Viewing 315 to 330 of 2621 news
Isaac Iceta is an ambitious young man whose determination knows no bounds. He hails from Ayilo village, Adjumani district. Coming from humble beginnings and a desire for change, Isaac applied for a training in welding and his application was successful. After seven months of intensive training in welding, he mastered the craft of shaping metal into intricate designs. He then returned home with newfound confidence and skills and he immediately sought out ways of putting his skills into practice. “I approached a welder in Adjumani and requested to join him and work on growing a welding business together. He accepted and now we are business partners and doing well.” With every passing day, Isaac gets better at welding and he can make an array of furniture ranging from chairs to tables, beds, doors and windows. Gone are the days of idleness and uncertainty for Isaac. He has now found purpose and meaning in his work and life and he is an inspiration to other youth in Adjumani. He has taken on the role of mentor, passing on his skills to a friend who showed interest in learning the trade. He says that as long as he is able, he will help whoever is interested so that they too, can find purpose in life like he did.
Enabel au Burkina Faso, à travers le projet PARJI qu’elle met en œuvre grâce à un financement de l’Union européenne, a été mise sous les projecteurs scientifiques et honorée à l’occasion d’une soutenance de mémoire de Master en Gestion des Projets. En effet, Maître DABONE Patinda Apollinaire Guilssû, Greffier en chef au Tribunal de Commerce de Ouagadougou a mené une étude en vue de l’obtention du diplôme de Master en Gestion des projets sur le thème : « Contribution du Projet d’Appui au renforcement de la justice pour lutter contre l’impunité au Burkina Faso (PARJI) à l’accès au service public de la justice : cas des juridictions du ressort de la cour d’appel de Ouagadougou ». Étudiant inscrit dans un Institut privé Supérieur de Formation (Centre de Recherche Panafricain en Management pour le Développement), Maître DABONE a soutenu son mémoire de fin d’études le 2 mai 2024. Il a obtenu la note de 18/20 après la délibération du jury qui reconnait que le travail a été mené avec une démarche scientifique rigoureuse et que les recommandations pourraient aider à améliorer la mise en œuvre des projets qui visent à améliorer l'accès à la justice au Burkina Faso. « Les résultats de notre enquête ont permis de révéler que l’intervention du PARJI a permis de rendre les institutions judiciaires et les structures villageoises de règlement des litiges fonciers plus efficaces et plus opérationnelles et par conséquent de rapprocher davantage la justice aux usagers. », foi de l’impétrant. Pour sa part, le chef de projet PARJI salue à sa juste valeur la qualité des travaux de recherche conduits par Me DABONE et qui donnent une appréciation objective des actions du projet par les bénéficiaires rencontrées. « Nous nous réjouissons du choix du PARJI comme champ de recherche par Me DABONE. Etant donné que le PARJI a bénéficié d’une prolongation de six mois de son délai de mise en œuvre, les résultats auxquels il a abouti et les suggestions faites vont nous permettre d’affiner autant que possible l’efficacité et l’efficience des actions restantes avant la fin du projet prévue pour octobre 2024. En tout état de cause, notre souhait est que les acteurs puissent s’approprier les actions entreprises dans le cadre du PARJI et les pérennise » Patrick Daguelé OUATTARA, chef de projet PARJI.
Au Burkina Faso, Enabel a organisé une soirée gala de remise de prix aux lauréates burkinabè 2022 et 2023 du Prix Awa le06 juin 2024 à Ouagadougou. Le Prix Awa, projet financé par la Belgique, célèbre le travail des femmes exerçant un impact positif sur leurs communautés grâce à leur entreprise. Débuté en 2022, le projet récompense chaque année 12 entrepreneures issues des 18 pays de la Coopération belge dans quatre catégories différentes. Deux entrepreneures burkinabè ont été honorées au cours de cette soirée gala. La première est la lauréate du 3e prix de la catégorie « Start-up » en 2022, Madame Sandrine OUOBA avec son entreprise de production et de vente de pots nutritifs pour les bébés dénommée « Doux Goûts ». La deuxième est la lauréate du 2e prix de la catégorie « Scale-up » en 2023, Madame NABALO TARNAGDA Larba avec la Coopérative Song-Taaba dont le travail consiste à valoriser les amandes de karité à travers leur transformation en beurre, en pommade et en savon. Depuis donc le début du projet Prix Awa, le Burkina Faso obtient chaque année une place parmi les 12. Chose qui galvanise davantage les entrepreneures burkinabè qui ont pris l’engagement de remporter le premier prix les éditions à venir. Le Directeur Pays d’Enabel au Burkina Faso, Danny Denolf satisfait des performances des entrepreneures burkinabè n’a pas manqué de réaffirmer la détermination et l’engagement d’Enabel à soutenir les candidates burkinabè afin qu’elles puissent réaliser leur rêve en ayant un impact positif dans leur milieu de vie comme le souhaite l’esprit du Prix Awa. Ce satisfecit a été également exprimé par le Directeur de cabinet de la Ministre en charge de la femme et du genre, Monsieur Soumèla SAKHO. Tout en félicitant les deux lauréates burkinabè du Prix Awa, il a encouragé les autres femmes à persévérer dans leurs activités d’entrepreneures afin que le Burkina Faso soit toujours cité dans le palmarès du Prix Awa. Au-delà des trophées qu’elles ont reçus, les deux lauréates ont témoigné avoir bénéficié de plusieurs avantages. Ce sont notamment des séances de coaching, des formations personnalisées en lien avec leurs activités entrepreneuriales, l’accès à des réseaux d’entrepreneurs, des voyages d’études et d’apprentissage, des appuis techniques et en matériel, etc. Ces avantages, selon elles, leur ont permis d’accroitre leurs productions, de satisfaire davantage la clientèle et d’améliorer ainsi leurs chiffres d’affaires. Toute chose qui contribue à l’amélioration des conditions de vie de celles-ci et à leur autonomisation socio-économique. En marge de cette soirée gala, s’est tenue le 4 juin 2024 à Tenkodogo, chef-lieu de la région du Centre-Est, zone d’intervention d’Enabel, un atelier pour promouvoir l’entrepreneuriat des femmes en milieu rural. L’atelier a rassemblé les actrices du secteur des industries culturelles et créatives de la région du Centre-Est et de la province du Ganzourgou et a permis de : Valoriser l’importance des softs skills dans le développement de l’entrepreneure (leadership, confiance en soi, prise de parole, etc.);Renforcer les capacités des entrepreneures créatives issues des zones d’intervention d’Enabel au Burkina Faso sur le pitch et la prise de parole en public.A cette occasion, la lauréate Nabalo Tarnagda Larba, issue de la région du Centre-Est, a été présentée avec son prix aux autorités administratives de sa région d’origine.
Pour améliorer la qualité des soins et services de santé, la maintenance des équipements biomédicaux occupe une place de choix. C’est ainsi qu’une stratégie de maintenance des équipements a été initiée par le Ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida avec l’appui de ses partenaires. En complément à cet appui, le programme d’appui au système de santé à travers l’outil de financement basé sur la performance PASS3-FBP AMAGARA MU MURYANGO financé par l’Union européenne a construit et équipé 3 ateliers de maintenance pour 3 hôpitaux de district de BUBANZA, BUGARAMA et BUHIGA.En tenant compte des besoins exprimés par le MSPLS sur la maintenance des équipements biomédicaux, trois infrastructures qui vont abriter les ateliers de maintenance ont été construites sur trois sites des hôpitaux de district. Pour rendre opérationnelle la maintenance dans ces hôpitaux, des équipements ont été octroyés à ces bénéficiaires et vont permettre aux techniciens de ces hôpitaux d’assurer la maintenance curative et préventive des équipements biomédicaux. Cet appui aura un impact positif sur la qualité des soins pour les formations sanitaires du district car les maintenanciers seront sollicités pour la maintenance des équipements des centres de santé et hôpitaux attachés à ces districts. Ndayiziga Pierre, un des techniciens de maintenance à l’hôpital de Buhiga a témoigné de la pertinence de cet appui.« Cette belle infrastructure avec des équipements sera très utile pour l’hôpital parce qu’on aura un espace assez large pour gérer nos équipements biomédicaux. Avant cet appui, il nous manquait des bureaux pour gérer les équipements (on avait une petite chambrette comme bureau), mais aussi pour garder et assurer la maintenance. Aujourd’hui nous avons un espace suffisant avec des bureaux et en plus nous venons d’avoir des équipements performants. Cet appui nous permettra d’assurer la maintenance des équipements de l’hôpital qui vont en tout état de cause contribuer à offrir des soins de qualité à la population de la localité. Un autre point important, les formations sanitaires étaient obligées de renouveler des équipements fréquemment avec un cout très élevé, cet appui en maintenance va faire des économies à l’hôpital. Il faut aussi noter que ces équipements valorisent le travail des maintenanciers qui n’avaient pas tous les équipements nécessaires dans leur travail au quotidien. » Parallèlement à cet appui en infrastructures et en équipements, la direction des infrastructures au MSPLS avec l’appui du Programme d’appui au système de santé PASS3-FBP AMAGARA MU MURYANGO financé par l’Union européenne ont renforcé les compétences des techniciens de maintenance de ces hôpitaux de district sur l’utilisation du matériel biomédical et d’autres équipements octroyés. Les responsables des hôpitaux bénéficiaires estiment qu’une bonne maintenance des équipements biomédicaux est un facteur favorisant la qualité des soins et services de santé. En plus, ces responsables ajoutent que la maintenance de leurs équipements va réduire les moyens financiers qui étaient affectés à l’acquisition de nouveaux matériels en cas de panne.
Enabel au Burkina Faso a présenté deux nouveaux projets « Lasso Santé et WaSH1 » aux autorités administratives et aux partenaires locaux de la région de la Boucle du Mouhoun les 29 et 30 mai 2024 lors d’un atelier. La cérémonie s’est déroulée à Boromo, cité des éléphants, chef-lieu de la province des Balé. Elle a été présidée par Monsieur Ibrahim BOLY, Haut-Commissaire des Balé, représentant le Gouverneur de la Région de la Boucle du Mouhoun. Il était accompagné de Monsieur GUIRA Zakaria, Premier vice-Président de la Délégation spéciale de la commune de Boromo et du Project Manager du Projet Lasso Santé, Docteur Antoine Marie NYAMBRE. Initiés et mis en œuvre par Enabel au Burkina Faso, ces deux projets sont financés par l’Union européenne. Cet atelier de deux jours avait pour objectifs de :(1) favoriser l’appropriation des projets et des approches guidant leur mise en œuvre, par les parties prenantes, au niveau du territoire d’intervention ; (2) identifier, dans une démarche participative, les priorités d’intervention, dans les domaines de la santé et du WaSH ; (3) favoriser l’engagement accru et la participation active des différentes parties prenantes dans la mise en œuvre et le suivi-évaluation du plan opérationnel 2024. Après avoir pris connaissance des deux projets qui leur ont été présentés par les équipes d’Enabel, les participants ont contribué à l’actualisation des besoins en lien avec la santé, l’hygiène, l’eau et l’assainissement qui sont les quatre domaines d’intervention des deux projets. « L’opérationnalisation de ces projets ne peut se faire sans au préalable se rassurer que les besoins exprimés par les acteurs et actrices de la région de la Boucle du Mouhoun lors de la formulation des projets sont d’actualité et/ou constituent les priorités du moment », dixit Docteur Antoine Marie NYAMBRE, Project Manager du Projet Lasso Santé. La contribution des participants s’est déroulée sous forme de travaux en groupe et en plénière. Tout en exhortant les participants à plus de don de soi, de sacrifices, de professionnalisme et d’ouverture tout au long des travaux, le Haut-commissaire dans son mot d’ouverture est resté confiant. Ibrahim BOLY : « Ces travaux de groupe devront nous permettre d’avoir l’état des lieux des besoins pertinents et prioritaires du moment et permettre aux projets d’aller vers une planification réaliste et cohérente, répondant aux besoins des populations de la région de la boucle du Mouhoun » Une nouvelle zone et des nouveaux défis pour Enabel au Burkina Faso La région de la Boucle du Mouhoun est une nouvelle zone d’intervention pour Enabel au Burkina Faso. Ces deux projets qui constituent un coup d’essai pour Enabel dans cette région couvrent les districts sanitaires de Dédougou et de Boromo et s’articulent autour d’une approche territoriale intégrée, une approche basée sur les droits humains et une approche transformatrice de genre. La présence du Directeur Pays d’Enabel au Burkina Faso, Dany Denolf, à cet atelier justifie l’importance de l’arrivée d’Enabel dans cette zone. Dans son intervention, il a remercié les autorités de la région pour leur forte implication dans le processus de formulation des deux projets et pour l’accueil chaleureux réservé à Enabel et à tout le personnel qui sera déployé dans la région dans le cadre de la mise en œuvre des projets. Il a souhaité que la collaboration franche et sincère qui a débuté entre les partenaires régionaux et Enabel puissent se poursuivre pour une réussite effective des actions entreprises pour contribuer au développement socio-économique de la région. La durée de ces deux projets est de 48 mois. Ainsi, le Projet Lasso Santé ( 6,1 millions d’euros) vise à contribuer à la résilience du système de santé par le renforcement de l’accessibilité, de l’adaptabilité, de l’inclusivité et de la qualité des services de santé pour les populations de la Boucle du Mouhoun. Le Projet Lasso WaSH financé à hauteur de 5 millions d’euros, quant à lui, vise à contribuer au renforcement de la résilience des populations vulnérables en particulier les femmes, les jeunes filles et les personnes déplacées internes de la boucle du Mouhoun par le renforcement de la qualité, de l’accessibilité et de l’inclusivité des services d’eau potable, d’hygiène et d’assainissement. * Enabel a bénéficié pour la période de 2024 à 2027 d’un financement de l’Union Européenne d’une valeur de 11,1 millions d’Euros, soit environ 7.281.122.700 FCFA, pour la mise en œuvre des deux projets dans la région de la Boucle du Mouhoun, notamment dans les provinces des Balé et de la Mouhoun.
En cette journée mondiale de l’environnement 2024, la restauration des terres, la désertification et la résilience à la sécheresse étaient à l’honneur avec le slogan : « Nos terres, notre avenir ; nous sommes la #GénérationRestauration».Elle fut une occasion pour Enabel au Burkina Faso de réaffirmer son soutien et sa contribution à la résilience des populations rurales aux effets du changement climatique par la restauration des terres dégradées et les pratiques agroécologiques.La restauration des terres est un pilier essentiel de la Décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes (2021-2030). Cet appel à la régénération des écosystèmes terrestres vise à contribuer à l’atteindre des Objectifs de Développement Durable. Selon la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, près de 40 % des terres de la planète sont dégradées, ce qui affecte directement la sécurité alimentaire de près de la moitié de la population mondiale. Le nombre et la durée des sécheresses ont augmenté également de 29 % depuis 2000. Sans une action urgente, les sécheresses pourraient toucher plus de trois quarts de la population mondiale d’ici 2050. Au Burkina Faso, la Journée Mondiale de l’Environnement 2024 est célébrée en différé du 8 au 10 juin Pour l’édition 2024 de cette journée, le Gouvernement du Burkina Faso et ses partenaires ont placé la commémoration sous la thématique de l’éducation financière et environnementale dont les cibles sont les jeunes. Les activités se sont déroulées sur trois (03) jours et ont consisté à des séances de sensibilisation et de conférences-débats, notamment avec des élèves. Selon le Secrétariat Permanent du Conseil National du Développement Durable, au Burkina Faso, ce sont plus de 460 000 hectares de terres qui sont dégradées chaque année du fait des actions anthropiques mais également du climat. Si cette tendance se poursuit, d’ici à 40 ans il n’existera plus de terres productibles. La récupération de ces terres dégradées devient dès lors une priorité nationale si l’on veut préserver le capital productif dont dépend 80% de la population burkinabè. Avec un montant de 11 millions d’Euro, le Royaume de Belgique, à travers Enabel au Burkina Faso met en œuvre le Portefeuille Thématique Climat Sahel (PTCS) qui finance des actions de lutte contre la désertification et de résilience au changement climatique dans trois régions du Burkina Faso (Centre Est, Plateau central et Centre Nord). Entre autres des actions soutenues par ce projet figurent celles de la restauration des terres avec des pratiques agroécologiques et des techniques de Conservation des Eaux et des Sols / Défense et Restauration des Sols (CES/DRS) telles que les Cordons pierreux les demi-lunes et le zaï, etc. Cette action vise à atteindre les trois objectifs de restauration des terres dégradées et des écosystèmes suivants : restaurer de manière durable les terres dégradées au profit des communautés locales ; prévenir la dégradation des terres par l’adoption de pratiques agroécologiques innovantes adaptées au contexte de la zone d’intervention ; mettre en valeur les terres restaurées en développant des chaînes de valeur inclusives et durables au profit des communautés locales. En une année de mise en œuvre de l’action, 1150 hectares de clairières (terres dénudées et impraticables) ont déjà été aménagées à la charrue Delfino et 375 hectares en cordons pierreux. Sur ces mêmes superficies sont pratiquées les techniques de demi-lunes et Zaï avec apport du compost/fumure organique. Sur ces terres seront produites des céréales (sorgho, mil, maïs, etc) et du fourrage pour animaux. D’autres types de végétalisation de ces terres aménagées tels que l’ensemencement des herbacées et la plantation d’arbres fertilitaires sont en cours afin d’accélérer leur restauration. La mise en œuvre de l’action est confiée au consortium d’ONG Solidar Suisse –Béognèré -Agroécologie. L’action couvre 13 communes et 65 villages dans les régions du Plateau central, du Centre-Nord et du Centre-Est et envisage restaurer 2650 hectares de terres dégradées d’ici fin juin 2026 pour une meilleure production agro-pastorale des zones ciblées. Elle contribuera également à améliorer les conditions de vie et de production de plus de 20000 personnes. Par Geoffroy ZONGO, Communication Assistant
Enabel au Burkina Faso a organisé le 5 juin 2024 à Ouagadougou une cérémonie de remise des chèques aux champions des débats énergétiques scolaires dont la finale a eu lieu à Koupèla le 21 mai 2024. Les finalistes des régions du Plateau central et du Centre-Est, zones concernées par le concours de débats oratoires énergétiques ont saisi l’occasion pour présenter leurs trophées et leurs attestations de mérite à l’équipe managériale d’Enabel au Burkina Faso.Cette action entre dans le cadre de la mise en œuvre du Portefeuille Thématique Climat Sahel– volet Burkina Faso, financé par la Belgique et mis en œuvre par Enabel.Le concours de débats énergétiques scolaires a été organisé en collaboration avec l’Association des Jeunes acteurs de l’énergie (JAE). Débutée en novembre 2023 avec 12 équipes des établissements scolaires des communes d’intervention du PTCS-BFA des régions du Plateau central et du Centre-Est, la compétition a connu la participation de plus de 70 jeunes orateurs. Pour la phase finale qui a eu lieu à Koupèla dans le Centre-Est, deux établissements scolaires ont franchi les manches du podium. Il s’agit du Lycée Départemental de Pouytenga qui ressort champion avec la note de 61,17 sur 75 et du Lycée Départemental de Méguet, vice-champion avec la note de 56,67 sur 75. Ces équipes finalistes ont débattu sur le thème : « le sous-développement du Burkina Faso est imputable au changement climatique ». La cérémonie de remise de chèques marque le sacre de ces deux équipes pour l’édition 2024. Le Lycée vainqueur de la compétition et vainqueur de la région du Centre-Est le Lycée Départemental de Pouytenga a obtenu un trophée, une attestation et un chèque de 300 000 F CFA reçu des mains de François DESSEMBRE, Country Portfolio Manager d’Enabel au Burkina Faso. Le Lycée vice vainqueur de la compétition et vainqueur de la région du Plateau central est le Lycée Départemental de Méguet. Son prix est composé d’une attestation et d’un chèque de 250 000 FCFA. D’autres chèques ont été remis aux Lycées vice vainqueurs du Plateau central et du Centre-Est. Ce sont respectivement le Lycée de Tanghin et le Lycée municipal de Pouytenga. Chacun a reçu son chèque d’un montant de 150 000 F CFA. Des prix spéciaux ont été offerts également à la meilleure oratrice et au meilleur orateur de toute la compétition. Ainsi, Mademoiselle KABORE Carène et Monsieur Minoungou Jonas ont obtenu chacun.e un trophée, une attestation de participation et une attestation de mérite. Ce concours a permis de toucher plus de 2000 jeunes scolarisés dans les deux régions. Il a surtout été une occasion pour Enabel et son partenaire, l’Association des Jeunes acteurs de l’énergie, de sensibiliser la jeunesse sur enjeux des changements climatiques et la nécessité pour elle de s’investir individuellement et collectivement pour la sauvegarde et la restauration de l’environnement. Pa Geoffroy ZONGO, Communication Assistant
Le projet « Renforcement de la Résilience Socio-économique dans la Région du Centre-Nord - axe Ouagadougou-Kaya-Dori (OKD) mis en œuvre par le consortium Enabel et l’Agence de coopération internationale allemande pour le développement, GIZ, avec le financement de l’Union européenne et le ministère fédéral allemand de coopération économique et du développement (BMZ) a organisé du 13 au 18 mai 2024 à Kaya, une session de formation au profit d’acteurs de la région du Centre-Nord. Renforcer les capacités des chargés du suivi-accompagnement Il s’agit notamment des candidats sélectionnés, à l’issue du processus de recrutement des prestataires (Consultants), devant réaliser le suivi accompagnement de 100 bénéficiaires du Programme d’Amélioration de la Compétitivité des Micros, Petites et Moyennes Entreprises (PACOM-MPME), suivant une démarche novatrice appelée « SME Business Training and Coaching Loop (SME Loop). Le PACOM-MPME est exécuté la Maison de l’Entreprise du Burkina Faso (MEBF) dans la région du Centre-Nord en partenariat avec Enabel et la GIZ. A travers cette démarche, la MEBF entend d’une part, renforcer les capacités et la résilience des MPME, afin de favoriser leur émergence et leur compétitivité et d’autre part, promouvoir l'emploi et l'autonomisation des jeunes dans la région du Centre-Nord. Les MPME, une colonne vertébrale de la croissance économique L’action entreprise par la MEBF en collaboration avec Enabel et la GIZ, part du fait que les MPME au Burkina Faso sont la colonne vertébrale d’une croissance économique durable et le moteur de création d’emplois. Mais que les MPME ont du mal à se développer pour plusieurs raisons, parmi lesquelles on peut retenir entre autres : l’absence de débouchés commerciaux, la difficulté d’accès au financement, la difficulté de création et de maintien des emplois, l’insuffisance de compétences techniques, commerciales et managériales. L’effort consenti vise à améliorer la situation des MPME dans la mesure où de nombreuses initiatives d’appui au développement du secteur privé au Burkina Faso, ont parfois enregistré de faibles résultats. Pour un accompagnement efficace des bénéficiaires du PACOM-MPME La formation animée par des débats, jeux dynamisants, exercices sur des cas pratiques et échanges d’expériences, vise à rendre les candidats/consultants aptes à accompagner efficacement les bénéficiaires du PACOM-MPME, à travers le renforcement de leurs connaissances sur : les rôles et responsabilités dans la mise en œuvre du PACOM-MPME;les indicateurs de succès entrepreneurial en utilisant la méthodologie SME Loop ;le diagnostic d’entreprise et l’élaboration du plan de développement d’entrepreneurial des MPME suivant le SME Loop ;les principes du coaching suivant le SME Loop ; le marketing entrepreneurial ;l’accès au financement ; les outils de gestion de l’entrepreneur et de suivi évaluation ; la démarche de certification de l’entrepreneur.
Le Projet d’Appui au Renforcement de la Justice pour lutter contre l’Impunité (PARJI), financé par l’Union européenne et mis en œuvre par Enabel au Burkina Faso a organisé les 21 et 22 mai 2024 à Ouagadougou, un atelier de réflexion, d’analyse des informations et de finalisation des fiches de capitalisation, avec les acteurs du processus de capitalisation, de certains résultats de ses interventions sur le terrain. En effet, tout au long du processus de mise en œuvre du PARJI, de nombreuses expériences prometteuses ont été identifiées et Enabel a souhaité capitaliser sur certaines d’entre elles en vue de renforcer son apprentissage à partir des approches et outils développés ainsi que des résultats atteints et en cours d’atteinte.En sessions plénières et en groupes de travail, les participant·es à l’atelier ont apporté des contributions, diversifiées et pertinentes pour la consolidation de l’exercice de capitalisation qui porte sur quatre thèmes que sont : les cadres de concertations des acteurs de la chaîne pénale comme outil efficace de communication entre acteurs de la chaîne pénale au niveau local ;le désengorgement des juridictions à travers les audiences correctionnelles extraordinaires ;le renforcement des capacités d’interprétation judiciaire par l’institutionnalisation de la filière Interprétation judiciaire au sein de l’ENAM et le renforcement des capacités des chefs de juridiction en tant qu’outil pour une meilleure efficacité de la chaîne pénale.Finalisation des drafts de fiches de capitalisation et recueil de témoignages Ces deux jours de travaux ont connu la forte implication des acteurs du processus de capitalisation. Cela a permis de finaliser et valider, les drafts des fiches de capitalisation élaborés par le cabinet MASSAKA SAS, recruté pour travailler sur les thématiques et objets de capitalisation du PARJI.Au cours de l’atelier, des témoignages et autres données apportés par les participant·es ont été recueillis pour alimenter la production de capsule vidéo et bien d’autres produits de capitalisation du PARJI. L’accompagnement de l’Union européenne fortement apprécié A l’ouverture de l’atelier, le Country Program Manager d’Enabel au Burkina Faso M. François DESSAMBRE a remercié l’Union européenne pour avoir alloué les fonds indispensables à l’exécution du PARJI et pour avoir accordé sa confiance à Enabel, notamment en lui confiant la mise en œuvre de ce projet. Il a également traduit sa reconnaissance aux premières autorités du Ministère de la Justice et des Droits Humains, chargé des Relations avec les Institutions et l’ensemble de ses directions et services rattachés, pour l’accompagnement permanent et efficace des équipes d’Enabel, dans la mise en œuvre des activités visant à répondre aux besoins des justiciables.Par Kimsegninga SAVADOGO, Communication Assistant
Le Projet d’Appui au Renforcement de la Justice pour lutter contre l’Impunité (PARJI) d’Enabel au Burkina Faso a organisé du 15 au 17 avril 2024 à Ouagadougou, un atelier de renforcement des capacités des différents acteurs juridictionnels devant interagir avec l’Agence Nationale de Gestion et de Recouvrement des Avoirs Saisis ou Confisqués (ANAGRASC), sur le régime juridique des saisies et confiscations en matière pénale. L’atelier de formation organisé sur le thème « régime juridique des saisies et confiscations en matière pénale », a regroupé une trentaine de participant·es dont des officiers de police judiciaire, des procureurs, des juges d’instruction, des conseillers et des agents de l’ANAGRASC, une structure créée en février 2023 et en phase d’opérationnalisation. L’ANAGRASC a pour mission principale d’assurer, sur l’ensemble du territoire et sur mandat de justice, au cours d’une procédure pénale, la gestion de tout bien, quelle que soit sa nature, saisi, confisqué ou faisant l’objet d’une mesure conservatoire, à l’exception des biens régis par des textes spéciaux.L’efficacité de l’ANAGRASC dépend des connaissances des acteurs impliqués dans la mise en œuvre de ses activitésPour l’accomplissement de cette mission, l’ANAGRASC doit interagir avec de nombreux acteurs judiciaires et non judiciaires dont l’efficacité dépendra de leurs connaissances des saisies et confiscations autour desquelles se greffe leur interaction avec la structure nationale en charge de la gestion des avoirs saisis ou confisqués. D’où la nécessité d’organiser cet atelier pour outiller les acteurs de la chaîne pénale, sur le régime juridique des saisies et confiscations dans la procédure pénale burkinabè. L’atelier a permis aux agents de l’administration judiciaire d’avoir des connaissances sur le dispositif juridique et institutionnel en vigueur, relatif à la saisie et à la confiscation en matière pénale. Plus spécifiquement, il a permis aux participant·es :d’améliorer leurs connaissances sur les textes juridiques en vigueur, régissant la saisie et la confiscation en matière pénale et sur les acteurs et leur rôle dans le processus de saisie et de confiscation en matière pénale ; de dégager les interactions entre les différents services collaborateurs et l’ANAGRASC ;de mieux percevoir le rôle de l’ANAGRASC dans la gestion et le recouvrement des avoirs saisis et confisqués.Pour la consolidation des connaissances des acteurs de la chaine judiciaire, un recueil de textes juridiques relatifs à la saisie et à la confiscation a aussi été mis à leur disposition.Un soutien indispensable de Enabel et de son partenaire, l’Union européenneL’atelier a été présidé par le Secrétaire Général du Ministère de la Justice et des Droits Humains, chargé des Relations avec les Institutions, Garde des Sceaux, qui s’est réjoui de la tenue de cet atelier grâce à l’accompagnement de l’Union Européenne. Il a souligné que le besoin de l’ANAGRASC en ressources humaines ayant des compétences constamment mises à jour et à la hauteur des attentes est crucial car cette structure est nouvelle et fait ses premiers pas dans le cadre de l’accomplissement de sa mission.En effet, le PARJI, mis en œuvre par Enabel sur financement de l’Union européenne, s’est engagé à accompagner le processus de l’opérationnalisation de l’ANAGRASC à travers un double appui matériel et technique. Cet accompagnement vise à permettre à l’ANAGRASC de mener à bien sa mission spécifique dont accomplissement est tributaire, entre autres, de l’action d’une diversité d’acteurs juridictionnels externes à cette structure.L’ANAGRASC assure essentiellement une mission de gestion des biens saisis et confisqués et n’a aucune compétence juridictionnelle pour saisir et confisquer lesdits biens. C’est donc dire que l’efficacité des autorités d’enquête et de poursuites pénales à travers l’identification et le dépistage des avoirs criminels ainsi que les biens de valeur équivalente en vue des saisies et confiscations est indispensable à l’efficience, la productivité de l’Agence. A travers l’atelier de formation, la direction générale, dans une dynamique de synergie d’actions, a voulu sensibiliser les autorités d’enquêtes et de poursuites pénales sur le régime juridique des saisies et confiscations qui conditionnent sa mission de gestion.Par Kimsegninga SAVADOGO, Communication Assistant
Une équipe du Portefeuille Thématique Climat Sahel (PTCS) – Volet Burkina Faso a effectué une visite terrain des aménagements par les techniques de Conservation des Eaux et des Sols/Défense et Restauration des Sols (CES/DRS : Cordons pierreux, demi-lunes, zaï) dans les communes de Meguet, de Kando, de Koupela et d’Absouya du 20 au 24 mai 2024. L’objectif? S’enquérir de l’état d’avancement des travaux d’aménagement par les agro-pasteurs bénéficiaires du projet desdites communes. Au regard de la saison pluvieuse qui s’installe à grand pas dans ces localités, il était de bon ton de s’assurer que les agriculteurs ciblés pourront exploiter les superficies concernées par la restauration et la conservation au cours de cette saison humide 2024, dans le cadre du projet Rilgré dont la réalisation est assurée par le consortium Solidar Suisse et Béog nèré Agroécologie. Il était question pour l’équipe d’échanger directement avec les populations bénéficiaires dans le but de recueillir les difficultés qu’ils rencontrent, leurs appréciations, leurs préoccupations et leurs suggestions en vue d’améliorer au tant que possible la collaboration pour plus d’efficacité dans la réalisation des activités prévues. Dans certains villages, les cordons pierreux, les demi-lunes et le zaï sont pratiqués de façon combinée sur les mêmes superficies. Par contre, dans d’autres villages, l’absence des moellons a contraint les agriculteurs à ne pratiquer que les demi-lunes et le zaï. C’est le cas par exemple du village de Banka et d’autres villages environnants de la commune de Pouytenga.Dans toutes les communes visitées, les équipes du consortium Solidar Suisse –Béog nèré Agroécologie sont à pied d’œuvre pour accompagner les populations cibles à maitriser les techniques de restauration et à les pratiquer sur les terres dégradées afin de pouvoir améliorer leurs rendements agricoles dès la saison hivernale 2024. Pour cette année 2024, ce sont 375 hectares de terre dégradées qui sont en aménagement en cordon pierreux, demi-lune et Zaï. Cette superficie vient en complément aux 1150 hectares de terres déjà aménagées par la charrue Delifino. Le défi à relever au cours de cette campagne pluvieuse reste la végétalisation de ces terres aménagées qui contribuera également à leur restauration. En rappel, dans le cadre du PTCS volet Burkina Faso, financé par le Royaume de Belgique et mis en œuvre par Enabel, le consortium d’ONG Solidar Suisse –Béog nèré Agroécologie a obtenu un accompagnement financier pour la réalisation du projet Rilgré. Ce projet qui couvre 13 communes dans les régions du Plateau central, du Centre-Nord et du Centre-Est, envisage restaurer 2650 hectares de terres dégradées d’ici fin juin 2026 pour une meilleure production agro-pastorale des zones ciblées.
Du 28 au 29 mai 2024 à Cotonou s’est tenu un atelier qui a permis de définir les bases de l’approche stratégique régionale d’Enabel dans l’Arc de Stabilité.Son objectif ? Développer des dynamiques transversales dans cette région où Enabel a déjà une légitimité et une crédibilité reconnues grâce à ses actions au Bénin et en Côte d’Ivoire.Durant deux jours, les partenaires nationaux, à savoir la Direction Générale du Financement du Développement du Bénin et la Primature de la Côte d’Ivoire, les Partenaires Techniques et Financiers (PTFs) à savoir l’Union européenne et les acteurs de la team Belgium, notamment les Ambassadeurs de la Belgique au Bénin et en Côte d’Ivoire et en appui les équipes Enabel Bruxelles, du Bénin et de la Côte d’Ivoire ont contribué ensemble à la cocréation de cette dynamique. Au terme des échanges constructifs, plusieurs résultats en découlent : - Le contexte spécifique pour chaque pays est exploré et les visions et politiques nationales partagées; - Une approche globale est définie par la Team Belgium avec un focus Enabel et Belgique dans les pays et la sous-région ; - Un cadre sur la vision Bénin & Côte d'Ivoire et approche sous-régionale et la structuration du plan d’actions : programmatiques, port, corridors, secteur privé, et des actions de prospection au Togo sont élaborées.
Les 30 et 31 mai 2024, le Palais des Congrès de Cotonou a accueilli la première édition de la Foire aux Savoirs, un événement organisé par Enabel au Bénin.Cette foire a rassemblé plus de 1200 participants venus des différentes régions du pays, unissant experts, partenaires, autorités et entrepreneurs pour célébrer les 25 ans d’Enabel, avec un focus sur le partage des savoirs, des bonnes pratiques, et la capitalisation des expériences et impacts des projets et programmes mis en œuvre conjointement avec les partenaires nationaux.Des discussions enrichissantes et pertinentesAu cœur de la Foire aux Savoirs, 35 intervenants de renommée nationale et internationale ont partagé leur expertise au cours de six panels de discussion. Les thématiques abordées incluaient : la santé, l’agriculture, la sécurité, le secteur portuaire, l’innovation et l’entrepreneuriat. Ces panels ont permis d'explorer des problématiques cruciales et de proposer des solutions adaptées aux besoins du Bénin, renforçant ainsi la collaboration entre les différents acteurs du développement.Un événement riche en interactions et opportunitésLa Foire aux Savoirs a été l’occasion idéale pour nos experts et participants de nouer des contacts précieux. Les discussions ont non seulement mis en lumière des perspectives nouvelles, mais elles ont également permis de renforcer les synergies entre les partenaires nationaux, les acteurs du secteur privé et les représentants des organisations internationales.Célébration de l’art et de la cultureL’événement a également mis en avant l’importance de l’art et de la culture dans le développement socio-économique. Un espace dédié aux expositions artistiques et culturelles a permis aux participants de découvrir la richesse culturelle béninoise. Un Live-painting est également organisé sur le thème de la troisième édition du prix Awa « les industries culturelles et créatives ». L’artiste peintre Typam a remporté le premier prix, Jeannette Legue, plasticienne, 2ème prix et Isaac Vitou, artiste peintre-designer et plasticien, le 3ème prix. Le concert de clôture de la foire, animé par des artistes locaux, a célébré en beauté les 25 ans d’Enabel au Bénin, créant un moment de partage et de fête pour tous les présents.Au Bénin, Enabel reste déterminée à poursuivre son engagement pour le développement durable, en collaboration étroite avec tous ses partenaires.
The Pearl of Africa Tourism Expo (POATE) has continued to bring together hosted buyers, media, local suppliers of tourism products, and trade visitors in one place through face-to-face meetings that translate into long-term business relationships. This year’s event was celebrated under the theme; “Sustainable Tourism”. The event brought together tourism consumers and travel trade buyers to the heart of Kampala, Uganda to create business networking opportunities, education sessions, and inclusion of Uganda in the African specialist tour operators’ itineraries to increase Uganda’s destination awareness and recognition.In a speech delivered by the Vice President, Jessica Alupo, during the opening ceremony, President Yoweri Museveni said that the government has prioritized tourism as a formidable growth sector of the economy, as exhibited in the past three National Development Plans. He said the country’s youthful population should be used to the advantage of the sector, especially in providing a vibrant labour force to the industry. “There is no doubt that the most sustainable way for tourism to create a lasting impact is by ensuring higher economic growth. With an increasingly larger proportion of the population participating in this growth at the Parish Development Model, tourism should be anchored so that there is equity and inclusion at this lower level,” he explained. The president rallied the tourism sector managers to carefully listen to the investors and travelers to identify their concerns for better marketing of Uganda as a better tourism destination.The CEO of the Uganda Tourism Board (UTB), Lilly Ajarova, said that the board is considering aggressive marketing of destination Uganda to new places, using all available marketing avenues. “We plan to expand our reach further through brand promotional campaigns, digital and mainstream media advertising, influencer marketing, and expo participation. We want to tell the story of our natural heritage, our past, our present, and write the stories of our future,” said Lilly.The Honorable Minister of State for Finance and Planning, Amos Lugolobi said that their role as government is to focus on the mobilization of resources for development through collaboration and by working together with stakeholders to address challenges and seize opportunities for sustainable progress in Uganda’s tourism sector. During a panel discussion on the impact of artificial intelligence on travel and tourism, the Vice Chancellor of Victoria University, Dr. Lawrence Muganga said that Uganda can become a global content creator, producing stunning virtual game parks, historical sites, and cultural events for platforms that support Virtual Realty, and even Netflix. This he said opens up a whole new revenue stream, allowing people worldwide to ‘visit’ Uganda from their living rooms, and sparking interest in experiencing the real attractions.“Embracing these innovative approaches can create a vibrant and sustainable tourism sector that offers unforgettable tourism experiences for visitors while driving sustainable economic growth and development”, said Dr. Lawrence Muganga.The Enabel Social Protection and Decent Work Project manager, Lucie Carlier in her speech during the closing ceremony said that the journey of promoting sustainable tourism in Uganda has been been one of coalition, collaboration and ambition to transform Uganda as a number one tourism destination in the whole world. “We firmly believe that sustainable tourism is not merely about attracting visitors; it is about fostering meaningful connections between travelers and the communities they visit”, said Lucie.As part of this year's Pearl of Africa Tourism Expo, the Uganda Tourism Board, and Enabel recognised 10 “Early Adopters” of the Fair Trade Tourism Certification Uganda. These were;I. Miika Eco Resort,ii. Karamoja Safari Camp,iii. Timu Eco Camp,iv. Morungole Eco Camp,v. Acholi Culinary Experience,vi. Acholi Homestay,vii. Turaco Treetops,viii. Ruhija Community Rest Camp,ix. Bushpig Backpackers, andx. Muhabura Cultural Experience and Craft Centre.The Sustainability and Fair Trade Tourism recognition, by the Uganda Tourism Board and Enabel, goes a long way in promoting Uganda as a sustainable tourism destination, an emerging tourism trend. More tourism and hospitality operators can continue to register for certification through the Fair Trade Tourism website www.fairtradetourism.org.The Pearl of Africa Tourism Expo (POATE) is an annual tourism and travel trade show organised by the Uganda Tourism Board. Each year, the expo brings together tourism value chain actors and stakeholders under the business-to-business and business-to-consumer formats, for networking opportunities, and business deals.The eighth POATE event was held at Speke Resort and Convention Centre in Munyonyo, Kampala from 23rd to 25th May 2024. The three-day expo brought together 70 hosted buyers, 240 exhibitors, over 5,000 trade visitors, and consumers in the heart of Kampala.
The Second National Agroforestry Conference has been successfully held in Kigali from 28 to 29 May 2024. The event emphasized the importance of adopting agroforestry practices among Rwandan farmers and policymakers to enhance soil protection, increase crop yields, diversify the sources of income, while restoring and sustaining the biodiversity to build a better resilience to climate change.Funded by the Smart Innovation through Research in Agriculture (DeSIRA) project, the two-day conference was organized by the Ministry of Environment in collaboration with the European Union, International Union for Conservation of Nature (IUCN), the Belgian development agency (Enabel), the International Centre for Research in Agroforestry (ICRAF), the University of Rwanda (UR), KU Leuven and Ghent University.Rwanda’s government policies, including the National Strategy for Transformation (NST), the Green Growth Strategy, and the Forestry and Agriculture Sector Strategic Plan, aim to integrate agroforestry targets and promote practices that address the needs and knowledge of farmers. In her opening statement, the Minister of Environment, Dr. Jeanne d’Arc Mujawamariya, highlighted Rwanda's leadership in climate change initiatives. She noted that the adoption of agroforestry practices "stands as a beacon of hope, offering practical solutions that harmonize the needs of people and prosperity."Representatives from the Ministry of Agriculture and Animal Resources (MINAGRI/RAB) and the Ministry of Environment / Rwanda Forestry Authority (MoE/RFA) expressed their commitment to jointly enforce and coordinate agroforestry efforts in collaboration with key actors.The conference provided an opportunity to share key results from research and lessons learned from projects and proposed key technical solutions and recommendations. Among them, the setting of a national high-level agroforestry steering platform has been proposed, to better coordinate actors ensuring synergy and complementarity, to harmonize approaches and best practices, and to better involve and support farmers in the intensive adoption of agroforestry on their lands. 170 individuals, including representatives from central and local government, government-affiliated entities, NGOs, farmers’ associations, research institutions, the private sector, and various development partners participated in this conference.