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Le projet AMIS (Accompagnement, Mobilité, Insertion & Sensibilisation), financé par l'Union européenne, a tenu les 14 et 15 octobre 2025 à Coyah, un atelier de restitution des résultats des diagnostics sur l’adaptation des approches durables à la (ré)intégration. Cet atelier a réuni des directeurs nationaux, leurs adjoints, ainsi que des chefs de services issus de plusieurs départements ministériels clés : Affaires étrangères, Administration du territoire et de la décentralisation, Jeunesse, Enseignement technique, Formation professionnelle et Emploi (AGUIPE, ONFPP, CAFPPPS), Promotion féminine, Enfance et Personnes vulnérables, Commerce, mais aussi des organisations de la société civile et des agences de développement. Les objectifs sont de (1) consolider et valider le document de diagnostic, fruit d’un processus participatif mené en juin 2025 à Conakry, Mamou et Kindia; (2) d'analyser, enrichir et valider la feuille de route pour renforcer les mécanismes de (ré)intégration. Les participants ont apporté des contributions précieuses à la feuille de route, qui définit les axes d’intervention et les activités à mettre en œuvre pour (1) améliorer la gouvernance de la migration en cohérence avec la politique migratoire nationale; (2) renforcer les approches inclusives de (ré)intégration des jeunes, des personnes vulnérables et des migrants de retour. Ces pratiques incluent la formation, l’accompagnement technique, l’insertion professionnelle, l’accès à l’emploi et à l’auto-emploi. Une étape importante vers des solutions durables et inclusives pour une migration mieux gouvernée et une réintégration réussie.
Les 27 et 28 août 2025, le projet AMIS (Accompagnement, Mobilité, Insertion & Sensibilisation) a organisé à Conakry un atelier de réflexion dédié à la mise en œuvre du parcours vers l’auto-emploi. Cette initiative vise à favoriser une réintégration durable et inclusive des jeunes, y compris des personnes migrantes de retour. L’objectif principal de l’atelier était de créer un espace de dialogue entre acteurs publics, privés et associatifs afin de renforcer les mécanismes d’accompagnement et de rendre l’insertion professionnelle des jeunes plus concrète et pérenne. Réunissant 22 expert·es issus de structures de formation, d’incubateurs, d’organismes d’accompagnement technique et de faîtières, venus de Conakry, du Grand Conakry, de Kindia et de Mamou, les échanges ont permis de co-construire les jalons d’un parcours structuré autour de quatre axes : Identification des bénéficiaires Formation et renforcement des compétences Accompagnement technique et suivi Financement et mise en œuvre des activités génératrices de revenus Ces travaux collaboratifs ont abouti à la création d’outils concrets, adaptés aux réalités locales et aux besoins spécifiques des jeunes. Grâce à cet atelier, le projet AMIS franchit une étape décisive dans la transformation des idées en opportunités tangibles, offrant ainsi aux jeunes des solutions viables pour accéder à l’auto-emploi.
L’équipe du projet Accompagnement, Mobilité, Insertion et Sensibilisation (AMIS) d’Enabel, financé par l’Union européenne, a tenu du 19 au 20 juin 2025, un atelier de diagnostic à Kindia. Cette rencontre de réflexion organisée en étroite collaboration avec la Direction Générale des Guinéens établis à l’Étranger, a réuni les cadres des structures déconcentrées de l’État impliquées dans la formation, l’accompagnement et l’insertion professionnelle des jeunes, les organisations de la société civile et le secteur privé évoluant dans la préfecture. L'objectif de l'atelier était de comprendre les pratiques existantes et souhaitables, en vue de renforcer les approches durables à la (ré)intégration des personnes migrantes de retour, des jeunes, femmes et personnes en situation de handicap. Pendant deux jours d’intenses travaux, les participant·es sont parvenus à (1) à produire la cartographie des structures, selon leurs rôles (gouvernance, appui technique, insertion socio-professionnelle et accompagnement financier); (2) à faire l’analyse SWOT (forces, faiblesses, opportunités et menaces) de leurs propres structures, en tenant compte de leurs capacités propres et des réalités de Kindia ; et (3) à proposer des stratégies d’actions que le projet AMIS pourrait aider à réaliser. La rencontre a mis en lumière la volonté de l’État guinéen de renforcer la gouvernance des migrations, en s’appuyant sur les politiques nationales de la Migration, de l’Emploi et sur la stratégie nationale pour l’Emploi des jeunes. Ces trois documents apparaissent comme complémentaires, notamment dans leur prise en charge commune de l’insertion socioprofessionnelle. Les autorités locales ont exprimé leur détermination à contribuer activement à l’opérationnalisation de la Politique de Migration, en particulier dans les communes rurales de Damakania, Friguiagbé et dans la commune urbaine de Kindia, avec l’appui du projet AMIS.
Les 17 et 18 juin 2025, un atelier de réflexion s’est tenu à Mamou, en Guinée, dans le cadre du projet AMIS (Accompagnement, Mobilité, Insertion et Sensibilisation), soutenu par l’Union européenne et mis en œuvre par Enabel. L’objectif ? Trouver des solutions durables pour aider les jeunes, les femmes, les personnes en situation de handicap et les migrants de retour à mieux s’intégrer dans la société et le monde du travail. Organisé en collaboration avec la Direction Générale des Guinéens établis à l’Étranger, l’atelier a réuni des représentants de l’État, des acteurs locaux et des organisations de la société civile. Ensemble, ils ont (1) dressé une cartographie des structures locales impliquées dans l’insertion professionnelle, (2) réalisé une analyse SWOT (forces, faiblesses, opportunités, menaces) pour mieux comprendre les capacités et les défis de chaque structure et, enfin (3) proposé des stratégies concrètes que le projet AMIS pourrait soutenir. Ce travail collectif a mis en lumière la volonté des autorités guinéennes de renforcer la gouvernance des migrations et de s’appuyer sur les politiques nationales de l’emploi et de la migration pour améliorer l’insertion socioprofessionnelle. Les participants ont souligné l’importance de coordonner les efforts locaux et de s’appuyer sur les réalités du terrain pour construire des solutions adaptées. Grâce à ce type d’atelier, les actions du projet AMIS peuvent être mieux ciblées et plus efficaces.
L’équipe du projet Accompagnement, Mobilité, Insertion et Sensibilisation (AMIS) financé par l’Union européenne et mis en œuvre par Enabel, a tenu du 2 au 3 juin, un atelier de diagnostic à Conakry. Cette rencontre de réflexion, organisée en étroite collaboration avec la Direction Générale des Guinéens établis à l’Étranger, a réuni les cadres techniques des départements ministériels concernés par la politique de migration de la Guinée, les organisations de la société civile, les ONGs internationales et les représentant·es du secteur privé. L'objectif de l'atelier était de comprendre les pratiques existantes et souhaitables, en vue de renforcer les approches durables à la (ré)intégration des personnes migrantes de retour, des jeunes, femmes et personnes en situation de handicap. Pendant deux jours d’intenses travaux, les participant·es sont parvenus à (1) produire la cartographie des structures, selon leurs rôles (gouvernance, appui technique, insertion socio-professionnelle et accompagnement financier); (2) faire l’analyse SWOT (forces, faiblesses, opportunités et menaces) de leurs propres structures et axes d'intervention, en tenant compte de leurs capacités propres et de l’écosystème guinéen ; et (3) à proposer des stratégies d’actions que le projet AMIS devraient aider à réaliser.La rencontre a permis de mieux comprendre l’existence de trois cadres stratégiques majeurs en Guinée : la Politique nationale de Migration, la Politique nationale de l’Emploi et la Stratégie nationale pour l’Emploi des jeunes. Il est apparu que ces trois documents sont complémentaires, dans la mesure où ils abordent de manière cohérente et convergente la problématique de l’insertion socioprofessionnelle. Dans cette dynamique, le projet AMIS s’inscrit comme un appui à la mise en œuvre de certains aspects clés de ces politiques, en contribuant à renforcer les synergies entre elles.Prochaine étape : l’organisation du 16 au 20 juin 2025, des ateliers de diagnostic à Mamou et à Kindia, deux zones d’intervention du projet.
Du 28 avril au 2 mai 2025, les équipes d'Enabel et Expertise France, engagées dans le projet AMIS avec le financement de l'Union Européenne et des représentants de l'État Vulnérables, Ministère de l'Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l'Emploi), ont mené une mission de terrain dans les préfectures de Kindia, Mamou et Forécariah. Cette initiative visait deux objectifs majeurs : présenter le projet AMIS (Accompagnement, Mobilité, Insertion et Sensibilisation ) aux acteurs des territoires concernés et prendre connaissance des mécanismes existants pour favoriser une réintégration durable des jeunes, y compris des personnes migrantes de retour, dans une démarche alignée avec la territorialisation de la politique nationale de la migration. Tout au long de cette mission, les équipes ont multiplié les rencontres avec les autorités administratives déconcentrées, les structures de la jeunesse, les directions préfectorales de la promotion féminine, de l'enfance et des personnes vulnérables, ainsi que les centres de formation professionnelle et de l'emploi. Ces échanges ont permis de mieux appréhender les réalités locales, d'identifier les dispositifs déjà en place et de comprendre les dynamiques facilitant l'insertion socio-professionnelle des jeunes en Guinée. L'accueil des acteurs locaux a été positif, témoignant de leur engagement à participer activement à cette initiative. Cette première mission de terrain marque une étape clé dans la mise en œuvre du projet, en jetant les bases des ateliers de diagnostic prévus au mois de juin prochain. À travers cette approche coordonnée et inclusive, le projet AMIS entend renforcer la synergie des acteurs impliqués dans la gouvernance de la migration, la formation, l'emploi et l'auto emploi dans les préfectures concernées, contribuant ainsi à une meilleure intégration socio-économique des jeunes et des personnes migrantes de retour.
Dans le cadre du programme de Coopération Guinée-Belgique, le projet Santé et Autonomisation (SAFE) soutient les organisations de la société civile (OSC) engagées pour l’égalité du genre et l'inclusion. Cet appui se matérialise par une initiative ambitieuse de cartographie et de diagnostic organisationnel des acteurs clés œuvrant dans la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) et l’autonomisation des femmes sur l’axe Conakry-Kindia-Mamou, zone d’intervention du projet.Le 29 aout 2024, un atelier de validation du rapport de cette mission de cartographie s'est tenu à Kindia. L'activité a réuni des représentants du Ministère de la Promotion Féminine, ainsi que des acteurs régionaux. Cette rencontre stratégique a permis de valider les premières conclusions du mapping.La mission de cartographie, première étape clé du processus, a permis d'analyser la situation des structures nationales et régionales intervenant dans la coordination de la lutte contre les VBG. Au total, 44 organisations de la société civile ont été identifiées, dont 19 à Conakry, 4 à Dubréka, 9 à Kindia, 4 à Mamou et 9 à Dalaba. Parmi elles, une dizaine d’organisations ont été sélectionnées pour bénéficier d’un audit organisationnel approfondi, dans l’objectif de renforcer leurs capacités et d’améliorer leur impact.À travers le projet SAFE, Enabel en Guinée s’engage à soutenir ces organisations locales dans leur plaidoyer en faveur de l’égalité du genre et de l’autonomisation des femmes. La démarche s’inscrit dans une vision à long terme d’une Guinée plus inclusive, où chaque acteur de la société civile joue un rôle central dans la lutte contre les VBG et la promotion des droits des femmes.Ce travail de terrain, pierre angulaire de la stratégie du projet SAFE, réaffirme notre engagement à promouvoir des solutions durables et inclusives dans la lutte pour l’égalité des genres en Guinée.
Le 26 janvier, s'est déroulé le micro-festival de clôture du projet Guinée Créative, une initiative financée par l'Union européenne et déployée sur l’axe Conakry-Kindia-Mamou. Lancé en 2021, le projet Guinée Créative visait à soutenir l'émergence de l'économie créative en Guinée en renforçant les capacités des acteurs culturels et en créant des entreprises et de l'emploi dans les domaines de la mode, du design et de l'audiovisuel.Des résultats tangibles et un impact concretLe bilan de Guinée Créative est plus que prometteur. Le projet a accompagné plus de 190 entrepreneurs, contribué à la formalisation de 50 entreprises et permis la création de 110 emplois. Le chiffre d'affaires des entreprises soutenues a augmenté en moyenne de 70%. Deux levées de fonds ont par ailleurs été réaliséesavec succès.L'un des acquis du projet a été la création de l'espace Guinée Créative, un lieu qui a servi de vitrine pour les talents guinéens. En trois mois, cet espace a accueilli plus de 10 000 visiteurs, renforcé les capacités de 120 opérateurs culturels et mis en lumière le travail de 31 créateurs de mode à travers un pop-up store. L'espace est désormais autonome et les entrepreneurs continueront à bénéficier d'une boutique en gestion privée.Un héritage durable et des synergies prometteusesEn vue de poursuivre le travail de professionnalisation et de structuration des filières créatives, les différentes parties prenantes du projet (acteurs publics et privés des secteurs créatifs en Guinée, entrepreneurs, jeunes talents, incubateurs, bailleurs internationaux) ont imaginé la mise en place d’une alliance de professionnels du secteur des Industries Culturelles et Créatives qui aura vocation à défendre leurs intérêts. Guinée créative s'inscrit dans une synergie plus large avec le programme ENTREPRENA, financé par la Belgique, à travers lequel Enabel a contribué à l'amélioration des performances des MPME guinéennes, à l'accès renforcé aux services financiers et à la création d'un environnement des affaires propice à un développement économique inclusif. Près de 8 000 entrepreneures ont ainsi été accompagnés. Des résultats qui seront valorisés et renforcés dans le cadre du nouveau portefeuille bilatéral Guinée-Belgique jusqu'en 2027.
Le 9 novembre dernier, s'est tenue la deuxième édition du Score Inc. Day, un événement marquant la fin d'une incroyable aventure pour 125 PME guinéennes. Initié dans le cadre de notre projet Entrepreneuriat urbain, financé par la Belgique, Score Inc. a favorisé l'émergence d'entreprises innovantes dans des secteurs clés : Hospitalité & Tourisme, Ville Durable & Construction et Digital.Pendant 24 mois, avec le Ministère de l’Industrie et des PME ainsi que nos partenaires, nous avons travaillé à offrir un accompagnement de standard international à ces entreprises, les propulsant vers l'excellence et renforçant la compétitivité de secteurs à forte valeur ajoutée.Pour marquer la clôture de ce parcours d’accompagnement, nous avons réunis des acteurs majeurs de l'écosystème entrepreneurial guinéen, durant une après-midi de partage, d'échanges et de networking.Score Inc. s'inscrit dans le succès global du programme ENTREPRENA, à travers lequel Enabel en Guinée a contribué à l'amélioration des performances des MPME, à l'accès renforcé aux services financiers et à la création d'un environnement des affaires propice à un développement économique inclusif.
La Guinée est résolument engagée dans l'amélioration de son système d'état civil. Cependant, pour garantir le succès de cette initiative, il est crucial de comprendre et de résoudre les défis auxquels font face les élèves, en particulier en ce qui concerne la documentation d'état civil.Répondant à cet impératif, notre récente mission s'est concentrée sur la problématique des actes d'état civil chez les élèves nouvellement scolarisés dans la préfecture de Kindia. Cette mission avait pour objectif double de collecter des données sur les naissances et les jugements supplétifs des enfants récemment inscrits et de sensibiliser les directeurs d'établissement à l'importance vitale des actes de l'état civil authentiques dans le parcours scolaire des élèves, ainsi qu'aux procédures pour obtenir ces actes de naissance.Afin de bien appréhender la situation, notre enquête a touché un échantillon représentatif comprenant 5 écoles primaires de l'enseignement général, 5 écoles primaires franco-arabes et 2 orphelinats de la Commune Urbaine (CU) de Kindia. L'équipe a mené des entretiens approfondis avec divers acteurs, notamment les responsables d'orphelinats et d'établissements scolaires, les cadres des Directions Préfectorales de l'Éducation, de la Promotion Féminine, de l'Enfance et des Personnes Vulnérables, afin de collecter des données précises sur les naissances et les jugements supplétifs. Cette approche globale a permis de comprendre les défis spécifiques rencontrés par chaque groupe et d'identifier les éventuelles lacunes dans la documentation de l'état civil.Au cours de ces échanges, les directeurs d'établissement ont été sensibilisés à l'importance cruciale des actes d'état civil authentiques dans le cheminement scolaire des élèves. Des discussions ont également porté sur les procédures facilitant l'obtention de ces documents, mettant en lumière leur impact positif sur l'éducation des élèves. Les données recueillies offrent un panorama complet de la situation actuelle des extraits de naissance et des jugements supplétifs chez les élèves de Kindia. Les défis ainsi identifiés serviront de base à des interventions ciblées visant à améliorer la documentation de l'état civil des élèves. Cette mission ne représente qu'une étape dans notre engagement continu envers l'amélioration du système d'état civil en Guinée.
Du 30 octobre au 03 novembre 2023, s’est tenue à Conakry une formation de grande envergure destinée aux greffiers, magistrats et cadres du ministère des Affaires étrangères, tous impliqués dans le projet pilote d’amélioration de l’état civil en Guinée par la La numérisation. Cette formation intensive a été organisée dans le cadre de la collaboration entre Enabel et les autorités guinéennes, visant à renforcer les compétences des acteurs clés du processus d’amélioration du système d’état civil, un élément essentiel pour garantir les droits et les services de base à la population guinéenne. L’accent principal de cette formation était mis sur deux aspects cruciaux : l’Andragogie et l’Ingénierie de Formation. L’Andragogie, qui se concentre sur l’enseignement aux adultes, est une approche pédagogique spécialement adaptée aux besoins et aux caractéristiques des apprenants adultes. L’Ingénierie de Formation, quant à elle, vise à concevoir et à mettre en œuvre des programmes de formation efficaces et ciblés. Les participants ont eu l’opportunité d’approfondir leur compréhension de ces concepts clés et de développer des compétences pratiques qui seront capitales pour la mise en œuvre réussie de la digitalisation de l’état civil en Guinée. La cheffe du projet de digitalisation de l’état civil à Enabel, a souligné l’importance de cette formation en déclarant : « La qualité de la formation des acteurs impliqués dans ce projet est essentielle pour garantir la réussite de cette initiative qui aura un impact significatif sur la vie des citoyens guinéens. Nous sommes convaincus que les compétences acquises lors de cette formation seront mises à profit de manière efficace. » Les participants ont exprimé leur satisfaction quant à la qualité de la formation et ont souligné l’importance de telles initiatives pour renforcer les capacités des acteurs locaux et contribuer à l’amélioration des services publics en Guinée. Cependant, la formation a permis aux 15 formateurs d’acquérir une méthodologie pour concevoir un projet de formation efficace et cohérent, d’évaluer les besoins et d’élaborer des supports de cours, de concevoir des séquences pédagogiques à l’évaluation de la formation et de créer des modules sur l’authentification des actes d’état civil et l’application des textes de lois. Cette formation marque une étape importante dans la réalisation du projet d’amélioration de l’état civil en Guinée, et les participants sont désormais équipés des connaissances et des compétences nécessaires pour jouer un rôle central dans cette entreprise d’envergure nationale
À ce jour, plus de 200 000 actes de naissance ont été introduits numériquement dans la base de données centrale du registre national de l’état civil. Ce travail est accompli sous la supervision du Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation par des agents des communes de Kaloum, Matam, Dixinn, Matoto, Ratoma, Coyah, Kindia, Mamou et Tolo. Une avancée majeure vers l’amélioration du système d’état civil dans le pays. Grâce à la formation intensive des agents de saisie et à l’intégration de nouvelles technologies, Les archives de l’État civil sont sécurisées via la digitalisation. Une des clés de ce succès réside dans la formation des agents de saisie. Ces professionnels ont été équipés des compétences nécessaires pour saisir avec précision les informations relatives aux actes de naissance, garantissant ainsi la fiabilité des données. Leur engagement et leur dévouement ont joué un rôle crucial dans l’atteinte de ce jalon. Parmi les communes pilotes participant au projet, certaines se sont distinguées par leur performance remarquable dans la migration vers le système digitalisé. C’est le cas de la commune de Matoto. Ces exemples de succès servent d’inspiration et démontrent le potentiel de transformation que la digitalisation de l’état civil Apporte. Cette avancée significative représente bien plus qu’une simple statistique. Elle signifie que des milliers de Guinéens ont désormais un accès facilité aux documents d’état civil essentiels. Ces documents sont cruciaux pour l’accès à l’éducation, aux soins de santé, aux droits et aux opportunités. L’atteinte de ce cap des 200 000 actes de naissance marque une étape majeure dans la modernisation de l’état civil en Guinée. Cela démontre également le potentiel énorme de la technologie pour renforcer l’inclusion et l’accès à des services vitaux pour tous les citoyens. Le projet de digitalisation de l’état civil en Guinée, mis en œuvre par Enabel avec un financement de l’Union Européenne, continue de tracer la voie vers un avenir auquel l’accès aux documents d’état civil est simple, efficace et équitable pour tous les citoyens. Avec cette réussite, le projet renforce son engagement envers l’amélioration des conditions de vie des Guinéens, en mettant la technologie au Service de la population.
Un projet ambitieux visant à digitaliser les registres de l’état civil avec l'appui technique d'Enabel et le soutien financier de l’Union européenne. Le projet pilote d’amélioration du système d’état civil guinéen par l’effet catalyseur de la digitalisation apporte son expertise technique dans la numérisation des registres d'état civil, ainsi que des ressources pour garantir la réussite de cette activité. La première étape consistait à installer le matériel informatique, puis, former les agents de l'état civil des communes pilotes. Ces professionnels ont travaillé en étroite collaboration avec les cinq communes de Conakry pour identifier et collecter les actes d'état civil existants, remontant parfois à plusieurs décennies. Une fois les documents rassemblés, l'équipe a commencé le processus minutieux de numérisation et de vérification des actes. Chaque document est scanné, enregistré dans une base de données sécurisée et relié à une nouvelle base de données informatisée. Cette tâche monumentale nécessite une grande précision et une gestion rigoureuse des données pour éviter toute perte ou erreur. Le projet état civil veille également à la mise en place d'une infrastructure solide pour assurer la sauvegarde régulière des données numérisées et garantir leur disponibilité à long terme. Des mesures de sécurité strictes sont mises en place pour protéger la confidentialité des informations personnelles contenues dans les actes d'état civil. Pendant ce temps, des séances de renforcement des capacités pour les agents de saisie des communes pilotes afin de les familiariser avec le nouveau système digital. Les formations ont permis aux fonctionnaires de maîtriser les compétences nécessaires pour gérer efficacement la numérisation et l’indexation des anciens actes d’état civil de manière rapide et précise. Après six mois d'efforts soutenus, la migration des actes d'état civil dans les cinq communes de Conakry est couronnée de succès avec 100 000 anciens actes de naissance et de mariage migrés. Les anciens registres papier sont entrain d’être numérisés, permettant un accès facile et rapide aux informations cruciales pour les services publics, les citoyens et les instances judiciaires. La migration réussie des 100 000 anciens actes d'état civil dans les cinq communes de Conakry est un exemple de bonne pratique en matière de modernisation des services publics et de promotion des droits des citoyens.Grâce à la collaboration entre Enabel et le Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation (MATD), les communes de Conakry et les professionnels de l'état civil, l’archivage numérique des registres de l’état civil des communes pilotes se poursuit.
La numérisation des anciens actes de naissance est une tâche importante pour les centres d’état civil, car elle permet de préserver les documents d’archives et de les rendre plus facilement accessibles aux chercheurs et aux citoyens.Pour effectuer cette tâche, dix centres d’état civil utilisent une application spéciale qui facilite le processus de numérisation et de gestion du système d’état civil. La formation des agents de saisie est donc un élément crucial pour s’assurer que les documents sont numérisés de manière précise et efficace. Les agents doivent être formés sur l’utilisation de l’application pour la migration des anciens actes de naissance, ainsi que sur les protocoles de gestion des archives, afin de garantir que les informations sont correctement enregistrées et stockées.Six agents de saisie de la commune de Dixinn suivront des modules de formation pendant cinq jours. Les séances de formation se tiennent à travers des stages pratiques et des cours de perfectionnement professionnel. Une manière de permettre aux nouveaux agents de travailler avec des agents plus expérimentés et de bénéficier de leur expertise. La formation des agents de saisie est essentielle pour garantir la qualité et l’exactitude des documents numérisés, ainsi que pour améliorer l’efficacité et l’efficience des processus de gestion des archives. A la suite de cette formation, ils vont entamer la migration des anciens actes d’état civil.
Le service d’état civil de Dixinn a reçu un important lot de matériel et d’équipements informatiques pour moderniser et améliorer son système d’état civil. La remise officielle a été effectuée par l’Ambassadrice de l’Union européenne lors d’une cérémonie organisée dans les locaux de la commune.Le matériel et les équipements informatiques, qui comprennent des ordinateurs de bureau, des ordinateurs portables et des serveurs, ont été offerts par l’Union européenne dans le cadre de la mise en œuvre de son projet état civil exécuté par Enabel. Ces équipements permettront au service d’état civil de Dixinn de numériser et de gérer de manière plus efficace les registres d’état civil, ainsi que de faciliter l’accès des citoyens aux services d’état civil. Cette remise officielle de matériel et d’équipements informatiques par l’Union européenne pour l’amélioration du système d’état civil à Dixinn est une étape importante dans la modernisation des services publics en Guinée.Elle contribuera à renforcer la capacité des institutions étatiques et à améliorer la qualité de vie des citoyens. Et elle marque le point de départ pour la seconde phase du projet.