (1) nouvelle station de traitement d’eau de 200m3/h ;Un (1) réservoir de stockage de 500m3 en béton armé ;Un (1) château d’eau de 500m3 en béton armé ;Deux (2) châteaux d’eau réhabilités respectivement de 300 m3 et de 150 m3 ;Vingt-six (26) km de réseau de distribution dans la ville ;Dix-sept (17) bonnes fontaines ;Trois cent quatorze (314) latrines réalisées dans vingt un (21) écoles et dont la remise officielle a été faite à la Commune de Fada N’Gourma avec la participation de l’Office Nationale de l’Eau et de l’Assainissement (ONEA) lors de la visite.Ces actions du projet PADAEPA qui est maintenant clôturé, se poursuivront avec le nouveau portefeuille bilatéral et consisteront principalement à :Renforcer les réseaux de distributions dans la ville ;Mettre en place des bornes d’incendie ;Fournir des kites de branchement privé à l’ONEA.Outre son passage sur les différents sites des ouvrages réalisés, il a effectué des visites de courtoisies à des partenaires et acteurs clés de la localité. Il s’est rendu avec sa délégation au Gouvernorat de la région de l’Est, puis à la mairie de la commune de Fada où il a été reçu respectivement par M. Siaka Ouattara, Secrétaire Générale du gouvernorat et M. Abdoul Kabir Maiga, Secrétaire Générale de la délégation spéciale de la commune. Il n’a pas aussi manqué de saluer au passage les responsables coutumiers, acteurs importants dans la gouvernance locale et dans la mise œuvre globale du projet.Cette visite a permis au Directeur Pays de constater les réalisations sur le terrain, et de toucher du doigt les enjeux liés à la mise en œuvre des activités dans cette localité très affectée par la crise sécuritaire.
Dans le cadre de l'amélioration de l'encadrement et de la supervision des aires de santé, ainsi que de l'approvisionnement en intrants, Enabel, par son intervention en santé et protection sociale à Kinshasa, a procédé à la remise d'un véhicule 4x4 et deux motos au ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévention, en faveur de la zone de santé de Limete.La cérémonie de remise du matériel a eu lieu au bureau de la Division Provinciale de la Santé à Kinshasa, en présence du Ministre Provincial de la Santé publique, Hygiène et Prévention, ainsi que de la Coordinatrice des projets d'Enabel à Kinshasa. Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts continus pour améliorer la qualité des soins de santé et assurer une couverture santé universelle.Le matériel mis à disposition permettra de renforcer la présence de l'équipe cadre de la zone de santé de Limete et dans les aires de santé. En outre, cela facilitera un coaching rapproché et garantira la disponibilité permanente des intrants requis pour offrir des soins de qualité. Ce matériel roulant jouera un rôle crucial dans les supervisions régulières et l'acheminement des intrants essentiels jusqu'aux centres de santé les plus éloignés.Cette action s'inscrit dans une démarche globale visant à renforcer le système de santé à Kinshasa et à répondre aux besoins spécifiques des zones de santé locales. Enabel, en collaboration avec le ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévention, réaffirme ainsi son engagement à améliorer les conditions de santé et à promouvoir l'accès aux soins pour tous.La Zone de Santé de Limete, avec ce nouvel équipement, sera mieux équipée pour assurer un suivi efficace et une distribution régulière des intrants médicaux, contribuant ainsi à l'amélioration des services de santé offerts à la population. Cette initiative témoigne de la volonté des partenaires de développement et des autorités sanitaires de garantir une prise en charge médicale de qualité et accessible.
C'est fantastique de voir le Burundi mettre en avant les jeunes talents à travers la première édition du concours "Umwuga Award" ! Cette compétition nationale des métiers offre une plateforme unique aux jeunes passionnés de moins de 25 ans qui ont suivi une formation technique et professionnelle. Avec 1500 inscriptions et 46 finalistes sélectionnés après des présélections rigoureuses, l'engagement et la détermination de ces jeunes talents sont véritablement inspirants. Après trois mois d'entraînement intense, la finale qui s'est déroulée en octobre 2023 a été un véritable moment de célébration et de reconnaissance pour ces jeunes artisans. Sur les 46 finalistes, 24 jeunes ont gravi les marches du podium, recevant ainsi une reconnaissance bien méritée pour leur excellence dans l’un des huit métiers en compétition. L'initiative, portée par le Ministère de l'Éducation Nationale et de la Recherche Scientifique en collaboration avec la Chambre Fédérale de Commerce et de l'Industrie et Enabel, l’agence belge de développement, vise à stimuler l'intérêt des jeunes pour les métiers et à promouvoir l'excellence dans le domaine de la formation technique et professionnelle. Un pas important vers la valorisation des compétences artisanales et techniques au Burundi, et cela ouvre la voie à un avenir prometteur pour la jeunesse du pays.Bravo aux lauréats et à tous les participants pour leur passion et leur engagement exceptionnels!
Philémon Lombe Yombo, Procureur de la République et chef de parquet auprès du Tribunal de paix d’Isangi dans la Tshopo, a échangé avec la population d’Isangi-Centre sur les questions juridiques dans le cadre de la lutte contre l’impunité en matière de violences sexuelles. E ce, au cours d’une sensibilisation de masse initiée par des acteurs bénévoles impliqués dans la prévention des VBG. Près de 200 personnes sont venues écouter, poser des questions et obtenir des réponses auprès des acteurs engagés dans le processus de prise en charge complète des victimes de violences sexuelles à Isangi : le corps médical de l’hôpital Général de référence, le Responsable local de la Police, des affaires sociales et le Procureur de la République nouvellement affecté à Isangi. Après un tour de table où chaque acteur a expliqué sa mission dans la prise en charge des victimes avec l’appui du Programme de Lutte contre les Violences Sexuelles (PLVS) d’Enabel, la population a eu le privilège de prendre la parole et poser directement des questions permettant un dialogue ouvert et franc avec tous les intervenants. Le Procureur s’est rapidement retrouvé au centre du débat face à un public dénonçant l’impunité et le laxisme de la justice sur des cas de violences sexuelles et curieuse de connaitre les dispositions et l’interprétation des lois qui condamnent ces actes. Toutes les questions ont été abordées allant du consentement ou non des mineures au comportement sexuel transgressif et autres formes d’harcèlement sexuel et du viol auxquelles l’autorité judiciaire a donné des éclaircissements tout en mettant en garde les potentiels agresseurs, à la grande satisfaction de la population. A l’issue de cet échange, des recommandations ont été formulées au Procureur et aux organisateurs. La population d’Isangi a encouragé la justice à réprimer sans atermoiements tout acte de viol. Elle a également suggéré que le même débat public se fasse avec les populations des autres secteurs et chefferies du Territoire d’Isangi. Pour Perez BOLENGELAKA, acteur de la société civile et Président du GAP (Groupe d’Acteurs bénévoles impliqués dans la prévention des VBG) « la population est encore ignorante des textes de lois réprimant les actes de violences sexuelles, ce qui laisse souvent les victimes abusées à souhait et les agresseurs de plus en plus récidivistes ». Le contexte de ce débat public a souligné l'importance cruciale de lutter contre l'impunité liée aux violences sexuelles à Isangi en promouvant la dénonciation des cas de viols, le référencement des victimes dans le délai vers les centres pour une prise en charge complète et gratuite et susciter un changement social sur les questions de violences sexuelles. Cette première rencontre entre le Procureur et les habitants d’Isangi a été aussi marquée par une production théâtrale édifiante sur le thème de la dénonciation des arrangements à l’amiable en matière de violences sexuelles. Ce qui devrait largement contribuer à décourager les familles des victimes et des agresseurs qui s’adonnent à cette pratique.
Le volet régional du Portefeuille Thématique Climat Sahel (PTCS) à organisé du 5 au 11 mai 2024 un atelier préparatoire et de lancement des activités de mise à l’échelle des plateformes d’innovation dans la commune de Koupéla. Cet atelier dont les travaux ont été lancé par Mme Alice BÉLEMVIRÉ/NIKIÈMA, présidente de la délégation spéciale de la commune de Koupéla, a connu la participation de plusieurs acteurs clés, actifs dans la commune en matière de résilience aux changements climatiques et de gestion durable des écosystèmes, pour une planification concertée et participative des activités. En mai 2023, un atelier préparatoire pour de la mise à l'échelle des plateformes d'innovations, avait été réalisé à Tenkodogo et a occasionné la relocalisation de la zone pilote de l’implémentation de ces plateformes dans la commune de Koupéla. A la suite de ces travaux, le Portefeuille Thématique Climat Sahel (PTCS), un programme régional financé par la Royaume de Belgique et mis en œuvre Enabel, a rassemblé une fois de plus les parties prenantes pour créer un cadre d’échange afin de favoriser une synergie d’action et une collaboration entre les acteurs et les initiatives déjà en cours pour la mise à l’échelle des plateformes d’innovations. La mise en place de ces plateformes vise le renforcement de la résilience aux changements climatiques et la gestion durable des écosystèmes sahéliens. A travers un soutien au dispositif piloté par les acteurs de la recherche au Burkina-Faso, Mali, Niger et Sénégal, le PTCS entend favoriser le déploiement de ces dispositifs de proximité afin de mettre à la disposition des communautés locales les innovations existantes.Durant trois jours, les participants issus d’institutions de recherche, d’ONG, d’organisations et associations paysannes et des collectivités territoriales ont pu, grâce aux échanges et aux travaux de groupe :Identifier les objectifs prioritaires de la commune de Koupéla en matière de résilience aux changements climatiques et de gestion durable des écosystèmes ; Cartographier les parties prenantes pour chacun des objectifs prioritaires ;Avoir un aperçu des activités des acteurs, réalisées ou en cours de réalisation en lien avec les objectifs prioritaires dans la commune de Koupéla ;Identifier et prioriser les actions concrètes à mettre en échelle ; Identifier les points de synergie et de collaboration avec les acteurs présents dans les sites pilotes. A l’issue de cette session, l’équipe de programme PTCS grâce les données recueillies va œuvrer pour mettre en œuvre une stratégie d’implémentation des plateformes d’innovation à travers l’élaboration d’une feuille de route des activités et le recrutement non seulement de prestataire pour la mise à l’échelle des bonnes pratiques, mais aussi d’étudiants pour appuis à l’amélioration des technologies.
On May 16, 2024, Enabel's office in Dar es Salaam buzzed with excitement as we celebrated three monumental milestones: 40 years of bilateral cooperation between Tanzania and Belgium, 25 years of Enabel's impactful presence in Tanzania, and the inauguration of the new Representation office in Dar es Salaam. This event marked not only our enduring partnership but also underscored our shared commitment to driving sustainable development and improving livelihoods across the country.The event started with a warm welcome from Enabel’s Country Director, Koenraad Goekint, who highlighted the significance of the occasion and Belgium’s enduring partnership with Tanzania. Following this, His Excellency Peter Huyghebaert, Belgian Ambassador to Tanzania, reaffirmed Belgium's unwavering commitment to supporting Tanzania's development priorities, emphasizing that Belgium’s cooperation programs aim to address socio-economic inequalities, climate change, and urbanization. Belgium and Tanzania established diplomatic relations four decades ago, focusing on shared challenges and opportunities for mutual growth. Ambassador Huyghebaert recounted key areas of cooperation over the years, including transport, health, education, water and sanitation, agriculture, natural resource management, and public finance management. He particularly noted Belgium's significant role in revamping Tanzania's rail network in the 1980s and supporting the port sector from the onset of bilateral relations.For a quarter of a century, Enabel has been deeply involved in Tanzania, addressing critical issues and promoting sustainable development across the country. Our initiatives have spanned various sectors, including natural resources management, local governance, value chain development, and infrastructure enhancement. Our commitment to value chain development has played a pivotal role in driving economic growth and improving livelihoods in the country. Through targeted interventions, we have supported farmers and entrepreneurs to enhance productivity, access markets, and increase their incomes. During his address, Koenraad Goekint emphasized Enabel’s dedication to creating gender-balanced environments for youth and entrepreneurs through collaboration with stakeholders for vocational training and entrepreneurship opportunities. He highlighted the launch of a new five-year bilateral program aimed at empowering young people, particularly girls, in Kigoma through education and skills development. Furthermore, he touched on projects like the Water and Sanitation Kigoma Region Project (WASKIRP) and the Sustainable Agriculture Kigoma Regional Project (SAKIRP), which have significantly transformed communities by improving access to clean water and sanitation and strengthening agricultural value chains.Ambassador John Ulanga, Director of International Trade and Economic Diplomacy at the Ministry of Foreign Affairs and East African Cooperation expressed gratitude for Enabel's efforts to support the country towards sustainable and inclusive development. He emphasized the importance of maintaining bilateral ties to utilize opportunities in various areas, including investment and trade, to further promote development.As part of our achievements over the past decades, we showcased a new chapter in Enabel's journey—the opening of our vibrant and dynamic office space in Dar es Salaam where we collaborated with local artists to create a living exhibition within the walls of Enabel. This new space symbolizes our unwavering commitment to Tanzania and our determination to continue making a positive impact in the years to come. With our collaborative atmosphere, this space serves as a hub for innovation, creativity, and partnership.In closing, Koenraad Goekint extended a warm invitation to all attendees to explore our new space, engage in enriching discussions, and cultivate new connections that will drive our collective mission forward. "To my esteemed colleagues, I envision this office as a sanctuary of inspiration and empowerment, where ideas blossom and aspirations soar. Karibuni sana, Ahsanteni," he concluded.
Le mercredi 22 mai 2024, Enabel au Bénin a célébré l'ouverture officielle de ses nouveaux bureaux à Parakou, marquant une étape importante dans l'élargissement de ses interventions vers le centre et le nord du Bénin. Cette cérémonie a réuni de nombreux invités de marque, dont Mme Sandrine Platteau, Ambassadrice de la Belgique au Bénin, Mr Germain Zinsou, Directeur Général Adjoint du Financement du Développement au Ministère de l’Économie et des Finances, des représentants des structures déconcentrées des Ministères partenaires, des Partenaires Techniques et Financiers, ainsi que des membres de la communauté locale. La cérémonie a été l'occasion de présenter les missions et projets en cours, ainsi que les nouvelles initiatives du Programme de Coopération 2023-2028 et de réaffirmer l'engagement d'Enabel envers le développement durable du Bénin.Dans son discours d'ouverture, Olivier Krins, Directeur d'Enabel au Bénin, a souligné l'importance de ce nouveau bureau qui est un levier crucial pour soutenir les ambitions et la stratégie d’intervention dans le centre et le nord du Bénin, où les besoins se font de plus en plus croissants et pressants.Il a également exprimé sa gratitude envers les différentes parties prenantes pour leur rôle crucial dans l'installation de ce nouveau bureau. "Je suis fermement convaincu que ce bureau permettra de renforcer notre présence et notre impact dans la région, de favoriser les synergies avec les acteurs locaux et de contribuer à la réalisation des objectifs de développement durable du Bénin", a-t-il déclaré.L'inauguration des bureaux d'Enabel à Parakou s'inscrit dans le cadre du nouveau Programme de Coopération 2023-2028, d'une enveloppe globale de 45 millions d'euros. Ce programme vise à renforcer la résilience aux chocs économiques, alimentaires, environnementaux, sécuritaires et sanitaires des populations vulnérables et plus particulièrement des jeunes et des femmes, pour permettre le développement du capital humain.L'Ambassadrice du Royaume de Belgique au Bénin, Sandrine Platteau, a quant à elle exprimé sa joie et sa fierté de prendre la parole pour inaugurer officiellement le bureau d'Enabel à Parakou. Elle a réaffirmé l'engagement de la Belgique à continuer sur la voie de la coopération et d'élargir ses efforts pour un développement durable et inclusif. Elle a également souligné l'importance stratégique de Parakou pour le développement régional. La position stratégique et le dynamisme économique de la ville de Parakou en font un lieu idéal pour renforcer les liens entre nos deux pays et pour déployer des initiatives qui auront un impact positif sur toute la région, a-t-elle ajouté. "Ensemble, continuons à bâtir des ponts de coopération et de solidarité entre la Belgique et le Bénin. Ensemble, œuvrons pour un avenir meilleur, plus juste et plus prospère pour tous", a-t-elle conclu.Le Directeur Général Adjoint du Financement du Développement au Ministère de l’Économie et des Finances, Germain Zinsou a salué la dynamique constante de la coopération belge au profit de la population béninoise. Il a également réitéré la gratitude du Ministre de l’Économie et des Finances pour l'accompagnement d'Enabel dans la mise en œuvre des actions de développement. "La cérémonie de ce jour marque un tournant décisif dans la coopération entre le Bénin et Enabel car elle matérialise l’un des engagements pris lors de la signature de la convention spécifique à savoir : ouvrir un bureau à Parakou", a-t-il souligné.Cette cérémonie d'inauguration a été ponctuée par des présentations succinctes sous format de pitch des différents projets que met en place Enabel dans le cadre du Programme de Coopération 2023-2028. Elle a également été marquée par la coupure symbolique du ruban, marquant l'ouverture officielle des bureaux d'Enabel à Parakou.Avec l'ouverture de ce nouveau bureau, Enabel renforce sa présence et son impact dans la région, tout en favorisant les synergies avec les acteurs locaux.
Afin d’appuyer et de faciliter l’opérationnalisation rapide des trois axes de l’action post-séisme, Enabel compte collaborer avec l’association CEFA. Celle-ci a été invitée à remettre une proposition dans le cadre d’un octroi direct de subsides. CEFA est une association sans but lucratif, à vocation internationale, dont la mission est de contribuer au développement des territoires avec la logique de mettre en avant les acteurs et populations locales dans la conduite du changement. Elle a un double ancrage au Maroc et en Italie. Elle est aussi présente dans différents autres pays en Afrique et Amérique latine. Son approche de proximité constitue un élément important de plus-value de l’organisation. En effet CEFA a pu construire des liens étroits avec les associations locales et les acteurs de la Diaspora, ce qui lui permet de renforcer les liens entre les territoires et la diaspora, notamment pour la mobilisation de cette dernière pour la solidarité en temps de crises (COVID/séisme). Enabel a signé un subside avec l’ONG CEFA portant sur une collaboration de 11 mois. Le partenariat avec l’association est axé sur des actions d’appui à la réinsertion socio-économique et à l’accès aux droits et aux services pour les personnes touchées par le séisme et les personnes en mobilité. CEFA a intitulé sa contribution “TIWIZI“. TIWIZI est un mot Amazigh qui fait référence à la coopération et le travail collectif afin d’atteindre un but commun. Parmi les résultats attendus, on peut citer (à titre d’exemple) : Environ 200 personnes orientées et informées (volet insertion économiques) ; Au moins 5 modules de formation sur l’éducation financière dispensés, pour un total de 25 journées (environ 50 personnes bénéficiaires) ; Appui à 20 projets économiques (individuels et collectifs) au niveau de la province de Taroudant ; Cartographie des acteurs impliqués dans l’accès aux droits et aux services de base (protection juridique, santé, éducation, etc.) ; 1000 personnes sensibilisées et informées sur l’accès aux droits et aux services de base ; 300 bénéficiaires des activités de soutien psycho-social ; Au moins 100 cas accompagnés dans l'accès aux services et 100 séances individuelles d’appui psychologique réalisées. L’enveloppe budgétaire accordée à la réalisation de la proposition est de 900.000 euros. Pour rappel, l’action post-séisme s’insère dans le cadre de l’extension du projet DEPOMI. Elle s’articule autour de trois axes : La gouvernance locale et la cohésion sociale sont renforcées via l’accompagnement des acteurs locaux pour l’adaptation des services et la prise en charge des personnes déplacées internes touchées par le séisme ainsi que les communautés hôtes ; Des actions d’appui à la réinsertion socio-économique et d’accès aux droits et aux services des personnes touchées par le séisme et des personnes en mobilité sont mises en œuvre ; La diaspora et ses acteurs sont mobilisés autour de projets de développement dans les communes touchées par le séisme dans la région de Souss-Massa. *DEPOMI est financé par l’Union européenne dans le cadre du Fonds Fiduciaire d’Urgence (FFU) et mis en œuvre par Enabel. Le projet propose de renforcer la gouvernance et la mise en œuvre des politiques migratoires au niveau régional. Les bénéficiaires sont les institutions nationales et locales impliquées dans ces politiques migratoires, ainsi que les ressortissants des pays tiers vivant au Maroc, les Marocains Résidant à l’Étranger, les Marocains de retour, et les jeunes Marocains.
To improve decent job creation in the agriculture and green economy sectors, youth from the districts of Kasese, Bunyangabu, and Ntoroko have received training on beekeeping from Bunyangabu Beekeepers Cooperative (BBC). One of the results of the Social Protection portfolio focuses on decent employment creation and enhancement for youth and women in agriculture, tourism, and the green economy and aims to increase the contributive capacity of workers for social protection schemes.Apiculture is a crucial component of livelihood diversification in Uganda since it can supplement household incomes, food, and medicine. Though still with an enormous potential for employment, beekeeping remains largely untapped, especially among the youth; amidst a dire situation of women and girls in the working age bracket continually facing rising level of unemployment.The apiary training in the 3 districts targeted 80 youth with 70% female and 30% male. It among others imparted technical and entrepreneurial skills to the participants such as; hive making from local materials, apiary establishment and management, honey Harvesting, post-harvest handling of honey and other bee products, and the cost-benefit analysis of Beekeeping.The Head of Training and Fieldwork, Bunyangabu Beekeepers Cooperative, Nkule Edison said that they are committed to continuously building the capacity of the youth in beekeeping and value addition to its products so that they can meet the readily available market needs, in Uganda and beyond. He added that apiary relatively requires low start-up costs, low labour requirements, low maintenance costs, and minimum requirements for land ownership. “These render beekeeping an attractive economic pathway to get out of poverty for the rural poor, particularly women and young people who are constantly challenged by limited resources”, said Edison.Baluku Mohoza, one of the trainees from Kasese district said that he is going to fully utilize the skills he acquired from the training to become an active beekeeper, generate income for his personal needs, and contribute to environment conservation. “Bees pollinate our crops, which promotes food security. I have also learned that planting more trees is a very good practice in apiary, in doing so, we will be conserving the environment”, added Baluku.Another trainee, Muhindo Mariam from Kabarole district plans to make 15 more hives by the end of the year after getting practical skills to make beehives from local materials; bamboo sticks, reeds, banana fibre, and cow dung. Mariam plans to also share the skills she acquired with other youth in her community, having learnt about the benefits of beekeeping from the training.According to a report released by the Ministry of Agriculture, Animal Industry and Fisheries in 2023, Uganda produces 4,000 metric tons of honey per annum and approximately 1.2 million people are involved in beekeeping. The national and regional honey production remains below the potential supply levels with beekeepers harvesting almost less than 1% of the estimated production potential of 500,000 metric tons. The global demand for honey is estimated at 1.8 million metric tons, with a market value of USD 7.8Bn (Uganda Investment Authority).Bunyangabu Beekeepers Cooperative (BBC) currently produces 30 – 35 tons of honey annually, which increased from 20 – 25 tons following the opening of honeycomb community collecting centres in the five districts of Kasese, Ntoroko, Kabarole, Bundibugyo, and Bunyangabu. All the honey produced by BBC is consumed locally in the Ugandan market. The cooperative got access to the European market but opted out due to limited productivity to meet the required supply of 4 metric tons per month. This required increasing productivity to 70 – 75 metric tons per year if they were to sustain supplying both the local and international markets.The partnership that Enabel has with Bunyangabu Beekeepers Cooperative (BBC) recognizes the role of the youth in taking up apiculture as a business and a highly valuable enterprise that can be effectively transformed into commercial farming for money generation and environmental conservation through the use of climate-smart initiatives.
Le portefeuille thématique climat contribue à la création et dynamisation de commissions foncières villages pour mieux gérer les ressources naturelles. Ces Commissions Foncières Villageoises (CoFov) sont des organes communautaires essentiels pour la gestion durable des terres. Leur mise en place représente un pas important vers l'autonomisation des communautés locales dans la gestion de leurs ressources foncières. A travers l’Union des Associations et Coordinations d’Associations pour le Développement et la Défense des Droits des Démunis (UACDDDD), plusieurs rencontres dont des assemblées villageoises collectives ont eu lieu dans les zones d’intervention du projet autour de la présentation de l'Union, la loi sur le foncier Agricole, son décret d'application et le processus interactif de mise en place des COFOVs en 10 étapes par l’UACDDDD. Ces rencontres s'inscrivent dans le cadre du projet « Amélioration de la gouvernance des ressources naturelles via la sécurisation foncière, la responsabilisation des communautés et des collectivités à travers la création des COFOV » soutenu par Enabel dans le cadre du programmes/ Portefeuille Thématique Climat Sahel PTCS. L’objectif de ces assemblées villageoises collectives de restitution est de contribuer à la sécurisation foncière à travers l’information à des autorités coutumières et des communautés sur le processus de mise à œuvre de la loi foncière agricole. Les échanges ont permis d'approfondir la connaissance des participants sur la loi Foncier Agricole, son décret d'application. Ainsi les participant.es ont beaucoup montré leurs engagements pour la réussite de ce processus de mise en place des COFOV dans leurs villages respectives jusqu'à son opérationnalisation. Quant aux femmes, elles n'ont pas manqué d'exhorter à l'équipe UACDDDD d'accélérer ce projet de gouvernement foncière afin de sécuriser leurs ressources naturelles.
Un processus de partage d’expertise vient d’être lancé dans le cadre du projet "Towards an Holistic Approach to Mobility and Migration in North Africa" (THAMM).Cette initiative permet la formation et la certification VCA (Liste de contrôle Sécurité-Santé-Environnement) de 28 formateur.ices spécialisé.e.s en hygiène et santé de l'Agence tunisienne de formation professionnelle (ATFP).La certification VCA est une certification internationale qui assure la maîtrise d'un système de gestion de la sécurité, de la santé et de l'environnement pour les entreprises travaillant dans des environnements à haut risque. Il s'agit d'une norme reconnue internationalement et exigée par les clients des entreprises travaillant dans les secteurs de l’industrie et de la construction. La certification VCA n'est actuellement pas accessible en Tunisie.Compte tenu de la collaboration existante entre les acteurs de l’emploi belges et tunisiens pour renforcer la mise en place de schémas de mobilité sûrs et réguliers entre la Tunisie et la Belgique, des experts du Forem – l'Office wallon de la formation professionnelle et de l’emploi – ont conduit une session de formation à Tunis, du 6 au 8 mai. Cette formation a permis à 28 formateur.ices de l’ATFP, spécialisé.e.s dans le domaine de la sécurité au travail, de renforcer leurs connaissances et d’acquérir les compétences nécessaires pour enseigner et déployer la certification VCA en Tunisie. Une deuxième phase de transfert de compétences sera organisée en octobre 2024 afin que les 28 formateur.ices soient accompagnés par les formateurs du FOREM pour dispenser pour la première fois la formation VCA pour des talents tunisiens sélectionnés par des entreprises belges et européennes qui requièrent la certification VCA de leurs employé.es. Un processus d’intégration des modules de VCA au sein des curricula de formation de l’ATFP pourrait également être mis en place afin d’enrichir l’offre de formation de l’ATFP. * Le projet THAMM est financé par l'Union européenne et mis en œuvre par Enabel en collaboration avec le ministère de la Formation Professionnelle et de l'emploi en Tunisie, ainsi que le Ministère de l'Inclusion Économique, de la Petite Entreprise, de l'Emploi et des Compétences au Maroc.
La mairie de Koulikoro a récemment franchi une étape significative vers le développement durable avec son projet d'électrification. Cette initiative a été lancée à la suite d’une demande de la mairie auprès d'Enabel dans le cadre d'une idée visant à moderniser les infrastructures municipales et à améliorer la qualité du service.Koulikoro, une ville historique et culturellement riche, est confrontée à des coupures d’électricité depuis plusieurs mois. Ces coupures handicapent par moment les services rendues aux usagers, ce qui sont parfois à l’origine des tensions entre usagers et agents municipaux. Grâce au partenariat entre la commune et le projet Pepak, la mairie pourra désormais servir les habitants dans les brefs délais, à travers l’acquisition d’un système d’électrification hybride de la mairie qui comprend plusieurs volets : - La réalisation d’un nouveau circuit de câblage électrique, pour faciliter les branchements tout en évitant les risques de courts-circuits. - L’acquisition d’un groupe électrogène de 100KVA , et d’ouvrages connexes au niveau de la mairie de la Commune Urbaine de Koulikoro - La mise en place des systèmes d'éclairage écoénergétiques et d'autres technologies ont été introduits, améliorant ainsi l'efficacité des opérations administratives. Installation d’équipements solaires : compte tenu de l'abondance de la lumière solaire dans la région, des panneaux solaires ont été installés sur le toit de la mairie pour générer de l'électricité propre et renouvelable. Cette source d'énergie durable réduit la dépendance aux combustibles fossiles et contribue à la lutte contre le changement climatique. Impact sur la communauté : L'électrification de la mairie aura également un impact positif sur la vie des habitants de Koulikoro. Ils bénéficieront désormais d'un meilleur accès aux services municipaux. Engagement envers le développement durable : cette initiative reflète l'engagement de la mairie envers le développement durable et les objectifs mondiaux de réduction des émissions de carbone. Il s'agit d'un exemple concret de la manière dont les collectivités locales peuvent agir pour lutter contre les défis environnementaux. L'électrification de la mairie de la commune Urbaine de Koulikoro représente un pas en avant significatif vers un avenir plus lumineux et prospère pour cette communauté dynamique. En allant vers ces systèmes, Koulikoro se positionne désormais à l'avant-garde du développement durable.
Le Ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida du Burundi en partenariat avec Enabel ont organisé une semaine de réflexion et de cadrage des actions du projet Malariya Pi. Ce projet mis en œuvre par Enabel est financé à hauteur de 11 millions de dollars par la Fondation Bill & Melinda Gates et par la Belgique. L’objectif? Réduire le paludisme au Burundi à travers le renforcement du système de santé. Le projet est construit en parfaite synergie avec le nouveau programme de coopération entre le Burundi et la Belgique. Comme ce dernier, il est ancré au Ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida (MSPLS), et dans les provinces de Kirundo et de Cibitoke. Le projet Malariya Pi s'engage ainsi à combattre le paludisme à travers le renforcement du système de santé, à tous les échelons de la pyramide sanitaire. S’appuyant sur la remarquable digitalisation des structures de santé du Burundi réalisée avec l’appui d’Enabel ces dernières années, le projet veut renforcer les données de surveillance et de suivi du paludisme, et les mettre à disposition des prestataires pour appuyer l’amélioration effective de la qualité des soins pour toute la population du Burundi. Ce projet accorde une attention particulière aux femmes, aux filles, et aux couches les plus vulnérables de la population. Le projet sera conduit en partenariat avec le Programme National Intégré de Lutte contre le Paludisme (PNILP), pour l’appuyer dans le pilotage de la lutte contre le paludisme au Burundi et la coordination de tous les partenaires impliqués. En collaboration avec l’INSP, il a également pour objectif d’appuyer le développement de la recherche sur le paludisme au Burundi. Cet atelier de cadrage stratégique des activités du projet a été lancé en présence du Directeur Général de la planification du Ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida, et du Portofolio Manager d'Enabel au Burundi. Tous les acteurs partenaires de la santé impliqués dans la lutte contre le paludisme sont aussi présents pour apporter leur expertise au lancement et au cadrage de ce projet qui va couvrir la période 2024-2028.