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  • Trois questions pour comprendre l’ouverture de bandes pare-feu comme outil de résilience

    Trois questions pour comprendre l’ouverture de bandes pare-feu comme outil de résilience


    Céline MEWISSEN | 09/04/2019

    A l’instar des autres pays du Sahel, le Niger fait face à une dégradation de son environnement qui augmentent les risques de vulnérabilité à l’insécurité alimentaire et la pauvreté de sa population particulièrement en milieu rural. Dans ce pays où l’élevage agro-pastoral est dominant, l’utilisation du pâturage naturel et la mobilité des troupeaux sont les pratiques dominantes (transhumance et nomadisme). Malheureusement, chaque année, à la fin de la saison des pluies, des milliers d’hectares de ce pâturage sont perdus à cause des feux de brousse.  En l’absence de mesures de lutte préventive, les feux de brousse constituent un fléau qui, en quelques heures, peut détruire des milliers d'hectares de pâturages.  Pour le combattre, dès les années 1970-90, l’Etat mobilisait des moyens conséquents notamment à travers les services forestiers. Entre 1990 et 2010, les interventions structurelles de l’Etat ont progressivement laissé la place aux interventions ponctuelles des projets de développement.   Comment fonctionne l’activité d’ouverture de bandes pare-feu ? L’ouverture des bandes pare-feu est une méthode préventive de la lutte contre les feux de brousse au Sahel. Elle consiste à tracer des bandes de longueur variable et de 15 à 20 mètres de largeur orientées perpendiculairement à la direction du vent dominant de la saison sèche. Les bandes ainsi tracé débarrasser ces bandes de toute végétation, souche et matière inflammable. Dans la zone traversée par des bandes pares-feux, le pâturage naturel est protégé contre les feux de brousse. Et en cas de feux, les bandes serviront de lignes d’attaque pour endiguer la propagation de l’incendie. L’ouverture des bandes peut se faire avec des engins comme la niveleuse ou manuellement dans une approche de Haute Intensité de Main d’œuvre (HIMO). L’Approche HIMO adoptée par le PRADEL permet la création d’emploi temporaire pour la population locale qui fournit la main d’œuvre. Toujours dans la démarche du PRADEL, la paille labourée sur les bandes pare-feu est ramassée et stockée par les populations locales. Elle est vouée à être utilisée pour l’alimentation du bétail en période de soudure. À cette époque de l’année, le pâture est rare et difficile d’accès pour les ménages pastoraux pauvres alors que les prix des aliments de bétail flambent. Avoir la paille disponible et à proximité leurs permettra de l’acquérir a un prix social. La  vente de la paille et la gestion des recettes sont assurées par un comité de gestion mis en place en amont. Ces activités aident les populations à se familiariser à la gestion communautaire de leurs biens. Comment l’argent gagné est-il utilisé ? Les recettes issues de la vente de la paille labourée sera utilisée à 50% pour la reconduction de l’opération, 30% pour la création d’une banque d’aliment bétail ou d’autres activités génératrices de revenus au profit des communautés et 20% pour la gratification des membres des comités de gestion. Du côté des travailleurs, cette activité est prise comme une véritable source de revenus, en particulier pour les femmes qui peuvent ainsi satisfaire beaucoup des besoins sociaux de leur famille (nourriture, habillement, contribution aux évènements tels que le mariage, baptême, etc.). Comment cette activité contribue-t-elle à la résilience des communautés? Sur le montant total des revenus issus de leurs travail, les équipes doivent consentir à réinvestir au moins 10 % dans une activité de groupe de leur choix. En l’occurrence, c’est l’embouche, méthode qui consiste à engraisser le bétail en le faisant paître, qui a été retenue. Cette initiative de réinvestissement est une approche nouvelle. Jusqu’ici, les travailleurs dépensaient tous les revenus issus des bandes pare-feu et attendaient ensuite la prochaine campagne alors que d’autres partaient en exode en dehors du pays. À travers cette orientation vers la gestion communautaire, le PRADEL espère favoriser l’autonomie individuelle et collective des travailleurs et donc leur résilience en période de soudure et de crise. Cette activité a enfin pour vocation de renforcer la cohésion et l’entraide sociale au sein des villages et ainsi prévenir d’éventuels conflits.


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    Niger NER1606911

  • L’avant-projet de la Loi d’Orientation Agricole de la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (LOASAN) validé

    L’avant-projet de la Loi d’Orientation Agricole de la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (LOASAN) validé


    Reece-hermine ADANWENON | 02/04/2019

    Le secteur agricole au Bénin est désormais doté d’une loi référentielle qui devra obliger l’ensemble des acteurs du secteur à opérer des choix stratégiques pour la durabilité des interventions. Un atelier consacrant la validation de l’avant-projet de la Loi d’Orientation Agricole de la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (LOASAN) s’est ouvert à l’Infosec de Cotonou les Mardi 02 et Mercredi 03 Avril 2019 et a réuni l’ensemble des acteurs du secteur agricole. C’est le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (MAEP) Mr Gaston Cossi DOSSOUHOUI qui a procédé à l’ouverture des travaux en présence de Mr Ruben ALBA AGUI LERA chef de Coopération à l’Union Européenne et Mr Bernadin TOTO représentant la Plateforme Nationale des Organisations Paysannes et de Producteurs Agricoles (PNOPPA).   A la différence des documents antérieurs (plans, programmes, schémas directeurs etc.…) qui ont un caractère purement indicatif, la Loi d’Orientation Agricole de la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (LOASAN) contraint désormais tous les acteurs du secteur agricole à s'inscrire dans la continuité pour plus de durabilité et d'impacts des interventions dans le secteur agricole. Elle s'articule autour de cinq grands axes : ü  la garantie de la souveraineté alimentaire et la satisfaction des objectifs nationaux en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle; ü  la reconnaissance des métiers, exploitants et exploitations agricoles; ü  la protection sociale des personnes exerçant les métiers de l'agriculture; ü  la protection contre les calamités naturelles et les risques liés aux activités agricoles et ü  la modernisation de l'agriculture. Selon le Ministre de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche, Mr Gaston Cossi DOSSOUHOUI, l’absence d’un instrument légal de référence pour guider les acteurs dans les choix stratégiques et soutenir les actions de développement du secteur agricole dans une perspective de durabilité constitue un frein au développement agricole au Bénin. Aussi s’est-il réjouit de l’aboutissement heureux de cette initiative du gouvernement qui vise à doter le secteur agricole d’un fondement qui fixera les orientations de la politique de développement agricole au Bénin. A ce propos, Mr Gaston Cossi DOSSOUHOUI a remercié les partenaires techniques et financiers à savoir l’Agence belge de développement « Enabel » et la Coopération Suisse qui n’ont ménagé aucun effort pour accompagner le gouvernement béninois dans l’élaboration de cette loi. « Cette loi garantira plus de cohérence dans l’élaboration des documents de stratégie et la formulation des projets/programmes agricoles qui doivent tirer désormais leur justification à partir des principes directeurs de mise en œuvre ainsi que des objectifs et priorités de la politique de développement agricole retenus », a laissé entendre Mr Gaston Cossi DOSSOUHOUI. Il a rappelé que les orientations de la LOASAN, prennent en compte la politique d’intégration sous régionale au sein de l’UEMOA et de la CEDEAO ainsi que les engagements dans le cadre des conventions internationales et les accords commerciaux bilatéraux et multilatéraux (Accord UE/ACPOMC) ainsi que la vision agricole du NEPAD. Mr Ruben ALBA AGUI LERA, Chef de Coopération de l’Union Européenne, Chef de file des Partenaires Techniques et Financiers du secteur Agricole dira pour sa part que la LOASAN représente le pilier des grandes réformes que le gouvernement du Bénin a entrepris pour le secteur agricole. Pour lui, cette loi a un double effet de poser les bases de la modernisation et de guider les stratégies de développement du secteur. « La capacité du Gouvernement du Bénin à légiférer sur une loi d’orientation pour le secteur agricole témoigne, d’une part, d’une vision consensuelle à long terme, et d’autre part, d’une volonté de valoriser les énormes potentiels du secteur agricole », a déclaré Mr Ruben ALBA AGUI LERA. Il a tenu a rappelé que 9,6% de la population béninoise, soit 1,09 millions de personnes, sont en insécurité alimentaire et 32% des enfants de moins de 5 ans ont un retard de croissance. La malnutrition est certainement l’un des obstacles majeurs au développement économique et à la croissance car elle altère le développement cognitif et cause la perte de potentiels intellectuels des populations, a-t-il martelé. Ainsi pour Mr Ruben ALBA AGUI LERA, investir dans la professionnalisation des « établissements agricoles » en définissant le statut de l’agriculteur, en fixant la surface minimum de l’exploitation agricole pour leur assurer une vie décente, en mettant en place des mécanismes de développement des capacités entrepreneuriales et en cadrant leurs performances économiques, témoignent d’une forte maturité de la réforme du secteur que porte et consacre la LOASAN. Il reste convaincu que l’application de ladite loi contribuera à lever les contraintes de la malnutrition et de l’insécurité alimentaire et posera ainsi le Bénin comme une nation qui assure son autonomie alimentaire.


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    Benin BEN1302611

  • Kick-starting the Baseline Study of the second phase of  the Renewable Energy for Rural Development Project (RERD2)

    Kick-starting the Baseline Study of the second phase of the Renewable Energy for Rural Development Project (RERD2)


    Anke VANDEVELDE | 01/04/2019

    In the first week of March, Management for Development (MDF) consultant Ingrid Plag paid a visit to Enabel projects in Mozambique to provide hands-on support to the baseline studies. For the Capacity Building project at the Ministry of Mineral Resources and Energy (CB MIREME) this exercise formed the capstone of previous baseline meetings in Brussels and Bilene. The RERD2 project team, on the other hand, has only been fully operational since mid-October 2018 and therefore welcomed this opportunity to bring together staff members from both Enabel and the partner institution FUNAE, the National Energy Fund, to analyse, review and update the project’s objectives, results, risks and gaps. In 2009, the first phase of the “Renewable Energy for Rural Development” project was formulated and two years later its implementation took off. The RERD1 project recognized that the access to energy is a catalyst for development and that by supporting rural electrification it would contribute to rural development. With a budget of 23 million euros the first phase of the project focused on the construction of photovoltaic systems in schools, health centres and administrative buildings as well as water pumping systems and the development of micro-hydro with isolated mini-grids. The RERD1 project was operational across the country (with installations in Manica, Sofala, Cabo Delgado, Inhambane, Niassa and Zambezia), where a variety of renewable energy resources is widely available. However, the high geographical dispersion of selected sites brought the need to also widely spread resources across great distances. This limited the project’s efficiency and capacity to generate visible impact. It was therefore decided that the project’s second phase was to focus on maximum two provinces. Eventually, the RERD2 steering committee decided to concentrate on one province: Zambezia. Apart from the lesson learned above the formulation of the second phase also benefited from other lessons learned: the current project, for example, undertakes comprehensive feasibility studies and focuses more on the development of Public Private Partnerships (PPPs) and productive use of energy in order to increase sustainability of systems. The second phase of the RERD project, with a total budget of 14 million euros, is not a mere continuation of the previous phase. It is completely aligned with the current policies of the Mozambican government and is a reflection of the country’s priorities. Electrification is currently at the top of the Mozambican agenda, with the commitment of establishing universal access to electricity by 2030. At the moment, less than 30% of the population has access to electricity. This percentage drops to 15% in the rural areas. The past two years the Mozambican government took some steps in the direction of the 2030 commitment. A new Energy Regulatory Authority (ARENE) came in function, which is responsible for the supervision and regulation of production, transport, distribution, commercialization and storage of electricity. A range of new energy policies were developed such as the National Electrification Strategy (ENE) and the Integrated Master Plan for electricity infrastructure. These plans foresee an increase of the country’s capacity to generate electricity and to secure access to electricity for the entire population by 2030. Furthermore, the Electricity Law of 1997, currently under advanced revision, aims to promote energy efficiency, participation of the private sector, and  renewable and off-grid energy production and supply. Indeed, establishing connections through the national grid is only a part of the solution as it is projected to only reach half of the population by 2030. The government will also need to focus on investments in off-grid systems, of which the construction and subsequent transfer to EDM (Government Electricity Company) for operations are among the responsibilities of the RERD2 main partner institution, the National Energy Fund (FUNAE). The visit of MDF consultant Ingrid Plag was a perfect opportunity to bring together the personnel from both Enabel and FUNAE working on the RERD2 project. Ingrid started the workshop by explaining the importance of monitoring and the different elements of the Enabel monitoring and reporting framework, known as “MoRe”. She also explained the logical framework, the terminology and the risk matrix. Each theoretical section was coupled with a practical exercise linked to the RERD2 project. In short, the team received several assignments which allowed to thoroughly analyse the project document and go over each outcome, output, indicator and risk and check whether there were gaps, overlaps and outdated or missing information.       The expected impact remains the same as in the first phase project, i.e. “Contribute to rural economic and social development by increased sustainable access to energy”. For the outcome, the participants decided to specify the province of intervention: “Increase access to energy in the rural areas of Zambezia Province by investments in renewable energy systems and support mechanisms ensuring sustainability”. Especially on output level there were some interesting discussions. It was decided to more or less keep the three outputs: “1. Mini-grids provide reliable and adequate energy services”, “2. Technical and financial sustainability of the systems is improved”, “3. The capacity of FUNAE in planning and project management is improved”. However, participants pointed out that without a solid, favourable legal framework the project would have difficulties attaining its objectives and guaranteeing sustainable impact, especially with regards to PPP and private sector involvement. Therefore, a fourth results area was deemed necessary: “4. New legal framework is influenced by FUNAE”. This new output and the RERD2 project in general is definitely linked and complementary to the work of Enabel’s capacity building project CB MIREME, which aims to improve the performance of the energy ministry MIREME, its provincial directorates and the new energy regulator ARENE. The workshop left the participants with a positive feeling and attitude. It allowed everybody to understand the importance of a solid monitoring and risk matrix, to familiarise themselves better with the project document, as well as to develop a better understanding of each other’s roles. Last but not least, the project team took its first steps into drawing up the baseline study report for the second phase of the Renewable Energy for Rural Development project.


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    Mozambique MOZ1503411

  • Les fonctionnaires  impliqués dans l’intégration économique des migrant.e.s améliorent leurs compétences

    Les fonctionnaires des institutions nationales impliquées dans l’intégration économique des migrant.e.s améliorent leurs compétences


    Said SAHLI | 25/03/2019

    Les membres du Comité programme « Formation professionnelle et emploi », chargé d’assurer le suivi de la Stratégie Nationale d’Immigration et d’Asile (SNIA) en ce qui concerne l’intégration professionnelle des personnes migrantes, ont bénéficié de deux programmes de formation-action portant, respectivement, sur la Gestion Axée sur les Résultats (GAR) et le Suivi & Evaluation (S&E).  Plus d’une vingtaine de participant.e.s représentant différentes institutions nationales impliquées dans l’intégration économique et professionnelle des personnes migrantes ont participé aux séances, organisées dans le cadre du projet Amuddu, les jours 14, 15, 21 et 22 février 2019 à Rabat.  Cette formation-action s’inscrit dans le cadre d’un appui apporté par Enabel, à travers le projet Amuddu, au « Comité programme Formation Professionnelle et Emploi » de la SNIA piloté par le Ministère délégué auprès du Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération chargé des Marocains Résidant à l’Etranger et des Affaires de la Migration (MDCMREAM). Cet accompagnement vise à renforcer les capacités des membres du Comité, à améliorer leurs outils et son système de suivi et à dynamiser la réalisation d’actions conjointes dans le domaine de l’intégration économique des personnes migrantes au Maroc.A l’issue des séances de formation, les participant.e.s représentant les différentes entités siégeant au comité ont pu approfondir leurs connaissances sur la méthodologie, les concepts et les outils liés à la gestion axée sur les résultats, ainsi que leur application pratique dans le cadre de leur travail de suivi de la SNIA. Ainsi, les sessions ont permis aux participant.e.s une meilleure appropriation des outils et des maquettes d’indicateurs de suivi de l’intégration économique des migrant.e.s au Maroc, et d’identifier les difficultés liées à la collecte d’information et par ricochet de l’actualisation des données.   En effet, ces nouveaux outils permettront de mieux suivre et comprendre le parcours de formation, d’accompagnement et d’insertion de la population migrante dans le marché de l’emploi ou l’auto-emploi.    En outre, les séances ont permis également d’échanger sur les enjeux concernant l’intégration économique de la population migrante au Maroc et des pistes de collaboration opérationnelle entre les membres du Comité. Afin de capitaliser sur les dynamiques collaboratives et les opportunités de réseautage entre les différents participant.e.s, un espace digital d’échange à travers un réseau social a été créé à cette occasion en vue de fluidifier et densifier les échanges entre les membres.    Cette initiative de formation – action a été fortement appréciée par les membres du Comité. Un des participants résume ainsi l’importance de la formation : « Ce séminaire m’a permis de me familiariser avec un outil très utile pour la contribution de mon institution au développement du programme de la formation professionnelle et de l’emploi ».  En conclusion, l’amélioration des capacités des membres du Comité dans le domaine du suivi-évaluation et la création des synergies de collaboration entre eux ont été les principaux résultats de cette initiative. 


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    Morocco MOR1605211

  • Enabel au Bénin accompagne la politique de  mécanisation agricole du Gouvernement du Bénin

    Enabel au Bénin accompagne la politique de mécanisation agricole du Gouvernement du Bénin


    Reece-hermine ADANWENON | 22/03/2019

    Un lot d’équipements et matériaux agricoles ont été acquis et remis aux promoteurs de projets d’entrepreneuriat agricole dans les filières riz et maraîchage pour soulager les peines des producteurs des départements du Mono et du Couffo afin de promouvoir la modernisation agricole. La cérémonie de remise a été présidée par Gaston Cossi DOSSOUHOUI et a eu lieu dans les locaux du Bureau de l’Unité Fonctionnelle Régionale du Programme d’Appui au Développement des Filières Agricoles (UFR-PROFI) du Mono. A Enabel au Bénin, c'est la saison des remises d'équipements aux promoteurs des Projets d'entrepreneuriat agricole et de micro projet de production et de commercialisation dans les filières riz et maraîchage. Apres les départements de l'Atacora et de la Donga, c'est le tour des promoteurs des départements du Mono et du Couffo de recevoir leurs lots d'équipements.  Huit (08) Unions Communales des coopératives de producteurs de riz et du maraîchage ont reçu le vendredi 08 Mars 2019 à Lokossa des équipements pour la fourniture des services labour aux producteurs afin d’accroitre leur production. Ces huit Unions communales comptent en leur sein plus de trois mille (3.000) producteurs.  Le lot de matériels et équipements est composé de : 08 tracteurs de marque Massey Fergusson de 110 CV ; 08 Charrue ; 08 Rotavator; 02 motoculteurs; 64 motopompes; 02 pompes électriques; 32 bâches de séchage; 07 bascules de portée 200 kg; 36 pulvérisateurs; 26 brouettes; 01 lot d’équipement de transformation de tomate et piment pour un coût total de Deux cent soixante millions (260.000.000) de Francs FCFA . Selon Monsieur Gaston Cossi Dossouhoui, Ministre de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche (Maep),  l'Agence belge de développement à travers son programme d'appui au développement des filières agricoles a entrepris diverses actions qui contribuent à l'atteinte des objectifs du Programme d'Action du Gouvernement.  "Ces équipements d'une valeur de 260 millions de FCFA permettront d'impacter les populations des 12 communes des départements du Mono et du Couffo et vont fortement contribuer à l'amélioration des performance des promoteurs agricoles, à la création d'emploi, à l'amélioration de leurs activités" a indiqué le Ministre de l'Agriculture du Bénin. Gaston Cossi Dossouhoui a souligné dans ces propos, que l'usage des tracteurs permettra de rendre des services à plus 3000 agriculteurs membres des coopératives des filières riz et maraîchage pour emblaver plus de 5000 hectare par an, et contribuer ainsi à la sécurité alimentaire et à l'accroissement des revenus des producteurs et productrices. Par ailleurs, Monsieur Gaston Cossi DOSSOUHOUI a tenue a signalé que pour la durabilité des équipement, Enabel assure et finance le renforcement des capacités techniques, entrepreneuriales et de gestion des exploitations. A ce propos, il a instruit les structures déconcentrées du MAEP (Directions Départementales de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche et les Agences Territoriales de Développement Agricole) à prendre en main la poursuite de l’accompagnement des bénéficiaires et à veiller à une gestion efficace, transparente et durable, une bonne maintenance et une meilleure utilisation de ces équipements.


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    Benin BEN1302811

  • 1179 bénéficiaires membres des coopératives agricoles dont 570 femmes reçoivent du matériel et des équipements

    1179 bénéficiaires membres des coopératives agricoles dont 570 femmes reçoivent du matériel et des équipements


    Reece-hermine ADANWENON | 22/03/2019

    L'unité Fonctionnelle et Régionale de l’Atacora et de la Donga (UFR) du Programme d'Appui au Développement des Filières Agricoles (PROFI) a procédé le jeudi 20 février 2019 à la remise officielle d’un lot important d’équipements et matériaux aux promoteurs des Microprojets de production et de Commercialisation (MIC)et les porteurs de projets d’entreprenariat agricole (PEA).   D'un montant total de 250.000.000 de FCFA, ces équipements sont composés de 05 tracteurs de 72 CV et des accessoires, de 21 batteuses vanneuses de riz, de 03 batteuses épierreuses de riz, de 67 Charrues pour la culture attelée, 37 charrettes à traction asine et 09 décortiqueuses manuelles de noix d'Anacarde installées sur sa table.  La mise en place de ces équipements impactera environ 1179 bénéficiaires membres des Coopératives dont 570 sont des femmes soit 51%. Dans son mot introductif, Kader Toko Worou, responsable de l'Unité Fonctionnelle et Régionale Atacora et Donga du PROFI a expliqué  le processus de préparation, de sélection et d'attribution des Microprojets de production et de commercialisation et les Projets d'entrepreneuriat agricole (PEA). Selon lui, sur 173 dossiers présélectionnés 133 ont été retenus et sont en cours de financement à travers divers appuis allant des infrastructures (aménagement hydro- agricole, bâtiments de stockage et de transformation) ...aux équipements (tracteurs, décortiqueuses de riz, de noix d'Anacarde, de tricycle, motoculteurs, batteuses vanneuses, charrues, charrettes). Monsieur Kader Toko Worou, a ajouté que dans le même processus, Enabel en plus de l’appui financier, accompagne les promoteurs bénéficiaires en mettant à leur disposition une assistance technique constituée de quatre ressources humaines. Le premier intervient en conseil de gestion et commercialisation, le second en maître d’ouvrage, le troisième en aménagement hydroagricole et le quatrième en appui à l’entreprenariat rural. Il est également mise à la disposition une prestation de service non financier offert par deux structures en vue de rendre l’exploitation des investissements/matériels et équipements optimale et durable. Monsieur Christophe MEGBEDJI, préfet du département du Couffo, représentant Mme Lydie Dérè CHABI UnNAH, préfet du département de l'Atacora a souligné que les interventions du Programme PROFI à travers l'initiative de Enabel au Bénin sont en parfaite harmonie avec le Programme d’action du Gouvernement (PAG). « C'est une coopération dynamique qui permet au Bénin d'amorcer son développement » a-t-il indiqué. Pour Monsieur Olivier HECK, Représentant Résident de l’Agence belge de développement au Bénin dira que chaque équipement servira en priorité à renforcer les activités des membres des différents groupements bénéficiaires en offrant notamment le service de labour, de post-récolte, de transport et de transformation. « Les coopératives s’organiseront également pour offrir des prestations des mêmes services aux autres acteurs non membres. C’est le cas notamment des tracteurs dont les capacités sont très importantes (72 CV). Les recettes de ces prestations seront utilisées pour l’entretien et la reconstitution du fond d’amortissement.  Il s’agit bien sûr des subventions octroyées aux acteurs directs qui mobilisent une contrepartie variant de 5 à 10% du montant global du projet », a-t-il souligné. Il convient également de retenir qu’au-delà de l’appui matériel, les bénéficiaires reçoivent également un appui technique axé sur les outils de gestion d’une exploitation agricole. Ces appuis visent à les professionnaliser pour une utilisation plus efficiente des infrastructures ou équipements reçus. Ces mesures visent à garantir une durabilité qui va au-delà même du projet. Le but visé est que chaque bénéficiaire soit capable de reconstituer l’investissement après amortissement. Madame Françoise ASSOGBA, Secrétaire Générale du Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (MAEP) représentant le ministre a exprimé toute la gratitude du Gouvernement du Benin pour cet appui d'une importance capitale pour les promoteurs agricoles. Elle a également félicité les bénéficiaires qui ont mérité cet appui grâce à leur engagement et leur dévouement. Elle a rassuré Mr Olivier HECK quant à la maintenance des équipements ceci grâce au management et au suivi des Directeurs Départementaux de l'agriculture, de l'élevage et de la Pêche (DDAEP) et des Directeurs des Agences Territoriales de Développement Agricole (ATDA).


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    Benin BEN1302811

  • Les membres de la Structure Mixte de Concertation locale (SMCL) du PROFI tiennent leur première session 2019 à Natitingou

    Les membres de la Structure Mixte de Concertation locale (SMCL) du PROFI tiennent leur première session 2019 à Natitingou


    Reece-hermine ADANWENON | 22/03/2019

    Natitingou, Sous la présence effective de la Secrétaire Générale du ministère de l’agriculture de l’élevage et de la pêche Françoise Assogba et des préfets des départements du mono Comlan Zinsou, du Couffo Christophe Megbedji, de la Donga Eliassou Biao Aïnin et de l’Atacora Lydie Déré Chabi Nah, les membres de la Structure Mixte de Concertation Locale (SMCL) du programme d’appui au développement des filières agricoles (PROFI), ont tenu le jeudi 21 Février 2019 à Natitingou leur première session de l’année 2019. Cette session, qui consacre également le lancement des activités du Nouveau Pilier Agriculture du Programme de Coopération (2019-2023) pour le compte, aurait permis dans un premier temps à l’ensemble des membres de la SMCL de s’assurer que sur les 10 recommandations faites lors de la session précédente 07 ont été efficacement et entières mises en œuvre et 03 en cours. Au-delàs du point de l’exécution des recommandations, il a été aussi question pour les acteurs de mise en œuvre des activités du PROFI de présenter, aux membres de la SMCL, le rapport des résultats 2018 dudit programme. Ainsi, il ressort de cette présentation que le niveau d’exécution budgétaire global est de 73% et l’exécution budgétaire annuelle de 65%. 3322 personnes ont bénéficié du projet de production, avec une capitalisation en termes de professionnalisme et un niveau de satisfaction des bénéficiaires de 90% de l’appui. « Les revenues en moyennes ont augmenté », se sont réjoui les différents communicateurs. Les acteurs ont aussi échangé autour de la programmation 2019, le plan de pérennisation des actions et le processus de clôture et d’orientation pour l’affectation du matériel et équipements. Au nom du ministre d’état chargé du plan et de développement, le président de la structure mixte de concertation locale (SMCL) du programme d’appui au développement des filières agricoles (PROFI) Mama-Sika Rachid a dit la gratitude et la reconnaissance du peuple béninois et de son gouvernement pour la part appréciable que prend le royaume de Belgique dans le processus de développement du Bénin. « Les interventions de Enabel sous les différents cadrages du SMCL illustrent cette belle dynamique de coopération entre les deux pays en ce sens qu’elle offre des opportunités de décider de l’amélioration des conditions de vie des populations béninoises dans le secteur de l’agriculture », a-t-il reconnu. Ces réalisations, confie Mama Sika Rachid, sont observable dans les départements de l’Atacora, la Donga, le Mono et le Couffo. « Nous pouvons nous satisfaire de la mise en œuvre de ce quatrième programme indicatif pays qui s’achève cette année et qui nous a permis de couvrir différents secteurs d’intervention et dont les populations savent observer la justesse et la pertinence », a-t-il conclu. Il faut noter que les membres de la SMCL ont effectué une visite de terrain ce mercredi pour apprécier de visu les différentes réalisations et actions menées dans l’Atacora dans le cadre du PROFI. ABP/IM Le Programme d’Appui au Développement des Filières Agricoles (PROFI) à l’heure du bilan A 07 mois de la clôture des interventions, les responsables du PROFI ont exposés aux membres de la Structure Mixe de Concertation Locale les résultats et impacts enregistrés durant 04 années de mise en œuvre. N°1 : Les exploitations familiales professionnalisées offrent un produit concurrentiel sur des marchés porteurs clairement identifiés 204 microprojets soient 7800 exploitations familiales ont été accompagnés et renforcés en techniques de production (CEP) et de gestion (CEF) d’exploitations familiales. L’équipement de 125 microprojets est en cours. Environ 90 Champs écoles paysans ont été mis en place et suivis par environ 20 personnes par Champ. Les participants des Champs écoles paysans partagent à leur tour les bonnes pratiques aux membres de leur coopératives (en moyenne 10 personnes). Dix (10) Fiches de bonnes pratiques sont en cours d’élaboration et seront vulgarisées cette année. De plus, huit (8) clusters agricoles soient 3820 exploitations familiales/ 169 coopératives) ont été suivis dans la formalisation de relations de commercialisation entre les producteurs et transformateurs/commerçants et fournisseurs d’intrants.  Il faut noter que ce résultat a été mis en œuvre par l’offre des services financiers (microprojets) comme non financier (conseil technique, conseil de gestion, et recherche/apprentissage à travers les champs école paysans) ainsi que par la mise en relation des producteurs avec les transformateurs et/ou commerçants (clusters). N°2 : Les entreprises rurales offrent des services de qualité accessibles aux exploitations agricoles des filières Ce résultat a été mis en œuvre à travers la fourniture de services financier et non financier aux entreprises de transformation et de fourniture de services par le développement des services de vente groupée des productions, achat groupé des intrants et l’accès au labour par les promoteurs des PEA (Projets d’Entreprenariat Agricole et Projets d’Entreprenariat Agricole d’une envergure régional/national (PEA+). Les services économiques de vente groupée (productions) et achat groupé (intrants), de la certification biologique (anacarde et maraichage) et commerce équitable (anacarde) et de la fourniture de services labour ont été mis en place par les unions des coopératives et/ou des entreprises privées. N°3 : Des infrastructures communales sont réalisées et mises en valeur au terme d’un processus concerté entre les acteurs des filières 30 IC pour une subvention de 904.026.468 FCFA. Toucheront 1.378 bénéficiaires dont 805 (58%) sont des Femmes. 20 Plan de Développement Communaux ont été réalisés. En effet, 19 communes sur 25 communes ont été appuyées dans la réalisation des plans de développement communaux par le financement et l’accompagnement de la réalisation et de l’exploitation de 30 infrastructures communales. Les associations des communes ont été mises en avant pour prendre la relève d’accompagnement des communes dans l’élaboration des plans de développement, la sélection et réalisation des infrastructures et l’exploitation durable par les utilisateurs.   N°4 : L’environnement et la digitalisation ne sont pas du reste… Les briquettes, comme combustibles en remplacement du bois pour l’étuvage du riz et participent à la réduction de la dégradation de l’environnement Au Bénin, les déchets issus de la transformation du riz (balles et sons de riz) représentent environ 30% du poids du riz paddy et posent de réels problèmes d’encombrement physique et de pollution visuelle.  Depuis 2012, GERME ONG a initié en collaboration avec Enabel une Recherche-Action pour valoriser ces déchets dans les activités menées par les femmes transformatrices de riz au niveau du Centre de Promotion de l’Entrepreneuriat Agricole Féminin de Sourou Bayayé (CePEA Sourou, Natitingou). Grâce à ces recherches plusieurs innovations ont été développées à savoir :           •          Les briquettes issues des balles de riz et les foyers écolo Sourou pour l’étuvage du riz. En effet, l’étuvage du riz se réalise sans bois et permet la réduction du temps d’étuvage de 227 à 114 minutes, l’économie de 382 FCFA et 18 kg du bois / 100 kg de riz étuvé sur le coût du combustible et la réduction des risques d’infections respiratoires dû aux émanations de fumée moindres ; •          Le fertilisant biologique biochar pour le maraîchage qui favorise la réduction de moitié de l’arrosage des plants (évaporation limitée), la diminution de l’envahissement des mauvaises herbes et la fixation des éléments nutritifs du sol. Les 300 femmes transformatrices de la mini-rizerie profitent déjà de ces innovations qui contribuent à l’amélioration de leurs revenues. Retenons au passage que la convention spécifique du Programme d’appui au développement des filières agricoles au Bénin a été signé le 8 octobre 2015 pour une durée de 72 mois. Le programme a démarré le premier janvier 2016 pour une période de mise en œuvre de 48 mois soit une fin prévue en décembre 2019. Sur décision de la SMCL d’août 2018, la phase opérationnelle du Projet a été prolongée jusqu’au 30/06/2019. La période d’environ 6 mois entre le 30/06/2019 et le 31/12/2019 sera utilisée pour capitaliser les acquis et clôturer le projet conformément le canevas et plan de clôture avant la fin de la convention spécifique. En prélude à la tenue de la première session 2019 de la Structure Mixte de Concertation Locale (SMCL), les membres de la dite structure ont effectué une descente à Founga dans la commune de Djougou le mercredi 20 février 2019 où ils ont visité l'unité de transformation de pomme de cajou en jus construite et équipée grâce à l'appui technique et financier de Enabel auBénin à travers son Programme d'Appui au Développement des Filières Agricoles (PROFI).  D'une valeur d'environ 24 millions de FCFA, cette unité répond aux normes et exigences de l'UEMOA  


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  • Prêts pour la digitalisation du secteur agricole au Bénin

    Prêts pour la digitalisation du secteur agricole au Bénin


    Reece-hermine ADANWENON | 22/03/2019

    Le Programme d’Appui au Développement des Filières Agricoles (PROFI) conduit par l’Agence belge de développement au Bénin (Enabel) a mis à la disposition du Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (MAEP) 250 Smartphones en vue de l'optimisation de la base de données de suivi des exploitations agricoles. La cérémonie de remise officielle des smartphones a eu lieu le mardi 12 Février 2018 dans les locaux du PROFI. A travers cet appui, Enabel au Bénin œuvre ainsi pour la digitalisation de la collecte des données au niveau du secteur agricole au Bénin. Une révolution dans le système de collecte de données sur les exploitations agricoles est ainsi enclenchée. Selon Wilma BAAS, Co-Responsable de PROFI, l’appui du volet institutionnel au processus d’optimisation de la base de données de suivi des exploitations agricoles du MAEP par l’introduction de smartphone comme outil de collecte de données a démarré en 2016. Pour son aboutissement, plusieurs étapes ont été franchies au nombre desquelles : -          Le choix par le MAEP à travers une note de service d’adopter le mécanisme de collecte des données par smartphones via la plate-forme « AKVO-Fow » ; -          La désignation de 12 administrateurs nationaux à travers la même note de service ; -          L’élaboration et la mise en cohérence des fiches d’enquête de suivi du secteur agricole avec indicateurs du cadre programmatique du PSDSA par le MAEP ; -          L’encodage des fiches d’enquêtes sur la plateforme AKVO après un test réalisé sur le terrain ; -          La formation/recyclage des administrateurs nationaux par l’expert Akvo sur l’administration de la plateforme Akvo, la modification des formulaires de l’outil Akvo et sur les éléments essentiels à transmettre aux enquêteurs et aux administrateurs régionaux. Mme Françoise ASSOGBA COMLAN, Secrétaire Générale du MAEP, se réjouit de cet appui qui à en croire ses propos est un véritable coup de pouces pour le secteur agricole. « Cela fait en effet très longtemps que le MAEP pense à la digitalisation des données du secteur agricole. C’est aujourd’hui une réalité et nous en sommes heureux. C’est en effet, un outil qui nous permettra d’évoluer dans le sens d’aller vers une agriculture moderne », a-t-elle affirmé. Au nom du gouvernement du Bénin en général et du Ministre de l’Agriculture en particulier, Françoise ASSOGBA COMLAN a remercié le gouvernement de la Belgique pour la mise à disposition de ces outils qui permettront de moderniser l’agriculture béninoise.


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  • Les préfets, DDS et Maires satisfaits des résultats issus des interventions de Enabel au Bénin dans les domaines de la Santé, de l’Agriculture et du R

    Les préfets, DDS et Maires satisfaits des résultats issus des interventions de Enabel au Bénin dans les domaines de la Santé, de l’Agriculture et du R


    Reece-hermine ADANWENON | 22/03/2019

    Face aux résultats présentés par les responsables des projets PROFI, PASS-SOUROU et PAORC au cours de la première Session Mixte de Concertation Locale (SMCL) de l’année 2019, les préfets, Directeurs Départementaux de la Santé (DDS) et les élus locaux des communes bénéficiaires ont exprimés leurs satisfécits par rapport aux interventions conduites par l’Agence belge de développement « Enabel au Bénin ».  « Nous exprimons notre profonde gratitude à l’endroit du Royaume de Belgique pour les réalisations effectives et les résultats tangibles enregistrés dans le cadre du Programme indicatif (2013-2017) finissant avec un budget de près de 36 millions de Fcfa », a déclaré Mr Rachid MAMA SIKA, Représentant le Ministre du Plan et du Développement et Président du SMCL. Pour lui, ces interventions dans les secteurs de la Santé, de l’Agriculture et le Renforcement des Capacités des cadres contribuent au développement de notre pays en général mais permettent d’offrir un meilleur cadre de vie aux populations en particulier. Aussi, a-t-il formulé le vœu que la coopération se renforce davantage entre le Bénin et la Belgique. Monsieur Olivier HECK, représentant résident de Enabel au Bénin a félicité les membres du SMCL pour leur suivi dans la mise en œuvre de cette intervention. « Ces résultats sont le fruit de la contribution de tous et surtout des acteurs à la base que vous êtes », a affirmé le Représentant Résident. Il a saisi l’occasion pour rappeler que le nouveau programme de coopération pour la période 2019-2023 est déjà lancé avec une hausse du budget alloué soit 60 millions d’euros et comporte à ce stade 3 composantes/piliers dont les actions se concentreront dans le sud du pays (Atlantique, Couffo, Cotonou) : un pilier Agriculture focalisé sur l’appui à la filière ananas et à l’entreprenariat (ancré à Abomey-Calavi) ; un pilier Portuaire focalisé sur l’appui au développement du secteur portuaire et para-portuaire (ancré à Cotonou) et le pilier Santé focalisé sur les droits à la Santé Sexuelle et Reproductive et sur Health data (la digitalisation et utilisation des données en santé pour assurer un meilleur pilotage et dialogue offre/demande).


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  • Renforcement du système de santé au Bénin : 10 Ambulances mises à la disposition du Ministère de la Santé

    Renforcement du système de santé au Bénin : 10 Ambulances mises à la disposition du Ministère de la Santé


    Reece-hermine ADANWENON | 22/03/2019

    Dans l’après-midi du vendredi 15 Février 2019, l’Ambassadeur de la Belgique près le Bénin Son excellence Monsieur Xavier LEBLANC a remis au Ministre de la Santé, Mr Benjamin HOUNKPATIN les clés des dix (10) ambulances offertes par la Belgique au Bénin. C’était en présence du Représentant Résident de l’Agence belge de développement « Enabel », du Coordonnateur par Intérim du Programme d’Appui au Secteur de la Santé (PASS-SOUROU) des directeurs techniques et centraux du Ministère de la Santé.   L’acquisition des dix (10) ambulances, suivant les procédures belges pour un coût total de quatre cent vingt mille (420.000) euros soient deux cent soixante-quinze millions, cinq cent un mille, neuf cent quarante (275.501.940) francs CFA, permettra d’améliorer la référence et la contre–référence et contribuera à l’amélioration des soins obstétricaux et néonataux d’urgence (SONU) et plus globalement à l’amélioration de l’accès des populations à des soins de santé de qualité. En effet, la disponibilité des Soins Obstétricaux et Néonataux d’Urgence (SONU) de qualité est cruciale pour réduire les taux de mortalité maternelle et néonatale et continue d’être une priorité tant pour le gouvernement béninois que pour le gouvernement belge. Il a été constaté qu’actuellement dans les zones sanitaires de couverture Enabel, le taux d’appel des centres de santé satisfaits pour les références par ambulance est en moyenne de 71%. Ce qui signifie que 3 références sur 10 se font par un moyen autre que l’ambulance, indiqué l’Ambassadeur de la Belgique près le Bénin. Pour Xavier LEBLANC, grâce à ces ambulances, le système de référence et de contre-référence connaitra une amélioration.   Par ailleurs, il a rappelé les interventions  conduites de manière globale par le PASS SOUROU depuis 2014 afin de contribuer efficacement au renforcement du Système de Santé. Il s’agit entre autres : -  renforcement des compétences des agents de santé notamment avec la mise en place de 2 centres de formation SONU qui ont permis la formation de plus de 463 prestataires de maternité et la mise en place d’un système de tutorat avec l’appui du programme PAORC ; - amélioration du plateau technique de 110 maternités périphériques avec la fourniture d’équipements et matériels tels que des ventouse, kit AMIU, tables d’accouchement, tables chauffante ; - renforcement structurel avec un appui aux audits de décès, l’élaboration de guide sur les normes de production et de distribution des produits Sanguins Labiles ou l’organisation des supervisions et des monitorings SONU ; - renforcement du système de référence / contre référence qui vient compléter cet appui et est l’objet de la présente cérémonie avec la fourniture de 2 ambulances pour chacune des 5 ZS de couverture du PASS. Selon Xavier LEBLANC, cet appui a notamment permis que  dans les zones d’intervention du PASS, la norme OMS de couverture en SONU B (que 4 maternités délivrent effectivement les 7 fonctions SONU B pour une population de 500 000 habitants) soit quasi atteinte en 2018 avec 16 maternités SONU B sur 17 requises soit un taux de couverture des besoins de 94% ;  de même, pour les SONU C, aujourd’hui, 8 hôpitaux sur 9 dans les zones délivrent effectivement toutes les fonctions. De plus,  le taux de réalisation des audits des décès maternels dans les zones sanitaires couvertes par les programme est aujourd’hui supérieur à 50% et à l’échelle nationale ; et les délais de transfert entre l’appel et l’arrivée à l’hôpital se sont aussi améliorés, passant de 122 minutes en moyenne en 2016 à 64 minutes en 2017. Dans son mot de remerciement, le Ministre de la Santé du Bénin, Dr Benjamin HOUNKPATIN a indiqué que beaucoup de femmes meurent en donnant la vie à cause de l’état des routes et des moyens de transport utilisés pour les évacuations d’urgence. A ce propos, il a remercié au nom du gouvernement Enabel pour ce geste qui aura surement un impact positif sur la mortalité liée aux accouchements. Ces remerciements ont aussi été adressés aux membres de la Structure Mixte de Concertation Locale (SMCL) et son président pour leur excellent pilotage et l’opportunité avérée de leur décision de doter mon département de dix ambulances. « Cet acte constitue la preuve, s'il en est encore besoin de la grandeur de la coopération entre la République du Bénin et la Royaume de Belgique et de la sincérité de l'amitié de plus de deux décennies entre les peuples béninois et belges » a-t-il confié.


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  • Le PAORC, un acteur majeur du Renforcement des Capacité des Cadres des Ministères de la Santé et de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche

    Le PAORC, un acteur majeur du Renforcement des Capacité des Cadres des Ministères de la Santé et de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche


    Reece-hermine ADANWENON | 22/03/2019

    Les membres de la Structure Mixte de Concertation Locale du Projet d’Appui aux Organisations Béninoises par le Renforcement des Compétences des Ressources Humaines (PAORC) se sont réunis le mardi 19 Février 2019 à Djougou pour évaluer les progrès et résultats obtenus dans le mise en œuvre du Projet. Initié par l’Agence belge de développement le PAORC, vient en accompagnement aux programmes PROFI (Programme d’Appui au Développement des Filières Agricoles) et PASS-SOUROU (Programme d’Appui au Secteur de la Santé) dans le domaine du renforcement des capacités et de connaissance des acteurs de ces deux domaines que sont la Santé et l’Agriculture. A en croire Hervé CORBEL, Responsable du Projet PAORC, après 04 années de mise en œuvre le PAORC a permis d’atteindre les 3 résultats sur les 04 dont la formulation a été révisée lors de la phase de démarrage du projet. Il s’agit de : -          L’appropriation de la démarche des Parcours d’Acquisition des Compétences (PAC) par les acteurs clés au Bénin (Directeur de Ressources Humaines, IF, PTF, …) ; -          La réalisation avec succès des PAC au seins des services de ressources Humaines ciblées au sein des organisations bénéficiaires du secteur de l’Agriculture ;   -          La réalisation avec succès des PAC au profit des ressources Humaines ciblées au sein des organisations bénéficiaires du secteur de la Santé. Mr Rachid MAMA SIKA, président du SMCL a exprimé toute sa reconnaissance pour cet appui qui selon lui aura énormément contribué à améliorer le niveau de performance des acteurs des systèmes de santé et de l’agriculture. Se réjouissant de l’extension de cet appui au domaine portuaire dans le Programme de Coopération couvrant la période 2019 à 2023, le Président du SMCL, invite les uns et les autres à maintenir les acquis au terme de cette phase du PAORC qui va clôturer en fin Juin 2019.  


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  • Un nouvel incinérateur valorisant les matériaux locaux

    Un nouvel incinérateur valorisant les matériaux locaux


    Reece-hermine ADANWENON | 22/03/2019

    Une recherche-action a été initiée avec l’appui technique et financier de PASS Sourou en vue de l’amélioration de la performance de l’élimination des déchets biomédicaux solides (y compris des déchets de verrerie) produits dans les formations sanitaires. Elle a déjà connu deux phases (21 au 24 août 2018 et 11 au 14 septembre 2018) de rencontres des experts (15 personnes dont 3 femmes et un doctorant) provenant des universités, du ministère de la santé et des services déconcentrés de l’Agence Eau et Assainissement pour l’Afrique (EAA) Bénin et des artisans expérimentés (femmes de poterie de Sè et leur daumier). Ces rencontres ont permis de ressortir les réelles insuffisances qui affectent la fonctionnalité et la durabilité des incinérateurs existants (type De Montfort). Des propositions de solutions techniques appropriées ont été faites et prises dans la conception d’un nouvel incinérateur.   La valeur ajoutée de cet incinérateur est la valorisation des matériaux locaux notamment le sable ferralitique et l’argile. L’usage de ces derniers se substitue aux briques réfractaires (souvent importées) et aux cheminés métalliques. Ceux-ci constituant des éléments de détérioration à travers des fissures et l’oxydation précoce. L’incinérateur a une capacité d’environ 7 fois celui du type De Montfort en mettant ensemble les deux chambres de combustion.  Les portes sont semi-métalliques et semi-argileux, la cheminée est en argile cuite, et la présence d’ouvertures d’aération en bas de l’ouvrage au niveau de la chambre post combustion. Le premier modèle a été réalisé au centre de santé de Toviklin.  Le test de ce modèle a regroupé tout le groupe des experts renforcé par la présence du médecin chef et son personnel (6 personnes dont 2 femmes) et de l’Administrateur gestionnaire du PASS Bureau d’Exécution de Lokossa.  Le test a permis d’éliminer convenablement tous les déchets introduits dans l’incinérateur.  Pendant le pré chauffage, les températures obtenues sont respectivement de 753°C dans la chambre commune et de 637°C dans la chambre de combustion (chambre primaire) au bout de 45 mn. Au cours de l’incinération, les fumées ont été bien canalisées mais quelques ajustements sont à réaliser au niveau des portillons afin d’assurer le respect optimal de l’environnement. Enfin, il est retenu de reproduire le même modèle en ramenant la capacité à 2 fois celle du type De Montfort qui intègre les différentes améliorations issues des tests.


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