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Enabel au Niger s'est jointe à la commémoration annuelle de la journée internationale des Femmes, réaffirmant ainsi son engagement en faveur de l'égalité des genres et des droits des femmes. Cette journée a été l'occasion de mettre à l'honneur trois femmes exceptionnelles, qui chacune à leur manière, contribuent activement à changer les mentalités et à transformer la société.Aicha Macky, réalisatrice nigérienne multi primée, a captivé l'attention avec son parcours inspirant. Lauréate du Prix du Public du Prix Awa 2024, Aicha est également productrice avec son entreprise Tabous Production et membre de l'Académy des Oscars, Un exemple de persévérance et de talent dans un domaine où les femmes sont encore sous-représentées.Halimatou Zika, Présidente de la Cellule Nigérienne des Jeunes Filles leaders (CNJFL) a quant à elle mis en avant son expertise en genre et changement climatique.Son travail est essentiel dans la lutte pour l'autonomisation des femmes et des jeunes filles, notamment dans le contexte des défis environnementaux du Sahel. Ami Bickou, Directrice fondatrice de la laiterie fromagerie Amansi, une entreprise de transformation laitière nigérienne, 100 % naturel du lait cru.En 2024, elle remporte le 4ème prix du PastorHackathon avec sa solution novatrice pour améliorer la commercialisation du lait local. Elle brise les stéréotypes et inspire de nombreuses femmes à prendre leur place dans le monde des affaires.Au programme de la journée, un jeu interactif pour clarifier les valeurs liées à l'égalité des genres, une discussion enrichissante avec les invitées et la projection d'une vidéo mettant en lumière les actions d'Enabel au Niger pour combattre les inégalités pour les femmes et les jeunes filles.Cette journée a rappelé l'importance de continuer à se battre pour l'égalité et la dignité des femmes, malgré les défis persistants dans de nombreuses régions du monde. Enabel au Niger et ses invités ont réaffirmé leur engagement dans ce combat.
Le 10 mars 2025, a eu lieu, le lancement officiel de la phase 2 des travaux de restauration des terres dégradées pastorales sur le site de Gatwane situé à Simiri dans le département de Ouallam, région de Tillabéry. La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs autorités, dont le Secrétaire Général adjoint du gouvernorat de Tillabéry, le préfet de Ouallam, ainsi que le chef de canton de Simiri. La population locale était également présente pour l’événement.Ces travaux sont soutenus par le projet ASYPON Grande Muraille Verte (GMV), financé par l’Union européenne et mis en œuvre par Enabel, l’Agence belge de développement. À terme, ils permettront de restaurer 1.375 hectares de terres sur 16 sites différents. Pour cela, 2.250 travailleurs locaux seront mobilisés, dont de nombreuses femmes et jeunes, ainsi que des personnes déplacées internes. Ces travailleur·euses seront rémunéré·es à hauteur de 287 millions FCFA. Les travaux consisteront principalement en la réalisation de demi-lunes sylvopastorales, de plantation d’arbres et d'ensemencements d’espèces fourragères visant à renforcer la résilience de l’écosystème.Après les discours des autorités et des responsables du projet GMV, le Directeur départemental de l’Environnement de Ouallam a expliqué aux travailleur·euses HIMO, les caractéristiques d'une demi-lune. Cette explication leur a permis de bien comprendre comment creuser correctement en respectant les proportions. Les autorités ont ensuite donné le signal de départ en lançant officiellement les travaux avec un coup de pioche.Ce projet suit une phase pilote lancée en 2024, qui avait permis la restauration de 750 hectares, avec la participation de 1.903 travailleurs, dont 997 femmes. Ce travail avait permis de planter 79.245 arbres et 1.771 kg d’espèces fourragères, pour un investissement de plus de 130 millions FCFA et pour une rémunération de la main-d’œuvre locale (travailleur·euses HIMO) de plus de 130 millions FCFA.Les travaux de restauration des terres dégradées à Simiri représentent un espoir pour la lutte contre la désertification et la préservation des écosystèmes au Niger. Ils contribuent également à la création d’emplois locaux et à la promotion d’un avenir plus résilient pour les populations vulnérables. Les autorités locales et les partenaires du projet ont exprimé leur gratitude envers l'Union européenne et Enabel pour leur soutien constant, et ont appelé à l'engagement de tous pour faire de ce projet un modèle de réussite.
Du 17 au 19 février 2025, les acteurs impliqués dans le Projet de Recherche et d’Innovation pour des Systèmes Agropastoraux Productifs, Résilients et Sains en Afrique de l’Ouest (PRISMA) se sont réunis à Ouagadougou pour une importante session de capitalisation. L’objectif de cette rencontre était de tirer parti des acquis et des pratiques innovantes développées au cours de l'exécution du projet dans trois pays de la région : le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Le projet PRISMA, qui vise à renforcer la productivité et la résilience des systèmes agropastoraux, constitue une réponse stratégique face aux défis croissants liés au changement climatique et à la sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest. À travers cette initiative, les acteurs ont mis en œuvre des solutions innovantes adaptées aux réalités locales, en mettant l’accent sur la durabilité, la diversification des productions et la gestion des ressources naturelles. Les échanges entre les différents acteurs, présents à Ouagadougou, se sont concentrés sur l’évaluation des pratiques agropastorales, la diffusion des résultats obtenus et la formulation de recommandations pour une meilleure adaptation aux enjeux climatiques et socio-économiques de la région. En capitalisant sur ces résultats, le projet PRISMA ambitionne de renforcer la résilience des communautés rurales et d’améliorer leurs conditions de vie. Cette réunion constitue une étape cruciale pour la pérennisation des efforts déployés, et pour l’extension des bonnes pratiques au-delà des zones pilotes du projet, afin d’en maximiser les bénéfices pour l’ensemble des acteurs agropastoraux de la région.
Le projet de renforcement du système de santé axé sur la lutte contre le paludisme, mis en œuvre par Enabel et financé conjointement par la Fondation Bill & Melinda Gates (BMGF) et le programme bilatéral de coopération de Belgique, déploie des efforts pour améliorer l'accès à des soins de qualité au Niger. Ce projet a pour objectif de réduire la mortalité et la morbidité du paludisme au Niger à travers un renforcement du système de santé. En 2024, le projet a soutenu un programme de formation destiné aux agents de santé, afin de renforcer leurs capacités dans la gestion du paludisme. Il a permis la formation de 44 formateurs nationaux, chargés de diffuser les nouvelles directives de prise en charge du paludisme. Ces formations ont pour objectif de mettre à jour les connaissances et les compétences des prestataires de soins de santé, en les dotant des dernières pratiques fondées sur des données probantes, notamment en matière de prévention, de diagnostic et de traitement du paludisme. "Cette initiative a pour but d'améliorer la qualité des soins offerts aux populations en intégrant les meilleures pratiques scientifiques disponibles et en garantissant que les agents de santé sont équipés pour répondre efficacement aux défis posés par le paludisme", explique un responsable du projet. Le Niger, un pays où le paludisme représente un défi majeur de santé publique, bénéficie ainsi d'un soutien crucial pour renforcer ses équipes locales de gestion des districts sanitaires. Grâce à ces formations, les agents de santé sont mieux préparés à faire face à la réalité du terrain et à offrir des soins adaptés et de qualité aux patients.
Le Salon de l'Agriculture, de l'Hydraulique, de l'Environnement et de l'Élevage (SAHEL-NIGER 2025) s'est conclu le 25 février 2025 après six jours d'expositions et d’échanges entre acteurs des secteurs agricoles, hydrauliques et d’élevage. L'événement a rassemblé des participant·es du Niger et des pays voisins, mettant en valeur l'importance des échanges régionaux pour le développement agricole.Parmi les exposant·es soutenu·es par le projet REEL Mahita d'Enabel, 21 petites et moyennes entreprises agricoles (MPME) ont présenté leurs produits et innovations. Le projet, lancé en 2022 avec un financement de 15,6 millions d'euros, soutient l'entrepreneuriat dans les filières du bétail, de la viande, du lait et de l’aviculture. Les coopératives locales comme Adaltchi de Tahoua et Welwelo de Konni ont particulièrement attiré l'attention pour la transformation du lait.Malgré des produits de qualité, les exposant·es ont souligné des défis, notamment la difficulté à écouler leurs produits sur le marché local. Ils ont exprimé leur reconnaissance envers Enabel pour l’accompagnement, mais ont insisté sur la nécessité d’un réseau de distribution plus efficace. Le Salon a ainsi renforcé l'importance de la coopération public-privé pour soutenir l'entrepreneuriat agricole et améliorer la compétitivité des entreprises locales.
Le vendredi 14 février 2025, la commune de Malgorou a accueilli une importante journée d'animation pédagogique, soutenue par Enabel dans le cadre du projet Sarraounia 2. Cette session de formation, dédiée à la remédiation pédagogique, a réuni 33 enseignants.L’objectif principal de cette journée était d’aider les enseignants à mieux identifier et corriger les lacunes d’apprentissage des élèves. À travers des évaluations régulières, ces difficultés sont diagnostiquées et des actions correctives sont mises en place pour assurer un apprentissage plus efficace. Cette formation s’inscrit dans le cadre d’un programme plus large qui, depuis le début de l’année scolaire 2024-2025, a permis à 73 enseignants de bénéficier de sessions similaires. La suite du programme prévoit des suivis réguliers en classe pour analyser les progrès réalisés et apporter des ajustements nécessaires.Le projet Sarraounia 2, qui fait la promotion d'une approche scolaire globale, repose sur l’implication active des communautés, des parents et des responsables locaux pour construire une école plus inclusive, protectrice et stimulante, notamment pour les jeunes filles.
Renforcement de l’employabilité des jeunesDu 14 au 17 janvier 2025, Enabel et le Fonds d'Appui à la Formation Professionnelle et à l'Apprentissage (FAFPA-FE) ont organisé un atelier de capitalisation des subsides. Cet événement, organisé dans le cadre de la convention de subside entre Enabel, à travers le projet REEL Mahita, et le FAFPA, visait à renforcer l’employabilité des jeunes et à améliorer la gestion des initiatives de formation professionnelle dans le secteur agropastoral.L'atelier avait pour objectif principal d'évaluer la mise en œuvre de la convention, d’identifier les bonnes pratiques et défis rencontrés, et d’adapter les approches pour les rendre encore plus efficaces. Ce moment d’échange a été l’occasion de définir des perspectives ambitieuses pour l’avenir de la formation professionnelle dans le secteur agropastoral. Les partenaires ont également renforcé leur collaboration et ont posé les bases d’un avenir solide pour l’agropastoralisme et la formation professionnelle en faveur des jeunes, particulièrement ceux issus des zones rurales.Le projet, qui bénéficie à 1.260 jeunes de 18 à 35 ans, dont 50 % de femmes, offre des opportunités de formation et de stages pratiques pour favoriser leur insertion professionnelle. Ces jeunes auront ainsi un meilleur accès à des formations intégrantes, leur permettant d’acquérir des compétences pratiques et de trouver un emploi stable dans le secteur agropastoral. Cet atelier marque une étape clé pour l’avenir de la formation professionnelle et de l’agropastoralisme, avec une vision commune pour un impact durable et inclusif.
Du 6 au 15 décembre 2024, Enabel a participé à la 13e édition du Salon International de l’Artisanat pour la Femme (SAFEM) à Niamey, dans le cadre du projet de renforcement de l’entrepreneuriat en élevage (REEL Mahita). Cet événement a réuni plus de 26 pays et a mis en avant l’artisanat féminin à travers diverses filières de transformation. Voici les principaux résultats de cette participation :7 entrepreneures soutenues par Enabel, exposant leurs produits :- 4 promoteurs sur la filière lait et produits laitiers (yaourt, fromage sec de vache, beurre de vache)- 2 promoteurs sur la filière aviculture (transformation de la volaille : poulet et pintade)- 1 promoteur sur la filière bétail viande (Kilichi)Chiffre d’affaires de plus de 9 millions de f
Du 10 au 13 septembre 2024, l’Hôtel Homeland a accueilli un atelier de formation à l’intention de 30 secrétaires de direction du Ministère de l’Éducation Nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et de la Promotion des Langues Nationales (MEN/A/EP/PLN). Cette initiative, soutenue par l’Agence belge de développement Enabel à travers le Projet Sarraounia 2, visait à renforcer les compétences administratives de ces professionnels dans des domaines clés tels que l'archivage, la communication interne et externe, et l’éthique et déontologie administratives.La cérémonie d’ouverture de la formation a été présidée par Monsieur ASSANE HAMZA, Secrétaire Général du MEN/A/EP/PLN. Il a salué cette initiative et souligné l'importance de telles formations, non seulement pour les secrétaires, mais aussi pour d’autres acteurs de l’administration, en réponse à un besoin réel de renforcement des capacités dans ces secteurs. Il a également exprimé sa gratitude à ENABEL pour son soutien constant au renforcement des capacités des cadres centraux du ministère, afin d'améliorer la gestion du système éducatif. L'objectif principal de cet atelier était d’améliorer les pratiques administratives des secrétaires de direction. La formation a permis de les préparer à mieux gérer les systèmes de classement et d’archivage des documents, à maîtriser la prise de notes, la programmation des réunions et certains écrits administratifs. Un accent particulier a été mis sur l’éthique et la déontologie professionnelles, afin de renforcer la qualité des services rendus aux usagers.Pour atteindre ces objectifs, les méthodes d'andragogie ont été privilégiées, avec des techniques telles que les jeux de rôle, les études de cas, le brainstorming, les travaux en commissions, ainsi que des échanges et discussions. Ces approches ont offert aux participants un cadre interactif, permettant de renforcer leurs compétences tout en abordant des problématiques concrètes du quotidien administratif. Ces ateliers ont permis aux secrétaires de direction d'approfondir leur compréhension des enjeux administratifs et de mettre en pratique les nouvelles compétences acquises. Pour la Directrice des Archives, de l'Information, de la Documentation et des Relations Publiques (DAID/RP), cette formation est essentielle car elle permet de valoriser les secrétaires de direction, considérés comme les véritables chevilles ouvrières de l’administration. Elle a souligné que ces professionnels, grâce à cette formation, sont désormais mieux équipés pour offrir une visibilité accrue à l'administration centrale. Cet atelier témoigne de l’engagement d'Enabel dans l’amélioration de la gouvernance du système éducatif et dans l'accompagnement de tous les maillons de la chaîne administrative, de manière inclusive.
Au Niger, où l’eau et le fourrage sont des ressources vitales pour les pasteurs et agropasteurs, le défi de leur gestion durable est crucial pour assurer la mobilité et la survie des troupeaux. Conscient de ces enjeux, le projet REPO (Résilience Agro-Sylvo-Pastorale), financé par l’Union européenne et mis en œuvre par Enabel, a concrétisé une initiative majeure : l’aménagement de six points d’eau stratégiques dans des zones de pâturage essentielles. Ces infrastructures comprennent : Quatre puits pastoraux situés à Douboulma/Doutchi, Gandou Peulh/Loga, Mayanta/Konni et Agalwaré/Filingué. Deux stations de pompage pastorales, implantées à Gatchika (commune de Dogonkiria, département de Doutchi, région de Dosso) et à Soumaghesker (commune de Tchintabaraden, département de Tchintabaraden, région de Tahoua). Ces points d’eau joueront un rôle essentiel pour : - Valoriser le potentiel fourrager disponible dans les zones concernées, en permettant un accès durable à l’eau pour les troupeaux. - Réduire la pression sur les zones agricoles du sud, en contenant le bétail plus longtemps dans les aires de pâturages du nord.En limitant ainsi les descentes précoces des troupeaux vers le sud, souvent sources de tensions entre agriculteurs et éleveurs, ces aménagements visent à prévenir les conflits intercommunautaires et à renforcer la résilience des communautés rurales.L’approche participative adoptée par le projet REPO garantit une gestion durable des infrastructures. Les usagers, en particulier les pasteurs, ont été impliqués dans l’identification des sites et la planification des travaux, renforçant ainsi leur appropriation et l’entretien des ouvrages. Grâce à ces initiatives, le projet REPO illustre comment une gestion intégrée et durable des ressources naturelles peut contribuer à la coexistence pacifique et au développement économique des zones pastorales au Niger.
Au Niger, où plus de 87 % de la population pratique l’élevage, les agro-éleveurs font face à de nombreux défis : maladies animales, faible productivité, et impacts du changement climatique. Pour y répondre, le projet REPO (Résilience Agro sylvo- pastorale, Ouest Niger), financé par l’UE et mis en œuvre par Enabel, en partenariat avec VSF-Belgium, a introduit les Champs Écoles Agro-Pastoraux (CEAP), un outil innovant de formation et de partage de bonnes pratiques.Depuis leur lancement, 16 CEAP ont vu le jour dans les régions de Dosso, Tahoua et Tillabéri. Plus de 500 agro-éleveurs, dont 214 femmes, ont appris des techniques efficaces comme le compostage, le Zaï amélioré, et la vaccination contre la maladie de Newcastle. Résultat : une amélioration des rendements agricoles de 50 % et une baisse de la mortalité animale de 30 à 50 %. Ces CEAP favorisent également la solidarité et l’autofinancement grâce aux tontines et aux subventions pour des activités génératrices de revenus. Avec ces résultats prometteurs, les CEAP s’imposent comme un modèle clé pour renforcer la résilience et améliorer les conditions de vie des agro-éleveurs nigériens.
Le gouvernement du Niger, à travers son Programme de Développement Sanitaire (PDS) 2017-2021, travaille activement pour réduire la mortalité des mères et des enfants. Une des actions principales consiste à améliorer la qualité des soins offerts dans les centres de santé. Pour cela, le Programme d'Appui aux Systèmes de Santé (PASS Sutura) appuie les Districts Sanitaires de Gaya et de Gothèye.L'une des stratégies utilisées pour améliorer les services de santé est le coaching des professionnels de santé. L'objectif ultime de cette approche, notamment dans le domaine de la santé de la reproduction, est d'autonomiser les agents de santé afin qu'ils puissent, à leur tour, former leurs pairs. Le coaching s’appuie sur des méthodes pratiques, incluant des formations sur mannequins et des démonstrations concrètes. Ces formations couvrent des thématiques essentielles telles que les soins obstétricaux et néonatals d’urgence, ainsi que la planification familiale. Grâce à cette approche, les agents de santé renforcent leurs compétences techniques tout en développant leur capacité à enseigner et à partager leur savoir-faire avec d'autres professionnels.Le coaching ne se limite pas à l’apprentissage technique. Il inclut des rencontres avec les communautés (leaders locaux, associations de femmes, etc.) pour les sensibiliser sur l’importance des soins rapides et de bonne qualité. Les formateurs aident aussi à analyser les données de chaque centre de santé, pour identifier les points à améliorer et mettre en place des solutions concrètes.Grâce à cette approche structurée et progressive, le coaching en santé de la reproduction offre une solution durable pour renforcer les capacités des agents de santé et garantir des soins de qualité en santé de la reproduction. En misant sur la formation, le suivi et la montée en compétences des professionnels de la santé, ce programme contribue à améliorer la qualité des services et à assurer la santé et le bien-être des populations des départements de Dioundiou,Gaya et Gothèye.
Le projet REPO (Résilience agro sylvo-pastorale, Ouest Niger), financé par l’Union européenne et mis en œuvre par Enabel au Niger a organisé le 22 octobre 2024, un atelier de restitution et d’échanges autour de 5 thématiques de capitalisation Ces thèmes de capitalisation mettent en lumière les innovations et les bonnes pratiques développées dans le cadre du projet : 1. Le « HIMO pastoral » qui explore l’implication des éleveurs dans la restauration des terres pastorales en zone agricole, à travers des approches à haute intensité de main-d'œuvre. 2. L’utilisation de l’imagerie aérienne par drone civil, permettant un suivi plus précis et un meilleur contrôle des actions de restauration des terres pastorales. 3. La mise en place de la Police Rurale, une initiative pour la préservation durable des ressources naturelles pastorales au Niger. 4. Le développement d’un système d’estimation de la biomasse en saison sèche, fondé sur des données satellitaires, afin de mieux gérer les ressources pastorales. 5. L’intégration de l’élevage dans les Champs Ecoles Agro Pastoraux (CEAP), facilitant une approche plus globale de la gestion agricole et pastorale. Les présentations ont suscité de nombreuses questions et ont ouvert la voie à des échanges constructifs et enrichissants entre les participants. La matinée a été particulièrement riche en enseignements, témoignant de la pertinence des initiatives mises en œuvre et de l’engagement des différents acteurs.
Dans le cadre du projet REPO (Résilience agro-sylvo-pastorale Ouest-Niger), une étude hydrogéophysique a permis d’optimiser l’implantation des puits et forages pour l’alimentation en eau des communautés pastorales. En utilisant des technologies de pointe basées sur la résonance magnétique et l'électromagnétisme, les chercheurs ont pu évaluer la profondeur et la productivité des nappes phréatiques avant les travaux. Résultat : des ouvrages plus efficaces, réduisant les coûts tout en garantissant une eau de qualité et renouvelable. Ce projet, réalisé en partenariat avec Enabel, l'IRD, l'Université Abdou Moumouni et le Ministère de l'Hydraulique, et financé par l'Union Européenne, marque une avancée significative pour la gestion durable des ressources en eau dans les zones pastorales. Ces techniques innovantes pourraient être déployées à plus grande échelle, offrant un modèle à suivre pour renforcer la résilience des communautés rurales au Niger.
Le District Sanitaire de Dioundiou, situé dans le département de Gaya au Niger, a récemment organisé une formation destinée à renforcer les compétences de ses équipes dans la maintenance préventive des équipements médicaux. Cette initiative a été mise en œuvre avec le soutien d'Enabel, via le projet Santé "PASS Sutura", en collaboration avec le Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales. L’objectif principal de cette formation est de garantir la disponibilité et la fonctionnalité continue des appareils médicaux dans les centres de santé, afin de maintenir un niveau élevé de qualité des soins offerts à la population locale.La formation a regroupé 17 chefs de Centres de Santé Intégrés (CSI), ainsi que les membres de l’équipe cadre de District et l’équipe du projet "PASS Sutura" de Dioundiou. Toutes et tous ont bénéficié d’un accompagnement technique de qualité pour s'assurer que les équipements médicaux indispensables restent opérationnels et bien entretenus. Les participant.es se sont concentré.es sur la mise en place d'une maintenance régulière et préventive, une approche qui permettra de réduire les pannes inattendues et d'assurer un service de santé plus fiable et durable.Le renforcement des capacités des professionnel.les de santé dans ce domaine est un pas en avant vers l’amélioration des soins médicaux dans la région. Cette initiative illustre l'engagement du District et de ses partenaires à améliorer l'accès aux soins de santé en zone rurale, contribuant ainsi à un bien-être accru pour la population du département de Gaya.