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  • Des plateformes d’innovation pour renforcer la résilience climatique au Sahel

    Des plateformes d’innovation pour renforcer la résilience climatique au Sahel


    Halissa HASSAN DAN AZOUMI | 07/10/2025

    Face aux défis grandissants du changement climatique, le volet régional du Portefeuille Thématique Climat Sahel (PTCS) mise sur l’innovation locale pour renforcer la résilience des communautés rurales. Au Burkina Faso, au Mali, au Niger et au Sénégal, quatre Plateformes d’Innovation (PI) ont été mises en place afin de diffuser les meilleures pratiques agroécologiques adaptées aux réalités sahéliennes. L’objectif de ces plateformes est de mettre à la disposition des communautés les innovations existantes en matière d’agriculture durable, de gestion des ressources naturelles et de lutte contre la dégradation des écosystèmes. À travers cette initiative, le PTCS entend promouvoir une agriculture écologique, résiliente et porteuse de sécurité alimentaire.Chaque PI s’appuie sur un réseau de points focaux agroécologie (PFA), choisis par les communautés elles-mêmes. Ces 86 relais (30 au Burkina Faso, 18 au Mali, 18 au Niger et 20 au Sénégal) accompagnent les producteurs dans la mise en œuvre et la diffusion des techniques testées sur le terrain. Ces plateformes fonctionnent comme de véritables laboratoires à ciel ouvert. Sur les parcelles de démonstration et les Champs Écoles Paysans (CEP), producteurs, autorités locales et services techniques expérimentent des solutions concrètes : compostage autonome, cordons pierreux, zaï, demi-lunes antiérosives, RNA, association des cultures, semences améliorées, bio-intrants, ou encore production de champignons comestibles et cultures fourragères.En valorisant les savoirs endogènes et en favorisant l’expérimentation collective, ces plateformes d’innovation ouvrent la voie à une agriculture sahélienne plus durable, inclusive et tournée vers l’avenir.


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    Niger NER21004

  • Visite officielle de S.E. M. Gilles Heyvaert, Ambassadeur du Royaume de Belgique en Mauritanie

    Visite officielle de S.E. M. Gilles Heyvaert, Ambassadeur du Royaume de Belgique en Mauritanie


    Aminata KANE | 06/10/2025

    Dans le cadre du renforcement des relations d’amitié et de coopération entre la Mauritanie et le Royaume de Belgique, Son Excellence M. Gilles Heyvaert, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire, a effectué plusieurs visites officielles à Nouakchott, accompagné à chaque étape par M. Laurent Delouvroy, Directeur Pays d’Enabel.Parmi les temps forts :La remise officielle de ses lettres de créance à Son Excellence M. Mohamed Salem Ould Merzoug, Ministre des Affaires étrangères, en présence de M. Cheikh Abe Tiyeb, Directeur de l’Europe à la Direction générale de la coopération bilatérale.La Caisse Nationale de Solidarité en Santé (CNASS), avec la directrice Amal Cheikh Abdallahi, pour échanger sur les avancées et l’impact des initiatives visant à améliorer la couverture santé des populations du secteur informel.Une rencontre avec la délégation de l’Union européenne, représentée par Joaquín Tasso Vilallonga.Une visite auprès du Système des Nations Unies (SNU) en Mauritanie, avec Mme Lila Pieters Yahia, Coordinatrice Résidente des Nations Unies.Ces visites illustrent la solidité de la coopération bilatérale et internationale, et confirment l’engagement d’Enabel à accompagner ses partenaires nationaux pour contribuer au développement et à la solidarité en Mauritanie.


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    Mauritania 2478MRT

  • En Mauritanie: Participation au lancement du Réseau des Observatoires Nationaux de la Parité et du Genre en Afrique Francophone

    En Mauritanie: Participation au lancement du Réseau des Observatoires Nationaux de la Parité et du Genre en Afrique Francophone


    Aminata KANE | 06/10/2025

    Sous le Haut Patronage de son Excellence la Première Dame de la République Islamique de Mauritanie, Docteur Mariem Fadel Dah, s’est tenue le 02 octobre 2025 à Nouakchott la cérémonie de lancement officiel du Réseau des Observatoires Nationaux de la Parité et du Genre en Afrique Francophone (RONGAF).Cette rencontre a marqué une étape historique avec l’investiture du premier bureau exécutif du Réseau, présidé par son Excellence Mme Mehla Ahmed Talebna, Présidente de l’Observatoire National des Droits de la Femme et de la Fille (ONDFF).Le Réseau regroupe déjà les Observatoires nationaux de la Mauritanie, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, du Sénégal et du Tchad, avec la participation comme membres observateurs de la République Centrafricaine, du Bénin, du Mali et du Niger.Enabel a eu l’honneur de participer à cette cérémonie aux côtés de Son Excellence M. Gilles Heyvaert, Ambassadeur du Royaume de Belgique en Mauritanie, et de M. Laurent Delouvroy, Directeur Pays d’Enabel. Notre présence témoigne de notre engagement en tant que partenaire de l’ONDFF, pour accompagner les initiatives qui favorisent l’égalité, l’équité et l’autonomisation des femmes et des filles.Cette dynamique ouvre la voie à de nouvelles perspectives de collaboration et d’initiatives porteuses pour le genre en Afrique francophone.


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    Mauritania 2478MRT

  • Enabel’s vision for maternal health earns top honors at ECTMIH 2025

    Enabel’s vision for maternal health earns top honors at ECTMIH 2025


    Sharon IBENU | 03/10/2025

    Maternal and newborn health remains one of the most pressing challenges in Uganda, with maternal mortality rates at 189 per 100,000 live births (UDHS 2022), far from the global target of 70 per 100,000 by 2030. Despite efforts to improve antenatal care (ANC), many maternal deaths occur even after women attend the recommended four ANC visits. Key risks, such as pre-eclampsia and postpartum hemorrhage (PPH), often go undetected or unmanaged, leading to preventable deaths. Similarly, perinatal deaths remain a significant concern, with Uganda recording an estimated 25,473 perinatal deaths annually. In districts like Kasese, only 25% of perinatal deaths were audited within the required timeframe, leaving critical gaps in accountability and response. Faced with these challenges, Enabel in partnership with the Ministry of Health implemented innovative solutions to strengthen health systems, build capacity, and improve accountability mechanisms. Through targeted training and mentorship programs, 166 health workers were trained in emergency maternal and newborn care, leading to an 80% increase in skilled deliveries and significant improvements in early referrals and fetal monitoring. To address gaps in antenatal care, Enabel supported the establishment of Antenatal Care  High-Risk Clinics in Comprehensive Emergency Obstetric and Newborn Care (CEmONC) sites. These clinics focused on early identification and management of high-risk pregnancies, resulting in ANC risk screening increasing from 0% to 80%, ANC attendance and birth preparedness rising by 74% (from 1,936 to 2,599), and maternal deaths reducing from 3 to 1, while fresh stillbirths dropped from 7 to 1. In addition to capacity building, Enabel introduced innovative accountability systems, such as Perinatal Death Surveillance and Response (PDSR), to improve the auditing and response to perinatal deaths. By implementing digital tools, weekly data tracking, and stakeholder engagement, the project ensured timely and actionable responses to perinatal deaths, creating scalable, low-cost solutions that can be replicated in other districts. These transformative efforts were recognized at the European Congress on Tropical Medicine and International Health (ECTMIH 2025), held in Hamburg, Germany, where Enabel won two prestigious awards on best poster on "Strengthening accountability mechanisms to improve maternal health outcomes: Establishment of ANC high-risk clinics in CEMONC sites in the Rwenzori region, Uganda" which highlighted the impact of training, mentorship, and accountability mechanisms in improving maternal and newborn health outcomes.  The second award, for Best Poster on award on Equity and Equality , Showcasing impact of quality of care, risk identification retention to care and response, was won in partnership with Babies and Mothers Alive (BAMA), celebrating the integration of digital solutions into maternal health systems to ensure better data tracking, accountability, and decision-making.  Enabel’s success at ECTMIH 2025 demonstrates how capacity building, accountability, and digital innovation can drive meaningful change in global health. By empowering health workers, strengthening accountability systems, and leveraging digital tools, Enabel is reducing preventable deaths and improving health outcomes for mothers and newborns in Uganda and beyond. This recognition is not just a celebration of past achievements but a call to continue advancing global health for all.  


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    Uganda UGA22009

  • Visite de l'Aménagement Rizicole et de l'Approche Intégrée territoriale, une approche école à Dassoui

    Visite de l'Aménagement Rizicole et de l'Approche Intégrée territoriale, une approche école à Dassoui


    Wendpouiré Julien NANA | 02/10/2025

    Le mercredi 10 septembre 2025, le site de production rizicole de Dassoui, dans la région du Nakambé, a accueilli une mission d’envergure. Celle-ci était composée d’experts sectoriels et thématiques de Bruxelles, ainsi que de collègues de terrain des volets Gouvernance Locale et de Cohésion Sociale.L’objectif central de cette mission était de s’immerger dans les réalités concrètes du terrain et de s’approprier l’approche méthodologique mise en œuvre pour le déroulement du projet d’aménagement. Les experts ont spécifiquement cherché à examiner les étapes cruciales suivantes :• Négociation Foncière : L’approche utilisée pour sécuriser l’accès à la terre et prévenir les litiges.• Gestion des Conflits : Les mécanismes établis pour la résolution pacifique des différends, notamment entre agriculteurs, éleveurs et autres usagers de l’espace.• Sélection des Exploitants et Exploitantes : Les critères d’inclusion et la transparence du processus.• Distribution des Parcelles d’Exploitation : L’équité et l’organisation spatiale de la répartition des terres.L’événement a rassemblé une large diversité d’acteurs, témoignant de l’importance du projet pour la région. Au titre de cette mobilisation, les présences qui ont été notées sont celles du Président de la Délégation Spéciale (PDS) de Dialgaye, qui représentait officiellement le Haut-Commissaire de la province du Kourittenga, de la Direction Régionale en charge de l’Agriculture du Nakambé, du Chef du village et les leaders communautaires traditionnels, des responsables et représentantes des femmes (acteur clé de la production) et des personnes déplacées internes (PDI) de Dassoui, preuve d’une démarche inclusive. Cette convergence des parties prenantes a permis d’assurer une représentativité exhaustive des bénéficiaires et des autorités locales.La visite a inclus une inspection des parcelles de production aménagées, permettant d’apprécier de visu le niveau de travail et les premières récoltes potentielles.Un temps fort de la rencontre a été consacré aux échanges techniques autour de la conduite des Champs Écoles Paysans (CEP). Ces discussions ont eu lieu spécifiquement sur le CEP Riz aménagé dans le bas-fond.Le Champ École Paysan (CEP) est reconnu comme un modèle efficace de vulgarisation des bonnes pratiques agricoles. Il s’agit d’une approche participative d’apprentissage qui permet aux producteurs de tester et d’adopter des techniques améliorées de production rizicole, favorisant ainsi l’augmentation des rendements et la résilience des systèmes agricoles.À la suite de ces échanges, sous l’arbre à palabre symbolisant la démocratie participative locale, le Président de la Délégation Spéciale (PDS) a dressé un bilan et une perspective. Il a retracé l’historique de l’activité d’aménagement dans le bas-fond rizicole et a mis en lumière l’approche intégrée adoptée par le partenariat. Cette approche se manifeste par la mise en œuvre de projets multisectoriels :• La production de riz sur un aménagement PAFR de 25 ha exploités par plus de 400 exploitantes et exploitants• Le lancement de la production maraîchère, soutenu par la réalisation positive d’un forage à gros débit et une étude technique en cours.• La mise en place d’un forage pastoral, réalisé pour répondre spécifiquement aux difficultés d’abreuvement et aux besoins des éleveurs, désamorçant ainsi des sources potentielles de conflit.• La délimitation d’une pise à bétails afin de favoriser le passage des animaux ;Cette triple intervention (riziculture, maraîchage, pastoralisme) illustre l’adoption d’une approche sensible aux conflits (ASC), visant à analyser et garantir le caractère inclusif et participatif des initiatives, la coresponsabilisation des acteurs locaux, et la cocréation des solutions entre Enabel et l’ensemble des acteurs de développement.La visite a donc permis de comprendre davantage le projet de Dassoui est qui est un modèle réussi d’intervention durable et holistique, articulant le renforcement des filières riz et maraichère avec le renforcement de la cohésion sociale et de la gouvernance locale.


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    Burkina Faso BFA23004

  • 15 équipes composées de médecins généralistes, d’infirmiers du bloc opératoire et de techniciens anesthésistes formées pour la chirurgie de district

    15 équipes composées de médecins généralistes, d’infirmiers du bloc opératoire et de techniciens anesthésistes formées pour la chirurgie de district


    Jean BIRONKWA | 02/10/2025

    Dans le but de renforcer les compétences techniques en chirurgie de district au sein des ressources humaines en santé, 15 équipes pluridisciplinaires originaires de 14 hôpitaux de district ont achevé avec succès une formation intensive de six mois. Ces équipes, composées de médecins généralistes, d'infirmiers de bloc opératoire et de techniciens anesthésistes, ont été formées d'avril à septembre 2025. Le programme a couvert trois domaines à savoir la chirurgie de base, la gynécologie obstétrique et l’urologie. La pratique de cette formation a été déployée sur trois sites hospitaliers : à Rumonge, à Ngozi et à l'hôpital Natwe Turashoboye de Karusi.Cette session marque la troisième promotion de ce programme de renforcement des compétences en chirurgie de district. Avec les 15 équipes nouvellement formées, le nombre total d'équipes ayant bénéficié de ce renforcement de compétences s'élève à 65, en ajoutant 50 équipes formées lors des sessions précédentes. Les bénéficiaires sont originaires de 42 hôpitaux de district des quatre coins du pays n’ayant pas des médecins spécialistes. Cette initiative a été portée par le Ministère de la Santé Publique via l’INSP (Institut National de Santé Publique), avec l’appui financier de l’Union européenne et du Royaume de Belgique à travers les projets UE-PASS FBP 3/AMAGARA MU MURYANGO et NTUSIGARINYUMA Volet Santé, mis en œuvre par Enabel. Le Dr. Moss BAMTAMA, Médecin Directeur de l’Hôpital de District de Rumonge a souligné l'impact positif de cette formation sur la communauté locale. Le responsable de l’hôpital a témoigné que plus de 400 cas de chirurgie générale ont été pris en charge durant la période de formation et plus de 100 cas de césariennes opérées par mois, avec une réduction des cas de transferts à Bujumbura. Le Professeur. BANDEREMBAKO Paul, un des formateurs, a rappelé l’importance stratégique de ce programme : « Il est essentiel de renforcer les compétences en chirurgie pour les équipes soignantes de district afin de rendre disponible des services et soins de santé de qualité pour répondre aux défis posés par la rareté des médecins spécialistes dans les coins les plus reculés du pays ».


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    Burundi BDI21002

  • PTCS: Forum des acteurs de la gestion durable des ressources naturelles

    La Mauritanie participe au Forum des acteurs de la gestion durable des ressources naturelles


    Aminata KANE | 29/09/2025

    Quelques jours après le Sommet Africain sur le Climat à Addis-Abeba, la Mauritanie a participé au Forum des acteurs de la gestion durable des ressources naturelles (Ouagadougou, 15–17 septembre 2025). Organisé par le Portefeuille Thématique Climat Sahel (PTCS) et ses partenaires, ce rendez-vous a démontré comment les engagements continentaux se traduisent par des actions concrètes au niveau local, au service de la résilience des communautés.Le forum a réuni plus d’une centaine de participants venus du Burkina Faso, du Mali, du Niger et du Sénégal, ainsi que la Mauritanie, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Belgique et l’Espagne.Le temps d’agir, c’est maintenant. Gouvernements, bailleurs, communautés et partenaires doivent unir leurs forces pour un Sahel résilient, prospère et durable. Le Forum de Ouagadougou appelle à : une mobilisation collective, la mutualisation des efforts, la création d’une coalition sahélienne pour la Gestion Durable des Ressources Naturelles, en lien avec les grandes initiatives climatiques africaines et mondiales.Ensemble, engageons-nous pour un Sahel résilient, prospère et durable !À lire : découvrez l’article complet : https://open.enabel.be/en/BFA/2535/3302/u/forum-des-acteurs-de-la-gestion-durable-des-ressources-naturelles-quand-les-innovations-du-sahel-s-invitent-d-addis-a-ouagadougou.html


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    Mauritania 2478MRT

  • From Power to Empowerment: Gender, Culture and Participation in Renewable Energy Transition

    From Power to Empowerment: Gender, Culture and Participation in Renewable Energy Transition


    Velsoma CUMBANA | 29/09/2025

    In Muite, evenings once ended under kerosene lamps and smoky kitchens. Today, solar mini-grids hum quietly in the background, powering lightbulbs, mixers, and welding machines. However, electricity alone does not change habits. For an energy transition to be just and lasting, it must be shaped by the voices, local traditions, and daily realities of the communities it serves. Turning Energy Access into Inclusive Development Through the Renewable Energy for Rural Development Project (RERD2+), Enabel and the Mozambican National Fund of Energy (FUNAE) have realized five solar mini-grids in Nampula and Zambezia provinces. The project’s ambition goes beyond lighting homes: it seeks to transform energy access into a catalyst for entrepreneurship and inclusive development.  In collaboration with a local consultancy, the project facilitated access to electrical working tools for local professional associations in metalworking, carpentry and cooking to develop their businesses. This was accompanied by technical demonstrations and follow-up visits organized with FUNAE in June 2025. These visits highlighted an essential truth. Infrastructure alone is not transformative. Adoption depends on how well new technologies fit into people’s daily routines, cultural norms, and community dynamics. From Biomass to Clean Cooking This is particularly visible in the shift from firewood and charcoal to clean cooking technologies. To support this shift in Muite and Milhana, the project provided cooking associations with electric stoves, grills and mixers as healthier and more sustainable alternatives. However, many of these appliances remained unused, in part caused by a lack of familiarity. Cooking demonstrations were organized in response, but these sessions also revealed deeper social challenges. For demonstrations to be effective, they must go beyond individual skill-building and consider how technologies are adopted within communities and households.  In Mozambique, as in many countries, cooking is a gendered activity. Traditions and techniques are passed down through generations, and the kitchen becomes a space where gender norms and intergenerational socialization converge. Clean cooking equipment enters this space with the potential to disrupt habits, particularly when it changes taste or texture. Associations in both villages are composed almost entirely of women, yet in many dual headed households men control finances, influencing decisions about whether electricity bills are paid or appliances replaced. Generational differences also shape adoption. In Muite, older women were the ones attending the demonstrations, while younger women were assigned other tasks, limiting both intergenerational learning and the legitimacy of the new technologies. For clean cooking to take root, trainings must ensure participation across age groups and engage the wider community, men included. Cooking for Empowerment Cooking associations are not only guardians of food traditions, but they are also entrepreneurs. By catering to local festivities, they generate income and visibility. For this model to thrive, new technologies must be accepted by both association members and their communities. In Milhana, for example, an electric mixer was introduced by preparing juice from local produce and sharing it among men and women. This simple act created enthusiasm and showed how demonstrations grounded in familiar tastes and ingredients can foster both community acceptance and consequently enterprise growth. Culture and Technology: A Necessary Integration The experience of RERD2+ demonstrates that behavioral change in energy use is never purely technical. It requires a deep understanding of culture, identity, and relationships. Clean cooking illustrates this vividly: even when technologies promise health and environmental benefits, they risk rejection if they do not respect local practices and preferences. Renewable energy solutions must therefore be designed with communities rather than for them to be impactful. Demonstrations that reflect local diets, workshops that include different generations, and spaces where both women and men can participate create legitimacy and ownership. When infrastructure is adapted to context and people are active partners in its use, electricity becomes more than power. It becomes empowerment. 


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    Mozambique MOZ1503411

  • Au Niger, Enabel renforce son appui à l’éducation dans la région de Dosso

    Au Niger, Enabel renforce son appui à l’éducation dans la région de Dosso


    Halissa HASSAN DAN AZOUMI | 26/09/2025

    Enabel, à travers le projet Sarraounia 2, poursuit son engagement pour améliorer l’accès à une éducation de qualité dans la région de Dosso. Après la construction et l’équipement de cinq collèges modernes à Doula, Gawassa, Yelou, Zoumbou et Goumandey, l’agence met actuellement en place trois nouveaux établissements scolaires afin de répondre aux besoins croissants des communautés locales. Ces nouveaux collèges offrent bien plus que des salles de classe. Ils intègrent : des blocs administratifs, des cases d’études équipées (bibliothèque, salle polyvalente, salle informatique et laboratoire), des logements pour le directeur et le gardien, des clôtures vertes sécurisées, une adduction d’eau potable, des toilettes séparées filles-garçons, des terrains de sport (basketball et football), ainsi qu’une électrification solaire garantissant un fonctionnement durable. À travers ces investissements, Enabel, en partenariat avec le ministère de l’Éducation, vise à créer des environnements d’apprentissage inclusifs, sûrs et stimulants. L’objectif est clair : donner à chaque enfant la possibilité d’apprendre, de s’épanouir et de construire son avenir dans les meilleures conditions.


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    Niger NER22002

  • Forum des acteurs de la gestion durable des ressources naturelles : Quand les innovations du Sahel s’invitent d’Addis à Ouagadougou

    Burkina Faso : quand les innovations du Sahel s’invitent d’Addis-Abeba à Ouagadougou


    Wendpouiré Julien NANA | 26/09/2025

    Du Sommet d’Addis au Forum de Ouagadougou : le Sahel en action face à la crise climatiqueQuelques jours seulement après le Deuxième Sommet Africain sur le Climat à Addis-Abeba, la mobilisation pour l’avenir du Sahel s’est poursuivie à Ouagadougou. Du 15 au 17 septembre 2025, plus d’une centaine d’acteurs venus de huit pays se sont réunis au Forum sur la gestion durable des ressources naturelles, un rendez-vous majeur organisé par le Portefeuille Thématique Climat Sahel (PTCS) et ses partenaires. L’événement a démontré comment les engagements pris à Addis se traduisent déjà en actions concrètes sur le terrain.D’Addis à Ouagadougou : donner suite aux engagementsÀ Addis-Abeba, le PTCS avait marqué sa présence en coorganisant deux événements phares : un side event sur deux innovations promues (le Biochar et le HIMO pastoral) et un panel de haut niveau sur l’Initiative de la Grande Muraille Verte. Introduit par le Directeur Général d’Enabel, ce side event avait rappelé que « les technologies dirigées par les communautés sont indispensables pour renforcer la résilience des populations ».À Ouagadougou, cette orientation a été confirmée et approfondie. L’Ambassadeur de Belgique a insisté sur la « responsabilité collective » face aux défis du climat et sur la nécessité de « transformer les efforts en résultats durables ». Le Secrétaire Général du Ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement a renchéri : « Aucun État, aucune organisation, aucune communauté ne peut relever seul ces défis. Ce forum est une opportunité stratégique. »Les résultats déjà obtenus par le PTCS montrent l’ampleur du changement en cours et témoignent de son efficacitéLe portefeuille a présenté des résultats tangibles déjà visibles :plus de 10 000 hectares de terres restaurées, contribuant à la régénération des écosystèmes ; des centaines de structures locales renforcées pour une meilleure gouvernance des terres et de l’eau ; plus de 2 000 producteurs formés en agroécologie et en pratiques climato-résilientes ; des centaines de femmes et de jeunes accompagnés dans le développement d’activités génératrices de revenus durables ; des solutions innovantes diffusées, comme l’utilisation du Biochar et des foyers améliorés pour réduire la pression sur les ressources naturelles.Ces acquis traduisent une dynamique en marche : le PTCS ne se limite pas à des projets pilotes, il soutient des transformations structurelles en matière de gouvernance et de pratiques durables.Un forum qui relie expériences locales et plaidoyer internationalLe forum a réuni plus d’une centaine de participants venus du Burkina Faso, du Mali, du Niger et du Sénégal, ainsi que de pays partenaires comme la Mauritanie, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Belgique et l’Espagne. Chercheurs, responsables institutionnels, organisations paysannes, ONG, jeunes et femmes leaders ont confronté leurs expériences et réfléchi ensemble à des solutions durables.À Ouagadougou, les échanges ont permis de relier les pratiques locales aux grandes arènes internationales, autour de thématiques majeures : gouvernance de l’eau, restauration des terres, agroécologie, pastoralisme, valorisation des produits forestiers non ligneux et innovations digitales pour le financement et l’accès au marché. Comme l’a rappelé le Directeur Pays d’Enabel, « la résilience n’est pas l’affaire d’un seul acteur. C’est une responsabilité collective qui s’appuie sur l’intelligence locale autant que sur l’innovation scientifique. »Les recommandations issues des travaux visent à renforcer la coopération régionale, à inspirer les politiques publiques et à orienter les prochaines étapes vers une résilience durable et inclusive. En articulant résultats de terrain, coordination régionale et engagements internationaux, le PTCS s’impose comme une plateforme clé pour porter la voix du Sahel dans les débats climatiques mondiaux, de l’ACS2 à la COP30.


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    Burkina Faso BFA21001

  • Dialogue en crampons : la Police béninoise sur le terrain social

    Dialogue en crampons : la Police béninoise sur le terrain social


    Osée DOSSOU-HOUEGBE | 24/09/2025

    Dans les trois zones de mise en œuvre du projet PAOP II - Djougou, Dassa et Bembèrèkè - des milliers de citoyens ont répondu présents pour assister à un tournoi de football pas comme les autres. Organisé sous l’impulsion de la Direction de la formation et des sports de la Police républicaine, avec l’appui technique d’Enabel, ce tournoi « police-population » a réuni les équipes de la Police républicaine et celles issues des différentes couches sociales : artisans, journalistes, élèves et étudiants, conducteurs de taxi moto, et même des équipes féminines. Au-delà de la compétition sportive, l’événement a été un véritable espace de dialogue et de convivialité. Les gradins ont vibré au rythme des encouragements, mais aussi des échanges entre citoyens et fonctionnaires de police. Pour beaucoup, c’était une première occasion de rencontrer les agents dans un cadre détendu et accessible. Malgré les défaites enregistrées par les équipes de la Police lors des matchs de pools, leur présence constante tout au long de la compétition a été saluée comme un signe fort d’engagement et de proximité. « C’était un honneur de jouer contre les policiers. L’ambiance était fraternelle et le fair-play total ». Il faut absolument rééditer l’initiative », témoigne un joueur. Il faut noter que ce tournoi a également mobilisé les autorités administratives, locales (élus locaux), religieuses et coutumières qui ont marqué leur présence au cours des différents matchs. Ce tournoi illustre parfaitement l’esprit du projet PAOP II : renforcer la cohésion sociale, promouvoir la police communautaire et instaurer un climat de confiance durable entre les forces de sécurité et les populations.


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    Benin BEN23007

  • En Mauritanie: Des magasins qui sauvent bétail et communautés

    Mauritanie: Des magasins qui nourrissent bien plus que le bétail !


    Aminata KANE | 24/09/2025

    Dans le Hodh El Charghi, une petite révolution silencieuse est en marche. Là où la survie du bétail conditionne souvent celle des familles, les magasins communautaires d’aliments pour bétail changent profondément la donne et transforment la vie des éleveurs. Grâce à eux, les troupeaux sont mieux nourris et plus résistants, les pertes diminuent, et les ventes forcées de bétail ne sont plus une fatalité. Les magasins contribuent à renforcer la résilience ainsi que la cohésion sociale.Soutenus par le programme MIRECAM, financé par l’Union européenne et mis en œuvre par Enabel, ces magasins ne se contentent pas de distribuer de l’alimentation animale. Ils protègent le cheptel, sécurisent les revenus des éleveurs et renforcent les liens de solidarité au sein des communautés. Ces espaces nourrissent bien plus que le bétail : ils nourrissent l’espoir d’un avenir plus résilient et plus uni. Découvrez cette histoire dans la vidéo ci-dessous, et n’hésitez pas à regarder, commenter et partager !


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    Mauritania MRT24001

  • Enabel catalyses commercializing vegetable growing in Tanga

    Tanzania: Enabel catalyses commercializing vegetable growing in Tanga


    Mkama MWIJARUBI | 24/09/2025

    Tanga, a serene town of nearly 400,000 on the eastern coast of Tanzania, boasts a youthful population, re-emerging harbour and the East African Pipeline to Uganda. Arable land envelops the city, but it has not been fully put to work. Farmers grow fruits and food crops on small farms, mingled with patches of vegetable growers. In Tanzania, most small and medium scale enterprises are in agriculture, and they contribute 27percent to the DGP, according to The Tanzania Development Vision (TDV) 2025. But they contend with weak business development services, limited access to capital and high informality.   “I’m a health professional that love farming, but I have struggled all along,” says Modest Massawe, vegetable grower in Pongwe ward in Tanga city. Like many farmers, he used to invest inputs in the field, without proper insight of market dynamics. Additionally, limited knowledge of proper inputs such as seed varieties, pests, and diseases led to recurring low returns. For instance, he used to water his tomatoes by carrying pails of water; upgrading to a diesel pump relieved him from carrying water with his hands, but the pump gushed the expensively pumped water excessively, depleting the water source prematurely and helping weeds to sprout. “I had to spend up to 10,000/- a day on fuel,” he recalls. This is bound to change, as farming, especially vegetable growing in urban Tanga orients itself to profit making, and become attractive to youthful farmers, thirsting to progress. Under its SASA Program, the European Union, funds the Inclu-cities project that is catalysing growth of businesses in the food systems in Tanga. Enabel Tanzania, the main implementor of the Inclu-cities collaborates with Rikolto East Africa to execute the food system initiative. In collaboration with the Tanga city, Inclu-cities spearheaded   collaboration of the stakeholders in the food system to transform subsistence small holders into commercial vegetable growers, mindful of the environment and food safety. Early results foretell lasting impact. “Inclucities business-oriented approach to development initiative is proving impactful because each stakeholder involved has seen an opportunity to make profit,” says Kikolo Mwakasungula, Inclu-cities Project Manager. Farmers from Pongwe, Maweni and Amboni wards participated in a training that Inclu-cities organised to impart knowledge and skills about looking for markets, networking with input suppliers and improving productivity in growing vegetables. “We designated a number of farmers as lead farmer that will be coaching their fellows and facilitate collaboration, learning and networking with other stakeholders for the interest of farmers,” said Eliud Dotto, Rikolto’s Field Officer in Tanga. The lead farmers, including Massawe and James Kapalata in Pongwe and Maweni wards respectively, actively work with more than 300 farmers, helping them benefit from growing vegetables. In Maweni ward for example, Chote Vegetable Producers Association started after the Inclu-cities training. With more than 40 active members, the group organises learning events in their plots, where up to 70 farmers participate. Kange Mchicha, another group in Maweni was strengthened with a leadership, training and networking with input suppliers through the project. Personally, Massawe has evolved and transformed from an ambitious less informed farmer contending with losses to an informed and visionary who now understands how farming can be profitable. The solar pump and drip irrigation system that Inclucities has provided to the model farmer has flipped the outlook of many farmers. The once insufficient source of water for 2,000 or less tomato plants now suffices 4,000 plants and can cater for more.  Besides, drip irrigation targets plants, depriving moisture to weeds, delaying their sprouting. “We also apply the least amounts of chemicals directly on our plants to control pests and diseases,” says James Kapalata. Instead, industrial made and plant’s scents are used to drive pests. These groups have become magnets for farm input suppliers. Kapatala and his fellow farmers grow tomato, watermelons, pepper and leafy vegetables. “What sets this initiative apart is the emphasis on safety of the produce to the consumers and caring for the environment during the production,” says the Agricultural Extension Officer in Pongwe ward, Mwanahawa Mwalimu. “When farmers see by evidence that there is proven way to rise productivity and suppress costs in vegetable growing, they happily adopt because, vegetable is a fast-moving farm produce.” Equipped with information, Kapalata and fellows negotiated with the sole buyer in Tanga for gainful prices for their pepper. “We reasoned with the buyer that offering low prices will discourage farmer from growing pepper and deprive the buyer a source of produce,” said Kapalata. Additionally, they have now secured sale contracts for their pepper from a buyer elsewhere. This EU funded initiative to catalyse food system economy in Tanga started in December 2024 and may last until 2027.  Because the initiative hinges on local collaborations, its impact is likely to snowball. “We have an abundant market for vegetables in Tanga and we are only 400kms from the insatiable market in Dar es Salaam; we only need to keep the promise of profitability real among the vegetable growers,” said Mwalimu. The Tanzania Irrigation Commission has earmarked 20 acres near Massawe plot to establish a vegetable growing block. A deep well will be drilled. (need confirmation).“The ultimate goals is an ecosystem of profitable and bankable businesses where farmers, input suppliers, buyers and farmers, each can engage profitably,” said Dotto.


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    Tanzania TZA22002

  • Du Sommet d’Addis au Forum de Ouagadougou : le Sahel accélère sa mobilisation climatique

    Du sommet à l’action : le Sahel en marche pour un avenir durable


    Halissa HASSAN DAN AZOUMI | 23/09/2025

    Du Sommet d’Addis au Forum de Ouagadougou : le Sahel en action face à la crise climatiqueQuelques jours seulement après le Deuxième Sommet Africain sur le Climat à Addis-Abeba, la mobilisation pour l’avenir du Sahel s’est poursuivie à Ouagadougou. Du 15 au 17 septembre 2025, plus d’une centaine d’acteurs venus de huit pays se sont réunis au Forum sur la gestion durable des ressources naturelles, un rendez-vous majeur organisé par le Portefeuille Thématique Climat Sahel (PTCS) et ses partenaires. L’événement a démontré comment les engagements pris à Addis se traduisent déjà en actions concrètes sur le terrain.À Addis-Abeba, le PTCS avait mis en lumière des innovations communautaires telles que le Biochar ou encore le HIMO pastoral, et participé à un panel de haut niveau sur l’Initiative de la Grande Muraille Verte. Cette dynamique s’est confirmée à Ouagadougou, où le Secrétaire général du Ministère burkinabè de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement a rappelé : « Aucun État, aucune organisation, aucune communauté ne peut relever seul les défis climatiques ».Les résultats déjà obtenus montrent l’ampleur du changement en cours :Plus de 10 000 hectares de terres restaurées ;2 000 producteurs formés aux pratiques agroécologiques ;Des centaines de structures locales renforcées pour une gouvernance durable ;Des femmes et des jeunes accompagnés dans des activités génératrices de revenus ;Des solutions innovantes diffusées, telles que le Biochar ou les foyers améliorés.Mais l’ambition du PTCS va bien au-delà des projets pilotes : il s’agit de soutenir de véritables transformations structurelles dans la gouvernance des terres, la gestion durable des ressources et la résilience des communautés. Le message est clair : le Sahel n’est pas un simple spectateur de la crise climatique. Il agit, innove et inspire.


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    Niger NER21004

  • Des magasins communautaires d’aliments de bétail : un levier de résilience et de cohésion sociale dans le Hodh El Charghi

    Mauritanie : Des magasins communautaires d’aliments de bétail comme levier de résilience et de cohésion sociale


    Aminata KANE | 20/09/2025

    Au cœur du Hodh El Charghi, région sahélienne de l’extrême est mauritanien, l’élevage est bien plus qu’une activité économique : il incarne la richesse, la sécurité et la culture des communautés. Mais face aux sécheresses récurrentes, à l’avancée du désert et à la pression démographique, la survie des troupeaux est de plus en plus compromise. L’arrivée de populations maliennes déplacées accentue encore la pression sur les ressources, faisant de l’accès équitable aux pâturages et à l’alimentation animale un enjeu crucial pour la paix sociale.C’est dans ce contexte que le programme MIRECAM financé par l’Union européenne et mis en œuvre par Enabel, a introduit une innovation décisive : les magasins communautaires d’aliments de bétail.Une réponse concrète aux crises pastoralesImplantés dans des zones stratégiques, ces magasins facilitent l’accès des éleveurs à un fourrage subventionné, réduisant les déplacements coûteux et stabilisant les prix. Gérés par des comités locaux associant éleveurs, autorités et parfois réfugiés, ils garantissent transparence et équité.« Nous avons mis en place dès le début un système transparent sans aucune distinction… Cette expérience nous donne beaucoup d’espoir », témoigne Mohamed Yahya Ould Mohamedou, secrétaire du magasin de Timbedra.Un impact direct sur la résilienceLes bénéfices sont immédiats : moins de mortalité animale en saison sèche, préservation du cheptel comme capital économique et social et réduction de l’endettement grâce à la baisse des ventes forcées.« Ce fourrage mis à disposition a permis de fixer localement nos frères éleveurs, alors qu’auparavant, ils migraient ailleurs », explique Ely Ould Cheikh Mohamed Lemine, président de l’association des éleveurs de Timbedra.Des espaces de cohésion socialeAu-delà de leur rôle économique, ces magasins deviennent des lieux de concertation et de gouvernance partagée, renforçant la confiance entre communautés locales et réfugiés maliens.« Nous avons trouvé une hospitalité exceptionnelle… La gestion transparente du magasin a renforcé la confiance et la solidarité entre nous », souligne Yahya Diallo, représentant des déplacés maliens.Vers un avenir durablePour pérenniser ces acquis, le renforcement des capacités locales, l’extension des magasins et l’amélioration de l’accès à l’eau figurent parmi les prochaines priorités. Ces initiatives ne sauvent pas seulement le bétail, elles protègent des moyens de vie, apaisent les tensions et ouvrent la voie à une résilience collective durable.


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    Mauritania MRT24001