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À Kisangani, Enabel et MSI RDC , à travers le projet GIFT , ont placé l'hygiène menstruelle et la santé sexuelle et reproductive (SSR) au cœur de l'éducation dans cinq établissements agricoles : l' ITA Maendeleo , Simi-Simi , Yangambi , Yanonge et l' IFA Yangambi . Grâce à la stratégie « Bosolo Nde » et au réseau des MSI Grandes Sœurs, de jeunes éducatrices issues des communautés locales ont mené des séances de sensibilisation auprès de leurs couples, contribuant à briser les tabous autour des menstruations et à réduire l'absentéisme des filles pendant leurs règles. Le Dr. Patrick Djomo , Directeur pays de MSI RDC, a souligné : « L'hygiène menstruelle, trop souvent ignorée, est devenue un enjeu de dignité, d'égalité et de réussite scolaire. » Pour Prosper Ntema , Chef de programmes Enabel à la Tshopo : « Grâce à une approche multisectorielle et inclusive, nous avons réussi à intégrer l'hygiène menstruelle et la santé reproductive dans la formation agricole. » De son côté, le Directeur provincial de l'éducation , Alain Muimbi Muimbi , a déclaré : « Ce projet a transformé des écoles en espaces. Des filles qui s'absentaient pendant leurs règles participent aujourd'hui activement. Ce n'est pas une fin, c'est un nouveau départ. » Les résultats sont déjà visibles : une présence accumulée des filles en classe, une meilleure inclusion et un engagement renforcé des enseignants, illustrant une avancée concrète vers une éducation plus équitable et respectueuse des besoins de toutes et tous.
De la formation des directeurs à la mobilisation des autorités, trois activités structurantes ont jalonné le troisième trimestre de l’année 2025 pour installer durablement les gouvernements scolaires dans six communes prioritaires de la Région du Nakambé. Retour chiffré et témoignages à l’appui. Trois étapes en trois mois pour ancrer la bonne gouvernance à l’école1) Former les directeurs d’écoles primaires à l’approche EQAmEPremier jalon : collecter, analyser des informations de base des écoles et former les directeurs, garants pédagogiques et administratifs, pour installer des bases techniques solides. Six sessions de formation organisées entre fin juin et mi juillet 2025 dans les communes de Koupéla, Garango, Pouytenga, Tensobtenga, Tenkodogo et Dialgaye. L’objectif est d’outiller les directeurs·trices sur l’Approche École de Qualité Amie des Enfants (EQAmE) en vue d’installer des gouvernements scolaires dans leurs établissements. Au total, 391 directeurs ont été formés, dont 307 hommes et 84 femmes. 2) Briefings des partenaires communautairesDeuxième jalon : embarquer les communautés — condition de réussite pour la gouvernance partagée et la redevabilité. Des ateliers d’information et de sensibilisation destinés aux partenaires communautaires, ex-associations de parents d’élèves, comités villageois de gestion, leaders locaux… les 22 et 23 juillet 2025 dans les mêmes communes. Ces sessions ont permis de partager la philosophie des gouvernements scolaires et de préciser le rôle attendu des communautés dans leur mise en œuvre. 372 participants y ont pris part, dont 321 hommes et 51 femmes. 3) Plaidoyer auprès des autorités administrativesTroisième jalon : sécuriser l’adhésion politique et la coordination territoriale auprès des autorités. Un atelier de plaidoyer a été organisé le 11 septembre 2025 à Koupéla, réunissant des autorités régionales, provinciales et communales, aux côtés des responsables éducatifs et des partenaires. Bilan : 19 participants, dont 18 hommes et 1 femme, et un engagement formalisé à accompagner et relayer la mise en place des gouvernements scolaires dans la région du Nakambé. Opérationnaliser les gouvernements scolaires dans 390 écolesCes activités s’inscrivent dans la mise en œuvre du Programme de coopération bilatérale 2023 2027 entre le Burkina Faso et le Royaume de Belgique, dont l’éducation est un pilier majeur. À travers Enabel, l’Agence belge de coopération internationale, l’appui technique et financier vise un triple objectif : un accès à l’éducation plus inclusif et équitable, une amélioration de la qualité des apprentissages, et une gestion durable des ressources éducatives. L’ambition à court terme est de rendre opérationnels les gouvernements scolaires dans 390 écoles des communes prioritaires de Tenkodogo, Garango, Dialgaye, Tensobtenga, Koupéla et Pouytenga. Des témoignages convergents : former des citoyens, protéger les apprentissagesAu fil des activités, les acteurs éducatifs et les autorités ont souligné l’importance des gouvernements scolaires comme instances d’apprentissage de bonne gouvernance, de responsabilisation des élèves et de promotion de la citoyenneté. Le représentant du Gouverneur du Nakambé, Saïdou Ouédraogo, a rappelé que le gouvernement scolaire est « un dispositif qui responsabilise les élèves et promeut des valeurs citoyennes, en cohérence avec les ambitions nationales de démocratie, de bonne gouvernance et d’éducation à la citoyenneté ». Un positionnement qui consacre la dimension civique et éthique de la démarche. Pierre Bourbila Silga, Directeur régional de l’Éducation préscolaire, primaire et non formelle du Nakambé, a insisté sur l’adhésion des autorités et la mise en place d’une feuille de route avec la formation des directeurs et la sensibilisation des communautés, qui sont selon lui, les « piliers du processus » de mise en place des gouvernements scolaires. Somda Marie Judith, Experte Sectorielle et Thématique éducation d’Enabel, voit dans les gouvernements scolaires un levier direct pour la qualité de l’éducation et le développement des compétences de vie : leadership, communication, sens de la responsabilité... L’objectif opérationnel annoncé de 390 écoles traduit cette volonté d’impact à échelle. Sondéma KOLOGO, Project Manager chez Enabel, a synthétisé l’ambition : bâtir « une école citoyenne, connectée à son environnement, où l’élève est non seulement formé, mais aussi écouté », et où la communauté devient partie prenante de la vie scolaire. À la clé, un changement durable : des enfants acteurs de leur éducation, des communautés engagées, des autorités mobilisées. Avec des directeurs formés, des communautés engagées et des autorités convaincues, la région du Nakambé dispose des conditions de succès pour installer des gouvernements scolaires efficaces et durables. La suite est de finaliser l’opérationnalisation dans les 390 écoles ciblées, maintenir l’accompagnement pédagogique, et consolider les mécanismes de suivi communautaire pour que chaque école devienne un laboratoire vivant de citoyenneté, de protection et d’apprentissage de qualité.
In the context of Ukraine’s recovery, the circular economy offers promising opportunities to rebuild in a more sustainable, resilient, and resource-efficient way, particularly in the construction and energy sectors. By rethinking how materials and resources are produced, circular approaches can drive innovation, reduce dependency on raw materials, and create long-term economic value. In this regard, we are pleased to invite private and public stakeholders from the EU and Ukraine to explore these opportunities together, exchange expertise, and build connections that can help shape a resilient and more circular Ukraine, at the event: “Leveraging Circular Economy Expertise in the Construction and Energy Sectors for Ukraine’s Recovery.” This peer-to-peer exchange and networking reception is co-organised by the EU Circular Economy Resource Centre (EU CERC), the Belgian Agency for International Cooperation Enabel, and Business Finland, in the framework of the Rebuild Ukraine Conference and Exhibition. The event brings together businesses, trade promotion organisations, business associations, chambers of commerce, financing institutions, policymakers, and public sector representatives, involved in Ukraine’s reconstruction efforts.Date: 12 November 2025 Time: 15:00–19:30 CET Venue: Mercure Warszawa Grand Hotel, Krucza 28, 00-522 Warszawa Format: In-person Language: Simultaneous interpretation in Ukrainian and English. Registration (before 7 November): HEREProgramme15:00 – Coffee and registration 15:00 – Welcome address by Mr. Dirk Deprez, Country Director, Ukraine, Enabel15:35 – Opening remarks by H.E. Luc Jacobs, Ambassador of the Kingdom of Belgium to Ukraine 15:40 – Keynote speech: Circular Economy in Ukraine’s Construction Recovery: Opportunities and Challenges, by Mr. Oleksandr Chervak, Director General of the Confederation of Builders of Ukraine (CBU) 15:50 – Keynote speech: Conducive business environment for circular construction: a perspective from the EU, Mr. Kjetil Tonning, Chairman of the the European Construction Industry Federation (FIEC) Task Force on Ukraine. 16:00 – Circular Solution in Action: perspective from a Ukrainian Community, Mr. Yevhenii Lukianenko, Director of the RegionalDevelopment Agency of the Kharkiv region16:10 – Circular business pitches: showcasing EU and Ukrainian circular solutions and technologies: Mr. Maciej Chrzanowski, Technical Sales Manager Remagin, ETEX Group, Belgium, Ms. Tarja Korhonen, Solutions Sales Manager at Valmet Technologies, Valmet, Finland and Neo-Eco Ukraine speaker to be announced16:40 – Financing for green and circular economy, Mr. Jyrki Rautamäki, Senior Consultant, NEFCO 16:55 – Peer-to-peer business exchanges 17:25 – Closing remarks, Mr. Jyrki Härkki, Senior Advisor, Business Finland17:30 : 19:30 – Networking receptionWe would be delighted to welcome your participation in this event. Please feel free to share this opportunity with interested businesses or partners in your network.This event if free of charge. Registering to this event does not give access to the Rebuild Ukraine conference on 13-14 November 2025. You will need a separate registration and ticket for the conference.
Koupéla, 24 septembre 2025. — Après trois années d’interruption, le dialogue entre les acteurs de l’éducation de la région du Nakambé a repris vie grâce à l’appui technique et financier de l’Agence belge de coopération internationale (Enabel). À la Chambre de commerce et d’industrie de Koupéla, autorités administratives, responsables de structures éducatives et partenaires techniques et financiers se sont retrouvés pour le premier cadre de concertation régional entre les structures déconcentrées de l’éducation et les partenaires intervenant dans les domaines de l’éducation, de l’alphabétisation et de la formation.Un engagement collectif pour l’éducationCette rencontre a réuni environ soixante-cinq participants, dont le Secrétaire Technique de l’Education en Situation d’Urgence, des représentants de la Direction Générale des Etudes et des Statistiques Sectorielles (DGESS - MEBAPLN), de la Direction régionale de l’Enseignement secondaire, de la Formation professionnelle et technique (DRESFPT), de la Direction régionale du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, des collectivités territoriales, des ONG et des agences partenaires. Dans son discours d’ouverture, le Gouverneur du Nakambé, Colonel Aboudou Karim Lamizana a salué la relance de cette initiative, interrompue faute de financement depuis 2022 : « C’est une grande satisfaction de voir ce cadre reprendre vie grâce au soutien d’Enabel. La réussite de nos politiques éducatives dépend d’une synergie forte entre décideurs, acteurs locaux et partenaires techniques et financiers. »Il a rappelé que ce mécanisme de coordination est prévu par les textes depuis 2017, mais que sa mise en œuvre effective nécessite un accompagnement durable. Grâce à l’appui du programme bilatéral belgo-burkinabè, la DREPPNF a pu concrétiser cette rencontre, symbole du renforcement des liens entre la Belgique et le Burkina Faso dans le domaine de l’éducation.Des échanges fructueux autour des défis éducatifsLes travaux ont alterné communications, débats et travaux de groupe autour de thématiques prioritaires : sécurité dans les écoles, lutte contre la déperdition scolaire et continuité éducative dans un contexte de crise.Le premier exposé, animé par M. Paulin Zombré, Secrétaire technique de l’Éducation en situation d’urgence (ST-ESU), a mis en lumière les acquis et défis de la Stratégie nationale de l’Éducation en situation d’urgence (SN-ESU 2019-2024) et les perspectives de la nouvelle stratégie 2025-2029. Il a rappelé que l’éducation reste « un droit fondamental même en contexte d’insécurité », évoquant les efforts menés par le gouvernement burkinabè pour rouvrir les écoles, former les enseignants et mettre en place des espaces temporaires d’apprentissage.Les directeurs régionaux, Pierre Bourbila Silga (DREPPNF) et Nachor Sorgo (DRESFPT), ont pour leur part présenté un état des lieux des réouvertures d’écoles et d’établissements. Les chiffres témoignent d’un progrès notable : 172 écoles primaires réouvertes en 2024-2025, contre 60 deux ans plus tôt, et 23 établissements secondaires, contre 9 sur la même période.Cependant, plusieurs localités restent confrontées à des alertes sécuritaires qui freinent le retour complet des élèves.Parmi les principales causes de la déperdition scolaire, les participants ont évoqué l’insécurité, la pauvreté, les mariages précoces, le travail des enfants et le manque d’infrastructures adaptées. Les recommandations issues des groupes de travail insistent sur la sensibilisation communautaire, la mise à disposition de cantines et de bourses scolaires, ainsi que la réouverture progressive des écoles sécurisées.Un symbole fort de la coopération belgo-burkinabèCe premier cadre de concertation 2025 traduit la vitalité de la coopération belgo-burkinabè, fondée sur la solidarité et la confiance mutuelle. Le Programme de coopération 2023-2027 met un accent particulier sur l’éducation, la formation professionnelle, la gouvernance locale et la résilience communautaire.Le représentant d’Enabel, M. Richard Kientega, a rappelé que cette action s’inscrit dans la volonté du Royaume de Belgique de « soutenir les efforts du Burkina Faso pour offrir à chaque enfant une éducation de qualité, malgré les défis sécuritaires et économiques ».Pour M. Pierre Bourbila Silga, Directeur régional de l’Éducation préscolaire, primaire et non formelle, « Cette rencontre est une grande satisfaction, car elle rassemble à nouveau tous les acteurs autour des défis urgents du secteur. Grâce à Enabel, nous disposons d’un cadre pour mieux planifier, coordonner et évaluer nos actions. »Ce cadre de concertation illustre la volonté partagée du gouvernement burkinabè et de ses partenaires, notamment Enabel, d’assurer à chaque enfant du Nakambé l’accès à une éducation sûre, équitable, inclusive et de qualité.
Dans le but de renforcer et d'organiser les initiatives d'entrepreneuriat social et de créer plus de 300 emplois décents , Enabel , à travers le projet Travail Décent et Protection Sociale , en collaboration avec Ovation , a lancé le programme « Studio 267 » à Lubumbashi, du 17 au 21 juillet. Ce dispositif d'accompagnement s'adresse aux entrepreneurs sociaux, avec une première cohorte composée de 27 jeunes de Lubumbashi ayant débuté leur parcours vers l'accélération. L'entrepreneuriat social est une approche innovante qui concilie efficacité économique et intérêt général, en créant des entreprises viables répondant à des besoins sociaux et environnementaux. Cette initiative d'accélération s'étend sur six mois et inclut un accompagnement personnalisé pour chaque entrepreneur, portant sur la communication visuelle, l'innovation, la stratégie financière, l'élaboration de leur vision, mission et modèle économique, ainsi que la mise en place des Business Model Canvas (BMC).
Le gouvernement congolais , à travers son ministère provincial de la Santé , et Enabel ont remis spécifiquement des équipements médicaux, médicaments et kits d'intervention aux Établissements de Soins de Santé (ETSS) de la Tshopo, pour une valeur de 801 050 dollars américains , dans le cadre du Programme d'Appui aux Divisions Provinciales de la Santé (PADP) . La cérémonie s'est tenue à l' hôpital général de Makiso-Kisangani , en présence des autorités provinciales, de la société civile et de partenaires tels que l' OMS, l'UNICEF et MSF . Huit structures sanitaires des zones de Makiso-Kisangani, Kabondo, Lubunga et Isangi ont constitué de cette dotation, comprenant : des appareils d'imagerie et du matériel de laboratoire, du matériel gynéco-obstétrique, de réanimation et de bloc opératoire, un lot de médicaments pour la lutte contre le choléra et le Mpox . Pour Prosper Ntema , chef de programme Enabel, cette remise constitue « une réponse réelle aux problèmes de santé de la population de la Tshopo ». Le Dr Bay Lisongoni a précisé que « cette mise à disposition par Enabel permettra aux structures sanitaires de travailler dans les meilleures conditions, d'effectuer des diagnostics plus précis et d'administrer des traitements plus efficaces, contribuant ainsi à sauver des vies et à réduire la mortalité et la morbidité ». Au nom du ministre provincial, Masimango Simon a appelé à « faire bon usage de ces équipements, assurer une gestion rigoureuse et durable, et veiller à ce que ces matériels profitent pleinement aux patients ». Enabel a réaffirmé son engagement à accompagner les efforts du gouvernement congolais dans le renforcement du système de santé et la réponse aux urgences épidémiques.
Une mission d'échanges réunie des députés du Kasaï Oriental et de la Lomami au Haut-Katanga du 10 au 15 juillet. Soutenue par les projets d'Appui Institutionnel, cette initiative visait à partager les bonnes pratiques en matière de sessions parlementaires, de gestion législative et de contrôle au service des citoyens. Les élus ont harmonisé leurs approches de travail en tenant compte des réalités de leurs communautés respectives. Les députés ont souligné l'importance capitale de ces échanges. « Pendant cette semaine, nous avons relevé le grand défi auquel les députés font face, et au niveau de la représentation. Cette mission va impacter notre manière de travailler ; par exemple, l'équivoque entre les députés et la société civile, la question du contrôle mal perçue par l'exécutif et le législatif ont été soulevées » , a témoigné l'honorable Franck KAZADI NTITA. La mission s'est conclue par des visites guidées du centre de ressources du Haut-Katanga et de la sous-station SNEL Karavia. Ces visites ont permis à la délégation de découvrir concrètement les actions mises en œuvre par Enabel dans la province, illustrant le lien entre le travail parlementaire et le développement territorial.
En République démocratique du Congo, les violences basées sur le genre (VBG) restent un fléau majeur, touchant principalement les femmes et les filles à travers des agressions sexuelles, domestiques et économiques . Dans plusieurs provinces, plus de 90 % des dossiers judiciaires concernent des violences sexuelles, soulignent l'urgence d'une réponse judiciaire renforcée et spécialisée . C'est dans ce contexte qu'un module de formation essentiel a été validé à Kisantu, dans le Kongo Central , à l'issue d'un atelier intensif de trois jours tenu du 22 au 26 juin , organisé par le Conseil Supérieur de la Magistrature avec l'appui de notre projet LVSI .Amélioré grâce aux contributions d'experts présents, cet outil pédagogique vise à renforcer la protection des victimes , clarifier la législation congolaise et intégrer la dimension genre à travers des exemples concrets. Il servira désormais de référence nationale pour la formation initiale et continue des magistrats , incarnant une justice plus équitable, sensée et engagée contre l'impunité .
Depuis le 15 juin 2025, et pendant trois semaines, les onze (11) Conseillers communaux de la Commune Annexe ont mené des consultations populaires dans chacun des 41 quartiers que compte la municipalité. Réparties en équipes de trois membres, les délégations ont visité au minimum dix quartiers chacune afin d'appréhender concrètement les conditions de vie des habitants, recueillir leurs préoccupations et renforcer la participation citoyenne .Cette initiative de proximité a suscité une forte mobilisation au sein de la communauté et contribué à renforcer la responsabilité locale . Les informations recueillies serviront de base à la prochaine session du Conseil communal. Ces concertations ont été encadrées par la Division provinciale de la Décentralisation , avec l'appui de notre projet Participation Citoyenne et Gouvernance Locale mis en œuvre dans les provinces du Haut-Katanga et du LualabaPaola Vangu
Écoles Modèles Climato-Intelligentes : la coopération belgo-burkinabè mise sur l’éducation pour contrer les effets du changement climatiqueFace aux défis croissants du changement climatique et de la dégradation environnementale, le Burkina Faso explore des solutions innovantes pour sensibiliser et préparer les générations futures. C’est dans cette dynamique que s’inscrit l’initiative des Écoles Modèles Climato-Intelligentes (EMCI), portée par Enabel, l’Agence belge de coopération internationale, dans le cadre du Portefeuille Thématique Climat Sahel (PTCS) et du Programme de Coopération bilatéral belgo-burkinabè 2023-2027.EMCI : Un concept éducatif au service de l’environnementL’EMCI est bien plus qu’une école : c’est un cadre d’apprentissage intégré, où les élèves découvrent et pratiquent les bonnes habitudes de préservation de l’environnement, d’assainissement et d’adaptation aux effets du changement climatique. L’objectif est de faire de l’école un modèle vivant, capable d’inspirer d’autres établissements à travers le pays.Dans un contexte où les effets du changement climatique se font de plus en plus sentir, il devient nécessaire d’agir dès le plus jeune âge. L’éducation environnementale en milieu scolaire, soutenue par le Ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement (MEEA), s’impose comme une réponse durable. L’EMCI s’inscrit dans cette logique, en intégrant des pratiques concrètes et des modules pédagogiques adaptés.Pour amorcer le changement, deux écoles primaires ont été sélectionnées comme établissements pilotes : l’école publique de Donsin, située dans la commune de Koupéla (région du Nakanbé), et celle de Nessemtenga, dans la commune de Boussouma (région du Kuilsé). Ces établissements seront transformés en véritables laboratoires d’éducation environnementale, grâce à une série d’activités concrètes et structurantes.Des activités concrètes pour un impact durableL’initiative EMCI repose sur une approche holistique, combinant infrastructures, pratiques agroécologiques et contenus pédagogiques. Voici les principales actions prévues :Sensibilisation des acteurs éducatifs : à travers des assemblées générales, des élèves, des enseignants, des parents et des partenaires sociaux sont informés, engagés et impliqués dès le départ pour garantir l’adhésion et la pérennité du projet.Accès à l’eau : chaque école bénéficiera d’un forage à gros débit, d’un château d’eau et d’un système de canalisation pour alimenter les espaces verts et les activités agricoles scolaires.Aménagement écologique : une superficie d’un hectare sera clôturée pour accueillir une pépinière, un bosquet scolaire et un jardin maraîcher. Ces espaces permettront aux élèves d’apprendre à produire des plants, planter des arbres et cultiver des légumes (pour alimenter les cantines scolaires) tout en découvrant les techniques d’économie d’eau comme l’irrigation goutte à goutte.Énergie solaire : une installation photovoltaïque sera mise en place pour promouvoir les énergies renouvelables et assurer l’autonomie énergétique des écoles.Assainissement et gestion des déchets : des latrines institutionnelles seront construites, des poubelles adaptées installées, et les élèves seront formés aux bonnes pratiques d’hygiène et de propreté.Clôture naturelle : une haie vive sera plantée autour de chaque école, renforçant la sécurité tout en contribuant à la biodiversité locale.Éducation environnementale : des modules pédagogiques sur la protection de l’environnement et la lutte contre le changement climatique seront élaborés et dispensés aux élèves, avec une formation préalable des enseignants.Un levier pour la société burkinabèAu-delà des écoles, l’EMCI ambitionne de transformer les mentalités et de créer une génération consciente et engagée. En intégrant les enjeux climatiques dans le quotidien des élèves, le projet prépare les citoyens de demain à relever les défis environnementaux avec des solutions locales et durables.Ce modèle éducatif peut également stimuler l’économie locale, en créant des opportunités autour de la gestion de l’eau, de l’agriculture scolaire, de l’énergie solaire et de la production de plants. Il renforce le lien entre école et communauté, en faisant de l’établissement un acteur du développement territorial.Que gagnent concrètement les élèves avec l’EMCI ?Apprentissage pratique : Grâce à la pépinière, au bosquet et au jardin maraîcher scolaire, les élèves découvrent concrètement comment produire des plants, cultiver des légumes et entretenir des arbres.Sensibilisation environnementale : Les modules pédagogiques leur inculquent les principes de la protection de l’environnement, de la lutte contre le changement climatique et de l’économie des ressources naturelles.Amélioration du cadre de vie scolaire : L’accès à l’eau, l’électrification solaire, les latrines modernes et les poubelles adaptées rendent l’école plus saine, plus confortable et plus propice à l’apprentissage.Développement de compétences utiles : Les élèves acquièrent des savoir-faire en agriculture, en gestion de l’eau et en hygiène, qui peuvent être réutilisés dans leur vie familiale et communautaire.Renforcement de la citoyenneté : En participant activement aux activités écologiques de l’école, les enfants deviennent des ambassadeurs du changement dans leur communauté.
Le projet AMIS (Accompagnement, Mobilité, Insertion & Sensibilisation), financé par l'Union européenne, a tenu les 14 et 15 octobre 2025 à Coyah, un atelier de restitution des résultats des diagnostics sur l’adaptation des approches durables à la (ré)intégration. Cet atelier a réuni des directeurs nationaux, leurs adjoints, ainsi que des chefs de services issus de plusieurs départements ministériels clés : Affaires étrangères, Administration du territoire et de la décentralisation, Jeunesse, Enseignement technique, Formation professionnelle et Emploi (AGUIPE, ONFPP, CAFPPPS), Promotion féminine, Enfance et Personnes vulnérables, Commerce, mais aussi des organisations de la société civile et des agences de développement. Les objectifs sont de (1) consolider et valider le document de diagnostic, fruit d’un processus participatif mené en juin 2025 à Conakry, Mamou et Kindia; (2) d'analyser, enrichir et valider la feuille de route pour renforcer les mécanismes de (ré)intégration. Les participants ont apporté des contributions précieuses à la feuille de route, qui définit les axes d’intervention et les activités à mettre en œuvre pour (1) améliorer la gouvernance de la migration en cohérence avec la politique migratoire nationale; (2) renforcer les approches inclusives de (ré)intégration des jeunes, des personnes vulnérables et des migrants de retour. Ces pratiques incluent la formation, l’accompagnement technique, l’insertion professionnelle, l’accès à l’emploi et à l’auto-emploi. Une étape importante vers des solutions durables et inclusives pour une migration mieux gouvernée et une réintégration réussie.
At the recent Blue Economy Summit in Mombasa, over 700 delegates gathered to explore how innovation and investment can unlock Africa’s blue economy. Among the many insights, one theme stood out for the Tanzanian delegation, coordinated by Enabel: the power of artificial intelligence (AI) and digital tools to transform fisheries and aquaculture. Enabel in Tanzania’s team from the EU-funded Inclu-Cities Project and other partners from across Tanzania, played a central role in showcasing how digitalisation can boost local enterprises. For entrepreneurs, the summit was more than a platform for networking, it was a chance to connect with cutting-edge technologies that could redefine the future of fishing and food systems. One example came from My Fish, a company from Mwanza, which explored automated fish feeding systems developed by Japanese firm UMITRON. These AI-driven technologies monitor feeding times and optimise distribution, helping farmers reduce operational costs, minimise waste, and increase profitability. By adopting AI-powered solutions, fish farmers can improve fish health, ensure consistent growth, and reduce the environmental impact of overfeeding. This innovation aligns closely with Enabel’s digitalisation agenda in Tanzania, which positions technology as a cross-cutting driver of change across education, entrepreneurship, and sustainable resource management. Through projects that promote digital inclusion and innovation, Enabel supports local entrepreneurs in adopting solutions that enhance efficiency, competitiveness, and market access. For the IncluCities Project, the link between digitalisation and fisheries is particularly relevant. Fishing and food systems are central to urban growth and resilience, and digital tools offer new ways to strengthen supply chains, reduce losses, and connect local producers to broader markets. It also reflects Tanzania’s national development vision, where digitalisation is recognised as a catalyst for economic transformation. By embracing AI in fisheries, Tanzanian SMEs are not only modernising their businesses but also contributing to national efforts to build a resilient digital economy, create decent jobs, and promote sustainable growth. The Blue Economy Summit highlighted how technology is reshaping fisheries value chains, from aquaculture equipment and consultancy to AI-based feeding systems and circular innovations that turn fish waste into new products. For Tanzania, these insights reaffirm that digitalisation is not an abstract goal it is a practical tool that empowers entrepreneurs, strengthens industries, and advances the country’s development agenda. As Enabel continues to champion digital innovation and inclusion, experiences like these underscore the transformative potential of AI in fisheries and beyond, proving that the future of Tanzania’s blue economy is both digital and sustainable.
Depuis mai 2025, la collaboration dynamique entre Enabel et la Direction Générale des Productions Végétales (DGPV) du Ministère de l'Agriculture et des Ressources Animales Halieutiques (MARAH) produit des résultats tangibles à travers l'approche Champs Écoles Paysans (CEP). Cette initiative, dans le cadre de la mise en œuvre du Programme bilatéral Belgique – Burkina Faso 2023-2027, vise à fournir des solutions concrètes et adaptées aux défis majeurs de la production agricole : gestion de la fertilité des sols, conduite des cultures, opérations post-récoltes et diffusion des pratiques agroécologiques. L'objectif est d'améliorer les rendements, d'augmenter la rentabilité et la productivité, s'inscrivant ainsi dans la vision des autorités du Burkina Faso pour l'autosuffisance alimentaire. Elle soutient activement le maillon production dans une perspective globale de structuration des filières agricoles.Actions clés et effets directs Pour atteindre ces objectifs, plusieurs étapes ont été mises en œuvre :Cadrage et planification — des rencontres initiales ont permis de définir et de planifier précisément les activités (DGPV, FAO, DRARAH Oubri et Nakambé, partenaires techniques).Formation des facilitateurs — 40 agents d'agriculture de la zone d'intervention ont été formés pour la facilitation des CEP. C'est le pilier de la transmission des connaissances !Dotation — Fourniture de matériels et d'intrants essentiels pour l'établissement des CEP.Diagnostic communautaire et mise en place des CEP — 30 Champs Écoles Paysans ont été mis en place pour la campagne 2025-2026 pour les filières riz, arachide et maïs. Ces "centres de formation à ciel ouvert" accueillent chaque semaine plus de 900 producteurs et productrices pour des apprentissages autour de thématiques techniques de production, de gestion et même de cohésion sociale. D'autres CEP sont également mis en place dans le cadre du Portefeuille Thématique Climat Sahel, illustrant la synergie interne et externe d'Enabel. Ces connaissances sont immédiatement appliquées dans les champs individuels des producteurs pour cette campagne et pour les années à venir.Suivi et appui technique — des supervisions conjointes régulières (DGPV, DRARAH, Enabel) garantissent un appui technique de qualité et des conseils avisés.Visites Commentées — 30 visites commentées locales ont déjà été organisées au stade végétatif (montaison/tallage).Effets impacts au-delà du Champ Ces actions génèrent un impact bien plus large que les seules parcelles d'apprentissage :Diffusion massive de connaissances — les 30 visites commentées ont attiré plus de 1 500 producteurs et productrices non-membres des CEP. Elles ont permis l'acquisition de connaissances et de compétences pratiques sur les techniques de production et la maîtrise des ravageurs par un public élargi.Renforcement des capacités locales — la formation des 40 facilitateurs renforce durablement les capacités d'encadrement des services agricoles déconcentrés.Cohésion sociale — les regroupements hebdomadaires favorisent les échanges et le partage d'expériences, contribuant au renforcement du lien social au sein des communautés.Transfert de technologie agroécologique — l'adoption progressive de pratiques plus respectueuses de l'environnement (agroécologie) prépare les exploitations à mieux faire face aux effets des changements climatiques.Trente autres visites commentées sont prévues pour les stades épiaison/maturation, ainsi que deux visites commentées régionales qui regrouperont les autorités, acteurs de développement et décideurs. Trente autres CEP prévus pour la compagne maraichère. L'évaluation finale mesurera l'impact réel de cette approche, soutenue par des cadres de réflexion en vue d’alimenter les discussions pour les perspectives de réformes agricoles pour une sécurité alimentaire durable.
Suivi de la Campagne Agricole 2025-2026 dans le NakambéLe mardi 14 octobre 2025, le Gouverneur de la région du Nakambé, le colonel Aboudou Karim Lamizana, a conduit une mission de suivi de la campagne agropastorale et halieutique 2025-2026. Cette initiative, organisée en partenariat avec la Direction Régionale de l’Agriculture, des Ressources Animales et Halieutiques (DRAAH) avec l'appui d'Enabel, l’agence belge de coopération internationale, visait à évaluer l’impact concret des interventions sur la production locale et la résilience des communautés rurales. « Ce travail est une fierté pour la région. Vous avez répondu à l’appel du président du Faso, et vos efforts contribueront à atteindre l’autosuffisance alimentaire », a déclaré le Gouverneur Lamizana, saluant notamment l’engagement des partenaires comme Enabel dans l’accompagnement des producteurs. Au total, quatre sites ont été visités, illustrant la diversité des approches et la complémentarité des actions entre l’État, les partenaires techniques et financiers, et les communautés locales. Deux sites emblématiques, bénéficiant particulièrement de l’appui d’Enabel, ont été mis en lumière.Le site de Gonkin : Des innovations agroécologiques au service de la productionLe site couvre une superficie totale de 80 hectares, reçoit un appui conjoint du Ministère de l'Agriculture et d'Enabel, agissant ici en complémentarité : Aménagement Maraîcher : Enabel se concentre sur l'aménagement d'un périmètre maraîcher de 2 hectares destiné à diversifier la production, notamment en contre-saison. Cet aménagement est en cours, un forage positif à gros débit est déjà réalisé, sécurisant ainsi l'accès à l'eau, un facteur limitant essentiel dans la région. Promotion de Techniques Performantes : Un Champ École Paysan (CEP) a été mis en place pour la promotion du Système de Riziculture Intensive (SRI). Le SRI est une méthode agroécologique éprouvée qui permet d'augmenter significativement les rendements rizicoles tout en réduisant l'utilisation d'eau et de semences.Recherche et Semences : En partenariat étroit avec l’Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles (INERA), Enabel appui, via une convention de subside, des actions visant à améliorer l'accès aux semences performantes et la diffusion des bonnes pratiques agroécologiques. Cet axe garantit la durabilité et l'adaptation des cultures aux défis climatiques. Le site bénéficie également de labours gratuits, d’environ huit tonnes d’engrais NPK et urée, et de semences de riz variété TS2, avec un rendement attendu de 336 tonnes de riz paddy, contribuant directement à l’objectif national d’un million de tonnes.Le site de Dassoui : Inclusion et productivité au service de la résilience Le site représente un modèle réussi d'aménagement de bas-fond rizicole sur 25 hectares. Aménagement et Productivité : Le bas-fond a été entièrement aménagé selon les standards du Plan d’Action National pour le Riz (PAFR), un modèle technique soutenu par Enabel. Cet aménagement permet l’exploitation optimale par 570 productrices et producteurs, dont 204 hommes, 366 femmes (soulignant le rôle central des femmes dans la riziculture) et 21 Personnes Déplacées Internes (PDI). L'intégration des PDI est un effort notable pour leur résilience et leur inclusion économique. Le rendement attendu est de 4,5 tonnes par hectare (t/ha), soit une production totale estimée à 112,5 tonnes (T) pour le site, ce qui représente une contribution majeure à l'approvisionnement local. Soutien Matériel et Technique : Afin d'assurer le succès de cette exploitation, Enabel a fourni un appui logistique substantiel, incluant : Matériel d’aménagement et de récolte : tricycles, charrettes, brouettes, pelles, pioches, barres à mine, marteaux, etc. Intrants agricoles : 1250 kg de semences et 3750 kg d’engrais (soit un ratio d'environ 150 kg/ha d'engrais, cohérent avec les recommandations techniques). Renforcement de Capacité : Plus de 100 exploitants ont bénéficié de formations pour la maîtrise des techniques culturales et de la gestion post récolte. Perspectives d'Aménagements Complémentaires : Le soutien se poursuit avec la planification d'aménagements connexes cruciaux pour la résilience de la communauté : un périmètre maraîcher de 2 hectares, une piste à bétail et un espace pastoral, complétés par la réalisation de deux forages à gros débit pour l'abreuvement. Mr Lionel TIENTEGA, Expert Sectoriel Thématique Appui au secteur privé d'Enabel a pour sa part réaffirmé l’engagement de l’agence à poursuivre son accompagnement dans la région :« Ces aménagements offrent des opportunités économiques et renforcent l’autonomie des populations tout en contribuant à la sécurité alimentaire nationale », a-t-il déclaré.Des résultats salués par le Gouverneur À l’issue de cette tournée, le Gouverneur Lamizana a exprimé sa satisfaction : « Je salue l’engagement d’Enabel et de tous les acteurs impliqués. La complémentarité des efforts consentis démontre que nous pouvons atteindre nos objectifs de souveraineté alimentaire et renforcer la résilience des communautés rurales. » Les actions menées, centrées sur les méthodes agroécologiques, la sécurisation de l’eau, l’inclusion des femmes et des PDI, ainsi que l’amélioration des pratiques agricoles, illustrent une vision claire de développement agricole durable, équitable et résilient, plaçant la région du Nakambé sur la voie de l’autosuffisance alimentaire.
Enabel’s Work Readiness Programme to develop entrepreneurs and skilled workers in cage fish farmingTanzania’s Fishing Education Training Agency (FETA) Nyegezi campus, a partner of Enabel in the Inclusive Green and Smart Cities (Inclu-Cities) project, has launched a four-month training programme for 150 youths in Mwanza. The initiative aims to equip participants with practical skills that will boost their readiness for employment and entrepreneurship in fisheries and aquaculture. The initiative aligns with the government of Tanzania's policy to promote youth employment and skills development. Through the European Union-funded INCLU-CITIES project, Enabel Tanzania supports this initiative with Work Readiness Programs (WRP) in a number of sectors, including fishing. The longest part of the four-month training will be spent on practical learning on fish farms. FETA collaborates with five identified fish farms in Mwanza where the WRP trainees will go for practical training on cage fish farms. This initiative contributes to Enabel’s program under Inclu-cities project that aims to create jobs and businesses in the green economy. The training was opened by Ms Merisia Sebastian Mparazo, the FETA’s Acting Chief Executive Officer, who challenged tutors and learners to take advantage of the WRP programme to develop skilled youths, therefore contributing to job creation and growth of the local and national economy. Currently, the fishing sector contributes 1.7 percent to Tanzania’s GDP and employs over six million people in the entire value chain. “By training more skilled people in the fishing value chain you are solving one of the key challenges that limit the growth of the sector’s contribution to the economy,” she said. On behalf of Enabel and the project, TVET Expert, Thomas Aikarua, reiterated Enabel’s readiness to collaborate with government agencies, private companies to promote innovative green solutions that mint jobs and contribute to local economies. Under Inclu-cities project, WRP trainees will undergo entrepreneurship skills building at SIDO Mwanza and upon successful completion of their stint they will develop projects that will compete to qualify for funding from CRDB Foundation, also a partner in the project. The fishing value chain, specifically cage fish farming, entails multiple opportunities including management of cage fish farms, fish feed manufacture, marketing, refrigeration, navigation, and fish processing and value addition.