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Enabel is actively working to contribute to end Gender-Based Violence in seven districts of Rwanda through "Barame" health project focusing on maternal, neonatal, child, adolescent, sexual and reproductive health. The objective is to offer quality services and management to victims of GBV at the right place and at the right time. To achieve this, the project is training medical staff, renovating "Isange" One Stop Centers (IOSC) and providing relevant medical equipment. So far, 43 staff of IOSCs and 81 other staff from hospitals including medical doctors, nurses, midwives, social workers and psychologists have been trained on gender-based violence case management. In addition, 6 IOSCs have been renovated and medical equipment (such as ultrasounds) has been provided. Moreover, to offer services closer to the population, the project works on the extension of GBV services at health center level, as recommended by the 4th Health Sector Strategic Plan. Up to now, 235 staff of health centers have been trained on GBV case management, including community and environmental health officers, nurses, social workers and mental health professional.
Le mercredi 2 décembre a eu lieu le lancement officiel du programme pour une approche globale de la gouvernance des migrations et de la mobilité de main-d’œuvre en Afrique du Nord en Tunisie. Le programme est financé par l’Union européenne et co-financé par le Ministère Fédéral Allemand de la Coopération Économique et du Développement (BMZ) et mis en œuvre par Le Ministère de la Jeunesse, des Sports et de l'Intégration Professionnelle en partenariat avec les agences d’exécution : l’Organisation internationale du Travail (OIT), l’Organisation internationale pour les Migrations (OIM), la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) et Enabel. Il est conçu comme un programme sous-régional mis en œuvre en Tunisie, au Maroc et en Égypte. L'intervention d'Enabel concerne le Maroc et la Tunisie. Enabel propose un schéma de mobilité innovant qui se base sur le partenariat, le développement des compétences et l'accompagnement des talents pour accéder à de réelles opportunités d'emploi aussi bien au niveau des pays partenaires que des pays d'accueil.
Le gouvernement malien, notamment dans le cadre de l'alliance globale pour la résilience face aux crises au Sahel et en Afrique de l'Ouest (AGIR), a décidé de réduire structurellement et de manière durable la vulnérabilité alimentaire et nutritionnelle de la population malienne. Le projet d’appui à la filière halieutique (PAFHa+) est cofinancé par l’Union européenne et l’Agence Française de Développement qui en ont confié l’exécution à Enabel.Avec un budget total de 15,5 millions d’euros, le PAFHa+ intervient dans les régions de Mopti et de Ségou, avec des activités d’appui aux acteurs de la filière halieutique et de renforcement institutionnel au bénéfice notamment de la Direction Nationale de la Pêche. Avec comme objectif global de contribuer à la réduction de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Mali, des résultats tangibles sont à constater.En effet, au cours de cette année, les grands enseignements à retenir en termes de résultats sont les suivants : Le PAFHa+ a permis de faire passer de 7% à 77% le niveau d’accès des professionnels de la pêche et de l’aquaculture des régions de Ségou et Mopti aux services de la Direction Nationale de la Pêche et de ses démembrements sur le terrain. Dans un contexte souvent caractérisé par une absence des services de l’Etat, notamment en région de Mopti, c’est un résultat qui a également des impacts en termes de valorisation du rôle de l’Etat auprès des populations de pêcheurs de la zone, face à la montée de l’influence des groupes radicaux. Le PAFHa+ a permis de modifier sensiblement les comportements des transformatrices de poisson concernant le fumage, dont la pratique traditionnelle pose de véritables problèmes de santé publiques (utilisation de pesticides notamment). Ainsi, le taux de bonnes pratiques est passé de 11% à 89% pour les plus de 800 transformatrices des campements de pêche accompagnées par le projet. Cela a eu pour conséquence de diminuer le niveau de pertes post-captures de 7% à 3% (potentiellement 16 tonnes par an de pertes de poisson évitées) et d’augmenter de 1,5 à 3,8 mois la durée moyenne de conservation de ces produits. Le PAFHa+ a permis la production en 2020 de 40 tonnes de poisson frais en pisciculture communautaire au niveau de 59 villages, avec un rendement de 626 kg/ha en moyenne, permettant ainsi une contribution significative à l’amélioration de la sécurité alimentaire dans ces villages. La plus-value de l’activité représente 160% du montant investi par le projet. Les ventes d’une partie de la production alimentent des caisses villageoises, permettant de financer des actions sociales dans les villages. D’autres résultats ont été atteints en termes de réalisation d’infrastructures, d’adoption de bonnes pratiques d’hygiène dans la manipulation du poisson frais, d’accompagnement de l’organisation de mises en défens et de pêches collectives, de sensibilisation des pêcheurs aux pratiques de pêche durable. Par contre, certains sujets demandent une attention particulière comme les niveaux de rentabilité de la pisciculture privée, ou les niveaux de services rendus par les Organisations des Professionnels de la Pêche(OPP) à leurs membres. Aussi, en soutien aux efforts du gouvernement dans la prévention et la gestion des conflits intra et intercommunautaires, le PAFHa+ en partenariat avec la Direction Nationale de la Pêche, a démarré la mise en œuvre d’un processus d’appui à la cogestion des pêches afin d’arriver à une exploitation inclusive, apaisée et durable des ressources halieutiques au Mali. Il s’agit notamment d’accompagner la mise en place des conseils de pêche et d’aquaculture sur le terrain, au niveau communal, ainsi que le processus d’élaboration de conventions locales de pêche. ·
Enabel appuie depuis deux ans les exploitants des réseaux d’eau en RD Congo vers le chemin de la professionnalisation, de la transparence et de la redevabilité, vis-à-vis des utilisateurs des réseaux d’eau mais aussi des autorités qui leur ont délégué le service public de l’eau (conformément à la loi sur l’eau de 2015 et à leur contrat de délégation). En RD Congo, les exploitants des réseaux d’eau dans les zones péri-urbaines sont connus sous le nom d’ASUREP : Associations des Usagers des Réseaux d’Eau Potable. Ces associations sont délégataires du service public de l’eau, pour assurer la distribution d’eau potable de qualité à plus de 330 000 personnes, rien que dans la ville de Mbuji Mayi dans la Province du Kasaï Oriental. Comme pour tous les autres exploitants des réseaux d’eau, l’eau doit être traitée (chloration), la qualité doit être contrôlée (contrôles microbiologiques), les index des stations de pompage et des bornes fontaines doivent être relevés quotidiennement, les fuites doivent être décelées et réparées, … Et toutes ces opérations doivent être rapportées et accessibles.Des rapports d’exploitation et financiers sont produits mensuellement et doivent parvenir aux autorités. Bien souvent, ces rapports s’entassent sur des étagères et tombent dans l’oubli. Comment rendre ces données plus accessibles, plus transparentes aux différents services de l’Etat et aux consommateurs des réseaux d’eau ? Le programme Eau exécuté par Enabel a proposé un accompagnement technique des ASUREP pour l’élaboration d’un site web de A à Z. Il aurait été tentant de déléguer l’exécution d’un site web à une société tierce ou un consultant externe, cependant, afin de garantir que l’outil sera mis à jour de manière régulière, le programme a préféré impliquer les ASUREP dès le départ à la conception du site web. Tous les rapports et données de chaque réseau d’eau sont aujourd’hui accessibles.C’est aussi le cas des supports de sensibilisation. Avec les services existants actuellement sur le marché, la mise en œuvre d’un site web est nettement facilitée. Il n’est pas nécessaire de savoir programmer en HTML et la création, réservation et paiement d’un nom de domaine, d’un espace de stockage et de plusieurs adresses email professionnelles ne nécessitent qu’une carte de crédit. Pour un budget de 650 USD tout à fait à portée des exploitant ASUREP, il est déjà possible de réserver un espace de stockage et d’accéder à un tableau de bord pour le design du site web, valable pendant 5 années. Les ASUREP ont d’abord commencé par visiter les site web des autres exploitants ou agences de l’eau, aussi bien en Afrique qu’en Europe pour trouver une source d’inspiration qui leur convenait. Il a suffi ensuite de créer l’arborescence des pages web en gardant à l’esprit que les cibles sont d’une part les utilisateurs (principalement la société civile et les associations de consommateurs) et les autorités (communes, mairie, ministères décentralisés en charge de l’eau et gouvernorat). Visitez le site web: www.asurep-kasai-oriental.org
Du 25 au 27 novembre 2020, toutes les parties prenantes du nouveau programme d’appui à l’opérationnalisation de la police républicaine (PAOP) et son volet gestion de crise (PAOP-CRI) ont passé en revue la théorie de changement, la logique d’intervention et la matrice des risques qui seront la boussole du programme durant les 3 années de son exécution. Aux côtés de l’équipe d'Enabel au Bénin étaient réunis à l’INFOSEC de Cotonou, les représentants du Ministère de l’intérieur et de la sécurité publique, les cadres de la police républicaine, les membres de la société civile, de l’association nationale des communes du Bénin, des PTF (GiZ, Union Européenne, Ambabel). Initié par Enabel au Bénin pour accompagner le gouvernement dans la réforme du secteur de la sécurité, le programme d’appui à l’ppérationnalisation de la police républicaine et son volet de gestion de crise ambitionne d’aider la police à développer le concept de police communautaire au service des populations pour une société paisible et ouverte, pour des institutions efficaces et un accès de tous à la justice.
Du 23 au 27 novembre 2020, à Oujda, Casablanca, Rabat et Tanger, Enabel et ses partenaires organisent la première école intensive sur le droit de l’asile et de la migration. Cet événement vient compléter les ateliers et séminaires thématiques organisés afin de renforcer les connaissances des étudiants impliqués dans les cliniques juridiques en matière de droit d’asile et de la migration. L’école est organisée dans le cadre de l’intervention Empowerment juridique des personnes migrantes (EJPM) financée par l'Union européenne et mise en œuvre par Enabel, en partenariat avec le Ministère de la justice et le Ministère délégué auprès du Ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, chargé des Marocains résidant à l’étranger. Le projet « Empowerment juridique des personnes migrantes » apporte notamment un appui à quatre cliniques juridiques rattachées respectivement à l’Université Hassan II de Casablanca/ Aïn Chok, à l’Université Mohamed 1er d’Oujda, à l’Université Mohamed V de Rabat/ Agdal et à l’Université Abdelmalek Saâdi de Tanger. Ces cliniques juridiques sont des espaces dans lesquels des étudiants en droit travaillent sur des cas réels et des questions sociales, sous la supervision d’enseignants-chercheurs et/ou de professionnels du droit. Les quatre cliniques susmentionnées abordent, exclusivement ou en parallèle avec d’autres contentieux, les divers problèmes juridiques auxquels sont confrontées les personnes migrantes dans leurs régions respectives.La cérémonie de lancement officiel est disponible via ce lien : https://youtu.be/nZ3729LWhDo
Dans un but d’amélioration de la qualité des soins de santé au Burundi, le Ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida (MSPLS) a décidé de mettre en place des outils support au diagnostic et au traitement pour les personnels des niveaux décentralisés. La « Stratégie Plainte-Traitement » (SPT) est un de ces outils qui aide l’infirmier à partir des plaintes du malade à cibler le traitement. L’introduction de ces outils a été faite dans les années 2010. Ils fonctionnent sur la base d’algorithmes. L’objectif des SPT est de réduire les situations d’incertitude face à la prise de décision médicale en rationalisant la prise en charge des soucis de santé de manière efficace et efficiente, en augmentant les taux de guérison, en diminuant les coûts des soins et en accélérant les références justifiées. Jusqu’à présent, les SPT se présentaient sous la forme de guides papiers, très volumineux et très encombrants. Dans le cadre du projet Résilience (Twiteho Amagara, financé par l’Union européenne) le consortium Enabel, représenté par Enabel, a décidé de mettre en place, dans ses cinq provinces d’intervention, un projet pilote de digitalisation de ces SPT. Cela signifie que les algorithmes utilisés au niveau des guides papiers ont été retranscrits en code afin de créer une version digitalisée et une application mobile beaucoup plus faciles à manœuvrer. Afin de mieux comprendre les enjeux et les objectifs de cette digitalisation pour le projet Twiteho Amagara, nous avons interrogé le professeur Jef Van den Ende, médecin interniste spécialiste en épidémiologie clinique, en intelligence artificielle ainsi qu’en développement de logiciels de formation.Il est à présent professeur invité au sein de plusieurs universités à travers le monde. Il possède également de nombreuses expériences dans d’autres pays de la sous-région (il a notamment exercé durant six années à l’Hôpital de Dungu au Haut Zaïre et durant trois années au Centre Hospitalier Universitaire de Kigali au Rwanda). Selon vous Jef, quel est l’objectif de la digitalisation des SPT, en comparaison à la version papier ? « L’objectif principal de la digitalisation est d’obliger le prestataire à suivre méticuleusement un chemin diagnostique qui mène à une décision bien fondée. Dans la version papier il n’était pas clair qu’il fallait avant tout – avec quelques questions bien ciblées – exclure les maladies graves et traitables avant d’aller plus loin. Personne que j’ai interrogé n’avait compris ce pas indispensable. Dans un algorithme informatisé on ne peut progresser avant d’avoir répondu à ces questions fondamentales ». Est-ce que cette version digitalisée est bien acceptée par les prestataires et les patients ? « Le problème que posent les SPT « papier » est qu’elles ne sont pas suffisamment utilisées par les prestataires. La raison principale à cela est la confiance. En effet, si un patient aperçoit un prestataire qui consulte des documents papiers pour arriver à une solution thérapeutique, il va penser que ce dernier est incompétent et donc perdra toute confiance en lui. Avec les tablettes digitales, le patient a la sensation que le prestataire ne fait que remplir le dossier médical, ce qui le rassure. De plus, la tablette en soi aurait un effet ‘magique’ : dans certains cas, le patient se sent guidé par une main presque surnaturelle. Du côté prestataire il y a une certaine réticence, parce qu’ils soulignent qu’il y a beaucoup trop d’issues « il faut référer le patient ». De plus, ils ont la sensation de ne plus être considérés comme des « médecins ». Mais en dépit de ces réserves, nous nous attendons quand même à ce qu’au moins la moitié des patients soient consultés à l’aide des SPT digitalisés après leur mise en place ». Quels est le rôle de votre mission ici ? « Mon rôle est de former les formateurs, à savoir les équipes cadres des districts sanitaires et du MSPLS qui eux-mêmes vont former leurs équipes à savoir les prestataires des centres de santé (CDS). Je souhaite également leur transmettre la logique derrière les SPT, mon objectif n’est pas seulement de leur enseigner à utiliser l’application, mais aussi à analyser la manière dont celle-ci a été construite. Les notions principales à comprendre sont celles des pouvoirs de confirmation et d’exclusion d’une réponse à une question. Par exemple, si nous voulons exclure une pathologie grave et traitable, il faudra un nœud avec un fort pouvoir d’exclusion, un symptôme quasi ‘nécessaire’. Il est également important de ne pas hésiter à référer : il s’agit d’un concept fondamental dans l’approche algorithmique des décisions médicales. Dans de nombreux cas, l’état du patient s’est spontanément amélioré lorsqu’il arrivait à l’hôpital, ou la situation a été estimée plus grave qu’elle ne l’était en réalité. Cependant, cela ne veut pas dire que la décision de référer, prise à la base d’un symptôme d’alarme, était erronée : elle était bien justifiée. Tant pour les formateurs que pour les prestataires, réaliser que si une référence peut s’avérer inutile en fin de compte, ne veut pas dire qu’elle n’était pas justifiée au départ. Il s’agit d’un aspect fondamental dans la logique de décision médicale, qui explique l’apparent excès de références dans le logiciel ». Quel(s) résultat(s) souhaitez-vous atteindre au travers de cette activité ? « Le principal résultat qui est attendu de cette formation est le développement de qualités de formateurs chez les participants. Outre la maîtrise du matériel et du logiciel, je souhaiterais que les personnes formées puissent reprendre les différentes techniques interactives d’andragogie et d’animation que je leur ai enseignées tout au long de la semaine. Ceci participe à leur autonomie ».
La digitalisation du système de santé au Burundi est primordiale pour la contribution à l’objectif d’accroissement de l’accessibilité à des services de santé de qualité pour la population.Les bénéfices de la digitalisation des structures sanitaires ne sont plus à démontrer à l’échelle mondiale : amélioration de la qualité des soins, gains de temps, mise en place de protocoles thérapeutiques standards, économies budgétaires, accessibilité à des données de qualité etc. La digitalisation représente un enjeu majeur du futur dans le monde médical des pays en développement. Dans le cadre du projet Twiteho Amagara, Enabel réalise cinq activités en lien avec la digitalisation du système de santé. La première concerne l’informatisation des processus gestionnaires du Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS), la seconde vise l’informatisation des métiers de l’hôpital de district de Rwibaga ; la troisième l’informatisation des dossiers médicaux des patients des centres de santé (CDS) de Bujumbura. La quatrième consiste en la digitalisation de Stratégie Plainte Traitement (SPT) dans cinquante CDS de Bujumbura et Mairie. La SPT est un outil d’aide au diagnostic et au traitement à l’usage des infirmiers des CDS du Burundi.Enfin, la dernière de ces activités s’intéresse à la consolidation de ces innovations par une formation e-health en vue d’un certificat en informatique de santé appliqué. Une cinquantaine de personnes, comprenant du personnel de santé mais pas uniquement seront ainsi formés.De nombreux avantages sont à attendre de ces activités.Tout d’abord, une amélioration de la transparence et de la traçabilité des transactions. Ceci est lié au renforcement de l’égalité dans l’accès aux soins en raison de l’objectivation des critères et modalités de traitement mais également car le circuit du/de la patient.e aura été revu. La qualité de la prise en charge des patient.e.s va également croitre dans la mesure où la digitalisation oblige à plus de rigueur et à compléter davantage de renseignements requis sur les dossiers. De plus, la qualité des données récoltées en sera augmentée car l’informatique laisse moins de place à l’erreur humaine ou au double encodage. La digitalisation du système de santé permet aux formations sanitaires (FOSA) d’acquérir une meilleure gestion des ressources financières notamment grâce à un enregistrement des recettes facilité, à l’accélération du processus de recouvrement en cas de services à crédit mais également du fait d’une augmentation de la fréquentation enregistrée et d’une meilleure gestion des médicaments. Des impacts non négligeables sur l’environnement sont à prévoir dans la mesure où cette digitalisation permettra, d’une part, une diminution considérable de la quantité de supports papiers actuellement utilisée par les formations sanitaires et d’autres part, l’énergie consommée sera en grande partie issue de panneaux photovoltaïques. Enfin le personnel qui passe à l’utilisation des outils informatiques gagnent en estime de soi.
Initié par le Programme DEFIA au Bénin, le concours « Inno-Valorana » a connu son épilogue ce vendredi 20 novembre 2020 à Golden Tulip Hôtel. Sur 10 projets sélectionnés 5 idées d’innovation technologiques agricoles ont retenu l’attention du jury constitué à cet effet. - Production de champignons à base des déchets de transformation de l'ananas par GEANT & CO de Mme ADJANOHOUN Georgina ; - Valorisation des résidus de l'ananas à travers la production de fertilisants organiques de meilleure qualité pour une agriculture écologique et intensive dans les zones urbaines et péri urbaines du Bénin par BIO LIFE et présenté par Mme Jelila Seho BLALOGOE ; - Production et commercialisation des biscuits à base des drèches issues de la transformation de l'ananas pour faciliter et améliorer l'alimentation des enfants de l’entreprise Ets KIDEO de Mme KIKI Déo Gracias ; - Production de provende animale à base de résidus issus de la transformation d'ananas de Moustapha GAFAROU ; - Production de poudre d'ananas à partir de la pulpe et du cœur séché d'ananas proposée par Mme Laure Bonin Omoto BABA de GABS BENIN. Voilà les 5 idées d’innovations technologiques agricoles retenues par les membres du jury de sélection et d’attribution, composé du MAEP, de DEFIA, du FNDA, de l’ATDA7 et de la FENACOTAB. Ces lauréats bénéficieront d’un accompagnement technique et financier de DEFIA pour réaliser la mise en œuvre de leur projet et rendre la filière ananas plus performante au Bénin. Selon Mme Wilma Baas, intervention manager du programme DEFIA, ce concours a été lancé dans le but d’augmenter les revenus des promoteurs d’idées agricoles, de créer des emplois et d’améliorer le système macro-économique du Bénin à travers la diversification des produits de la filière ananas et une meilleure valorisation des résidus. A l’issu d’un premier appel à candidature, 45 dossiers de projets avaient été soumis par les entreprises. Un comité d’analyse composé de l’ATDA 7, l’AIAB et DEFIA ont visité tous les projets éligibles et ont présélectionné 10 dossiers d’innovation afin de retenir les meilleurs projets d’innovation. Mr Innocent TOGLA, Secrétaire Général Adjoint du Ministère de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche (SGA-MAEP) procédant au lancement officiel de la sélection des meilleures innovations a rappelé que la recherche des idées nouvelles pour la valorisation des résidus issus de la transformation de l’ananas est une action qui va impacter considérablement la filière ananas sur plusieurs plans tels que environnemental (assainir le cadre de transformation de l’ananas), financier avec la création de nouvelles activités génératrices de revenus.
Le cercle de Nara dans la région de Koulikoro est une zone pastorale par excellence.Il dispose d’atouts importants à même de soutenir les productions animales et de jouer un rôle majeur dans la sécurité alimentaire. Situé le long de la frontière avec la Mauritanie, le cercle dispose de vastes pâturages communautaires indemnes de toute occupation humaine autrefois.Depuis près d’une vingtaine d’années, le gouvernement du Mali appuyé par les partenaires techniques et financiers a initié la réalisation de vastes aménagements sous forme de périmètres pastoraux. Aujourd’hui, force est de constater la diminution de ces espaces aménagés au profit de l’agriculture. Des conflits persistent entre les agriculteurs et les éleveurs.Pour palier cette problématique, Enabel dans la mise en œuvre du projet AREPK (Appui au Renforcement de l’Elevage et à l’Economie Pastorale) a initié la sécurisation à travers le balisage et l’immatriculation de sept périmètres pastoraux pilotes afin de préserver ces espaces exclusivement réservés à l’élevage extensif.Dans le cercle de Nara, nous organisons régulièrement des séances de sensibilisation avec les autorités communales et coutumières bénéficiaires pour les informer du processus de sécurisation des périmètres pastoraux avant le début des travaux d'aménagement.
Le 12 novembre 2020 à l’hôtel Bravia de Niamey s'est tenue la présentation de la carte sanitaire digitale du Niger. Cette carte représente l’aboutissement d’un long processus mené conjointement par Enabel à travers son projet d’appui au système de santé-PASS et la Direction des Statistiques du Ministère de la Santé Publique. Au cours des 10 dernières années, le Ministère de la Santé Publique a fréquemment investi dans des cartes sanitaires qui devenaient rapidement obsolètes ou ne donnaient pas satisfaction. Depuis 2018 le projet d’Enabel « Appui au Système de Santé-PASS » s’est mis à la disposition de la Direction des Statistiques du Ministère de la Santé Publique pour financer la mise en place d’une nouvelle carte sanitaire numérique accessible à tous. La carte sanitaire ainsi livrée, représente un nouveau départ, un autre processus doit démarrer avec la disponibilité de cet outil, pour améliorer la planification du développement sanitaire du Niger, car sa vocation est de permettre de façon simple, de générer les informations nécessaires pour la planification à tous les niveaux de la pyramide sanitaire.
Please watch this short video that introduces you the the network Socieux+.More info here: http://socieux.eu/
Pour garantir la performance des entrepreneurs dans le numérique au Bénin, Enabel et le réseau BBAN ont signé un accord de partenariat qui s’inscrit dans les objectifs du projet DigiBoost. Ce projet mis en œuvre par Enabel, et financé par l’Union Européenne, déploie des partenariats avec des acteurs clés au Bénin, et en Afrique plus généralement, pour renforcer les compétences et les capacités des acteurs et des spécialistes de l’accompagnement entrepreneurial, tout en améliorant certains éléments clés de l’environnement de l’économie numérique au Bénin. Pour ce dernier élément, un des acteurs incontournables est le réseau BBAN qui regroupe des investisseurs béninois, et d’ailleurs, prêts à prendre un risque financier en pariant sur les startups et les entrepreneurs béninois. C’est lors d’une masterclass co-organisée par l’équipe du projet DigiBoost et le BBAN le 16 novembre 2020 à Cotonou, que le Président de ce réseau, Médéa Degbe a réaffirmé la volonté de participer à l’émergence de startups béninoises à succès, via leur financement et un travail en proche collaboration avec les structures qui accompagnent les entrepreneurs et les startups. C’est aussi lors de cette masterclass que le Représentant Résident d’Enabel au Bénin, Jean-François Michel, a souligné la pertinence de cette collaboration avec le BBAN dans le cadre du DigiBoost, pour pallier la difficulté d’accès au financement des startups dans l’écosystème de l’économie numérique au Bénin. Cette masterclass a permis aux startups, aux entrepreneurs, aux structures d’accompagnement de découvrir les outils d’investissement du BBAN, le projet DigiBoost et ses résultats ciblant le financement des startups. Elle a été aussi l’occasion de présenter un premier focus sur les femmes de la communauté « Women in Tech » béninoises, en abordant le financement des startups portées par des femmes. La clôture de cette masterclass par la signature d’un accord de partenariat entre Enabel Bénin, via le projet DigiBoost, et le réseau BBAN, enclenche le début de l’expertise que ce dernier mettra à la disposition des structures d’accompagnement, pour s’assurer à son tour d’avoir des startups à succès à financer. Cette signature permet, également, de garantir que les résultats axés financement du projet DigiBoost persistent une fois son terme arrivé, grâce aux « business angels » qui apportent du financement, des compétences techniques et managériales (via le mentorat), et un réseau considérable aux structures d’accompagnements des startups et des entrepreneurs.
La signature de la convention de subside entre Enabel et l’Association Interprofessionnelle de l’Ananas du Bénin (AIAB) a eu lieu ce 16 novembre 2020 dans la salle de réunion du programme de développement de l’entreprenariat dans la filière ananas (DEFIA).Cet accord entre l’AIAB et Enabel à travers le programme DEFIA permettra d’améliorer la gouvernance de l’AIAB, de renforcer les relations entre les familles d’acteurs membre de l’AIAB, de promouvoir la filière ananas au Bénin et de renforcer les actions de plaidoyer. L’un des résultats clés du programme DEFIA est l’amélioration du cadre légal pour favoriser le développement de la filière ananas. C’est pour atteindre ce résultat que cet accord de subside est signé avec l’AIAB. Créée en 2016, l’Association Interprofessionnelle de l’Ananas du Bénin (AIAB), fonctionne conformément à la loi 1901 régissant les associations. Son objectif est de dynamiser la gouvernance du secteur ananas pour son auto-développement à travers l’amélioration durable de la productivité, de la qualité et de la compétitivité de l’ananas du Bénin et de ses dérivées. Selon AKPOE A. Athanase, président de l’AIAB, cette signature de convention est le couronnement d’un processus participatif d’identification des besoins en renforcements de capacités puis de la planification opérationnelle et financière. « Elle constitue la preuve de la bonne collaboration entre l’interprofession ananas du Bénin et le programme bénino-belge », se réjouit-il. A ce propos, Mr AKPOE A. Athanase a affirmé que l’AIAB saisira l’opportunité de ce partenariat pour mieux organiser, développer la filière ananas et mieux défendre les intérêts des membres de l’AIAB. Au nom de l’Association, il a pris l’engagement que les fonds qui leur ont été octroyés seront utilisés à bons escient. Pour Jean-françois Michel, Représentant Résident d'Enabel au Bénin, l'agence belge de développement est en accord avec le gouvernement du Bénin et mets en œuvre à travers le pilier 1 de son programme de coopération 2019-2023, le programme de développement de l’entreprenariat dans la filière ananas (DEFIA) qui vise à appuyer le développement des chaines de valeur ajoutée (CVA) porteuses et l’entreprenariat dans cette filière. Grâce à cet accord de subsides, Enabel à travers DEFIA accompagnera le renforcement des capacités des élus, des agents de l’AIAB et des familles d’acteurs dans leur rôle de plaidoyer pour la promotion et le développement de l’ananas au Bénin, a-t-il ajouté.Le Représentant Résident d'Enabel au Bénin a rassuré l’AIAB de la disponibilité et de l’engagement de l’équipe de DEFIA à accompagner la mise en œuvre de la convention de subsides avec efficacité, efficience et rigueur. Le montant maximum octroyé par Enabel est de cent quatre-vingt-six millions six cent trente-six mille cent soixante-cinq (186 636 165) de FCFA, soit deux cent quatre-vingt-quatre mille cinq cent vingt-cinq (284 525) Euros. Cette convention rentrera en vigueur à compter de sa date de signature et prendra fin trente mois après la date de cette signature soit le 30 mai 2023.
Rwanda Development Bank (BRD), in partnership with Enabel - Private sector participation in the generation of electricity from renewable sources (PSPE) project and other partners, is conducting a series of training of agents provided by Off-grid Solar Companies (OSCs) and Savings and Credits Cooperatives (SACCOs). The training aims at equiping agents of OSCs and SACCOs with skills and marketing technics enabling them to make 40,000 Solar Home Systems installations for households situated in off-grid zone of Rwanda. This program will boost the pace of reaching the target of Universal Access of Electricity by 2024. PSPE is a Belgium funded project implemented by Enabel in partnership with the Development Bank of Rwanda; it aims at offering Capacity Building and Technical Assistance to different actors of Rwanda’s Renewable Energy Fund.