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L’accès à l’information et la protection des données en ligne sont devenus une question cruciale qui touchent les droits de l’individu ainsi que sa vie privée. Où certaines personnes sont sous les mailles des arnaqueurs du digital. Que faire ? Ce manuel est la solution. A cet effet, dans le cadre du projet Digital for Girls and Women (D4GW), le manuel a été conçu pour apprendre surtout aux femmes et aux jeunes une meilleure compréhension sur les droits numériques. L’objectif est de vulgariser des notions complexes comme la sécurité en ligne ou la protection des données, la liberté d’expression et promouvoir une culture numérique inclusive et responsable.Ce manuel de 55 pages fait le tour d’horizon de grands enjeux du numérique. Il aborde plusieurs sujets d’actualité très intéressants, utiles pour l’accès aux opportunités. Parmi les sujets phares, il met en lumière :- les nouvelles menaces et s’interroge sur l’avenir de la gouvernance du numérique ;- la liberté d’expression dans l’espace numérique comme un droit fondamental, à préserver et à comprendre, notamment face aux dérives potentielles et leurs droits ;- l’inclusion et l’accès aux outils et ressources numériques ;- les inégalités d’accès aux outils et ressources numériques, et appelle à une réduction de la fracture numérique, encore récurrente dans de nombreuses régions ;- la sécurité et sûreté en ligne, prodigue des conseils pratiques pour naviguer en toute sécurité sur le digital.Le manuel explore également les technologies émergentes et leur impact sur nos droits, tout en valorisant ainsi l’autonomisation par la littératie numérique. L’objectif est de former, sensibiliser et encourager la population pour bâtir une culture numérique plus juste et plus participative en lui montrant les opportunités qu’offre le numérique.Co-construit avec des partenaires nationaux et internationaux, le manuel est destiné en particulier aux filles et femmes, mais aussi à tout·e citoyen·ne souhaitant mieux comprendre les droits numériques et adopter de bonnes pratiques en ligne.Ce manuel constitue un outil efficace pour accompagner les efforts des autorités en matière de droits numériques et d’inclusion digitale au Burkina Faso.Disponible en version numérique, le manuel pour les droits numériques pour les débutant.es est un guide essentiel pour toute personne souhaitant évoluer dans un environnement numérique sûr, équitable et respectueux et mieux comprendre les questions du numérique. Téléchargez-le, partagez-le, et devenez ambassadeur.re de bonnes pratiques du digital ! Lien: https://urls.fr/xuUsDTUrielle KABORE (Stagiaire en Communication digitale )
À Kati, les partenaires du PTCS ont mis cartes sur table pour ajuster leurs approches, renforcer la coordination et bâtir une action commune au service des communautés. Les 2 et 3 juillet derniers, les partenaires de mise en œuvre du Portefeuille Thématique Climat Sahel (PTCS) se sont retrouvés à Kati pour deux jours d'échanges francs, sans filtres. L'objectif ? Mieux se comprendre, poser les vrais problèmes, chercher ensemble des solutions, et surtout, repartir avec une vision commune. Car sur le terrain, on le sait : ce ne sont pas les idées ou les plans qui manquent. Ce qui fait la différence, c'est notre capacité à travailler ensemble, à partager ce qui bloque, ce qui avance, ce qu'on ne comprend pas toujours, et ce qu'on peut améliorer. Cet atelier, c'était exactement ça : un espace de respiration. Un moment pour lever les malentendus, ajuster les approches, et se réaligner. Chaque partenaire a pris la parole : ceux qui avancent bien, ceux qui rencontrent des freins, ceux qui cherchent à faire autrement. On a parlé de retards, de villages peu réceptifs, de manque de coordination parfois… mais aussi d'initiatives qui présagent, de solutions concrètes, de coopérations prometteuses. Ce type de rencontre fait du bien. Elle montre que derrière chaque symbole, chaque projet, il y a des hommes et des femmes engagés, confrontés aux mêmes réalités de terrain. Et qu'ensemble, on peut faire mieux. Ce n'est pas une simple réunion de plus. C'est une manière de travailler qu'il faut cultiver. Se réunir régulièrement, prendre le temps d'écouter, de questionner, de revoir ensemble le cap… C'est ce qui permettra à nos actions d'avoir du sens, de perdurer et surtout d'avoir un vrai impact sur les communautés. L'avenir du PTCS se joue aussi dans ces moments-là. Et c'est en les multipliant qu'on se donne une chance de réussir vraiment. La réussite du PTCS repose sur une coordination fluide entre les acteurs. Organiser régulièrement ce type d'atelier, c'est créer un réflexe de collaboration, instaurer une culture du dialogue constructif et garantir que chaque partenaire avance avec les mêmes repères et objectifs. En clair : on ne réussira qu'ensemble. Et ce type d'exercice est une boussole indispensable pour garder le cap.
Avec un budget total de 4,8 millions d’euros financé par l’Union européenne, le projet PEM N’Zassa, mis en œuvre par Enabel, fait la preuve qu’un appui stratégique et ciblé peut déclencher des investissements tangibles du secteur privé. En moins de deux ans de mise en œuvre, ce projet a en effet contribué à générer près de 2 millions d’euros d’investissements directs étrangers (IDE) au profit de 5 coopératives cacaoyères ivoiriennes, un acquis remarquable qui témoigne de la pertinence d’un modèle centré sur la mise en relation d’affaires entre opérateurs économiques africains et européens. LE PEM N’Zassa, qui vise à renforcer le capital humain ivoirien en dynamisant l’environnement des affaires de la Côte d’Ivoire, travaille constamment à améliorer la connexion des écosystèmes entrepreneuriaux ivoiriens et européens. Ainsi, Enabel soutient la création de partenariats d’affaires mutuellement bénéfiques entre opérateurs économiques de Côte d'Ivoire et d'Europe, en particulier belges, en favorisant la mise en relation et les voyages d’affaire d’entrepreneurs ivoiriens en Europe. C’est dans ce cadre que cinq coopératives ivoiriennes – UPAS, SCAMED, SCOOPANAB, YEYASSO et CAYAT – ont signé des accords avec des partenaires belges pour la réalisation de projets structurants : Des accords financiers entre Kampani, un fonds d’investissement belge à impact social, et quatre coopératives, qui leur permettront d'améliorer dans leur chaîne logistique via l’acquisition d’équipements pour la collecte et le transport des fèves de cacao, ou la construction d’entrepôts de stockage et la transformation locale du cacao. Les engagements se déclinent comme suit : - UPAS, 412 000€ pour les équipéments de collecte et de transport ; - SCAMED, 330 000€ pour les équipéments de collecte et de transport ; - SCOOPANAB, 458.000€ pour les équipéments de collecte et de transport ; - YEYASSO, 150 000€ pour l’installation d’une unité de production de chocolat.De partenariat industriel et d’approvisionnement pour le Groupe Belge Puratos NV, à travers sa filiale Puratos Cacao West Africa SA, qui a décidé d’investir plus de 550 000 € dans la construction d’un centre de fermentation et de séchage des fèves de cacao d’une capacité de 1000 tonnes par an, à travers un contrat de collaboration avec la coopérative CAYAT. Ce contrat permettra ainsi d’améliorer de façon significative la qualité des fèves et permettra la création d’une centaine d’emplois directs dans la région d’Adzopé (La ME). Ces différents partenariats sont le fruit de mises en relation facilitées par Enabel, d’un suivi étroit des négociations entre CAYAT et Puratos, de la collaboration continue sur le terrain entre les projets PEM N’Zassa et Cacao durable, tous deux financés par l’Union européenne, et également d’un partenariat formel sous la forme d’un Memorandum of Understanding (MoU) entre Enabel et Kampani, signé en mars 2024. Avec le soutien financier de l’UE, Enabel démontre ainsi la capacité du financement public à stimuler de l’investissement privé pour des projets structurants. En créant des ponts entre les économies européennes et africaines, Enabel et ses partenaires contribuent à créer un cadre pour la création de partenariats à forte valeur ajoutée et mutuellement bénéfiques. Pour Enabel, ce type projet est parfaitement aligné avec l’ambition 5 de la Stratégie 2030 Au-delà de l’aide. De plus, il vient confirmer la pertinence de la stratégie Global Gateways de l’Union européenne, qui ambitionne de développer des liens intelligents, propres et sûrs avec les pays tiers. Cette stratégie, à travers une approche Team Europe, entend mobiliser le « secteur privé pour stimuler des investissements permettant de produire des effets générateurs de changements ».
Dans un contexte de changement climatique de plus en plus préoccupant au Burkina Faso, la gestion durable des ressources naturelles s’impose comme une priorité absolue. C’est dans cette dynamique que le Comité Local de l’Eau (CLE) Sirba Singr’Jienu, avec l’appui technique de l’Agence de l’Eau du Gourma (AEG) et financier du Royaume de Belgique à travers Enabel, a organisé du 23 au 25 juin 2025 une session de renforcement de capacités à Andemtenga, dans la province du Kouritenga. Cette activité s’inscrit dans le cadre du Projet d’Appui au Renforcement de la Résilience Climatique des Communautés de Base (PARCoB), un projet mis en œuvre grâce au financement du Royaume de Belgique via Enabel, dans le cadre du Portefeuille Thématique Climat Sahel – volet Burkina Faso (PTCS-BFA). L’objectif du projet est clair : renforcer la résilience des communautés face aux effets néfastes des changements climatiques, notamment par la protection des ressources en eau, essentielles à la vie et aux activités économiques. Deux jours sur le terrain pour transformer la théorie en pratique La session de formation a réuni les usagers de l’eau du sous-bassin de la Sirba Singr’Jienu, désireux de renforcer leurs compétences pour mieux protéger leur environnement. Organisée en deux phases, la formation a débuté par une journée d’enseignements théoriques centrés sur trois axes majeurs : - Les cordons pierreux, une technique agroécologique permettant de freiner l’érosion hydrique et de retenir les eaux de ruissellement pour recharger les nappes ; - Le traitement des ravines, pour stopper la progression des dégradations physiques des sols, souvent accélérées par les pluies torrentielles ; - L’entretien courant des barrages, afin d'assurer leur bon fonctionnement et prolonger leur durée de vie au profit des communautés riveraines. À l’issue de cette phase théorique, les participants ont été déployés sur le terrain pendant deux jours pour expérimenter directement les techniques abordées. Cette approche pédagogique basée sur la pratique a permis à chaque usager de s’approprier les savoir-faire, de développer les bons réflexes et d’identifier les pratiques les plus adaptées à son milieu. Une dynamique communautaire renforcée Au-delà des acquis techniques, cette session a renforcé la cohésion entre les acteurs locaux autour d’un objectif commun : la préservation des ressources hydriques du sous-bassin. Elle marque aussi une avancée importante dans la mise en œuvre du principe de Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE), qui mise sur l’implication de tous les usagers dans la protection et la valorisation durable des cours d’eau, des retenues et des ouvrages hydrauliques. L’AEG, qui accompagne le CLE Sirba Singr’Jienu dans ses actions, se réjouit de la forte mobilisation et de l’engagement des communautés. Cette formation est un pas de plus vers l’autonomisation des communautés locales dans la gestion des ressources naturelles. Grâce au soutien de la Belgique, l’agence a pu renforcer les capacités techniques des acteurs de terrain et leur donner les outils nécessaires pour faire face aux défis climatiques . Un appui structurant de la coopération belge Le Royaume de Belgique, à travers Enabel, joue un rôle clé dans l'accompagnement des initiatives locales de résilience climatique. Son engagement dans le cadre du Portefeuille Thématique Climat Sahel – volet Burkina Faso (PTCS-BFA) se manifeste par un appui concret aux institutions nationales et locales, ainsi qu’aux populations rurales directement affectées par la dégradation de leur environnement. Par cette action, la Belgique réaffirme son soutien à la stratégie burkinabè de gestion durable des ressources naturelles et à la mise en œuvre de solutions locales adaptées. À terme, ces efforts visent à préserver les écosystèmes fragiles du Sahel, garantir l’accès équitable à l’eau et contribuer à la sécurité alimentaire des communautés.
DOT Tanzania, Enabel implementing partner in the Inclu-cities project, has kicked off its first training of community youth digital ambassadors, branded Digital Balozis. The cohort consisted of 10 youths. They have been equipped with the digital, soft, financial, and green skills needed to navigate and address their daily challenges, including adapting to and mitigating climate change, embarking on new career paths, starting small businesses, participating in civil society, or designing solutions to community challenges. After their training, Digital Balozi will go for community deployment from July to December 2025. In their deployment, they will provide SMEs with essential business and digital skills, business digitization and market linkages. Their work will foster scalable and commercially viable businesses that drive job creation, address local challenges, and strengthen regional economies. Inclu-cities’ Digital Balozi program is designed to put youth at the center of community change by equipping youth and women entrepreneurs who run micro or small businesses in Mwanza, Tanga, and Pemba with basic digital, green, and financial literacy skills. In the Digital Balozis program, the Inclu-cities project leverages, DOT’s youth-led model, rooted in a proven assumption that by transforming the individual, the individual can transform their society. Overall the Digital Balozi’s will impact at least 300 young women and men, aged 18 to 35 years who own and operate micro and small businesses in their communities in transforming and scaling their enterprises through digital and green innovation in Mwanza, Pemba, and Tanga. Global research has shown that youth peer-to-peer training approaches are more effective because they reduce age-related hierarchy in the learning environment, as they allow young people to learn from those who are socially more similar to them Through this peer-to-peer model, youth become catalysts of change in their community - creating a ripple effect, whereby through sharing knowledge and skills with, and building confidence among their peers, families, and communities at large, one youth’s actions creates and gains momentum leading to widespread behaviour change. ends
Du 25 au 27 juin 2025, le Ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida, à travers le Programme de lutte contre les Maladies Chroniques Non Transmissibles, a organisé à Gitega l’atelier annuel de planification conjointe 2025-2026 des activités de santé mentale. Cet atelier, soutenu par Enabel via le programme NTUSIGARE INYUMA – Volet Santé, a rassemblé l’ensemble des acteurs nationaux et internationaux œuvrant dans le domaine de la santé mentale. Objectif : construire une vision commune et coordonnée pour des services de santé mentale accessibles et intégrés dans les soins de santé primaires. La santé mentale, composante essentielle de la santé globale, représente encore un défi majeur au Burundi. Parmi les principaux obstacles identifiés, il s’agit de l’insuffisance de personnels qualifiés, la non disponibilité des médicaments, le manque de financement dédié à la santé mentale, la stigmatisation persistante et le manque d’infrastructures adaptées. Le Directeur du PNILMCNT/MSPLS en charge de la santé mentale a insisté sur l’importance de planifier ensemble pour répondre efficacement aux besoins de la population et agir de manière coordonnée face aux défis posés par la prise en charge des troubles mentaux au Burundi. Enabel demeure un partenaire engagé pour promouvoir des soins de santé mentale plus accessibles, mieux intégrés, et portés par une approche communautaire et multisectorielle.
Beatrice Ajonye is a refugee from South Sudan. She lives in Imvepi Refugee Settlement in Arua-Uganda, where she once tried to survive by selling aggregates—small stones used for construction. Life was difficult as the income she earned was hardly enough for her to survive. Today, she stands confidently behind a sewing machine—not just as a tailor, but as a trainer and mentor, surrounded by other women she has helped to empower. Her journey started in 2022, when she received training in tailoring from Welthungerhilfe (WHH) in Arua for three months. After that, she was given an extra one-week business planning course, also by WHH. With the skills she gained, she received a grant of UGX 920,000 (€224). She used the money to buy a sewing machine, start her tailoring workshop, and also bought two goats and some sorghum. She later sold the sorghum to pay her children’s school fees. Over time, her goats multiplied—she has sold eight of them to support her children’s education and still keeps eight more.Impressed by her skills and potential, WHH recommended her to Enabel for more training under the Support Programme for Refugee Settlements and Host Communities in Northern Uganda, funded by the European Union Trust Fund. Enabel, together with WINEPS, trained Beatrice for one week on how to plan lessons using the Competence-based approach and how to assess the gaps her trainees might have. Since then, Beatrice has trained over 200 youth and women in different centres. Organisations such as AVSI, BRAC, and YETA (Youth Empowerment to Act) have contacted her to train women across different locations. Depending on the project, she earns between UGX 50,000 (€12) and UGX 70,000 (€17) per trainee every month. Most trainings last between three and six months. In one year, she can train two to three different groups. She estimates that since she started training, she has earned about UGX 40 million (€9,756).“I used to run my business blindly,” she recalls. “But after the upskilling, I became more organized and I have even started expanding. Now, I’m passionate about guiding other youth so they can also start their own businesses,” Beatrice says. One of the women she trained is Hellen Duku, also a South Sudanese refugee and a single mother of three. “I didn’t know many things,” Hellen says. “But now I can do more than I ever imagined—like marketing through WhatsApp and keeping records.” Hellen has since received a school uniform order from Juba, South Sudan. Her daily income has grown from UGX 30,000 to UGX 80,000. She also learned how to make items like pillows and doormats from leftover fabric—skills she picked from Beatrice’s training.“After losing my husband, I was stressed and struggling. But the support I got has empowered me to feed my children and pay their school fees in a school in Koboko", says Hellen with tears running down her cheeks. The impact Beatrice has created is stitched into the stories of women like Hellen, who are now confident, capable, and creating new futures for their families. Enabel continues to work with WHH under the WeWork–Green and Decent Jobs for Youth project to empower youth and women in West Nile. Successful youth like Beatrice are expected to get more opportunities to train others and help create decent jobs in their communities.
Dans une région confrontée aux défis environnementaux, fonciers et agricoles majeurs, une initiative portée par Enabel, l'Agence belge de coopération internationale, est en train de redéfinir les rapports entre collectivités locales et projets de développement. À travers le Portefeuille Thématique Climat Sahel (PTCS) , Enabel a organisé une série de formations qui ont permis aux communes de Sirakorola, Koula, Doumba et Meguétan de franchiser un cap décisif : celui de la maîtrise des textes et de la prise de responsabilité. Des textes longtemps méconnus, désormais compris et appliqués L'origine de cette initiative repose sur un constat simple mais préoccupant : la faible diffusion et l'appropriation limitée des textes législatifs et réglementaires relatifs à l'environnement, à la gestion des ressources naturelles et à l'agriculture. Face à ce déficit, Enabel a mis en place trois sessions de formation ciblées sur : L'Étude d'Impact Environnemental et Social (EIES) ; La Gestion Intégrée des Ressources Naturelles (GIRN) ; La Loi d'Orientation Agricole (LOA) . Ces formations ont réuni des élus, des agents techniques, des représentants de la société civile et des autorités administratives, dans une dynamique participative et pragmatique. Un changement de posture chez les acteurs locaux. Les témoignages à l'issue des sessions sont révélateurs. Un maire, visiblement transformé, confie : « Avant, on validait des projets sans trop comprendre. Aujourd'hui, je peux poser les bonnes questions : est-ce qu'une étude d'impact a été faite ? Où est le plan de gestion environnementale ? Est-ce que les clauses sociales sont intégrées dans le marché ?» Ce changement de posture est également salué par les autorités administratives. Le Préfet de Koulikoro a déclaré : « Ce partenariat avec Enabel est une marque de considération. Il respecte la présence des collectivités. Grâce à ces formations, nous ne sommes plus de simples relais. Nous devenons des décideurs éclairés.»Des compétences concrètes pour des enjeux locaux Grâce au PTCS, les collectivités des communes de Sirakorola, Koula, Doumba et Meguétan sont désormais mieux armées pour préserver leurs ressources, défendre leurs droits et assurer la durabilité des infrastructures. Les participants savent désormais : Cadrer un projet d'adduction d'eau ; Analyseur d'un site d'implantation ; Identifier les impacts environnementaux ; Comprendre les mécanismes de sécurisation foncière. Ces compétences ne sont pas théoriques. Elles sont directement mobilisables dans les projets en cours et à venir.Un modèle de gouvernance locale à renforcer Au-delà des résultats immédiats, le projet PTCS porté par Enabel propose un modèle de gouvernance locale fondé sur la connaissance, la responsabilité et la participation. Il redonne aux collectivités les moyens d'agir, de négocier, de contrôler et de planifier. Comme l'a résumé une participante lors de la clôture : « Quand on connaît les textes, on ne subit plus. Sur choisit. En agitant. »
L’Agence belge de Coopération internationale (Enabel) a procédé le 05 juin 2025 à Ouagadougou, à la remise officielle du Manuel sur les Droits digitaux pour les débutant·es, un outil pédagogique visant à renforcer les compétences numériques des citoyens sur les Droits digitaux, principalement des filles et des femmes.Cette cérémonie, tenue dans le cadre du projet Digital for Girls and Women (D4GW), marque une étape importante dans la promotion d’une culture numérique responsable, inclusive et sécurisée au Burkina Faso. Le manuel, fruit d’une co-construction entre Enabel et plusieurs partenaires nationaux et internationaux, vise à démocratiser l’accès à l’information sur les droits numériques, souvent méconnus du grand public.« Quand on parle de Droits digitaux, beaucoup de regards se perdent. Les gens ne savent pas vraiment de quoi il s’agit. On entend souvent parler de Droits humains, mais rarement de Droits digitaux. L’objectif est de pouvoir éclairer, faciliter la compréhension du concept des Droits digitaux à travers un outil ludique, simple, accessible à tous », a déclaré le Project Manager de Digital for Girls and Women (D4GW), Lionel TIENTEGA du lors de la cérémonie.Conçu pour les débutant·es en matière des Droits digitaux, le manuel aborde des thématiques essentielles telles que la protection des données personnelles, la sécurité en ligne, la liberté d’expression sur Internet, ou encore les risques liés à la désinformation. Il s’adresse en priorité aux jeunes et aux femmes, dans l’accès aux technologies et à l’éducation numérique. En s’appuyant sur une pédagogie participative et des exemples concrets, le manuel ambitionne de rendre les droits numériques compréhensibles et applicables au quotidien. Il s’inscrit dans une dynamique plus large de renforcement des capacités numériques, en lien avec les objectifs de développement durable et les politiques nationales d’inclusion digitale. Également, c’est une dynamique d’autonomisation en particulier des filles et des femmes. « C’est de permettre aux femmes de pouvoir utiliser mieux WhatsApp, Facebook, de faire du commerce. De savoir comment elles peuvent utiliser ces outils au mieux et qu’elles sont légitimes pour les utiliser pour améliorer leur quotidien et celui de leur famille », a dit le Project Manager de Digital for Girls and Women (D4GW), Lionel TIENTEGA.Le projet D4GW ne se limite pas à la production de contenus pédagogiques. Il s’inscrit dans une stratégie globale visant à créer un environnement numérique plus sûr et plus équitable. À travers des formations, des campagnes de sensibilisation et des partenariats avec les acteurs locaux, D4GW entend favoriser l’émergence d’une génération de citoyens numériques éclairés. « Ce manuel n'est pas un point d'arrivée, mais le point de départ d'une dynamique collective de sensibilisation, d'éducation et de plaidoyer », a souligné le Représentant du Ministre de la Transition Digitale, des Postes et des Communications Electroniques, Dr Michel SOME. En rappel, le projet Digital for Girls and Women (D4GW) vise à renforcer les compétences des citoyens, en particulier des filles et des jeunes pour qu'ils puissent pleinement tirer parti des opportunités offertes par la société et l'économie numérique qui leur permettent d’être autonomes.Urielle KABORE Stagiaire en Communication digitale
Le 24 juin 2025, les membres du comité de pilotage du Programme d’Appui au Système de Santé (PASS 3) AMAGARA MU MURYANGO, se sont réunis au cabinet du Ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida, pour évaluer les performances du programme. La séance, présidée par le Dr Oscar Ntihabose, Secrétaire permanent ad intérim, a examiné les indicateurs relatifs à l’amélioration de la qualité des soins et services de santé. Le programme PASS 3, financé par l’Union européenne, a trois composantes, dont l’une est mise en œuvre par Enabel, une deuxième par un consortium dirigé par WeWorld-GVC et la troisième par IBF Consulting. Enabel gère le volet lié au financement basé sur la performance (FBP) et la gratuité des soins de santé pour les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans à travers le remboursement mensuel des services rendus par les structures de soins et le renforcement de la qualité des soins et services de santé. Les trois volets en cours de mise en œuvre du PASS 3 sont les suivants :1) Soutien au financement de la santé par le FBP-gratuité : Cela inclut le remboursement mensuel de 30 % de la facture globale des prestations de soins dans 979 structures de soins, dans le cadre de la politique de gratuité des soins de santé pour les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans. Cela représente un montant d'environ 800 000 euros par mois en moyenne. (2) Renforcement de la résilience du système de santé communautaire par le projet TWIVUZE TWESE à travers la participation active de la population grâce à la formation des agents de santé communautaire ainsi que des comités de santé au sein des formations sanitaires, (3) Assistance technique spécifique au Ministère de la santé à travers la composante Suivi stratégique du PASS 3.Depuis 2016, l’Union européenne soutient cette stratégie de financement de la santé, en garantissant un accès gratuit aux soins pour les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans représentant près de 42% de la population burundaise. Lors de la réunion, il a été relevé que l’Union européenne contribuait à environ 40 % des coûts de fonctionnement des structures de soins du pays, ce qui a permis des avancées notables, notamment en matière d’équipements et de qualité des soins. Le Dr Ntihabose a salué les résultats concrets obtenus sur le terrain, tout en insistant sur la nécessité de poursuivre les réformes pour améliorer l’accès aux soins. Le Chef de coopération de la Délégation de l’Union européenne a, quant à lui, plaidé pour un plan d’investissement en faveur de la stabilisation des ressources humaines en santé, afin de fidéliser les professionnels qualifiés. Il a souligné également la nécessité de l’aboutissement de la stratégie de financement de la santé en cours d’élaboration ainsi que le renforcement du rôle des acteurs communautaires. Plusieurs recommandations ont été formulées notamment, (1) la mise en place des micro plans de qualité dans les formations sanitaires des districts des zones à faible couverture vaccinale, (2) la réalisation d’une enquête sur les causes de la tendance à la baisse des accouchements assistés par le personnel qualifié, (3) l’élaboration d’une stratégie de santé communautaire réaliste et durable, basée sur des preuves scientifiques (4) l’accélération de la validation de la stratégie nationale de financement de la santé.
Garantir à tous un accès équitable aux soins de santé, tel est l’objectif de la Couverture Sanitaire Universelle (CSU). Pour y parvenir, le gouvernement nigérien, en partenariat avec plusieurs acteurs dont Enabel, a lancé un dispositif national harmonisé d’identification des personnes vulnérables pour la période 2023-2028. Ce mécanisme vise à recenser les personnes en situation de précarité afin de les intégrer dans le Registre Social Unifié (RSU), pierre angulaire de la politique nationale de protection sociale. La première phase de mise en œuvre a été réalisée dans le département de Gaya, grâce à l’appui du Projet d’Appui au Système de Santé (PASS-Sutura).Du 23 février au 18 mars 2025, une vaste enquête communautaire a été conduite dans six communes de Gaya. Elle a permis de collecter des données sur 1.326 ménages à l’aide d’outils numériques et d’une approche mixte combinant participation communautaire et évaluation par méthode PMT (Proxy Means Test). Les résultats sont édifiants : 80% des ménages n’ont pas accès aux soins de santé. 65% consomment un repas par jour ou moins. 93% des enfants ne sont pas scolarisés. Près de 50% des chefs de ménage sont des femmes, dont beaucoup vivent avec un handicap. Seuls 5,8% des ménages sont assurés à l’Assurance Maladie Départementale (AMD), mise en place avec l’appui d’Enabel. Il faut noter que parmi ces ménages assurés, la proportion de situations sanitaires graves (handicaps, maladies chroniques, enfants malades) est encore plus élevée que chez les non-assurés, preuve que l’AMD cible les plus vulnérables.À l’occasion d’un atelier régional sur l’intercommunalité, organisé du 28 au 30 avril 2025 à Dosso, les résultats de l’enquête ont été partagés avec les représentants des communes de Gaya et Dioundiou, ainsi que les services déconcentrés de l’État et les partenaires techniques. À l’issue des discussions, les communes participantes se sont engagées à allouer 2 % de leur budget de fonctionnement au financement de la santé, notamment à la prise en charge des ménages identifiés commue vulnérables à travers l'AMD (Assurance Maladie Départementale) de Gaya. Encouragée par ces résultats prometteurs, Enabel envisage désormais d’élargir l’initiative à d’autres zones, notamment Dioundiou et Gothèye. L’objectif est de faire de l’assurance maladie une réalité accessible pour les populations pauvres, afin d’éviter qu’elles basculent dans une vulnérabilité encore plus grande.La mobilisation locale est réelle. Reste à savoir si tous les partenaires, institutionnels et techniques, sauront suivre cet élan solidaire. Enabel, pour sa part, réaffirme sa volonté de soutenir activement la construction d’un système de santé inclusif et durable au Niger.
SYSALIM, pour Systèmes alimentaires durables et inclusifs pour une meilleure sécurité alimentaire et nutritionnelle, est le nouveau programme lancé dans le cadre du partenariat entre la Mauritanie et l’Union européenne (2021–2027). Doté d’un budget de 13,5 millions d’euros et mis en œuvre par Enabel, l'agence belge de coopération internationale, e programme ambitionne de transformer durablement les systèmes alimentaires locaux pour répondre aux défis structurels de la sécurité alimentaire et nutritionnelle.Face aux effets croissants du changement climatique et aux faibles performances du secteur agropastoral, SYSALIM adopte une approche intégrée : renforcer les chaînes de valeur agricoles, promouvoir une alimentation saine à base de produits locaux, et appuyer la mise en place de politiques publiques sensibles à la nutrition.Des objectifs clairs pour un impact durableSYSALIM vise à rendre l’alimentation plus saine, diversifiée, disponible et accessible pour toute la population mauritanienne. L’ambition est de transformer les systèmes alimentaires pour qu’ils soient plus résilients, écologiquement responsables et inclusifs, avec une attention particulière portée aux femmes, aux jeunes, aux petites entreprises et aux ménages vulnérables. Les objectifs spécifiques incluent :Le développement durable des chaînes de valeur agricoles à fort potentiel nutritionnel et économique, avec un accès élargi à des revenus décents pour les producteurs locaux ;Le renforcement du cadre institutionnel et des politiques publiques pour lutter contre les causes structurelles de l’insécurité alimentaire, tout en promouvant des régimes alimentaires adaptés au climat et valorisant les produits locaux.Des résultats attendus sur toute la chaîneLe programme s’articule autour de quatre grands axes de transformation :Renforcement des chaînes de valeur locales : Les filières lait, céréales locales et maraîchères bénéficieront d’un accompagnement renforcé, d’innovations durables et de meilleures connexions au marché.Soutien à l’entrepreneuriat rural : Grâce à des services de conseil climatique, à l’accès facilité aux semences et à des financements verts, les petites entreprises agroalimentaires, notamment dirigées par des femmes et des jeunes, seront mieux équipées pour répondre aux besoins du marché.Changement des comportements de consommation : Des campagnes de sensibilisation à une alimentation saine et locale viseront à créer une demande durable de produits agricoles mauritaniens.Appui aux politiques et à la gouvernance : SYSALIM appuiera la coordination intersectorielle, la collecte de données, la formulation de recommandations nutritionnelles et l’intégration de la nutrition dans les politiques sectorielles.Une couverture étendue et cibléeLe programme sera déployé dans sept régions : Assaba, Guidimakha, Hodh el Chargui, Hodh el Gharbi, Trarza, Gorgol et Brakna. Les principaux bénéficiaires sont les petits producteurs, les micros, petites et moyennes entreprises agroalimentaires, ainsi que les consommateurs. Les collectivités locales verront également leurs capacités renforcées et bénéficieront d’une meilleure disponibilité de produits sûrs et diversifiés.Une attention particulière est accordée aux femmes, aux jeunes et aux porteurs de projets économiques, pour bâtir un écosystème entrepreneurial solide et durable, depuis le champ ou le bétail… jusqu’à l’assiette.SYSALIM s’inscrit pleinement dans les priorités nationales de développement agricole, de lutte contre la malnutrition et de résilience climatique. Il incarne une vision partagée d’un avenir alimentaire plus juste, plus sain et plus durable pour tous les Mauritaniens.
Enabel and Bosch Ukraine signed a memorandum to launch the Bosch Junior Academy project. The Academy’s mission is to help align Ukrainian vocational education with present-day labour market demands by demonstrating an effective model of collaboration between business and vocational schools. With support from Enabel, Bosch will train vocational instructors to work with diagnostic equipment and software. VET schools, on their end, will establish modern laboratories for training and retraining specialists in automotive electronic systems diagnostics. Bosch Junior Academy programme kicked off with 18 practical trainers from Chernihiv, Boryspil, and Skvyra, who will pass on their newly acquired knowledge to their students. According to Bosch in Ukraine, demand for qualified automotive mechanics remains consistently high. Survey results from Bosch Auto Service indicate that most service stations are ready to collaborate with vocational schools, and over 30% of interns from the network transition into permanent roles."Enabel implements projects with a focus on long-term change, so it is important for us that students not only acquire practical skills but also gain a deeper understanding of their field," shares Dirk Deprez, Enabel Country Director. "Training according to Bosch standards and gaining hands-on experience within the Bosch Auto Service network is exactly the kind of opportunity we are glad to offer to Ukrainian vocational schools."
Gounga, commune de Boulsa – Le 26 juin 2025. Dans le cadre du suivi des initiatives de développement agricole dans la Région du Centre-Nord, le Directeur régional de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques, Monsieur Rayimsom BIRBA, a conduit une mission de terrain dans le village de Gounga, commune de Boulsa. Cette visite visait à toucher du doigt les réalisations du projet Rilgré, financé par le Royaume de Belgique à travers l’Agence belge de coopération internationale (Enabel), dans le cadre du Portefeuille Thématique Climat Sahel – volet Burkina Faso (PTCS-BFA). Le projet Rilgré, mis en œuvre par le consortium Solidar Suisse Burkina, ABNA (Association Beo-Neere Agroécologie-Neeré Agroécologie) en partenariat avec l’Association Wendkouni de Namentenga, intervient dans 13 communes réparties dans les régions du Centre-Nord, du Centre-Est et du Plateau Central. Son objectif est de promouvoir des pratiques agroécologiques durables et valoriser les productions agricoles dans un contexte de changement climatique. Trois maillons stratégiques de la chaîne de valeur du riz sont concernés par cette visite Lors de cette mission, trois réalisations majeures du projet Rilgré ont été visitées. Il s’agit : - du bas-fond rizicole aménagé de 5 hectares, l’un des 4 bas-fonds totalisant 20 hectares aménagés par le projet, exploité par la coopérative Namalgzanga, avec l’accompagnement technique et matériel du projet. Cette parcelle illustre la valorisation du potentiel productif local à travers des pratiques respectueuses de l’environnement; - de la coopérative Béo Nèré, spécialisée dans la production de bio-intrants (fertilisants et amendements organiques), soutenue par le projet. Cette initiative répond à un besoin croissant de solutions alternatives aux engrais chimiques, en favorisant la fertilité des sols de manière naturelle et économique; - de l’unité de transformation de riz de la coopérative Wendpanga, équipée grâce à une subvention du projet. Elle permet d’améliorer la qualité du riz localement transformé, d’en accroître la valeur marchande, tout en créant des emplois, notamment pour les femmes rurales. Une contribution à l’offensive agrosylvopastorale lancée par le gouvernement Burkinabè À l’issue de la visite, le Directeur régional s’est dit impressionné par le niveau d’organisation des coopératives et la pertinence des interventions du projet. Il a salué l'engagement des producteurs et productrices impliqués dans la chaîne de valeur riz, tout en soulignant que ces actions s’inscrivent dans la dynamique de l’offensive agrosylvopastorale nationale. Il a exprimé sa satisfaction face à la synergie entre pratiques agroécologiques, transformation locale et structuration des coopératives. L’ensemble de ces efforts converge vers l’ambitieux objectif régional de récolter 7 millions de tonnes de riz, contribuant ainsi à renforcer la souveraineté alimentaire du Burkina Faso. Le projet Rilgré, en mettant en avant des techniques culturales économes en eau, la fertilisation organique, la mécanisation adaptée et la transformation locale, renforce la résilience des exploitants familiaux face aux effets du changement climatique. En ciblant des zones vulnérables, il démontre l’importance de l’agroécologie comme levier de développement économique, social et environnemental.
From 7th to 11th April 2025, the Enabel Innovation Hub hosted a dynamic and energising five-day bootcamp in Kampala. Funded by Belgium through the Wehubit 2.0 programme, with the contribution of the European Union via the Data Governance in Africa Initiative (DGA), the Digital and Green Innovation Joint Action (DGI), and the Regional Teachers Initiative for Africa (RTIA), this bootcamp served as a vibrant platform for peer learning, strategic thinking, and cross-sector collaboration. The event brought together 21 promising project teams, each supported through Enabel Innovation Hub and working on innovative solutions to address real-world challenges including climate change, child malnutrition, access to healthcare, and teacher development. Longa and Aledia, two projects financed by Belgium under Wehubit programme took part in the bootcamp. A week of learning, strategy, and KENnection Throughout the five days, participants explored key themes such as scaling strategies, sustainable finance, and partnership-building. Guided by innovation experts from Brink, the participants learned about Behavioural Innovation, a unique approach that blends behavioural science, psychology, and innovation methodologies to drive social impact. For interested projects, the Brink team will continue to provide support in the coming months through action-research collaborations. The bootcamp offered a powerful mix of practical exercises, expert-led sessions, and peer reflection, giving participants the time and space to step back and reassess the long-term vision of their scaling pathways.This bootcamp also forms part of a broader initiative led by Enabel Innovation Hub : the Knowledge Exchange Network (KEN). This network brings together the 21 innovations currently supported by the Innovation Hub and the 27 alumni from the Wehubit 1.0 programme (2018–2023). Through various activities, the KEN aims to create spaces for exchange, shared learning, and peer-to-peer inspiration between current and former project teams, accelerating sustainable impact through social innovation. About the bootcamp, Axelle Callewier, Knowledge Management Officer at Enabel’s Innovation Hub, emphasised how meaningful the interactions were among the 21 projects meeting for the first time, with the added opportunity to connect with Alumni based in Kampala: “The energy in the room was undeniable - it’s incredibly rewarding to feel the collective momentum within this dynamic group of innovators.” Learning from the innovation ecosystem in Kampala A highlight moment of the week was the opportunity to witness innovation in action. Participants visited three social initiatives based in Kampala: Ecoplastile: Tackling plastic pollution by converting waste into sustainable construction materials. Zetu Africa: A design-based social enterprise behind the SeatPack—a school bag that transforms into a bamboo classroom chair. AirQo: A Wehubit 1.0 alumni project, supported between 2018 and 2023. This research project from Makerere University develops low-cost air quality monitoring sensors, which are now being deployed on a large scale in Uganda. These visits offered a real-world perspective on innovation, resilience, and business models. As Angela from AirQo reminded everyone, speaking to the value of the Knowledge Exchange Network (KEN) facilitated by Enabel: “We shine together.” Added value for Wehubit 2.0 programme participants The bootcamp proved highly beneficial for the two Wehubit 2.0 grantees, facilitating their progress in several key areas: The grantees connected with other projects facing the same scaling challenges, particularly concerning integration within the national ecosystem and the initial stages of developing robust business models. The visit to the Ugandan ecosystem at AirQo inspired one grantee, leading to plans for concrete follow-up actions to explore potential new partnerships. The bootcamp enabled the grantees to initiate planning for the upcoming action research support. Also, they explored potential future events participation relevant to innovation, e-health, agritech, and AI, aiming to gain external insights and inspiration. In summary, for the Belgian-supported project, the bootcamp provided a valuable opportunity for the two grantees to exchange insights both amongst themselves and with other participants. This fostered a deeper reflection on the shared challenges in scaling digital social innovations as non-profit entities. Looking ahead This bootcamp in Kampala was more than just a training - it was a catalyst for collaboration, strategic thinking, and inspiration. As Enabel and its partners continue to support innovation across Africa, events like these play a critical role in nourishing the social innovation ecosystem and scaling solutions that truly matter. By investing in people, partnerships, and purpose-driven innovation, we're paving the way for sustainable and social impact.