Le Portefeuille Thématique Climat Sahel (PTCS) est construit autour d’une logique d’intervention partagée par l’ensemble de ses volets, telle que schématisé ci-dessous. Tous se partagent le même Objectif Global et les mêmes Objectifs Spécifiques.
Au sein des volets pays, une structure identique de Résultats (en ligne avec les Piliers de la Grande Muraille Verte) est également prévue afin de renforcer la cohérence, l’apprentissage et l’impact de ce portefeuille.
Une partie des défis à relever pour permettre de lutte contre la désertification et le changement climatique au Sahel sont aussi structurels : l’insuffisance de coordination et d’échange de l’information, le manque d’intégration intersectorielle des actions de lutte contre le changement climatique, la faiblesse des structures et des processus de mise en œuvre, la difficulté d’accéder à des financements climat et la faible gouvernance en matière d’aménagement du territoire et de foncier.
De plus, le suivi et la mise en œuvre des initiatives et des engagements internationaux tels que la CNCNUCC et CNULCD1, l’Initiative de la GMV2 et de lutte contre l’insécurité (G5 Sahel) représentent par ailleurs un goulot d’étranglement majeur au niveau national car les normes de suivi et de vérification sont exigeantes pour des institutions gouvernementales parfois faibles en équipement et en personnel qualifié.
Afin de répondre aux défis et limiter ces impacts, des réponses appropriées et intégrées couvrant les aspects d’adaptation et d’atténuation mais aussi ceux de gestion responsable et durable des ressources naturelles et de la biodiversité au sens large doivent être apportées, tout en renforçant la résilience sociale, économique, sécuritaire et environnementale des populations. Cela implique d’agir sur un vaste éventail de domaines de changements, certains de nature technique comme les pratiques agroécologiques, la gestion intégrée des ressources en eau ou la restauration des écosystèmes, d’autres plus orientés sur des facteurs humains, comme par exemple l’implication des communautés locales (notamment les femmes et les groupes vulnérables ou marginalisés), la promotion d’une gouvernance inclusive des ressources naturelles et la dynamisation d’un dialogue entre différents niveaux et natures d’acteurs.
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