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  • Au Bénin, les Bandes Dessinées de « Fati » éditées par Enabel déclenchent les dialogues entre parents et enfants sur la sexualité

    Au Bénin, les "bandes dessinées de Fati, éditées par Enabel initient le dialogue entre parents et enfants sur la sexualité


    Reece-hermine ADANWENON | 04/10/2022

     - Fati et Sourou sont Amoureux ;-  Fati protège son trésor ;-  Fati doit prendre soin de son corps ;-  Fati a un lourd secret; -  L’amie de Fati est enceinte ;-  Fati et Sourou ne veulent pas un bébé tout de suite.Voilà les titres des 6 Bandes Dessinées conçues et éditées par Enabel à travers le projet P@SRIS pour contribuer à l’animation du dialogue parent-enfant sur la santé sexuelle et reproductive. Ces histoires adaptées aux différentes tranches d’âges des adolescents et jeunes (0-8 ans, 8-13 ans, 14-17 ans et 17-24 ans) captivent et répondent aux questions des jeunes et adolescents sur la santé sexuelle et reproductive.  Ces bandes dessinées offrent des clés aux parents pour assurer un dialogue apaisé. 18 000 exemplaires ont été édités par Enabel et distribués aux enfants des tranches d’âge concernés et aux acteurs du niveau central, des départements de l’Atlantique et du Couffo (des secteurs de la santé, affaires sociales et enseignement).Au Bénin, il a été constaté que les nombreuses actions menées pour la promotion de la Santé Sexuelle et Reproductive des Adolescents et Jeunes (SSRAJ) par les ministères sectoriels et les Organisations de la Société Civile (OSC) avec l’appui des Partenaires Techniques et Financiers, ont très peu d’impacts. On assiste au contraire à une recrudescence des problèmes de Santé Sexuelle et Reproductive (SSR) des adolescents et jeunes au Bénin. Les taux de nuptialité, de grossesses et de fécondité précoces sont très élevés chez les adolescents et jeunes. Ces derniers adoptent également de nombreux comportements à risques qui nuisent à la jouissance de leurs droits à la santé sexuelle et reproductive. En effet, selon l’EDSB IV, respectivement 12% et 13% des garçons et des filles auraient déjà eu leur premier rapport sexuel avant l’âge de 15 ans. Et la moyenne des béninois auraient eu leur premier rapport sexuel avant leur 17ème anniversaire. Selon la même source, malgré leur sexualité précoce, les adolescents étaient le groupe d’âge ayant le plus faible accès aux méthodes contraceptives moderne avec une modeste prévalence de 4,9% pour les 15 à 19 ans. Ce qui entraîne une fécondité précoce. Des barrières à lever pour un dialogue parent-enfant sur la sexualité…Au nombre des facteurs qui justifient cette situation on note : - L’insuffisance de l’éducation sexuelle complète à la maison et le manque de dialogue entre les parents et leurs enfants sur la sexualité ; - L’absence ou une faible éducation complète à la santé sexuelle en milieu scolaire et d’apprentissage ;- Le manque d’informations et la méconnaissance de stratégies par les parents pour assurer convenablement leurs responsabilités en matière d’éducation sexuelle de leurs enfants ;- L’insuffisance de la protection des adolescents et jeunes contre toutes formes de Violences sexuelles basées sur le genre (VSBG)- Une offre des services SRAJ insuffisante et non adaptée aux besoins des adolescents et jeunes dans les structures socio-sanitaires publiques et privées ;- Le manque d’outils adaptés facilitant l’éducation des adolescent.e.s et jeunes en matière de santé sexuelle et reproductive. En effet beaucoup de parents n’assurent pas convenablement leurs responsabilités d’éducation sexuelle des enfants par manque d’informations et à cause de la méconnaissance des stratégies à utiliser pour y parvenir.  Afin d’apporter une réponse contributive à la levée progressive de ces problèmes, Enabel à travers le P@SRIS, a développé plusieurs stratégies d’intervention à savoir : le renforcement des compétences et le plateau technique pour l’offre des services SSR de qualité d’une part, la mise en place des centres ami des jeunes (CAJ) et des maisons d’apprentissage de jeux d’information et de services sur la culture et la santé (MAJICS) pour faciliter l’accès des adolescent(e)s et jeunes aux services adaptés à leurs besoins de santé et de développement d’autre part et enfin  l’accompagnement de la communauté pour le renforcement de sa connaissance en matière de droits à la SSR (prestation des ONG, action des membres PNUSS, comités de veille…) etc. Les actions de ces stratégies visent à stimuler la promotion des droits à la SSR en général et l’éducation complète à la sexualité et à la responsabilisation face à la SRAJ en particulier avec un accent sur le dialogue parent-enfant. Ce qui a conduit l’équipe du P@SRIS en collaboration avec le ministère des affaires sociales et le ministère de la santé à innover par la mise en place d’outils attractifs et simplifiés à la disposition des cibles et acteurs de la santé sexuelle et reproductive des adolescent.e.s et jeunes. A cet effet, le guide de dialogue parents-enfants précédemment élaboré par le ministère des affaires sociales en partenariat avec l’ONG APESA, a été traduit en bandes dessinées par tranche d’âge. Ceci pour faciliter une lecture rapide et attractive par les différentes cibles visées afin de susciter non seulement le dialogue mais aussi de disposer d’un outil pour stimuler la sensibilisation dans la communauté (à l’usage des ONG, des membres PNUSS, des comités de veille, les centres conviviaux, …).  Pourquoi est-ce important d’éditer les bandes dessinées ?Les bandes dessinées attirent toutes les cibles et sont facile à utiliser. Elles offrent des conseils pratiques pour réussir un dialogue parents-enfants. Ainsi, elles recommandent de : - Écouter les enfants et prendre leur avis dans les prises de décision les concernant ;- Faire confiance aux enfants ;- Encourager les enfants au dialogue en créant des occasions de jeux, d’activités communes, de sorties, etc.- Créer et maintenir un climat de confiance entre les parents et les enfants ;- Ne pas donner des informations erronées face aux questions des enfants ;- Ne pas donner l’impression, en parlant de sexualité qu’il s’agit de choses mauvaises, impures ou indécentes ou appeler les organes génitaux par des noms inventés ; - Ne pas laisser transparaître un manque d’intérêt en discutant avec les enfants ;- Ne pas exposer sa nudité aux enfants dans n’importe quelle situation ;Les bandes dessinées éditées fournissent des informations spécifiques et variées adaptées aux différentes tranches d’âges des adolescent.e.s et jeunes. 


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    Benin BEN19007

  • Signature d'une convention de collaboration entre Enabel au Burundi et l’APEFE dans le secteur agricole

    Signature d'une convention de collaboration entre Enabel au Burundi et l’APEFE dans le secteur agricole


    Jonas Eric UWIZERA | 04/10/2022

    Cette signature a eu lieu le 27 septembre 2022. Il s’agit d’un travail conjoint entre le consortium APEFE/COPED et le Programme d’Appui institutionnel et opérationnel au Secteur agricole (PAIOSA) de construction et réhabilitation de deux marais de la province Kirundo (BUGESERA).Les travaux seront financés par la Direction générale Coopération au développement et Aide humanitaire de la Belgique à travers APEFE et le PAIOSA s’engage à préparer les études et le contrôle des travaux réalisés.Avec l’association « Conseil pour l'Education et le Développement » (COPED), le PAIOSA travaille sur les modèles de développement durable en introduisant les associations des usagers de l’eau, délégataires de la gestion de l’eau et de l’entretien des infrastructures d’irrigation comme on le fait déjà dans la région de l’IMBO. Sous le financement de l’APEFE, COPED continuera l’accompagnement de proximité à ces nouvelles structures et il y aura une contribution régressive de la part du programme PAIOSA. Le renforcement des capacités techniques et organisationnelles des producteurs et de leurs organisations, des services techniques du MINEAGRIE et des structures décentralisées est un aspect fondamental dans cette convention de collaboration. La mise en œuvre de cette convention vise ainsi à augmenter de manière durable la production agricole d’environ 6000 personnes de la province Kirundo.  


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    Burundi BDI1308211

  • Rwanda: Where ICT links Public Finance Management

    Rwanda: Where ICT links Public Finance Management


    Denise NSANGA | 30/09/2022

    Integrated Financial Management Information Systems (IFMIS) contributes to Rwanda’s financial accountability and efficient service delivery. These ICT solutions compulsorily link key areas of Rwanda’s public finance to help the country go paperless with efficient use of public resources and value for money. The current Public Finance Management Strategic Plan (PFM SSP; 2018-2024) is one of the sixteen sector strategies that implement Rwanda’s National Strategy for Transformation (NST1-2017-2024), and It is cross-cutting and a key enabler to Rwanda’s development aspirations. The Government of Rwanda has been successful in mobilizing and efficiently managing its public resources, while strengthening its PFM systems. Since 2019, Belgium partnered with the Government of Rwanda to boost Rwanda’s socio-economic transformation through effective and accountable PFM. The Enabel’s PFM intervention is being implemented by the Rwandan Ministry of Finance and Economic Planning (MINECOFIN) and the Office of Auditor General of State Finances (OAG). Through the PFM Basket Fund, Enabel PFM intervention focuses on three specific results: (1) expand the coverage and functionalities of the Integrated Financial Management and Information System (IFMIS) and other PFM ICT systems; (2) Increase compliance with PFM systems and international accounting and auditing standards and (3) Strengthen PFM systems supporting subnational investments and services. In collaboration with the Government of Rwanda, Enabel supported the PFM digital reforms–from design, development, and roll-out to full integration with other PFM ICT systems. Today, IFMIS covered all domestic revenues and public expenditures to all 39 Rwandan Embassies and High Commissions, all 443 development projects, 216 Ministries and Government agencies, 41 Judicial entities, City of Kigali and all 30 district administrations, all 416 sectors, all 30 district hospitals and 13 referrals, all 560 health centers and 4,873 public schools. The IFMIS was interlinked with other PFM ICT systems and has significantly contributed to the improvement of financial accountability, financial inclusion, paperwork reduction and efficient service delivery which positively impacted all PFM sector beneficiaries, and most importantly provided regular and emergency services while complying with physical distancing during COVID-19 lockdowns. The IFMIS has automated the financial reporting for all public institutions, where preparation of financial statements is done through a single click moving from the old practice where reports were retrieved, signed, and sent to the Accountant General’s office for consolidation using excel spreadsheets. By interlinking IFMIS with e-Tax system and banking system, a taxpayer is currently able to make his/her own tax declaration and payment through mobile or bank instantly therefore reducing taxpayer compliance costs and increase domestic revenue collection. The integration of IFMIS with e-procurement, has significantly contributed to the cost-efficient procurement processes, transparency in public procurement as well as the reduction of corruption in public procurement in Rwanda. The e-procurement system is currently being used by 16,151 users. The digitalization of the national treasury and integration of IFMIS with Integrated Personnel and Payroll Information System (IPPS) has also reduced the time taken to prepare and pay government employees from 15days to a time less than 3 days. The integration of IFMIS with School Data Management System (SDMS) and the Bank of Kigali Urubuto Software has made easier the tuition fees payment for all parents with BK account and helped the Government of Rwanda in monitoring of school dropout and improving the management of school feeding and capitation grant program at national level which led to the achievements of some NST 1 outcomes in education sector. With the integration of IFMIS, e-tax and e-banking, most of national and decentralized services related to family; identification; immigration & emigration; land service; car & motor services and health services are all being accessed and paid via Irembo service platform any time hence improving financial inclusion in Rwanda.In nutshell, Enabel’s PFM Intervention played a critical role in supporting the Government of Rwanda to ensure timely financial reporting for all public institutions, achieve the cash-less payments policy objective in all central and some local government entities, and improve service delivery.  


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    Rwanda RWA19003

  • Au Bénin, l’AFD et Enabel participent à une meilleure disponibilité des produits sanguins labiles

    Au Bénin, l’AFD et Enabel participent à une meilleure disponibilité des produits sanguins labiles


    Reece-hermine ADANWENON | 30/09/2022

    Monsieur Saliou Odoubou, Préfet du département de Collines a reçu des mains du Dr Philippe COMPAORE Intervention Manager du projet EQUITE les clés de 2 pick-ups Toyota Hilux double cabine, 3 Blood-Bank, 1 Congélateur à -80°c, 3 Congélateurs à -40°c et 2 Centrifugeuses et bain-marie.  C’était le mardi 27 septembre 2022 à l’Hôpital de Zone de Dassa.  A travers cet appui, l’Agence Française de Développement (AFD) et Enabel contribuent à une meilleure disponibilité des produits sanguins labiles au niveau des postes de transfusion sanguine du département des Collines et renforcent les activités de supervision de la Direction Départementale de la Santé des Collines.Ces équipements d’un coût global de 62 millions de F CFA, permettront de soutenir le fonctionnement des activités de la Direction départementale de la Santé des Collines et d’améliorer la gestion des produits sanguins labiles.Dr Philippe Compaoré, manager du projet EQUITE, a fait savoir que ces équipements et véhicules, contribueront à l’amélioration de la qualité des soins. Mieux, ils permettront de répondre favorablement à l’objectif principal du projet EQUITE à savoir assurer la disponibilité d’une offre de soins intégrée de qualité pour les Soins obstétricaux et néonatals d’urgence (Sonu) et lutter efficacement contre les maladies non transmissibles (Mnt) dans le département des Collines.Le préfet du département des Collines s’est réjoui de ce don qui vient renforcer le système sanitaire du département. Tout en exprimant sa gratitude à l’Afd et à Enabel, il s’est aussi engagé pour un bon usage des équipements afin de permettre au projet EQUITE de continuer d’œuvrer aux côtés des structures sanitaires pour poursuivre les efforts entrepris pour une meilleure santé des populations.


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    Benin BEN19010

  • Visite au Bénin du Fonds d’investissement Kampani (Belgique) aux acteurs du projet DEFIA d’Enabel : déjà des retombées !

    Bénin: La visite du Fonds d’investissement Kampani aux acteurs du projet DEFIA montre déjà des retombées


    Reece-hermine ADANWENON | 29/09/2022

    Deux entreprises de transformation de riz, une coopérative de production d'ananas frais, une entreprise de transformation d’ananas en jus et une entreprise de production d’intrants biologiques ont été identifiées pour la soumission de leurs dossiers au Comité d’investissement de Kampani. Ceci à l’issue de la visite d’échanges au Bénin de l’Investment Manager du fonds KAMPANI, M. Mauricio BAROCIO du 22 au 24 septembre 2022. Le but de la mission est de permettre à Kampani de mieux apprécier les opportunités d’investissement dans les entreprises œuvrant dans les filières agricoles au Bénin, mais également d’amener les entrepreneurs béninois à mieux comprendre les instruments et conditions d’accès au Fonds. Pour les entrepreneurs appuyés par Enabel, cette visite est donc une grande opportunité de consolider les appuis reçus d’Enabel/DEFIA, de renforcer leur capital et d’accroitre leurs chiffres d’affaires.Au Bénin, Enabel à travers le Programme DEFIA, accompagne plus de 400 agri-entrepreneurs dans les différents maillons des filières ananas, riz et anacarde. Cet accompagnement multiforme (structuration des entreprises et leurs fournisseurs en intrants et matière premières, coaching, subventions d’investissement, facilitation de l’accès crédit et aux intrants, accès à des marchés, etc.) a permis de développer les capacités des acteurs et d’accroître considérablement leur niveau de performance. Ce qui crée ainsi un environnement favorable aux investissements publics et privés pour permettre aux filières d’accéder à plus de ressources financières adaptées et soucieuses des impacts sociaux et environnementaux.La visite de Kampani au programme DEFIA s’est déroulée en plusieurs étapes : i) une réunion avec 2 entreprises actives dans la transformation du riz,) ; ii) une réunion avec 11 agri-entreprises actives dans la production, transformation ou exportation de l’ananas frais et/ou transformés, 1 entreprise spécialisée dans la production d’intrants biologiques (engrais et produits phytosanitaires) et 1 entreprise spécialisée dans la fabrication d’emballages pour le jus d’ananas ; iii) une visite de terrain au niveau du fournisseur d’intrants biologiques, d’une entreprise de transformation d’ananas en jus et d’une coopérative de producteurs d’ananas. Ensuite, des séances en face to face se sont tenues pour un échange plus direct entre les entrepreneurs et Kampani.Les discussions, lors des réunions sur le terrain et entretiens individuels, ont permis à Kampani de mieux comprendre les besoins des acteurs, les risques éventuels en cas d’investissements, d’apprécier la qualité des entreprises, leur impact social et environnemental et les défis liés à leur croissance & développement. Quant aux acteurs, leurs préoccupations étaient surtout relatives aux critères et conditions d’accès, aux délais de traitement des dossiers, aux modalités de remboursement et à la possibilité de revoir le plancher de chiffre d’affaires minimum exigé qui est de 200 millions FCFA.Pour rappel, Kampani est un fonds d’investissement basé en Belgique. Il fait des investissements directs en capital et croissance (prêts subordonnés et prises de participation) dans les entreprises sociales (Coopératives et petites et moyennes entreprises à forte finalité sociale travaillant avec les petits producteurs et ayant un chiffre d’affaires au moins également à 200 millions FCFA). Les montants investis sont compris entre 100.000 et 500.000 euros par entreprise sur des durées pouvant aller jusqu’à 7 ans. 


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    Benin BEN19005

  • Burundi : C’est parti pour une nouvelle aventure avec le concours vidéo-métier « Vidéothon »

    Burundi : Lancement du concours « Vidéothon », qui va renforcer l’attractivité des Centres d’Enseignement des Métiers par la digitalisation!


    Donavine KWIZERA | 29/09/2022

    L’Enseignement des Métiers au Burundi souffre des préjugés qui le rend peu attractif au niveau des jeunes apprenants. Mais les Centres d’Enseignement des Métiers appuyés par le projet d’Appui Complémentaire à la Formation Professionnelle et Technique (ACFPT)/Enabel sont déterminés à inverser la tendance.   11 CEMs partenaires du projet vont créer 11 vidéos sur 11 métiers : Agri-élevage, Maçonnerie, Mécanique, Électricité, Plomberie, Hôtellerie-tourisme, TAA, Menuiserie, Soudure, Bureautique et Couture. Dans ces vidéos, des apprenants, formateurs techniques, lauréats ou artisans vont raconter des histoires personnelles de leur pratique quotidienne pour répondre à la question « Pourquoi avez-vous choisi votre métier ? ». Pendant un trajet de deux ateliers de création et une journée de tournage dans chaque centre, les participants seront accompagnés par « Yaga », un collectif de jeunes blogueurs burundais, experts en approches digitales. À la fin des différentes étapes, un évènement final sera organisé, avec des prix attribués aux meilleures vidéos dans les catégories « meilleure narration », « meilleur montage » et « meilleure vidéo qui brise les stéréotypes de genre ».Le concept du Vidéothon est basé sur le même principe que celui du Hackathon, dans lequel des équipes de codeurs se regroupent en ateliers et collaborent pour imaginer des solutions créatives. Dans le contexte de l’Enseignement des Métiers burundais, l’approche centrée sur le codage est remplacée par une approche « vidéo ». Cela va permettre aux centres d’acquérir des compétences en lien avec la création de capsules vidéo qu’ils pourront mettre à profit pour accroitre la qualité des enseignements ou développer certaines activités génératrices de revenus.Le concours vidéo-métier « Vidéothon » est organisé au sein du cinquième axe du projet ACFPT : renforcer l’attractivité des Centres d’Enseignement des Métiers au Burundi à travers la communication et la digitalisation. Les 11 vidéos résultantes de cette activité doivent valoriser les métiers enseignés dans les centres et encourager les jeunes burundais de choisir une carrière dans le secteur.


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    Burundi BDI1307811

  • Regional maintenance team builds capacity of health workers at lower health facilities

    Uganda: Regional maintenance team builds capacity of health workers at lower health facilities


    Agnes KABAIKYA | 29/09/2022

    For a health facility to provide all-round quality services, they should have in place the right equipment functioning optimally. For this reason, to promote appropriate use, regular repair is critical to increase lifespan, decrease break downs as well as reduce losses and wastages. The Regional maintenance teams are required to provide routine maintenance and backstopping of equipment at health Centre IVs, and with the ongoing implementation of the Belgian supported Leveraging Strategic Health Financing for Universal Health (LSF) project, this support has been extended to even HC IIIs in the region. This preventive and curative maintenance of equipment requires the team at the regional hospital to make regular visits to health centre IVs and IIIs, as they provide training to health workers to be able handle basic equipment. Robin Barugahare, the User trainer based at the Fort Portal Regional Referral Hospital affirms. This is because most of the equipment faults at HCIVs are due to lack of skills especially on how to operate the machines, use and maintenance. Sometimes they claim a machine is not working and yet it is because they are not maintaining/handling them and sometimes using wrong cable/incompatible cables. Robin Barugahare confirms “we demonstrate basic skills to maintain basic equipment like an oxygen concentrator and how to set an incubator. Sometimes when the vacuum is not connected or the cable not fixed well, it may fail to function. To confirm the above, the Kyarusozi HC IV, Dr. Ruteganya, the In-Charge says they received 20 oxygen cylinders from NMS, and because they did not know how to operate them, they stayed in the store for 3 months before using them. On top of that they did not know how to fix the stabiliser for a mere lack of a plier to fix it until the team from the regional referral came to demonstrate how to fix it. Bagaya Shamilah, a nurse at Kyarusozi HC IV also relates that until the regional maintenance team demonstrated to them how to set temperature limits and connect the stabilisers on oxygen concentrators, they used to refer babies to Kyenjojo hospital because they did not know how to operate NICU equipment. Karungi Christine, Enrolled Nurse Kyarusozi HC IV confirms, now we are confidently using the oxygen concentrators and we can fix cylinder with a cylinder head. Sometimes it is to do with not knowing the correct use but when the maintenance teams show health workers the proper use, health workers confirm improved use. Some health workers openly share that they did not know that some machines use distilled water as confirmed by, Dr, Kayiri Joy Fred In-Charge Rukoki HCIV When we got the autoclave, we did not know it uses distilled water and for us we were using normal water until we were told and now it works well. Basic training in repairing/operating equipment, proves a multiplier effect to health facilities When the regional teams travel to carry out preventing repair maintenance, it is now a norm they do on-spot intentional training to health workers. This is proving to have a multiplier effect, first of all there is no delay/denial thus continuity of a service delivery to communities but also the health worker is learning a lifelong skill. Health workers can now testify that they are able to fix simple basic faults and maintain constant running of facility equipment. Allan Turyahabwe Theatre in charge Kyenjojo General Hospital testifies, there a time we had a challenge with a cylinder head and we did not know how to use it, so we were taught how to use it right. He says he can easily fix it and continue with autoclaving. I am able to regulate the flow of power, I can tell when it’s too much heat and reduce it. At times you can tell when the steam is escaping, there we stop the process and start again. Mbabazi Doreen, In-charge NICU Bwera hospital I am able to operate an oxygen concentrator, regulate the temperature and in-case it gets a fault, I can easily switch from the concentrator to the cylinder. When the monitor reads no oxygen flow, I can tell and fix it I can work well with sterilizers/oxygen concentrators. The regional maintenance team found our concentrators dirty and non-functional. They also taught me that I need to replace water for every patient Sr. Akugizibwe Hannah – In Charge Maternity Ward, Bundibugyo General Hospital. Health workers can now fix/solve minor equipment technical hitches thus able to continue with providing services and reducing fatalities. I can now fix an oxygen concentrator. I can also fix an oxygen cylinder and the cylinder head as well as measure the amount of oxygen to administer, sometimes we receive mothers with foetal distress and I am able to administer oxygen and save that baby’s life reminisces Teddy Kabatooro, Kenjojo Hospital.


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    Oeganda UGA20003

  • The Neonatal Intensive Care Unit (NICU) at Rwamwanja Health Centre III saves babies

    Uganda: The Neonatal Intensive Care Unit (NICU) at Rwamwanja Health Centre saves babies


    Agnes KABAIKYA | 29/09/2022

    Chantal Uwimana, a Congolese National is joyful her 3 months’ son old is alive. The baby was delivered preterm at 7 months with 1.6 kgs. The baby was put in the incubator at the Rwamwanja New-born Intensive Care Unit (NICU) where new premature born babies and critically ill are placed for specialised care and management. Chantal who is all praises for the nurses at the NICU was discharged after 2 months to take care of her baby at home after the baby gained the acceptable weight of 2.8 kgs. She says had it not been the nurses at the NICU who cancelled her and assured her that her baby would survive, I almost died of pressure, Chantal recounts. Chantal’s story is not different for Kakuru Jacqueline, a Congolese national too living in Rwamwanja refugee settlement. Jacqueline developed malaria at 8 months and delivered her 2nd born prematurely at 8 months. The baby was 1 kg at birth. The baby was immediately placed in the new-born intensive care unit for care. After 2 weeks, she was discharged after her baby gained 2kgs. The baby is 7 months now. For Atuhaire Sharon’s miracle baby, Baby Elly was delivered on the way to hospital with 2.6 kgs. At births baby Elly could not cry like any other normal baby. On reaching Rwamwanja HC III and upon examination, the baby had a blocked airway, could breastfeed and breath well. A decision was made to place baby Elly in the new-born intensive care unit and be put on oxygen. After 2 weeks in the NICU, baby Elly started crying, breathing and moving his limbs. They were discharged and told to monitor him from home. Twinomujuni Ezra, the father is all praises for the midwives at Rwamwanja NICU for saving his son’s life. He says since then they have never gotten any health problem with baby Elly. He is now 6 months old. Background to Rwamwanja HC III Rwamwanja health centre is a high volume HC III, serving a big catchment area. It serves a total population of 87,304 people (42, 280 nationals and 45,024 refugees). The facility offers emergency obstetric surgical services and is a referral for the nearby heath centre IIIs. On average a month, Rwamwanja delivers a total of 380 babies. Some of these babies are born with complications and find themselves admitted into the new-born intensive care unit for specialised treatment and management. According to Musiime Prever, the midwife in-charge of the NICU, says on average they receive 30-60 neonatal complications managed at the facility NICU. Before the establishment of the NICU, all babies with complications used to be referred to Rukunyu hospital and Fort Portal hospital and used to lose a number of neonates en-route. Alex Mwesige, the in charge of Rwamwanja HC III, says before the establishment of the NICU (October 2021), most of the referral outs were neonates and we would lose many on the way before they reach Fort Portal referral hospital. Common issues managed in the NICU According to Prever the NICU in charge, out the 45 cases admitted to NICU in the month of July, only 7 cases were referrals from nearby health facilities, most of the other admitted babies are delivered at Rwamwanja and born preterm. In June, there were 22 nationals and 23 refugees admitted in NICU.  Most babies admitted are born tired and require oxygen to support their lungs to breath well. Other cases have neonatal sepsis (babies who cannot breastfeed right away after birth), high fever and jaundice. Preterm babies spend between 1-2 weeks in NICU before their situation improves and are discharged. For babies are born with birth abnormalities, these are normally referred to Fort Portal referral hospital for further management. Rwamwanja HC III NICU has 2 incubators, 4 beds and several warmers, four midwives are attached to the facility and work in shifts. The ministry of health through the Uganda Reproductive Maternal Child Health Improvement Project and the Belgian supported Leveraging Strategic Health Financing for Universal Health (LSF) project are supporting the capacity of health facilities handle maternal and child emergencies. What other health workers at Rwamwanja HC III say about the NICU  According to Arinaitwe Mary Usta, the midwife at Rwamwanja HC III attached to maternity, says they deliver about 12 mothers per day. And some babies are born with abnormal symptoms (cannot cry at birth, have abnormal breathing rate and pulse, some even develop high temperature and infections), we normally refer such cases to NICU for further management. Midwife Arinaitwe Usta further echoes how the NICU has saved babies lives and reduced the death rates. She says in the past some babies would die in maternity ward, others would die in transit to Rukunyu hospital.


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    Oeganda UGA20003

  • Au Mali , Enabel accompagne les autorités dans la prévention des conflits liés à la gestion des ressources halieutiques

    Au Mali, Enabel accompagne les autorités dans la prévention des conflits liés à la gestion des ressources halieutiques


    Nènè TRAORE | 28/09/2022

    Une cérémonie de réconciliation entre les villages de Konkonkourou, Miérou et Touara situés dans la commune de Macina s’est déroulée dans la ville de Ké Macina le 22 septembre 2022 sous la présidence du Préfet du Cercle de Macina.Un conflit de propriété d’une pêcherie dénommée « Faradialani » opposait depuis 1958 les trois villages. Après plusieurs tentatives pour résoudre le problème, les autorités ont recouru aux solutions traditionnelles et coutumières en se basant sur les liens sacrés de cousinage entre les Dogons et les Bozos et l’implication des communicateurs traditionnels. Le Projet d’Appui à la Filière Halieutique au Mali cofinancé par l’Union Européenne et l’Agence Française de Développement, à la demande de l’administration locale, a accompagné la signature de la convention de gestion de la pêcherie entre les trois villages à travers l’organisation de la cérémonie marquant la fin du conflit entre les parties. Cet événement qui a coïncidé avec la fête de l’indépendance du Mali s’est déroulé en présence des participants venus de l’ensemble du Cercle de Macina   Le Maire de la commune rurale de Macina dira que cet acte de signature doit être un exemple à répliquer sur toutes les pêcheries conflictuelles de la commune et d’ailleurs car il démontre la force de nos traditions et de nos valeurs culturelles dans la gestion des pêcheries.  Le représentant de l’association des Dogons témoigne: « Ce conflit avec l’accord de Dieu est fini aujourd’hui pour toujours. Les villages se sont engagés à enterrer la hache de guerre et nous leur avons demandé d’annoncer cette nouvelle publiquement. Ce genre de cérémonie n’est pas courant et doit être un exemple à suivre par l’ensemble des communautés se trouvant dans la même situation ».   Cet événement est en droite ligne avec le résultat 1 du PAFHa+ qui œuvre pour l’amélioration de la : « La gouvernance du secteur halieutique et  la diminution les conflits liés à la gestion des ressources halieutiques grâce à la mise en place d’un dispositif de cogestion et d’observation des pêcheries ». Le projet, en partenariat avec la direction nationale de la pêche, a démarré il y a deux ans la mise en œuvre d’un processus d’appui à la cogestion des pêcheries afin d’arriver à une exploitation inclusive, apaisée et durable des ressources halieutiques au Mali. La cogestion des pêcheries consiste au partage des responsabilités entre différents acteurs (professionnels de la pêche et de l’aquaculture, communautés locales, collectivités locales, services techniques, administration…). Le PAFHa+ a ainsi accompagné la mise en place des conseils de pêche et d’aquaculture dans douze communes des régions de Ségou et Mopti dont la commune rurale de Macina. Les conseils de pêche et d’aquaculture sont des organes consultatifs dont le rôle est d’assurer la durabilité de l’activité de pêche et de prévenir et gérer les conflits liés à l’accès aux ressources halieutiques.  


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    Mali MLI150441T

  • Enabel boosts maternal emergency referrals amid challenges in Acholi Region

    In Uganda, Enabel boosts maternal emergency referrals amid challenges in Acholi Region


    Agnes KABAIKYA | 28/09/2022

    Vicky Abalo 30 yrs lost her 6th baby on her way to hospital. She delivered along the way before she could reach the hospital. It was a complicated delivery, the baby coming with the leg and she bled heavily. Vicky was lucky the ambulance picked her and took her to Anaka hospital for immediate attention. According to Josephine Okumu, midwife in charge of maternity at Anaka Hospital, she says Vicky delayed to come to hospital and by the time she made the decision to come to hospital, it was late, she lost the baby during delivery. The midwife says, Vicky arrived with post-partum haemorrhage and was given more blood. Sarah Atim delivered a dead baby on her way before she could reach Langol Health Centre. she bled heavily during the delivery process.  From Langol health facility she was referred to Anaka General Hospital for further specialised attention where she arrived with a retained placenta.  On arrival at Anaka hospital, she was immediately taken to theatre and the placenta was removed. Kenneth Ojara, Ambulance Driver at Anaka General Hospital, confirms that the ambulance was called at 12.13 pm and he arrived in record time to pick her at 1.18 pm to save her life. The situation is not different for Eva Kiden 36 years, who also being attended to at Anaka hospital when I visited the hospital where she was assisted to deliver her 5th baby. She was referred to Anaka hospital with an abnormal lie of foetus and with foetal distress on a motorcycle from Gonycogo Health Centre, 40 kms away. She was referred on a motorcycle because she needed urgent specialised attention and the ambulance had taken long to arrive. Josephine Okumu, the midwife in charge of the maternity ward at Anaka Hospital confirms that, Eva arrived in labour with foetal distress and had a previous scar, she was immediately rushed to theatre. A mother with a previous scar is one who has delivered before through caesarean and there are high chances of delivering through the same, so she has to be referred to a higher health facility which has an operating theatre such that in case she fails to push the baby normally, then she can be rushed to theatre and have the baby removed. The above and many other such cases that go undetected are a few among the preventable complications mothers face during childbirth. Many have lost their lives in the process especially those who delay to reach hospital at the onset of labour. Although in the past five years’ institutional mortality ratio reduced from 108 to 92 per 100,000 deliveries, Ministry of Health Annual Health Sector Performance Report of 2020/21, indicate that, there are still many incidents of mothers dying during childbirth. In 2020/21, Uganda registered a total number of 1,228 maternal deaths as compared to 1,102 in 2019/20, an increase by 126 cases.  In Acholi region alone, according to statistics in the national District Health Information System (DHIS2), in 2021, 45 lives of mothers were lost during childbirth processes, whilst this year, (by April 2022) 35 mothers lives have already been lost. By the end of year, these numbers are likely to go higher. Many of the maternal deaths are due to haemorrhage at 42%, followed by hypertensive disorders of pregnancy at 15%. Other indirect causes include malaria, HIV/AIDS, severe anaemia, Covid 19 as well as pregnancy related sepsis among others. Several of these deaths are due to failure to be detected in advance thus requiring referral to a higher health facility for better specialised management.  And many of these complications that develop at the onset of labour, during or after delivery are preventable if detected and managed early by health workers, However, the challenge is many are detected and reported late, with not enough time left to save the mothers through referrals. Why timely management and access to quality care during pregnancy, child birth and after is critical in preventing maternal deaths Many would-be timely referrals are delayed due to the long distances on poor inaccessible roads mothers travel to the nearest health facilities at the onset of labour but also the unavailability of reliable ambulances   makes it difficult to transfer mothers from health facilities in real time.  Very often the unavailable health workers to attend to mothers who arrive with complications at health facilities makes timely referrals and assisted-child birth process, a wish for many mothers in vulnerable communities. The few available ambulances are overstretched and therefore are not available to pick mothers whenever they need them.  At Atiak Health Centre IV, in Nwoya District, they have an ambulance donated by Enabel. However, they lack a driver to pick mothers with complications whenever they need the ambulance. The facility has one active Doctor without an Anaesthetic officer. The one available doctor again doubles as the facility administrator with additional administrative work, making it difficult for him to be in theatre to attend to mothers who arrive with complications needing urgent operation. Lamono, Nurse at Pawell HC II further explains the danger of not having enough human resources, “one time, I referred and travelled with a mother to Atiak, when we reached the health centre, the doctor on duty told me to continue in the same car with the patient to Lacor hospital”. Anything could have happened to that mother due to the delays we took to come to Atiak health centre and then to Lacor hospital. Enabel supports the referral system in Uganda The World Health Organization (WHO) defines referral as the process in which a health worker at one level of the health system, having insufficient resources (drugs, equipment, skills) to manage a clinical condition, seeks the assistance of a better or differently resourced facility at the same or higher level to assist in, or take over the management of, the client’s case. On ground the referral system is not effective as stipulated that the different levels of the system are supposed to reinforce and complement each other. This is due to lack of sufficient ambulances and fuel or both which prevents patients from quickly being transferred from one facility to another. Anaka hospital administrator explains the situation further. “Before Enabel gave us another ambulance recently, we only had one ambulance and mothers used to be referred on motorcycles. Josephine Okumu, midwife in charge of maternity ward at Anaka Hospital further argues that “mothers who arrive on motorcycles many of them arrive without referral notes and this means their complications are not documented and that takes time again for us begin the assessments afresh”. The referral system also faces the challenges of poor road networks because of poor terrain, ineffective communication system, inadequate emergency medicines and supplies including blood for transfusion. So most times, the referrals are never on time. Sometimes it is due to with the time the ambulance takes on the road to pick the patient. Enabel recently donated 3 ambulances to Amuru, Nwoya and Omoro districts to support transportation of critical patients from one health facility to another. It is our wish that the donated ambulances complement other efforts in the region. Enabel is also considering training drivers and other health workers in managing emergencies. Away from the ambulances, Enabel has been supporting health facilities in Acholi sub region with additional funding to purchase essential drugs and supplies thus minimising the unending drug stocks at health facilities. Enabel has also supplied health facilities with medical, lighting and IT equipment, all in the hope of addressing patients’ diagnosis, treatment and keeping and tracking patients’ records for easy follow up. Enabel also supports construction and renovation of health facilities so as to put in place the right conducive environment for health workers and communities to offer and receive appropriate treatment. Attitude of mothers on referrals. While many mothers are positive about referrals, others, aren’t. Sometimes mothers refuse referrals because they fear a caesarean. According to Auma – midwife Koch Goma, “mothers have a perception that when they are referred, they are always taken to the theatre for caesarean birth. So majority throw away referral notes once they are referred. “other mothers drop referral notes on the way because they think when they arrive with referral notes, they will straight be taken to the theatre for caesarean operation” – Midwife Amaro “Sometimes mothers refuse to be referred because they feel attached to midwives at health facilities where they have been attending their antenatal visits to assist them deliver their babies.Other mothers say they don’t have money to survive on in the hospital even when we tell them that not all conditions upon which we refer them lead to operation. In Uganda when you are admitted with any health condition, you are expected to have money and an attendant to cater for your personal requirements including meals, so mothers fear when referred to faraway facilities where they don’t have relatives to look after them as midwife Auma at Koch Goma narrates “The moment you mention a referral, attendants disappear and we cannot refer a mother without an attendant. In Uganda, a patient admitted for close monitoring requires a relative/attendant available to cater for the patient, unlike in other countries where it is done by hospital nurses. I found Adako 19 yrs old attending immunisation of her first born who was delivered at 5 months. She was all praises of the nurses at Koch Lee health facility who saved her life and her baby. said she was referred to Anaka Hospital after delivering an exceptionally premature, under-weight baby at 5 months. She confirms they called the ambulance at Koch Lee to Anaka, and she was transported with an accompanying nurse. After 2 months she was discharged and given tips to raise her premature son who is now a healthy growing baby.


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    Oeganda UGA180371T

  • Lancement officiel du Portefeuille Thématique Climat Sahel (PTCS) – volet Burkina Faso

    Au Burkina Faso, lancement officiel du Portefeuille Thématique Climat Sahel


    Kimsegninga SAVADOGO | 26/09/2022

    La Belgique, à travers Enabel, injecte 11,5 millions d’euros pour lutter contre la dégradation des ressources naturelles et le changement climatique    La cérémonie marquant le démarrage officiel de la mise en œuvre du Portefeuille Thématique Climat Sahel (PTCS) – volet Burkina Faso est intervenue ce jeudi 22 septembre 2022 à Ouagadougou. Elle a été présidée par Madame le Ministre de l’Environnement, de l’Energie, de l’Eau et de l’Assainissement, Dr. Maminata TRAORÉ / COULIBALY. La Ministre était entourée par : Son Excellence Monsieur Jean-Jacques QUAIRIAT, Ambassadeur du Royaume de Belgique au Burkina Faso ; Olivier KRINS, Représentant Résident d’Enabel au Burkina Faso ; Cyrille Nonla KONÉ, Intervention Manager du Portefeuille Thématique Climat Sahel (PTCS) – Volet Burkina Faso et Sy Assetou TRAORÉ, Gouverneure de la Région du Plateau Central.   Le Burkina Faso à l’instar des autres pays du Sahel est vulnérable aux changements climatiques et à la dégradation des terres. Ces phénomènes constituent des défis majeurs qui affectent les populations et les écosystèmes, notamment sur le plan économique, politique, sécuritaire, culturel et démographique. Ces défis ont de profondes implications sur les systèmes de subsistance, la sécurité alimentaire, la perte de biodiversité et d’autres services écosystémiques essentiels à la survie de la population. Pour répondre à ces défis, l’Agence belge de développement, Enabel met en œuvre un Portefeuille Thématique Climat Sahel (PTCS) régional qui couvre quatre (04) pays du Sahel à savoir le Burkina-Faso, le Mali, le Niger et le Sénégal pour une durée de cinq (05) ans (2022-2026). Cette approche régionale envisagée par Enabel ambitionne de stimuler la collaboration entre les quatre (04) pays et l’échange d’expertise sur des défis climatiques et environnementaux qui dépassent les frontières.   Quels sont les objectifs du PTCS ?   Le Portefeuille Thématique Climat Sahel (PTCS) a pour objectif général d’améliorer la gestion intégrée des ressources naturelles et restaurer de manière durable les écosystèmes naturels du Sahel dans la lutte contre la désertification et les conséquences négatives des changements climatiques afin de renforcer la résilience de la population du Sahel qui vit dans des circonstances vulnérables. Le volet Burkina Faso de l’intervention couvre treize (13) communes reparties sur trois (03) régions que sont le Centre-Est, le Centre-Nord et le Plateau Central. Cette cérémonie de lancement a été une occasion pour Cyrille Nonla KONÉ, Intervention Manager (Gestionnaire du Projet), de présenter les objectifs du PTCS aux partenaires et aux présidents des délégations spéciales des communes bénéficiaires. Il s’agit entre autres de : L’amélioration de la gouvernance des ressources naturelles ; L’engagement des acteurs locaux dans la restauration des terres dégradées et dans la gestion durable des écosystèmes ; L’adoption par les acteurs locaux des pratiques agroécologiques et les filières porteuses (telles que les filières de PFNL) ; La mise en place par les acteurs locaux des mesures d’accompagnement et de conservation des eaux de surface et souterraines sur la base des principes de Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE) ; Le renforcement des capacités des acteurs nationaux pour le suivi-évaluation des plans CDN et NDT et pour la mobilisation des fonds climat ; Le renforcement de l’engagement de la société civile et de la recherche en matière de lutte contre la dégradation des terres et le changement climatique   Le PTCS est entièrement financé par le Royaume de Belgique   Ce portefeuille démarre dans un contexte sécuritaire et humanitaire extrêmement difficile pour le Burkina Faso. Le Royaume de Belgique est néanmoins déterminé à joindre les actes à la parole et à rassurer le gouvernement du Burkina Faso de son entière disponibilité à l’accompagner afin de renforcer la résilience des populations et d’améliorer leurs conditions de vie. « Doté d’un montant total de 50 millions d’euros à l’échelle régionale, 11,5 millions d’euros, soit 7,45 Milliards FCFA, seront consacrés, entre 2022 à 2026, exclusivement au Burkina Faso dans treize (13) communes des régions du Centre-Est, du Centre-Nord et du Plateau Central. », foi de l’Ambassadeur du Royaume de Belgique au Burkina Faso. Le gouvernement du Burkina Faso, par la voix de la Ministre de l’Environnement, de l’Energie, de l’Eau et de l’Assainissement, Dr. Maminata TRAORÉ / COULIBALY a salué les relations de coopération bilatérale entre les deux pays. « Je remercie le Royaume de Belgique qui nous accompagne pour la réalisation de ce projet qui est capital pour nous. C'est l'un des projets qui va nous permettre de travailler sur le terrain afin d'inverser la tendance, pour augmenter la résilience des populations sur les plans économique, social et culturel. », dixit la Ministre en charge de l’environnement qui a donné le top de départ officiel de la mise en œuvre des activités du PTCS – Volet Burkina Faso.   Yamnoma Geoffroy ZONGO


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    Burkina Faso BFA21001

  • L’innovation au service des acteurs territoriaux de la mobilité humaine au Maroc

    L’innovation au service des acteurs territoriaux de la mobilité humaine au Maroc


    Arturo BIGLIA | 26/09/2022

    Dans la région de Béni Mellal – Khénifra, au Maroc, une vingtaine d’acteurs clés de la thématique migratoire ont suivi une formation d’initiation à l’innovation au sein de l’Administration entre le 13 et le 15 septembre 2022. Cette activité est le fruit d’une synergie entre les projets d’Enabel e-TAMKEEN, financé par la Belgique et qui appuie le renforcement des compétences digitales des fonctionnaires marocain.es, et DEPOMI, financé par l’Union européenne. Elle visait notamment à permettre une meilleure appréhension de la notion d’innovation et de ses concepts clés ainsi que sa valeur ajoutée dans les administrations publiques. Ainsi, les participants, issus principalement des préfectures et services déconcentrés, ont eu l’occasion de se familiariser avec les outils d’innovation fondamentaux, mais aussi avec les méthodologies agiles de pilotage de projets innovants. Durant les trois jours, des concepts tels que « écosystèmes d’innovation », « approche centrée utilisateur », « Lean Management » ou encore « Design Thinking » ont été présentés et expliqués aux participants afin de les inciter à les appliquer dans leur environnement du travail. L’innovation est présentée comme une nouvelle méthode organisationnelle afin de rendre un service plus utile, pratique et accessible. L’accent a également été mis sur la manière dont l’innovation peut servir la mobilité humaine, notamment via l’imagination de processus innovants d’intégration des personnes migrantes dans la société : comment, par exemple, des services en lignes créés dans certains pays de l’Union européenne permettent à des personnes migrantes d’apprendre la langue du pays d’installation ou d’acquérir certaines compétences susceptibles d’y faciliter leur intégration.  Divers exemples ont ainsi été présentés aux participants afin de les sensibiliser sur la pertinence de l’innovation et son possible rôle dans l’instauration de systèmes de gouvernance migratoire fondés sur les droits humains dans la région. Une démarche qui s’insère parfaitement dans la stratégie d’innovation d’Enabel.  


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    Marokko MOR180601T

  • Enabel fournit au ministère de la santé du Burkina Faso, du matériel pour améliorer le fonctionnement de la médécine légale

    Enabel fournit au ministère de la santé du Burkina Faso, du matériel pour améliorer le fonctionnement de la médécine légale


    Kimsegninga SAVADOGO | 23/09/2022

    Enabel fournit deux ambulances, du matériel médical de pointe et consommable médicaux, du matériel informatique et des ouvrages spécialisés au Ministère de la santé du Burkina Faso pour améliorer le fonctionnement de la médecine légale Enabel, à travers le Projet d’Appui au Renforcement de la Justice pour lutter contre l’Impunité (PARJI) financé par l’Union européenne, a apporté un appui matériel d’envergure aux 2 services de médecine légale du ressort de la Cour d’appel de Ougadougou, à savoir celui du Centre Hospitalier Universitaire de Bogodogo et celui du Centre Hospitalier Universitaire Régional de Ouahigouya. La cérémonie officielle de remise de cet important matériel s’est tenue le jeudi 22 septembre 2022 à Ouagadougou précisément au Centre Hospitalier Universitaire de Bogodogo.  Présidée par la Secrétaire Générale du Ministère de la santé et de l’hygiène publique, Dr Estelle Edith DEMBELE/DABIRE (représentant son ministre, empêché), la cérémonie a mis à l'honneur la participation de l’Ambassadeur de l’Union européenne au Burkina Faso, M. Wolfram VETTER, de celui du Royaume de Belgique, M. Jean-Jacques QUAIRIAT, ainsi que du Représentant Résident d’Enabel au Burkina Faso, M. Olivier KRINS. L’appui est composé essentiellement de deux ambulances, d’appareils médicaux spécialisés, d’ouvrages spécialisés, de matériel informatique, de consommables et petits matériels médicaux divers. Il est évalué à plus de 150.000.000 de F CFA, soit un appui de plus de 230.000 Euros. Une reconnaissance aux acteurs prépondérantsLe Représentant Résident d’Enabel au Burkina Faso, Olivier KRINS, a remercié les acteurs prépondérants qui ont apporté leur concours pour la réalisation de cette action d’acquisition et de remise de matériel qui contribue au développement de la médecine légale dans le pays et améliore, de fait, la qualité et la crédibilité des enquêtes en matière pénale. Enabel a soutenu également, à travers ce projet, une étude architecturale afin d’évaluer les besoins techniques et financiers pour la construction future d’un Institut médical et permettre au Ministère de la Santé de démarrer une levée de fonds à cet effet dans les prochains mois. Au rang des acteurs clés ayant contribué à la réalisation de ce projet du PARJI figurent : l’Union européenne qui a alloué les fonds de mise en oeuvre ; le Royaume de Belgique dont relève l’Agence belge de développement Enabel ; le gouvernement Burkinabè, notamment les premières autorités en charge de la santé, l’ensemble des directions du Ministère de la Justice et des droits humains, chargé des relations avec les institutions, avec lesquelles les équipes d’Enabel sont quotidiennement en contact afin d’élaborer conjointement les activités visant à répondre aux besoins des justiciables ; les médecins légistes, et plus particulièrement Dr Norbert RAMDE, président de l’Ordre des médecins qui a fait preuve d’une disponibilité et d’un engagement remarquable dans le processus d’acquisition du matériel remis.   L’esprit Team Europe salué Olivier KRINS a également salué l’esprit « Team Europe », un cadre où les états membres européens actifs au Burkina Faso s’organisent au sein d’une dynamique collective qui permet de mutualiser les moyens et d’enrichir la réflexion au bénéfice de leurs partenaires burkinabé et dans lequel s’est inscrit le projet PARJI.   « Enabel active dans plus de 14 pays dans le monde avec un accent particulier pour les Etats en situation de fragilité, et notamment au Burkina Faso, ont assuré toute la complémentarité requise entre d’une part, le programme Justice de l’UE et ce projet d’Enabel, et  d’autre part, certains aspects du programme de coopération de la Belgique parmi lesquels la Santé, les droits sexuels et de la reproduction (dit SDSR) dans la Région du Centre-Est, œuvrant dans le district sanitaire de Tenkodogo pour la prise en charge des victimes de violences basées sur le genre, avec notamment la création récente  d’un Centre Mère Enfant à Tenkodogo » dira Olivier KRINS.  En réceptionnant le matériel, la Secrétaire Générale du Ministère de la santé et de l’hygiène publique a mentionné que celui-ci permettra de renforcer le fonctionnement des services de médecine légale du CHU de Bogodogo et du CHUR de Ouahigouya tout comme les moyens roulants favoriseront la mobilité de l’équipe qui est souvent appelée sur des scènes de crime hors de son siège. Un futur recours à l’Institut de criminologie de l’Université de Liège en Belgique A la suite de cette remise de matériel médico-légal, il sera fait appel à l’Institut de criminologie de l’Université de Liège en Belgique pour permettre d’ici la fin de l’année 2022, l’intervention d’un éminent médecin légiste du Royaume, afin d’accompagner les autorités du Ministère de la santé du Burkina Faso, dans une stratégie de formation de spécialistes en médecine légale visant à terme, à renforcer la présence de ces auxiliaires de justice sur l’ensemble du territoire national.  Selon la Secrétaire Générale du Ministère de la santé et de l’hygiène publique, la médecine légale qui est une branche de la médecine au service de la Justice, est une discipline qui reste embryonnaire au Burkina Faso alors que ses sollicitations vont grandissantes. Cela est d’autant plus vrai qu’avec « la dégradation continuelle du contexte sécuritaire, humanitaire et sanitaire, la chaîne pénale dans son ensemble est fortement sous pression et les attentes des populations vis-à-vis de la justice sont de plus en plus importantes. Ces besoins sont notamment la célérité dans le traitement des dossiers et l’amélioration de l’impact de l’assistance judiciaire qui permettraient de sentir l’œuvre réelle de justice et d’éviter le sentiment d’impunité. »  


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    Burkina Faso BFA20003

  • Lancement de la préparation du nouveau programme de Coopération bénino-belge pour la période 2023-2028

    Lancement de la préparation du nouveau programme de Coopération bénino-belge pour la période 2023-2028


    Reece-hermine ADANWENON | 23/09/2022

    En cours depuis novembre 2018, l’actuel programme de Coopération entre la Belgique et le Bénin prendra fin en Novembre 2023. Afin d’assurer une continuité des interventions et la pérennité des acquis, le processus d’élaboration du prochain programme pour la période de 2023 à 2028 est lancé ce mardi 20 Septembre 2022 au Majestic de Cotonou.Une cérémonie simple qui a connu la participation effective des Chefs de Coopération des Ambassades de la Suisse, du Canada, de l’Allemagne, des Pays-Bas et de la Belgique ; le Directeur Général Adjoint du Financement, du Développement représentant le Ministre de l’Économie et des Finances ; les représentants des Ministères sectoriels à savoir : -  le Ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération, -  le Ministère de la Santé, -  le Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, -  le Ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, -  le Ministère du Numérique et de la Digitalisation, -  le Ministère des Infrastructures et du Transport ; Les Acteurs de Coopération Non Gouvernementale belges (ACNG) et l’équipe Enabel avec à sa tête le Représentant Résident étaient également fortement représentés. Selon Martin DEROOVER, Chef de la Coopération près de l’Ambassade de Belgique au Bénin, le premier objectif du programme bénino-belge est de renforcer la résilience des populations vulnérables et plus particulièrement des jeunes et des femmes afin de permettre un développement humain durable au Bénin. Ce programme placera donc le capital humain au centre et veillera au renforcement de ce facteur par l’amélioration de l’accès à des services socioéconomiques de base de qualité, à la sécurité alimentaire et à des emplois décent, inclusif et durable. Le tout, dans un contexte de sécurité améliorée pour les populations des zones ciblées permettant de renforcer leur résilience aux chocs économiques, alimentaires, sécuritaires et environnementaux. A l’en croire, le futur programme de coopération au développement avec le Bénin se veut innovant de par les approches qui seront proposées et en ligne avec les priorités belgo-béninoises. Les interventions dudit programme seront concentrées sur 4 priorités avec comme thèmes transversaux : • L’inclusion et le genre, • Le Changement climatique et la préservation de l’environnement, • La Digitalisation,• Le Travail décent.Clément Fabian Portfolio Developper à Enabel Bruxelles, dans sa présentation sur le cycle, les orientations du programme et le processus de préparation a souligné les 4 priorités qui sont visés à savoir : • Le  développement agricole durable • Le développement para-portuaire durable • L’accès aux services de santé et droits sexuels et reproductifs de qualité • Le maintien d’un climat sécuritaire propice au développement.Il a également précisé que le processus d’élaboration du programme de coopération est cadré par le contrat de gestion d’Enabel et est constitué de plusieurs étapes tels que : - Les Ateliers Innovation et ToC, les Rencontres avec les partenaires, la Société Civile et les ACNGs BE, l’atelier de restitution avec les partenaires, l’atelier Team Belgium @ Bruxelles en octobre. - Courant les mois de novembre et décembre 2022 auront lieu les séances de consultation et de travail multi acteurs pour l’élaboration de la stratégie pays ; les ateliers de partage du draft de la stratégie pays, l’envoi du draft au Comité de Validation d’Enabel et en Janvier 2023 la soumission du projet de stratégie à la DGD.Mr Eustache HAKPONDE, Directeur Général Adjoint du Financement, du Développement procédant à l’ouverture de la cérémonie, a tenu au nom du Ministre de l’Économie et des Finances, à exprimer toute la gratitude du gouvernement du Bénin à la coopération belge pour sa présence constante à ses côtés et pour toutes les actions qu’elle mène en vue d’accompagner le développement socio-économique du Bénin. A ce propos, il a invité tous les acteurs impliqués dans les différentes étapes de la formulation du nouveau programme de coopération à ne ménager aucun effort pour contribuer à la construction de projets/programmes en phases avec les priorités du Programme d’Actions du Gouvernement (PAG-2021-2026). 


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    Benin 2204BEN

  • Au Bénin, Enabel accompagne le Gouvernement pour la digitalisation des flux financiers dans la filière ananas

    Au Bénin, Enabel accompagne le gouvernement dans la digitalisation des flux financiers de la filière ananas


    Reece-hermine ADANWENON | 23/09/2022

    Permettre aux différents acteurs de bénéficier, non seulement des avantages des services financiers digitaux, mais en plus, de disposer d’une solution numérique intelligente qui facilitera les partenariats d’affaires dans la filière ananas. C’est l’objectif visé par l’Agence belge de développement (Enabel) au Bénin à travers le programme DEFIA qui, avec la contribution du Consortium Amarante Consulting – Open SI, a conçu et déployé une offre de porte-monnaie électronique nommé « agriwallet » au bénéfice des acteurs de la filière ananas. Grâce à cette innovation, il sera possible, entre autres, pour les producteurs membres des clusters de recevoir les paiements de l’agrégateur (entreprise de transformation), tout en ayant la possibilité d’épargner progressivement pour acheter des intrants auprès d’un fournisseur de référence. La solution permet également la signature et l’exécution de contrats intelligents entre acteurs d’un même cluster (producteurs, transformateurs, transporteurs, fournisseurs d’intrants, autres prestataires de services, etc.), permettant de planifier la production ,etc.La démarche de conception et le déploiement de cette innovation, confiée au Consortium Amarante Consulting – Open SI, comprend trois phases :● Une phase de sélection des clusters, d’analyse des besoins et des acteurs et cartographies des flux financiers et non financiers entre acteurs ; les goulots d’étranglement ont été identifiés pour chaque flux, ainsi que les gains de performance potentiels induits par la digitalisation ;● Une phase de design, de test et de déploiement de la solution numérique, à travers une approche Human centered design et de co-création avec les usagers finaux ; l’objectif de la phase pilote est d’enrôler près de 1 500 producteurs (sur 3 clusters) afin de valider le modèle économique et les fonctionnalités de la solution, tout en vérifiant le son degré d’acceptabilité et d’appropriation par les bénéficiaires ; ● Mettre la solution à l’échelle au profit des autres clusters de la filière ananas, mais aussi à d’autres filières comme le riz, sur la base des enseignements de la phase pilote.Durant la première phase, qui vient d’être clôturée, le consortium Amarante Consulting - Open SI, a mené plusieurs missions sur le terrain afin de rencontrer les différents acteurs. Ainsi, de nombreux focus groups et entretiens individuels se sont tenus avec les producteurs, les transformateurs, les commerçants et les fournisseurs de services. D’autres acteurs importants ont été également impliqué, à savoir : les institutions de microfinance, les opérateurs de téléphonie mobile, les banques, etc.Cette recherche a permis de mieux comprendre leurs attentes, de quantifier les flux et de jeter les bases du modèle économique optimal pour l’agriwallet.Riche de ces enseignements, le consortium a développé une solution informatique intégrant technologie innovante des « smart contracts ». Cette technologie, reposant sur l’intelligence artificielle, permet de réguler, structurer, organiser, anticiper et planifier les relations d’affaires entre les différents acteurs du cluster, en réduisant les interactions humaines. Ce qui a pour effet d’offrir aux acteurs une solide valeur ajoutée.Le démarrage de la phase pilote est prévue en début octobre pour une durée de trois (03) mois. Elle permettra ainsi de tirer les leçons de l’expérience terrain pour corriger ce qui doit l’être. L’initiative « agriwallet » s’inscrit dans la stratégie du programme DEFIA d’Enabel de faire du digital un instrument de transformation des économies agricoles et rurales du Bénin. Elle permettra de contribuer significativement à l’amélioration et à la sécurisation des revenus agricoles des agri-entrepreneurs de la filière ananas au niveau des pôles de développement agricole Sud du Bénin, tout en favorisant leur inclusion financière et économique. Elle est l’accompagnement d’un important volet d’éducation financière et digitale pour favoriser la compréhension, l’usage et l’appropriation de la solution.


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    Benin BEN19005