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  • Enabel au Burkina Faso présente le projet « Bois énergie » aux bénéficiaires des régions du Centre-Est et du Centre-Nord

    Au Burkina Faso, Enabel présente le projet « bois énergie » aux populations des régions du Centre-Est et du Centre-Nord


    Geoffroy ZONGO | 20/04/2023

    Enabel en collaboration avec les Directions Régionales de l'Environnement du Centre-Est et du Centre-Nord, a organisé des ateliers d'informations afin de présenter le projet « bois énergie» aux bénéficiaires et de requérir leur implication dans la mise en œuvre des activités sur le terrain. Ces ateliers tenus les 12, 13 et 18 avril 2023 respectivement à Pouytenga, Koupéla et Kaya, ont réuni chacun une vingtaine de personnes venant des directions régionales de l'environnement et des impôts, de la mairie, des services techniques de l'élevage et de l'agriculture ainsi que des chefs coutumiers et religieux.  S'appuyant sur le Portefeuille Thématique Climat Sahel -volet Burkina Faso et dans le cadre de la complémentarité et du renforcement des synergies entre acteurs belges pour accroitre l'impact et la cohérence des interventions relatives au climat, la Région Wallonne a accordé un financement additionnel à Enabel pour mettre en œuvre le projet « Bois énergie » afin de contribuer au renforcement de la résilience des populations, tout en réduisant la pression sur les ressources forestières. Le projet Climat Région Wallonne (CLIWAL) appelé encore projet « Bois énergie », a pour objectif la gestion durable et inclusive des ressources forestières des terroirs à travers la réduction de la consommation en bois énergie. Il vise deux principaux résultats à savoir :  La demande en bois-énergie est réduite par la diffusion d'équipements efficaces et l'usage de combustibles de substitution ; 2. L'offre en bois-énergie est soutenue grâce à la restauration, la gestion et la valorisation durable des écosystèmes forestiers.  Le projet « Bois énergie » permettra de diffuser 4000 foyers améliorés ; construire 400 biodigesteurs ; mettre en place 4 unités de fabrication de biochar et 2 unités de fabrication de briquettes. Le projet permettra en outre de renforcer les capacités techniques et opérationnelles des services forestiers ; d'appuyer sur l'immatriculation de 4 forêts communautaires, d'élaborer des plans d'aménagements et de gestion des 4 forêts communautaires et de faire des plantations d'enrichissements dans ces forêts communautaires. Il sera mis en œuvre dans 4 des 13 communes d'intervention du portefeuille Climat. Il s'agit des communes de Andemtenga et Kando (Centre-Est), Boulsa (Centre-Nord) et Meguet (Plateau Central). Le montant global de ce projet est de 1 million d'euros (plus de 656 millions de francs CFA) pour une durée de 24 mois (janvier 2023-décembre 2024).


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    Burkina Faso BEL2200411SP2

  •  Burundi : Une deuxième cohorte de 25 Médecins généralistes, 25 infirmiers de bloc opératoire et 25 Techniciens anesthésistes en formation sur la chirurgie de district

    Burundi : Formation de médecins généralistes, infirmiers et techniciens anesthésistes en chirurgie de district


    Jean BIRONKWA | 20/04/2023

    Le Ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida en partenariat avec Enabel et Médecins Sans Vacances a organisé à Ngozi le 10 avril 2023 une activité de lancement de la formation d’une deuxième cohorte des médecins, infirmiers et techniciens anesthésistes en chirurgie de district. Cette formation, étendue sur une période de 7 mois, dont 1 mois de formation théorique, 5 mois de formation pratique et 1 mois de coaching, sera réalisée avec l’appui des projets AMAGARA MU MURYANGO UE-PASS-FBP3 et PAORC exécutés par Enabel mais aussi de l’ONG Médecins sans Vacances sur cofinancement de l’Union Européenne et de la Belgique. Elle vise à contribuer à la réduction de la mortalité, des handicaps et invalidités évitables par l’offre et l’utilisation des services de santé de qualité. La chirurgie de district est une pratique des actes chirurgicaux qui se réalise dans un hôpital de premier recours avec un accès limité à des services spécialisés (dans des milieux souvent isolés et/ou dans lesquels les moyens humains, matériels et techniques sont limités). La formation en chirurgie de district va permettre aux médecins, aux anesthésistes et aux infirmiers de bloc d’acquérir des techniques appropriées afin de sauver la vie des patients, de soulager leur douleur, d’empêcher l’apparition de complications sérieuses ou encore de stabiliser leur état dans l’attente d’un transfert vers un niveau de soins plus approprié. Les cérémonies de lancement de la formation à Ngozi ont été rehaussées par la présence du Secrétaire Permanent du Ministère de la santé publique et de la lutte contre le Sida Dr Olivier Nijimbere, du Représentant Résident d’Enabel au Burundi Mr FASSI-FIHRI, Abou el Mahassine et du Gouverneur de la province de Ngozi Emmanuel Ntaconsanze, sans oublier les hauts cadres et cadres du MSPLS et les autres partenaires au développement qui appuient cette activité.Dans son discours d’ouverture, le Secrétaire Permanent a signalé que le Ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida a adopté la chirurgie de district de base et introduit cette dernière dans le paquet complémentaire d’activités des hôpitaux de district et assimilés du pays, comme la pierre angulaire de renforcement de son système de santé tout en améliorant le système de référence et contre-référence.Le Représentant d’Enabel au Burundi a rappelé l’engagement d'Enabel pour soutenir le secteur de la santé depuis 2010. “En tant qu'Agence Belge de développement, il est important de rappeler que notre Agence appuie depuis les années 2010 le secteur de la santé au Burundi en vue d’améliorer la qualité des soins à travers le développement des Ressources Humaines, l'appui au développement des infrastructures et équipements, le développement de la digitalisation des Structures de Santé et l'appui à l'intégration des soins de santé mentale, … ». Cette formation concerne un pool composé d'une équipe de 3 personnes par hôpital avec trois profils, un Médecin généraliste ; un infirmier du bloc opératoire, et un technicien anesthésistes désignés par le MSPLS à travers la DGOSA. Au total 75 prestataires seront formées théoriquement et pratiquement durant 6 mois puis coachés pendant 1 mois sur 5 sites identifiés à savoir : Ngozi, Gitega, Igenda, Muramvya et Rumonge.Des Médecins spécialisés formateurs vont accompagner ces équipes avec droit à une certification pour les participants à la fin. Cette deuxième cohorte vient s’ajouter à la première promotion de 25 médecins, 25 infirmiers de bloc et 25 anesthésistes   formées sur la même thématique il y a plus d’une année. La formation en chirurgie de district répondra aux défis liés à l’insuffisance remarquée des compétences chirurgicales dans les hôpitaux de district pour faire face aux urgences chirurgicales et obstétricales alors que les hôpitaux de référence sont censés offrir un paquet complémentaire qui comprend la chirurgie générale. « La formation en chirurgie de district a déjà produit des changements et a généré des performances dans l’offre des soins de qualité et la santé financière des hôpitaux. Soyez fiers d’avoir contribué à améliorer la qualité des soins offerts à nos populations en tant que Médecins, infirmiers et anesthésistes formés en chirurgie de district.Ce programme est pour le bien-être de la population, nous remercions nos partenaires mais nous demandons aux prestataires formés de rester au moins 2 ans à leurs postes d’attache car cette formation va coûter cher au pays ». A conclu Mr le Secrétaire Permanent. Le Programme d’appui au Système de santé à travers l’outil de financement basé sur la performance AMAGARA MU MURYANGO a dans ses résultats en dehors de sa contribution directe au FBP, le renforcement des compétences techniques et théoriques en chirurgie de district des équipes des hôpitaux de district pour contribuer à améliorer la qualité des soins et des prestations de santé dans les centres de santé et dans les hôpitaux de district. Cette deuxième formation en chirurgie de district est réalisée en synergie entre Médecins Sans Vacances et Enabel à travers les Projets PAORC et PASS- FBP3 AMAGARA MU MURYANGO cofinancés par l’Union Européenne et le Royaume de Belgique.


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    Burundi BDI21002

  • Pari réussi pour les pare feux, incendie stoppé !

    En Mauritanie, les pare-feux du projet RIMDIR ont permis de stopper net un incendie


    Aminata KANE | 12/04/2023

    Dans le courant du mois d’avril, un feu de brousse est survenu aux environs de la localité d’Ajar dans le sud de la Mauritanie. Ce feu de brousse a brulé une superficie de 92 hectares de pâturage sur un couvert herbacé global d’un peu plus de 1500 hectares. Le feu a pu être stoppé net par une partie du tronçon de 5 km de pare-feu sans lequel, la superficie brulée aurait pu être bien plus importante au risque d’atteindre la zone pastorale de Kankossa. Les pare-feux sont un dispositif mis en place pour éviter la propagation d’un incendie. Le pare-feu de la région d’Ajar a été réalisé par les populations.  Sur financement de l’Union Européenne et dans le cadre de son projet RIMDIR, Enabel appuie régulièrement la réalisation de travaux de Haute Intensité de Main d’Œuvre (HIMO) avec le concours de ses partenaires de mise en œuvre de Convention de subsides (digues, diguettes, seuils de ralentissement, pare feu, demi-lunes…).Ces réalisations sont directement exécutées par les communautés rurales bénéficiaires, ciblant en priorité les couches les plus vulnérables en vue de contribuer à l’amélioration de leurs sources de revenu.C’est dans ce cadre que "Vétérinaires sans Frontières- Belgique" a appuyé cette année, la réalisation de 200 km de pare-feu manuel à travers la Wilaya de l’Assaba en appui à la campagne nationale de pare-feu mécanique de l’Etat pour la préservation des pâturages.  Sur les 200 km réalisés, un tronçon de 5 km a été ouvert dans la localité de Ajar non loin de Kiffa, située dans la commune de Kouroujel, Moughataa de Kankossa. Il s’agit d’une vaste zone pastorale accueillant de milliers de têtes d’animaux sédentaires et transhumants. La contribution des pare-feux manuels du RIMDIR dans la préservation des pâturages en Mauritanie est un résultat concret du travail accompli par les équipes sur le terrain.


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    Mauritania MIE170031T

  •  La commune de Dixinn dotée d'équipements informatiques pour l’amélioration du système d’état civil

    La modernisation des services publics en Guinée poursuit sa route


    Fatimatou Mouctar DIALLO | 12/04/2023

    Le service d’état civil de Dixinn a reçu un important lot de matériel et d’équipements informatiques pour moderniser et améliorer son système d’état civil. La remise officielle a été effectuée par l’Ambassadrice de l’Union européenne lors d’une cérémonie organisée dans les locaux de la commune.Le matériel et les équipements informatiques, qui comprennent des ordinateurs de bureau, des ordinateurs portables et des serveurs, ont été offerts par l’Union européenne dans le cadre de la mise en œuvre de son projet état civil exécuté par Enabel. Ces équipements permettront au service d’état civil de Dixinn de numériser et de gérer de manière plus efficace les registres d’état civil, ainsi que de faciliter l’accès des citoyens aux services d’état civil. Cette remise officielle de matériel et d’équipements informatiques par l’Union européenne pour l’amélioration du système d’état civil à Dixinn est une étape importante dans la modernisation des services publics en Guinée.Elle contribuera à renforcer la capacité des institutions étatiques et à améliorer la qualité de vie des citoyens. Et elle marque le point de départ pour la seconde phase du projet.


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    Guinea GIN170101T

  • Global Gateway: MSc and PhD programmes in Biotechnology launched in partnership between Team Europe and University of Rwanda

    Global Gateway: MSc and PhD programmes in Biotechnology launched in partnership between Team Europe and University of Rwanda


    Denise NSANGA | 06/04/2023

    Kigali, 5 April 2023 - A new MSc programme in Biotechnology was launched today in Rwanda to ensure sustainable local production and improved access to quality-assured vaccines, medicines and health technologies in Africa.   In its agenda vision 2050, the Government of Rwanda sets a pathway that will lead the country to living standards of upper middle-income countries by 2035 and high-income countries by 2050. Rwanda is hence targeting to develop high-growth knowledge-driven sectors which can enable the envisioned rapid social economic transformation, while providing the necessary conditions to build required industrial research and development (R&D) capability, including a competent workforce.   The MSc in Biotechnology programme, hosted by the University of Rwanda, responds to that vision and has been developed in the broader human capital development program which includes also training of PhDs in Biotechnology.   The launch of the programme also follows Government of Rwanda’s vision to become a regional hub for next-generation biomanufacturing. This is supported by the Team Europe’s initiative on manufacturing and access to vaccines, medicines and health technologies in Africa (MAV+) under the EU Global Gateway strategy. At continental level, it equally represents a milestone under the talent development bold programme of the Partnerships for African Vaccine Manufacturing (PAVM).   The Ambassador of the European Union to Rwanda, Belén CALVO UYARRA, stated, “The EU in Rwanda and Team Europe are proud to announce the launch of the MSc and PhD programmes in biotechnology at the University of Rwanda. It brings together the expertise of EU member states’ universities to train the future Rwandan workforce on academic and industrial aspects of biotechnology, vaccine development and manufacturing. It is also another important milestone displaying EU’s full commitment to boost local manufacturing capacities in Africa and strengthen pharmaceutical systems and health equity.”   The MSc programme, supported through the Kwigira programme of the European Union in Rwanda and Enabel - the Belgian development agency, will be implemented in partnership with different European universities as well as other global academic and research networks.   In his remarks, Bert Versmessen, Ambassador of Belgium to Rwanda said: “The launch of this MSc PhD program is a showcase of what Team Europe can contribute to Rwanda’s ambitions in the biotech sector. The first seed of cooperation between Belgian universities and the University of Rwanda was planted 5 years ago with Belgian development funding. Other universities from France and Cameroon have joined the initiative and the EU stepped in with additional funding to turn this into a full-fledged educational program. The students going through this program will become the human capital required to turn Rwanda into a biotech pioneer on the continent.”   Developing a pole of competence in biotechnology is one of the toolkits that would strengthen higher learning, research and innovation, and position the country as a benchmark for the sub-region in the field of biotechnology, in particular by promoting the generation and production of added value bio-products and bio-processes of economic importance.   “The programme launched today will serve as backbone support for the Government of Rwanda's strategic initiative to establish a biomanufacturing plant to supply the country and continent. Skills delivered through the course will have growing impact on climate change and climate-resilient agriculture” said, Rwandan Minister of State Hon. Dr. Yvan Butera.   25 students (medical doctors, biologists, pharmacists) will be recruited for the MSc programme each intake, aiming to train 100 skilled MSc graduates in 4 years. 5 PhD candidates will also be supported. Lecturers from European countries will provide distance and onsite training, with a common core in the first year and internship training/research responding to local health needs in the second year.   About MAV+Following the call by African leaders in April 2021, the Team Europe Initiative on manufacturing and access to vaccines, medicines and health technologies in Africa (MAV+) exists since May 2021. It contributes to create an enabling environment for local manufacturing of health products and helps tackle barriers on both supply and demand sides. MAV+ has already mobilised 1.1 billion and is contributing to several complementary projects across the continent, in close coordination with the PAVM hosted by the Africa CDC. Team Europe is coordinated by the European Commission and integrates EU Member States as well as European financing institutions.   About the KWIGIRA programme As part of the MAV+ initiative, the EU-Enabel programme “Kwigira” supports the Rwanda Food and Drug Authority in its regulatory functions, laboratory equipment, the digital transformation and upgrading of pharmaceutical systems, strengthening of quality control laboratories and skills development. It is implemented by Enabel with financing from the European Union.   About Global Gateway Global Gateway is the European strategy to boost smart, clean and secure links in digital, energy and transport sectors, and to strengthen health, education and research systems across the world. Global Gateway investments support efforts in vaccine deployment, infrastructure and production capacities, skills development, regulatory frameworks and universal health coverage.   Contact: European Union Flora KAITESI Press and Information Officer Delegation of the European Union to Rwanda Email: Flora.KAITESI@eeas.europa.eu Tel: +250 788 310 471   Enabel Denise Nsanga Communications Officer Enabel in Rwanda Email: denise.nsanga@enabel.be Tel: +250 788 745 939   University of Rwanda Ignatius KABAGAMBE Division Manager for Communication University of Rwanda Email: i.kabagambe@ur.ac.rw; ignatius.rwiyemaho@gmail.com Tel: +250 783 008 76


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    Rwanda RWA21001

  • Raise awareness on PFMU approach for improving private forest productivity in the Eastern Province

    Rwanda: Raise awareness on PFMU approach for improving private forest productivity in the Eastern Province


    Modeste BIZIMANA | 05/04/2023

    Today, Rwanda is striving to build resiliency to Climate change through increasing and maintaining achieved forest cover of 30.4% and promotion of sustainable forest management with ensured impact to climate change effects and provision of forest goods and services for sustainable development for the country. TREPA (Transforming Eastern Province through Adaptation) project is one of the country efforts financed by Green Climate Fund (GCF) to restore degraded lands through forests and agroforestry landscapes restoration in all 7 Districts of the Eastern Province so as to build resilience of Rwandan Eastern Province community to climate change impacts. In 6-years (2021-2027), TREPA Project will support restoration of around 60,000 ha of degraded landscapes with 6,545 ha of small-holder private woodlots.   To achieve a such transformation change in Eastern province, TREPA plans to use Private Forest Management Unit (PFMU) approach, an approach that consists of consolidating degraded private forests into one unity(20-100ha) to be managed by the cooperative of forest owners according to elaborated simplified forest management plan (SFMP). The Forest Management Unit (FMU) approach is recommended by the forest policy action (NFP, 2018) and the National Strategy for Transformation (NST1; 2017-2024) to improve forestry sector performance towards sustainable forest management. This approach was piloted in Rwamagana, Gicumbi, Gakenke and Rulindo districts through the support of the former Belgian funded FMBE project (2017-2021) and has achieved impressive success. To this end, 18 PFMUs that count about 890 ha were established and are well managed by formed cooperatives to produce goods and ecological services.   In environment protection perspective, restored PFMUs are contributing to the environment protection through direct effects to soil erosion, water catchment and climate regulation, and CO2 sequestration. It is expected an improve productivity of 13 m3/ha/year in restored PFMUs and an increased (10 times) carbon sequestration over the next 20 years (1.078.569 tons of CO2 compared to only 174.597 tons in business as usual-BAU).   In that context of implementing TREPA project, Enabel in collaboration with Rwanda Forestry Authority (RFA) and other project implementers such as IUCN, ICRAF, CordAid and World Vision, is organizing a study tour for new PFMU cooperative leaders to learn from the successful PFMU sites as part of awareness. The study tour is taking place in PFMU Cooperative (KOTABB and KOTIGA) located respectively in  Fumbwe and Gahengeri Sectors of Rwamagana District. The PFMUs have been established in planting season 2018/2019 and are about the first cutting.   At Fumbwe and Gahengeri PFMU sites, Community Leaders from newly mapped 46 PFMUs sites that correspond to 46 pre-cooperative committees from seven districts of Eastern Province observe and exchange with their colleagues PFMU practitioners (KOTABB and KOTIGA PFMU Cooperative leaders) of Rwamagana District. In this tour, PFMU cooperative leaders are accompanied by their local authorities and technicians including Cell Officer, Sector executive Secretary and Sector Forest Officers, V/C/Mayor in Charge of economic Affairs, District Forest Officers, Staff in charge of Cooperative at district level to learn together on the PFMU approach.During the study tour, PFMU cooperative leaders described to their colleagues the journey undertaken in PFMU establishment till the current status and highlighted faced challenges and key points to be taken into consideration to succeed in new PFMU establishment. On the other hand, Rwamagana local leaders and technicians informed the participants especially their counterparts the role played by local authorities to get PFMU approach adopted by forest owners.   Participants from TREPA intervention areas have been impressed and motivated by seeing such consolidated private forests, productive plantations of Eucalyptus spp (never seen in their areas) that are growing well and providing important ecosystem functions in their 4 years of establishment. Observed current status of established PFMU and testimonials given by their colleagues forest practitioners, most importantly, the regret of some farmers who refused to join approach, have impressed more. The PFMU leaders and authorities from TREPA intervention areas show more interest in PFMU and commit to change their working mode from business as usual to sustainable forest management through running this PFMU approach.   Generally, PFMU leaders, authorities and technicians from TREPA intervention areas have seen that it is possible to have a well consolidated forest, to transform degraded forest into productive one and that nothing is impossible for committed and working together people. From that position, they committee to run and valorize this PFMU approach together since they have clearly seen and understood all processes behind PFMU establishment.


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    Rwanda RWA19010

  • Clôture du projet ARISA-B : 3 900 personnes impactées et 87 livrables portant sur diverses thématiques ont été coconstruits pour renforcer les rôles et mandats des acteurs

    Bénin: Clôture du projet ARISA-B, près de 4000 personnes impactées et 87 livrables pour renforcer les rôles et mandats des acteurs


    Reece-hermine ADANWENON | 03/04/2023

    Le Représentant Résident d’Enabel au Bénin, Jean-François MICHEL a procédé, le jeudi 30 mars 2023, à la remise officielle au ministère de l’agriculture de l’élevage et de la pêche (MAEP), représenté par Justin EDAH, Directeur de la Planification, de l’Administration et des Finances, six (06) catégories de livrables (outils, démarches, méthodes) coconstruits pour renforcer l’appropriation des rôles et mandats des acteurs et faciliter la promotion des filières agricoles. Cette cérémonie de remise des outils marque la clôture du Projet d’Appui au Renforcement des Institutions dans le Secteur Agricole au Bénin (ARISA-B) dont la phase opérationnelle a duré quatre (04) ans et a pris fin en octobre 2022. Coordination territoriale des filières ; accès aux services clés (conseil agricole, financement, clusters) ; priorisation et gestion des investissements agricoles structurants ; structuration et gouvernance des organisations professionnelles agricoles et interprofessions ; renforcement des capacités des acteurs des filières ; gestion du projet. Telles sont les thématiques qu’aborde le lot de six (6) livrables remis aux autorités du MAEP. A travers cette remise, Enabel entend contribuer à la pérennisation des acquis du projet et permettre leur utilisation par l’ensemble des acteurs du secteur sous la coordination du MAEP.Financé par l’Union Européenne au Bénin et mis en œuvre par l’Agence belge de développement « Enabel » le Projet ARISA-B visait essentiellement l’opérationnalisation des réformes engagées par le MAEP notamment la territorialisation des interventions dans le secteur et la mise en place d’un nouveau cadre institutionnel du secteur. Au total, près de 3.900 hommes et femmes ont été impactés par les actions de renforcement de capacités et 87 livrables ont été coconstruits pour renforcer l’appropriation des rôles et mandats des acteurs et faciliter la promotion des filières agricoles. Jean-François Michel, Représentant Résident de Enabel au Bénin a salué l'engagement du MAEP et de ses structures déconcentrées durant la mise en œuvre du projet sans lesquels ces résultats ne pourraient être obtenus. Il a également saisi l’opportunité pour remercier la Chambre nationale d’agriculture, les faîtières nationales d’Organisation Professionnelles Agricoles (OPA) et leurs interprofessions ainsi que les communes et leurs associations pour leurs contributions à la réussite de ce projet. À l’en croire, durant la phase opérationnelle, le projet a pleinement répondu aux besoins et aux priorités des bénéficiaires et aux attentes des acteurs et des institutions publiques et privées du secteur agricole. En effet, l’ensemble des parties prenantes a témoigné que la réforme sur la territorialisation n’aurait pas pu connaître ses réussites actuelles sans l’accompagnement du projet pour la maîtrise des rôles et mandats des différents acteurs et l’instauration d’un dialogue entre eux à travers notamment les espaces de concertation qui ont été professionnalisés. Il faut noter que l’intervention a permis entre autres une appropriation de la gestion en mode programme, une meilleure utilisation des fonds FADEC couplée à une reddition des comptes du secteur agricole par les élus communaux et une amélioration de la professionnalisation des organisations professionnelles agricoles.Représentant le Secrétaire Général du MAEP empêché, Justin EDAH, Directeur de la Planification, de l’Administration et des Finances du MAEP a exprimé la joie qui l’anime en coprésidant la cérémonie. En sa qualité d’acteur institutionnel à la formulation d’ARISA-B, il a été acteur opérationnel dans sa mise en œuvre et reçoit, dans la peau d’acteur institutionnel les livrables. Pour Justin EDAH, les processus d’élaboration et de validation (co-construction) des livrables constituent en eux-mêmes, une garantie de leur exploitation par les cadres du MAEP dans l’exécution quotidienne de leurs missions. Selon lui, ces livrables constituent une mine d’or pour les cadres de la chaîne de planification-programmation-budgétisation-suivi-évaluation, pour les cadres de fourniture de services de conseil agricoles, de financement agricole, pour les cadres chargés de l’appui aux investissements agricoles structurants communaux et à la structuration des acteurs.  Tout en recevant les livrables produits, Justin EDAH a pris l’engagement au nom de tout le Ministère d’en faire une exploitation judicieuse et de travailler à renforcer le dispositif qui favorise leur accès à tous les acteurs du secteur agricole.


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    Benin BEN170311T

  • Mali: La station de traitement des Boues de Vidange de la ville de Koulikoro est opérationnelle

    Mali: La station de traitement des Boues de Vidange de la ville de Koulikoro est opérationnelle


    Nènè TRAORE | 03/04/2023

    La Coopération Mali-Belgique finance le Projet d'amélioration de l'accès à l'eau potable et à l'assainissement (PEPAK) au niveau des centres ruraux, semi-urbains et la Commune Urbaine de Koulikoro. Dans sa composante Assainissement, le PEPAK prévoit (i) la réalisation de 32 latrines, (ii) le développement d'une chaîne d'assainissement liquide (assainissement individuel, communication pour un changement de comportement, renforcement des capacités d'acteurs privés) ; (iii) le renforcement des capacités de la Commune Urbaine dans l'exercice de ses compétences en matière d'assainissement et la maîtrise d'ouvrage local dans un cadre partenarial avec des acteurs locaux ainsi que (iv) la construction et l'opérationnalisation d 'une station de traitement des boues de vidanges.Le PEPAK accompagne la Commune Urbaine de Koulikoro dans la mise en œuvre de son plan stratégique d'assainissement.   Dans cette optique, il a réalisé une Station de Traitement des Boues de Vidange (STBV) dans la commune qui est prête à l'utilisation.   Afin d'inciter et de mobiliser la population de Koulikoro à l'utilisation de cette STBV, une capsule vidéo a été réalisée.


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    Mali MLI1805311

  • Esther AGOSSOU veut offrir un meilleur accompagnement aux personnes souffrantes de douleurs chroniques…

    Au Bénin, rencontre avec Esther, boursière du projet Equité, qui souhaite offrir un meilleur accompagnement aux personnes souffrantes de douleurs chroniques


    Reece-hermine ADANWENON | 03/04/2023

    Esther AGOSSOU, infirmière et étudiante boursière en 2ème année de master en soins palliatifs à l’Institut National Médico Sanitaire de Cotonou (InMes).  A travers cette formation, elle ambitionne d’augmenter ses capacités de prise en charge des douleurs chroniques et ses connaissances en tant qu’infirmière.Comment avez-vous fait pour obtenir cette bourse de formation ?Je suis devenue boursière de l’AFD et d’Enabel grâce à ma candidature à l’avis d’appel que j’ai eu par le bais des réseaux sociaux. Il y a eu la sélection sur dossier, ensuite nous avons passé un test écrit, puis après un test oral au terme duquel les résultats définitifs ont été publiés et c’est ainsi que j’ai été retenue. Pourquoi avoir choisi les soins palliatifs et pas une autre filière ?Personnellement, après ma formation en tant qu’infirmière, j’ai travaillé dans une clinique privée de la place qui prenait en charge les douleurs chroniques. Donc j’étais beaucoup plus en contact avec des patients qui étaient très souffrants. J’ai voulu à travers cette formation augmenter mes capacités de prise en charge de ces douleurs et mes connaissances en tant qu’infirmière. Quelle est la plus-value pour vous dans cette formation ?Pour moi, ce que j’ai gagné de plus c’est d’avoir été retenue parmi les bénéficiaires de la bourse d’étude. Car en déposant mon dossier, je priais pour qu’il en soit ainsi. Si je n’avais pas obtenu la bourse, je n’aurais pas pu payer moi-même cette formation même si on me donnait une démi-bourse je n’aurais pas pu. Mon salaire actuel me permet difficilement de joindre les deux bouts et de m’occuper de ma famille.  J’ai été très chanceuse d’avoir reçu cette bourse qui est complète et qui me permet de pouvoir me consacrer entièrement à ma formation et d’en tirer le plus de connaissance pour améliorer la qualité de mes prestations. Je suis davantage reconnaissante au gouvernement à travers le Ministère de la Santé qui m’a permis de bénéficier de cette formation malgré le fait que je sois nouvellement recrutée (pour faire le master, il faut avoir au moins 5 années d’ancienneté dans la profession.) Cette dérogation spéciale nous a été faite parce que le besoin était là. Je remercie sincèrement l’AFD et Enabel pour cette opportunité qui m’a été offerte. Je voudrais lancer un appel à mes collègues qui hésitent encore à choisir la filière en soins palliatifs. Les soins palliatifs sont très intéressants et vous permettent à vous-même de vous découvrir et de vous rapprocher des malades.  


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    Benin BEN19010

  • « Quand on côtoie les malades dialysés, on a une autre perception de la vie…», dixit Prudence DOSSOU

    Bénin: « Quand on côtoie les malades dialysés, on a une autre perception de la vie…», rencontre avec Prudence, boursière du projet Equité


    Reece-hermine ADANWENON | 03/04/2023

    Prudence DOSSOU, est Technicienne supérieure en néphrologie dialyse au Centre Hospitalier Universitaire Hubert Koutoukou Maga de Cotonou (CNHU-HKM). Aujourd’hui, elle bénéficie d’une bourse offerte par l’AFD-Enabel pour poursuivre ses études en cycle de master à l’Institut National Médico Sanitaire de Cotonou (InMes).  Ancienne boursière de la Coopération technique belge (CTB) devenue l’Agence belge de développement (Enabel) pour faire sa licence professionnelle en néphrologie dialyse à Dakar au Sénégal, elle manque de mots pour remercier les partenaires qui ont permis la mise en place de ces curricula de formation et le gouvernement qui a accepté leur instauration dans l’enseignement supérieur. A travers cette formation, Prudence entend en apprendre davantage sur cette profession pour laquelle elle est totalement dévouée afin de répondre promptement aux besoins des patients qu’elle accompagne. Pourquoi avoir décidé de faire un master en néphrologie, dialyse ?J’ai eu l’information à travers les réseaux sociaux et j’ai voulu donc profiter de l’opportunité pour pouvoir me perfectionner étant donné que c’est une nouvelle discipline déployée dans le système de formation. J’ai voulu me spécialiser. Aussi, ai-je été encore plus motivée lorsque j’ai su que les candidatures féminines étaient vivement souhaitées et encouragées. L’autre élément de motivation est ma passion pour ce domaine. Quand j’ai fini ma licence, j’ai été directement affectée au service de Néphrologie dialyse du CNHU-HKM. Donc c’était ma première fonction. Quand on côtoie les dialysés, on a une autre perception de la vie. Les personnes qui souffrent de ces affections ont besoin d’accompagnement. Le service de néphrologie, dialyse, ce n’est que du curatif, c’est un ensemble harmonieux entre le curatif et le préventif. Moi, j’ai beaucoup appris dans cette fonction et j’ai voulu en apprendre davantage pour répondre promptement aux besoins des patients que j’accompagne. Au Bénin, nous sommes que 6 infirmiers spécialisés en néphrologie, dialyse et c’est insuffisant. Je voudrais profiter de cette opportunité pour lancer un appel à mes collègues car le besoin existe et les opportunités également. Que pensez-vous de la qualité de la formation que vous recevez ?Pour ma part, je voudrais d’abord avant toute chose remercier les partenaires Enabel et AFD pour les bourses qu’ils nous ont octroyées. Pour moi, c’est du jamais - vu au Bénin. Nous avons reçu une bourse totalement complète avec une prise en charge totale des frais non seulement d’études, mais également de nos besoins en tant qu’apprenant. C’est juste formidable. Sans cette bourse, moi je n’aurais jamais pu faire cette formation. A mon âge, j’ai déjà beaucoup de charges et difficilement, je m’en sors. Il m’est donc quasiment impossible de penser pouvoir débourser une somme pareille pour me former même si ce n’est pas l’envie qui me manque. 


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  • Paterne veut révolutionner la profession d’aide chirurgicale et instrumentiste au Bénin

    Paterne, jeune boursier du projet Equité, veut révolutionner la profession d’aide chirurgicale et instrumentiste au Bénin


    Reece-hermine ADANWENON | 03/04/2023

    Paterne Sédjro AVOSSE est étudiant boursier en master en instrumentation et aide chirurgicale.  Issu de la première promotion de l’IFSIO pour la licence en sciences infirmières et obstétricale en 2018, il aspire à révolutionner les blocs opératoires. D’où est partie l’idée de faire un master en instrumentation et aide chirurgicale ? À ma sortie de l’IFSIO en 2018, j’ai été embauché par un hôpital de la place et on m’avait affecté au bloc opératoire. De 2018 à 2021, j’ai servi dans ce bloc opératoire et cette expérience m’a permis de découvrir la profession, mais aussi les lacunes qu’il y avait. Pour moi, il fallait coûte que coûte me faire former pour être à la hauteur et me professionnaliser. Comment as-tu reçu l’information ?J’étais à Djougou (458,7 km de Cotonou), lorsque j’ai vu l’information passer sur les réseaux sociaux. J’ai su que c’était une initiative des partenaires AFD et Enabel et en même temps, j’ai constitué mes dossiers pour candidater, car après maintes recherches, je savais que cette formation n’existait pas au Bénin. Dans ma soif de connaissance et d’apprentissage, j’ai donc saisi l’opportunité qui m’était ainsi donnée. J’ai fort heureusement été retenu, et même boursier et j’en suis très heureux et fier de bénéficier de cet accompagnement très complet.Comment se passe ta formation ?La bourse que nous avons reçue est très complète. Sans ça, je ne serais vraiment pas sûr de la qualité de la formation parce qu’une chose est de recevoir la formation, mais une autre est d’être disposée à recevoir cette formation et à pouvoir mettre en pratique ce qu’on a appris. Les partenaires ont bien réfléchi en octroyant aux étudiants des bourses pour les aider à la réalisation parfaite de cette formation. Quelles sont les perspectives pour toi après cette formation ?Le gouvernement du Bénin en acceptant la mise en place de ce master a doublement bien fait les choses. Il a pensé au capital humain en donnant spécialement aux étudiants de ce master une dérogation pour leur réintégration automatique dans la fonction publique et être directement employés dans les formations de santé publique. Quelle est la plus-value pour toi ?Déjà que c’est une spécialité qui n’existait pas auparavant au Bénin et elle est introduite dans l’enseignement directement avec un niveau de master (dernier diplôme professionnel dans la fonction publique) ça veut dire que d’une part nous qui bénéficions de cette formation, sommes partis pour être des cadres concepteurs, organisateurs des blocs opératoires, des tenants des services de chirurgie. Alors je vais finir ma formation et devenir un responsable de bloc opératoire ou de service de chirurgie et pouvoir être capable de réorganiser de manière normale et très professionnelle ces services. Je suis sûr que grâce à ce master, nous aurons bientôt dans le système de santé des blocs opératoires très bien organisés et assurant la sécurité et la qualité des soins offerts aux patients. 


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  • Fifamè, quand le rêve devient réalité…

    Bénin: les bourses dans le secteur de la santé du programme Equité, créatrices de carrières


    Reece-hermine ADANWENON | 03/04/2023

    Le ministère de la santé du Bénin en collaboration avec Enabel et l’Agence Française de Développement à travers le Projet EQUITE améliore les compétences dans le secteur de la santé. 4 offres de formation master dont 2 à l’Institut de Formation en Soins Infirmiers et Obstétricaux (IFSIO) en instrumentation chirurgicale et aide chirurgien, santé sexuelle et reproductive et 2 autres en néphrologie, dialyse et soins palliatifs à l’Institut National Médico-Sanitaire (INMeS) sont disponibles depuis la rentrée universitaire 2021-2022. À la date d’aujourd’hui, à l’INMes, dans la filière soins palliatifs, 32 auditeurs, dont 20 boursiers de l’AFD-Enabel et 10 boursiers du Programme National de développement des Ressources Humaines du Secteur de la Santé (PNDRH) -MS et 2 à titre payant. En néphrologie, dialyse, nous avons 31 personnes inscrites, dont 20 boursiers AFD-Enabel et 11 boursiers PNDRH-MS.Concernant l’IFSIO, au total, 41 sont inscrits en master en instrumentation et aide chirurgicale avec 30 bourses octroyées par l’AFD-Enabel et 11 bourses du PNDRH-MS. Pour la filière santé sexuelle et reproductive, 30 sont inscrits avec 10 boursiers AFD - Enabel et 20 à titre payant. Quelques bénéficiaires des bourses se sont confiés à nous. Suivons-les !Fifamè Yvette BODJRENOU, 24 ans, sage-femme et bénéficiaire d’une bourse de formation en master santé sexuelle et reproductive grâce au financement de l’Agence Française de Développement (AFD). Pour elle, cette formation est une concrétisation de son rêve…Pourquoi un master en santé sexuelle et reproductive ?J’ai choisi de faire ce master parce que c’est avant tout, une passion pour moi. A l’hôpital, nous déplorons souvent les décès de mères parce que la décision de se rendre à l’hôpital a été prise très tardivement. Je me suis alors dit que si je pouvais faire un master en santé sexuelle et reproductive, je pourrais contribuer à la réduction de la mortalité à travers la sensibilisation des communautés, je pourrais également accompagner les personnes victimes de violences basées sur le genre, aider les jeunes comme moi à mieux gérer leur sexualité.J’ai voulu donc faire cette mention de la santé publique, mais malheureusement à l’époque, je ne pouvais pas bénéficier de cette formation au Bénin, car elle n’existait pas dans les entités de formation. Vu que je tenais à faire cette mention, j’ai commencé par rechercher les moyens pour pouvoir m’inscrire. Ainsi, après l’obtention, ici même à IFSIO-Parakou, de ma licence en sciences infirmières et obstétricales, option sage-femme en 2020, j’ai commencé à travailler dans une clinique privée pour pouvoir me permettre d’épargner afin de réaliser mon rêve. En tant que fille aînée de ma famille, j’avais également la responsabilité après mes études de licence, de venir en aide à mes parents qui ont investi dans ma formation. Je me suis donc très tôt rendue à l’évidence, que malheureusement ce que je parvenais à mettre de côté comme épargne était insignifiant pour me permettre de poursuivre mon rêve, celui d’avoir un master en santé sexuelle et reproductive. J’ai pensé à contracter un prêt bancaire pour financer cette formation à l’étranger, mais je me suis rendu compte qu’il me sera difficile de concilier le boulot et les études et que je risquais d’avoir une formation bâclée étant au four et au moulin. Grâce à l’Etat béninois (qui a accepté de mettre en place cette formation) avec l’accompagnement de l’Agence Française de Développement et Enabel, à travers le projet EQUITE, mon rêve est devenu réalité. Franchement, sans la bourse de l’AFD que j’ai reçue, je n’aurais jamais été capable de m’offrir cette formation.De quoi est constituée cette bourse ?C’est une prise en charge complète. La bourse que j’ai reçue, est constituée des frais de subsistance, des allocations mensuelles, des frais de stage, frais de rédaction de mémoire en 2ème année, frais de déplacement, frais de matériel didactique et une assurance-maladie. Aujourd’hui, grâce à cette bourse, je n’ai plus besoin de travailler pour subvenir à mes charges et payer mes frais de scolarité. Je me consacre à 100 % à ma formation pour qu’elle soit une formation de qualité. Je suis assidue au cours, je participe également sans contraintes aux stages académiques. 


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  • Burundi : Une planification opérationnelle du MPSLS adaptée aux nouvelles normes sanitaires pour la mise en œuvre de la stratégie sectorielle santé 2021-2027

    Burundi : Une planification opérationnelle du MSPLS adaptée aux nouvelles normes sanitaires pour la mise en œuvre de la stratégie sectorielle santé 2021-2027


    Jean BIRONKWA | 03/04/2023

    Le gouvernement du Burundi via son Ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida a mis en place une stratégie sectorielle de la santé pour la période 2021-2027. Dans cette stratégie, le Burundi vise la Couverture Sanitaire Universelle et le niveau de santé le plus élevé possible à sa population. A travers son résultat d’appuyer et d’améliorer l’accès aux services de santé gratuits pour les femmes enceintes et les enfants de moins de cinq ans et d’autres personnes en situation de vulnérabilité, le Programme d’Appui au Système de santé à travers l’outil de financement basé sur la performance, phase 3 AMAGARA MU MURYANGO financé par l’Union Européenne et exécuté par Enabel , contribue à l’ atteinte de ce résultat. En partenariat avec le MSPLS, un atelier d’actualisation des outils de planification opérationnelle pour s’adapter aux nouvelles normes sanitaires a été organisé. Cette activité avait pour objectif de doter des structures de soins des outils de planification qui tiennent compte des nouvelles normes sanitaires en vue de garantir les soins et services de santé de qualité.Une cinquantaine des prestataires de soins du niveau périphérique et d’autres cadres du Ministère de la santé publique et de la lutte contre le Sida se sont rencontrés du 21 au 24 mars 2023 pour actualiser et adapter les outils de planification à la stratégie sectorielle santé et aux nouvelles normes sanitaires. Il s’agissait des représentants du niveau central du ministère, des bureaux provinciaux de la santé, des bureaux des districts sanitaires, des hôpitaux nationaux, des hôpitaux de troisièmes références, des Hôpitaux de districts, des hôpitaux communaux et les centres de santé du pays. Pour être en harmonie avec les différents documents de planification de la santé, le MSPLS en partenariat avec le Programme AMAGARA MU MURYANGO à travers la direction générale de planification a appuyé la réalisation de cette activité d’actualisation des outils de planification opérationnelle 2023-2024 pour les formations sanitaires à tous les niveaux du système de santé. Selon le Directeur Général de la Planification au MSPLS Dr Polycarpe Ndayikeza. L’actualisation des outils de planification est un travail très important pour chaque formation sanitaire car elle nous permettra de répondre et d’anticiper aux besoins des CDS, des hôpitaux en terme du personnel et d’autres moyens matériels pour garantir une offre de soins et services de santé de qualité. C’est pourquoi nous remercions notre partenaire Enabel à travers le programme PASS-FBP AMAGARA MU MURYANGO qui nous a appuyé pour cet atelier. D’après les normes sanitaires, l’organisation des soins et services de santé est hiérarchisée. Du niveau communautaire, du poste des soins, du centre de santé, de l’hôpital communal, l’hôpital de district, les hôpitaux de référence, l’hôpital de référence nationale pour ne citer que ceux-là… Chaque niveau du système sanitaire dispose d’un paquet des soins à offrir à la population. Selon chaque niveau hiérarchique, les participants ont travaillé en session de groupe pour faire des analyses et des évaluations des canevas de planification existants mais aussi du contexte dans lequel les soins sont offerts pour faire des propositions d’amélioration des outils de planification.Cette rencontre a permis aux prestataires et d’autres cadres du MSPLS à tous les niveaux d’identifier les éléments importants à planifier dans leurs plans d’action annuelle pour améliorer l’accès aux soins et services de santé à la population. Les aspects en rapport avec la gestion des ressources humaines, l’amélioration des infrastructures sanitaires, le processus de prise en charge des patients, la disponibilité du matériel médical et des médicaments selon le niveau de la structure ont été abordés lors de cette rencontre.


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  • Jordan: Major Shift-forward for a Syrian Refugee Student in TVET

    Jordan: Major Shift-forward for a Syrian Refugee Student in TVET


    Ibrahim NASHWATI | 03/04/2023

    Za'atari Refugee Camp, Mafraq - Mays El Reem Al Bakir, a 26-years-old Syrian refugee who was displaced from her hometown at the age of 16, had no choice but to adapt to the new changes imposed on her and her family, as a result of the erupted Syrian war back in 2011.“I denied reality at first, I was still processing the fact our home was diminished and had nowhere to go! I had to leave my family and friends behind. We had to co-exist with the new arrangements at the Za’atari refugee camp in Northern Jordan. It was not an easy chapter in my life”, Mays El Reem said.After years of living in Za’tari refugee camp, Mays El Reem had high hopes of gaining the knowledge, certification, and financial independence to become a productive individual in society. Although she didn’t want to continue her education at first, the Qudra2 programme scholarship surely changed her mind, having her score the highest grades in the beauty discipline she had enrolled in.Going back to 2020, when Mays El Reem heard about the Qudra2 programme scholarships from her friend, she applied without hesitation and got accepted. “I chose the beauty programme, as I wanted to be a part of something new and challenging”, Mays El Reem said and added, “women can be professional makeup artists, women can be anything they want as long as they set their mind to it”.The training courses Mays El Reem applied to is a part of a larger programme, “Qudra 2” which is known to be the second phase of a large multi-country, multi-donor programme named: “Qudra– Resilience for Refugees, IDPs, Returnees and Host Communities in response to the protracted Syrian and Iraqi Crises”, that is being implemented and administered by Enabel in Jordan in partnership with the Norwegian Refugee Council (NRC). This intervention is fully aligned with the 2030 Agenda for Sustainable Development Goals (SDGs), and in particular, SDG4, which vividly focuses on ensuring inclusive and quality education for all and promoting lifelong learning.Along with the training courses, Enabel in Jordan promotes the Work-based Learning methodology as a part of its intervention to help beneficiaries acquire new competencies based on today’s labour market needs, by bridging them with workplaces to experience a real-life and dynamic work environment.While deciding to choose marriage over her secondary examinations, Mays El Reem vowed to learn from her setbacks and develop solid firmness and skillset whenever the opportunity represents itself again. “My husband was my backbone, he promised to support me to continue my education once we had settled in our own home. Not so long after, we did, and he bought me all the books and stationery to prepare me for the big exam. Months later, I re-did the secondary examinations and obtained my certificate in spite of the challenges and the fact that I had 5-months-old daughter to take care of”, shared Mays El Reem.Aside from the Qudra2 programme, Mays El Reem like many other beneficiaries had to enroll in the essential life skills course, which prepared her to lay a foundation of knowledge in setting priorities right, learn how to use her time effectively, and set long-term goals. “This course made me a better person and a self-motivated thinker, I started being in the solution, not the problem, and importantly maintain a healthy mind”, shared Mays El Reem.After completing the course, Mays El Reem received funds from one of the big UN organisations, which allowed her to open up her own beauty salon and equip it with all the assets and necessary tools to kickoff. “I learned a lot working independently, people started trusting me around the refugee camp, and refer to me as their first resource for any beauty tip”, said Mays El Reem.After finishing her scholarship with the Qudra 2 programme, Mays El Reem was asked to train beneficiaries of the beauty programme at the NRC salon centre in Za’atari refugee camp. “When I received that phone call from the NRC team announcing the good news, I felt this is the start of a new phase in my life”.“My second milestone is to sign up for higher level training programmes in the beauty and makeup domain, to build my capacity further and stay aligned with the latest international trends”, said Mays El Reem and added. “I usually watch makeup and beauty tutorials online when I put the kids to sleep to stay tuned with the latest styles in the industry, I need to stay looped, to make it to the top, fingers crossed." Mays El Reem concluded. 


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  • Maroc, projet Tadafor : organisation de 5 Comités Technique d'Orientation et de Suivi

    Maroc: Organisation de 5 comités techniques d'orientation et de suivi pour le projet Tradafor


    Julie GEERTS | 31/03/2023

    Au cours du premier trimestre 2023, le premier Comité Technique d’Orientation et de Suivi (CTOS) du projet Tadafor a été tenue dans les provinces de Mohammedia, Settat, Azilal et Larache ainsi que dans la région de Souss-Massa. Ce premier comité a permis d’échanger sur les modalités de tenue du CTOS, d’élaborer ensemble son règlement d’ordre intérieur et de passer en revue les activités réalisées par le projet lors de sa première année de mise en œuvre ainsi que les prochaines étapes. C’est quoi ? Le CTOS est un lieu de concertation opérationnelle entre le projet, ses partenaires techniques et éventuellement d’autres acteurs en appui à la participation citoyenne dans les communes ciblées de la province pour :Faire le point sur les avancées du projet et les difficultés rencontrées ; Assurer le partage d’information entre les parties prenantes ;  Assurer la complémentarité avec les initiatives régionales et nationales et réfléchir ensemble sur des synergies éventuelles ; Emettre des recommandations, avis et suggestions sur la mise en œuvre du projet Pourquoi ? Le projet Tadafor prévoit la mise en place d’un Comité Technique d’Orientation et de Suivi (CTOS) pour la mise en œuvre de ses activités dans chacune des régions ou provinces dans laquelle le projet est présent. Outre l’orientation et le suivi du projet TADAFOR, un tel comité permet d’assurer le partage d’information entre les différentes parties prenantes et d’assurer la complémentarité avec d’autres initiatives sur la participation citoyenne par des partenaires nationaux et internationaux. Pour rappel : Le projet TADAFOR est mis en œuvre par Enabel en étroite collaboration avec la Direction Générale des Collectivités Territoriales (DGCT) et la Direction des Relations avec la Société Civile (DRSC), fait partie d’un programme plus large, multi-acteurs, d’appui à la participation citoyenne au Maroc. Ce programme s’inscrit dans le cadre du partenariat entre le Maroc et l’Union européenne et vise à appuyer les efforts déployés du pays en matière de promotion de la démocratie participative et de la participation citoyenne au Maroc. Pour une durée de 3 ans, il est déployé dans cinq régions du Maroc à savoir Casablanca Settat, l’Oriental, Souss Massa, Tanger-Tétouan-Al Hoceima et Béni Mellal-Khénifra. 


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