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Quelques jours après le Sommet Africain sur le Climat à Addis-Abeba, la Mauritanie a participé au Forum des acteurs de la gestion durable des ressources naturelles (Ouagadougou, 15–17 septembre 2025).Organisé par le Portefeuille Thématique Climat Sahel (PTCS) et ses partenaires, ce rendez-vous a démontré comment les engagements continentaux se traduisent par des actions concrètes au niveau local, au service de la résilience des communautés.Le forum a réuni plus d’une centaine de participants venus du Burkina Faso, du Mali, du Niger et du Sénégal, ainsi que la Mauritanie, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Belgique et l’Espagne.Le temps d’agir, c’est maintenant. Gouvernements, bailleurs, communautés et partenaires doivent unir leurs forces pour un Sahel résilient, prospère et durable.Le Forum de Ouagadougou appelle à : une mobilisation collective, la mutualisation des efforts, la création d’une coalition sahélienne pour la Gestion Durable des Ressources Naturelles, en lien avec les grandes initiatives climatiques africaines et mondiales.Ensemble, engageons-nous pour un Sahel résilient, prospère et durable !À lire : découvrez l’article complet : https://open.enabel.be/en/BFA/2535/3302/u/forum-des-acteurs-de-la-gestion-durable-des-ressources-naturelles-quand-les-innovations-du-sahel-s-invitent-d-addis-a-ouagadougou.html
Dans le Hodh El Charghi, les magasins communautaires d’aliments de bétail changent la donne. Moins de mortalité animale Moins de ventes forcées Plus de résilience et de cohésion socialeAvec l’appui du programme MIRECAM, financé par l’Union européenne et mis en œuvre par Enabel, ces initiatives protègent le cheptel, sécurisent les revenus et renforcent la solidarité. Des magasins qui nourrissent bien plus que le bétail : ils nourrissent l’espoir.Découvrez-le dans cette vidéo et n’hésitez pas à regarder, commenter et partager !
Au cœur du Hodh El Charghi, région sahélienne de l’extrême est mauritanien, l’élevage est bien plus qu’une activité économique : il incarne la richesse, la sécurité et la culture des communautés. Mais face aux sécheresses récurrentes, à l’avancée du désert et à la pression démographique, la survie des troupeaux est de plus en plus compromise. L’arrivée de populations maliennes déplacées accentue encore la pression sur les ressources, faisant de l’accès équitable aux pâturages et à l’alimentation animale un enjeu crucial pour la paix sociale.C’est dans ce contexte que le programme MIRECAM financé par l’Union européenne et mis en œuvre par Enabel, a introduit une innovation décisive : les magasins communautaires d’aliments de bétail.Une réponse concrète aux crises pastoralesImplantés dans des zones stratégiques, ces magasins facilitent l’accès des éleveurs à un fourrage subventionné, réduisant les déplacements coûteux et stabilisant les prix. Gérés par des comités locaux associant éleveurs, autorités et parfois réfugiés, ils garantissent transparence et équité.« Nous avons mis en place dès le début un système transparent sans aucune distinction… Cette expérience nous donne beaucoup d’espoir », témoigne Mohamed Yahya Ould Mohamedou, secrétaire du magasin de Timbedra.Un impact direct sur la résilienceLes bénéfices sont immédiats : moins de mortalité animale en saison sèche, préservation du cheptel comme capital économique et social et réduction de l’endettement grâce à la baisse des ventes forcées.« Ce fourrage mis à disposition a permis de fixer localement nos frères éleveurs, alors qu’auparavant, ils migraient ailleurs », explique Ely Ould Cheikh Mohamed Lemine, président de l’association des éleveurs de Timbedra.Des espaces de cohésion socialeAu-delà de leur rôle économique, ces magasins deviennent des lieux de concertation et de gouvernance partagée, renforçant la confiance entre communautés locales et réfugiés maliens.« Nous avons trouvé une hospitalité exceptionnelle… La gestion transparente du magasin a renforcé la confiance et la solidarité entre nous », souligne Yahya Diallo, représentant des déplacés maliens.Vers un avenir durablePour pérenniser ces acquis, le renforcement des capacités locales, l’extension des magasins et l’amélioration de l’accès à l’eau figurent parmi les prochaines priorités. Ces initiatives ne sauvent pas seulement le bétail, elles protègent des moyens de vie, apaisent les tensions et ouvrent la voie à une résilience collective durable.
Dans le cadre du projet SYSALIM – Systèmes alimentaires durables et inclusifs pour une meilleure sécurité alimentaire et nutritionnelle, financé par l’Union Européenne et mis en œuvre par Enabel Mauritanie, Djiby Moussa Ba, Expert national en Conseil Agricole et Organisations Socioprofessionnelles, a participé avec succès au Forum africain des systèmes alimentaires (AFSF), qui s’est tenu à Dakar du 30 août au 6 septembre 2025.Cette participation a permis de mettre en avant l’expérience mauritanienne en systèmes alimentaires durables, de renforcer les partenariats régionaux et internationaux, et de découvrir des approches innovantes pour la formation et l’insertion socio-économique des femmes et des jeunes.Notre collègue, Djiby Moussa Ba, a représenté l’agence et contribué activement aux échanges, soulignant l’impact et l’engagement d’Enabel Mauritanie dans la promotion de systèmes alimentaires durables et inclusifs.Cette mission constitue un jalon important dans la promotion de systèmes alimentaires durables et dans le partage de l’expertise mauritanienne au niveau régional.
Dans le cadre du projet SYSALIM – Systèmes alimentaires durables et inclusifs pour une meilleure sécurité alimentaire et nutritionnelle, financé par l'Union européenne. Enabel a organisé une série d’ateliers de diagnostic participatif autour des filières maraîchage et lait-fourrage dans ses zones d’action. Ces rencontres ont débuté par la présentation des objectifs du projet, qui visent à soutenir un développement respectueux de l’environnement et adapté aux enjeux du changement climatique, tout en valorisant des chaînes de valeur à fort potentiel nutritionnel et commercial. Les participants, regroupés en ateliers de travail et appuyés par les services techniques présents, ont mené des échanges riches et dynamiques autour de six thématiques clés :Identification des acteurs majeurs de chaque filière au niveau des pôles.Analyse SWOT pour mettre en lumière les forces, faiblesses, opportunités et menaces.Cartographie des relations entre acteurs afin de mieux comprendre les dynamiques locales.Analyse de marché pour identifier les débouchés existants et potentiels.Évaluation des besoins en renforcement des capacités.Élaboration collective de plans d’action adaptés à chaque pôle.Cette méthodologie participative a permis d’impliquer directement producteurs, transformateurs, commerçants, transporteurs, associations de consommateurs, ainsi que des acteurs institutionnels et financiers. Les ateliers ont ainsi posé les bases de plans d’action concrets et inclusifs, conçus pour stimuler la productivité et la durabilité des filières, renforcer l’autonomie des jeunes et des femmes, et améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans les wilayas concernées.
Retour sur la formation des facilitateurs de la filière riz à Tekane (Trarza), organisée dans le cadre du programme SECURALIM, financé par l’Union européenne et mis en œuvre par Enabel, en partenariat avec Irchady.Cette session, axée sur le renforcement des compétences des acteurs de la filière, a été rythmée par des travaux de groupe dynamiques, des échanges riches autour des thématiques clés du riz et des partages d’expériences entre producteurs. Les participants ont également bénéficié de conseils pratiques et de démonstrations, notamment sur la technique d’incubation des semences, afin d’améliorer leurs pratiques agricoles et accroître leur productivité. Une étape importante où collaboration, apprentissage et engagement collectif se sont conjugués pour appuyer le développement de la filière rizicole en Mauritanie.
Dans le cadre de ses actions pour renforcer la cohésion sociale et la résilience des communautés, le projet MIRECAM financé par l' Union européenne, en collaboration avec le Conseil Régional du Hodh El Chargui, organise une caravane de sensibilisation combinée à des activités de réhabilitation d’infrastructures. Cette initiative vise à :Créer des opportunités de collaboration entre personnes déplacées, retournées et communautés hôtes à travers des activités communes, renforçant ainsi la solidarité et la cohésion sociale.Changer les perceptions en favorisant l’acceptation et la réintégration des personnes déplacées et retournées au sein des communautés d’accueil.Informer et sensibiliser les populations sur les actions de MIRECAM en matière de prévention des conflits, de gestion durable des ressources naturelles et de renforcement de la cohésion sociale intercommunautaire.Promouvoir une exploitation responsable des ressources naturelles, en encourageant les bonnes pratiques de reboisement, d’utilisation rationnelle du bois, et de gestion durable des infrastructures.Cette caravane s’adresse à tous :Aux communautés déplacées et hôtes, invitées à initier des projets communs, valoriser leurs savoirs et diversifier leurs activités agropastorales.À l’administration et aux élus, appelés à stimuler la participation inclusive, veiller au respect des lois et accompagner efficacement l’intégration et la réintégration des personnes déplacées, tout en tenant compte des besoins spécifiques des femmes et des jeunes.Aux éleveurs et agropasteurs, encouragés à adopter des pratiques durables et à protéger les ressources partagées pour les générations futures.La caravane rappelle également les comportements à éviter : la coupe abusive du bois, le tarissement des puits, les feux de brousse ou encore l’abandon de mégots en pleine nature.À travers cette initiative, Enabel contribue à bâtir des communautés inclusives, solidaires et durables, où chaque acteur – déplacé, retourné, hôte, élu ou éleveur – participe activement à la construction d’un avenir commun.
Retour en images sur la première session de formation des facilitateurs des cultures pluviales des wilayas du Guidimakha et de l’Assaba, organisée à Arr du 15 au 19 juillet 2025. Cette session s'inscrit dans le cadre du projet SECURALIM, qui vise à renforcer les capacités locales pour une agriculture résiliente face à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle.Les facilitateurs formés joueront un rôle clé dans l’accompagnement des producteurs à travers des pratiques agricoles adaptées au contexte climatique local.Ensemble, semons les graines de la résilience !
En juillet 2025, une délégation de l’Union européenne et Enabel ont visité l’agence régionale de la CNASS à Aleg, dans le Brakna. Cette mission s’inscrit dans le cadre du partenariat stratégique visant à améliorer l’accès et la qualité des soins de santé, à travers le projet AIPASS3, mis en œuvre par Enabel et financé par l’Union européenne.Les échanges ont porté sur :L’amélioration des prestations pour les assurés,La simplification de l’accès aux soins,Le renforcement de l’efficacité du système d’assurance maladie.Enabel et ses partenaires réaffirment leur engagement aux côtés de la CNASS pour un système de santé plus performant, accessible et équitable pour les populations du Brakna.
Enabel agit aux côtés du gouvernement mauritanien et de l’Union européenne pour renforcer durablement la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans le pays. Grâce au financement de l’Union européenne, les interventions d’Enabel à travers les programmes RIMDIR, RIMFIL, MIRECAM, SECURALIM et SYSALIM ont permis de bâtir les fondations d’une transformation systémique, inclusive et résiliente des systèmes agroalimentaires.C’est cette dynamique que la Mauritanie a mis en lumière lors du Side Event "La transformation du système agroalimentaire : leçons d'une approche multipartite et multisectorielle en Mauritanie", organisé le lundi 28 juillet 2025, dans le cadre du Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires (UNFSS+4) à Addis-Abeba.Un événement multi-acteurs autour de la vision mauritanienneOrganisé en partenariat avec le Ministère de l’Économie et des Finances, la FAO, le Programme Alimentaire Mondial (PAM), et modéré par la Délégation de l’Union européenne (INTPA Bruxelles), ce panel a permis de présenter l’approche coordonnée et intégrée de la Mauritanie pour faire face aux défis alimentaires, nutritionnels, climatiques et économiques.Enabel y a été représentée par Guédie Kane, Conseillère stratégique pays, et Sofie Van Waeyenberge, Coordinatrice Agriculture/Développement rural – Food Systems. Les deux collègues ont mis en avant les efforts structurants de l’agence en matière de gouvernance de la nutrition, de structuration des filières agricoles (notamment semencières) et d’appui à des mécanismes d’alerte et de planification.Une participation stratégique et des partenariats mis en lumièreLors de ce side event, Enabel a mobilisé M. Nasser El Kahtani, Directeur Exécutif de l’AGFUND et Chairman de la Banque Ibdaa, qui a présenté les résultats du partenariat innovant Enabel / Ibdaa El Bank, illustrant comment la collaboration entre développement public et finance inclusive peut soutenir l’entrepreneuriat agricole.La Team Belgium était également au rendez-vous, avec la participation remarquée de Madame l’Ambassadrice de Belgique à Addis-Abeba, venue saluer l’engagement de la Belgique à travers Enabel pour le renforcement de systèmes alimentaires durables en Afrique.Des rencontres prometteuses ont également eu lieu autour du PRADEP (Programme de Renforcement de la Production et de la Diversification des Cultures de Précision) avec les représentants du CILSS, ouvrant la voie à de nouvelles synergies régionales.Objectifs de cette participation au UNFSS+4 :Mettre en avant les leçons tirées de la mise en œuvre des projets financés par l’Union européenne.Valoriser le modèle mauritanien de coordination multisectorielle dans la transformation des systèmes alimentaires.Renforcer la visibilité d’Enabel et créer de nouvelles dynamiques partenariales.Contribuer aux réflexions globales sur la mobilisation de financements de meilleure qualité pour la résilience alimentaire.Des résultats et perspectives prometteursCet événement a démontré la valeur ajoutée d’une approche coordonnée entre acteurs étatiques, partenaires techniques, agences onusiennes et opérateurs de terrain. Les enseignements tirés de la Mauritanie, en matière de nutrition, d’adaptation climatique, de gouvernance et de financements innovants, constituent aujourd’hui une référence transférable pour d'autres pays.Retour en images sur cet événement fort en enseignements, en fierté et en perspectives. Félicitations aux équipes pour le travail remarquable mis en lumière à cette occasion. Enabel devient de plus en plus une vitrine de l’expertise belge dans le secteur du développement.
Réunion des acteurs du Hodh El Chargui : le 17 juillet 2025, la ville de Timbédra a accueilli un atelier régional de restitution des résultats de l’étude sur l’Analyse des Impacts des Déplacements des populations (AID), conduite dans le cadre du projet MIRECAM, mis en œuvre par Enabel et financé par l’Union européenne.Cette rencontre s’inscrit dans la dynamique du résultat 1 du projet MIRECAM, qui vise à renforcer les capacités des acteurs locaux à anticiper, gérer et transformer les défis posés par les déplacements forcés en opportunités de cohésion sociale et d’inclusion socio-économique. Réunissant autorités administratives, collectivités locales, services techniques déconcentrés, agences de développement et partenaires humanitaires, l’atelier a permis de partager les conclusions de l’étude menée dans les cinq départements ciblés (Néma, Timbédra, Djiguénni, Amourj, Adel Bagrou). L’analyse a mis en lumière les pressions exercées par les mouvements de population sur les ressources et les services de base, tout en identifiant des leviers d’action pour renforcer la résilience territoriale.Au-delà de la validation du rapport, cette restitution a constitué un espace de dialogue constructif entre décideurs, praticiens et communautés concernées. Elle a renforcé l'engagement collectif pour une meilleure intégration des personnes déplacées dans les politiques locales de développement et de gestion des migrations.À travers cette initiative, Enabel confirme son rôle d’acteur clé du développement local inclusif en Mauritanie, en accompagnant les territoires confrontés aux effets combinés des crises sécuritaires, climatiques et humanitaires.
Nouakchott, 23 au 25 juillet 2025 - Enabel Mauritanie a organisé une formation de trois jours à l’intention de ses chauffeurs, centrée sur les principes de la conduite défensive. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de son engagement pour la sécurité de son personnel et l’optimisation de l’usage de ses véhicules sur l’ensemble du territoire mauritanien.Pourquoi une formation à la conduite défensive ?Présente dans plusieurs wilayas (Trarza, Brakna, Gorgol, Assaba, Guidimakha, Hodh El Chargui et Hodh El Gharbi), Enabel intervient dans des zones où les défis routiers sont réels : routes dégradées, conditions climatiques extrêmes, imprévus fréquents sur les axes secondaires. Dans ce contexte, former les chauffeurs à anticiper les risques, réagir efficacement en situation d’urgence et adopter une conduite plus responsable devient essentiel.Une formation technique, humaine et participativePendant trois jours,15 chauffeurs venus de Nouakchott et des régions ont bénéficié d’un programme intensif, mêlant théorie et pratique, dispensé par des formateurs chevronnés Messieurs Sow et Fall, spécialistes de la sécurité routière.Les modules ont couvert des thématiques clés :Introduction à la conduite défensive et ses enjeux en MauritanieTechniques avancées de freinage, d’observation et d’anticipationGestion des situations d’urgence (dérapages, collisions, agressions routières…)Conditions météorologiques extrêmes et conduite adaptéeBases de l’entretien préventif et suivi des véhiculesDes exercices pratiques sur le terrain ont permis aux participants d’appliquer directement les connaissances acquises, à travers des mises en situation réalistes sur les routes de Nouakchott.Des objectifs clairs, des résultats concretsL’objectif général de cette formation était de réduire les accidents, protéger les équipes, et renforcer la culture de sécurité au sein d’Enabel. Les participants sont désormais mieux équipés pour (1) identifier les comportements à risque; (2) anticiper les dangers spécifiques au contexte mauritanien; (3) améliorer leur communication avec les autres usagers de la route; (4) réagir de manière adéquate en cas d’urgence et (5) optimiser la consommation de carburant et la durée de vie des véhicules. La réussite de cette formation a reposé sur la mobilisation de plusieurs collègues. Elle a été organisée avec professionnalisme par Babacar Fall, Conseiller sécurité d’Enabel, et Daouda Traoré, Coordinateur logistique. Leur engagement a permis d’assurer une logistique fluide, des contenus adaptés au contexte local, et une expérience d’apprentissage enrichissante pour tous les participants. Cette formation a été un grand moment de partage d’expériences et de bonnes pratiques de conduite dans le contexte mauritanien. Elle a notamment permis de faire le tour des risques récurrents sur les axes routiers du pays (état des infrastructures, manque de signalisation, comportements inappropriés, prise en charge inadéquate des victimes d’accidents, etc.).Les participants ont tous pris conscience du niveau de ces risques et disposent désormais d’outils et de compétences pour les prévenir et les gérer quand ils surviennent.Ce premier niveau de formation pourrait être complété par d’autres sessions plus avancées, ainsi que par des actions de sensibilisation à l’éco-conduite, notamment sur la réduction de la consommation de carburant par des gestes simples comme couper le moteur à l’arrêt.Sécurité, professionnalisme et anticipation : c’est en renforçant les compétences de ses équipes qu’Enabel poursuit son mandat de développement durable… en toute confiance, et en toute sécurité.
Journée portes ouvertes à Thialgou sur l’approche Champ-École Agropastoral Le projet SECURALIM, financé par l’Union européenne et mis en œuvre par Enabel, a organisé le 24 février 2025, une journée portes ouvertes placée sous le signe du partage, de l’apprentissage collectif et de l’innovation locale. L’événement, tenu à Thialgou, a mis en lumière l’approche Champ-École Agropastoral (CEAP), centrée ici sur la production fourragère, un enjeu crucial pour les systèmes d’élevage dans les zones agropastorales de Mauritanie. Cette journée a marqué la clôture de quatre mois de formation intensive pour la deuxième cohorte de facilitateurs fourragers, venus des wilayas du Brakna, du Trarza et du Gorgol. Ces futurs relais communautaires ont été formés à des pratiques innovantes, adaptées au contexte local, pour accompagner durablement les éleveurs et agriculteurs dans la gestion de leurs ressources fourragères. Plus qu’une simple cérémonie de fin de formation, cette journée a été une vitrine vivante de l’approche CEAP : à travers des présentations et des visites guidées, les participants ont pu constater les résultats concrets sur le terrain et échanger avec les facilitateurs sur les connaissances et compétences acquises.Parmi les invités de marque figuraient le préfet de la région de Boghé, le maire adjoint de la commune, ainsi que les délégués régionaux de l’agriculture et de l’élevage. Étaient également présents les représentants d’organisations professionnelles telles que le GNAP, l’APLV et la FNEM, ainsi que de nombreux acteurs du secteur agropastoral, tous réunis autour d’un objectif commun : renforcer les capacités locales pour faire face aux défis de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle.En s’appuyant sur les CEAP, le projet SECURALIM confirme son ambition : ancrer durablement les savoirs dans les communautés, promouvoir l’autonomisation des producteurs, et construire ensemble une résilience locale face aux effets du changement climatique.
SYSALIM, pour Systèmes alimentaires durables et inclusifs pour une meilleure sécurité alimentaire et nutritionnelle, est le nouveau programme lancé dans le cadre du partenariat entre la Mauritanie et l’Union européenne (2021–2027). Doté d’un budget de 13,5 millions d’euros et mis en œuvre par Enabel, l'agence belge de coopération internationale, e programme ambitionne de transformer durablement les systèmes alimentaires locaux pour répondre aux défis structurels de la sécurité alimentaire et nutritionnelle.Face aux effets croissants du changement climatique et aux faibles performances du secteur agropastoral, SYSALIM adopte une approche intégrée : renforcer les chaînes de valeur agricoles, promouvoir une alimentation saine à base de produits locaux, et appuyer la mise en place de politiques publiques sensibles à la nutrition.Des objectifs clairs pour un impact durableSYSALIM vise à rendre l’alimentation plus saine, diversifiée, disponible et accessible pour toute la population mauritanienne. L’ambition est de transformer les systèmes alimentaires pour qu’ils soient plus résilients, écologiquement responsables et inclusifs, avec une attention particulière portée aux femmes, aux jeunes, aux petites entreprises et aux ménages vulnérables. Les objectifs spécifiques incluent :Le développement durable des chaînes de valeur agricoles à fort potentiel nutritionnel et économique, avec un accès élargi à des revenus décents pour les producteurs locaux ;Le renforcement du cadre institutionnel et des politiques publiques pour lutter contre les causes structurelles de l’insécurité alimentaire, tout en promouvant des régimes alimentaires adaptés au climat et valorisant les produits locaux.Des résultats attendus sur toute la chaîneLe programme s’articule autour de quatre grands axes de transformation :Renforcement des chaînes de valeur locales : Les filières lait, céréales locales et maraîchères bénéficieront d’un accompagnement renforcé, d’innovations durables et de meilleures connexions au marché.Soutien à l’entrepreneuriat rural : Grâce à des services de conseil climatique, à l’accès facilité aux semences et à des financements verts, les petites entreprises agroalimentaires, notamment dirigées par des femmes et des jeunes, seront mieux équipées pour répondre aux besoins du marché.Changement des comportements de consommation : Des campagnes de sensibilisation à une alimentation saine et locale viseront à créer une demande durable de produits agricoles mauritaniens.Appui aux politiques et à la gouvernance : SYSALIM appuiera la coordination intersectorielle, la collecte de données, la formulation de recommandations nutritionnelles et l’intégration de la nutrition dans les politiques sectorielles.Une couverture étendue et cibléeLe programme sera déployé dans sept régions : Assaba, Guidimakha, Hodh el Chargui, Hodh el Gharbi, Trarza, Gorgol et Brakna. Les principaux bénéficiaires sont les petits producteurs, les micros, petites et moyennes entreprises agroalimentaires, ainsi que les consommateurs. Les collectivités locales verront également leurs capacités renforcées et bénéficieront d’une meilleure disponibilité de produits sûrs et diversifiés.Une attention particulière est accordée aux femmes, aux jeunes et aux porteurs de projets économiques, pour bâtir un écosystème entrepreneurial solide et durable, depuis le champ ou le bétail… jusqu’à l’assiette.SYSALIM s’inscrit pleinement dans les priorités nationales de développement agricole, de lutte contre la malnutrition et de résilience climatique. Il incarne une vision partagée d’un avenir alimentaire plus juste, plus sain et plus durable pour tous les Mauritaniens.
Le projet SECURALIM, financé par l'Union européenne et mis en oeuvre par Enabel, fait de la sécurisation foncière un pilier central de son action pour renforcer la résilience des systèmes agro-pastoraux en Mauritanie. En clarifiant et en formalisant les droits d’usage des terres, notamment dans les zones de production collective comme les périmètres irrigués, SECURALIM contribue à prévenir les conflits, renforcer la stabilité sociale et pérenniser les investissements agricoles. L’approche du projet repose sur une gouvernance foncière participative, en collaboration étroite avec les autorités locales et les communautés, afin d’adapter les modes de gestion des terres et de l’eau aux réalités de chaque territoire.Objectifs clés d'ici à 2026 : Renforcer les droits fonciers des producteurs, faciliter l’accès équitable à la terre, prévenir les conflits dans les zones sensibles, promouvoir des pratiques agricoles durables, comme les cultures fourragères et soutenir la gestion responsable des ressources naturelles. « On ne peut pas apaiser la société rurale ni développer l’agriculture sans sécuriser les producteurs sur leurs terres. C’est un travail immense que le projet est en train d’accomplir », témoigne Isselmou Abdel Kader, consultant en droit foncier.Avec SECURALIM, Enabel et ses partenaires posent les bases d’un développement agricole durable, inclusif et ancré dans les réalités du terrain, en particulier pour les communautés du fleuve Sénégal.