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  • Enabel au Burkina Faso présente les résultats d’une étude sur l’engorgement de la chaine pénale au Ministère de la Justice et aux acteurs judiciaires

    Au Burkina Faso, présentation des résultats d’une étude sur l’engorgement de la chaine pénale au Ministère de la Justice et aux acteurs judiciaires


    Kimsegninga SAVADOGO | 21/12/2022

    Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’Appui au Renforcement de la Justice pour lutter contre l’Impunité (PARJI), financé par l’Union européenne, Enabel a commandité une étude sur l’engorgement de la chaine pénale.  Cette étude, menée dans plusieurs juridictions du ressort de la Cour d’Appel de Ouagadougou, a été présentée aux responsables du Ministère de la Justice et des Droits Humains, chargé des Relations avec les Institutions (MJDHRI) ainsi qu’aux acteurs judiciaires du ressort de la Cour d'Appel de Ouagadougou au cours d'un atelier qui s'est tenu les 24 et 25 novembre 2022 à Ouagadougou. Cet atelier a été présidé par Monsieur Barnabé COMPAORE, Directeur Général de la Justice Pénale et du Sceau, Secrétaire Général par intérim et représentant Madame la Ministre de la Justice. Il était accompagné de Monsieur Valerio DIAZ MARTIN, chef d’équipe « Paix, Justice et Sécurité » de la Délégation de l’Union européenne et de Monsieur Yoann THINES, Portefolio Manager à Enabel. L’objectif de cet atelier était de présenter les résultats de l’étude aux participants et de recueillir leurs observations s’agissant des constats posés par le consultant, Me OUATTARA Fako Bruno, relativement aux principales causes de l’engorgement des juridictions pénales. Les participants ont ensuite pu débattre autour de recommandations à court et à plus long terme en vue d’améliorer les performances du système judiciaire burkinabè. L’atelier s’est clôturé par l’adoption d’un plan d’actions prioritaires et réalistes en vue d’atteindre les changements souhaités.  Enabel a réaffirmé sa volonté de poursuivre l’appui à ses partenaires burkinabè pour la bonne mise en œuvre de ces recommandations afin de lutter contre l’impunité et d’améliorer l’accès à la justice au bénéfice des populations.   


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    Burkina Faso BFA20003

  • Enabel au Burkina Faso aux côtés de la direction de la santé de la famille pour la promotion de la planification familiale

    Au Burkina Faso, Enabel promeut la planification familiale aux côtés de la direction de la santé de la famille


    Kimsegninga SAVADOGO | 21/12/2022

    Le Plan National de planification Familiale (PNPF) 2021-2025 s’inscrit dans la logique des différents plans de développement en cours de mise en œuvre au Burkina Faso, parmi lesquels on peut retenir : le Plan national de développement économique et social (PNDES-II) 2021-2025 à travers son troisième axe stratégique intitulé « consolider le développement du capital humain et la solidarité nationale  », dont l’un des objectifs consiste à « promouvoir la santé de la population et accélérer la transition démographique ». Ce plan stratégique sert de cadre référentiel pour garantir la disponibilité constante des produits et l’offre de services de qualité en matière de santé de la reproduction/planification familiale (SR/PF). Officiellement lancé le 18 février 2021 à Ouagadougou, le processus d’élaboration du Plan national de la planification familiale (PNPF) 2021-2025 a bénéficié de l’accompagnement technique et financier du programme Santé et Droits sexuels et Reproductifs (SDSR) de Enabel notamment en ses sessions de travail du comité technique de suivi de l’élaboration du plan national, de consolidation et de validation. A la suite du lancement officiel du PNPF 2021-2025 et pour permettre une meilleure appropriation du plan et sa mise en œuvre par les acteurs concernés, le Ministère de la santé et de l’hygiène publique à travers la direction de la santé de la famille avec l’appui du programme SDSR de Enabel a organisé le 07 Décembre 2022 l’atelier de dissémination du PNPF 2021- 2025 à Ouagadougou dans la salle de conférence de l’Hôtel Royal Beach. Cet atelier a permis de décrire les rôles ainsi que les responsabilités des différents acteurs et recueillir des suggestions et recommandations pour une meilleure mise en œuvre du plan.


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    Burkina Faso BKF1803011

  • Maroc : Visite d’échange pour la promotion des potentialités économiques et opportunités d’investissement de la région de l’Oriental

    Maroc : Visite d’échange pour la promotion des potentialités économiques et opportunités d’investissement de la région de l’Oriental


    Arturo BIGLIA | 19/12/2022

    Entre les 8 et 15 décembre, une délégation de la région de l’Oriental était en visite à Bruxelles, à Milan et à Bologne dans le but de promouvoir les potentialités de la région et de créer un canal de communication continue entre les investisseurs potentiels porteurs de projet et les acteurs en charge d’accompagnement des initiatives d’investissement.Cette activité, organisée dans le cadre du projet Déploiement des politiques migratoires au niveau régional – DEPOMI en collaboration avec le Conseil et la Wilaya de la région de l’Oriental ainsi que le Comité européen pour la Formation et l’Agriculture (CEFA), a notamment pu compter sur la participation du Centre régional d’Investissement de l’Oriental (CRIO), de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc de l’Oriental (CGEMO), des Directions régionales de l’Agriculture et du Tourisme et de l’association ASTICUDE.  A Bruxelles, la délégation a eu l’occasion d’échanger et de promouvoir sa région auprès d’Enabel et son Directeur Général Jean Van Wetter, de représentants du SPF Affaires étrangères, Commerce extérieur et Coopération au Développement, de la Chancellerie et Ministère des Affaires étrangères flamands, des trois agences économiques belges régionales Flanders Investment & Trade (FIT), Agence wallonne des Exportations (AWEX) et Hub.Brussels, ainsi qu’avec l’APEFE, l’agence de coopération au développement des gouvernements de la Fédération Wallonie-Bruxelles et wallon.  Par après, un atelier « Investir au Maroc – Le rôle des Marocain.es du monde et les opportunités dans la région de l’Oriental » a été organisé afin de présenter les potentialités de l’Oriental et d’échanger avec des ressortissant.es marocains installé.es en Belgique et potentiellement intéressé.es par un investissement productif dans la région.  A Milan, la délégation marocaine, après avoir rencontré le Consul du Royaume du Maroc à Milan et le Président de la Commission des relations internationales et d’Europe de la Commune de Milan, a organisé son deuxième atelier avec les MRE potentiels investisseurs installés dans la région de Lombardie. Enfin à Bologne, les participant.es à la visite d’échange ont pu rencontrer la direction du CEFA, un représentant du Consulat du Maroc à Bologne, ainsi que la section de la région d’Emilie Romagne de la Confédération générale des coopératives et entreprises sociales italiennes, qui regroupe plus de 16.000 entreprises sociales, pour discuter de la région de l'Oriental et des possibilités qu’elle peut offrir à ces entreprises. Suite à ces rencontres, s’est déroulé le troisième et dernier atelier à destination des MRE installés dans la région.  Pour rappel, le projet DEPOMI vise, entre autres, à mobiliser les Marocains résidant à l’étranger pour le développement territorial des régions.  Cette visite aura donc également eu pour objectifs principaux de promouvoir la région auprès des institutions rencontrées, mais également de renforcer la confiance des MRE envers leur pays d’origine et de les inciter à y investir.  


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    Marokko MOR180601T

  • Centre-Est du Bukina Faso : Des entreprises compétitives qui créent des emplois durables grâce à l’appui d’Enabel !

    Bukina Faso : Des entreprises compétitives créent des emplois durables avec l’appui d’Enabel


    Kimsegninga SAVADOGO | 13/12/2022

    Dans le cadre de son Intervention Entrepreneuriat, Enabel appuie le « Projet de renforcement des compétences entrepreneuriales et managériales des petites et moyennes entreprises (PME) au Burkina Faso : “ SME Loop Burkina Faso ” », mis en œuvre par la Maison de l’Entreprise du Burkina Faso (MEBF) depuis novembre 2020. Le 1er décembre 2022, à Tenkodogo, 110 PME sur les 156 qui ont pris part à la 2e phase du programme, ont été certifiées par la MEBF, au cours d’une cérémonie présidée par le Colonel Aboudou Karim LAMIZANA, Gouverneur de la région du Centre-Est. Ce projet est né du constat selon lequel les PME sont la colonne vertébrale d’une croissance économique durable et le moteur de création d’emplois. Malheureusement, elles rencontrent de nombreux obstacles au cours de leur développement, notamment : le manque de débouchés commerciales, les difficultés d’accès aux financements, l’insuffisance de compétences techniques, commerciales et managériales, etc. Le projet, d’une durée de 2 ans et financé à hauteur de 320 millions de FCFA a pour objectif de renforcer le professionnalisme et la performance commerciale et financière des PME. La 1e phase du projet avait réuni une cohorte de 101 PME dont 84 avaient fait l’objet d’une certification. D’avril à octobre 2022, la 2e cohorte de 156 PME a suivi toutes les phases d’accompagnement entrepreneurial prévues par la méthodologie « Small and Medium Entreprise Business Training and Coaching Loop », développée par la GIZ et diffusée par la MEBF sur le territoire burkinabè, qui alterne des phases de formation et de coaching individualisé. La cérémonie de certification, qui s’est tenue ce 1er décembre, consacre la fin du parcours d’accompagnement de cette 2e cohorte et a permis de décerner leurs certificats à 110 PME sur base des critères définis par l’approche SME Loop. Globalement, ce projet, qui entre en phase de clôture, aura permis d’accompagner 257 PME dont 194 ont été certifiées. En termes d’impacts, les effets sont sans appel : Le nombre de PME formalisées a progressé de 66% ;  79% des PME accompagnées ont accru leur chiffre d’affaires ; 89% d’entre elles utilisent au moins trois outils de gestion au quotidien ;  391 emplois ont été créés par ces PME ; Elles ont mobilisé plus de 434 millions de francs CFA dont plus de 226 millions sous forme de crédits.  Face à ces résultats encourageants, Wenceslas BANCÉ, Expert en Développement économique et Local à Enabel, a félicité les entrepreneur.es présent.es et les a invités à faire bon usage des connaissances et compétences acquises au cours du parcours afin de procurer le maximum de réussite à leurs entreprises.


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    Burkina Faso BKF1803211

  • La contribution du projet LATAWAMA reconnue par la dixième conférence de l’Autorité du Lac Tanganyika

    Au Burundi, la contribution du projet Latawama est reconnue par la 10ème conférence de l’Autorité du Lac Tanganyika


    Rodrigue NIYONGABO | 12/12/2022

    La ville de Bujumbura a tenu ce 8 décembre 2022, la dixième conférence des ministres de l’Autorité du Lac Tanganyika. Des délégations des pays signataires de la convention sur la gestion durable des eaux du lac Tanganyika y ont pris part en la présence du vice-président de la République du Burundi, monsieur Prosper BAZOMBANZA. La contribution du projet Lake Tanganyika Water Management Project « LATAWAMA » qui est mis en œuvre conjointement par  Enabel et l’Autorité du Lac Tanganyika sur financement de l’Union européenne est reconnue par la plupart des intervenants. Les partenaires maintiennent leur soutien à la protection des eaux du lac Tanganyika. Procédant à l’ouverture de la Conférence, le vice-président la République du Burundi a réaffirmé le soutien indéfectible du gouvernement du Burundi à l’Autorité du Lac Tanganyika et à la mise en œuvre des actions coordonnées visant la gestion durable du lac Tanganyika. L’ambassadeur de l’Union européenne au Burundi, Claude Bochu a fait savoir que l’Union européenne est engagée dans la protection de la nature et la lutte contre le changement climatique au niveau de sa coopération bilatérale avec le Burundi, la Tanzanie, la Zambie et la RDC, ainsi qu’au niveau régional et en particulier dans les bassins d’eau transfrontaliers, comme le Lac Tanganyika. Il a ainsi rappelé qu’en 2019, l’Union européenne a financé le projet Lake Tanganyika Water Management (LATAWAMA) et prévoit d’engager en 2023 une nouvelle enveloppe budgétaire qui permettra de financer une nouvelle phase du projet LATAWAMA.   Le Représentant Résident d’Enabel au Burundi, monsieur Abou El Mahassine Fassi-Fihri, a souligné que le projet LATAWAMA contribue à la mise en œuvre du plan d’action stratégique de l’Autorité du Lac Tanganyika, spécifiquement pour les priorités liées à la gestion de l’Information par le développement du réseau de surveillance de la qualité de l’eau et la lutte contre la pollution à travers la gestion des déchets solides et liquides.   Le Ministre de la Pêche et de l’Elevage de la République Démocratique du Congo apprécie également les actions du projet LATAWAMA. Différentes interventions témoignaient de l’engagement des partenaires pour le financement des actions visant la protection durable des eaux du lac Tanganyika.   La conférence des ministres constitue un cadre formel d’évaluer la mise en œuvre du plan d’action stratégique de l’Autorité du Lac Tanganyika et permet de prendre des décisions sur la gestion durable des eaux du lac Tanganyika. Elle est composée par les quatre ministres des pays riverains du lac ayant l’environnement dans leur attribution avec une présidence tournante. Cette année, c’est le Professeur Sanctus Niragira, Ministre Burundais de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage qui présida cette conférence.


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    Burundi BDI180971T

  • Smart Africa du Rwanda et Enabel au Bénin s'associent pour stimuler l'esprit d'entreprise axé sur la technologie à travers l'apprentissage par les pai

    Smart Africa et Enabel au Bénin s'associent pour stimuler l'esprit d'entreprise axé sur la technologie


    Reece-hermine ADANWENON | 09/12/2022

    Kigali, 8 Décembre 2022 - Smart Africa à travers son véhicule de renforcement des capacités Smart Africa Digital Academy (SADA) et Enabel à travers le projet DigiBoost organisent un atelier d'échange d'apprentissage par les pairs dans le domaine de l'entrepreneuriat entre le Bénin et le Rwanda et un voyage d'étude au cours duquel les entrepreneurs béninois découvriront et apprendront de l'écosystème des startups rwandaises. Le programme s'inscrit dans la vision commune entre le secrétariat de Smart Africa, le Ministère du Numérique et de la Digitalisation du Bénin et le Ministère des TIC et de l'Innovation du Rwanda pour partager les connaissances et rassembler les efforts nationaux et régionaux afin de combler le déficit de compétences numériques en Afrique. L'objectif de cet échange d'apprentissage par les pairs et de ce voyage d'étude est de partager les connaissances et les meilleures pratiques entre les écosystèmes du numérique et de l'entrepreneuriat du Rwanda et du Bénin. Il vise également à renforcer les capacités et les connaissances des participants en matière d'entrepreneuriat par le biais d'un atelier de deux jours et, au final, à accroître les performances des entrepreneurs numériques. La délégation de trente-cinq (35) personnes venues du Bénin est constituée d’entrepreneurs béninois, de structures d’accompagnement à l’entrepreneuriat innovant (SAEI), de représentants des responsables gouvernementaux et d’acteurs clés de l’écosystème entrepreneurial du Bénin. Durant ces six (06) jours, la délégation côtoiera leurs homologues du Rwanda au nombre de 30.Cet événement assez important intervient à un moment où l'économie numérique croissante en Afrique ouvre de nouvelles opportunités pour les entrepreneurs et permet la création de nouveaux modèles d'affaires, d'innovations et de valeurs dans les industries axées sur les données.“L'économie numérique africaine progresse à grand pas et l'entrepreneuriat numérique prend forme. Le renforcement des capacités des entrepreneurs africains et le partage des enseignements entre les États membres constituent une étape cruciale pour tirer parti des immenses possibilités offertes par ce nouveau type d'économie,” a souligné M. Lacina Koné, le Directeur Général de Smart Africa, en commentant cette initiative.« Cette mission d’apprentissage de bonnes pratiques de l'écosystème innovant et entrepreneurial rwandais qui s'achèvera le 13 Décembre 2022 comprend une formation dispensée par l'Institut des ingénieurs électriciens et électroniciens (IEEE) et un voyage d'étude au cours duquel les visiteurs béninois découvriront l'écosystème innovant et entrepreneurial rwandais. Elle permettra aux structures d’accompagnement à l’entrepreneuriat innovant béninoises de renforcer leurs connaissances et compétences autour du métier de l’accompagnement et de créer un cadre de rencontre et d’échanges avec leurs homologues rwandaises. » a déclaré Emmanuelle BOUITI la coordonnatrice du projet DigiBoost mise en œuvre par Enabel au Bénin.   A propos de Smart AfricaSmart Africa est une alliance réunissant 35 pays ; des organisations internationales et des acteurs mondiaux du secteur privé avec comme objectif le numérique en Afrique.L’alliance est inspirée par un engagement audacieux et innovant de chefs d’états africains avec pour objectif d’accélérer le développement socio-économique du continent et accompagner l’Afrique vers l’économie du savoir à travers l’accès à l’internet bon marché et l’utilisation des NTICs. Avec la vision de créer un marché numérique unique en Afrique d’ici 2030, l’Alliance Smart Africa rassemble les Chefs d’Etats qui souhaitent accélérer la digitalisation du continent et créer un marché commun.  Lancé en 2013 par sept (7) Chefs d’Etats africains, l’Alliance compte aujourd’hui 35 membres, qui représentent plus de 1,1 milliard de personnes et plus de 40 membres issus du secteur privé et tous tournés vers la même vision et le progrès pour l’Afrique. 


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    Benin BEN170321T

  • Enabel au Burkina Faso appuie le renforcement des capacités des membres des Commissions d’Assistance Judiciaire au Burkina Faso

    Appui au renforcement des capacités des membres des Commissions d’assistance judiciaire au Burkina Faso


    Kimsegninga SAVADOGO | 07/12/2022

    Dans le cadre du Projet d’Appui au Renforcement de la Justice pour lutter contre l’Impunité (PARJI), Enabel, en collaboration avec le Fonds d’Assistance Judiciaire (FAJ), contribue au renforcement des capacités des membres des Commissions d’Assistance Judiciaire (CAJ) et ainsi, à l’amélioration de l’accès à la justice des populations. L’Agence belge de développement (Enabel), met en œuvre depuis avril 2021 le Projet d’Appui au Renforcement de la Justice pour lutter contre l’Impunité (PARJI), avec l’appui financier de l’Union européenne. Un des objectifs de ce projet vise à renforcer l’accès à la justice des populations vivant au Burkina Faso, en particulier les personnes en situation de vulnérabilité. Dans ce cadre, Enabel, en partenariat avec le Fonds d’Assistance Judiciaire (FAJ), a initié une série de formations au profit des membres des Commissions d’Assistance Judiciaire (CAJ), qui ont la mission d'examiner les demandes et le cas échéant, d’accorder le bénéfice de l’assistance judiciaire aux justiciables qui se trouvent, en raison de l’insuffisance de leurs ressources, dans l'impossibilité d’exercer leurs droits en justice, comme demandeur ou défendeur. Cette formation, organisée du 23 au 25 novembre à Kaya, est la 4ème et dernière formation organisée au profit de membres des CAJ sur l’année 2022. A cette occasion, 26 participants issus des CAJ des Tribunaux de Grande Instance de Dori, Kaya, Kongoussi, Koudougou, Leo, Ouaga 1, Po et Tenkodogo, ont bénéficié d’un renforcement de leurs compétences sur l’organisation judiciaire au Burkina Faso, le cadre juridique et institutionnel applicable ainsi que sur les conditions d’obtention, les effets et le retrait de l’assistance judiciaire. Ils ont par ailleurs été sensibilisés sur le rôle crucial qu’ils ont à jouer dans la vulgarisation et la promotion du mécanisme de l’assistance judiciaire auprès de la population. Cette session leur a également permis de partager leurs expériences et bonnes pratiques mais également d’identifier des solutions aux problèmes auxquels ils sont fréquemment confrontés dans la réalisation de leur mandat. Tous les participants ont salué l’organisation de cette activité considérée comme particulièrement pertinente en vue d’'améliorer les services d’accès à la justice au profit des populations vulnérables. 


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    Burkina Faso BFA20003

  • En Mauritanie, les femmes œuvrent pour le développement de leur communauté

    En Mauritanie, les femmes œuvrent pour le développement de leur communauté


    Aminata KANE | 07/12/2022

    A plus de 1200 kms de la capitale, entouré de montagne de pierres et enveloppé de l’air sec du climat sahélien, des femmes se rebroussent les voiles et attaquent. La délégation de l’agriculture, avec son appui en semences et grâce à Enabel avec le programme RIMFIL, apporte son appui technique et conseille pour mettre en place des périmètres maraichers gérés par les femmes de la coopérative. La représentante de la coopérative nous parle de l'impact du programme dans leur vie:https://youtu.be/wMicb0CvOSMCe village situé dans une région aride n’était pas familier de l’agriculture. L’équipe Enabel de la région du Hodh El Chargui ont accompagné les femmes de Zeidar pour la mise en place et l’organisation de jardins maraichers, ainsi que la mise à disposition d’un puit, de panneaux solaires, d’une clôture et d’abreuvoirs. Ce site est exclusivement géré par 60 femmes, réparties en deux jardins (l’un de 20 et l’autre de 40). Elles puisaient l’eau et marchaient une assez longue distance, chacune apportant 2 bidons de 20litres. Les abreuvoirs construits permettent de ne plus aller jusqu’au bassin érigé. L’eau est très salée (mauvais pour la récolte et santé des plantes) via l’application de différentes méthodes ici le cendre de bois qui a eu un bon effet sur les plantes. Les femmes ont senti la différence. Avec un apprentissage à petits pas, les femmes de Zeidar ont acquis des compétences qui leur ont apportées un changement concret dans leur vie de tous les jours. Auparavant, ce village n’avait aucune activité réelle; le jardin est devenu le centre d’occupation des villageois. Elles y passent toutes leurs journées et travaillent de façon continue. Avec comme résultats la récolte d’aliments ; tomate, navet, chou, gombo grâce à l’engrais naturel.  Le programme RIMDIR a pour but d’augmenter l’accès aux périmètres avec des superficies utiles, augmentation de la production et productivité. Ici nous avons l’accès à des périmètres maraichers pour 121 ménages avec une superficie totale de 2.30 hectares (Zeidar et Nguiya).  Pour la récolte actuelle, les femmes ont réalisé 440 kg de récolte en dehors des oignons qui ne sont pas encore mûrs. Elles vendent le kilo à 50 MRU, soit une recette de 22000 MRU. Elles comptent investir sur la préparation et la commercialisation du couscous qui est un autre lien avec la filière décrue.  Les femmes de Zeidar ont acquis des connaissances concrètes qui apportent un changement concret dans leur vie et dans le développement de leur bien-être et pour celui de leur famille. Un apport concret de revenus pour leur ménage et la commercialisation de leur récolte. Elles veulent dans le futur investir afin de participer au développement de leur zone et d’elles-mêmes.  


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    Mauritanië MRT19001

  • Enabel au Burkina faso appui le tribunal de grande instance de Koupéla dans l’organisation d’une audience foraine sur la répression de Violences Basée

    Burkina Faso: Appui au tribunal de grande instance de Koupéla dans l’organisation d’une audience sur la répression des Vioences basées sur le genre


    Kimsegninga SAVADOGO | 06/12/2022

    Rapprocher la justice des justiciables, réprimer les cas de violation de droits, dissuader les éventuels auteurs de violences et sensibiliser les communautés. Enabel appuie le tribunal de grande instance de Koupéla dans l’organisation d’une audience foraine sur la répression de Violences Basées sur le genre (VBG)   Avec l’accompagnement d’Enabel au Burkina Faso à travers son intervention Santé & Droits Sexuels et Reproductifs (SDSR), le Tribunal de grande instance de Koupéla, a tenu une audience foraine, le vendredi 25 novembre 2022, à Dialgaye, commune de la province du Kourittenga, région du Centre Est. L’audience foraine consiste pour une juridiction, de délocaliser certaines de ses audiences, dans les limites de son ressort territorial. Un des défis majeurs dans la prise en charge des VBG est l’accès à la justice. Au Burkina Faso, bien que le cadre normatif existe, subsiste plusieurs facteurs favorables aux VBG (accès à la justice, co-existence d’une justice traditionnelle et moderne, temps de réactivité de la justice, ...une culture et des pratiques qui contribuent à accentuer les violences). En plus de la population de la localité, étaient présents la Haut-Commissaire du Kourittenga, le Président de la délégation spéciale de la commune de Dialgaye, de responsables des différentes structures du ministère en charge de l’action sociale et du genre, la coordination régionale des femmes et d’autres acteurs de la société civile, les autorités coutumières et religieuses et les prévenus ainsi que les survivantes. Selon le substitut du procureur du TGI de Koupéla, cette forte mobilisation pour prendre part à l’audience foraine témoigne de l’engagement de tous à contribuer à lutter contre les VBG. Cette audience foraine, selon ce dernier, regorge des vertus car elle rapproche la justice du justiciable tout comme elle constitue un canal de sensibilisation des populations sur les fléaux qui minent la société. La justice et la participation des communautés à réprimer les VBG sont possibles si les populations sont impliquéesUne rencontre préparatoire pour sensibiliser et mobiliser les couches sociales En prélude à l’organisation de l’audience foraine, une séance de communication, d’information et de mobilisation a été organisée le 23 novembre 2022 dans l’enceinte de la mairie de Dialgaye. Cette rencontre préparatoire expliquant le processus de l’audience et cherchant l’adhésion à l’action étaient présidée par la Directrice régionale du genre et de la famille, le président de la délégation spéciale et le Procureur du Tribunal de grande instance de Koupéla et a vu la participation de différents leaders (coutumiers, communautaires, religieux, …) de la localité et différents acteurs de la société civile. Le dispositif juridique de protection des femmes et des filles contre les VBG est appliqué Viol et excision à la barre Trois dossiers portant sur des faits de viol et d’excision ont été jugés au cours de l’audience foraine. Une peine de 4 ans dont 2 ans fermes et une amende d’un million de FCFA, avec des dommages et intérêts à hauteur de cent mille FCFA, a été prononcé pour un auteur de viol de 23 ans sur une jeune fille de 16 ans. Deux femmes poursuivies pour des faits d’excision sur des mineurs et atteinte à l’organe génital féminin ont été condamnées chacune à une peine d’emprisonnement de 12 mois dont 3 mois fermes et une amende de 500 000 francs CFA avec sursis. Trois autres personnes dont deux femmes et un homme ont également comparu pour des infractions d’incitation à la mutilation génitale féminine. Depuis la mise en place du TGI de Koupela, cette action est une première et aura permis de rapprocher la justice des justiciables, réprimer les cas de violation de droits, dissuader les éventuels auteurs de violences en plus de sensibiliser les communautés.


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    Burkina Faso BKF1803011

  • From water to energy: Digitalization and innovation go hand in hand in developing hydropower in Mozambique

    From water to energy: Digitalization and innovation go hand in hand in developing hydropower in Mozambique


    Akila MUNIR | 06/12/2022

    By: RERD2Energia para todos (Energy for All) The Mozambican government’s ambition is clear: Energia para todos. By 2030, all Mozambican households should have access to sustainable and affordable electricity. In 2019, however, the counter stood at only 29.6%. Mozambique, therefore, faces an enormous challenge. The country has a considerable potential for renewable energy, with significant prospects for hydroelectric and solar power. The north of Mozambique in particular has several rivers with great potential for electricity production. At the same time this is also the region where the population has the least access to electricity. "A match made in heaven". But why is the number of hydropower plants in Mozambique still so limited?   Complexity   The reason is simple: hydropower projects excel in their complexity. They are projects in which different disciplines and specialisations come together: hydrology, civil works, electromechanics, environmental management and so on. Moreover, building a hydropower plant requires considerable financial resources. Hydropower projects, therefore, are by nature not "a walk in the park". In Mozambique, there are some additional specific challenges. There is a lack of recent measurement data of the rivers and their surroundings. Potential sites are often difficult to reach in this vast country. Financial resources from government are limited, and there is little experience in developing projects with the private sector.    FUNAE FUNAE, the National Energy Fund in Mozambique, is responsible for facilitating and realizing ‘off-grid’ energy projects, i.e. outside the national electricity network. FUNAE and Enabel have been working together for more than 10 years on the development of renewable energy projects in Mozambique, both in the field of solar energy and hydropower. Within the framework of the “Renewable Energy for Rural Development, Phase 2 (RERD2)” program, Enabel and FUNAE are jointly seeking solutions to best study the feasibility of hydropower projects, with a clear focus on digitalization and new methods. This approach already resulted in 3 clear innovative ways of working.   Solution 1: GIS "This was a very valuable training," commented engineer Norberto Novelo after the intensive training on using geographical information systems (GIS) to analyse new potential locations for hydropower.  Enabel and FUNAE jointly developed a methodology to investigate new sites involving historical river data, correlation analysis, freely available geographical data and Excel templates.  Concrete key parameters, such as catchment area, river flow and power output, can be calculated and visualised using these techniques.   The great added value is especially that the methodology allows to identify the most interesting sites remotely and in advance, i.e. from the desktop, so that FUNAE can make the best use of its limited financial resources.  With this new method, five new sites were recently analysed, of which one with a particularly high potential. Solution 2: Drone After selecting the potential sites, the initial analysis needs to be verified in the field through measurements and fieldwork. However, hydropower projects can involve huge areas, up to several km2, often difficult to access. Here too, technology and digitalisation offer a solution. The entire area can be mapped in detail from a safe location by using a drone. Moreover, using a drone, a very detailed digital elevation model of the area can be built, which is particularly valuable during the hydropower plant design. This approach was tested in Nintulo as part of a training program and will be increasingly used in the next couple of years.   Solution 3: River flow measurements with community involvement One of the most critical parameters for a hydropower project is the available river flow. One of the biggest problems in Mozambique is the lack of up-to-date measurement data, so these have to be collected in the field. But how do you start? In Nintulo in Zambézia province, Enabel and FUNAE have found a great solution. Together with the local community, a small dam was built in 2019 to allow measurement of the river flow and water levels. Since then, every day, someone from the community walks up the hill to measure the water level. These daily water levels are meticulously recorded in a notebook and the data is shared monthly in a WhatsApp group with FUNAE and Enabel members. Subsequently Enabel and FUNAE, with the support of the community, carry out monthly control measurements.  The community also guarantees the maintenance of the access roads to the river so that the measurement sites remain easily accessible. Through this approach, FUNAE and Enabel have already been able to collect measurement data for the past two years. But there is more. The active involvement of the community of Nintulo in the whole process ensures that there is substantial local support for the project. The contacts between FUNAE, Enabel and the community of Nintulo are particularly close, and the use of the common WhatsApp group also ensures that any problems are addressed immediately.   Or, as the "chefe de posto", Senhor Renato, repeatedly says, "this project is extremely important for the further development of our community, Nintulo".   What's next? After the technical elaboration of a hydropower project, financing must be sought. In the past, energy projects were the exclusive responsibility of the Mozambican government. But in 2021, also due to the influence of FUNAE, the legislation changed so that private funds can also be used for renewable energy projects. In anticipation of further regulations, Enabel and FUNAE are already working together to develop new financing and management models for energy installations enabled by FUNAE. Because, after all, the end goal is very clear: Energia para Todos.   Key data29.6% of the Mozambican population of 32 million had access to electricity in 2019Enabel and FUNAE have been working together since 2011More than 2 years of river flow measurements in Nintulo5 new hydropower sites analysed, of which one identified as high potentialDigital elevation model obtained from Nintulo area by using drone


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    Mozambique MOZ1503411

  • Les bas-fonds rizicoles aménagés avec le soutien d’Enabel au Burkina Faso donnent de bons rendements

    Les bas-fonds rizicoles aménagés au Burkina Faso produisent de bons résultats!


    Kimsegninga SAVADOGO | 05/12/2022

    L’intervention Entrepreneuriat a effectué, début novembre 2022, une sortie de terrain pour constater l’organisation mise en place par les producteur.trices en coopératives pour assurer l’exploitation des bas-fonds rizicoles aménagés. Ces coopératives agricoles bénéficient de l’accompagnement du Projet de Promotion de l’Employabilité, de la Cohésion et de l’Inclusion Socio-économique des jeunes et des femmes dans la région du Centre-Est (PRECIS), financé par Enabel au Burkina Faso et géré par un consortium de quatre (04) organisations l’ONG Welthungerhilfe (WHH), ARFA (Association pour la Recherche et la Formation en Agroécologie), le RECOPA (Réseau de Communication sur le Pastoralisme) et les 2IE (l’Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement). Aménagements de périmètres agricoles pour améliorer les conditions de vie des populations vulnérables Sur les bas-fonds aménagés visités, notamment dans les villages de Kokossé-Tandaga (commune de Yargo) et de Kougré (commune d’Andemtenga) dans la région du Centre-Est, il y a des diguettes, des digues et des déversoirs qui ont été construits, qui contribuent à accroître les rendements agricoles et à optimiser la production de riz grâce à la maitrise de l’eau. Ces deux bas-fonds aménagés ont chacun une superficie de 5 hectares (ha). En plus de l’aménagement des espaces de production, le projet a appuyé les producteur.trices dans l’acquisition de divers matériel de production dont des brouettes, pioches, pèles, râteaux, arrosoirs, bâches, charrettes, charrues, semences, de la fumure organique et des biopesticides. Cet effort consenti vise à améliorer les conditions de vie et de bien-être des populations vulnérables. Cette initiative, soutenue par Enabel, bénéficie également de l’accompagnement des services techniques déconcentrés de l’Etat à savoir ceux de l’agriculture, de l’élevage, de l’action sociale, de l’environnement. La Chambre régionale d’agriculture a également mis la main à la pâte. Pourquoi Enabel accompagne-t-elle le concept riziculture agroécologique ? Les coopératives bénéficiant de l’accompagnement d’Enabel à travers le projet PRECIS, produisent le riz autrement. Elles se sont lancées dans la riziculture agroécologique qui écarte toute utilisation de pesticides et autres produits ou engrais chimiques. Cette initiative, soutenue par Enabel, bénéficie également de l’accompagnement des services techniques déconcentrés de l’Etat à savoir ceux de l’agriculture, de l’élevage, de l’action sociale, de l’environnement. La Chambre régionale d’agriculture a également mis la main à la pâte. Pourquoi Enabel accompagne-t-elle le concept riziculture agroécologique ? Les coopératives bénéficiant de l’accompagnement d’Enabel à travers le projet PRECIS, produisent le riz autrement. Elles se sont lancées dans la riziculture agroécologique qui écarte toute utilisation de pesticides et autres produits ou engrais chimiques. Comparativement à l’agriculture conventionnelle, l’agriculture agroécologique permet la conservation de l’environnement. Il s’agit de produire sans nuire ou détruire l’environnement. Il y a également la préservation de la santé humaine. Le risque de contracter une maladie en consommant les produits agroécologiques est quasi-nul. Pour Kassoum ZORE, les produits agroécologiques sont aussi facilement conservables par rapport aux produits cultivés à base de produits chimiques. Il ajoute qu’un produit agroécologique a un meilleur goût comparé à un produit issu de l’utilisation de produits chimiques. Comment s’y prendre pour bénéficier de l’accompagnement du projet PRECIS ? Dans le cadre du projet PRECIS, les bénéficiaires ont été retenus sur la base d’un certain nombre de critères. Un comité de sélection a été mis en place pour pouvoir identifier les bénéficiaires de chaque bas-fond rizicole en tenant compte de ces critères. Pour être retenu, il faut avoir la volonté de se lancer dans la production agroécologique du riz et s’engager à accepter l’accompagnement du projet à se structurer en coopérative. Le projet est dédié prioritairement aux jeunes et aux femmes dont 60% de parcelles aménagées leurs sont réservées. Avec ce critère, les jeunes et les femmes sont des exploitants majoritaires des bas-fonds aménagés. Malgré que les jeunes et les femmes soient les bénéficiaires principaux, les personnes âgées et les propriétaires terriens n’ont pas été occultés car la cohésion sociale est au centre des préoccupations du projet. Engouement des producteur.trices pour la riziculture agroécologique C’est la première campagne de production de riz agroécologique dans les bas-fonds de Kokossé-Tandaga et de Kougré mais les acteurs du projet PRECIS disent tirer déjà un motif de satisfaction au regard de la mobilisation et de l’engagement des producteur.trices des zones concernées. Malgré un léger retard constaté dans le démarrage de l’aménagement des parcelles, la production rizicole est effective et les fruits de l’accompagnement d’Enabel à travers le projet PRECIS sont visibles. Mme Aguirata KAYORGO de la coopérative agricole du bas-fond rizicole de KoKossé-Tandaga, réunissant environ une quarantaine de membres en majorité des femmes et des jeunes filles, témoigne des avantages de la riziculture agroécologique : « auparavant, nous ne savions pas qu’on peut produire autant de riz sans recourir à l’engrais chimique. A présent, nous sommes content.es de constater ces bons rendements. Beaucoup d’autres agriculteur.trices veulent se joindre à nous pour cette riziculture agroécologique. L’utilisation de la fumure organique pour la production de riz est bénéfique pour nous qui n’avons pas assez de ressources financières pour acquérir de l’engrais chimiques ». M. Salfo WANGO de la même coopérative abonde dans le même sens. « Au début quand on parlait de la non-utilisation des engrais chimiques, beaucoup de personnes ont estimé que nous ne récolterions pas grand-chose et que nos rendements seraint catastrophiques. Nous avons failli tomber dans le doute. Mais aujourd’hui, nous constatons avec joie la qualité de notre rendement sur les cinq (05) hectares de bas-fond que nous exploitons avec uniquement des intrants naturels. Nous attendons une production de plus de dix (10) tonnes de riz pour cette première expérience dans la riziculture agroécologique ». Même si le rendement du bas-fond de Kokossé-Tandaga n’est pas encore connu celui de Kougré a donné 14,7 tonnes pour les 5 ha soit 2,940 t/ha ; ce qui prouve que la production biologique du riz donne de bons rendements autant que la culture conventionnelle, voire plus au regard de ces avantages économiques, écologiques et sanitaires.  


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    Burkina Faso BKF1803211

  • Burundi : Cérémonie de remise des prix aux gagnants du concours Vidéothon

    Burundi : Cérémonie de remise des prix aux gagnants du concours Vidéothon


    Donavine KWIZERA | 03/12/2022

    Enabel à travers le projet ACFPT a procédé à la remise des prix du concours Vidéothon. 11 Centres d’Enseignement des Métiers (CEMs) partenaires du projet avaient créé 11 vidéos, chacun sur un des métiers enseignés dans leur centre : Agri-élevage, Maçonnerie, Mécanique-auto, Électricité, Plomberie, Hôtellerie-tourisme, Transformation Agro-Alimentaire, Menuiserie, Soudure, Bureautique et Couture. Dans ces vidéos, des apprenants, formateurs techniques, lauréats ou artisans ont raconté leurs histoires personnelles pour répondre à la question « Pourquoi avez-vous choisi ce métier ? ». La cérémonie de remise des prix aux gagnants du concours avait lieu 25 novembre 2022 dans les enceintes Cercle Hippique de Bujumbura en présence de l’Ambassadeur de la Belgique, Alain VAN GUCHT. Elle marquait l’étape finale d’un parcours qui consistait en deux ateliers de création et une journée de tournage par centre. Pour les participants, c’était la première fois d’écrire un scénario et de tourner et monter une vidéo. Ils ont été accompagnés par Yaga, un collectif de jeunes blogueurs burundais, experts en approches digitales. Le jury, présidé par David JORDENS, Chef du Pôle Coopération de l’Ambassade de la Belgique était composé par deux experts techniques par catégorie. Le CFP Gitega a reçu le prix du « meilleur scénario » illustrant la Transformation Agro-Alimentaire. Le CFP Muyinga a été récompensé avec le prix du « meilleur vidéo-montage » pour une vidéo sur le métier d’Électricien.ne. Le CFP Karurama a gagné le prix de la « meilleure vidéo qui brise les stéréotypes de genre » sur le métier de Plomberie. Les trois centres gagnants ont reçu une caméra, un microphone et un trépied, leur permettant de poursuivre les productions vidéo pour leur centre. Tous les participants au concours Vidéothon 2022 ont reçu une attestation de participation, un T-shirt et un goodie-bag en guise de remerciement pour leur participation, motivation et engagement. Les formateurs, les lauréats et les artisans qui ont participé à cette aventure étaient fiers d’y avoir contribué, ils trouvent que leurs métiers seront bien valorisés à travers leurs témoignages. L’événement a permis au public d’interroger un panel de participants ainsi que les formateurs de Yaga Burundi sur les leçons à tirer de cette expérience et comment capitaliser les compétences acquises en élaboration de script, tournage et montage vidéo de façon durable au niveau de leur centre d’enseignement des métiers. Cette formation-action a permis aux CEMs partenaires du projet d’acquérir des compétences en lien avec la création de capsules vidéo qu’ils vont mettre à profit pour améliorer la qualité des enseignements ou pour développer des activités génératrices de revenus. Alors, pourquoi choisir une carrière dans l’Enseignement des Métiers ? Découvrez la réponse dans les vidéos réalisées : https://youtube.com/playlist?list=PLERKYv3OZDtH-0uw75-BDk6ywp5FxSPKJ  


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    Burundi BDI1307811

  • Enabel au Burkina Fasorécompense les meilleurs jeunes entrepreneurs du Centre-Est au Burkina Faso

    Au Burkina Faso, Enabel récompense les meilleurs jeunes entrepreneurs du Centre-Est


    Kimsegninga SAVADOGO | 02/12/2022

    Le rideau s'est refermé sur la 2ème édition des Journées régionales de l’entrepreneuriat des jeunes (JREJ) ce mercredi 30 novembre 2022, avec la consécration de GODO Seydou comme meilleur jeune entrepreneur de la région du Centre-Est. Il a pu séduire le jury composé de trois personnes avec sa microentreprise de Pisciculture et culture maraichère. Elle évolue dans la pisciculture avec une innovation majeure : la réutilisation des eaux usées issues de la pisciculture pour la production de fruits (la papaye) et de légumes (choux, tomates, salade, etc.). En effet, ces JREJ qui ont pour objectif de promouvoir l’entrepreneuriat des jeunes dans un contexte de défi sécuritaire dans la Région du Centre-Est ont consacré une bonne partie à la valorisation des initiatives entrepreneuriales des jeunes à travers des partages d’expérience de jeunes entrepreneurs modèles et un concours de pitch. Ce concours a regroupé 10 jeunes compétiteurs au départ retenus plutôt, suite à un appel à candidature. Dès le premier jour, chacun a exposé ses produits au grand public sous des stands d’exposition-vente réservés à cet effet. Le second jour a été réservé au pitch devant le public et un jury. Ces étapes ont permis au jury d’apprécier la qualité de la tenue des stands d’exposition et la capacité des candidats à défendre leurs projets. Les 10 candidats ont bénéficié en amont d’une formation en pitch de projet. Enabel, à travers l’Intervention Entrepreneuriat, qui a coorganisé cette activité avec la Direction Régionale en charge de la Jeunesse du Centre-Est a donné des récompenses aux trois meilleurs jeunes entrepreneurs. Ainsi, le premier, GODO Seydou de la microentreprise de pisciculture et culture maraichère a reçu un accompagnement financier d’une hauteur de 600 000 F CFA. Le deuxième, SANA Salif de l’entreprise Restauration Rapide SANAPLUS - Fastfood, a obtenu la somme de 500 000 F CFA. La troisième, KOUDOUGOU Damienne, avec sa microentreprise de confection de pagne de tissage traditionnels Faso Dan Fani remporte la somme de 400 000 F CFA. Les trois lauréats bénéficieront également d’un accompagnement du Centre d’innovation de Tenkodogo. « Dans les jours à venir, le contact sera établi pour voir dans quelle mesure le Centre d’innovation peut mieux les accompagner dans les activités entrant dans le cadre de leurs différentes entreprises. », rassure BANCÉ Wenceslas, Intervention Officer – Développement économique et local à Enabel pour le compte de l’Intervention Entrepreneuriat. Le premier des lauréats de l’édition 2022 des JREJ promet faire bon usage du montant obtenu. « Avec ce prix, je compte renforcer mon stock d’aliments. Parce que, généralement c’est le manque d’aliments pour les alevins qui est mon souci majeur. Je vais encore redoubler d’ardeur pour redynamiser le domaine de la pisciculture et de la culture maraichère et encourager aussi les partenaires comme Enabel qui ne cessent de nous accompagner pour une amélioration des microentreprises des jeunes de la région du Centre-Est », foi de GODO Seydou. Les jeunes qui avaient des préoccupations en lien avec l’entrepreneuriat ont également bénéficié d’un coaching individuel ou en groupe auprès des experts mobilisés par les organisateurs pour la cause des jeunes entrepreneurs. A la cérémonie de clôture de la 2e édition des JREJ, les jeunes de la région du Centre-Est, à travers leur porte-parole, ont souhaité voir se pérenniser cette initiative qui valorise les efforts des jeunes en matière d’entrepreneuriat.  


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    Burkina Faso BKF1803211

  • Les journées du poisson au Mali : la marque

    Les journées du poisson au Mali : la marque "OURADI" officiellement lancée


    Nènè TRAORE | 02/12/2022

    Les berges du fleuve Niger au palais de la culture ont servi de cadre à la cérémonie des journées du poisson. C’est une toute première édition au Mali qui a duré trois (3) jours : du 29 novembre au 01 décembre 2022.Cette cérémonie a été l’occasion pour la marque OURADI de s'afficher et de se faire connaître. Les participants, les organisateurs, les hommes de médias et autres ont été invités à déguster cette qualité malienne. Un déjeuner a été offert.OURADI est une marque purement malienne de transformation du poisson fumé de qualité supérieure, préparé au four Chorkor en seulement 24 heures de fumage. C’est une méthode très améliorée.Le poisson fumé de OURADI peut être conservé dans un endroit sec, à l’abri de la lumière et des insectes jusqu’à plus de 5 mois. Pour sa commercialisation, le poisson fumé est emballé en sachet d’environ 250 grammes ou par carton de 20 sachets pour environ 5 kilogrammes.Grace au projet d’appui à la filière halieutique (PAFHa) et ses partenaires, mille femmes transformatrices pratiquent le fumage du poisson comme leur activité propre, avec des formations initiales et des équipements adaptés. Lesdites femmes sont dans les campements de pêche des régions de Ségou et Mopti et elles sont organisées en cinq coopératives regroupées au sein de l’association OURADI.Alors, le savoir-faire vous garantit désormais une qualité inégalée du produit jusque dans vos assiettes.Bouba/Malijet.comSource: Malijet


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    Mali MLI150441T

  • Enabel au Burkina Faso contribue à rendre accessibles des soins de santé de qualité aux femmes et aux enfants

    Enabel au Burkina Faso contribue à rendre accessibles des soins de santé de qualité aux femmes et aux enfants


    Kimsegninga SAVADOGO | 01/12/2022

    Enabel contribue à rendre accessibles des soins de santé de qualité aux femmes et aux enfants ainsi que des services intégrés de prise en charge de violences basées sur le genre par la mise en place d’un centre Mère Enfant à Tenkodogo, région du Centre Est du Burkina Faso.Le Centre mère enfant de Tenkodogo, financé à travers l’intervention Santé & Droits sexuels et reproductifs du portefeuille de coopération bilatérale entre le Burkina Faso et le Royaume de Belgique pour la période 2019 – 2023, mis en œuvre par Enabel, a été officiellement inauguré le mardi 29 novembre 2022 en présence de la ministre de la solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille, Mme Nandy SOME/DIALLO ; de la Ministre de la justice et des droits humains, chargée des relations avec les institutions, Mme Bibata Nébié/Ouédraogo ; de la Secrétaire Générale du ministère de la Santé et de l’hygiène publique, Mme Estelle Edith DABIRE/DEMBELE ; de l’Ambassadeur du royaume de Belgique au Burkina Faso, SEM  Jean Jacques QUAIRIAT ;  du Gouverneur de la région du Centr-Est, Col Aboudou Karim LAMIZANA  et du Représentant Résident d’Enabel au Burkina Faso M. Olivier KRINS.  Le centre Mère Enfant est doté d’infrastructures (bâtiments administratifs, bloc d’accueil et d’orientation, salles de soins, laboratoire, blocs d’hospitalisations, bloc opératoire, bâtiments annexes, aires et espaces de détente et de bien-être, …), d’équipements médicaux, de matériel médical et non médical et d’autres fournitures d’une valeur de près d’1 million d’euros (soit 650 millions de francs CFA). Ces investissements contribuent d’une part à une offre de soins de qualité pour les femmes et les enfants (Consultations curatives, consultations pré et post natales, planning familial, accouchements, services de santé sexuelle et reproductive pour les jeunes et les adolescents, … interventions gynéco-obstétricales), à un accès à des services de réparation de fistules obstétricales et des séquelles de l’excision, à renforcer l’offre de soins de santé pour les populations de la région du centre Est et d’autre part à rendre disponible une offre de services intégrés de prise en charge de violences sexuelles et basées sur le genre “selon un modèle unique” (médicaux, psycho-sociaux, orientation juridique et services judiciaires, hébergement et réinsertion) et centrés sur la survivante de VBG. Un centre mère enfants déjà opérationnel L’inauguration et la remise officielle de ce centre intervient dans un contexte particulier où les questions d’accès aux services de santé et de protection sont d’actualité et où la problématique d’offrir des services et de soins de santé de qualité pour les femmes et les enfants ainsi que la prise en charge intégrée des VBG se pose avec acquitté dans cette partie du Burkina Faso. Le centre mère enfants, qui vient d’être officiellement inauguré, est fonctionnel depuis 1 an et donne déjà les preuves de sa pertinence. Depuis le début de cette année, le CME a offert des services de consultation curative à plus de 350 femmes, des soins prénataux à près de 1000 femmes, des soins postnataux à près de 500 femmes, des services de planification familiale à une centaine de femmes et plus de 1500 femmes et jeunes filles y ont eu accès à une information de qualité sur leur santé. Le dispositif de réparation de fistules obstétricales et des séquelles de l’excision est activé depuis le début du mois de Novembre 2022. Plus de 40 femmes et jeunes filles survivantes de VBG, dont 13 de violences sexuelles, y ont eu recours pour des services de prise en charge.   Des chiffres évocateurs Le taux de décès maternels est de 330/100.000 naissances vivantes et la couverture contraceptive est inférieure à 30%. Les formations sanitaires hors normes dépassent les 20% et celles sans ruptures de stock pour les médicaments sont seulement 14% au Burkina Faso. Selon une étude récente commanditée par Enabel et menée dans la région du Centre-Est par des acteurs académiques belges de l’Université de Liège et burkinabè de l’Université Thomas Sankara, 81% des femmes enquêtées ont subi au moins une violence. 72% des femmes sont victimes de violences culturelles ,51% des femmes sont excisées, 34% d’entre elles ont été mariées avant l’âge de 18 ans, 16% ont été forcées au mariage, 22% subissent des violences psychologiques ou morales et 8% ont été victimes de violences sexuelles.   Ces indicateurs, parmi tant d’autres, témoignent de forts besoins d’investissements dans un contexte de forte fragilisation des capacités des systèmes de santé et de protection. Le portefeuille bilatéral pour relever les défis liés à l’accès aux services sociaux de base et accompagner les efforts développés par le pays partenaire Le partenariat entre le Burkina Faso et le Royaume de Belgique à travers le portefeuille de coopération bilatérale pour la période 2019–2023, a su développer et proposer des actions allant dans le sens de la contribution au développement économique et social durable et inclusif dans la région du Centre Est du Burkina Faso.  Ce programme d’un montant de 50 millions d’euros (soit 32.780.072.431 francs CFA) mis en œuvre par Enabel et ses partenaires est régi par la Convention Spécifique signée entre le Burkina Faso et la Belgique le 17 décembre 2018. Les fruits de bons résultats et d’un bon partenariat ont ouvert les portes à un nouveau financement de près de 50 millions pour un nouveau programme de coopération pour la période 2023 – 2028 qui permettra de consolider les acquis sur la région mais également proposer une extension sur deux nouvelles régions.


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    Burkina Faso BKF1803011