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Le projet d’appui au secteur de la justice au Burundi (PASJU), financé par l’Union européenne et mis en œuvre par Enabel, poursuit sa mission de renforcer l’État de droit et de promouvoir les droits humains. Dans ce cadre, le Centre de Formation Professionnelle de la Justice (CFPJ) joue un rôle clé dans la formation des acteurs de la chaîne pénale. Afin de renouveler et d'élargir les compétences du pool de formateurs — aujourd’hui réduit à 38 personnes — 21 nouveaux formateurs ont été recrutés et formés en octobre 2025. Deux sessions intensives ont été organisées par des experts de l’Institut de Formation Judiciaire (IFJ/IGO) de la Belgique : la première sur les techniques de formation pédagogique, la seconde sur la rédaction de modules et autres supports pédagogiques. Ces sessions ont permis aux participants de maîtriser l’andragogie « Cette formation nous donne les outils pour former efficacement tous les acteurs judiciaires, en tenant compte de la spécificité du secteur et de la sensibilité au genre », souligne l’un des nouveaux formateurs. Le renforcement de ces compétences est stratégique pour améliorer la gouvernance judiciaire : une justice plus rapide, impartiale, numérique et proche des citoyens. Le projet PASJU contribue également à la mise en œuvre de référentiels métiers et de plans de formation continue pour le personnel pénitentiaire, garantissant ainsi une acquisition de compétences durables. Grâce à cette initiative, le Burundi dispose désormais d’un pool de 59 formateurs renforcé et modernisé, prêt à former une nouvelle génération d’acteurs judiciaires compétents et engagés pour un système judiciaire plus efficace et respectueux des droits humains.
The annual Circular Business Awards by the EU CERC recognise and celebrate best practices in the circular economy as implemented and promoted by businesses.Enabel opens applications for The 2026 Business Awards by the EU CERC. Is your company an example of Circular Business? EU CERC (managed by Sitra and Enabel) highlights circular business models, of micro- and SME companies, that are operative in partner countries. This entails limiting your inputs, extending the lifetime of your products and reusing your materials. This year, we invite companies in the Electronics and ICT sector to present their cases. Our second award is for a young woman entrepreneur who has been instrumental for her circular company (sector agnostic). For more information about the awards, please read on the EU CERC website https://www.sitra.fi/en/business-awards-by-the-eu-cerc/ Contact the EU CERC team at Enabel: eucerc@enabel.be
La troisième édition du Concours national des métiers Umwuga Award s’est clôturée dans une ambiance vibrante d’émotion et de fierté. L’événement, coorganisé par l’Ambassade de Belgique via Enabel, le Ministère de l’Éducation national et de la Recherche scientifique, l’Union européenne et la Chambre fédérale du Commerce et d’industrie du Burundi CFCIB, a une fois de plus mis en lumière le talent, la créativité et la détermination de la jeunesse burundaise engagée dans les métiers techniques et artisanaux. Pour le Chef de coopération à l’Ambassade de Belgique au Burundi, ce concours « participe à une mission bien plus vaste : celle de faire de la formation professionnelle un choix d’excellence ». Il a souligné que cette démarche « appelle à un changement de mentalité » et que le concours y contribue pleinement, en rapprochant les jeunes du monde de l’entreprise et en valorisant les métiers. S’adressant aux finalistes, il a félicité leur parcours exemplaire : « Vous étiez plus d’un millier au départ… et aujourd’hui, vous n’êtes que 56 à être arrivés jusqu’ici. Vous êtes les meilleurs parmi les meilleurs. Être ici, c’est porter un message d’espoir. C’est la preuve que le talent, lorsqu’il est soutenu et encouragé, peut transformer des vies».De son côté, la Team leader gouvernance et services de base à la délégation de l'Union européenne au Burundi a rappelé que ce concours « est un catalyseur qui permet d’identifier et d’encourager les talents, véritables moteurs du développement socio-économique du Burundi ». Appelant à une synergie entre les partenaires, elle a insisté : « Le rôle du secteur privé est crucial : transformer ces jeunes talents en puissants moteurs du développement économique. » Le Secrétaire permanent du Ministère de l’Éducation nationale et de la Recherche scientifique a, quant à lui, réaffirmé l’engagement du gouvernement : « Le Burundi va continuer à appuyer le secteur des métiers. Même ceux qui n’ont pas gagné ont déjà remporté une victoire, celle de se perfectionner et de progresser ». Pour une seconde fois, les entreprises se sont engagées à donner des stages professionnels à certains lauréats du concours selon les métiers qui les intérèssent; il y en a aussi qui ont promis des emplois directs.Ainsi, cette édition du Umwuga Award se conclut sur une conviction partagée par tous les partenaires : former, encourager et valoriser les jeunes talents, c’est investir dans un avenir durable et prospère pour le Burundi.
Sous le thème « Femmes et filles du Sud-Ubangi, gardiennes de la paix et de la Terre », la Journée internationale de la femme rurale, célébrée en collaboration avec la Division du Genre et avec l'appui du projet Agriculture, a mis en lumière le rôle central des femmes dans le développement durable de la province. Ces femmes, véritables actrices de la résilience agricole et économique, occupent une place déterminante dans la vie communautaire. Aujourd'hui, 30 % des 332 agri-entrepreneurs accompagnés sont des femmes, et près de 2.500 d'entre elles participent activement aux Champs Écoles Paysans. « Les femmes sont très présentes dans les associations villageoises d'épargne et de crédit. C'est une manière pour elles de rester solidaires », souligne Rose Bodisa , animatrice de genre à Enabel. La Cheffe de Division du Genre, Madame Charlie Mateso , a rappelé la responsabilité et la force des femmes rurales : « Quand on est gardienne, on veille et prend soin de ses biens les plus précieux, tels que la famille, la communauté, mais surtout la terre. » Elle a également invité les hommes à s'impliquer davantage, affirmant que « le travail fait à deux est toujours plus rentable ». Cette journée a été l'occasion pour Enabel de réaffirmer son engagement à soutenir le leadership féminin tout au long de la chaîne de valeur agricole, tout en encourageant une masculinité positive au sein des communautés rurales.
La ville de Mbujimayi a vibré en fin août au rythme de la première édition du Festival Elongo , une initiative du projet Jeunesse Créative d'Enabel. Lancé par la Bourgmestre Blandine Ngondo , l'événement a rassemblé plus de 1.500 participants, confirmant l'engouement de la jeunesse kasaïenne pour la culture et la création. Au cours de la compétition, les candidats ont pris part à un boostcamp de formation de trois jours, alliant renforcement de capacités et accompagnement artistique. Au total, 261 jeunes talents sont affrontés dans cinq disciplines artistiques, reflétant la richesse et la diversité de la scène locale. Le Chef de programmes d'Enabel, Léandre Lakoande , a salué l'esprit du festival : « Enabel croit en une culture qui ressemble et rassemble, et en une jeunesse qui transforme le Congo par sa créativité. » À l'issue des concours, un lauréat par catégorie a été sélectionné pour représenter la ville à la finale nationale à Kinshasa. Le vainqueur de la section musique, Gost 47, s'est dit honoré : « Je suis très content d'avoir remporté le concours de musique. Le festival a été très bien organisé, les coachs étaient excellents et nous avons énormément appris. Merci à Enabel pour cette initiative et pour tout ce qu'elle fait pour la ville de Mbujimayi. » Portant un nom qui signifie « ensemble », Elongo a offert une véritable plateforme d'expression et de valorisation pour la jeunesse de Mbujimayi, réaffirmant son rôle central dans le développement culturel et social de la région. Prochaine étape : Kisangani, où le festival poursuivra son aventure au cœur de la créativité boyomaise.
À l'occasion de la Journée mondiale du nettoyage des rivières (célébrée le 20 septembre), le mouvement River Cleanup a organisé, le 18 octobre 2025, une matinée de nettoyage de la rivière Karavia à Lubumbashi. Soutenue par notre projet Participation citoyenne et gouvernance locale, l'activité a réuni plusieurs partenaires, dont les agents des mairies de Lubumbashi et Kolwezi, Africa Best et Creation Hub. Cette initiative environnementale s'est inscrite dans une démarche éducative et collective, inspirée des principes des 3R : Réduire, Revaloriser, Recycler. Agir pour la nature et sensibiliser la communautéL'objectif de l'action était double : collecter les déchets plastiques qui polluent la rivière et sensibiliser la population à la protection et au respect des cours d'eau. « Les plastiques obstruent les rivières, appauvrissent les sols et détruisent la biodiversité locale », a rappelé Gédéon Ngoma , PDG d'Africa Best, soulignant l'urgence d'un changement de comportement collectif face à la pollution. Des résultats concrets sur le terrainAu total, 18 sacs de déchets plastiques, pesant environ 10 kg chacun, ont été collectés, triés et recyclés grâce à la collaboration des partenaires présents. Cette action contribue à la promotion d'une économie circulaire locale, où les déchets plastiques sont revalorisés au lieu d'être abandonnés dans la nature. Un mouvement qui s'étend dans la régionL'opération de Lubumbashi fait suite à une initiative similaire rappelant à Kolwezi le 11 octobre 2025, témoignant d'un engagement croissant des citoyens et des organisations locales dans la préservation des ressources naturelles. Ces actions concrètes rappellent que la lutte contre la pollution plastique est désormais une préoccupation partagée par toute la communauté, mobilisée pour un environnement plus propre et durable.
Une approche innovante pour la santé maternelle et infantile Du 7 au 10 octobre 2025, 37 participantes, dont 21 femmes, ont pris part à une session de formation dédiée à la promotion de la santé reproductive et à la réduction de la mortalité maternelle dans la province de la Tshopo. Cette initiative, baptisée « École des Maris », place les hommes au cœur du changement social et sanitaire. Inspirée de modèles réussis en Afrique de l'Ouest, elle vise à renforcer la santé maternelle et infantile en favorisant une implication active des hommes dans la vie familiale et communautaire. Un site pilote à Isangi pour une phase-test de 15 mois La zone de santé d'Isangi a été retenue comme site pilote pour une phase-test de 15 mois. Les participantes y ont été outillées sur les normes nationales en matière de santé reproductive, afin de mieux comprendre leur rôle dans la prévention des risques liés à la maternité et dans le soutien aux femmes. L'ambition est claire : bâtir un réseau solide d'hommes engagés, véritables piliers du bien-être familial et communautaire. Des hommes, ambassadeurs du changement social À travers cette approche, les hommes formés deviennent des ambassadeurs de l'égalité et du bien-être familial. Accompagnés et encadrés, ils agissent comme relais communautaires, s'engageant à transformer les normes sociales néfastes et à favoriser un dialogue inclusif autour de la santé, de la parentalité et du respect mutuel. Une initiative portée par des acteurs engagés Cette initiative est mise en œuvre par Expertise pour l'Humanitaire et le Développement (EHD) et Sociale, en partenariat avec notre projet Santé et Protection sociale en Santé. Elle s'inscrit dans une logique de renforcement communautaire visant à bâtir des familles plus fortes et solidaires. Vers un réseau élargi de champions masculins Après Isangi, la séance s'est poursuivie à Kisangani, dans l'optique d'étendre le réseau des champions masculins et de consolider les efforts pour une meilleure santé maternelle et infantile dans toute la Tshopo.
Un rassemblement national pour l'égalité La ville de Mbuji-Mayi a accueilli, du 12 au 14 septembre 2025, la 8ᵉ édition du Forum national du Genre, un rendez-vous majeur réunissant des ministres, experts et représentants venus de 24 provinces. Placée sous le thème « Femme, paix, sécurité et relèvement post-conflit », cette rencontre, soutenue par Enabel, a permis de dresser un état des lieux des avancées et de proposer des actions concrètes pour renforcer les droits des femmes en République Démocratique du Congo. Les débats ont notamment salué la note circulaire du ministère de l'Éducation nationale (n°MINEDU-NC/SG/80/DPVC/00/2345/2025 du 14 juillet 2025), garantissant le droit à l'éducation pour les élèves enceintes. Cette mesure inclusive constitue un signal fort pour l'égalité des chances et appelle à un dialogue communautaire renforcé autour de la place des jeunes filles dans l'école et la société. Des recommandations structurantes pour un changement durable Les assises ont abouti à des recommandations clés visant à accélérer la transformation sociale et institutionnelle. Parmi les priorités identifiées : l'intégration de la masculinité positive dans les curricula scolaires ; la redynamisation des structures d'appui comme les Centres Intégrés de Services Multisectoriels (CISM) ; la promotion de l'autonomisation économique des femmes et de leur leadership local. Ces recommandations traduisent une volonté commune de lutter efficacement contre les inégalités et les violences basées sur le genre, tout en favorisant une gouvernance plus équitable et inclusive. L'engagement concret d'Enabel sur le terrain Partenaire clé du secteur, Enabel aligne déjà ses actions sur ces priorités nationales. La réhabilitation du CISM de Dibindi en est une illustration concrète. « Avant… les cas n'arrivaient pas à l'hôpital. Après les formations avec Enabel, nous avons enregistré 59 cas en 2023, 200 en 2024 », témoigne le médecin chef de zone. Cette approche genre transversale, intégrée dans tous les projets de l'agence, renforce la prévention, l'accès aux services essentiels et la participation des femmes dans les processus de décision. Elle consolide ainsi le rôle d'Enabel en tant que partenaire stratégique pour un développement durable et inclusif en RDC.
Lancement officiel de la campagne 2025-2026 Le 1er septembre 2025, la Direction provinciale de l'Éducation du Kasaï-Oriental, avec l'appui d'Enabel, a lancé la campagne de rentrée scolaire 2025-2026. La cérémonie, présidée par le Gouverneur ad intérim Joachim Kalonji Tshibumba, a réuni les autorités éducatives, les enseignants, les parents et plusieurs partenaires du secteur. Tous ont appelé à une mobilisation générale pour assurer la réussite scolaire des élèves. Des messages forts pour un avenir meilleur Dans son allocution, le Gouverneur a rendu hommage au rôle essentiel des enseignants : « Par votre dévouement, vous transformez chaque salle de classe en lieu d'espoir. » S'adressant aux parents, il a rappelé que : « L'avenir de nos enfants passe par l'école. » Ces paroles ont résonné comme un appel à la responsabilité partagée, rappelant que l'éducation est l'affaire de tous.Un engagement concret pour l'accès à l'éducation Pour renforcer cet engagement, Enabel a annoncé la distribution de 3 500 kits scolaires, visant à améliorer l'accès et la rétention des élèves dans les écoles publiques. « Ensemble, nous pouvons lutter contre l'abandon scolaire et bâtir une société plus prospère », a déclaré Léandre Lankoandé , représentant d'Enabel, insistant sur la nécessité d'un effort collectif et durable.Une rentrée sous le signe de l'espoir et de la solidaritéLa cérémonie a été précédée d'une caravane motorisée à travers les rues de Mbuji-Mayi, symbolisant la joie et l'enthousiasme des élèves et enseignants pour cette nouvelle année. Elle s'est clôturée par une remise symbolique de kits scolaires et des témoignages de parents reconnaissants, marquant un départ dynamique pour l'année scolaire 2025-2026.
Au Sud-Ubangui, près de 40 % des filles abandonnent l'école chaque année pour des raisons liées à leur genre : mariages précoces, stéréotypes persistants, difficultés économiques ou encore manque d'hygiène menstruelle. Face à ces défis, le projet Éducation de base d'Enabel a mis en place des clubs ADODEV dans 26 écoles de la province. Ces espaces de dialogue offrent aux adolescentes un lieu d'écoute, de soutien et d'apprentissage, afin de prévenir l'abandon scolaire et de renforcer leur confiance en elles. Des espaces de dialogue pour comprendre et agir « Nous avons compris que celles qui quittent l'école ne le font pas brusquement, mais après une accumulation d'absences. Dans ce club, nous abordons les sujets qui sont à l'origine de ces absences », explique Olivier Bofio Mololo, enseignant et encadreur des jeunes au Lycée technique Esengo. Grâce à ces discussions, les élèves identifient les causes profondes de leurs difficultés et trouvent ensemble des solutions concrètes pour poursuivre leur scolarité.Des résultats encourageants Les effets sont déjà visibles : la province enregistre une hausse de 13 % des effectifs féminins dans les écoles appuyées par le projet. « Entre filles, nous avons partagé nos pratiques pour survivre à nos périodes menstruelles. Même si je ne peux pas toutes les appliquer, je sais que je peux m'adapter autrement. J'ai compris aujourd'hui que, même si les menstruations sont une période difficile, elles ne doivent pas m'empêcher d'aller à l'école », confie Boyoko , élève de 7ᵉ au Lycée technique Esengo. Un environnement scolaire plus protecteur et inclusif Avec le soutien du projet LVSI, les clubs ADODEV abordent également des thématiques essentielles comme la santé sexuelle et reproductive et la lutte contre les violences basées sur le genre. Ces initiatives contribuent à créer un environnement scolaire plus protecteur, équitable et inclusif, où chaque fille peut apprendre, s'épanouir et rêver d'un meilleur avenir.
L'accompagnement de notre projet Agriculture dans le territoire de Ngandajika commence à porter ses fruits. Quatre éleveurs porcins enregistrent des résultats remarquables, avec au total 83 porcelets nés au cours des dernières semaines du mois de septembre. Chaque éleveur a obtenu d'un appui complet : huit (8) porcelets, des géniteurs, des entrants agricoles, ainsi que des formations et un suivi technique réalisé en collaboration avec l'Inspection Provinciale de la Pêche et de l'Élevage de la province de la Lomami (IPPEL). Des éleveurs engagés et inspirants « J'ai reçu 4 truies et 1 verrat pour commencer mon élevage. Aujourd'hui, mon cheptel compte 32 porcs, dont 27 porcelets. J'ai pu agrandir ma porcherie. Cet appui m'a redonné espoir et incite toute la communauté à investir dans l'élevage porcin », témoigne Miba Ilunga , l'un des bénéficiaires. Au total, les 15 porcs initialement octroyés ont permis de constituer un bétail de 98 têtes, contribuant ainsi à renforcer la sécurité alimentaire et à améliorer les revenus des ménages bénéficiaires.Un levier d'entrepreneuriat et de résilience rurale Ces résultats illustrent la transformation progressive de l'écosystème agricole local, où l'entrepreneuriat devient un levier de développement inclusif. En stimulant la production locale et en valorisant les filières d'élevage, le projet favorise une autonomie économique durable des agriculteurs et des éleveurs de Ngandajika.
Du 18 au 20 septembre 2025 , les membres du Conseil Consultatif Provincial de l'Agriculture (CCPA) de la Lomami se sont réunis à Kabinda pour élaborer leur feuille de route et leur règlement intérieur . Facilitée par notre projet Agriculture dans la province, cette session visait à doter le conseil d'un cadre opérationnel clair et participatif , permettant de mieux coordonner les acteurs du secteur et de définir une vision provinciale commune pour le développement agricole. Des priorités partagées pour dynamiser le secteur Les travaux ont permis d'identifier plusieurs axes prioritaires , parmi lesquels : le renforcement du dialogue entre les services techniques, les organisations paysannes et les partenaires ; la capitalisation des bonnes pratiques locales pour en inspirer d'autres acteurs du territoire ; la mise en place de mécanismes de coordination durable pour améliorer la gouvernance du secteur agricole. Un règlement participatif et inclusif L'un des résultats majeurs de cette rencontre est l'adoption d'un règlement intérieur participatif , définissant clairement les rôles , responsabilités et règles de fonctionnement du CCPA. Présidée par le Ministre provincial de l'Agriculture , cette étape marque un tournant décisif vers une gouvernance agricole plus inclusive , ancrée dans les réalités locales et tournée vers le développement durable des territoires ruraux .
À Lubumbashi, face à la recrudescence de la criminalité, la communauté s'organise autour d'outils simples, mais efficaces : les mégaphones et les talkies-walkies. Ces dispositifs ne nécessitent aucun réseau téléphonique. Grâce à une fréquence commune, une simple alerte permet désormais d'activer la vigilance communautaire et de mobiliser les habitants en temps réel. Des chefs de quartiers mieux équipés Au total, 41 chefs de quartiers de la commune Annexe ont été équipés, renforçant ainsi le dispositif des comités locaux de sécurité mis en place plus tôt dans l'année par la Police Nationale Congolaise. « La remise des talkies-walkies facilitera à la population d'alerter rapidement les autorités en cas d'insécurité », affirme Gastonie Mwansa , cheffe adjointe du quartier Kamasaka. Un pas de plus vers une gouvernance participative Cette initiative s'inscrit dans le cadre du projet Participation Citoyenne et Gouvernance Locale, qui vise à rapprocher les autorités locales de la population et à renforcer la confiance mutuelle. Les nouveaux moyens de communication facilitent la coordination des interventions entre les chefs de quartiers et consolident la vigilance collective. Une communauté actrice de sa propre sécurité Au-delà des outils, c'est toute une communauté qui s'engage à assumer sa propre sécurité. Cette approche participative illustre une véritable intelligence collective, où chacun veille sur son voisin pour construire un environnement plus sûr, solidaire et responsable.
Le Burundi a célébré la Journée mondiale de la santé mentale le 24 octobre 2025 à Gitaza, une localité située à 23 km de la ville de Bujumbura, et qui a été victime ces dernières années des inondations et des glissements de terrain qui ont entrainé un déplacement des populations. La cérémonie de célébration qui s’est déroulée sous la présidence de Madame la Ministre de la Santé Publique a connu une forte affluence de la population locale et la présence des hauts cadres du ministère, des partenaires techniques et financiers et les ONG intervenant dans le domaine de la santé mentale. Cet évènement a mis en avant le thème retenu par l’OMS : « Accès aux services – la santé mentale dans les catastrophes et les urgences » et a représenté une opportunité de sensibiliser la population et les principaux acteurs sur cette thématique. Mme la Ministre de la Santé, Dr. Lydwine BARADAHANA a rappelé que la santé mentale est un défi mondial et au Burundi, malgré le manque de statistiques précises, le nombre croissant de cas prouve que c'est une priorité nationale. Elle a réaffirmé son engagement pour le renforcement des soins de santé mentale et a affirmé que la santé mentale est un droit pour tous, particulièrement pour les victimes de catastrophes. Dans ce cadre, le MSP procède à l’intégration des soins de santé mentale dans les Soins de Santé Primaires pour les rendre accessibles à tous. Enabel, à travers le Projet Santé « Ntusigare Inyuma », a apporté un appui technique et financier à cette initiative, saisissant ainsi l’opportunité de contribuer à la promotion de l’accès équitable aux services de santé mentale au Burundi, la sensibilisation de la population et les acteurs clés à l’importance du soutien psychosocial dans les situations d’urgence, le renforcement des capacités des prestataires de soins à la prise en charge psychologique des personnes affectées par les crises. La Journée mondiale de la santé mentale, qui a lieu tous les 10 du mois d’octobre de chaque année, est toujours une occasion pour sensibiliser sur l’importance de la santé mentale pour le bien-être de l’individu et de la société et nous rappeler avec force qu'il n'y a pas de santé sans santé mentale. Le thème de cette année met l'accent sur la nécessité de répondre aux besoins en matière de santé mentale et psychosociale des personnes touchées par les catastrophes et les situations d'urgence. Les situations d’urgence telles que les catastrophes naturelles, les conflits et les urgences de santé publique provoquent une détresse émotionnelle et autres troubles psychiques qui, dans la plupart des cas, s’estomperont avec le temps. Cependant, selon l’Organisation mondiale de la Santé, 22 % des cas (soit une personne sur cinq) ayant connu ces situations dans les 10 dernières années souffriront de troubles mentaux comme la dépression, l’anxiété, le stress post-traumatique (PTSD), les troubles bipolaires ou la schizophrénie. L'expérience d’une catastrophe augmente également le risque de consommation problématique de drogues, en particulier chez les personnes des problèmes préexistants. Soutenir le bien-être mental des individus pendant ces crises est important car seule manière de donner aux gens la force de faire face, l'espace nécessaire pour guérir, se rétablir et se reconstruire, non seulement en tant qu'individus, mais aussi en tant que communautés.
Face aux effets du changement climatique, les femmes rurales du Niger se mobilisent pour construire un avenir plus résilient. À travers le Portefeuille Thématique Climat Sahel (PTCS), mis en œuvre par Enabel, plus de 200 groupements féminins bénéficient d’un accompagnement technique et organisationnel visant à renforcer leur autonomie économique et leur participation à la gestion durable des ressources naturelles. Ces groupements, appuyés dans la mise en place de mécanismes d’épargne-crédit internes, deviennent de véritables leviers de développement local. Grâce à cet appui, de nombreuses femmes ont pu lancer ou consolider leurs activités génératrices de revenus telles que la transformation d’arachides, la production de lait de soja ou encore l’embouche.Au-delà des gains économiques, ces initiatives favorisent également une meilleure cohésion sociale et une reconnaissance accrue du rôle des femmes au sein des communautés. Leur implication dans la gouvernance des ressources naturelles témoigne d’un changement profond des mentalités et des pratiques locales.En soutenant ces dynamiques collectives, le PTCS contribue à faire des femmes rurales de véritables actrices du changement climatique, capables de concilier développement, équité et durabilité.