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  • Kirundo : Le leadership féminin dans le développement agricole, une réalité à Rushubije de la commune Ntega

    Burundi: Le leadership féminin dans le développement agricole, une réalité dans la commune de Ntega


    Jonas Eric UWIZERA | 31/03/2023

    Elles sont femmes, elles sont leaders et elles ont des capacités exceptionnelles de mobilisation communautaire. Elles, c'est Jeannette Nzeyimana et Francine Nijimbere, respectivement présidente du groupement de la colline Rushubije et facilitatrice champ-école-paysan intégré de la même colline. Nous sommes dans le nord du Burundi dans la commune Ntega de la province Kirundo.L’histoire de ces deux femmes commence en 2016. L’une d’elle, Francine NIJIMBERE est choisie sur la colline pour être formée sur le CEP banane, une approche du programme PAIOSA d’Enabel au Burundi. Jeannette NZEYIMANA sera plus tard élue présidente du groupement mise en place par Francine. Ensemble, elles sont déterminées à changer les pratiques agricoles dans leurs champs d’abord, puis sur l’ensemble de leur colline. Une colline qui vivait, comme les autres d’ailleurs, d’une agriculture de subsistance.En 2021, grâce à l'appui-accompagnement du PAIOSA et au changement de l'approche pour faire des collines des « champ-école-paysan intégrés », ces deux femmes mobilisent leurs voisins avec l’appui des chefs des collines, pour montrer aux autres qu'une agriculture rentable est plus que jamais possible et nécessaire. En septembre 2022, elles se mettent à sensibiliser leurs membres pour enlever les vieilles bananeraies qui ne donnaient plus rien et les remplacer par des variétés de bananiers très productives tout en renouvelant aussi les variétés locales de bananiers. « Nous avons mobilisés les membres de notre groupement pour leur montrer qu’ils perdaient beaucoup avec leurs vieilles bananeraies et le programme PAIOSA nous a appuyé en nous donnant 3000 rejets de bananiers et des semences de haricots. C’est la première fois que nous voyons un pied de haricot qui porte 84 gousses. En plus, ils viennent de nous informer que suite au retard de pluie qui a entrainé le chevauchement des saisons A et B 2023, la remise des semences de haricot sera effectuée à la récolte de la saison B 2023 pour l’extension de notre CEPI. ! Quelle bonne nouvelle ! ».En même temps, ces deux femmes sensibilisent également au traçage des haies antiérosives et aux courbes de niveau pour protéger leurs terres et sur une étendue de 7ha dont 3ha sont dédiés aux bananiers tandis que les 4 autres sont occupés par la culture du soja et du haricot à haute valeur nutritive. Le dynamisme de ce groupement sous le leadership féminin est aujourd'hui sans conteste et certains membres du groupement se réjouissent du changement que ces deux femmes leur apportent parce qu'ils étaient, au départ, peu réceptifs au changement mais aujourd'hui ils ont compris que les bonnes pratiques agricoles sont importantes au développement de leurs ménages. Le chef de colline est aussi satisfait des actions de ce groupement collinaire. Pour lui, « la colline ne serait pas là où elle en est maintenant sans ces femmes. Nous sommes sur la bonne voie et nous travaillons ensemble dans la sensibilisation. Pour ceux qui hésitent encore à tracer des courbes de niveau et à planter des herbes fixatrices nous leur demandons de ne pas trainer et de se mettre en ordre».


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  • « AKEZA K’IMBO », résultat d’un accompagnement réussi du programme PAIOSA

    Burundi: Le label « AKEZA K’IMBO », distinguera désormais le riz produit par les coopératives rizicoles dans la région de l'Imbo


    Jonas Eric UWIZERA | 30/03/2023

    Le Programme d’appui Institutionnel et opérationnel au Secteur agricole (PAIOSA) a accompagné les coopératives rizicoles dans l’augmentation, la valorisation et la commercialisation de la production rizicole dans la région de l’Imbo. « AKEZA K’IMBO » est donc l’aboutissement d’un travail de structuration et un processus d’accompagnement technique et pratique des coopératives rizicoles. C’est aussi le résultat direct des infrastructures d’irrigation mises en place dans la région de l’Imbo nord. C’est quoi « AKEZA K’IMBO » ? « AKEZA K’IMBO » est le nom commercial choisie par les coopératives rizicoles de l’Imbo accompagnées par le programme PAIOSA pour identifier et distinguer le riz produit par ces coopératives sur le marché local. C’est le label, l’identité marketing par lequel on reconnaitra désormais le riz produit dans la région et mis sur le marché par ces coopératives rizicoles à travers la plateforme « IJWI RY’UMUCERI CIBITOKE » littéralement traduit par « VOIX DU RIZ DE CIBITOKE », un mot renvoyant à une insistance ici sur le plaidoyer et la visibilité portés par la plateforme afin de valoriser et faire connaitre le riz de qualité produite par ses coopératives. Ce résultat vient des actions en amont menées par le programme PAIOSA qui, après la mise en place des infrastructures d’irrigation dans la région qui irriguent plus de 3000 ha, s’est concentré par la suite sur l’accompagnement des coopératives rizicoles peu structurées ou semi-structurées pour en faire des coopératives bien structurées. Cet accompagnement est allé de pair avec un appui matériel en infrastructures d’accueil de la production (hangars de stockages, aires de séchage, etc.) et en machines modernes de décorticage du riz. Cela a abouti à la valorisation de la production rizicole, ce qui a permis d’obtenir non seulement de grands rendements au décorticage, mais aussi du riz de qualité. L’accompagnement technique est ainsi allé jusque dans les rizières, introduisant de nouvelles techniques rizicoles ayant abouti à une nette augmentation de rendements et un bon usage des engrais. Ainsi le rendement par ha est passé de 2/3 tonnes à 5/7 tonnes dans la région du Moso à l’est du Burundi et des résultats presque similaires à l’ouest du pays dans la région de l’Imbo, ce qui a permis l’augmentation de la production rizicole dans la zone d’action. Et c’est cette augmentation de la production qui a motivé la plateforme des coopératives rizicoles à lancer sur le marché le riz de qualité « AKEZA K’IMBO ». La certification du riz « Akeza K’imbo » est en cours par le Bureau burundais de normalisation et de contrôle de la qualité (BBN) et aboutira d’ici avril 2023 à la mise sur le marché du riz de qualité à mesure d’entrer en réel compétition avec le riz venant de l’étranger et se trouvant sur le marché local. Un grand résultat pour le programme PAIOSA dont la mission et l’amélioration des conditions de vie de la population à travers l’augmentation de la production agricole au Burundi.


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    Burundi BDI1308211

  • SENS Bénin et Enabel promeuvent l’entrepreneuriat social et solidaire (ESS) très peu développé au Bénin

    SENS Bénin et Enabel promeuvent l’entrepreneuriat social et solidaire,encore peu développé au Bénin


    Reece-hermine ADANWENON | 29/03/2023

    Les rideaux sont tombés le mardi 28 mars 2023 sur la série de formation dédiées à l’Entrepreneuriat Social et Solidaire (ESS) conduites par SENS Bénin, en partenariat avec Waxangari Labs (Parakou) et le LABIS (Porto Novo), à destination des Structures d’accompagnement à l’entrepreneuriat innovant (SAEI) soutenues par le projet DigiBoost mis en oeuvre par Enabel avec le financement de l'Union Européenne. Et ce, au cours d’une soirée de partage sur le thème de l’entrepreneuriat social et solidaire qui a eu pour cadre la Chambre du Commerce et d’Industrie (CCIB) du Bénin.« L’entrepreneuriat social et solidaire est un domaine clé pour le développement économique durable. Les entrepreneurs sociaux et solidaires sont en mesure d'apporter des solutions innovantes et durables aux défis sociaux et environnementaux auxquels nous sommes confrontés aujourd'hui. Ils contribuent également à renforcer les liens entre les entreprises et les communautés, ce qui stimule la croissance économique et améliore les conditions de vie des populations ». C’est par ces mots que Jean-François Michel, Représentant Résident d’Enabel au Bénin a procédé à la clôture de cette soirée de partage sur le thème de l’ESS.  En soutenant l’initiative de SENS Bénin, Enabel au Bénin souhaite non seulement amener les SAEI à comprendre les enjeux de l’ESS, mais aussi encourager l’émergence d’entreprises à impact social et innovant, a-t-il indiqué. En effet, cette série de formation sur l’introduction à l’ESS et sur la coopération et la gouvernance démocratique à l’endroit des SAEI Béninoise qui si s’est tenue respectivement à Dassa du 13 au 14 février, à Parakou les 21 et 22 février, à Porto-Novo le 28 février et 1er mars 2023 a permis à ses structures de : - comprendre les enjeux de l’ESS qui est encore peu connu et de s’outiller pour comprendre les entrepreneurs porteurs d’une démarche sociale et solidaire, leurs problématiques et leurs modèles économique ;- comprendre les enjeux de la coopération entre acteurs et de renforcer leurs soft skills ;- prendre conscience de l’intérêt de la coopération entre acteurs et des conséquences sur leurs relations d’affaires mais également pour les entrepreneurs qu’ils accompagnent, notamment dans le cadre de l’ESS ;- d’acquérir des outils pour appliquer la coopération en interne, dans leurs propres organisations, avec notamment une formation axée sur la communication/gestion des conflits/gouvernance afin d’appréhender les principes de l’ESS appliqués à elles. Pour Kèmi FAKAMBI, Directrice de SENS Bénin, les entreprises sociales et solidaires sont des entreprises qui mettent au cœur de leur modèle économique le besoin d’impact social, écologique et/ou environnemental. A l’en croire, la rentabilité de ces entreprises n’en est pas moins cruciale et alimente leur mission d’impact : elles s’inscrivent donc dans une logique économique forte et porteuse d’innovations en ce qu’elles doivent mener de front l’impact social/écologique et leur viabilité économique. Et c’est précisément parce que le modèle des entreprises sociales et solidaires est complexe mais innovant et porteur d’impact positif que les acteurs, qui sont au cœur de ce changement de paradigme, doivent également être accompagnés, at-elle ajouté. Lors de ces formations, les échanges et débats ont permis de répondre tout d’abord au besoin de clarifier le concept d’entrepreneuriat social et solidaire, qu’il ne faut pas confondre avec celui d’économie sociale et solidaire présent au Bénin depuis plus longtemps. Cette  soirée de partage, a connu la présence et l’intérêt d’acteurs étatiques et de partenaires techniques et financiers qui déploient des instruments pour développer les compétences et capacités des entreprises et SAEI, et sont invités à œuvrer pour la promotion et la reconnaissance de l’entrepreneuriat social et solidaire ; des acteurs des collectivités territoriales, en particulier le Groupement Intercommunal des Collines et la Communauté des Communes du Zou, partenaires clés du programme B’EST qui développe depuis 10 ans un entrepreneuriat social et solidaire au Bénin, porté aujourd’hui par plus de 100 entrepreneurs solidaires incluant des milliers de micro-entreprises en amont et en aval de leur chaîne de valeur. Il convient également de souligner la présence de la GIZ, à travers le PROCIVA qui soutient de longue date SENS Bénin dans le développement de la démarche B’EST et la promotion de l’ESS. Mieux comprendre et soutenir l’entrepreneuriat social et solidaire, c’est soutenir l’alliance entre un mouvement historiquement ancré au Bénin, le mouvement coopératif porteur de valeurs collectives et de gouvernance démocratique fortes, avec une vision ouverte à l’entreprise individuelle et à la création de valeur économique. C’est aussi reconnaître une nouvelle vision de l’entrepreneuriat que peuvent bâtir les milliers de jeunes entrepreneurs en émergence, force d’innovation, en s’inscrivant dans une logique d’économie sociale et solidaire renouvelée. 


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    Benin BEN170321T

  • Enabel au Burkina Faso appui la mise en place de bibliothèques numériques et de salles informatiques dans la région du centre-est

    Au Burkina Faso, Enabel appuie la mise en place de bibliothèques numériques et de salles informatiques


    Kimsegninga SAVADOGO | 28/03/2023

    Enabel à travers son intervention Paas-panga « Programme de formations, études et expertises » a procédé jeudi 09 février 2023 à Tenkodogo dans la région du Centre-Est, précisément dans l’enceinte du lycée Rialé, au lancement de bibliothèques numériques et de salles informatiques au profit de 5 lycées de la région du Centre-Est. La cérémonie de lancement a mobilisé un grand public composé d’autorités administratives, coutumières et religieuses, de représentant·es des services décentralisés et déconcentrés de l’Etat, de représentant·es d’organisations de la société civile et de la communauté éducative. Elle a été présidée par M. Evariste GUEBRE, chargé de mission représentant le ministre en charge de l’éducation nationale. Elle a également enregistré la présence du Gouverneur de la région du Centre-Est, le Col. Aboudou Karim LAMIZANA. Au cours de cette activité, des prix ont été décernés aux lauréats de deux concours organisés au profit des enseignants et élèves des différents lycées de Tenkodogo et Koupéla et des étudiants de Tenkodogo. Pour les enseignants, il s’agit du concours sur les Technologies de l'Information et de la Communication pour l'Enseignement (TICE) tandis que pour les élèves et les étudiants, la compétition a concerné la programmation Scratch ; Scratch étant un environnement et un langage de programmation informatique adapté pour les enfants et les adolescents. Les deux (2) concours organisés pour récompenser les meilleurs·es dans chaque catégorie, font suite à une série de formations que l’intervention Paas-panga a eu à organiser au profit des concurrents. Les actions de l’intervention Paas-panga, en phase avec la politique du département burkinabè en charge de l’éducation Le chargé de mission, M. GUEBRE a au nom du Ministre de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation et la Promotion des Langues nationales (MENAPLN), salué cet appui d’Enabel au Burkina Faso qui, selon lui, « s’inscrit en droite ligne avec la politique actuelle du département en charge de l’éducation nationale en ce qui concerne l’utilisation des ressources numériques à des fins pédagogiques et didactiques ». Il a ajouté que l’appui d’Enabel au Burkina Faso « a permis aux établissements concernés de disposer d’outils pour renforcer les enseignements et les apprentissages ».  Parlant des compétitions organisées, le représentant du ministre a fait remarquer qu’au-delà de leur valeurs ludiques et pédagogiques, elles ont permis à certains acteurs de vaincre le complexe lié à l’utilisation de l’informatique, considérée encore par beaucoup comme inaccessible ou strictement réservée aux privilégiés. Profitant de l’occasion, le représentant du ministre en charge de l’éducation nationale a égrainé un chapelet de réalisations faites par le projet Paas-panga d’Enabel dont la dotation de nombreux établissements d’enseignement en ordinateurs et la construction de cinq (5) salles de classe équipées au profit des élèves déplacés internes. Selon lui, lesdites réalisations ont contribué à accroître l’offre d’éducation dans le contexte d’insécurité, marqué par la fermeture intempestive d’établissements d’enseignement et le déplacement massif de populations parmi lesquelles des élèves déplacés internes vers les zones de repli. S’adressant au public à la tribune officielle de la cérémonie de lancement, l’intervention manager de Paas-panga Mme Marie Judith SOMDA a souhaité que le geste d’Enabel ( l’équipement de la salle information du lycée Rialé et la mise en place des bibliothèques numérique), qui est une expérience pilote, fasse tache d’huile, afin de contribuer durablement à la qualité de l’éducation et de permettre notamment aux enfants déplacés internes de poursuivre leurs cursus dans des conditions acceptables. Elle a émis le souhait de voir l’administration en charge de l’éducation, prendre le relais pour assurer la pérennité et le développement du système de bibliothèque numérique en garantissant une connectivité internet et en acquérant du matériel informatique au profit d’un plus grand nombre d’établissements d’enseignement. Elle a émis le souhait de voir l’administration en charge de l’éducation, prendre le relais pour assurer la pérennité et le développement du système de bibliothèque numérique en garantissant une connectivité internet et en acquérant du matériel informatique au profit d’un plus grand nombre d’établissements d’enseignement. Le numérique au service de l’éducation, leitmotiv de l’intervention Paaspanga d’Enabel au Burkina Faso L’intervention Paaspanga d’Enabel au Burkina Faso a mis l’accent sur le numérique au service de l’éducation en alliant formations et dotations en équipements. En procédant ainsi, Paas-panga part du postulat que des formations sur des thématiques porteuses et innovantes dans le domaine du numérique peuvent élargir l’horizon d’employabilité, d’auto-employabilité, de création d’emploi et de revenus pour les jeunes. Dans ce registre, des élèves de six (6) lycées de Tenkodogo et Koupéla ainsi que du centre universitaire de Tenkodogo, ont bénéficié de formations sur la programmation scratch, l’électronique, l’impression en 3D, le pilotage de drones, la sécurité informatique etc. Dans la même dynamique, les enseignants de lycées ont été formés sur des compétences de base (Word, Excel, PowerPoint), les techniques d’enseignement à distance, la sécurité informatique, la gestion de salles informatiques etc. Au-délà des formations, les lycées Kourita de Koupéla, Rialé et Municipal de Tenkodogo, ont bénéficié de salles informatiques disposant d’un parc de seize (16) ordinateurs avec une imprimante multifonction un (1) vidéoprojecteur et un abonnement internet.  Les lycées Professionnel et Scientifique ont quant à eux, reçu chacun dix (10) ordinateurs, un (1) vidéoprojecteur et une imprimante multifonctions. Le centre universitaire a aussi bénéficié de trente (30) ordinateurs, deux (2) écrans électroniques et une connexion internet. Toutes ces actions traduisent l’engagement d’Enabel au Burkina Faso à travers son intervention Paas-panga, à contribuer à l’amélioration de la qualité de l’enseignement dans la région du Centre-Est.  Résultats des compétitions Les deux concours inter-établissements organisés au profit des enseignants et élèves des différents lycées de Tenkodogo et Koupéla ont pris en compte des aspects pédagogiques et techniques.  L’objectif était de valoriser les connaissances en Power Point et sur les outils d’enseignement à distance. Toutes les matières enseignées (Mathématiques, Physique chimie, Histoire-Géographie, Sciences de la Vie et de la Terre, Education Physique et Sportive, Français, Anglais, Allemand, Philosophie) ont été prises en compte. Au terme de la compétition, le Lycée Rialé de Tenkodogo a été lauréat en Mathématiques, Physiques-Chimie, Histoire-Géographie, Education Physique et Sportive et Français ; le Lycée Kourita de Koupéla lauréat en Science de la Vie et de la Terre, Anglais et Philosophie et le Lycée municipal de Tenkodogo, lauréat en Allemand. Les lauréats du concours TICE bénéficieront d’une formation de cinq (05) en gestion et suivi évaluation des projets. Ils bénéficieront également chacun d’un moden de connexion 4G/LTE pour leur permettre d’être connecté régulièrement. Pour ce qui concerne le concours Scratch, il consistait pour chacune des équipes participantes de proposer soit une conversation interactive sur les avantages et les inconvénients de l’internet en milieu scolaire, soit de proposer un jeu de tennis. Au terme de la compétition c’est l’équipe du Lycée Scientifique de Tenkodogo qui s’en est sortie vainqueure, suivit du Lycée Professionnel Régional de Tenkodogo et du Lycée Municipal de Tenkodogo. En termes de prix, les membres de l’équipe lauréate recevront chacun un ordinateur portable pour leur permettre d’améliorer leurs compétences en programmation informatique mais sans oublier de se concentrer sur leurs études secondaires. Au regard du bon niveau des équipes participantes et de l’intérêt que la compétition a suscité Enabel a décidé d’offrir une formation approfondie de cinq jours pour permettre aux élèves de pouvoir aller plus loin en programmation Scracth.  


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    Burkina Faso BKF1803311

  • Maroc : 3 conventions de subsides signées avec les organisations de la sociétécivile

    Au Maroc, signature de 3 conventions de subsides avec les organisations de la société civile


    Meriem HILALI | 28/03/2023

    Le projet TADAFOR, vient de signer 3 conventions de subsides avec les organisations de la société civile forum de la citoyenneté, RADNG et AMCDD afin de soutenir leurs actions pour le développement local dans le cadre de la participation citoyenne.Le Forum de la citoyenneté mettra en œuvre son projet « Conseil des Citoyen·ne·s : un levier régional pour la mise en œuvre de la démocratie participative » dans la région Casablanca-Settat. À travers des sessions d’accompagnement, de formation et de sensibilisation, le projet vise à instaurer des conseils de citoyen·ne·s opérationnels et compétents afin de renforcer et concrétiser la participation des citoyen·ne·s dans la gestion.  RADNG mettra en œuvre son projet « Communiquons pour participer – Netwaslo Bach Ncharko » dans la région de Casablanca-Settat. À travers l’organisation de forums, de débats et de rencontres, des ateliers de formation sur le plaidoyer et des campagnes de sensibilisation, le projet à vise renforcer la communication entre les élu·e·s, les institutions publiques et les citoyen·ne·s pour impliquer ces derniers et renforcer leur participation dans la prise de décision publique. Le projet de AMCDD vise à développer et opérationnaliser un index de performance de la participation citoyenne pour une transition vers des communes vertes, inclusives et durables (PDI4GRI) au sein de 10 communes dans Casablanca-Setat. Après l’évaluation de cet index, des sessions d’accompagnement et de formation sont prévus pour travailler, de manière participative, à l’amélioration des points faibles de chaque commune. Pour rappel, le projet TADAFOR, s’inscrit dans le cadre du partenariat entre le Royaume du Maroc et l’Union européenne et mis en œuvre par Enabel en étroite collaboration avec la Direction Générale des Collectivités Territoriales et la Direction des Relations avec la Société Civile (DRSC), est la composante 2 du programme d’appui à la participation citoyenne. Il vise à appuyer les efforts déployés du pays en matière de promotion de la démocratie participative et de la participation citoyenne au Maroc. Pour une durée de 3 ans, il est déployé dans cinq régions du Maroc à savoir Casablanca-Settat, l’Oriental, Souss-Massa, Tanger-Tétouan-AlHoceima et BéniMellal-Khénifra 


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    Marokko MAR20002

  • Enabel au Burkina Faso réalise pour les adolescent-e-s et jeunes, une application numérique fournissant des informations sur la santé et les droits sexuels et reproductifs

    Au Burkina Faso, Enabel met au point une application numérique fournissant des informations sur la santé et les droits sexuels et reproductifs


    Kimsegninga SAVADOGO | 24/03/2023

    Enabel à travers son projet « Santé et Droits sexuels et reproductifs » (SDSR), a présenté le mardi 7 Mars 2023 au Sami Hôtel à Ouagadougou au cours d’un atelier, une application numérique fournissant des informations sur la santé et les droits sexuels et reproductifs aux établissements scolaires de la région du Centre-Est du Burkina Faso. L’atelier a regroupé des décideurs et partenaires de développement et avait pour objectif de partager avec eux, les caractéristiques et les contours de l’application numérique ainsi que le processus de sa mise en place. En effet, depuis 2019, le programme SDSR a fait de la question de la santé des adolescent-e-s et jeunes une de ses priorités avec la mise en œuvre de plusieurs actions dont l’acquisition d’équipements au profit d’infirmeries scolaires, le renforcement des capacités des agents affectés dans les infirmeries scolaires, le renforcement des capacités des agents de la vie scolaire ainsi que des actions de communication pour le changement de comportement au profit des adolescent-e-s et jeunes en milieu scolaire et non scolaire. Un portail Web contenant des informations de qualité sur la santé et les droits sexuels et reproductifs Toujours dans l’optique de contribuer à une meilleure santé des adolescent-e-s et des jeunes, SDSR a réalisé ce projet de mise en place de site digitalisé d’accès à des informations de qualité sur la santé et les droits sexuels et reproductifs, au profit de dix (10) établissements scolaires de la région du Centre-Est. Il s’agit d’un portail Web contenant des informations sur la santé et les droits sexuels et reproductifs, auquel les adolescent-e-s et les jeunes des établissements concernés peuvent accéder par intranet. Au-delà de ses actions en faveurs des scolaires de la région du Centre-Est, l’intervention SDSR vise à renforcer les capacités des femmes et des jeunes filles dans l’exercice de leurs droits sexuels et reproductifs. Elle part d’une approche combinant droit à l’information, droit à la protection des femmes et des filles victimes des violences et droit à l’accès à des soins de proximité de qualité. Des maux qui minent la jeunesse Le défi est de taille pour SDSR car malgré les efforts considérables du gouvernement du Burkina Faso dans la mise en œuvre des programmes et politiques liés à la santé des adolescent-e-s et jeunes, plusieurs maux continuent de gangréner le tissu social, notamment le milieu de la jeunesse. Parmi ces maux on peut retenir le taux élevé de grossesses précoces et/ou non désirées et les avortements clandestins, les infections sexuellement transmissibles (IST) et le VIH/SIDA, les traumatismes et certaines mauvaises habitudes de vie notamment la consommation d’alcool, de tabac et de drogue. A cela il faut ajouter les carences alimentaires et nutritionnelles ainsi que l’exposition des adolescent-e-s et jeunes aux violences basées sur le genre (VBG).  La communication pour le changement de comportement au profit des adolescent-e-s et jeunes SDSR est parti du postulat que cette problématique des adolescent-e-s et des jeunes pourrait s’expliquer par l’accès limité à des informations de qualité sur la santé et les droits sexuels et reproductifs et sur l’inaccessibilité des services de protection contre les VBG. Pour ce faire, l’intervention met l’accent sur des actions de communication pour le changement de comportement au profit des adolescent-e-s et jeunes en milieu scolaire et non scolaire. C’est dans cette logique qu’il faut inclure la conception de ce portail qui a nécessité la production d’un contenu d’informations en lien avec les besoins des adolescent-e-s et jeunes sur la santé et les droits sexuels et reproductifs. Les acteurs de la santé, du genre, de l’éducation, des ONG et associations ainsi que les jeunes et élèves de la région du Centre-Est ont contribué à la mise en place de l’application numérique.  


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    Burkina Faso BKF1803011

  • RDC : L’amélioration de la qualité de la prise en charge des victimes de violences sexuelles au cœur des échanges

    En RDC, l’amélioration de la prise en charge des victimes de violences sexuelles au cœur des échanges


    Gracia DUNIA MENHEE | 23/03/2023

    En marge du mois de mars consacré à la lutte pour les droits des femmes, le Programme de Lutte contre les Violences Sexuelles (PLVS) mis en œuvre par Enabel organise ce 23 mars 2023 à l’hôtel Pullman à Kinshasa, le séminaire national de vulgarisation des résultats de la recherche-action sur l’amélioration de la qualité de la prise en charge des victimes de violences sexuelles adaptée au contexte socio culturel de la Tshopo, en collaboration avec le Ministère du Genre, Famille & Enfant et en partenariat avec l’Université de Kisangani (UNIKIS) conjointement avec l’Université Catholique de Louvain, l’université de Gand en Belgique et le Centre de Santé de Référence Prince Alwaleed de Kisangani en RDC. Le PLVS qui s’inscrit dans une dynamique de réduction de ces violences à travers la prévention de lutte contre l’impunité et de prise en charge holistique, a initié avec ses partenaires une recherche-action depuis 2018 à Kisangani dont la finalité est d’adapter la prise en charge aux spécificités socio-culturelles et socioéconomiques des victimes de violences sexuelles incluant la révision des protocoles nationaux. Cette analyse qui a débouché à des instructions opérationnelles, des outils de documentation des prestations et un manuel de référence, constitue le protocole intégré de prise en charge multisectorielle, principal résultat de cette recherche. Le séminaire national vise donc à :  - Capitaliser et disséminer l’approche de recherche-action du PLVS et ses résultats, notamment ce protocole intégré de prise en charge multisectorielle ; - Mener un plaidoyer sur base des recommandations contenues dans les notes politiques (notamment la reconnaissance du statut du Psychologue clinicien au sein des structures sanitaires, de la nécessité d’une révision de la loi sur les Violences Sexuelles, de l’amélioration de l’accessibilité des survivantes à la justice) ;- Susciter auprès des équipes des directions des programmes spécialisés du Ministère de la santé (PNSR, PNSM, PNSA, PNLS), du Ministère du Genre, des Affaires sociales, de la société civile, un intérêt pour la recherche-action et une meilleure compréhension de l’utilité des instructions opérationnelles.A l’issue de ce séminaire :  a. Le protocole intégré de prise en charge multisectorielle devrait être vulgarisé au niveau national ; b. Les approches basées sur des évidences matérialisées par une évaluation réaliste et utilisées par le PLVS devront être diffusées auprès des acteurs de lutte contre les violences sexuelles et basées sur le Genre ; c. Les équipes cadres des directions des programmes spécialisés des Ministères impliqués dans la lutte contre les VBG comprennent les instructions opérationnelles et la plus-value de les adopter, en veillant à les adapter à chaque contexte, dans la prise en charge des survivantes de violence sexuelle. Le PLVS intervient dans la Tshopo et le Sud-Ubangi depuis 2016 dans le cadre de la coopération bilatérale RDC-Belgique et accompagne le gouvernement de la RDC dans la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Lutte contre les Violences Basées sur le Genre (SNLVBG). Grâce aux résultats encourageants de ce programme, la Belgique a décidé en 2021 de concert avec la RDC de prolonger le programme jusqu’en 2024 et de l’étendre à deux autres provinces, le Kasaï-Oriental et la ville de Kinshasa.


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  • Portefeuille bilatéral 2023-2028 : Enabel au Burkina Faso enclenche la réflexion sur les actions à mener pour l’autonomisation économique des communautés

    Au Burkina Faso, Enabel enclenche la réflexion sur les actions à mener pour l’autonomisation économique des communautés


    Kimsegninga SAVADOGO | 23/03/2023

    Dans le cadre de l’élaboration du prochain portefeuille de coopération bilatérale entre le Burkina Faso et le Royaume de Belgique, l’intervention Entrepreneuriat d’Enabel au Burkina Faso a convié les 14 et 15 mars 2023, environ 80 acteurs à Ouagadougou pour un atelier de co-création sur le pilier résilience socio-économique. Cet atelier de co-création dont le principal objectif était d’identifier collectivement les opportunités d’actions qui permettraient d’améliorer la résilience socio-économique des femmes et des jeunes, visait également à identifier les synergies et complémentarités possibles avec les Acteurs de Coopération Non Gouvernementale (ACNGs) et les autres Partenaires techniques et Financiers (PTFs) dans les territoires des zones d’intervention. Cette approche multi-acteurs a regroupé des participants venus des ministères techniques et partenaires au développement local, les acteurs publics territoriaux, des représentants de certaines communes, des représentants des acteurs de la recherche, des structures associatives, et ONGs du privé, des centres de formations professionnelles, certains ACNGs, des PTFs  ainsi que d’autres partenaires techniques œuvrant dans le domaine de l’autonomisation socio-économique dans les régions du Centre-Est, du Plateau Central et du Centre-Nord. Lors du premier jour, les groupes ont travaillé sur trois thématiques, à savoir l’identification des opportunités dans (1) les chaînes de valeur agricoles dans une optique de soutenir des systèmes alimentaires durables ; (2) l’économie verte afin d’œuvrer pour une croissance plus durable et (3) les autres opportunités économiques permettant de créer de l’emploi. Ce travail a consisté à identifier et localiser des opportunités d’actions visant à améliorer la résilience socio-économique dans les territoires des zones d’intervention du futur portefeuille de coopération bilatérale entre le Burkina Faso et le Royaume de Belgique pour la période 2023-2028. Lors de la seconde journée, les groupes ont mené la réflexion sur les leviers permettant de saisir et accélérer ces opportunités liées aux chaînes de valeur agricoles, à l’économie verte et à d’autres secteurs porteurs, et plus spécifiquement en travaillant sur un écosystème propice au développement d’activités professionnelles, notamment en :appuyant l’insertion professionnelle via la formation professionnelle afin de viser l’auto-emploi ou l’emploi dans des structures déjà identifiées ayant des besoins de main d’œuvre ; diversifiant et améliorant la qualité de l’offre de services financiers et non financiers de manière à avoir un écosystème entrepreneurial dynamique qui permet la création et le développement de projets entrepreneuriaux ; travaillant à rendre plus favorable l’environnement des affaires, notamment via des investissements structurants, ainsi qu’un renforcement de la gouvernance économique locale. Bref aperçu sur le futur portefeuille de coopération belgo-burkinabè L’exécution opérationnelle du portefeuille bilatéral belgo-burkinabé 2019-2023 prend fin en juillet 2023. C’est dans ce cadre que des travaux d’élaboration d’un nouveau portefeuille quinquennal (2023-2028) ont été initiés par Enabel. Ce nouveau portefeuille vise globalement à renforcer la résilience socio-économique, l’accès aux services de base et la cohésion sociale des populations vulnérables, en particulier des femmes, des jeunes et des personnes marginalisées au Burkina Faso. Avec le nouveau portefeuille, une attention particulière sera portée aux enjeux prioritaires transversaux que sont i) la gestion durable des ressources naturelles, ii) la cohabitation entre communautés Personnes Déplacées Internes (PDI) et leurs hôtes et iii) les normes socio-culturelles pour favoriser l’inclusion et le genre. Sa zone d’intervention s’étendra sur quatre (04) régions, huit (08) provinces et quarante-cinq (45) communes à savoir les régions du Centre-Est (30 communes réparties sur les provinces du Koulpélogo, du Boulgou et du Kouritenga) ; de l’Est (commune de Fada N’Gourma chef-lieu de  la province du Gourma) ; du Centre-Nord (05 communes réparties sur les provinces du Sanmatenga et du Namentenga) et du Plateau Central (08 communes situées dans la province du Ganzourgou et 01 commune située dans la province de l’Oubritenga). Les ateliers de co-création se sont tenus sur toutes les thématiques visées en parallèle. Sur la base des informations collectées lors de ces ateliers qui ont connu une large participation des acteurs des territoires, d’'un diagnostic territorial et de l’expérience du précédent portefeuille capitalisée par Enabel Burkina Faso, l’équipe de rédaction va mener un travail de synthèse afin de proposer la formulation du nouveau portefeuille. Concernant cet atelier consacré à la résilience socio-économique, l'engouement était palpable. Plusieurs participant·es ont relevé qu’outre la qualité des travaux et échanges pour construire le futur portefeuille d’Enabel, cet atelier avait permis de mener une certaine sensibilisation à des enjeux prioritaires, de faire germer des idées d’'actions à entreprendre ainsi qu'une mise en réseau qui leur sera utile dans leurs activités.  


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    Burkina Faso BKF1803211

  • PRESS RELEASE - MINAGRI launches of KWIHAZA project - Transformation Towards Sustainable Food Systems

    Rwanda: Launch of the KWIHAZA project : Transformation Towards Sustainable Food Systems


    Denise NSANGA | 23/03/2023

    Kigali – 22 March, 2023 - The Ministry of Agriculture and Animal Resources (MINAGRI) jointly with the European Union, the Luxembourg Development Cooperation Agency (LuxDev) and the Belgian development agency (Enabel) launched the "KWIHAZA" project supporting Transformation Towards Sustainable Food Systems.   This 4-year programme (2023-2026) will develop the value chains in the aquaculture, fishery and horticulture sectors.  Smallholder producers in these sectors are characterized by low production and profitability and need more technical competence. While there are many opportunities in domestic and foreign markets, the development of sectors is constrained by many factors, including low trust and weak relations between smallholder producers and other value chain actors; poor processing and cold chain infrastructure and logistics; limited access to finance, and weakly implemented quality assurance systems, norms, and standards, among others. With funding of the European Union and Luxembourg (10 million euros and 5.5 million euros respectively), KWIHAZA project will promote the development of aquaculture, fishery and horticulture sectors by providing training to smallholders and setting up research centers to improve the quality and meet market standards. In this framework KWIHAZA will also help develop the flow of quality produce in selected values chains through secondary markets to the Kigali Wholesales Market of Fresh Produce in the process of conceptualisation. The initiative also aims at promoting the consumption of healthy and sustainably produced local food and increasing farmers’ income.The Ambassador of the European Union to Rwanda, H.E. Belén Calvo Uvarra stressed: “Aligned to the priorities of the Rwandan Government, KWIHAZA project will build the capacities of smallholder groups, SMEs, cooperatives and aspiring young entrepreneurs to be active in aquaculture, fishery, and horticultural value chains, to improve the quality and quantity of produce, minimize post-harvest losses and enhance access to local and regional markets. The project will contribute to creating decent jobs and more sustainable food systems.’’   Rwanda’s Minister of Agriculture and Animal Resources, Dr. Ildephonse Musafiri, said: “It is my privilege and great honor to officiate the launch of the KWIHAZA PROJECT under the theme of, “Transformation towards sustainable food systems”, which I believe will leave a transformative impact in the development of Rwanda’s aquaculture, fishery and horticulture sectors for the next four years”. He added: “Any investment in the agriculture sector is an investment to the national economy since in Rwanda agriculture is the dominant sector in the nation’s economy”.   KWIHAZA project will be implemented by the Belgian development agency Enabel together with the Ministry of Agriculture and Animal Resources through the Rwanda Agriculture Board (RAB) and other government institutions including National Agriculture Exports Board (NAEB), Rwanda Inspectorate, Competition and Consumer Protection Authority (RICA), Rwanda Standards Board (RSB), University of Rwanda (UR) – Rwasave Research Center, Rwanda Environment Management Authority (REMA) and districts.


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    Rwanda RWA20001

  • Au Mali, plus de 60 personnes ont accè aux infrastructures d'eau et d'assainissement  dans la région de Koulikoro

    Au Mali, plus de 60 000 personnes ont accès aux infrastructures d'eau et d'assainissement dans la région de Koulikoro


    Nènè TRAORE | 22/03/2023

    ‹‹ Permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien -être de tous à tout âge › › (ODD3) et ‹‹ Garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau ›› (ODD6 ) tels sont les Objectifs de développement durable dans lequel le Projet d’Amélioration de l’Accès à l’eau potable et à l’assainissement dans la région de Koulikoro (PEPAK) s’inscrit.  Ces objectifs visent un accès universel et équitable à l’eau potable, à l’hygiène et à l’assainissement d’ici 2030, en particulier pour les populations vulnérables. Il appelle également à une gestion durable de cette ressource, et mentionne la réduction du nombre de personnes souffrant de la rareté de l’eau.Le Mali s’est engagé à garantir un accès universel à l’eau et à l’assainissement à toute sa population d’ici 2030. Cependant, malgré les efforts, les progrès restent  timides. Selon le dernier rapport de la Direction Nationale de l’hydraulique , en 2021, 70,9% de la population malienne vivant accède à de l’eau potable et en milieu urbain 81,1% et en milieu rural 66,8%. Dans la région de Koulikoro, plus d’un tiers de la population n’a pas accès à l’eau potable et les taux d’assainissement sont de l’ordre de 35% en milieu urbain et 14 % en milieu rural.   Depuis 2019, le PEPAK est à pied d’œuvre pour l’amélioration durable de l’approvisionnement en eau potable pour les populations des centres ruraux et semi-urbain ainsi que la mise en place d’ouvrages d’assainissement. Aujourd’hui dans la région, des avancées notoires sont à constater dans ce secteur parmi lesquels nous pouvons citer :  - La desserte en eau potable est améliorée durablement au niveau de 18 centres ruraux et semi-urbains et la ville de Nara, au profit de plus de 60 000 habitants d’ici la fin du projet (à ce jour + de 21.978 personnes bénéficient déjà (soit 11.291 femmes et 10.687 hommes) ; - Une gestion durable, inclusive et pérenne du service public de l’eau potable pour les populations des centres bénéficiaires de système d’Adduction Eau Potable (AEP) est assurée :    la mobilisation à hauteur de 88 % de la contribution financière des 18 centres AEP est enregistré ;    12 conventions de délégation de gestions des d’alimentation en eau potable (AEP/AES) ont été signées par les deux parties (commune/intercommunalité et centre); Tous les systèmes AEP réalisés par le PEPAK disposent d’un compte bancaire pour le fonds d’exploitation. Ce fonds équivaut à 80 % du montant total de la contribution des populations bénéficiaires de chaque AEP et de la commune. Les 20 % restants sont destinés au fonds de l’Eau ;15 communes partenaires de PEPAK ont été dotées de 15 tablettes pour la collecte de données mobile en collaboration avec les collectivités et les services techniques pour leur faciliter le suivi des AEP. Toutes les 15 communes disposent désormais de compétences pour collecter les informations sur le terrain, via KoboCollect et d’établir un rapport d’analyse sommaire des données collectées. -  Les conditions d’hygiène et d’assainissement sont améliorées pour les populations des 17 centres ruraux et semi-urbains grâce à la mise en place de latrines communautaires fonctionnelles. 12 blocs de latrines communautaires réalisés; Plus de 9.000 personnes ont été sensibilisées sur les thématiques suivants : utilisation et entretien des latrines publiques, lavage des mains à l’eau et au savon, hygiène de l’eau, lien entre maladies et manque d’hygiène et gestion des eaux usées. - Des infrastructures collectives de gestion des excrétas et boues de vidanges sont mises en place par la Commune Urbaine de Koulikoro en cohérence avec son plan de développement   Opérationnalisation d’une station de traitement des boues de vidange dont la capacité est de 56m3/jour  Construction de 16 blocs de latrines publiques dont 128 toilettes.  


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    Mali MLI1805311

  • Visite de Jean Van Wetter, sur fond d’insécurité alimentaire

    En Mauritanie, Jean Van Wetter inaugure les nouveaux locaux et rencontres les partenaires mauritaniens


    Aminata KANE | 22/03/2023

    Jean Van Wetter, le Directeur Général d’Enabel, en visite à Nouakchott, a rappelé l’importance du partenariat avec l’Etat mauritanien, dans l’appui à la résilience alimentaire, et à la santé globalement.En visite de terrain en Mauritanie, le Directeur Général d' Enabel, Jean Van Wetter, a rencontré les partenaires mauritaniens dans l’appui aux efforts de développement local du gouvernement. Une opportunité de les rencontrer dans les nouveaux bureaux tout neufs d’Enabel, et d’évoquer l’appui institutionnel, infrastructurel et matériel, à l’Etat mauritanien. De même que les différents projets pilotes au niveau régional, avec des résultats probants dans le domaine de l’agro-pastoralisme au niveau régional, et dans le domaine sanitaire également avec l’appui marqué à la nouvelle Caisse Nationale de Sécurité en Santé (CNASS).  « Cette nouvelle structure, que je viens de visiter, permet de pérenniser la mise à disposition de services de santé auprès des populations. Des progrès similaires sont observables dans le domaine de l’élevage et de l’agriculture. Les enjeux géopolitiques récents avec la guerre en Ukraine, et sanitaire, avec la crise de la Covid, ont montré l’importance cruciale de développer son indépendance dans l’approvisionnement alimentaire » affirme Jean Van Wetter.Des progrès assurés par le ministère de l’agriculture, à travers son directeur de la Planification, Abdallahi Baba Zeyad, qui insiste sur le « partenariat stratégique » avec Enabel qui a permis cela. « Cet appui institutionnel n’est pas récent : la première revue institutionnelle de la revue agropastorale a été réalisée grâce au financement de l’Union européenne. C’est à partir de cette revue que nous avons décliné la stratégie de développement du secteur rural, les plans nationaux de l’agriculture et de l’élevage, ainsi les notes d’orientation agropastorale » continue le Directeur de la planification.Toute une évolution de l’agropastoralisme et du développement du monde rural, capitalisée à travers la plateforme rim-rural.org, coordonnée par le think-thank de dialogue et de proposition pour des politiques rural, IPAR. « Nous avons accompagné plusieurs initiatives dans la sous-région avec Enabel, particulièrement en Mauritanie à travers la plateforme de dialogue multi acteurs sur le développement rural. C’est un processus très important, parce que c’est une innovation : avec l’appui de l’Union européenne à travers Enabel, la mise en œuvre de cette plateforme a permis cet espace de dialogue, qui est révélateur de certaines dynamiques de synergies des efforts des différents acteurs acteurs du développement rural » assure son Directeur exécutif, Cheikh Oumar Ba. Une visite fructueuse qui a mis en avant un partenariat réussi et des résultats concrets.Le Directeur continuera sa visite par une visite terrain concernant le lancement du nouveau programme Securalim pour la production alimentaire et la résilience des systèmes alimentaires en Mauritanie.


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    Mauritanië MRT22001

  • Le projet

    Au Burkina Faso, le projet "Paas-panga" entame la phase de capitalisation des ses acquis et impacts


    Kimsegninga SAVADOGO | 22/03/2023

    A quelques mois de sa clôture, le projet Paas-panga (Formations et études) d’Enabel au Burkina Faso a entamé la phase de capitalisation des acquis et impacts de son action sur le terrain notamment au niveau de la région du Centre-Est, sa zone d’intervention. Un cabinet privé commis à cette tâche est à l’œuvre et produit périodiquement un bulletin d’information dénommé « la connaissance en partage », un outil qui permet aux uns et aux autres de suivre au jour le jour ce processus de capitalisation.  Ci-joint, vous pourrez consulter quelques pages de ce bulletin d’information.


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    Burkina Faso BKF1803311

  • Journée internationale des forêts : au Burkina Faso, Enabel contribue à la valorisation des forêts communautaires

    Journée internationale des forêts : au Burkina Faso, Enabel contribue à la valorisation des forêts communautaires


    Geoffroy ZONGO | 21/03/2023

    Le 21 mars 2023, Enabel commémore avec les acteurs du monde entier, la Journée internationale des forêts. Dans le contexte actuel des changements climatiques, les forêts jouent un important rôle dans la séquestration du carbone, contribuant ainsi à l’atténuation des effets de ces changements climatiques. En plus de sa valeur écologique importante, la forêt contribue fortement à l’économie rurale à travers la mise à disposition du bois et des produits forestiers non ligneux (PFNL) au profit des populations qui tirent d’ailleurs leurs moyens de subsistance de ces écosystèmes forestiers.  L’amélioration de la résilience des populations en se basant sur les ressources naturelles fait partie des priorités d'Enabel. Pour ce faire, elle met en œuvre actuellement le Portefeuille Thématique Climat Sahel-volet Burkina Faso (PTCS). Le PTCS ambitionne entre autres, de restaurer 10 000 ha de terres dégradées d’ici à 2026 et promouvoir les produits forestiers non ligneux. Enabel au Burkina Faso contribue également à la restauration des terres dégradés avec des techniques agroforestières telles que la Régénération Naturelle Assistée (RNA).Le portefeuille climat prend en compte le volet bois énergie à travers un financement additionnel de la Région Wallonne. Cette nouvelle action envisage réduire la pression anthropique sur les forêts communautaires à travers la promotion des foyers améliorés et des énergies de substitutions telles que les biochars et les briquettes. Ce financement additionnel de la Région Wallonne permettra en outre de dérouler des activités de restauration, de gestion et de valorisation des forêts communautaires.Au regard de l’importance de la forêt pour notre bien-être et en s’appuyant sur les priorités d’Enabel en matière d’Environnement et climat, nous sommes tous·tes invité(e)s à mener des actions citoyennes afin de contribuer à la préservation de l’environnement en général et des forêts en particulier. Bonne journée internationale des forêts à toutes et à tous. 


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    Burkina Faso BFA21001

  • Digital Technologies taking Education in Uganda to the next level

    Digital technologies taking education in Uganda to the next level


    Dorothy KYAMAZIMA | 21/03/2023

    “Before the introduction of Time-on-task, staff absenteeism rate was very high because as management, we did not have a strong system in place to monitor staff.” Evelyn Lanyero Principal NTC Kaliro. This simple tool has registered an enormous impact. Since its introduction in May 2019, more and more staff are accepting the tool and using it to register their attendance during school hours. In the first month of its implementation, 26% of the staff across the five National Teachers’ Colleges registered to use the digital tool. 85% of teachers were using it as of December of the same year.In June 2022, it was redesigned to cater for the quality aspect which included a way to monitor the mode of lesson delivery.This new update would give much-needed insight to the college management on the number of lessons conducted using different forms of ICT-tools such as Google Classroom, podcasts, videos, screencasts and much more. So far, the tool has recorded over 62 lessons conducted using ICT in July 2022.“Time-on-task has made us move to 21st-century technology and acquainted us with the usage of digital tools in everyday life.” David Physical Education Lecturer NTC Kaliro. All over the world, no less Uganda, digital technologies are becoming an integral part of the education experience. There has been a clear mind-shift from traditional teaching methods to more practical methods involving ICTs in teaching. This focus on ICT solutions has also been extended to the management of Learning institutions.For a very long time, National Teacher’ Colleges (NTCs) depended on rudimentary approaches for their teaching practices and management systems. When digital education tools like podcasts, screencasts, and Google classroom were introduced to enhance the learning process, no easy way of tracking their usage during lessons existed. This meant that the use of ICT in teaching and learning often depended on the teachers’ willingness to adapt. This was, and to an extent still is, only one of the many challenges that colleges need to face.Teacher absenteeism, on the other hand, is nothing new. It continues to be one of the drivers of poor academic performance across the African continent. According to the World Bank, an estimated 30 per cent of Uganda’s teachers are not present in classrooms. To address this, colleges had created a simple registration system to track teachers’ attendance. However, since this was a paper-based system, it proved to be insufficient in monitoring daily attendance, as manual extraction of data provided for poor analysis.After consulting with the colleges, Enabel and the Ministry of Education and Sports introduced a digital attendance management tool called ‘Time-on-Task’. This move to digitize record keeping has rendered paper a thing of the past. The tool is designed to monitor NTC staff’s daily attendance through registration and results compilation, focusing on their hours and days in the colleges. It uses free and open-source software to collect data known as Kobo toolbox which is easily installed on any android mobile device. Moving from paper attendance sheets to a digital format has simplified the collection, analysis and sharing of data on teacher attendance across colleges. A task that previously required a considerable amount of time on the teachers’ part, lining up and signing several recording books which now have all been replaced by a simple click. The Time-on-Task tool works both online and offline to capture daily attendance data. Both teaching and non-teaching staff sign in and out using a tablet installed within the college. The sign-in process is brief as the application takes a selfie as a form of signature and registers the time of the selfie. This is now improved with class observations by students focusing on the way teachers teach their class. How are students’ observations integrated into the system? Student representatives were elected, and they digitally feed data into the tool regarding the teachers’ lesson. This data is compiled by the college and then made readily available to management. Initially, some teachers did have a negative perception of the tool. To respond to concerns raised, the college management organized a series of meetings with students and teachers to discuss the revised tool. Thanks to this initiative, both students and teachers started to appreciate their roles. Today, teachers realise that this tool can be used to help improve their role as a teacher. Once staff have performed this step, the data collected is then uploaded to the server every month where it is analysed in Excel by the college secretaries. Once the analysis is finalised, results are then shared with both staff and management of the colleges including the Ministry of Education and Sports -Teacher Education Training and Development (TETD) department. This type of monitoring provides greater assurance to the colleges’ administrators that staff are where they should be, and at the right time.“Before the introduction of Time-on-task, staff absenteeism rate was very high because as management, we did not have a strong system in place to monitor staff.” Evelyn Lanyero Principal NTC Kaliro. This simple tool has registered an enormous impact. Since its introduction in May 2019, more and more staff are accepting the tool and using it to register their attendance during school hours. In the first month of its implementation, 26% of the staff across the five National Teachers’ Colleges registered to use the digital tool. 85% of teachers were using it as of December of the same year. In June 2022, it was redesigned to cater for the quality aspect which included a way to monitor the mode of lesson delivery. This new update would give much-needed insight to the college management on the number of lessons conducted using different forms of ICT-tools such as Google Classroom, podcasts, videos, screencasts and much more. So far, the tool has recorded over 62 lessons conducted using ICT in July 2022.“Time-on-task has made us move to 21st-century technology and acquainted us with the usage of digital tools in everyday life.” David Physical Education Lecturer NTC Kaliro. This kind of success is not only attributed to the introduction of digital innovation but also to the collaborative process of its implementation, especially for the college management, staff responsible and the class coordinators. Enabel went to great lengths to ensure college staff participation from the beginning, while creating this digital tool. Continuous testing and feedback have resulted in it being updated to suit the needs of the NTCs. The greatest factor contributing to the adoption of the Time-on-task tool is that teaching staff are understanding its purpose to improve the teaching service, as it opens up opportunities for promotion for them. It has contributed to a positive mind shift towards digitalisation. Due to its efficiency in curbing teacher absenteeism, it has stimulated digital literacy. It has also encouraged the acceptance of digital tools in management, teaching and learning. This includes the use of quick-books for financial management, koha for library management and ICT tools (padlet, Google Drive) for teaching and learning within the college.Other learning institutions in Uganda are showing high interest in the tool and have requested to have it installed to track the attendance of their staff. One of these is the Muni University which is located a stone’s through away from National Teachers’ College Muni. After witnessing the impact of the Time-on-task in Muni Teachers’ College, they expressed interest in adopting the tool to monitor attendance within the university.The Ministry of Education and Sports has also adopted this tool to monitor the attendance of staff within the TETD department. Dr Jane Egau the Director of Higher Technical Vocational Education and Training (HTVET) noted an improvement in staff attendance. She said, “It is also our plan to extend it to other institutions because within teaching, time is so important and I think as we train teachers, we need to instill this character in them and this is a perfect tool to lead by example.”  National Teachers’ Colleges (NTCs) today stand as a beacon for digital transformation to many learning institutions in Uganda. With support from Enabel, the colleges continue to advance as centres of excellence in the teaching profession. This is supported by the Enabel Teacher Training Education Project in partnership with the Ministry of Education and sports. It is also in line with the strategic priorities of the Digital for Development (D4D) policy by the Belgian development cooperation.


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  • Enabel Launches the Very First Online General Teaching Methods Course in Uganda

    In Uganda, Enabel launches the very first online general teaching methods course


    Dorothy KYAMAZIMA | 21/03/2023

        In November 2020, Enabel launched an online General Teaching Methods (GTM) course for lower-secondary pre- and in-service teachers in Uganda, the very first of its kind. This professional course provides interactive and practical lessons to improve teaching practices for all teachers both in and out of the National Teachers’ Colleges. And that is not all, it also provides benefits to the already existing lecturers to brush up on their teaching skills within their classrooms. The best part about the online GTM course is that it provides remote access to digital learning resources that are up to date with the latest trends in education, encompassing all subjects and easily accessible by a simple tap on your computer or mobile device. So far, over 8000 students and lecturers have enrolled for this course with over 7000 certificates issued.   Click here to access the course:  https://bit.ly/3LE3Zk9


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