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La CAMEKIS (Centrale d’Approvisionnement en Médicaments Essentiels de Kisangani) situé dans la commune de MAKISO a réceptionné le mardi 26 mai deux nouveaux bâtiments construits avec l’appui du Royaume de Belgique, dans le cadre du Programme d’Appui au Niveau Central (PANC), mis en œuvre par Enabel, Agence belge de développement.Il s’agit d’un entrepôt des médicaments d’une superficie de 270 m2, 6 mètres de hauteur et d’un bâtiment administratif comprenant 3 bureaux et une salle de réunion, le tout pour un montant de 184 340 dollars américains. Outre les bâtiments, Enabel a également mis à la disposition de la CAMEKIS des équipements d’une valeur globale de 102 000 dollars américains. Il s’agit entre autres d’un véhicule 4x4, de 2 motos, de mobiliers, de matériels informatiques, etc. Selon le Président du Conseil d’Administration de la CAMEKIS, le docteur MITANGALA NDEBA Prudence, dans son allocution de circonstance, les 2 bâtiments réceptionnés vont permettre d’« améliorer les capacités de stockage des médicaments et les conditions de travail du personnel ». En effet, a expliqué l’orateur, CAMEKIS éprouvait d’énormes difficultés pour stocker selon les normes les médicaments et autres produits de santé. Pour conserver les médicaments en bon état, ils doivent être stockés dans le respect strict des bonnes pratiques de stockage. Cela exige des bâtiments respectant certaines normes de construction.La cérémonie de remise officielle a été réhaussée de la présence du Ministre de l’Intérieur, Jean TONGO BANDAMALI, faisant fonction de Gouverneur de province intérimaire. Côté Enabel, étaient présents Madame Murielle HERMOUET, adjointe au Représentant Résident, le chef du Programme PANC, Loïc AUBRY et le Coordonnateur provincial d’Enabel Tshopo, Prosper NTEMA KIYAYILA, le coordonnateur sortant du programme santé, M. Patrick Van Dessel et sa remplaçante, Mme Geneviève Michaux. CAMEKIS est une association sans but lucratif (asbl) de droit congolais. Créée en février 2008, elle a reçu mission du gouvernent de mettre à la disposition de la population via les formations sanitaires les médicaments et autres produits de santé fiables à des coûts accessibles. C’est dans ce cadre que cette structure bénéficie de l’appui d’Enabel à travers le Programme d’Appui au Niveau Central dans le secteur de la santé.Dans la même lancée, Enabel inaugurait déjà au début du mois d’Avril un nouvel entrepôt pour la Centrale d’Approvisionnement en Médicaments Essentiels du Bandundu Sud (CAMEBASU) dans la province du Kwilu, financé à hauteur de 310.000 dollars américains. Notons que pour accompagner le Ministère de la Santé, le PANC appuie trois de ses structures centrales, à savoir : la Direction des Etudes et de la Planification (DEP), la Direction de la Surveillance Epidémiologique (DSE) et les structures du Système National d’Approvisionnement en Médicaments Essentiels (SNAME). Doté d’un budget de près de 9 millions de dollars américains, le PANC s’exécutera jusqu’en 2022.
Le 08 Avril 2021 dernier a soufflé un vent nouveau pour la Centrale d’Approvisionnement en Médicaments Essentiels du Bandundu Sud (CAMEBASU). La CAMEBASU ASBL est désormais prête à réouvrir ses portes, suite à l’inauguration ce jour d’un nouvel entrepôt construit sur financement de la Belgique au travers d’Enabel, l’agence Belge de développement.Afin d’appuyer le Système National d’Approvisionnement en Médicaments Essentiels (SNAME) et de parfaire la mission du Programme d’Appui au Niveau Central (PANC), la réhabilitation de la centrale de distribution régionale de Kikwit répondra désormais aux normes et à la structure d’une centrale digne de ce nom.Financés à hauteur de plus de 310.000 dollars américains par la Belgique via Enabel, les travaux de réhabilitation qui ont débuté courant 2019 trouvent leur point d’achèvement afin de rendre opérationnel cet établissement hautement stratégique pour la région. Equipements, ressources humaines, infrastructures et très bientôt des appareils photovoltaïques, tous les moyens ont été mis en œuvre pour que ce bâtiment réponde aux normes les plus récentes afin que la qualité, la disponibilité et l’accessibilité des médicaments au niveau régional de la CAMEBASU ASBL dans le Kwango et le Kwilu soit la plus optimale. L’inauguration de cet ouvrage pour la région du Kwilu-Kwango s’est faite en présence du maître d’œuvre Enabel, représenté par le chef de Projet du Programme d’Appui au Niveau Central (PANC), M. Loïc Aubry, des autorités tant centrales, que régionales à savoir le Directeur du Programme National d’Approvisionnement en Médicament (PNAM), les évêques et représentants des diocèses de Idiofa, Kikwit et Popo-kabaka, des ministres provinciaux de la Santé du Kwilu et du Kwango, des Chefs de Division des DPS du Kwilu et du Kwango pour n’en citer que quelques-uns. Rappelons qu’Enabel en RDC intervient dans le secteur de la santé au travers de 6 programmes en cours d’exécution dans 3 provinces à savoir Kinshasa, le Sud-Ubangi et la Tshopo.
Durant 5 jours, le programme EDUT a organisé un boot camp en entrepreneuriat au profit de 12 jeunes de la ville de Kisangani. Ce boot camp, à travers l’apprentissage par action, a outillé les participants à une méthodologie innovante et des exercices de simulation appropriés. Ces derniers prendront la relève pour former et coacher des jeunes futurs entrepreneurs dans la ville de Kisangani et de le Tshopo. Il s’agit en effet du premier noyau d’un réseau de coachs et de formateurs dans le domaine dans cette province. Ils seront suivies par le programme pour mettre en place leurs initiatives d’accompagnement vers l’auto-emploi.
Le Centre de Recherche en Hydrobiologie d’Uvira (CRH-Uvira) en RDC est un des partenaires du projet LATAWAMA, financé par l’UE et mis en œuvre par Enabel et l’Autorité du Lac Tanganyika. Il fait partie du réseau des laboratoires de référence « Lake Tanganyika Water Monitoring Network » et sera en charge de la collecte et de l’analyse des données liées à la qualité de l’eau de la partie nord-ouest du lac. Les travaux de réhabilitation et de modernisation de ce laboratoire débutent en juin 2021. Ces travaux d’envergure constistant en la mise en conformité des laboratoires du CRH-UVIRA par la rénovation de la plomberie, rénovation électrique,remplacement total de la toiture et charpentes usées ,installation des climatiseurs dans les différents locaux du centre, travaux de peinture de tout le bâtiment du CRH, travaux d’assainissement ,etc.sont financés par le projet LATAWAMA. Ils consituent un pré-réquis à la modernisation déjà programmée des équipements d’échantillonnage, d’analyses in situ et en laboratoires. Il est attendu que les capacités de suivi environnemental et écologique du lac Tanganyika soient à nouveau opérationnelles à partir d’octobre 2021. Le Centre de Recherche en Hydrobiologie fût inauguré en 1950, à l’époque coloniale et portait alors le nom de Centre de Recherche Scientifique du lac Tanganyika. Il connut une intense activité scientifique en relation avec la caractérisation de la faune endémique du lac. Actuellement, le CRH-Uvira est sous la tutelle du Ministère de l’Enseignement Supérieur Universitaire et de la Recherche Scientifique avec pour mission principale, la recherche scientifique sur les eaux et les organismes aquatiques de la République Démocratique du Congo. Les investissements mis en œuvre par le Projet LATAWAMA et le partenariat dédié à la surveillance environnementale visent aussi à renforcer le positionnement et l’attractivité internationale du CRH-UVIRA a dans la perspective de collaborations universitaires Nord-Sud et Sud-Sud.
The Support to Skilling Uganda initiative jointly implemented by Enabel and the Ministry of Education addresses youth unemployment by enhancing the quality of skills training through innovative approaches including work-based learning. To date, about 12,000 people including refugees have been skilled. Of these, nearly 7 out 10 find employment within 6 months after completion of training.
Le Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, Dr Idi Illiassou Mainassara, a présidé, le mercredi, 26 mai 2021, la cérémonie d’inauguration officielle de l’Hôpital de District de Gothèye dans la région de Tillabéry.Dans le cadre de l’appui au Plan de Développement Sanitaire (PDS), la Belgique et le Niger ont développé des collaborations en vue de contribuer à l’amélioration de l’état de santé des populations les plus vulnérables du Niger. Les deux pays ont convenu d’améliorer l’offre et la demande de soins et des services de santé à l’échelle nationale à travers trois projets : le PARSS (projet de renforcement du système de santé à travers des investissements d’infrastructure sanitaire et d’équipement), terminé depuis juin 2019, et les actuels PASS (Programme d’Appui au Système de Santé) et IRC (Intervention pour le Renforcement des Capacités).Le PASS qui couvre la période 2107-2021 a continué avec les travaux inachevés du PARSS, dont la finalisation de la construction et l’équipement de l’hôpital de District de Gothèye. Cet hôpital a démarré ses activités en Mars 2019 avec l’ouverture des services des urgences, de l’hospitalisation, de la maternité. Il s’en est suivi l’ouverture du bloc opératoire en juillet 2020 et de la pédiatrie en août 2020.Cet établissement profitera à tous les habitants de Gothèye et même au-delà grâce aussi à la recomposition de l'offre de soins qu'il entraîne avec l’introduction des soins spécialisés, notamment l’ophtalmologie, l’ORL et la santé mentale, ce qui constitue une première à l’échelon d’un hôpital de district au Niger.En apportant 2 284 783 millions d’euros (1 498 719 550 FCFA) pour la construction et l’équipement de cet ouvrage, le Royaume de Belgique a consenti un investissement important au bénéfice des populations du Niger, et singulièrement celle de Gothèye.
La pénibilité du travail manuel est un des principaux facteurs limitants de la production agricole. La traction animale telle que pratiquée encore dans la Province reste un des moyens permettant de réduire cette pénibilité des travaux agricoles. Comparée à l’usage des tracteurs, cette traction animale présente des avantages environnementaux tels que le maintien de la structure du sol et l’amélioration de la fertilisation des terres par la disponibilité systématique du fumier, en plus de l’augmentation de la production agricole. Dans une logique de maintien et de promotion de cette pratique à la fois avantageuse pour l’environnement et du pouvoir économique des ménages/agriculteurs qui la pratiquent, Enabel à travers ses Programmes de Développement dans le Kasaï-Oriental et Lomami (PRODAKOR et EDUKOR) collabore avec deux acteurs-clés du territoire de Ngandajika que sont l’Action Intégrée pour le Développement de Ngandajika (AIDN) et l’Institut Technique Agricole et Vétérinaire de Tshioji (ITAV) pour permettre : - l’acquisition de compétences en fabrication d’outils de traction bovine par 5 jeunes ; - la formation complète en traction bovine au seins de l’ITAV ; - l’accompagnement (formations, équipements, suivis) de 8 jeunes dans la mise en œuvre de leurs systèmes de culture attelée et l’accès durable aux équipements (charrette, herse, charrue à soc). Cette collaboration permettra de redynamiser la pratique de la culture attelée par la traction bovine déjà existante dans la zone. Le lancement officiel de cette activité a eu lieu en Avril 2021 à Ngandajika en présence des autorités locales ainsi que des membres de la commission Ad Hoc du Pôle de Développement Agricole. Le 11 Mai 2021, la formation aussi bien théorique que pratique de 5 jeunes par AIDN en fabrication d’outils de traction bovine a débutée à l’atelier AIDN situé à Ngandajika centre. Le processus de redynamisation est en cours !
Améliorer la qualité de la formation et des apprentissages au sein des écoles grâce aux bibliothèques numériques, tel est l’objectif qui a motivé le projet EDUT d’Enabel, à organiser, du 4 mai au 7 mai 2021, à Kisangani, deux activités phares, à savoir :- La formation à la prise en main de la solution Ideas Cube développée par BSF (Bibliothèques Sans Frontières https://www.bibliosansfrontieres.org/) - L’organisation d’une journée portes ouvertes pour le grand public de la ville de Kisangani En effet, trois journées ont permis à vingt (20) enseignants de quatre écoles, de Kisangani (Lycée Technique Mapendano, ITI Chololo, ITA Simisimi) et d’Isangi (Complexe Scolaire la Sagesse), appuyées par le projet EDUT et une centaine d’élèves, étudiants, chercheurs et acteurs de la vie publique, d’être initiés à la prise en main du kit de Bibliothèque Sans Frontières à travers un outil innovant qu’est le serveur « Ideas Cube ». Ce serveur permet de connecter en offline (hors connexion internet), à travers son Hotspot Wifi, jusqu’à 50 équipements (tablettes, smartphones, ordinateurs) en leur donnant accès à un vaste étendu de ressources éducatives, culturelles et/ou de formation.Partant des programmes et guides scolaires pour toutes les options en vigueur en République Démocratique du Congo, jusqu’à l’encyclopédie Wikipédia, plusieurs types de ressources, au format texte, PDF, vidéos, audios, …, de cours, des ouvrages et des méthodes d’apprentissage ont été initialement identifiés et seront régulièrement mis à jour. Ce qui incitera les enseignants à actualiser leurs cours et améliorer la qualité de leurs apprentissages, les élèves à retrouver la joie de lire et de rendre des devoirs et travaux scolaires fouillés. Les étudiants et les chercheurs vont pouvoir peaufiner leurs domaines et améliorer la qualité de leurs travaux et études. Et les amateurs de la lecture pourraient continuer à voyager dans leur passion habituelle. Les plus petits ne sont pas en reste, des contenus animés pour les aider à apprendre facilement ayant été ajoutés. A l’issue de la formation, chaque école recevra son kit composé principalement d’un (1) serveur Ideas Cube, de dix (10) tablettes, d'un (1) laptop, d'un (1) projecteur, d'une (1) caméra, de dix (10) casques et d’autres accessoires de stockage, de charge et/ou de fixation). Cela favorisera, à terme, l’amélioration des apprentissages et de faire des écoles des centres de rayonnement scientifique. Les bases de la réduction de la fracture numérique sont peu à peu en train d’être posées dans la province de la Tshopo à travers l’intervention d’Enabel.
Dans le cadre du projet Team Europe Niger, Ensemble Contre le Corona, il est prévu l’acquisition d’équipement de protection individuelle dont des masques. Il est aussi prévu de privilégier tout ce qui peut être produit localement. Sur cette base, ENABEL Niger a analysé les marchés et s’est rendu compte que pour suivre le tutoriel choisi et validé par des hôpitaux français ayant eu à affronter la pénurie de masque, il fallait disposer de coton molletonné, qui laisse moins d’espace entre les fils que le coton courant. Enabel a ainsi acquis 5.000 mètres de coton molletonné pour la production de masques réutilisables. TeamEurope-Niger a donné la priorité aux associations qui soutiennent des personnes vulnérables, femmes et personnes en situation d’Handicap pour la confection des masques. L’association découpe les tissus et produit tout le nécessaire aux femmes qui assemblent les pièces. Les tailleurs gagnent 100 fcfa par masque assemblé. Les masques sont vendus à 500 fcfa l’unité. C’est la contribution citoyenne de toutes celles et tous ceux qui l’accompagnent dans cette aventure par rapport à la riposte à la pandémie actuelle. Amina, jeune femme travaillant dans un des ateliers retenus pour coudre les masques : « j’ai commencé à coudre les masques avec le début de la Covid-19. J’ai eu beaucoup de bénéfices, avant j’avais une petite machine, maintenant j’ai pu acheter une bonne machine. J’ai pu faire beaucoup de choses. » Ces masques produit avec l’appui du projet TeamEurope-Niger sont principalement destinés au personnel soignant, ils sont réutilisables et seront encore là quand les stocks de masques à usage unique seront épuisés. « On gagne de l’argent avec la confection des masques, cela nous aide beaucoup à satisfaire nos besoins et ceux de nos enfants. C’est avec le début de la pandémie qu’on a appris à coudre les bavettes. On peut coudre 300 bavettes par jour. Quand on termine de coudre les bavettes, on les met dans de grands sacs plastiques pour les protéger de la poussière et des saletés. » soutient Hamsatou qui travaille avec Amina. La production locale de masques réutilisables donne du travail à des personnes vulnérables et permet de réduire les risques liés à la pauvreté et les informe sur les risques de la pandémie. « J’exhorte tout le monde à porter des bavettes avant de sortir car elles protègent de la poussière et de cette nouvelle maladie » dit Amina.
Grâce à la digitalisation et à l’émergence des nouvelles technologies, de nouvelles opportunités s’offrent aux femmes, en particulier dans l’entrepreneuriat innovant. Au Bénin, Enabel s’associe au Ministère du Numérique et de la Digitalisation avec l’appui financier de l’Union Européenne, pour mettre en œuvre le projet DigiBoost. Ce projet ambitionne de soutenir le secteur du numérique au Bénin. Son objectif est de renforcer et de consolider l’écosystème à travers des appuis aux structures d’accompagnement des startups (incubateurs, accélérateurs, fab labs, espaces de co-working, …) ainsi qu’aux relations entre les acteurs au sein et en dehors de l’écosystème béninois. L’un des axes fort du projet DigiBoost, mise en œuvre par Enabel au Benin est incontestablement la consolidation, la stimulation et la structuration formelle de la communauté Women In Tech au Bénin. Comment ? Pour en savoir plus, regarder cette vidéo.
Le vendredi 14 mai 2021, a eu lieu la cérémonie de pose de première pierre de la station de traitement des boues de vidange (STBV) de la commune urbaine de Koulikoro. D'un coût de 1 milliard, 284 millions 830 mille 408 Francs CFA, cette infrastructure vise à améliorer le cadre de vie de la population de Koulikoro à travers l'amélioration des conditions d'assainissement notamment contre les dépotages anarchiques de la ville de Koulikoro et des autres localités du Mali comme Bamako d'une part, et d'autre part, par la création des opportunités d'emploi, mais aussi de la fabrication de fertilisants organiques biologiques pour les agriculteurs.Financée par Enabel à travers son projet d'Amélioration de l'Accès à l'Eau Potable et l'Assainissement (PEPAK), la station sera bâtie sur une superficie d'environ 10 hectares et les travaux dureront 300 jours. L'assainissement des centres urbains au Mali est l'une des préoccupations des populations, mais également pour les hautes autorités du Mali. La cérémonie de lancement a été faite sous la présidence de la Ministre de l'environnement de l'assainissement, et de l'Ambassadeur du Royaume de Belgique au Mali. L'événement a réuni tous les cadres chargés de l'assainissement et de l'environnement du Mali et de la région de Koulikoro, ainsi que le personnel d'Enabel au Mali. L'occasion était opportune pour la commune urbaine de Koulikoro de mobiliser une grande partie de la population pour témoigner de son soutien et adhésion formelle au projet de construction de la STBV . Dans son intervention, le maire de la commune urbaine de Koulikoro très comblé a exprimé toute la satisfaction de la population de Koulikoro par rapport à l'accomplissement de cette réalisation. Il a de ce fait affiché toute la volonté de la commune à faire de cet ouvrage un futur instrument de développement, particulièrement au regard de l'assainissement et des opportunités d'emploi pour les jeunes : « La construction de cette station contribuera d'une part à réduire les dépotages anarchiques qui constituent un véritable danger pour la population de la ville de Koulikoro, ainsi que leurs environnements, mais aussi de rendre les fertilisants organiques répondant aux normes sanitaires disponibles pour la population de 60 000 habitants sans compter celle des localités environnantes grâce aux technologies déployées par la station de traitement de boue de vidange. »La réalisation de cette infrastructure entre dans le cadre de la politique nationale d'assainissement de la république du Mali: « La construction de cette station de traitement de boue de vidange s'inscrit en droite ligne de la politique nationale d'assainissement en général et de la politique nationale de gestion des eaux usées en particulier » a souligné Mme le ministre de l'environnement et de l'assainissement. « En assurant la maitrise d'ouvrage de cette station de traitement des boues de vidange, la commune urbaine de Koulikoro s'engage résolument à apporter des réponses concrètes aux besoins et aspirations des populations pour un environnement et un cadre de vie sain de qualité » a exprimé l'ambassadeur du royaume de Belgique au Mali. Les composants des travaux concernent essentiellement : le volet de séchage des boues de vidange, le volet de traitement de percolât, le volet de travaux de voirie (interne et externe) et une zone d'accueil et d'administration. Environs 200 emplois temporaires seront créés durant les travaux et 30 emplois permanents après les travaux de construction. Cette usine aura une capacité de traitement de plus de 50 m3 par jour. Cette infrastructure doit tout son sens pour la commune urbaine de Koulikoro dont le développement est en plein essor et dont la population est évaluée à soixante mille habitants à l'horizon 2030. Cette station jouera donc un rôle fondamental dans l'assainissement et le bien être de la population dans le futur. Pour rappel, le projet PEPAK qui réalise la STBV de Koulikoro est financé à hauteur d'un montant de 9 milliards 183 millions 398 mille F CFA dont 5 milliards 080 millions 100 milles F CFA destinés à l'assainissement en milieu urbain et rural. Le projet prévoie également la réalisation de 32 latrines publiques, la station de traitement des boues de vidange, des ouvrages d'assainissement individuels au niveau des ménages vivants dans les quartiers insalubres de Koulikoro. Il prévoit également, le renforcement de capacités de la commune urbaine dans l'exercice de ses compétences en matière d'assainissement et de maitrise d'ouvrage locale dans un cadre partenarial avec des acteurs locaux (publics et privés).
Le Ministère du Développement Rural a organisé du 31 mars au 2 avril à Timbédra la première édition de la Foire national de l'élevage, sous le haut patronage de SEM Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani le Président de la République de la Mauritanie.L'événement s'est déroulé sur trois jours: • débuté par la partie politique; avec les annonces du président Ghazouani • suivi par la partie technique; présentations des projets/programmes et privées • terminé par les ateliers thématiques; valorisation secteur élevage, financement... Les sessions politiques se résument par les annonces prioritaires. "Lors de cette foire nationale de l’élevage, le président Ghazouani a annoncé trois décisions pour promouvoir le développement de l’élevage.Il s’agit de: • Premièrement: la création d’un fonds de promotion du développement de l’élevage, avec une dotation initiale de 800 millions d'ouguiyas (plus de 18 millions €). • Deuxièmement: la création d'un établissement public à caractère industriel et commercial chargé, entre autres, dans le cadre de divers partenariats ouverts, de créer des fermes, de construire des abattoirs modernes et de monter des usines d'exploitation des dérivés de d’élevage. • Troisièmement: l’institution d’un établissement public à caractère administratif chargé de travailler à l'amélioration des races, de gérer les couloirs pastoraux et les infrastructures hydrauliques pastorales, en plus de l’élaboration des études et de l’encadrement des organisations professionnelles actives dans le secteur ". La mise en œuvre de ces décisions ont été enclenchée avec la création du Fonds pour la Promotion du Développement de l’Élevage (FPDE) comme prévu. La partie technique à exposer sous forme de stand, les organismes touchant le secteur de l’élevage ont profité de cette occasion pour exposer leurs réalisations et mieux les faire connaitre. Enabel a présenté ses interventions au gouvernement mauritanien lors de la Foire le 1 avril. Le président a donné toute son attention à l'Agence belge de développement à travers la présentation d'Abder BENDERDOUCHE Expert filière, pendant plus de 10 minutes, ils ont eu un échange sur l’état des lieux des projets de développement et de renforcement des capacités pour un développement durable du secteur de l’élevage. L’un de les éléments mis en avant est l’approche d’Enabel qui se concentre sur la pérennisation de l’action en impliquant les bénéficiaires. Explication de la démarche holistique et l'importance de changer de paradigme: « Le problème au niveau production/productivité peut se résoudre par des formations des producteurs dans l’amélioration des pratiques de productions » ; Cette approche repose aussi sur la connaissance des éleveurs. Co-produire avec les producteurs pour améliorer leur condition, au point de vue qualité/quantité. Exemple avoir une production sur 12 mois au lieu de 3 mois. Acquisition de compétences sur long terme même quand le projet est terminé, cela permet une pérennisation. Mettre en place un réseau de conseiller paysans, modèle de conseil agropastoral. Le producteur n’est plus seul mais en groupe. Grâce aux échanges, une meilleure circulation/diffusion de l’amélioration se met en place. La troisième journée du forum s'est terminée par les ateliers thématiques; valorisation secteur élevage, financement. Des ateliers d'échanges de connaissances et d'informations afin de parvenir au développement durable du secteur de l'élevage. L'importance du secteur de l'élevage et son rôle impactant pour le développement économique ont été reconnu afin que la production agricole et l’élevage puissent couvrir tous les besoins de la Mauritanie dans un avenir proche. Enabel participe à l’essor du secteur et au développement mauritanien via ses programmes.
Retour sur deux années de mise en œuvre du projet PALIM, projet pilote répondant aux pénuries de main-d’œuvre au Maroc et en Belgique grâce à des modèles innovants de mobilité. L’approche du Global Skills Partnership a été testée entre ces deux pays, avec le soutien financier de l'Union européenne. Nos talents et partenaires témoignent de la réussite de cette nouvelle approche de mobilité du travail liant le développement du secteur des TIC au Maroc à la pénurie d’informaticien·nes au Maroc et en Belgique. Depuis, Enabel continue à développer cette approche à travers le projet THAMM-Enabel, un projet de mobilité du travail, mis en œuvre entre la Belgique, la Tunisie et le Maroc, également financé par l’Union européenne.
Le secteur de la santé en action. Trois activités impactantes ont eu lieu durant ce mois d’avril 2021 en Mauritanie. Tout dabord, a eu lieu la cérémonie de remise de matériel au Centre de santé de Sebkha le 13 avril en présence du Secrétaire générale du Ministère de la Santé, d'Enabel et de l'Union européenne. Le matériel a été remis au centre de maternité, il était composé de lits médicaux, d'accouchement, boites d'accouchement, etc. Cette action d'Enabel Santé contribuera au renforcement de la qualité de l'offre de soins à Sebkha. Suivi par l'atelier sur la présentation de la politique pharmaceutique nationale et le plan directeur 2021-2026 du secteur pharmaceutique qui a eu lieu le 20 avril à l'Hôtel Mauricenter. Le Ministre de la Santé M. Mohamed Nedhirou Ould Hamed et l’Ambassadeur de l’Union européenne Giacomo Durazzo ont mis en avant l'importance des réformes concernant la disponibilités des médicaments et consommables essentiels de qualité pour tous les mauritaniens. Et pour finir, la visite à Nouakchott du Haut Représentant pour les Affaires Etrangères et la politique de sécurité et Vice-Président de la Commission européenne, S.E.M. Josep Borrell Fontelles à l'Hôpital Mère et enfants, le 22 Avril. Accueilli par le Ministre de la Santé, la Directrice de l'hôpital, l'Union européenne, Medicos del mundo et Enabel. L'événement a consisté à informer le Haut Représentant du déroulement des activités et des réalisations concernant le secteur de la santé en Mauritanie. Le programme PASS (Programme d'Appui au Secteur de la Santé) a été présenté en deux volets; celui de la Délégation européenne par Marie-Christine Pipet sur l'atteinte de la Couverture Santé Universelle en Mauritanie et celui d'Enabel par le Dr Diop sur la couverture sanitaire universelle et l'Assurance Maladie Volontaire (AMV). Medicos del Mundo a intervenu sur l'Unité de Prise en Charge des Victimes de violences Sexuelles (USPEC) par Emilia Noel. Grace a ses activités impactantes Enabel Santé contribue à l'accès à des soins de qualité pour la Mauritanie.
Vocational education in Karamoja region has received a boost. The Minister of State for Higher Education John Chrysostom Muyingo has today in Nakapiripirit commissioned new infrastructure worth 5.7 billion shillings. These include multi-million state of the art workshops and an assortment of modern training machinery, equipment and tools including a tractor. The project funded by the Embassy of Ireland and jointly implemented by Enabel and the Ministry of Education benefited St. Daniel Comboni Polytechnic and Nakapiripirit Technical Institute. Muyingo said government has prioritized skills development as a key driver of transforming the livelihood of Ugandans. “We are aware that Uganda can yield much by investing in skilling our young people,” Muyingo said. “If well done, our children will acquire employability skills to lead them into employment, increase productivity for those with jobs and enable others start their own enterprises.” The new infrastructure has enhanced the capacity of the schools to accommodate more trainees. Prior to the project, Nakapiripirit Technical Institute in 2017 had less than 100 students. But today, enrollment has risen to almost 500. Enabel Resident Representative Christelle Jocquet said the increasing demand means the region now recognises skills as an enabler for development. “It implies that there is need to consider increasing opportunities for skilling in Karamoja by putting up more skilling centers and schools, providing required equipment, recruiting competent staff and designing inclusive models of skilling. The overall objective of the project was to enhance the employability of youth through better quality of instruction and making training responsive to the needs of the labour market.