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À l’approche de la fête de la Tabaski, la campagne , “Tabaski Écolo”, initiée depuis 2017 par les Jeunes Volontaires pour l’Environnement (JVE Niger), reprend cette année avec une ambition renouvelée : sensibiliser la population nigérienne à l’utilisation responsable du bois énergie et à la protection de l’environnement.Sous le slogan « Un mouton sacrifié, un arbre planté », l’édition 2025 de la campagne bénéficie du soutien d’Enabel, l’agence belge de coopération internationale, à travers son portefeuille thématique climat au Niger. Cette collaboration vise à renforcer l’impact des actions de sensibilisation, en mettant l’accent sur le changement de comportement collectif et individuel en matière de consommation énergétique.Nouvelle stratégie cette année : des influenceurs locaux sont mobilisés pour relayer le message à travers des vidéos et des contenus numériques produits lors d’un atelier soutenu par Enabel. Ces messages seront diffusés massivement sur les réseaux sociaux et les chaînes de télévision afin d’atteindre un large public. L’enjeu de la campagne est clair : réduire l’utilisation abusive du bois, qui subit chaque année une exploitation accrue à l’occasion de la Tabaski. En sensibilisant à des pratiques plus durables et à la reforestation, la campagne espère inscrire la fête dans une démarche écoresponsable.Pour renforcer cette dynamique, une caravane de sensibilisation menée par les enfants est également prévue dans la ville de Niamey. À travers chants, messages et animations, ces jeunes ambassadeurs de l’environnement iront à la rencontre des habitants pour encourager leurs parents et les communautés à adopter les bons gestes.Avec le soutien d’Enabel, “Tabaski Écolo” s’impose progressivement comme un rendez-vous citoyen pour conjuguer tradition, foi et écologie
Dans les régions de Tahoua et Dosso au Niger, Enbel, l’agence belge de coopération internationale mise sur l’innovation paysanne pour relever les défis climatiques. À travers la mise en place de 22 Champs-Écoles Agropastoraux (CEAP), ce sont 681 producteurs, dont 298 femmes, qui ont été formés durant les campagnes de cultures 2024-2025 à des pratiques agroécologiques intégrant agriculture et élevage.Inspirée des Champs-Écoles Paysans (CEP), cette approche renouvelée prend en compte la réalité des exploitations familiales mixtes en milieu rural. Véritables écoles "sans murs", les CEAP s’installent au cœur des villages, dans les champs ou fermes de producteurs volontaires, pour co-construire des solutions concrètes aux problèmes agricoles identifiés localement. Face à la baisse de rendement du chou et de l’oignon due aux parasites et à la "rosée", les apprenants ont expérimenté des biopesticides à base de neem, de piment et de tabac, ainsi que diverses densités de plantation. Du côté de l’élevage, la fabrication de blocs multi-nutritionnels et un protocole d’embouche adapté ont permis d’améliorer la valorisation des animaux. Chaque CEAP est animé par des structures de conseil privé recrutées par Enabel, en partenariat avec les services techniques de l’État. Les producteurs s’organisent en sous-groupes pour observer, expérimenter, analyser et décider collectivement, favorisant ainsi l’apprentissage participatif et la diffusion des pratiques agroécologiques au sein des communautés.Les CEAP ont également permis d’aborder des sujets transversaux essentiels : production de compost, gestion des organisations paysannes, épargne et crédit communautaire. Une dynamique de transformation qui contribue à bâtir une agriculture résiliente, adaptée aux réalités locales et aux enjeux climatiques du Sahel.
Le Climathon Niamey 2025 s’est tenu les 16 et 17 avril derniers, réunissant jeunes innovateurs, experts techniques et acteurs du développement autour du thème : « Foresterie et Utilisation Durable des Terres ». Cet événement, inscrit dans une dynamique mondiale, vise à répondre de manière concrète aux défis environnementaux locaux tels que la désertification, la dégradation des terres et l’urbanisation non maîtrisée. Portée par l’initiative mondiale Climathon, cette édition 2025 a mis l’accent sur la co-création de solutions locales pour lutter contre la déforestation, renforcer la séquestration du carbone et promouvoir une gestion durable des ressources naturelles. Véritable plateforme d’action et d’innovation, le Climathon se distingue comme un catalyseur d’engagement climatique citoyen.Enabel, agence belge de coopération internationale, a accompagné cette initiative à travers son portefeuille thématique Climat Sahel pour le Niger, témoignant de son engagement en faveur du développement durable. Pour Enabel, soutenir cette démarche s’inscrit pleinement dans sa vision de la résilience climatique et de la protection de l’environnement.Avec le soutien des autorités locales et des partenaires, le Climathon 2025 a marqué une nouvelle étape dans la mobilisation collective pour un Niger plus résilient et souverain face aux changements climatiques
Imaginez que vous emmenez votre femme enceinte à l’hôpital en urgence, mais qu’il n’y a pas d’échographe qui fonctionne, ou que personne ne sait l’utiliser. Cela arrivait souvent au Niger avant 2023. Pour régler ce problème, une solution a été mise en place : un système appelé GMAO, qui aide à bien entretenir et utiliser les appareils médicaux.La GMAO permet de mieux gérer la maintenance des équipements médicaux. Grâce à la GMAO, on peut savoir en temps réel si un appareil fonctionne ou est en panne ; où il se trouve exactement dans un hôpital ou un centre de santé et où se situe l’équipement fonctionnel le plus proche, en cas de besoin. Par exemple, à l’hôpital de Gothèye, le médecin adjoint a été surpris de découvrir le nombre exact d’équipements dans son centre et les nombreuses interventions de maintenance réalisées. Le technicien, lui, peut planifier automatiquement les entretiens préventifs, ce qui lui permet de mieux organiser ses visites dans plus de 20 centres chaque trimestre.La GMAO permet aussi de prévoir les pannes et décider à temps des remplacements ; de réduire les coûts en évitant des réparations d’urgence ou l’achat de nouveaux équipements et d'améliorer la qualité des soins et renforcer la confiance dans le système de santé. Du 28 au 30 avril 2025, un atelier s’est tenu à Niamey pour faire le point sur l’utilisation de la GMAO. Des représentants du Ministère de la Santé, des régions de Dosso et Tillabéry, des districts de Gaya et Gothèye ainsi que d’Enabel ont partagé leurs expériences. Depuis 2023, la GMAO a été introduite dans ces régions grâce à un partenariat entre Enabel et la Direction des Infrastructures et des Équipements Sanitaires (DIES).Cette initiative a permis d'avoir un inventaire national de tous les équipements médicaux ; la formation de techniciens spécialisés (OPM) ; la mise en place d’ateliers de maintenance équipés et l''intégration de la maintenance dans le budget des districts via le Financement Basé sur les Résultats (FBR).Suite aux résultats positifs, le Ministre de la Santé a recommandé d'étendre la GMAO à tout le pays. Les prochaines étapes incluent la formation continue des techniciens ; l'intégration avec d’autres outils digitaux comme le DHIS-2 et une évaluation des besoins pour une extension réussie.La GMAO n’est donc pas une simple technologie, mais un outil clé pour améliorer durablement le système de santé au Niger et garantir un meilleur accès aux soins de qualité pour tous.
Le 13 mai marque chaque année la Journée Nationale de la Femme Nigérienne. Cette date rappelle la grande marche des femmes en 1991, qui réclamaient plus de place dans la vie politique du pays. Cette année, le thème de la célébration est : « Le rôle de la femme dans la refondation de notre pays, un pas vers la souveraineté ». Enabel Niger s’est mobilisée pour marquer cette date symbolique en organisant une journée riche en échanges et en réflexions.Une matinée de sensibilisation au bureau pays ZAMILATOU, Hamadou Labati, experte en Santé de la Reproduction et point focal genre pour le Niger, a ouvert la séance en détaillant les principes de la budgétisation sensible au genre. Elle a insisté sur la nécessité de prendre en compte les besoins spécifiques des femmes, des hommes, des filles et des garçons dans la planification des projets. « Pour avancer ensemble, il faut écouter les besoins de chacun.e et adapter les moyens ! », a-t-elle souligné. Ensuite, OUSSEINI Hamadou, expert Filières et Financement, a mis en lumière l’importance de la prise en compte du genre dans les formations agricoles et rurales (FAR). Il a donné des exemples d’inclusion, notamment la mise en place de crèches mobiles par le projet REEL Mahita pour permettre aux jeunes mères de participer pleinement aux formations. Une innovation simple mais essentielle pour lever les obstacles à l’autonomisation féminine en milieu rural.L’après-midi sous le signe du leadership féminin Enabel a ensuite pris part à un panel organisé par la Cellule Nigérienne des Jeunes Filles Leaders (CNJFL). Le débat a réuni plusieurs actrices du changement, engagées dans la promotion du leadership féminin. Un moment fort a été le témoignage de Kaltouma Oumarou Issa, première femme conductrice professionnelle chez Enabel Niger. Ancienne enseignante, diplômée en économie familiale et logistique, elle a courageusement changé de cap pour embrasser une carrière traditionnellement masculine. Aujourd’hui, elle sillonne les routes du pays avec fierté et détermination. « Je ne voulais pas attendre le métier de rêve. J’ai commencé quelque part », a-t-elle déclaré, suscitant l’admiration du public.À travers ces actions, Enabel Niger réaffirme son engagement en faveur de l’égalité des genres et de l’autonomisation des femmes dans tous les domaines. En cette Journée Nationale de la Femme Nigérienne, le message est clair : les femmes ont toute leur place dans la refondation du Niger. Elles sont déjà à l’œuvre, sur le terrain, dans les institutions, et dans chaque secteur de la vie nationale.
Du 21 au 29 avril 2025, une mission de vulgarisation du code de conduite en milieu scolaire se déroule dans les huit Collèges d’Enseignement Général (CEG) pilotes du projet éducation financé et mis en ouvre par Enabel (Sarraounia 2). Cette initiative vise à promouvoir un environnement d’apprentissage sûr, respectueux et protecteur, en sensibilisant l’ensemble des acteurs de la communauté éducative.L’objectif principal est de renforcer la culture du respect et de la protection en milieu scolaire, notamment envers les élèves les plus vulnérables. Concrètement, cette activité permettra de partager le contenu du code de conduite avec tous les acteurs des établissements (élèves, enseignants, parents, personnel), de favoriser son appropriation, et de lutter contre toutes formes de violences scolaires.Le temps fort de cette mission sera la signature d'engagements par les différents acteurs de l’école, affirmant leur volonté d’appliquer ce code et de promouvoir des comportements responsables au quotidien. En instaurant ces engagements collectifs, le projet entend promouvoir une meilleure fréquentation scolaire, encourager l’inclusion, et contribuer à bâtir des environnements éducatifs dans lesquels chaque enfant se sent en sécurité, respecté et soutenu.
Au Niger, la jeunesse manque de travail. L'accompagnement et la formation dans les métiers de l'agriculture et de l'élevage est une nécessité pour leur garantir un avenir vert et durable. Le 18 mars 2025, le projet ASYPON Grande Muraille Verte (ASYPON GMV), financé par l'Union européenne et mis en œuvre par Enabel, l'agence belge de coopération internationale, a lancé la formation et l'accompagnement à l'insertion professionnelle de 5.150 jeunes dans les filières agrosylvopastorales et halieutiques. Les jeunes gens sélectionnés ont entre 18 et 35 ans avec une participation équitable entre les femmes et les hommes. La formation est qualifiante, a une durée de 4 mois et se donne par groupe de 50 jeunes. Son objectif : former de futur·es entrepreneur·euses ruraux en utilisant toutes les ressources disponibles. Aux termes de la formation, les jeunes passeront en insertion au sein d'exploitations collectives.Ce projet, intégré dans le programme "Nexus Trois Frontières" de l'Union européenne, a pour objectif de soutenir la reprise d’une vie économique et inclusive des populations vulnérables des zones des Trois Frontières, en particulier les jeunes et les femmes, en renforçant leurs compétences et en favorisant leur autonomie.Offrir une chance pour les jeunes dans les filières vertes. Découvrez-en plus la vidéo https://youtu.be/p1wp6JTC27g?si=9mP42wCit9hfb-IT
A l'occasion de la Journée mondiale de la santé, l'accent était mis sur la santé maternelle et néonatale, avec le thème « Des débuts sains, un avenir plein d'espoir ». Cette journée est l'occasion de souligner les efforts mondiaux pour réduire les décès maternels et néonatals évitables et garantir un meilleur bien-être pour les femmes et les enfants.Dans cette dynamique, le projet PASS Sutura, soutenu par Enabel, l'Agence belge de coopération internationale, joue un rôle crucial en améliorant l'accès aux soins de santé de qualité pour les femmes enceintes, particulièrement dans les régions de Dosso et Tillabéry, au Niger. En collaboration avec le Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, ce projet vise à renforcer la couverture sanitaire universelle et à réduire les risques liés à l'accouchement.L'un des succès du projet est la formation des agents de santé. Grâce à des formations spécialisées sur la gestion des accouchements et la prévention des infections, 58 agents à Dioundiou et 110 agents à Gaya ont été formés, permettant une meilleure prise en charge des femmes enceintes. En 2024, 21 009 accouchements ont été assistés par du personnel médical qualifié dans les régions de Gaya, Gothèye et Dioundiou, un progrès majeur pour la sécurité des mères et des nouveau-nés. Le projet a également amélioré les infrastructures de santé. À Gaya, une salle de formation en soins obstétricaux néonatals d’urgence a été construite et équipée, et deux Centres de santé intégrés ont été réhabilités à Dioundiou. De plus, 58 formations sanitaires ont été dotées en matériel médical moderne pour répondre aux besoins urgents en matière de soins obstétricaux.En investissant dans la formation des agents de santé, l’amélioration des infrastructures et la fourniture de matériel médical, le projet PASS Sutura contribue à rendre les soins de santé plus accessibles et de meilleure qualité, réduisant ainsi les risques et offrant un avenir plus sûr et plus sain aux mères et à leurs enfants. Financé par la Belgique et les Pays-Bas, le projet PASS Sutura s’étend jusqu’en 2027, avec un budget de 17,3 millions d'euros, et continue de transformer le système de santé dans ces régions, pour des soins maternels et néonatals plus sûrs et plus efficaces.
Le système de santé au Niger fait un bond en avant grâce aux réformes récentes soutenues par le projet PASS Sutura, soutenu par Enabel, les Pays-Bas et le Ministère de la Santé Publique. Ces réformes, axées sur la digitalisation et la maintenance des infrastructures, ont déjà montré des résultats concrets dans les districts de Gaya et Gothèye. L’un des grands succès est l’implantation du Système d’Information Hospitalier (SIH) dans les hôpitaux de district. Ce système permet une gestion en temps réel des données des patient.es, ce qui a entraîné une augmentation de 75 % des recettes à l’Hôpital de District de Gothèye en un an. Par ailleurs, une plateforme d'e-learning a été lancée pour la formation continue des professionnels de santé, tandis que la gestion de l’assurance maladie départementale a été simplifiée grâce à la digitalisation. Un autre aspect majeur de la réforme est la mise en place d’une stratégie nationale de maintenance des équipements médicaux. Grâce à la Gestion de la Maintenance Assistée par Ordinateur (GMAO), 2 531 actes de maintenance préventive ont été réalisés en 2024, assurant un meilleur fonctionnement des centres de santé. Des travaux de réhabilitation ont également été effectués dans des centres comme Gawassa et Kassadebi, améliorant l’accès aux soins dans ces zones. Ces avancées marquent un tournant décisif pour le système de santé nigérien, en le rendant plus moderne, plus efficace et accessible. Le projet PASS Sutura pave ainsi la voie vers un avenir où les soins sont mieux gérés et disponibles pour tous.
L'Agence belge de coopération internationale, Enabel, met en œuvre le Projet Portefeuille Thématique Climat Sahel (PTCS) dans les régions de Tahoua et Dosso, au Niger. L'un des principaux objectifs du projet est de promouvoir des pratiques agricoles agroécologiques, agroforestières et des systèmes agropastoraux durables et résilients. Dans ce cadre, Enabel utilise comme modèle des sites de formation, un dispositif développé récemment par les Chambres d'Agriculture du Niger et leurs partenaires. Ce modèle est l'un des outils clés pour encourager l'adoption de pratiques agroécologiques au sein des exploitations agricoles locales. Ces sites de formation sont des champs d’apprentissage où les jeunes, âgés de 18 à 35 ans, sont formés pendant un cycle de culture de 4 à 5 mois. Chaque site accueille environ 22 jeunes et propose des sessions régulières de formation, permettant aux agriculteurs de concilier travail et apprentissage. Les formations portent sur des pratiques agroécologiques essentielles, telles que l’utilisation de compost pour enrichir le sol, la fabrication de biopesticides à partir de produits locaux, et l’association de cultures pour améliorer la biodiversité. Ces pratiques permettent de réduire l’utilisation des produits chimiques et d’améliorer la santé du sol.Pour la campagne 2024-2025, 12 sites de formation ont été ouverts, où 234 jeunes, dont 34 filles, apprennent à cultiver des légumes comme l’oignon et le chou, principales sources de revenus dans la région. Ce projet aide non seulement à améliorer les compétences agricoles, mais aussi à lutter contre l’exode rural en offrant des opportunités de formation pratique et en renforçant l’autonomie des jeunes agriculteurs. Les jeunes apprenants pourront appliquer directement les nouvelles compétences acquises dans leurs propres exploitations agricoles.
Du 20 au 25 février 2025, la ville de Niamey a accueilli la 8ᵉ édition du salon "SAHEL Niger 2025", un événement incontournable pour la promotion des produits locaux. Parmi les exposants, le projet ASYPON GMV a fait une belle démonstration de son engagement pour une économie inclusive et durable à Tillabéri. Soutenu par l'Union européenne, le projet se distingue par son soutien aux femmes, aux jeunes et aux personnes déplacées, tout en promouvant des pratiques agroécologiques respectueuses de l'environnement. L’objectif principal du projet est de protéger les ressources naturelles tout en créant des sources de revenus durables pour les communautés locales. Cinq sociétés coopératives simplifiées (SCOOPS) des départements de Téra, Gothèye, Tillabéry et Ouallam ont eu l'opportunité de participer au salon, présentant leurs produits et échangeant avec d’autres acteurs du secteur. Ces rencontres ont permis de renforcer leurs compétences et de découvrir de nouvelles technologies pour améliorer leur compétitivité. Grâce au projet ASYPON GMV, les initiatives locales prennent de l'ampleur, contribuant ainsi à l'autonomisation des communautés et à la création d'un développement économique durable dans la région de Tillabéri.
Du 20 au 25 février 2025, la ville de Niamey a vibré au rythme de la 8ᵉ édition du salon "SAHEL Niger 2025", un événement phare pour la promotion des produits locaux et des entreprises agricoles. Parmi les exposants, le projet REEL Mahita a brillamment mis en lumière les Micros, Petites et Moyennes Entreprises Agricoles (MPEA) du secteur de l’élevage. Ce projet, financé par Enabel, a permis à plus de 20 promoteurs, dont 60 % de femmes, de présenter une gamme diversifiée de produits locaux. Fromages, yaourts, beurres, kilichi, aliments pour bétail et animaux issus d'insémination artificielle ont séduit les visiteurs. L’enthousiasme était tel que tous les produits ont été vendus, générant un chiffre d'affaires impressionnant de plus de 17 millions de FCFA. Au-delà des ventes, cette participation a été l'occasion pour les producteurs de renforcer leurs compétences et de tisser des liens avec des experts et des partenaires du secteur. Un moment fort de l'événement a été la remise du 3ᵉ prix sectoriel en production animale à l’entreprise EVAPAN, dirigée par Manirou Abdoulkarime, pour la qualité et l’innovation de ses produits. Grâce à des initiatives comme le projet REEL Mahita, les entreprises agricoles du Sahel continuent de se faire connaître, de croître et de contribuer à l'autonomisation des producteurs locaux.Découvrez en plus dans la vidéo : https://youtu.be/pO9WPnTMf1M?si=05fwubFZEB2n4EuD
Trois femmes mises à l’honneur à l’occasion de la journée internationale des droits des femmesEnabel au Niger s'est jointe à la commémoration annuelle de la journée internationale des droits des femmes du 8 mars 2025, réaffirmant ainsi son engagement en faveur de l'égalité des genres et des droits des femmes. Cette journée a été l'occasion de mettre à l'honneur trois femmes exceptionnelles, qui chacune à leur manière, contribuent activement à changer les mentalités et à transformer la société.Aicha Macky, réalisatrice nigérienne multiprimée, a captivé l'attention avec son parcours inspirant. Lauréate du Prix du Public du Prix Awa 2024, Aicha est également productrice avec son entreprise Tabous Production et membre de l'Academy des Oscars, Un exemple de persévérance et de talent dans un domaine où les femmes sont encore sous-représentées.Halimatou Zika, Présidente de la Cellule Nigérienne des Jeunes Filles leaders (CNJFL) a quant à elle mis en avant son expertise en genre et changement climatique. Son travail est essentiel dans la lutte pour l'autonomisation des femmes et des jeunes filles, notamment dans le contexte des défis environnementaux du Sahel. Ami Bickou, Directrice fondatrice de la laiterie fromagerie Amansi, une entreprise de transformation laitière nigérienne, 100 % naturel du lait cru.En 2024, elle remporte le 4ᵉ prix du PastorHackathon avec sa solution novatrice pour améliorer la commercialisation du lait local. Elle brise les stéréotypes et inspire de nombreuses femmes à prendre leur place dans le monde des affaires.Au programme de la journée, un jeu interactif pour clarifier les valeurs liées à l'égalité des genres, une discussion enrichissante avec les invitées et la projection d'une vidéo mettant en lumière les actions d'Enabel au Niger pour combattre les inégalités pour les femmes et les jeunes filles.Cette journée a rappelé l'importance de continuer à se battre pour l'égalité et la dignité des femmes, malgré les défis persistants dans de nombreuses régions du monde. Enabel au Niger et ses invités ont réaffirmé leur engagement dans ce combat.
Le 10 mars 2025, a eu lieu, le lancement officiel de la phase 2 des travaux de restauration des terres dégradées pastorales sur le site de Gatwane situé à Simiri dans le département de Ouallam, région de Tillabéry. La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs autorités, dont le Secrétaire Général adjoint du gouvernorat de Tillabéry, le préfet de Ouallam, ainsi que le chef de canton de Simiri. La population locale était également présente pour l’événement.Ces travaux sont soutenus par le projet ASYPON Grande Muraille Verte (GMV), financé par l’Union européenne et mis en œuvre par Enabel, l’Agence belge de développement. À terme, ils permettront de restaurer 1.375 hectares de terres sur 16 sites différents. Pour cela, 2.250 travailleurs locaux seront mobilisés, dont de nombreuses femmes et jeunes, ainsi que des personnes déplacées internes. Ces travailleur·euses seront rémunéré·es à hauteur de 287 millions FCFA. Les travaux consisteront principalement en la réalisation de demi-lunes sylvopastorales, de plantation d’arbres et d'ensemencements d’espèces fourragères visant à renforcer la résilience de l’écosystème.Après les discours des autorités et des responsables du projet GMV, le Directeur départemental de l’Environnement de Ouallam a expliqué aux travailleur·euses HIMO, les caractéristiques d'une demi-lune. Cette explication leur a permis de bien comprendre comment creuser correctement en respectant les proportions. Les autorités ont ensuite donné le signal de départ en lançant officiellement les travaux avec un coup de pioche.Ce projet suit une phase pilote lancée en 2024, qui avait permis la restauration de 750 hectares, avec la participation de 1.903 travailleurs, dont 997 femmes. Ce travail avait permis de planter 79.245 arbres et 1.771 kg d’espèces fourragères, pour un investissement de plus de 130 millions FCFA et pour une rémunération de la main-d’œuvre locale (travailleur·euses HIMO) de plus de 130 millions FCFA.Les travaux de restauration des terres dégradées à Simiri représentent un espoir pour la lutte contre la désertification et la préservation des écosystèmes au Niger. Ils contribuent également à la création d’emplois locaux et à la promotion d’un avenir plus résilient pour les populations vulnérables. Les autorités locales et les partenaires du projet ont exprimé leur gratitude envers l'Union européenne et Enabel pour leur soutien constant, et ont appelé à l'engagement de tous pour faire de ce projet un modèle de réussite.
Du 17 au 19 février 2025, les acteurs impliqués dans le Projet de Recherche et d’Innovation pour des Systèmes Agropastoraux Productifs, Résilients et Sains en Afrique de l’Ouest (PRISMA) se sont réunis à Ouagadougou pour une importante session de capitalisation. L’objectif de cette rencontre était de tirer parti des acquis et des pratiques innovantes développées au cours de l'exécution du projet dans trois pays de la région : le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Le projet PRISMA, qui vise à renforcer la productivité et la résilience des systèmes agropastoraux, constitue une réponse stratégique face aux défis croissants liés au changement climatique et à la sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest. À travers cette initiative, les acteurs ont mis en œuvre des solutions innovantes adaptées aux réalités locales, en mettant l’accent sur la durabilité, la diversification des productions et la gestion des ressources naturelles. Les échanges entre les différents acteurs, présents à Ouagadougou, se sont concentrés sur l’évaluation des pratiques agropastorales, la diffusion des résultats obtenus et la formulation de recommandations pour une meilleure adaptation aux enjeux climatiques et socio-économiques de la région. En capitalisant sur ces résultats, le projet PRISMA ambitionne de renforcer la résilience des communautés rurales et d’améliorer leurs conditions de vie. Cette réunion constitue une étape cruciale pour la pérennisation des efforts déployés, et pour l’extension des bonnes pratiques au-delà des zones pilotes du projet, afin d’en maximiser les bénéfices pour l’ensemble des acteurs agropastoraux de la région.