La célébration de la semaine mondiale de l’entrepreneuriat
(SME) au Burundi a été marquée par plusieurs activités des institutions
organisatrices, ainsi un panel de haut niveau a été coorganisé par Enabel et la
Délégation de l’Union Européenne (DUE) au Burundi dans l’après-midi du 16
novembre sous le thème « Favoriser l’entrepreneuriat des jeunes au Burundi »
avec des panelistes ayant de l’expertise et pouvant enrichir et faire avancer
le débat de l’entrepreneuriat des jeunes.
Dans le cadre du renforcement du partenariat entre le secteur
public et privé, l’objectif du Panel était de répondre aux besoins, aux préoccupations et
aux questions exprimés par les jeunes, à partir d’une vidéo synthétisant les besoins des apprenants des centres
d’enseignement des métiers (CEM) appuyés par le projet ACFPT.
Après l’ouverture du panel par l’Ambassadeur de Belgique
au Burundi, la modératrice a procédé à l’introduction et la présentation des
six panelistes qui sont des acteurs qui jouent chacun un rôle important dans
l’écosysteme entrepreneurial au Burundi, ils venaient du secteur public (Banque d’Investissement des jeunes), du
secteur privé (CFCIB, Kazoza’Art, Hope
Design), du secteur financier (CECM),
et des ONG appuyant l’entrepreneuriat
(Spark). Ce débat a été orienté
autour des idées exprimées par les apprenants et lauréats des CEM dans une
vidéo en termes de besoins et d’appuis.Le panel se focalisait sur la promotion d’une nouvelle
réflexion sur l’entrepreneuriat des jeunes et ce qui pourrait être un
environnement favorable pour cela. Les échanges ont été fructueux autour de l’esprit
entrepreneurial des jeunes, l’accès aux ressources et aux capitaux, l’avantage
de se mettre ensemble pour créer des entreprises, les avantages, contraintes et
risques liés au crédit. Une attention particulière a été portée sur l’intérêt
d’apporter un soutien technique aux entreprises naissantes ou appuyer la
croissance de celle déjà existantes.
Il
est intéressant de noter que "favoriser l’emploi des jeunes et
l’entrepreneuriat" fait
partie de l’une des trois dimensions prioritaires
de la Stratégie de l’UNESCO pour l’enseignement et la formation technique et
professionnelle
(2016-2021).
L’objectif
sous-jacent de telles
activités est aussi d’atteindre plus de coopération et de
coordination entre les différents acteurs locaux et internationaux, et de centrer les initiatives
sur les idées et besoins des jeunes.
A travers son Projet d’amélioration de l’accès à l’eau potable
et à l’assainissement (PEPAK), Enabel a participé à la célébration
de la journée mondiale des toilettes ce vendredi 19 Novembre 2021. Cette journée
vise à sensibiliser le public sur le rôle crucial que jouent
les toilettes pour les populations et à
encourager des actions ciblées pour relever le défi de la crise mondiale de
l'assainissement.
Cette année le Mali est à sa douzième édition de la Journée Mondiale des
Toilettes (JMT) dont le thème national est : « Qui souffre du manque de toilettes ?».
Dans le but de contribuer à l’amélioration du niveau de connaissance des
populations sur les dangers liés au manque d’accès aux toilettes, mais aussi
les effets néfastes de la Défécation à l’Air Libre (DAL), le Projet
d’amélioration de l’accès à l’eau potable et assainissement a mené des
activités de sensibilisation durant la JMT.
A Bamako, nous avons pris part à
la cérémonie de lancement de cette journée en présence du ministre de l’environnement,
de l’assainissement et l’ambassadeur dur royaume de Belgique au Mali. Lors de
la cérémonie d’ouverture, l’ambassadeur, au nom des partenaires actifs dans le secteur de
l'environnement au Mali, s'est engagé à soutenir pleinement
l'amélioration des infrastructures sanitaires dans le pays ; non seulement dans
les foyers, mais aussi dans les écoles et les établissements de santé.
A Koulikoro, nous avons profité de cette journée pour faire la remise
officielle des clés des latrines réalisées au niveau de la mairie et de la
préfecture aux autorités respectives.
The Rwanda Global
Healthcare Summit 2021 took place on 18-20 November 2021 in Kigali under the
theme “Global Health Delivery, introduction of new ideas and digital innovation”.
The purpose of the
Rwanda Global Healthcare Summit was to enhance the quality of life by raising
awareness through educative and informative health conferences.
In his opening
remarks, Dirk Deprez, Resident Representative of Enabel in Rwanda said "stepping
into manufacturing of health products & technologies in Africa not only
represents an equity opportunity to assure better access to universal health,
but also to job and wealth creation."
“Support can go well
beyond the support to the regulatory authority, Government and development
partners are willing to derisk investments, by supporting access to finance and
guarantee funds, to support the development of bankable projects, but also by
supporting training for staff, boosting the right TVET and university trainings
to build the local workforce needed.” He added.
Enabel’s Health team
members played a big role in the summit. They shared with participants
presentations in relation with Enabel’s interventions in the health sector.The 3-day summit
brought together Enabel and partners staff from Rwanda Biomedical Center, Ministry
of Health, University of Rwanda and other health practitioners. Enabel Health
team covered various topic, from digital health to near-miss audits in Rwanda, data
quality in maternal health program, mental health and drug and substance abuse
amongst adolescents in 7 districts of Rwanda.
Aside from the conferences,
Enabel participated in the exhibition with a booth where the work in the health
sector in Rwanda over the past years was shown, such as the building of Nyarugenge
District hospital, the NCDs campaigns, the current health program etc.
Enabel, à travers le projet ACFPT a participé à la Semaine
de l’Entrepreneuriat, en proposant notamment un atelier dans la matinée sur le
thème « Entreprendre après la formation professionnelle » qui a été
coorganisé avec l’ONG Spark à l’endroit des apprenants des centres
d’enseignement des métiers (CEM) appuyés par le projet.
Enabel, à côté des ONG et autres organisations œuvrant
dans l’écosystème entrepreneurial au Burundi, célèbre la semaine mondiale de l’entrepreneuriat
(SME) au Burundi. La SME a eu lieu du 15 au 19 novembre en face du stade Intwari à Bujumbura. La semaine est
célébrée sous le thème “Jeunes
Entrepreneurs Burundais : Quels besoins, quels appuis ?” et est agrémentée
d’une foire d’exposition des produits locaux.
Le problème de manque d’emploi chez les jeunes devrait
les pousser à entreprendre et créer leur propre emploi car l’entrepreneuriat
des jeunes peut jouer un rôle important pour faciliter leur développement économique,
mais les jeunes ont besoin d’être accompagnés dans ce voyage entrepreneurial
par leurs ainés.
Lors de l’atelier sur le thème « Entreprendre
après la formation professionnelle », une vidéo illustrant les
besoins et appuis exprimés par les apprenants des CEM pour entreprendre a été d’abord
été partagée pour éveiller la conscience des jeunes et des décideurs. Les
apprenants des 13 centres appuyés par le projet ACFPT ont été sensibilisés et
ont pu échanger sur les questions relatives à l’entrepreneuriat. De jeunes
entrepreneurs qui ont été accompagnés et encadrés par Spark ont témoigné et
partagé leur expérience dans le parcours entrepreneurial, les défis rencontrés
au début, les échecs et les leçons apprises.
« Le
début n’est pas du tout facile, il faut parfois faire des sacrifices et des
compromis mais ce qui est important , c’est de toujours garder en tête
l’objectif à atteindre qu’importe le prix à payer » a partagé Aristide un jeune entrepreneur.
« Je
garde en moi que l’idée d’entreprendre doit être accompagnée par des actions
concrètes comme l’épargne, depuis aujourd’hui je vais me mettre avec mes
camarades de classe pour commencer à épargner une petite somme qui servira de
capital pour nos débuts entrepreneuriales » a affirmé Irène, apprenant du CFP Kanyosha.
Vive la digitalisation : Autour de 400 jeunes connectés à distanceDes jeunes apprenants et lauréats de huit filières au CFP
Kanyosha étaient présents sur le site en face du stade Intwari où se déroulait l’atelier
tandis que d’autres jeunes (environ 400) des 12 autres centres appuyés par le
projet ont pu se connecter et suivre l’atelier sur Zoom, une première
expérience dans leur parcours.
Le fait de suivre, participer et interagir avec
d’autres participants à l’autre bout du pays, recevoir des informations et
visionner des vidéos en temps réel, comme ceux présents dans la salle de l’atelier
a été une expérience magique pour ces jeunes.
« J’étais
très content de participer en ligne, c’était la première expérience et ça m’a
ouvert les yeux sur l’importance de la digitalisation dans l’évolution du monde
actuel » a confié un des participants
en ligne. Les jeunes présents étaient enthousiastes de pouvoir être
connectés avec leurs pairs des autres centres et d’entendre des témoignages
constructifs des autres jeunes qui ont emprunté le chemin de l’entrepreneuriat
et qui en sont fiers.
Cet atelier a été marqué par la présence du Représentant
Résident d’Enabel au Burundi en compagnie du Directeur pays de SPARK.
Développer l'agriculture est une nécessité essentiel pour atteindre la résilience alimentaire en Mauritanie. Afin de participer encore plus activement à cet effet le programme Rimfil passe un accord avec Agri-Sahel. La mission d'Agri-Sahel est d'agir avec et pour les bénéficiaires et les partenaires au développement dans la mise en œuvre, la formation et la promotion des solutions innovantes dans le cadre des projets et programmes de recherche et développement. Notre nouveau partenaire participe à la promotion et au développement de système de production horticole à haute valeur ajoutée destinée à l’amélioration des conditions de vie et des capacités de résilience des populations vulnérables en milieux rural et en zone périurbaine.Pour plus de précision les résultats attendus de notre partenariat sont:16 sites modèles de production maraîchère agroécologique circulaires, dans les bassins de production maraîchère des 4 wilayas2 000 producteurs maraîchers formés et accompagnés sur 700 ha de maraîchage aménagés et 100 paysans facilitateurs (conseil agricole) formés et suivisUn manuel d’installation de jardin maraîcher circulaire produit et diffuséUne contribution à l’élaboration de produits financiers (microcrédit) adaptés au maraîchage et un dispositif de conseil de proximité pour les producteursPour ce qui est des activités à mener: Aménagement de jardins maraichersAppui à une production maraichère annuelle, et à la mise en place d'un système de production circulaire, agroécologique et économiquement viableDémarche de recherche-action/innovationCommunication/informations aux acteurs sectorielsCapitalisation de l'informationRéseautage et accompagnement des "facilitateurs paysans"Renforcement de capacités Transfert de compétences- Appui-conseil/ AccompagnementComme on peut le voir nombreuses sont les similarités avec les objectifs du programme Rimfil. Ce but commun permettra d'arriver rapidement au renforcement de la résilience des populations vulnérables à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle en Mauritanie.Cette approche du développement de la filière maraichère basée sur des innovations techniques qui permettront de passer d’une activité saisonnière à une activité annuelle. Tout cela apportera au secteur une augmentation de la qualité et de la quantité et une professionnalisation avec une activité permanente. (Demi-lunes_oblique_basse- Gualb_Elaich-12 octobre 2021-MS-enHaut-DJI, Photo_EnabelMauritanie)
Le 6ème congrès international de Francopol organisé via visioconférence les 17 et 18 novembre 2021, a connu la participation d’une importante délégation de la Police Républicaine du Bénin. Pendant les deux demi-journées qu’ont duré les travaux, les praticiens, experts et acteurs de la sécurité dans le monde ont partagé leurs expériences dans la mise en œuvre de la police de proximité et des pratiques policières.Ce congrès a été l’occasion pour le Bénin qui expérimente le concept de police de proximité de partager ses expériences et de découvrir les pratiques inspirantes en matière de lutte contre le terrorisme, la cybercriminalité, la gestion des risques psychosociaux afin d’adapter au mieux le concept à la culture et à la société béninoise. Les représentants de la Police républicaine ont participé à plusieurs ateliers autour des thèmes : « Les comités de vigilance dans les villages en Afrique », « vers une gestion négociée de l’espace public renforçant la confiance entre police et citoyen : panorama des nouveaux défis et pratiques innovantes » ; « Violence conjugale à l’ère du numérique » et « le rôle de la police dans la protection des mineurs ». La fin de chaque journée de travail était marquée par une séance de synthèse entre le directeur général de la police républicaine et ses cadres techniques pour une analyse judicieuse des bonnes pratiques partagées par les autres et étudier les conditions de leur expérimentation ou adaptation au contexte béninois. L’Agence belge de développement "Enabel" qui met en œuvre le projet d’appui à l’opérationnalisation de la police républicaine au Bénin (PAOP), a soutenu et accompagné la participation effective de la Police Républicaine béninoise aux travaux de ce congrès qui se veut une occasion d’apprentissage des expériences de réussite/d’échec des autres polices francophones partenaires (peer-to-peer).
47 élèves fonctionnaires de l'École nationale d'administration (ENA) du Mali viennentt de terminer en ce mois de novembre 2021, une formation initiale complémentaire en renforcement de capacités sur les modules relatifs à la gestion de l'administration publique.Etendu sur deux semaines, cette formation est une éducation genre qui s'inscrit dans le cadre d'un accord spécifique de partenariat entre l'Institut Royal des Relations Internationales (Egmont) de la Belgique et l'Ecole Nationale d'Administration du malienne.Lors de cette formation, des expertises de l'administration publique belge et des experts internationaux ont formé des formations dans une optique d'émergence d'une nouvelle génération.La cérémonie de clôture qui a eu lieu le 16 novembre 2021 a eu lieu en présence des responsables de l'ENA, de la primature, de l'Agence belge de développement et de l'ambassadeur du royaume de Belgique au Mali. Lors de la cérémonie de clôture, le directeur de l'ENA s'est réjouit de cette activité qui témoigne de l'excellence des relations entre le Mali et la Belgique, mais plus particulièrement entre l'ENA et ses partenaires, notamment l'Institut Royal Egmont et Enabel. Il en était de même pour le représentant de la primature qui a été félicité, l'excellente qualité de la formation dont les sortants de l'ENA ont reçu. Ainsi, il a remercié les partenaires de l'institut Royal Egmont et Enabel pour cet appui tant significatif qui est retenu à la formation de cette école dont les impacts améliorent la gouvernance au Mali.
En effet, l'école nationale d'administration de Bamako est un centre pourvoyeur de cadres performants et dynamiques de l'administration publique au Mali.La recherche de l'amélioration de la performance et de la culture d'excellence pour les cadres qui passent par-là est une préoccupation majeure des hauts responsables de cette école dans le souci de donner une formation de qualité à ces cadres. dans cet esprit qu'un partenariat a été conclu entre l'ENA de Bamako et l'institut Royal Egmont de la Belgique dans le cadre d'un programme de formation des étudiants particulièrement fonctionnaires les élèves.
Quand aux bénéficiaires, ils se disent satisfaits de cette formation et comptent sur le maintien de cette collaboration pour le pouvoir ancien des cadres compétents au service de l'administration publique malienne.
« On ne naît pas résilient mais on le devient : Renforcer la finance inclusive pour surmonter les crises", tel est le slogan de la conférence de la 5ème édition de la Semaine Africaine de la Microfinance (SAM) à Kigali au Rwanda du 18 au 22 octobre. Le programme Rimfil représenté au SAM 2021 par une mission conjointe de ses partenaires; IBDAA et AZIMUT. "Cette 5eme édition de la SAM 2021, malgré les contraintes de la COVID-19, a dépassé toutes les attentes en termes de participants : plus de 600 participants, plus de 80 orateurs, 54 pays représentés dont 35 pays Africains, 26 sponsors, 27 exposants au village des innovateurs, plus de 100 partenaires contributeurs, plus de 20 formations gratuites dans le domaine de la Microfinance". Vu le nombre important de participants, cet événement a permis aux partenaires du Rimfil (IBDAA et AZIMUT) de nouer des relations fructueuses avec différentes institutions, tel que:les Associations professionnelles de Microfinance des 8 pays de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA); les 6 pays de Communauté Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC);les investisseurs;les sociétés de notation, d’appui, d’audit de la performance sociale;les FinTech;les bailleurs de fonds… Cette mission a permis d'avancer vers les objectifs:La levée de fonds dans le cadre du projet RIMFILAccroitre la visibilité du secteur de la microfinance mauritanien sur la scène régionale/internationale et collecter les dernières informations sectorielles à partager avec les IMF mauritaniennesParmi les résultats fructueux, la prise de contact concrète avec 7 sociétés d’investissement dont deux investisseurs qui souhaitent venir à Nouakchott entre décembre et janvier. Ces derniers désirant être les premiers à couvrir ce nouveau marché.Pour finir les mots du Directeur de la Banq Al-IBDAA pour la Microfinance en Mauritanie:"Nous remercions Enabel, de nous avoir donné l’occasion de prendre part à cette importante rencontre continentale, pour ne pas dire mondiale, et dont les effets positifs ne tarderont pas à se manifester au sein d’IBDAA et dans le secteur de la Microfinance en Mauritanie de manière globale".
L’atelier d’élaboration de la stratégie de communication de la Direction générale de la police républicaine (DGPR) s’est déroulé du 11 au 13 octobre 2021 au Chant d’oiseau à Cotonou avec l’appui du Royaume de Belgique. Il s’inscrit dans le cadre du Programme d’appui à l’opérationnalisation de la police (PAOP) et volet gestion de crise (PAOP-CRI).Au cours des travaux de l’atelier, l’accent a été mis sur les finalités de la communication de la DGPR, les acteurs de la communication au sein du DGPR, les attentes du public, les messages des acteurs de la communication, le code de communication pour toucher les cibles, les canaux de communication et les actions à mener pour atteindre les finalités de la communication.
Savez-vous
faire la différence entre un lait local et un lait étranger ? La majorité des
produits laitiers sont élaborés à partir de lait étranger en poudre. Le lait
mauritanien est pourtant de grande qualité, c’est pourquoi le programme RIMFIL
vise à valoriser et consolider les filières agricoles locales qui méritent
considération.
Découvrez le
RIMFIL en images >>>> https://youtu.be/Wtbf60-jXTo
Enabel met
en œuvre les actions financées par l'Union européenne depuis 2017 en
Mauritanie.
Remerciements
:
• Amadou Dia, Coordinateur Rimdir et Rimfil, Assaba
• Abder Benderdouche , ATI Enabel Expert Filières agricoles et pastorales, Rimfil
• Abdallahi Ould Baba Zeyad, Directeur des Stratégies,
de la coopération et du suivi évaluation au Ministère du Développement Rural
• Madeleine Onclin, Responsable de la section croissance
inclusive et durable UE
et toutes les ONG locales qui travaillent à nos côtés dans ce
programme.
Le 29 octobre 2021, le programme e-TAMKEEN a tenu son cinquième CTOS en présence des points focaux des départements bénéficiaires. La réunion a été suivie d'une cérémonie de certification clôturant deux sessions de formation sur la Gestion Axée Résultats et Théorie du Changement dispensée du 21 au 28 octobre en partenariat avec MDF Training and Consultancy. Du 21 au 28 octobre 2021, e-TAMKEEN a organisé deux sessions de formations de trois jours chacune au sujet de la Gestion Axée Résultats et la Théorie du Changement. Ces modules, facilités par Josefien de Kwaadsteniet, formatrice au sein de MDF Training and Consultancy, s’adressaient aux points focaux du programme. Pour rappel les points focaux sont des personnes clés travaillant dans les Ministères et Départements bénéficiaires du programme et qui appuient le bon déroulement de ses activités. E-TAMKEEN a ainsi parmi ses objectifs de renforcer les compétences de ces partenaires de choix sur plusieurs thématiques de gestion de projets, et c’est dans cette optique que s’est inscrite la formation du mois d’octobre. A travers des méthodes pédagogiques innovantes, les participants ont pu parcourir en détail les notions de gestion axée résultats pour le développement durable, de théorie du changement, de cadre logique, d’évaluation ou encore de gestion des risques. Ils ont également été informés sur comment mesurer le renforcement des compétences dans des domaines donnés et quels outils et indicateurs utiliser à cette fin. Les retours des participants ont indiqué un haut niveau de satisfaction tant au niveau du contenu appris que des méthodes pédagogiques employée par Madame de Kwaadsteniet. Le 29 octobre, une cérémonie de certification s’est tenue en présence de l’ensemble de l’Unité de Gestion de Projet pour féliciter l’ensemble des points focaux qui ont suivi la formation des jours précédent. Dans la foulée, e-TAMKEEN a saisi l’opportunité de voir présent l’ensemble de ses partenaires pour organiser son cinquième Comité Technique d’Orientation Stratégique (CTOS). Les apports de cette réunion permettent à l’équipe du programme d’ajuster sa stratégie pour répondre au mieux aux besoins des bénéficiaires et atteindre ainsi un impact optimal.
Enabel a répondu présent à l'appel de l'UE Mauritanie pour le Beach CleanUp le 13 novembre dernier sur la plage des pécheurs à Nouakchott." L’environnement est un de nos
défis globaux, il est donc attendu qu’Enabel réponde présent à cet évènement de
sensibilisation" commente le CPM, Mathias Lardinois.Les équipes de l'Union européenne et de l'Agence belge de développement ont ensemble activement nettoyer les déchets qui jonchent les plages pour contribuer à un monde plus propre et écologique.Merci pour l'engagement et le beau travail!
Au Mali, l'entreprise française Vergnet Hydro et la Sahélienne de l'eau, de l'énergie et du bâtiment (Seeba) gagnent un marché pour l'approvisionnement en eau potable de 10 000 personnes dans le cercle de Koulikoro. Les travaux sont entièrement financés par la Belgique L'entreprise française s'est jointe à la Sahélienne de l'eau, de l'énergie et du bâtiment (Seeba), une entreprise basée à Bamako, pour répondre à l'appel d'offres de l'Agence belge de développement ( Enabel). Le nouveau contrat porte sur la construction de quatre adductions d'eau potable (AEP) alimentées à l'énergie solaire dans les communes de Kemekafo, N'Diondougou, Kaladougou et Banco. Ces installations seront composées de forrages, de châteaux d'eau de capacités comprend entre 50 et 90 m3 ainsi que 45 bornes-fontaines communautaires. Vergnet et son partenaire aussi l'installation de quatre systèmes de chloration.Les sites de production d'eau potable seront sécurisés par quatre lampadaires solaires. « Ce premier contrat doit beaucoup à l'expérience du binôme Vergnet Hydro/Seeba, qui a déjà installé et réhabilité 36 points collectifs de distribution d'eau dans les régions de Koulikoro et Sikasso en 2020 et 27 points collectifs de distribution d'eau dans la région de Gao en 2019 », affirme Najib Benazouz, le chargé d'affaires de Vergnet Hydro. Dans le nouveau contrat, Vergnet a négocié des équipements à Seeba qui se chargera de la construction.Ces installations sont mises en place dans le cadre du Projet d'accès à l'eau potable et à l'assainissement dans la région de Koulikoro (Pepak) 2018-2023 qui vise à améliorer l'accès à l'eau potable et à l 'assainissement des populations de la ville de Koulikoro, y compris dans les zones semi-urbaines et rurales. L' impact du projet à Koulikoro Le projet qui nécessitera un investissement de 14 millions d'euros est crucial pour Koulikoro car, plus d'un tiers de la population de cette région n'a pas encore accès à l'eau potable et les taux d'accès à l'assainissement sont de l'ordre de 35 % en milieu urbain et 14 % en milieu rural, selon Enabel.L'institution belge de financement du développement compte ainsi financer la construction de 13 systèmes d'AEP, ainsi que l'accès à l'assainissement à travers la réalisation d'ouvrages communautaires et le développement de la filière de traitement des boues de vidange. Il s'agit concrètement de la construction et de la gestion des latrines communautaires au niveau de 13 centres secondaires, et 13 latrines publiques dans la région de Koulikoro.Le Pepak permettra également de doter la région d'une station de traitement des boues de vidanges. Cette matière sera valorisée, notamment en fertilisant pour l'agriculture.
Une délégation nigérienne composée du Directeur des
Infrastructures et Equipements sanitaires du ministère de la
Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, de la Responsable nationale du PASS
Niger Enabel et 2 Assistants Techniques Nationaux (biomédical et digitalisation),
est venue en voyage d’étude au Burundi du 1er au 08/11/2021. Cette
délégation voulait profiter d’un partage d’expériences et de bonnes pratiques
en matière de digitalisation de la maintenance biomédicale entre les équipes
techniques du ministère burundais de la Santé publique et de la Lutte contre le
Sida et du Programme d'Appui Institutionnel au Secteur de la Santé (PAISS 5)
d’Enabel. Ce sont aujourd’hui 19.846 équipements et 3.311
infrastructures sanitaires dont la maintenance et le suivi sont assurés par le
logiciel GMAO au Burundi. Enabel au Burundi appuie en effet, depuis 2017 et à
travers le projet PAISS 5, la Direction des Infrastructures Sanitaires et
Equipements (DISE) du ministère de la Santé publique et de la Lutte contre le
Sida, dans la mise en œuvre d’une stratégie de maintenance décentralisée et
digitalisée au niveau des districts sanitaires du Burundi. Cette stratégie s’appuie sur le
déploiement de techniciens de maintenance, formés,
autonomes et disposant d’ateliers équipés. Ils sont aidés dans leur travail
quotidien par un logiciel de Gestion de la Maintenance Assistée par Ordinateur
(GMAO). Ce logiciel permet ainsi, et de façon rapide, de produire des rapports
qui fournissent les inventaires des infrastructures et équipements, les plans
de maintenance et les opérations de maintenance réalisées.Une étude en lien ici https://www.springerprofessional.de/en/evaluating-a-computerized-maintenance-management-system-in-a-low/18912128 a été menée pour analyser l’impact de la stratégie de maintenance entre
2017 et 2020 au Burundi et la faisabilité de l’implémentation du logiciel GMAO
dans un environnement à faibles ressources. Au cours de la période étudiée, le
nombre total d'interventions de maintenance biomédicale est passé de 4 à 350
par mois, les délais moyens de maintenance corrective ont été réduits de 106 à
26 jours et la proportion de biens médicaux fonctionnels est passée de 88 à 91
%. Une corrélation a été mise en évidence entre d’une part, l’augmentation et
la rapidité des opérations de maintenance préventive et d’autre part la
diminution des défaillances des équipements.
La délégation venue du Niger avait donc pour
but de profiter d’un partage d’expériences et de bonnes pratiques en matière de
digitalisation de la maintenance biomédicale de la part des équipes techniques
du ministère de la Santé du Burundi, du Programme d'Appui Institutionnel au
Secteur de la Santé (PAISS 5) d’Enabel afin de s’en s’inspirer pour tracer les
grandes lignes du renforcement de la maintenance dans le cadre du futur portefeuille
d’Enabel dans le secteur santé au Niger.
La mission a pu rencontrer les différents
intervenants ressources et échanger entre autres avec le Représentant
Résident d’Enabel, le Secrétaire Permanent du ministère de la Santé Publique et
de la Lutte contre le Sida et le Directeur des Infrastructures Sanitaires et Equipements.
La mission s’est aussi rendue sur le terrain
pour apprécier la mise en œuvre concrète des activités telles que décrites dans
le Plan Opérationnel de Maintenance appuyé par le PAISS 5 dans le district
sanitaire d’Isare et de Kabezi. Ces rencontres avec les différents acteurs clés
des formations sanitaires visitées ont permis d’expliquer concrètement à la
délégation en quoi la mise en place de la stratégie de maintenance contribue à améliorer
le travail quotidien des techniciens et assurer la durabilité des
infrastructures sous maintenance et suivi.
L’appropriation de l’outil par les techniciens
de maintenance a pu se faire remarquer dans les structures visitées où ils ont
pu faire une démonstration de la manipulation du logiciel. L’équipe du Niger est repartie avec beaucoup de
matières, de leçons apprises et de recommandations pour une implémentation
adaptée et réfléchie d’une gestion de la maintenance digitalisée dans leur
pays.
Enabel et l’Entraide Nationale (EN) ont organisé le 28 octobre 2021, à Casablanca, un atelier sur la production d’indicateurs de formation professionnelle à destination de la population migrante dans les centres de l’Entraide Nationale.Inscrit dans le cadre du projet « Amuddu : appui à la mise en œuvre de la Stratégie Nationale d’Immigration et d’Asile – SNIA », cet atelier avait pour objectif d’accompagner l’EN à mieux communiquer sur ses réalisations en matière de formation professionnelle destinée aux personnes migrantes. Cela a également permis d’améliorer la contribution de l’EN dans les statistiques relatives à l’insertion économique des migrant.es, elles-mêmes consolidées par la Direction de la Migration (département public qui coordonne la mise en œuvre de la SNIA) à travers les travaux du comité programme (CP3) de la SNIA sur la formation professionnelle et à l’emploi. L’atelier a été organisé avec les coordinateurs pédagogiques ainsi que les chargés d’apprentissage de l’EN dans la région de Casablanca-Settat rassemblant 15 délégations provinciales. Ces responsables supervisent et coordonnent les centres de formation professionnelle de l’EN dans les délégations, et sont responsables de l’analyse et du traitement des données. Plusieurs points ont été abordés lors de cet atelier, dont l’adaptation de la matrice d’indicateurs CP3 à la réalité d’action de l’EN au niveau des délégations. Cette activité vise à rendre systématique l’intégration de la dimension migratoire dans les différents tableaux de bord de données produits par les coordinateurs pédagogiques et les chargés d’apprentissage de l’EN de la région de Casablanca-Settat. Un 1er atelier a déjà eu lieu les 29 et 30 septembre à Rabat avec les coordinateurs pédagogiques et les chargés d’apprentissage de l’EN de la région Rabat-Salé-Kénitra regroupant 7 délégations provinciale. De plus, rappelons que le projet « Amuddu » cible les deux régions dans lesquelles ces deux ateliers se sont tenus. Ces ateliers ont été encadrés par le service de la Qualification et de l'Intégration Sociale à l’EN, responsable de la mise en œuvre des recommandations des deux ateliers.