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Le vendredi 24 juin, s'est tenue la SMCL de clôture de l'UCAG qui est venue refermer le chapitre de cette aventure d'appui à la gestion du Ministère qui avait démarré fin 2015. L'évaluation finale a conclu que le projet avait été pertinent, efficient et efficace même si sa durabilité " hypothétique" méritait un point d'attention en raison de la possible ’instabilité" du personnel de l’Administration publique. Rappelons que l'enquête sur l'impact des appuis et renforcements de capacités réalisés par le projet avait montré des résultats très positifs en termes de pertinence, d'appropriation et de réinvestissement. Il y a lieu de préciser que la réussite de ce projet repose sur la qualité, le professionnalisme et la dynamique positive de toute l'équipe, tout en saluant le dispositif de coresponsabilité efficace qui a permis de gérer et piloter le projet en bonne intelligence. Cette cloture coïncide aussi avec la fin de mission de plusieurs agents. L'ATI responsable Marchés Publics de puis les débuts de l'UCAG, Thibault Vander Auwera, a quitté la R.D. Congo pour assumer un autre poste de coopération d'aide au développement. Les membres de la SMCL ont autorisé la réalisation des activités engagées dans le plan d'action pour permettre d'épuiser tous les engagements et cela avant le 4 octobre 2016 date d'échéance de la Convention Spécifique. Une équipe restreinte accompagnera cette mise en oeuvre finale. L'UCAG a depuis plusieurs semaines procédé à son inventaire, et cela dans le cadre d'une activité de renforcement de capacités de trois agents du Ministère. Par ailleurs, le matériel acquis par le projet et inventorié va être remis au Secrétariat Général de l’EPSP. La coordination des projets éducation belgo-congolais se poursuit et se réalisera autour d'une expertise mixte nationale et internationale.
En général le projet vise à sécuriser et renforcer le réseau électrique de la ville de Lubumbashi et à améliorer le taux de desserte.En 2012, la grande agglomération de la ville de Lubumbashi a une population estimée à 1.800.000 d’habitants soit plus de 250.000 ménages à raison de 7 habitants par famille. Le taux de croissance actuellement de 4% a toutefois tendance à régresser ce qui permet d’estimer la population en 2023 à 2.500.000 personnes. Les infrastructures d’alimentation et de desserte d’énergie électrique dans la ville de Lubumbashi sont, pour la plupart, saturées et vétustes à tel point que la SNEL n’est pas en mesure de faire face à la demande toujours croissante d’électricité des différents quartiers de la ville et de ses extensions (la commune Annexe). A ce jour, on peut considérer qu’environ 25 % des ménages sont alimentés en énergie électrique. D’autre part et afin de remédier également aux insuffisances répétées de la fourniture d’électricité à partir du barrage d’Inga, un accord pour l’importation d’électricité à concurrence de 140 MW a été conclu avec la société Zesco (Zambia Electricity Supply Corporation Limited). Le projet en objet, qui vise à augmenter la capacité de transformation du poste Répartiteur Sud (RS) (qui assure l’alimentation en électricité de la plus grande partie de la ville de Lubumbashi), et à assurer également l’alimentation en électricité de la cité Karavia, pourra dès lors bénéficier de cet apport complémentaire d’énergie en provenance de la Zambie, tout en attendant la fin de la réhabilitation en cours de la ligne THT de transport d’énergie électrique à partir des centrales hydro-électriques d’Inga dans le cadre du projet SAPMP (Southern African Power Market Program). Sur le plan de la sécurisation et de l’augmentation de puissance des installations de fourniture d’électricité au niveau du poste Répartiteur Sud (RS), toute la population de Lubumbashi sera bénéficiaire. Aussi bien la qualité que la quantité d’électricité, distribuées à partir du poste Répartiteur Sud (RS) seront en effet améliorées. En raccordant la Cité Karavia, située dans la commune Annexe à l’ouest du centre-ville de Lubumbashi, au réseau de distribution d’électricité à partir du poste Karavia, les habitants de la cité pourront enfin bénéficier des bienfaits de l’électricité.
EDUT, projet d’appui à l’enseignement technique et professionnel de la CTB dans la Tshopo accueille des experts belges du secteur public ETFP (VDAB et SYNTRA) en vue de confronter le challenge de l’adéquation formation-emploi en RDÀ la Tshopo, en République Démocratique du Congo, la CTB procède à l’identification des travaux pratiques et équipements et à une analyse participative des pratiques pédagogiques des enseignants. Cette activité permettra d’améliorer la qualité de la formation pratique des apprenants afin qu’elle réponde aux besoins du marché de l’emploi.Du 13 au 18 mai, des descentes dans les écoles techniques pilotes pour les filières bâtiment et mécanique ont été faites par l’équipe EDUT de la CTB et trois experts VDAB et SYNTRA, pour des observations des leçons pratiques, échanges sur terrain avec les élèves et enseignants, suivis d’entretiens avec les entreprises et artisans. Le voyage d’étude, comprenait des visites sur terrain à Isangi et Imbolo et la visite d’écoles pilote, tout particulièrement l’institut Chololo en milieu urbain à Kisangani.Les deux organisations ont ensuite Co-animé du 20 au 21 mai 2016, un atelier d’identification des besoins en renforcement de la formation pratique, organisé par la CTB. Des discussions passionnantes entre enseignants, directeurs, anciens élèves, délégués du gouvernement et représentants du monde du travail et de l’entreprise ont permis de dégager les priorités en terme d’équipement et renforcement des dispositifs de formation adaptés au profil métier mécanique et construction de la jeune Province.