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  • Au Bénin, L’AFD et Enabel œuvrent pour améliorer les compétences dans le secteur de la santé

    Au Bénin, L’AFD et Enabel œuvrent pour améliorer les compétences dans le secteur de la santé


    Reece-hermine ADANWENON | 27/09/2021

    2 offres de formation en master en instrumentation chirurgicale et aide chirurgien, en santé sexuelle et reproductive et 2 autres offres de formation en master en Néphrologie-Dialyse et Soins Palliatifs seront désormais disponibles respectivement à l’Institut de Formation en Soins Infirmiers et Obstétricaux (IFSIO) et à l’Institut National Médico-Sanitaire (INMeS).Les infirmiers, sages-femmes et assimilés ayant le niveau académique de licence (Bac+3), et éprouvant le besoin de renforcer leurs connaissances/compétences peuvent donc s’inscrire dès la rentrée prochaine. Ces offres de formations répondent à l’évolution des besoins des professionnels de santé et visent également à permettre aux diplômés de gérer les soins spécifiques en réponse à la demande en ressources humaines dans les domaines de la formation. La validation des différents curricula desdites formations a eu lieu à Dassa-Zounmè les mercredi 22 et jeudi 23 Septembre 2021 et a réuni les professionnels de santé, les universitaires, les cadres des ministères de la fonction publique, des finances, de l’économie et de la santé. Fruit d’un long processus démarré depuis janvier 2021, la mise en place de ces masters a été possible grâce à l’accompagnement technique et financier de l’Agence Française de Développement (AFD) à travers le Projet EQUITE, mis en œuvre par Enabel. Une initiative qui vient satisfaire aux instructions du gouvernement béninois en référence aux relevés des conseils des ministres en date du 12 septembre 2018 et du 7 octobre 2020 ordonnant respectivement la création de 3 nouvelles unités de dialyses et la formation des paramédicaux qualifiés.Ainsi, la mise en place de ces offres de formation contribue d’une part à la mise en œuvre du programme d’action du gouvernement et d’autre part permet de combler le manque de spécialistes dans ces domaines de formation sanitaire, ceci à la grande satisfaction des populations béninoises.« Dès la conception du Projet Equité, la France à travers son Agence de développement (AFD) a trouvé avec le Ministère de la Santé qu’il était essentiel de soutenir la formation des agents et prestataires des soins de santé », a confié le Dr Samuel Van Steirteghem, Intervention Manager du Projet EQUITE. A l’en croire, offrir des soins de qualité aux populations passe par la disponibilité des agents de santé de qualité. Ces masters sont extrêmement importants parce qu’ils couvrent dans leur formation des sujets qui vont intervenir et répondre efficacement aux besoins de la population, a-t-il souligné. Il se rejoint donc que ces masters soient officiellement reconnus et validés. Le Dr Samuel Van Steirteghem a lancé un appel aux professionnels en santé à se manifester afin de bénéficier de ces offres. Le Professeur Gervais Kissèzounon, quant à lui, ne doute pas de la reconnaissance statutaire de ces offres. Selon lui, les autorités feront le nécessaire pour que la mise en œuvre ne souffre d’aucune insuffisance. Gildas Dèdèwanou, Coordonnateur du Programme National de Développement des Ressources Humaines du Secteur Santé (PNDRHS) a fait remarquer que le Bénin, à l’instar d’autres pays africains, est confronté à la crise des ressources humaines en santé caractérisée par trois défis majeurs, à savoir la couverture des besoins en personnel, le développement des compétences et le développement de mécanismes incitatifs et de fidélisation du personnel de santé et ce, malgré les efforts consentis par l’Etat et les partenaires. Pour lui, ces offres de formation s’inscrivent dans le cadre des réformes engagées au sein du Ministère de la Santé et dont l’un des objectifs est de renforcer les effectifs des spécialistes en vue d’une amélioration continue des indicateurs de santé. Master en instrumentation chirurgicale et aide chirurgien en santé sexuelle et reproductive : que retenir ? Dans son intervention liminaire, le Directeur de l’Institut de Formation en Soins Infirmiers et Obstétricaux (IFSIO), le professeur Francis T. Tognon, a indiqué que la démarche de mise en place de ces formations tire son fondement du Plan national de développement (PND 2018-2025) qui met l’accent sur la formation des ressources humaines compétentes et compétitives. L’offre de formation sur la Santé Sexuelle et Reproductive permettra aux apprenants de mobiliser les ressources nécessaires pour assurer la santé sexuelle et reproductive aux individus, aux familles et aux communautés dans les règles, de l’éthique et de la déontologie. Sont aptes à prendre part à cette formation les titulaires de licence en santé ou tout autre diplôme équivalent.Quant à l’instrumentation et l’aide chirurgicale, le professeur a expliqué qu’elle permet aux apprenants de cette offre d’avoir les connaissances requises pour la gestion spécifique du bloc opératoire, des services spécifiques d’exploration diagnostique, thérapeutique et interventionnelle puis de l’hygiène hospitalière. Peut postuler à cette formation le titulaire d’une licence professionnelle en sciences infirmières et obstétricales ou tout autre diplôme équivalent et justifiant au moins de deux années d’expérience professionnelle. L’école de formation accueille ses premiers apprenants dès la rentrée prochaine. Le Coordonnateur adjoint du programme au Conseil africain et malgache de l’enseignement supérieur (Cames) point focal Bénin, le Dr Ulbad Tougan, a pour sa part certifié que les offres ainsi validées répondent aux normes et standards requis. « On note avec joie que les exigences normatives spécifiques dans le référentiel ont été prises en compte dans la démarche méthodologique ayant conduit à la production de ces deux offres ». Il était donc essentiel de soutenir la formation des partenaires de santé. Master en Néphrologie-Dialyse et Soins Palliatifs : pourquoi, comment et pour qui ? La Directrice de l’Institut National Médico-Sanitaire (INMeS), le Pr. Lisette Odoulami, s’est également réjouie de l’aboutissement de ce long processus. A en croire ses propos, la mise à disposition de ces deux offres permettra à l’Inmes d’élargir son catalogue de formation et de répondre ainsi à la volonté politique des autorités. Elle contribue d’une part à la réorganisation du système de santé pour une couverture sanitaire plus efficace et d’autre part, s’inscrit dans la droite ligne du Plan stratégique de développement (PSD 2018-2022) de l’Inmes en son objectif global.Mme Lisette Odounlami a indiqué que ces offres tiennent compte des besoins des professionnels en santé du Bénin et vont impacter positivement le système de santé en mettant à disposition du ministère de la santé et du personnel soignant qualifié contribuant à l’amélioration de la qualité des soins. Ces offrent permettront aux diplômés de gérer les soins spécifiques en réponse à la demande des ressources humaines des formations sanitaires du Bénin dans le domaine aussi bien de la Néphrologie Dyalise (ND) que des Soins Palliatifs (SP). Avec ces formations, les diplômés auront l’opportunité d’exercer les métiers d’infirmiers spécialisé en SP ou ND, de gestionnaire d’une unité spécifique et responsable de structure sanitaire, de consultant en gestion des soins palliatifs ou néphrologique dialyse, d’attaché de recherche en soins palliatifs, ou encore de gestionnaire de projets-programmes en soins palliatifs ou ND.Peuvent prendre part à cette formation les titulaires de licence en santé ou tout autre diplôme équivalent. Mme Lisette Odounlami a donc lancé un appel à candidature à l’endroit des professionnels de santé désireux de renforcer leurs capacités dans l’une de ces spécialités. Une vingtaine d’apprenants sont attendus par offre de formation chaque année. 


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    Benin BEN19010

  • Au Maroc, la science au service des stratégies nationales migratoires

    Au Maroc, la science au service des stratégies nationales migratoires


    Arturo BIGLIA | 23/09/2021

    Alors qu’il appuie la régionalisation de la politique migratoire à Béni Mellal-Khénifra, à l'Oriental et au Souss-Massa, le projet DEPOMI, financé par l’Union européenne et mis en œuvre par Enabel en partenariat avec l’autorité gouvernementale chargée de la migration, a intégré la démarche scientifique de recherche-action participative.Cette méthodologie de recherche scientifique, qui consiste plus précisément en un partenariat stratégique avec les universités marocaines et européennes, est considérée comme un instrument nécessaire pour asseoir la gouvernance de la migration sur des informations rationnelles et crédibles. Fidèle à la démarche d’écoute et de consultation nationale adoptée par la commission du Nouveau Modèle de Développement du Maroc, la recherche-action s’inscrit dans une logique participative de tous les acteurs de la migration en régions. Elle permet ainsi d’orienter le projet en accompagnant les acteurs à définir et identifier les thèmes et axes prioritaires sur la base de données récentes, fiables et traitées selon une logique scientifique.La recherche-action comprend trois dimensions :(1) la recherche, qui vise à identifier les enjeux, les acteurs, leurs attentes et leurs priorités ;(2) l’action, qui cherche à provoquer des moments réflexifs par la réalisation d’actions en commun comme des ateliers, des entretiens individuels et collectifs ou des visites de terrain ;(3) la dimension participative, qui assure la contribution de tous les acteurs à la cocréation de sujets d’enquêtes et cadres d’analyse tout au long de l’exécution du projet.Pour cette composante transversale de l’intervention, DEPOMI collabore avec le Centre d’Etudes de l’Ethnicité et de la Migration – CEDEM, de l’Université de Liège (Belgique), avec l’Institut de Recherche pour le Développement – IRD, basé à Marseille (France), ainsi qu’avec les universités marocaines des trois régions cibles. Ce sont ces deux centres de recherche, appuyés par des (post-) doctorants marocains et belges, qui sont chargés de travailler respectivement sur les thématiques de la mobilisation des Marocains résidant à l’étranger, et sur l’intégration des ressortissants des pays-tiers au Maroc. Pour mener à bien leurs recherches, les chercheurs réalisent des revues de la littérature, collectent des données sur le terrain ou encore organisent des ateliers de réflexion et de discussions avec tous les acteurs de la migration des différentes régions.C’est dans cette optique que DEPOMI a organisé un Atelier de lancement et de cocréation en mars 2021. Ces deux journées de réflexion ont permis aux chercheurs et aux parties prenantes de mieux comprendre comment s’organisent la mobilisation des Marocains résidant à l’étranger et la gestion de l’accès aux droits des étrangers dans les trois régions cibles de DEPOMI. En particulier, il s’agissait d’identifier les enjeux principaux concernant le déploiement des politiques migratoires dans ces trois régions et d’y identifier les questions et difficultés auxquelles font face les acteurs locaux aux niveaux politique et administratif. Ces discussions, en plus de constituer un point de départ pour la recherche-action, ont permis de réunir les acteurs clés de la migration autour de la même table.Les activités de la recherche-action sont agencées selon un échéancier complet qui permettra donc à la recherche d’accompagner les actions tout au long de la mise en œuvre du projet DEPOMI. Cet échéancier comprendra :des entretiens régionaux et des collectes de données qualitatives sur le terrain par les chercheurs ;des ateliers régionaux de réflexion interuniversitaire ;des ateliers régionaux thématiques sur l’accès aux droits ;des ateliers régionaux de formation sur les politiques migratoires ; un atelier national de clôture. 


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    Marokko MOR180601T

  • Sur financement de l’Union Européenne, à travers le Programme PASS-FBP exécuté par Enabel ,  les organisations des personnes  vivant avec handicap son

    L’Union Européenne, à travers le Programme PASS-FBP2, mobilise les personnes à mobilité réduite à la lutte contre la Covid-19


    Jean BIRONKWA | 23/09/2021

    A travers le financement de l'Union Européenne au Burundi via le Projet d'Appui au Système de Santé via l'outil du financement basé sur la performance PASS-FBP2 , Enabel appuie le gouvernement du Burundi dans la sensibilisation de la population à la lutte et à la prévention contre la Covid-19.  Pour contribuer à réduire la propagation du COVID 19 et à continuer, si possible, à soutenir ses partenaires dans le renforcement de leurs systèmes Enabel travaille en partenariat avec le Population Media Centre » afin de renforcer la communication pour mobiliser tous les acteurs influenceurs au changement de comportement face à la pandémie qui secoue le monde. Le Programme PASS-FBP a mis à la disposition de ce partenaire un budget de plus 79 000 euros pour mobiliser tous les acteurs étatiques et non étatiques à la lutte contre la Covid-19.Au cours de la semaine du 20 au 24 septembre 2021, des ateliers de sensibilisation ont été organisés en faveur des personnes handicapées des centres de Gitega, de Kiganda dans la province de Muramvya, de Kirundo au nord du pays et Makamba dans le sud. Ces personnes du Centre National d'appareillage et de réadaptation de Gitega et d'autres centres ciblés ont appris les mesures barrières à respecter pour se protéger et protéger les autres contre la Covid-19. A Gitega, les personnes les plus âgées hébergées au Centre National d'appareillage et de réadaptation ont également été associées à l'atelier. Autour de 200 personnes à mobilité réduite ont participé à ces ateliers de sensibilisation dans les 4 zones citées.Certaines pratiques dont le port de masque, la distanciation sociale ainsi que le lavage fréquent des mains ont fait l'objet de démonstration devant les participants qui n'avaient pas d'informations sur ces méthodes de protection.Lors de ces ateliers, les experts formateurs du Centre des Opérations d'Urgence en Santé Publique (COUSP) au Ministère de la Santé Publique et de la lutte contre le Sida ont révélé que les personnes des porteurs par la Covid-19 chiffres rapporte chaque jour et dans tout le pays faisant même des morts pour conclure que tout le monde est concerné.Lors des échanges, un débat sur le vaccin a été ouvert entre les participants, le facilitateur a conclu que ceux qui veulent se faire vacciner peuvent faire au cas où le vaccin sera disponible au Burundi suivant les directives du Ministère de la Santé Publique et de la lutte contre le Sida.  Ces ateliers font suite à d'autres campagnes de mobilisation et de sensibilisation à la lutte contre la pandémie religieuse organisée à l'intention des dirigeants des différentes confessions religieuses des régions de Bujumbura, Gitega et Ngozi. Cette campagne avait pour objectif d'amener les leaders religieux à adopter des mesures de protection de leurs fidèles et mener des actions de sensibilisation dans les lieux de culte au respect des mesures barrières.  Pour multiplier les canaux de communication, il y a eu un renforcement des capacités à l'endroit des professionnels des médias afin de produire et diffuser des messages de mobilisation à destination de la population pour un changement de comportement face à la pandémie de Covid19 .« Cette publication a été produite avec le soutien financier de l'Union européenne. Son contenu de la seule responsabilité de l'Enabel et ne relève pas des opinions de l'Union européenne »


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    Burundi BDI19003

  • RiSE conducts summer camps in East Jerusalem

    RiSE conducts summer camps in East Jerusalem


    Roula HANDAL | 23/09/2021

    In collaboration with Terre des Hommes Italy, two summer camps were organized for the youth of East Jerusalem. One summer camp took place at Burj Al-Luqluq Social Center Society in the Old City of Jerusalem, while the other summer camp took place in Athouri neighbourhood with the guidance of the local school.During these summer camps, the students were able to engage in environmental and recreational themes and had the chance to have field visits to inspiring organizations teaching them the wonders of nature. Additionally, RiSE project started rehabilitating 8 schools in East Jerusalem. The works include the rehabilitation and upgrading of three kindergarten units and the creation of a new one. The project also aims to increase the number of classrooms, for which a school extension in Sheikh Saad village boy’s school is currently under construction.


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    Palestina PZA170391T

  • SYP launches workshops to improve the TVET system in Palestine

    SYP launches workshops to improve the TVET system in Palestine


    Roula HANDAL | 23/09/2021

    The Skilled Young Palestine project organised a series of workshops over the summer, targeted at improving the TVET system and building capacities of its actors in Palestine. The workshops are part of a series of capacity-building activities, organised by Enabel in cooperation with local and international experts in the field. The capacity building has to result in an institutionalized approach and implementation of work-based learning, that will sustain after the project’s lifetime.At the end of July, the Enabel team in the West-bank and Gaza strip organized a 3-day workshop on the Action-Oriented Learning Approach for the partners of the SYP projects. Among the participants were TVET Centres, Private Sector Umbrella Organisations and their members. A number of staff and trainers from the Ministry of Labour were present as well to ensure institutionalisation. The workshop focused on how to implement the Action-Oriented Learning approach and Complex Task approach, in preparation of the start of their training programs.In August, Education for Employment and People1st International organised different activities for the partners of SYP. On the agenda: the functioning of the skills development fund, the successful public-private partnership, gender equality and social inclusion, the quality assurance of the partnership, and using labour market information.Also in August, trainers and staff from the Ministry of Labour were trained on the existing work-based learning manual and identified areas of improvement and modernization.


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    Palestina PZA1804411

  • SYP launches workshops to improve the TVET system in Palestine

    SYP launches workshops to improve the TVET system in Palestine


    Roula HANDAL | 23/09/2021

    The Skilled Young Palestine project organised a series of workshops over the summer, targeted at improving the TVET system and building capacities of its actors in Palestine. The workshops are part of a series of capacity building activities, organised by Enabel in cooperation with local and international experts in the field. The capacity building has to result in an institutionalized approach and implementation of work-based learning, that will sustain after the project’s lifetime.At the end of July, the Enabel team in the West-bank and Gaza strip organized a 3-day workshop on the Action Oriented Learning Approach for the partners of the SYP projects, among the participants were TVET Centres, Private Sector Umbrella Organisations and their members. A number of staff and trainers of the Ministry of Labour were present as well to ensure institutionalisation. The workshop focused on how to implement the Action Oriented Learning approach and Complex Task approach, in preparation of the start of their training programs.In August, Education for Employment and People1st International organised different activities for the partners of SYP. On the agenda: the functioning of the skills development fund, the successful public-private partnership, gender equality and social inclusion, the quality assurance of the partnership, and using labour market information. Also in August, trainers and staff from the Ministry of Labour were trained on the existing work-based learning manual and identified areas of improvement and modernization.


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    Palestina PZA1804411

  • LGRDP resumes

    LGRDP resumes "Experience Exchange Platform" ARD Laboratory Meetings


    Roula HANDAL | 23/09/2021

    Enabel has resumed its ARD Laboratory "Exchange of Experience Platform" meetings. This meeting entitled "Partners for environmental protection", attended by Enabel, the Ministry of Local Government, the Environmental Quality Authority, the Association of Palestinian Local Authorities, the Municipal Development and Lending Fund, and the local authorities partnering in the LGRDP programme, discussed the role of partner institutions at the national level, mechanisms for localization of SDGs and promoting of the green economy.The meeting began with a presentation by the Ministry of Local Government on the national policies agenda and the role of local authorities in localizing the Sustainable Development Goals. The Environmental Quality Authority presented the agreements signed by Palestine in climate change, the national climate adaptation plans, and the affected sectors by climate change, focusing on the Local Authorities. The Association of Palestinian Local Authorities presented the roadmap for localizing the Sustainable Development Goals and the activities implemented to raise local authorities’ awareness of the SDGs.The Municipality of Beita presented its experiences of waste recycling, the legal challenges, the private sector engagement, and community involvement in decision-making. Bartaa municipality presented its pioneering experience of involving women and young people in decision-making, activating their role to contribute to local development, green initiatives implemented during the past period within the programme.The ARD Laboratory "Exchange of Experience Platform" are regular meetings held every 3 months, to share success stories and lessons learned among partners, focusing on LGRDP objectives for the environment and the green economy, aiming to increase communication and networking between the different partners of the programme to enhance sustainability opportunities in the activities implemented.


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    Palestina PZA1303311

  • Les GGF se lancent dans l’apiculture dans les provinces Ruyigi et Rutana

    Les Groupements de Gestion Forestière se lancent dans l’apiculture dans les provinces Ruyigi et Rutana


    Jonas Eric UWIZERA | 23/09/2021

    Direction l’Est du Burundi, dans la province Ruyigi. Cette région est réputée pour son miel naturel de très haute qualité. L’apiculture y est pratiquée depuis très longtemps, mais l’apiculture moderne est le fruit de l’intervention d'organisations non gouvernementales et de programmes de développement, dont le PAIOSA. Dans la région du Moso, les membres des Groupements de Gestion Forestière (GGF) ont compris l’importance que revêtent les abeilles dans leurs vies, et surtout la symbiose qui doit exister entre l’homme, l’abeille et l’agriculture. Ainsi, la protection et l’entretien des boisements peuplés d’essences exotiques et autochtones - supports de l’apiculture - deviennent une activité en même temps lucrative et restauratrice des paysages naturels.Aujourd’hui, quatre GGF de Nyabigozi et de Bugama dans la commune de Gisuru, six GGF de Nyabitsinda, Nyamitukwe, Nyamasenga, Nyakiyonga et Ruharo dans la commune de Nyabitsinda, province Ruyigi, un GGF de Gasenga dans la commune de Mpinga Kayove et deux GGF de Kibinzi I & II dans la commune et province de Rutana, disposent de 120 ruches modernes et 319 ruches traditionnelles. Depuis 2020, le programme PAIOSA a octroyé à ces groupements, en plus des ruches modernes, un kit complet de tenues de sécurisation des apiculteurs dans leur métier, d’équipements modernes de traitement du miel et de valorisation de sous-produits dérivés. Ces équipements avaient été précédés par des formations sur l’apiculture moderne, dispensées par des spécialistes burundais dans le domaine. La production du miel est donc en cours et les GGF sont contents des ruches modernes qu’ils ont reçues, estimant qu’ils vont augmenter la quantité et la qualité du miel par rapport au miel obtenu avec les ruches traditionnelles. Le marché du miel existe localement, mais les grandes quantités sont acheminées vers les marchés de Bujumbura et Gitega, respectivement capitales économique et politique du Burundi, où on retrouve le miel de qualité dans presque toutes les alimentations des deux villes. Nul besoin de rappeler les vertus du miel et ses bienfaits sur la santé humaine. Pour les membres des GGF, cette initiative d’élevage des abeilles est venue à point nommé, d’autant plus que les abeilles sont une espèce en voie de disparition partout dans le monde et particulièrement au Burundi pour plusieurs raisons : les feux de brousse qui déciment des centaines d'hectares de forêts et partant des centaines de ruches chaque année, la dégradation et la destruction des régions forestières, l’utilisation intensive de pesticides dans le traitement de certaines cultures (notamment le haricot et le maïs, les arbres fruitiers).Il y a donc une forte nécessité de protéger ces pollinisateurs des écosystèmes forestiers en faveur des écosystèmes agricoles au Burundi. Le PAIOSA, en appuyant et en accompagnant les GGF dans ce travail, rentre dans la restauration du paysage burundais tout en garantissant des sources de revenus pour les membres de ces groupements. Notons qu’il existe dans la région du Moso 21 GGF qui font de la protection de l’environnement leur préoccupation quotidienne. Leurs actions passent par le reboisement des bassins versants des marais aménagés dans cette région par le programme PAIOSA, la lutte contre les feux de brousses, le traçage des coupes feux et l’entretien des boisements, etc. Plus de 800 ha ont été protégés dans cette région. A noter aussi, la diminution remarquable des feux de brousses dans cette région où la population avait fait de cette mauvaise pratique une culture. Un début de changement de comportement des populations riveraines des boisements vis-à-vis des écosystèmes naturels au Burundi !


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    Burundi BDI1308211

  • Enabel au Bénin accompagne les producteurs et exportateurs  pour améliorer la productivité et la compétitivité de l’ananas

    Enabel au Bénin accompagne les producteurs et exportateurs pour améliorer la productivité et la compétitivité de l’ananas


    Reece-hermine ADANWENON | 17/09/2021

    Mme Wilma BAAS, manager du Programme de développement de l’entrepreneuriat dans la filière Ananas (DEFIA) a remis à Mr Donad DJISSA, Directeur des Aménagements et Infrastructures de l’ATDA7, 75 tricycles à essence et 2000 rouleaux de films polyéthylènes pour un montant total de 123 millions de Fcfa. Destinés aux producteurs d’ananas, ces équipements agricoles permettront aux bénéficiaires de réduire les coûts de production et de transaction afin d’améliorer leurs revenus. Financé et exécuté par Enabel, le Programme DEFIA ambitionne d’accroître significativement les revenus de 6000 entrepreneurs agricoles dans la filière ananas au Bénin. Pour matérialiser cet objectif, ses actions portent sur le renforcement des liens d’affaires entre acteurs et fournisseurs, le renforcement des capacités des acteurs et le développement des services. Dans le cadre de la mise en œuvre de sa stratégie d’appui aux investissements dans la production d’ananas au Bénin, DEFIA a lancé un appel à projet au profit des producteurs et exportateurs membres des clusters dans le but de contribuer à booster la filière ananas au Bénin à travers l’extension et l’intensification de la production. A l’issue de l’évaluation des offres reçues, 75 meilleurs projets ont été retenus pour bénéficier des moyens de transports (tricycles) et 300 producteurs ont été sélectionnés pour recevoir les films de paillage bio dégradables. Cette subvention d’Enabel répond à la volonté de la Belgique d’accompagner le gouvernement du Bénin, à travers le Ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, les agences territoriales de développement agricole en collaboration avec l’Association interprofessionnelle de la filière Ananas (Aiab), à relever les défis liés au développement de la filière ananas au Bénin. A en croire Donald Djissa, Directeur des aménagements et infrastructures, représentant le Directeur Général de l’ATDA, le pôle 7 concentre plus de 97% de la production de la filière ananas. « Les 2000 rouleaux de films plastiques biodégradables serviront à couvrir 200 hectares de champs d’ananas et les 75 tricycles permettront aux producteurs d’assurer plus facilement le transport des intrants agricoles (engrais, rejets, eaux etc...) » a-t-il indiqué. Il a invité les bénéficiaires à faire bon usage de ces équipements afin que les objectifs de production de l’ananas pour 2021 soient atteints. Gaston Akondé, Président de l’Association des Grands Producteurs d’Ananas du Bénin (AGPAB), représentant des bénéficiaires, a laissé entendre qu’avec les films plastiques biodégradables, le producteur n’a pratiquement plus besoin de sarcler. Ce qui, selon lui, permettra d’accroître de plus de 30% la production d’ananas. Il a remercié Enabel pour cet appui et a promis d’en faire un usage rationnel. La cérémonie de remise officielle de ces équipements a eu lieu le jeudi 16 Septembre 2021 dans les locaux de l’Agence Territorial de Développement Agricole (ATDA) à Abomey-Calavi en présence des représentants des bénéficiaires, des responsables de l’ATDA7 et des membres de l’équipe du Programme DEFIA.


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    Benin BEN19004

  • Des coachs d’incubateurs urbain et rural outillés pour accompagner les entrepreneurs du Sud-Ubangi.

    Des coachs d’incubateurs urbain et rural outillés pour accompagner les entrepreneurs du Sud-Ubangi


    Alice BONJEAN | 16/09/2021

    Du 04 au 07 septembre 2021, s’est tenue à Gemena la première session de renforcement des capacités des coachs en entrepreneuriat des incubateurs urbain et rural de Gemena et Gwaka en partenariat avec le cabinet Ovation. Cette formation-action s’inscrivait dans le cadre de la stratégie d’appui à l’insertion professionnelle mise en œuvre par le projet EDUMOSU dans le Sud-Ubangi. Cette stratégie se déploie par le biais deux outils principaux: un incubateur urbain à Gemena et un incubateur rural à Gwaka, dont l’enjeu majeur est de structurer et de développer une offre de services à destination des jeunes et des femmes qui se lancent dans des projets d’entrepreneuriat. Cette première session de renforcement des capacités des coachs des incubateurs a mis l’accent sur la découverte et la co-construction d’outils d’accompagnement des entrepreneurs à la phase pré-incubation. La méthodologie basée sur l’approche expérientielle a mis tous les coachs dans la peau de l’entrepreneur grâce à des idées de projets préalablement choisis. Cette approche a été très enrichissante et a permis une bonne appropriation des outils d’accompagnement des entrepreneurs, comme l'ont exprimé deux coachs participant à la formation : « Très satisfait de la formation qui m’a permis d’avoir des outils appropriés pour accompagner les entrepreneurs, mais également de me renforcer à un niveau personnel » - Simon Dawili, coach en entreprenariat-Incubateur urbain de Gemena.« La formation en accompagnement reçue me permettra de coacher des entrepreneurs et de leur apporter une plus-value à la concrétisation de leurs projets » - Herman Kwayal, coach en entreprenariat-Incubateur rural de Gwaka.A terme, les coachs des incubateurs urbain (Gemena) et rural (Gwaka) seront capables d’accompagner les entrepreneurs dans les différentes phases de création et de développement de leurs projets d’entreprises à l’aide d’outils simples et facilement utilisables. La formation annonçait le démarrage de la phase de pré-incubation d’un portefeuille de 80 projets de jeunes et femmes du Sud-Ubangi. Deux autres sessions seront prévues en octobre et novembre en vue d’outiller davantage les coachs pour un accompagnement complet des entrepreneurs. La session de novembre sera mise à profit pour un lancement de l’incubateur urbain de Gemena.


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    DR Congo RDC1217511

  • Reimagining Learning Spaces in the National Teachers’ Colleges

    Reimagining Learning Spaces in the National Teachers’ Colleges - Uganda


    Peace NERIMA | 16/09/2021

    In the National Teachers’ Colleges (NTCs) of Uganda, Enabel and the Ministry of Education and Sports (MoES) through its Teacher Training Education project (TTE) have been working to strengthen professional competencies of teacher trainers and future teachers graduating from the National Teachers’ Colleges through Infrastructure, Institutional development and Pedagogical interventions.As education and training institutions recover and rebuild after the COVID-19 pandemic, there is a need to focus on rebuilding learning spaces that are more inclusive, responsive and equitable. Through the significant infrastructure component of the Teacher Training Education project, facilities (both new and upgraded) have been constructed in the 5 National Teachers’ Colleges (NTCs) of Kabale, Mubende, Muni, Unyama and Kaliro to suit the current times. These facilities have been constructed with a focus on strengthening a healthy, safe and gender-responsive environment; meeting the digital needs of hybrid education; and responding to climate change challenges. Here are 5 ways in which the infrastructure alternatives in the NTCs in Uganda have helped in reimagining learning spaces during these unprecedented times:Outdoor Learning Spaces Study areas in the Teacher’s colleges have been designed and constructed in a manner that supports learning during the COVID-19 pandemic. Teachers and students can continue teaching and learning while maintaining social distance in a well ventilated and stimulating environment internally and externally. Alternative Furniture Resource centres and classrooms have been supplied with flexible and light weight furniture which allows for Active Teaching and Learning in the colleges. Furniture is now moving beyond the traditional learning spaces and facilitating the adoption of new sitting arrangements in different college locations. Furniture can also be re-arranged to maintain healthy distances between students and teachers to curb the spread of COVID-19, and suit different teaching and learning formats such as group discussions.Education technologies Learning spaces have been equipped with digital infrastructure such as internet, and teaching and learning software to facilitate hybrid education. This has enabled students that cannot attend class physically to attend virtually using the ICT resources in place. Other equipment includes computers, projectors and conference systems to aid ICT in teaching and learning.Climate responsive design At Enabel, we have a strong focus on the climate agenda and have designed learning spaces to adjust to regional climate. Classes have been constructed with a focus on sustainability using affordable materials from the local market, while ensuring there is adequate ventilation and natural lighting. These facilities are energy efficient since there is no need to use hydroelectricity for air conditioning and lighting. Bamboo poles (used as grills) have also been incorporated in the design of the learning facilities because they are sustainable and allow for ventilation in classrooms that accommodate a large number of students. Inclusivity Infrastructure alternatives in the colleges have been designed in an inclusive and participatory manner putting into consideration age, gender and disability. Early Childhood Development centres have been constructed to ease the minds of mothers (both students and lecturers) in the NTCs. This has encouraged them to pursue their dreams with the assurance that their children are safe and well taken care of in the ECDs. The construction of Early Childhood Development (ECD) centres has ensured that even the children continue to learn in safe spaces designed to mitigate the spread of COVID-19. The ECDs have also been designed according to the principles of the climate responsive design and equipped with furniture to support active teaching and learning. Girls’ dormitories have also been considered and constructed with ablution blocks and sanitary dispensaries to cater for female students' sanitary needs. The approach of inclusivity in the provision of infrastructure alternatives in the colleges has ensured that every member of the college community plays a role in mitigating the spread of COVID-19.With the new and improved infrastructure in place, Teachers’ colleges have adapted to the current context of COVID-19 and have built back better their learning spaces to ensure that they are inclusive, responsive and equitable.  


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    Oeganda UGA1503111

  • La société civile, acteur clé dans le déploiement des politiques migratoires dans les régions du Maroc

    La société civile, acteur clé dans le déploiement des politiques migratoires dans les régions du Maroc


    Arturo BIGLIA | 14/09/2021

    Actif dans les régions de l’Oriental, Béni Mellal-Khénifra et du Souss-Massa, le projet Déploiement des politiques migratoires au niveau régional - DEPOMI - financé par l’Union européenne et mis en œuvre par Enabel, collabore avec trois Organisations non-gouvernementales (ONG) implantées dans chacune des trois régions. Considérées comme étant au plus proche des personnes migrantes et possédant une grande expérience au niveau de l’intégration de la migration dans le développement territorial, ces trois ONG implémentent des activités directement liées aux objectifs du projet DEPOMI. À travers leurs actions respectives, elles visent principalement à favoriser l’intégration socio-économique des personnes migrantes dans les trois régions cibles. Elles ont également pour objectif d'y promouvoir les opportunités de migration sûre, ordonnée et régulière, tout en appuyant la mobilisation de la diaspora des Marocains résidant à l’étranger au profit du développement territorial des régions en question. Dans le Souss-Massa, DEPOMI a choisi d’œuvrer avec l’organisation M&D (Migrations et Développement), fondée en 1986 par des Marocains émigrés en France. Jusqu’ici, l’ONG experte en migrations a organisé trois ateliers de réflexion sur les questions migratoires avec les collectivités territoriales dans le but de les informer sur les mécanismes d'accompagnement et d'intégration, ainsi que de discuter de leur rôle et de leurs besoins. Elle a également mis en place un premier atelier de réflexion, d’échange et de formation au profit de 18 journalistes de la région afin de les sensibiliser sur les enjeux de la migration et des droits humains. À travers ce type d’événement, M&D vise à promouvoir un discours responsable et objectif ainsi que l’esprit critique dans le traitement des informations liées à la question migratoire.Dans l’Oriental, c’est avec le CEFA (Comité européen pour la Formation et l’Agriculture), actif au Maroc depuis 1998, en association avec ProgettoMondo et ASTICUDE (Association Thissaghnasse pour la Culture et le Développement), que le projet DEPOMI travaille pour la défense des droits des personnes migrantes et leur accès aux services de base au niveau des secteurs de l’éducation et de la santé. L’organisation italienne a de son côté commencé à impliquer l’AREFO, l’Académie régionale d’Éducation et de Formation de l’Oriental, en vue de préparer les activités d’information et de sensibilisation dans les établissements scolaires. Ces activités seront composées de débats, journées portes ouvertes, concours culturels et sportifs, ainsi que d’ateliers thématiques concernant spécialement la migration, les droits humains, la tolérance et la bonne citoyenneté.Enfin, c’est l’ONG ProgettoMondo Mlal (Mouvement des Laïcs d’Amérique latine), en collaboration avec le CEFA, qui implémente les activités du projet DEPOMI dans la région de Béni Mellal-Khénifra. Fondée en Italie en 1966 et active en Afrique à partir de 1995, cette organisation concentre ses projets sur le développement durable, la justice, les migrations et l’éducation mondiale. Dans cette région du centre du Maroc, ProgettoMondo a d’ores et déjà organisé un atelier visant à développer un outil de suivi pour la Maison des Marocains résidant à l'étranger et des Affaires de la migration afin d’améliorer la qualité de l’accueil et de l’orientation des MRE de retour et des personnes migrantes originaires de pays tiers.L’ONG italienne a également conduit une formation intitulée « La protection des migrants : système juridique et techniques d’accompagnement » au profit de diverses acteurs comprenant la Maison des Marocains du monde et des Affaires de la migration, la Délégation régionale de la Santé, l’Académie régionale de l’Éducation et la Formation, la Commission régionale des Droits de l’Homme, le Croissant-Rouge marocain, l’Entraide Nationale et l’Agence de Développement social.Solidement intégrées dans le tissu social de leurs régions respectives et fortes d’une compréhension très précise des spécificités de ces dernières, M&D, le CEFA et ProgettoMondo se trouvent donc dans une position idéale pour implémenter des activités du projet DEPOMI et contribuer ainsi de façon active au déploiement de politiques migratoires basées sur le respect des droits humains au niveau régional au Maroc.


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  • Les visites in situ ? Un atout pour les entreprises et les écoles de l’ETFP !

    Les visites sur sites? Un atout pour les entreprises et les écoles de l’ETFP !


    Rolly NKOKO | 14/09/2021

    Le secteur des emplois techniques, tant dans les milieux urbains que ruraux, souffre d'une pénurie de main d'œuvre qualifiée. Le défi des écoles techniques dans le territoire d'Isangi est donc de proposer aux jeunes un modèle d'apprentissage qui favorise leur employabilité en répondant à cette problématique cruciale de main d'œuvre.Depuis plusieurs années, EDUT, le programme Formation – Emploi – Energie d'Enabel en RD Congo appuie les écoles qui mettent en place des filières en lien direct avec les différents métiers de secteurs tels que la construction. Ainsi, EDUT soutient aussi les efforts du gouvernement congolais à améliorer la qualité de l'enseignement technique et de la formation professionnelle (ETFP).C'est dans ce cadre que le programme organise des visites de mise en relation entre les écoles et les entreprises (formelle et non-formelle) de la Tshopo, pour permettre d'une part aux écoles d'explorer les perspectives de stages pour leurs élèves ; et d'autre part, donner l'opportunité aux entreprises de se rapprocher des écoles et d'y dénicher le potentiel existant parmi les apprenant·e·s.En juillet 2021, une visite en entreprise a notamment été organisée avec les élèves de 4ème année construction du complexe scolaire La Sagesse, école soutenue par le programme EDUT dans le territoire d'Isangi. Les apprenant·e·s ont visité la centrale électrique à biomasse de Yangambi, actuellement en construction, sous la conduite de Messieurs Alain GUERIAU du CIFOR et Rolly NKOKO, Expert en entrepreneuriat rural à EDUT-Enabel. Cette visite a permis d'accompagner les jeunes dans leur parcours et d'appliquer un enseignement tourné vers la pratique. Le lien ainsi créé entre le CS La Sagesse et le CIFOR facilitera le stage en entreprise des jeunes, mais aussi la possible insertion professionnelle plus tard. Au cours de cette visite, les élèves ont pu essayer le matériel dernier cri et ont reçu des explications sur leur utilisation. Cette approche basée sur la mise en situation se développe depuis quelques années dans les écoles techniques, et favorise un meilleur apprentissage aussi bien pour les métiers agricoles que non agricoles, à l'instar de la maçonnerie et de la construction.Enabel et le CIFOR sont engagés aux côtés des jeunes du territoire d'Isangi et leur permettent d'acquérir rapidement des compétences spécifiques à traverser des visites de terrain in situ et des stages encadrés, nommés chantier-école.


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    DR Congo RDC1217911

  • Pour une gestion digitale et efficace du fret des marchandises : L’ANaTT s’inspire de la solution digitale utilisée par le bureau de gestion du fret t

    Pour une gestion digitale et efficace du fret des marchandises : L’ANaTT s’inspire de la solution digitale utilisée par le bureau de gestion du fret


    Reece-hermine ADANWENON | 13/09/2021

    A travers le Projet d’Appui au développement du Secteur Portuaire (PASPort), Enabel poursuit sa dynamique d’opérationnalisation de la politique belge relative au numérique « au service du développement » ( Digital for Development -D4D), par son soutien à la dématérialisation/digitalisation de la gestion du fret terrestre des marchandises débarquées au Port de Cotonou et de la délivrance de la lettre de voiture et autres documents terrestres. Le projet vient de financer une mission au Cameroun d’une délégation béninoise composée des représentants : i) de l’Agence des Services et Système d’information (ASSI) ) et de l'Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI) de la Présidence de la République en charge des processus de dématérialisation ; ii) de l’Agence Nationale des Transports Terrestres (ANaTT) ayant pour fonction régalienne l’organisation et la gestion des transports routiers et ferroviaires en République du Bénin.Cette mission qui s’est déroulée du 14 au 21 Août 2021 dans les villes de Douala et de Kribi, s’inscrit dans une dynamique de benchmarking de l’ANaTT visant à s’inspirer de la solution digitale dénommée LANDFREIGHRiS utilisée par le Bureau de Gestion du Fret Terrestre du Cameroun (BGFT Cameroun) et de son modèle organisationnel pour la gestion de son fret portuaire/maritime vers le Tchad et la République Centrafricaine. Cette visite se justifie par les performances du système camerounais de gestion du fret terrestre, connues au niveau de l’Afrique subsaharienne. Selon les responsables camerounais, l’adoption de la solution digitale aurait:a) sécurisé davantage les cargaisons et donc rassuré les importateurs, b) permis une croissance de la flotte camerounaise de camions et donc le développement des entreprises de transport et c) accru l’effectif des clients des ports de Douala et de Kribi avec une nette amélioration de la fréquentation. L’échange avec les parties prenantes de ce dispositif (BGFT, Douanes, Guichet Unique du Commerce Extérieur...) et la visite de ses installations, des Ports Autonomes de Douala et de Kribi, ont permis à la délégation béninoise de se familiariser avec le mode opératoire du système camerounais, les succès obtenus, les difficultés rencontrées et les approches de solution adoptées sans oublier les perspectives. La finalité de la mission est la définition des adaptations possibles à ce modèle pour la mise en place au Bénin d'une gestion électronique du fret des marchandises en transit par le Bénin et donc débarquées au port de Cotonou. Il faut rappeler que la gestion manuelle du fret au Bénin - comme c’est le cas jusqu’à présent - a connu beaucoup de péripéties ; ce qui a entraîné d’énormes cas de fraude et un mécontentement patent des acteurs avec son corollaire d’insatisfaction du client et leur désaffection du port de Cotonou.  Que retenir concrètement du système camerounais ? Le Bureau de Gestion du Fret Terrestre (BGFT) du Cameroun est un dispositif géré par un Comité Interprofessionnel des syndicats de transporteurs administré par un Coordinateur Général soutenu par un staff technique et des check points essaimés sur le territoire camerounais et dans les pays limitrophes (Tchad et RCA). L’Etat exerce simplement une fonction de facilitation. Quant à la solution digitale LANDFREIGHTiS adoptée, il s’agit d’une plateforme digitale interconnectée à celle du Guichet Unique de Commerce Extérieur (GUCE) et qui permet de gérer : · La déclaration du fret par les transitaires et bailleurs de fret : ceci permet aux transitaires ou bailleurs de fret de s’acquitter de cette formalité prévue dans les conventions bilatérales avec le Tchad et la République Centrafricaine (RC). Cette déclaration de fret est transmise via la plateforme e-GUCE ; · La gestion de la Lettre de Voiture Internationale (Route et Rail/Route), qui permet de gérer les demandes de la Lettre de voiture (LVI/Lettre de Voiture Internationale, LVO/Lettre de Voiture Obligatoire) des transporteurs et de les traiter. Ces demandes peuvent se faire en ligne par les transporteurs ou directement dans les services du BGFT ; · Le paiement électronique des frais des lettres de voiture ;· Le suivi du mouvement de transport terrestre des marchandises via leur géolocalisation à travers les check-points pour la délivrance par le BGFT du « sauf conduit international » ; · La production des documents de transports.Pour la suite, il s’agira pour l’ANaTT, sur la base des informations obtenues à la faveur de cette mission, de mettre en branle d’une part le processus de réflexion et de concertation pour la proposition d’un modèle de Bourse de fret routier et le processus pour la mise en place de la solution digitale/numérique, d’autre part. Enabel à travers PASPort, s’est déjà engagé à soutenir l’ANaTT par la mobilisation de l’expertise nécessaire pour la proposition de la solution digitale, le soutien pour l’achat des équipements et l’accompagnement de la réflexion/concertation en vue de la mise en place du dispositif organisationnel.


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  • La formation en chirurgie de district, une activité ambitieuse du programme Twiteho Amagara

    La formation en chirurgie de district, une activité ambitieuse du programme Twiteho Amagara


    Carla MORVAN | 09/09/2021

    On définit chirurgie de district comme la pratique des actes chirurgicaux qui se réalisent dans un hôpital de premier recours et ayant un accès limité à des services spécialisés (dans des milieux souvent isolés et/ou dans lesquels les moyens humains, matériels et techniques sont limités). Les formations en chirurgie de district ont vocation à permettre à un-e médecin qui n’a pas reçu de formation chirurgicale classique d’acquérir les techniques appropriées afin de sauver la vie de ses patient-e-s, de soulager leur douleur, d’empêcher l’apparition de complications sérieuses ou encore de stabiliser leur état dans l’attente d’un transfert. Au Burundi, il y a peu de chirurgien-ne-s. Dans les districts sanitaires du pays, les hôpitaux de référence sont censés offrir un paquet complémentaire qui comprend la chirurgie générale. Malheureusement, les médecins qui y exercent n’ont pas les compétences requises et les hôpitaux ne sont pas suffisamment équipés. En d’autres termes, les hôpitaux font face à une mission à laquelle ils ne savent/peuvent répondre. Or un district est dit fonctionnel s’il dispose d’un hôpital capable de répondre aux besoins des patient-e-s référés du 1er niveau des soins, les centres de santé (CDS).Les formations en chirurgie de district s’inscrivent dans l’objectif du programme Twiteho Amagara d’améliorer l’accès à des soins de santé complets à la population avec une qualité des services améliorée. Ce résultat s’aligne à la politique nationale du MSPLS dans le PNDS III, « contribuer à la réduction de la mortalité, des handicaps et invalidités évitables par l’offre et l’utilisation des services de santé de qualité à toute la population qui en a besoin ». Une synergie a été créée entre le programme Twiteho Amagara, financé par l’Union européenne et le programme PAORC de la coopération bilatérale belge pour mutualiser les ressources afin de mettre en place un programme de formation continue aux médecins de districts en améliorant leurs compétences chirurgicales à tous les districts sanitaires du Burundi. Il s’agit de former pour chaque hôpital un-e médecin généraliste, un-e technicien-ne anesthésiste et un-e infirmier-ère du bloc opératoire. En effet, pour obtenir des résultats probants, il est indispensable de former des équipes multidisciplinaires pour couvrir l’ensemble des compétences nécessaires à la chirurgie.Cette activité comprend (i) une formation de formateurs et formatrices sur la pédagogie appliquée, (ii) une harmonisation des approches pratiquées (iii) l’élaboration d’un guide de formateurs et formatrices, (iv) une formation théorique sur 2 semaines pour les infirmier-ère-s & anesthésistes et 4 semaines pour les médecins et (v) une formation pratique sur cinq mois in situ, dans un hôpital de district offrant un environnement de travail conforme à un hôpital de district.En prélude des formations, chacun des cinq consortia qui composent le programme Twiteho Amagara équipe les hôpitaux de sa zone d’intervention afin de les mettre aux normes permettant de répondre à cette nouvelle compétence. Le processus est implémenté avec l’appui organisationnel de l’Institut National de Santé Publique (INSP) capable de certifier les formations, ce qui est un point positif non négligeable et une motivation pour les personnes formées. Les participant-e-s à la formation sont sélectionnés en collaboration avec la direction du MSPLS en charge de l’organisation de l’offre des soins.  La formation en chirurgie de district est une activité ambitieuse, qui fait face à de nombreux défis d’organisation de coordination et de mutualisation des ressources. Le processus implique en effet de multiples acteurs et actrices. Néanmoins, on observe face à ces défis des équipes motivées et optimistes quant au succès de l’activité. Nul doute que cette activité de formation en chirurgie de district va contribuer à la réduction des décès évitables, des séquelles et des invalidités liées à des traumatismes ou des urgences obstétricales.  


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    Burundi BDI180981T