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  • En Mauritanie, Enabel diagnostique les besoins en financement des acteurs de la filière maraichère

    En Mauritanie, Enabel diagnostique les besoins en financement des acteurs de la filière maraichère


    Aminata KANE | 01/09/2021

    A travers une mission ayant pour objectif le diagnostic des besoins de financement des producteurs maraîchers de l'Assaba et du Guidimakha (région en Mauritanie), plusieurs villes ont été visitées afin d'identifier les besoins en financement des: • Producteurs maraîchers; • Organisations de producteurs maraîchers; et •  L'offre de services financiers au niveau localCe diagnostic consistait en des entretiens avec les différents acteurs concernés; les représentants des coopératives (+ d'une vingtaine), les coopératives, les producteurs... Grâce à ces entretiens, un état des lieux a été élaboré.Les enseignements ressorties pour la filière agro-maraichères permettent de mettre en avant le contexte des producteurs des périmètres maraîchers et les modes de financement identifiés. Les capacités de production sont influencées par les méthodes d'irrigation peu efficaces, ce qui impacte sur les capacités de production. Il existe également un manque d'harmonisation pour ce qui est des moyens d'exploitation des productions. Les coopératives ont le rôle de représentant pour les producteurs face aux autorités locales. Cet aspect pourrait être renforcé si ces derniers s'identifiaient en "groupement paysan", afin d'avoir accès à des meilleurs intrants, accès au financement, marchés...Le mode de financement des coopératives maraichères repose sur la mise en place de caisses qui répondent aux différents types de besoins, par exemple en cas de maladie ou de saison de soudure ainsi que pour le fonctionnement des coopératives.Les principales contraintes identifiées concernent: • L'accès à l'eau; • Le transport; • L'accès au marché;• La divagation des animaux et; • La qualité des semencesL'offre et l'accès aux services financiers sont restreints car peu d'intérêt est porté au monde rural. Un portefeuille dédié au financement pour l'activité agricole est inexistant. Un CDD (Crédit public de développement rural) a été mis en place cette année, étalé sur 3 ans et avec un taux d'intérêt de 3% mais la politique d'octroi de crédit est contraignante et aucune vérification n'est faite pour constater l'existence de l'activité des bénéficiaires. Aucune mesure n'existe donc pour évaluer l'impact des crédits. Les modes de remboursement ne sont pas adaptés au contexte des producteurs. Les recommandations sont : • d'adapter les produits financiers; • d'octroyer une éducation financière et; • d'appuyer par des formations et de vulgariser les techniques culturalesCe diagnostique permettra à Enabel de se rapprocher de ses objectifs pour le programme RIMFIL, tels qu'une meilleure organisation des filières agro-pastorales, une infrastructure économique plus établie, un apprentissage sur l’accès au financement pour ne citer que ces derniers. 


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    Mauritania MRT19001

  • L’Union Européenne contribue à travers Enabel à l’amélioration de l’état de santé de la population (soins de santé maternels et infantiles)

    L’Union Européenne contribue à travers Enabel à l’amélioration de l’état de santé de la population (soins de santé maternels et infantiles)


    Jean BIRONKWA | 30/08/2021

    Grâce au financement de l'Union Européenne, Enabel exécute un programme d'appui au système de santé à travers l'outil de financement basé sur la performance, en abrégé « PASS-FBP ». Depuis juillet 2016, période de démarrage de la première phase du programme, le système de santé au Burundi a connu des résultats palpables. Ainsi, si la mortalité maternelle est passée de 500 à 339 pour 100M tandis que le taux de mortalité infantile est passé de 96‰ à 78‰  selon les études démographique de santé, et d'autres indicateurs de santé au Burundi ont également été améliorés.Ce programme, qui est destiné à plus de 80% à soutenir les plus vulnérables en vue d'améliorer leur accès aux soins de santé de qualité, s'est référé aux documents de politique de la santé au Burundi comme la politique nationale de santé 2016-2025, les Plans Nationaux de Développement Sanitaire et d'autres. Améliorer l'état de la santé de la population burundaise par l'accès aux soins de santé de qualité pour les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans, tel est l'objectif du programme. Dans le cadre de la mise en œuvre de la politique du gouvernement du Burundi de garantir la gratuité des soins de santé pour cette catégorie, l'Union Européenne a décidé de cofinancer les performances des prestations des soins et services de santé couplés à la gratuité des soins des femmes enceintes et des enfants de moins de 5 ans. Pour contribuer à cet objectif, le Programme d'Appui aux Systèmes de Santé « PASS- FBP » exécuté par Enabel, assure le cofinancement du secteur de santé avec le paiement des factures des formations sanitaires et l'appui aux FOSA en vue de garantir une offre de soins de qualité et une gestion financière performante, les renforcements des capacités, le contrôle interne, les évaluations de la qualité des soins à l'improviste, les audits les cliniques dans hôpitaux, ou la contre-vérification. Chaque mois, le Programme contribue à hauteur de 917.000 euros - soit deux milliards de francs bu - pour que les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans bénéficient des soins gratuits et de qualité. Ainsi, de 2016 à 2019, lors de la première phase du programme, plus de quarante-deux millions d'euros (42 522 846 €), dont plus de 37 millions d'euros (37.511.101 €) ayant contribué au cofinancement du paiement des factures des FOSA. Soit plus de quatre-vingt-cinq milliards de francs depuis l'été mobilisés par l'Union Européenne pour défendre le secteur. Plus de 88% du Budget consommé pour la première phase a été utilisé pour le paiement des factures des prestations des FOSA. Cette contribution du Programme PASS-FBP représente 40,06 % de la facture globale des centres de santé et des hôpitaux de district du pays. Pour la deuxième phase du Programme en cours qui couvre la période 2019 - 2022, un budget de plus de vingt-sept millions d'euros (27.750.000 €) dont plus de vingt-deux millions (22.630.307 €) prévus pour le cofinancement des factures des FOSA, sont destinés au financement des formations sanitaires du Burundi en vue de garantir l'accès aux soins de santé de la population burundaise, avec un accent sur les femmes enceintes et les enfants de moins de cinq ans. Le programme d'Appui au Système de Santé à travers l'outil du FBP est en phase avec les documents de planification de la santé au Burundi comme le Plan de Développement Sanitaire 2019 -2023 qui rappelle que l'amélioration de l'offre des soins et service de santé maternelle, du nouveau-né, de l'enfant, de l'adolescent(e) et du jeune, de la personne âgée ainsi que de la santé nutritionnelle de qualité est une obligation pour le Burundi. « Cette publication a été produite avec le soutien financier de l'Union européenne. Son contenu de la seule responsabilité d'Enabel et ne relève pas nécessairement les opinions de l'Union européenne »


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    Burundi BDI19003

  • Les laboratoires de l’OBPE et de la Station d’épuration appuyés par le projet LATAWAMA

    Les laboratoires de l’OBPE et de la Station d’épuration appuyés par le projet LATAWAMA


    Rodrigue NIYONGABO | 24/08/2021

    Le laboratoire de l’Office Burundais pour la protection de l’environnement (OBPE) ainsi que le laboratoire de la station d’épuration de Buterere relevant de l’office Burundais de l’Habitat, Urbanisme et Construction - l'OBUHA - ont reçu officiellement les équipements bureautiques de la part du projet LATAWAMA. Le Laboratoire de la Station d’Epuration des eaux usées de Buterere suivra la qualité des eaux usées entrant dans les bassins et les rejets des eaux usées à l’aval du bassin de maturation de la station d’épuration de Bujumbura. Le laboratoire de l’OBPE participera au réseau de surveillance de la qualité des eaux du lac Tanganyika. Ces deux laboratoires ont été équipés de nouveaux mobiliers de bureau fonctionnels. La remise de ces équipements a été effectuée le mercredi 04 août 2021 en présence des certains cadres de ces deux institutions comme la Directrice de l’Environnement et des Changements climatiques à l’OBPE Mme Renilde Ndayishimyiye et le Directeur de l’environnement, hygiène et assainissement Bizabishaka Cleophas au sein de l’OBUHA. Dans un proche avenir, ces laboratoires recevront le matériel analytique essentiel à la conduite des analyses environnementales.  Pour rappel, le réseau de surveillance des eaux du lac Tanganyika comprendra 4 laboratoires : Office Burundais de Protection de l’Environnement, Bujumbura, Burundi ; Tanzanian Fisheries Research Institute, Kigoma, Tanzanie ; Lake Tanganyika Research Unit, Mpulungu, Zambie ; Centre de Recherche en Hydrobiologie, Uvira, RDC. Le projet LATAWAMA est mis en œuvre par l’Autorité du Lac Tanganyika et l’Agence Belge de Développement, sur financement de l’Union européenne.


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    Burundi BDI180971T

  • La protection des bassins versants, un point d’attention pour le programme PAIOSA au Burundi

    La protection des bassins versants, un point d’attention pour le programme PAIOSA au Burundi


    Jonas Eric UWIZERA | 24/08/2021

    A travers le programme PAIOSA, Enabel met en œuvre des activités d’aménagement des bassins versants dans la région de l’Imbo, plus précisément dans 4 communes de la province de Cibitoke à savoir Rugombo, Murwi, Mabayi et Mugina et dans la région du Moso dans les communes de Gisuru et Nyabitsinda de la province Ruyigi ainsi que dans les communes de Mpinga-Kayove et Rutana de la province Rutana.L’objectif de cette action est de restaurer la fertilité du sol, de diminuer l’érosion, d'augmenter la capacité de rétention de l’eau et de protéger les aménagements hydroagricoles par des boisements forestiers des bassins versants situés en amont en l’occurrence la prise de Nyamagana et ses 3000ha de périmètre irrigués dans la région de l’Imbo et les prises de Musasa, Nyabigozi, Ntanga et Nyamabuye avec autour de 1000ha de marais aménagés dans le Moso. Les actions d’encadrement et d’accompagnement faites par le programme PAIOSA depuis 2014 se sont intéressées à la structuration de la population en GGF dans les deux régions et à leur encadrement dans la mise en œuvre des activités sylvicoles depuis la pépinière jusqu’à l’exploitation des bois, des actions menées à travers une approche participative. En vue d’assurer la durabilité des actions des GGF, le PAIOSA a initié des discussions entre les parties prenantes à la gestion de ces boisements en l’occurrence, les communes qui ont mis à la disposition des GGF les terrains à boiser, l’OBPE qui a en ses attributions la gestion du patrimoine forestier ainsi que les GGF directement impliqués dans la gestion de ces boisements. Ces discussions ont pour objectif de s’entendre sur les plans simples de gestion de ces boisements et les accords entre les parties prenantes sur leurs droits et devoirs. Un atelier provincial a ainsi été organisé le 3 Août 2021 au chef-lieu de la province Cibitoke, pour échanger sur ces plans simples de gestion (PSG) et les accords tripartites pour une gestion durable des boisements, un atelier solennisé par le Gouverneur de province et auquel ont participé les administrateurs des communes Mugina, Murwi, Rugombo et Mabayi, les responsables de l’OBPE au niveau provincial et ministériel, les techniciens communaux du ministère de l’agriculture, élevage et environnement, ainsi que les représentants des Groupements de gestion forestière.Le même atelier a également été organisé dans la région du Moso à l’Est du Burundi, le jeudi le 5 août, au chef-lieu de la province Ruyigi, en présence du conseiller économique du Gouverneur de province. Ces ateliers ont dégagé un consensus sur le contenu des plans simples de gestion et des accords tripartites dont leur ratification est attendue très prochainement dès que le consultant qui a préparé lesdits textes aura remis la version finale en intégrant les observations émises par les parties prenantes dans les deux régions. Concernant la gestion des boisements, ces conventions stipulent que les GGF prennent 80% des gains issus de l’exploitation des boisements (dont 30% des 80% restent affectés à l’entretien et aux actions de protection et de renouvellement desdits boisements), 10 % reviennent à la commune et 10% rentrent dans l’OBPE.Ces conventions tripartites consensuelles, une fois signées, deviendront des outils essentiels de pérennisation des boisements plantés et de reconnaissance des efforts consentis par les GGF pour la pérennisation des boisements. C’est aussi le couronnement du travail initié par le PAIOSA dans le domaine de la gestion et la protection des bassins versants au Burundi. Au total, 980 ha et 1955 ha ont été boisés respectivement dans la région de l’Imbo et Moso dont 464,49ha et 792,6ha sont des boisements domaniaux et ce sont ces derniers qui sont gérés par la population riveraine regroupée au sein de 44 GGF dans les deux régions.


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    Burundi BDI1308211

  • L’amélioration de l’apprentissage des métiers du Bâtiment, un enjeu important de la formation professionnelle au Burundi

    L’amélioration de l’apprentissage des métiers du bâtiment, un enjeu important de la formation professionnelle au Burundi


    Donavine KWIZERA | 20/08/2021

    Améliorer la qualité de la formation délivrée par les Centres d’Enseignement des Métiers (CEM) pour garantir un apprentissage adapté aux besoins du marché est au cœur des interventions du projet ACFPT de Enabel au Burundi. C’est dans ce cadre qu’une formation de formateurs sur l’utilisation et l’exploitation de la structure didactique inter-métiers du bâtiment a été organisée à Bujumbura pendant 3 semaines à l’endroit de 59 formateurs des filières du BTP (Bâtiments et Travaux Publics) issus de 6 CEM. Cette structure est une nouvelle approche qui est différente des travaux pratiques faits dans les ateliers, en ce qu’elle met en scène un chantier réel et des interactions entre les métiers concernés.Le secteur BTP est un secteur économique rassemblant l'ensemble des activités et des corps de métiers intervenant dans le cadre de la construction d'édifices et d'infrastructures publiques et privées. Au Burundi, le BTP constitue un secteur économique substantiel, étant une source importante de création d'emplois et de revenus, qui par ailleurs contribue à faire vivre de très nombreux travailleurs indépendants. Au sein de 6 CEM (parmi les 13 appuyés par le projet ACFPT) qui disposent de la majorité des filières du bâtiment dans leur offre de formation, Enabel avait dans les années passées construit des structures didactiques inter-métiers permettant le travail en synergie de différents corps d’état du BTP (maçonnerie, plomberie, électricité, soudure et menuiserie). Le but de cette structure est d’instruire tout en simulant un chantier semblable à celui sur lequel ils seront appelés à travailler dans la vie active.Parmi les étapes clés de l’exploitation de cette structure, on peut citer les réunions de planification de la gestion du chantier pour organiser l’intervention de différents métiers du BTP. Ensuite, au cours de l’année de formation, les apprenants de chaque filière procèdent aux travaux et tâches les concernant (maçonnerie, plomberie...) dans l’ordre logique établi en début de chantier. Enfin, vient la phase de la déconstruction pour permettre à la promotion suivante de s’exercer sur la même structure. La majeure partie des matériaux et équipements sont récupérés à cet effet. La structure didactique inter-métiers du BTP est donc une nouvelle approche, différente des travaux pratiques faits dans chaque atelier, par le fait qu’elle met en scène un chantier réel, qu’elle met en connexion les cinq métiers du BTP et renforce leur collaboration. Cet apprentissage complémentaire à l’apprentissage spécifique sur un seul métier/filière sert également comme étape préalable facilitant l’intégration rapide dans les stages d’insertion professionnelle. Pour que l’Enseignement des Métiers puisse donner ses fruits, il est important de travailler sur les compétences des apprenants pour qu’ils puissent sortir avec un bagage suffisant afin d’être prêt à affronter le métier; dès lors, le projet contribue à renforcer les capacités des formateurs. Pour faciliter l’exploitation de la structure, une formation théorique et pratique des formateurs a été organisée à l’endroit de 59 formateurs du BTP venant de 6 centres (Kanyosha, Karurama, Rumonge, Muramvya, Bwoga et Muyinga) qui disposent déjà de cette structure. « Cette structure est un outil didactique qui permet à l’apprenant d’anticiper le travail qui l’attend dans la vie future, elle va aider les apprenants à être dans une situation réelle » nous a confié l’un des formateurs présents. La formation des formateurs a été assurée par cinq conseillers du Ministère de l’Education et de la Recherche Scientifique qui ont contribué à la conception du «Guide d’utilisation des structures didactiques selon l’Approche Par Compétences (APC)», réalisé avec l’appui du projet ACFPT en 2020.


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    Burundi BDI1307811

  • Enabel reçoit la visite du ministre de l’agriculture sur ses sites pilotes

    Enabel reçoit la visite du Ministre de l’Agriculture sur ses sites pilotes


    Aminata KANE | 20/08/2021

    Enabel consolide ses objectifs en Mauritanie grâce à des résultats concrets dans ses zones d’action. Enabel a reçu la visite du Ministre Mauritanien de l’Agriculture sur les sites pilotes dans les zones d’actions des programmes RIMDIR et RIMFIL. Dans le cadre de ces projets, Enabel intervient dans le développement durable et agricole dans les zones rurales du sud et du sud-est de la Mauritanie. Le ministre a félicité Enabel à travers son programme RIMDIR pour la réalisation d’ouvrages de qualité et des infrastructures rurales bénéfiques pour les populations. Il a exhorté à plus d'actions concrètes de ce genre et a remercié les équipes et leur travail remarquable. Les actions des programmes contribueront à l’amélioration de la production agricole ainsi que les conditions de vie des populations. L’un des éléments mis en avant est l’approche d’Enabel : celle-ci se concentre sur la pérennisation de l’action en impliquant les bénéficiaires ; dans ce but, l’équipe Enabel et celle du ministère de l’agriculture ont rencontré ces derniers. Via ses programmes, Enabel participe à l’essor du secteur et au développement mauritanien afin de pallier à l’insécurité alimentaire/nutritionnelle et de renforcer la résilience des populations vulnérables. Les résultats en perspective sont un meilleur accès à l’eau, un désenclavement, la sécurisation des ressources et un appui administratif aux populations.  


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    Mauritania MIE170031T

  • Au Bénin, les start-ups et acteurs clés de l’écosystème entrepreneurial numérique améliorent leurs programmes d’idéation

    Au Bénin, les start-ups et acteurs clés de l’écosystème entrepreneurial numérique améliorent leurs programmes d’idéation


    Reece-hermine ADANWENON | 13/08/2021

    Du 23 au 26 juin 2021 à grand Popo, 39 SAEI, startups et acteurs clés de l’écosystème entrepreneurial numérique ont travaillé ensemble dans le but d’améliorer les programmes d’idéation qu’elles offrent. L’atelier s’est déroulé autour de deux thématiques clés à savoir: une formation sur les conseils juridiques dans la négociation d’accords de partenariats puis la co-conception des programmes d’accompagnement pré-idéation/idéation. 3 jours durant, les participants à cette rencontre ont : amélioré les programmes de pré-idéation/idéation qu’elles offrent ;proposé des contrats adaptés entre eux et les start-ups qu’ils accompagnent ; négocié des accords/convention avec d’autres partenaires;Financé par l’Union Européenne et mis en œuvre par Enabel au Bénin, le projet Digiboost vise à accroître la performance des entrepreneurs dans le secteur de l’économie numérique. Pour atteindre cet objectif, plusieurs actions sont menées dont le renforcement des capacités et l’amélioration des performances des Structures d’Accompagnement à l’Entrepreneuriat Innovant (SAEI) et la qualité des services offerts aux startups numérique au Bénin. Accords et/ou convention de partenariat : formation sur les notions juridiques Le programme de cet atelier avec les SAEI du Bénin a débuté par la formation sur les conseils juridiques dans la négociation d’accords de partenariats. Les SAEI proposent en effet des services, de l’accompagnement et elles sont très souvent amenées à négocier des accords et des conventions de partenariats avec d’autres structures. L’instabilité des échanges fait qu’il est cependant plus judicieux de garder une trace écrite de l’accord passé entre les deux parties. L’avocat à la cour Maitre Hugo KOUKPOLOU a fait deux communications très instructives dont la première portait sur les précautions à prendre et les conseils juridiques en matière de négociations d’accords/conventions. Les SAEI et les entrepreneurs présents se sont très rapidement sentis concernés par les différentes notions abordées durant cette première communication. Quant à la seconde communication, l’avocat a fait une présentation autour du modèle de contrat type entre les SAEI et les Start up, afin d’en ressortir les clauses pour un contrat avec des partenaires. L’accent a été mis sur les termes clés à retrouver dans un contrat pour veiller à la protection des intérêts de chacune des parties.Co-conception des programmes d’accompagnement pré-idéation Pour une structure d’accompagnement, le programme de pré-idéation et d’idéation est incontournable pour faciliter l’insertion dans le milieu de l’entrepreneuriat. De ce fait, il est important que ces notions soient claires aussi bien pour les structures d’accompagnements que pour les entrepreneurs suivis. À travers donc des travaux de groupe coordonnés par le cabinet PWC (PricewaterhouseCoopers), les représentants des SAEI présents à l’atelier ont pu : redéfinir et assimiler le principe de pré-idéation et idéation ; dresser des objectifs et les cibles de ces programmes ; élaborer un modèle type du contenu d’un programme de pré-idéation et idéation.Après les plénières, un programme de pré-idéation/idéation consolidé a été établi prenant en compte l’ensemble des apports qu’ont fait les SAEI et les entrepreneurs présents à l’atelier. L’atelier s’est alors terminé par une session de travail entre les SAEI volontaires et le cabinet PWC puis des partages d’expériences, des moments de Networking entre les SAEI elles-mêmes.


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    Benin BEN170321T

  • Enabel renforce les capacités de près de 300 éléments des Forces de sécurité intérieure de la région de l’Est

    Enabel renforce les capacités de près de 300 éléments des Forces de sécurité intérieure de la région de l’Est


    Kimsegninga SAVADOGO | 12/08/2021

    Environ 300 éléments des unités mobiles de la Compagnie Républicaine de Sécurité (CRS) et du 34e escadron de Gendarmerie mobile de Fada N’gourma en fin de formation ont reçu des attestations au cours d’une cérémonie organisée le vendredi 06 août 2021 au camp SND de Loumbila dans la région du Plateau Central.   Cette cérémonie marque la fin d’un des volets les plus importants de la phase 1 du projet d’appui à la stabilisation de l’Est du Burkina Faso (STABEST). Financé par l’Union européenne sous l’Instrument Contribuant à la Stabilité et la Paix (IcSP) et exécuté par Enabel, le projet STABEST vise à renforcer les capacités des unités de la Police Nationale et de la Gendarmerie Nationale, et renforcer la confiance entre ces unités et la population dans la région de l’Est. Pendant 5 mois, les unités ont bénéficié des formations en tronc commun avant de suivre, chacune pour ce qui concerne sa spécificité, des formations en troncs spécialisés pour une durée de 3 mois. Le triple objectif de ce programme de formation était « de renforcer les capacités d’intervention des unités en l’adaptant à l’évolution de la menace dans la région de l’Est, tout en améliorant la cohésion et la collaboration entre Gendarmerie et Police, et en privilégiant la résolution concertée des conflits pour un rétablissement de la confiance avec les populations », dixit Nicolas OEBEL, Chef de Projet STABEST.   « Notre souhait le plus ardent est que ce projet puisse s’étendre sur toutes les autres régions du Burkina Faso »   Selon le représentant des stagiaires, le Sergent de Police Valentin OUEDRAOGO, cette formation a permis de renforcer la cohésion entre Forces de Sécurité Intérieur (FSI), et entre FSI et populations. « Le projet nous a permis également d’améliorer nos connaissances en matière de médiation, de secourisme, d’extrémisme violent, de Droit International Humanitaire et j’en passe. En plus, STABEST a renforcé notre matériel logistique en moyens roulants, en équipements de protection individuel et collectif et bien d’autres. » foi de Valentin OUEDRAOGO, porte-parole des stagiaires.A Enabel et à ses partenaires, les impétrants ont dit : « notre souhait le plus ardent est que ce projet puisse s’étendre sur toutes les autres régions du Burkina Faso afin que nos frères d’armes qui y sont bénéficient également des formations que nous avons reçues ».   Le ministre de la Sécurité Maxime KONE, patron de cette cérémonie a salué l’initiative de Enabel et de ses partenaires qui ont pu conduire cette première phase du projet STABEST aux bénéfices énormes pour le Burkina Faso. Après avoir suivi les démonstrations des stagiaires sur une embuscade et une prise d’otage, Maxime KONE se dit confiant et souhaite que ces compétences acquises soient d’un apport considérable dans la lutte contre l’insécurité. « Je suis encore plus satisfait que ces éléments qui ont été formés sont venus du terrain. Cela veut dire qu’en réalité, ils connaissent mieux leur environnement. Si nous avons déjà des gens sur le terrain qui sont formés, qui connaissent la réalité, je pense que cela va être quelque chose de très important pour nous », ajoute le chef du département en charge de la sécurité.   Débutée le 1er novembre 2019, la première phase du projet STABEST finit le 31 août 2021. La seconde phase qui est déjà en cours depuis février 2021 est une reconduction des activités de la première avec de nouvelles unités mobiles des régions de l’Est et du Centre-Est et prendra fin en juillet 2022.   Geoffroy ZONGOCommunication officer


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    Burkina Faso BFA19008

  • Enabel’s First Online Teachers’ Course Gains Popularity in Uganda

    Enabel’s First Online Teachers’ Course Gains Popularity in Uganda


    Peace NERIMA | 11/08/2021

    Online courses are a rapid growing trend in today’s education. There is some skepticism as to whether online courses are just as effective and educational as traditional face to face interactions with an instructor. However, with the current COVID-19 pandemic, distance learning has become inevitable. In October 2020, the Teacher Training Education Project funded by Ministry of Education & Sports (MoES) and Enabel launched an online General Teaching Methods (GTM) course for lower-secondary pre- and in-service teachers in Uganda. The course was specifically designed for teacher trainers and students in National Teachers’ Colleges (NTCs) that introduces them to teaching methodologies that enhance their pedagogical skills.    The GTM course, being the very first of its kind, provides interactive and practical lessons to improve teaching practices for all NTC lectures and students. It also prepares students to teach using the Active Teaching and Learning (ATL) methodology which puts the student at the center of learning. Some of the modules this course offers are: learning and cognition; ATL; classroom management and organization; teaching and learning materials; and assessment of the teaching and learning process. According to Hannah Nayoga, the Sector Expert - Pedagogy for the Teacher Training Education (TTE) project at Enabel in Uganda, the GTM online course is not only improving pedagogy in the Teachers’ colleges but also preparing students to teach and equipping them with both Active Teaching and Learning methodologies and ICT skills due to the different media used in the course. One of the advantages of the General Teaching Methods’ course is that it provides up-to-date digital learning resources on a variety of subjects that can be accessed remotely using a mobile device or computer. NTC teachers and students can take advantage and explore these resources and build their knowledge on the different topics at their own convenience. They can also do the online course over an extended period of time by pausing and resuming the course. Ario Fabius, a student coordinator at NTC Mubende said that with the change of the lower secondary school curriculum, the GTM has helped him teach agriculture, something he never knew is possible using online means.“From this course, I have learnt how to design lesson plans and use ICT tools to teach. I have unlimited access to the content from which I pick ideas to use in my own class.” The online GTM course has gained popularity in the NTCs and has been attended by many teachers, students and partner secondary schools’ teachers which have generally changed learning methods across all areas of study. So far, 2995 NTC students, lecturers and teachers from 21 partner secondary schools have enrolled in this course.More still, 56% of the NTCs’ current population (2632 out of 4699) have successfully completed the course with a statement of participation issued.Kibedi Abdul, the Assistant Commissioner, Secondary Teacher Education (ai) of the Teacher Education Training & Development Department of the Ministry of Education and Sports reaffirmed the Ministry’s position by saying, “We are training quality teachers which has been the main objective of the TTE project from the start. We are working towards achieving impact in the classroom to get teaching outputs that are tangible by focusing on the teacher trainer and teacher trainee as the center of learning.”Having the online GTM course rolled out in partner secondary schools is not only beneficial to NTC students who practice teaching in these schools, but also makes teaching and learning interesting for both the secondary school teachers and their students. To build upon the General Teaching Methods’ course, Enabel together with the NTC lecturers is creating a Technology Enhanced Learning course (TEL) that introduces essential ICT tools needed for Active Teaching and Learning. This is part of the project’s efforts to ensure the adoption of digital education technology to support the continuity of learning during and after the pandemic, but also equip them with relevant skills for the 21st century learners. Click the link to access the course http://bit.ly/GeneralTeachingMethods


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    Uganda UGA1503111

  • La technologie digitale, une opportunité d’améliorer l’attractivité des Centres d’Enseignement des Métiers au Burundi

    La technologie digitale, une opportunité d’améliorer l’attractivité des Centres d’Enseignement des Métiers au Burundi


    Donavine KWIZERA | 06/08/2021

    Le projet ACFPT dans son cinquième axe a pour objectif de renforcer l’attractivité de l’Enseignement des Métiers par la digitalisation et la communication pour le développement. Pour répondre à cet objectif, 26 points focaux numériques issus de 13 Centres d’Enseignement des Métiers (CEM) partenaires du projet ont participé à un atelier sur l’exploitation des NTICE (Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication pour l’Enseignement). Le numérique transforme notre mode de vie, il est partout et l’école n’y échappe pas. Il y a encore quelques années, les professeurs avaient comme seuls supports didactiques des feuilles de papier et un tableau, mais le temps a évolué et la digitalisation trouve aussi une place importante dans le système éducatif. Dans le souci d’améliorer la qualité de l’enseignement des métiers et de rendre plus attractif ce secteur, le projet ACFPT a alors équipé 13 CEM de salles multimédias informatisées et connectées qui servent de soutien pédagogique pour l’ensemble des filières enseignées. Après l’équipement de ces centres, il s’est avéré important de former les usagers sur la manipulation et l’utilisation productive des outils et applications. C’est dans cette optique qu’une formation de renforcement des capacités pour l’usage efficace et efficient des applications numériques comme Google Forms, Mentimeter, OpenBoard et autres a été organisée à l’endroit de 26 formateurs et points focaux numériques des CEM, sur une durée de 2 semaines, pour stimuler un apprentissage moderne de qualité. A l’issue de l’atelier, les participants estiment que ces applications numériques vont permettre à l’enseignant et à l’apprenant d’être en interaction, de mieux communiquer et de se ressourcer. « Les applications numériques apprises lors de la formation sont d’une importance capitale car elles sont transversales pour toutes les filières » a dit Jeanine, point focal numérique du centre de formation de Rumonge. « Ça va nous permettre d’être rapide, efficace et gagner du temps, les cours deviennent plus intéressants et moins ennuyants » a poursuivi Jean-Marie, formateur du centre de Kanyosha. La technologie digitale a un énorme potentiel pour améliorer la qualité, l’attractivité et la portée de l’éducation surtout dans le secteur de l’Enseignement des Métiers qui est considéré comme étant non attrayant au Burundi. L’intégration de la technologie digitale pour l’amélioration de la qualité de l’éducation s’inscrit dans l’Objectif de Développement Durable 4 qui est d’ « Assurer une éducation inclusive et équitable de qualité et promouvoir des possibilités d’apprentissage tout au long de la vie pour tous ». Grâce à la digitalisation, l’enseignement est plus accessible, plus personnalisé et adapté au fonctionnement de la génération actuelle. Les apprenants peuvent devenir acteurs de leurs formations et les formateurs se sentir en phase avec cette nouvelle génération.


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    Burundi BDI1307811

  • Aménagements hydro-agricoles et pastoraux dans la région du Centre Est, Burkina Faso

    Aménagements hydro-agricoles et pastoraux dans la région du Centre Est, Burkina Faso


    Kimsegninga SAVADOGO | 03/08/2021

    Enabel facilite l’accès des agro-pasteurs à des infrastructures adaptées à leurs besoinsLe gouverneur de la Région du Centre-Est a lancé, ce jeudi 29 juillet 2021, le projet de Promotion de l’employabilité, la cohésion, l’inclusion socioéconomique des jeunes et des femmes, (PRECIS). Financé par Enabel à travers l’intervention Entrepreneuriat, ce projet d’un coût de 2 millions deux cent mille (2 200 000) euros vise à faciliter l’accès des acteurs du monde de la production agro-pastorale à des infrastructures adaptées à leurs besoins. Il vise également à promouvoir la cohésion sociale et l’accroissement de l’accès des populations à faible revenu, notamment des jeunes et des femmes et des personnes vulnérables (dont des déplacées internes), à des emplois décents dans la Région du Centre-Est. Mis en œuvre par le consortium Welthungerhilfe (WHH) - Association pour la Recherche et la Formation en Agroécologie (ARFA) - Réseau de Communication sur le Pastoralisme (RECOPA) - l’Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement (2iE) pour une durée de 27 mois, les investissements prévus consistent en :- douze (12) sites de périmètres irrigués avec un dispositif de micro-aspersion pour la production agricole ;- deux (2) bas-fonds pour la production rizicole ;- six (6) champs fourragers ;- huit (8) magasins pour le stockage et la conservation des produits agricoles ; - huit (8) forages pastoraux ; - 120 km de piste à bétail de transhumance;- quatre (4) aires de repos ; - deux (2) aires de pâturage de 6.500 hectares, sécurisées pour l’ensemble des acteurs. Diallo Abdoulaye, éleveur transhumant dans la région du Centre Est, s'est exprimé sur le projet : « Nous rencontrions des difficultés pour nous déplacer avec nos bétails au-delà des frontières du Burkina Faso, notamment pour ce qui concerne la transhumance entre le Ghana, le Bénin et le Togo. Nous espérons qu’avec les réalisations de ce projet qui contribue à la sécurisation des pistes de transhumance et des aires de pâturage et à la disponibilité en eau pour nos animaux, un certain nombre de ces difficultés seront résolues, car nous aurons des espaces pastoraux avec des ressources disponibles sur place pour nourrir nos animaux ».Adama GNANOU, Chargé de communication pour le portefeuille.


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    Burkina Faso BKF1803311

  • Cibitoke : La prise de Nyamagana, moteur du développement de l’agriculture dans les communes Rugombo et Mugina

    Cibitoke : La prise de Nyamagana, moteur du développement de l’agriculture dans les communes de Rugombo et Mugina


    Jonas Eric UWIZERA | 03/08/2021

    L’agriculture burundaise dépend des saisons et des conditions météorologiques. Mais les communes de Rugombo et Buganda dérogent aujourd’hui à cette règle grâce aux actions du PAIOSA. Dès le départ, ce programme s’est focalisé sur l’amélioration de la compétitivité du secteur agricole. Cette vision d’augmentation de la production s’est concrétisée dans la plaine de l’Imbo, à travers la construction des canaux qui irriguent une zone d’environ 3000 hectares dans les deux communes. Rugombo et Buganda, une terre de basse altitude en deçà des 1000 mètres : Ces deux communes se trouvent dans la province Cibitoke, située à l’ouest du Burundi. C’est une zone de riziculture et de maraîchage par excellence. Cette zone agricole fournit à la ville de Bujumbura des quantités considérables pour répondre à ses besoins en tomates, oignons rouges et blancs, choux, haricots verts, fruits (pastèques, mangues) ainsi qu’une bonne quantité de riz et de maïs. Les travaux d’aménagement du périmètre de l'Imbo-nord ont démarré en 2014 grâce aux financements d’Enabel, à travers son programme PAIOSA. Les infrastructures d’irrigation construites dans ce périmètre permettent aujourd’hui d’irriguer une surface d’environ trois mille hectares dans les deux communes. Pour les agriculteurs de la localité, les canaux d’irrigation construits par le PAIOSA constituent un véritable moteur du développement agricole. Ils affirment que sans ces canaux, ils ne sauraient pratiquer l’agriculture comme ils le font aujourd’hui. Avant la construction de ces canaux d’irrigation, les deux communes dépendaient presque exclusivement de la culture du manioc qui s’adapte à des zones ayant des précipitations faibles. La gestion de ces infrastructures d’irrigation a été confiée dès le départ aux exploitants agricoles réunis au sein des Associations des Usagers de l’Eau (AUE). Ces dernières se sont structurées en fédération et c’est la fédération à qui le Ministère de l’agriculture, élevage et environnement, via son bureau provincial, a confié la gestion du périmètre irrigué. Cette fédération a donc la responsabilité de coordonner toute la gestion de l’eau, de l’entretien du réseau jusqu’au paiement des redevances en passant par la distribution équitable de l’eau à tous les usagers. Mercredi 21 juillet 2021, l’Assistante du ministre de l’agriculture, élevage et environnement, Madame Rose NIZOBAZA, en compagnie de la directrice du bureau provincial de l’Environnement agriculture et élevage, du chef de cabinet du Gouverneur de la province Cibitoke ainsi que le coordonnateur national du programme PAIOSA, a rehaussé de sa présence le lancement des travaux de curage et d’entretien du réseau d’irrigation. L’assistante du ministre a apprécié ces infrastructures construites par le PAIOSA, affirmant qu’elles contribuent à l’augmentation de la production nationale agricole. Elle a ainsi exhorté les administratifs à tous les niveaux de la province à appuyer et soutenir les fédérations dans leur travail de mobilisation et de sensibilisation de la population autour de ces infrastructures importantes. Pour le vice-président de la Fédération des Associations des Usagers de l’Eau, Jacques NSABIYABANDI, la présence de hautes autorités du pays dans les travaux d’entretien du périmètre aménagé est à saluer. Il sollicite une forte implication de l’administration à tous les niveaux pour mettre en place et faire respecter des mesures drastiques prises par la fédération, pour que tous les propriétaires des parcelles dans le périmètre irrigué participent aux travaux d’entretien et s’acquittent du devoir de paiement de la redevance pour l’entretien du périmètre, poumon de l’économie des deux communes en vue de garantir la durabilité de ces infrastructures. Le vice-président de la FAUE en a profité pour montrer les menaces directes aux infrastructures d’irrigation. Il s’agit des orpailleurs qui fouillent la terre et creusent des trous à proximité du canal principal, avec le risque d’effondrement du canal construit dans une vallée alluvionnaire. La chasse aux filons aurifères déverse, en effet, des masses de paysans sur la vallée et leurs méthodes d’extraction ne sont pas soucieuses de la protection du canal. Le chef du cabinet de la province, Monsieur SAIDI Anicet, qui était présent et qui a lui-même constaté la présence de ces orpailleurs sur les lieux, a fait savoir qu’il prend la question en mains. Plus de 5 milliards de francs Burundais ont été investis dans la construction de la prise de Nyamagana, son canal principal et ses canaux secondaires et tertiaires. Deux fois par an, en janvier et en juillet, tous ces canaux sont régulièrement curés et leurs berges entretenues et stabilisées par les fédérations des Associations d’usagers et tous les producteurs agricoles de la zone irriguée, afin d’assurer leur protection et la bonne distribution de cette ressource d'eau. Les travaux de curage et d’entretien de pour cette période vont s’achever en août.


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    Burundi BDI1308211

  • Remise des motos et matériels au MSPLS dans le Cadre du Programme Twiteho Amagara

    Remise des motos et matériels au MSPLS dans le Cadre du Programme Twiteho Amagara


    Jean BIRONKWA | 28/07/2021

    Dans le cadre du programme TWITEHO AMAGARA financé par l’Union Européenne, la délégation de l’Union Européenne a remis 10 motos aux Bureaux Provinciaux de la santé des provinces de Bubanza, Karuzi et Muyinga ainsi qu’à leurs 7 districts sanitaires. A côté de ces moyens de déplacement, des équipements destinés aux centres  de santé « amis des jeunes » ont également été distribués dans le cadre de ce partenariat.Sept centres de santé appuyés par le consortium dont Enabel est leader et 14 autres centres de santé dont Memisa est leader seront ainsi équipés en équipements bio médicaux et matériel ludique. Il s’agit d'équipements de petite chirurgie, de balances mécaniques, de tables techniques, d'équipements de jeux, d'appareils téléviseurs, d'ordinateurs et autres accessoires.   Pour contribuer à accroître l'accès universel à des services de santé de qualité (en particulier paquet minimum et paquet complémentaire), - compris la santé sexuelle et reproductive - et répondre aux besoins spécifiques en matière de santé des populations en situation de crise, Enabel, à travers le consortium Mémisa financé par l’Union Européenne, exécute le programme d’appui à la santé des populations dans le cadre du programme National TWITEHO AMAGARA. Lors de la cérémonie de remise des équipements, Madame Anne Kofoed, chargée d’affaires et représentante de la délégation de l’Union Européenne, a indiqué que la remise de ces équipements était destinés à renforcer l’accès aux soins de la population en général, et plus particulièrement des jeunes, des adolescents et des femmes. Le but ultime étant d’augmenter la capacité du système de santé à fournir une réponse de qualité aux situations humanitaires qui concernent la santé publique et les urgences sanitaires. La cérémonie était présidée par l’Assistant du Ministre de la Santé Publique et de la lutte contre le Sida (MSPLS), le Docteur Onesphore Nzigirabarya, qui a remercié tous les partenaires qui appuient les efforts du gouvernement pour garantir le droit à la santé pour tout burundais : « Je voulais prendre ce moment au nom du MSPLS pour remercier l’Union Européenne de cet appui multiforme. Cet appui contribue énormément à l’amélioration de la qualité des soins de la population burundaise. Je remercie également les consortia Enabel et Memisa pour leur appui technique dans la mise en œuvre des activités prévues dans le cadre de ce programme. Nous sommes très reconnaissants du don de motos qui va faciliter le travail de la supervision dans les bureaux provinciaux et districts de la santé ». Au nom du Représentant Résident d’Enabel au Burundi, le Docteur Etienne MUGISHO Soron’gane, Coordinateur du Portefeuille Santé d'Enabel, a rappelé d’une part que les motos seront principalement utilisées pour aider à asseoir les activités de lutte contre les Violences Basées sur le Genre (VBG) en tant que cause de maladie mentale chez la femme. Il a souligné la complémentarité des consortia Memisa et Enabel dans la mise en œuvre du Programme TWITEHO AMAGARA : « Enabel et Memisa ont décidé de s’appuyer mutuellement dans les  deux thématiques, la santé de la reproduction et la santé mentale selon l’expertise de chacun. » Il a rappelé qu’Enabel a une très grande expérience dans la santé mentale et travaille à mettre cette expertise à la disposition du système de santé burundais afin que la lutte contre les VBG puisse faire partie intégrante du système de santé au Burundi.« Quand une femme est perturbée car elle a été violentée par son mari et qu’elle se présente à un centre de santé, il ne faut plus que les centres de santé ou hôpitaux se demandent ce qu’ils doivent faire ; ces structures doivent être outillées pour répondre et prendre en charge les violences comme un problème de santé publique. Les centres de santé et hôpitaux burundais doivent savoir que la question des violences basées sur le genre est un problème important de santé publique. Nous n’y sommes pas encore mais nous nous y acheminons progressivement. Les motos pour superviser les activités relatives sont un pas important dans cette direction. »    Dans le cadre de son consortium, Enabel met en œuvre des activités d'intégration de la prise en charge en santé mentale dans le système de santé. Ainsi, des activités comme le plaidoyer, l’élaboration du cadre de référence, la supervision, le renforcement des capacités en santé mentale des prestataires des services de santé, des campagnes de communication sur la VBG, les droits de la femme, le renforcement des FOSA en matériel et équipements sont proposées.        


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    Burundi BDI180981T

  • Hacking Our Way to Hybrid Education in the NTCs - Uganda

    Hacking Our Way to Hybrid Education in the NTCs - Uganda


    Peace NERIMA | 27/07/2021

    Motivating, co-creative and educational are some of the words participants used to describe the 2nd EduHack that the TTE project launched in May and June 2021 to consolidate and strengthen practices of academic management by Teacher trainers in the 5 National Teacher’s Colleges (NTCs). The series which is an initiative supported by Enabel and the Ministry of Education and Sports in Uganda implemented through the Teacher Training Education (TTE) Project, aimed at bringing NTC lectures in contact with digital and innovative solutions and approaches to promote the sustainability of hybrid education. Following the tremendous setback on the education sector worldwide because of the COVID-19 pandemic and closure of schools in Uganda, there was a need for an adjustment in the teaching and learning experience to suit the new circumstances. The Teacher Training and Education project (TTE) seized this opportunity and introduced ICT in teaching and learning in the 5 National Teachers’ Colleges (NTCs) for the continuity of studies during and after the lockdown and to address pedagogical challenges in our education sector. The 1st EduHack conducted in May was centered on collaborative and interactive workshops in which teacher trainers were tasked with identifying an appropriate Learning Management System (LMS). This exercise was geared towards equipping NTC college lecturers with the skills to manage their students digitally and conduct online trainings through user-friendly and manageable platforms. Through a user-centered approach, the teacher trainers were commissioned to assess the selected Learning Management Systems in order to gain in-depth experience to effortlessly use it to manage their students remotely.The 2nd EduHack gave an opportunity to 65 Lectures to participate in a co-creation workshop to create an online course on Technology Enhanced Learning (TEL). Here, teacher trainers worked on the design of active e-learning content which was aimed at facilitating creative and innovative ICT tools in study sessions. Modules developed using the Sandbox strategy were turned into e-learning material as a way of equipping NTC staff and later NTC students and partner secondary schools with digital skills for ICT in Teaching and Learning. As a result of the 5-day undertaking, all participating teacher trainers were awarded for their submissions of e-learning content to the TEL. Some of the active e-learning activities that were designed and ready to be piloted in the 5 NTCs included 10 podcasts and 10 screencasts.The hands-on workshops were not only filled with capacity building but also peer support and knowledge sharing which encouraged the NTC ICT champions to learn and incorporate this new knowledge into practice. Martin from NTC Kaliro, who managed to hack 3 digital tools including Anchor said that the EduHack series empowered him with scripting, voicing, editing and coordinating skills. Suzan from Kaliro NTC hacked the podcasting tool from which she learnt about timing, voice projection and structuring of content. She said, “I intend to use these skills to create podcasts that educate, motivate and inspire others.” The TTE project will run the 3rd EduHack on Instructional Design in August to provide skills to Teacher Trainers on creating and conducting online lessons for students.  This is part of Enabel’s efforts to support the continuity of learning during the closure of schools and support the adoption of hybrid education post-COVID-19 pandemic.  Click for more on the EduHack: Podcast on the EduHack series: https://anchor.fm/dorothy-kyamazima/episodes/EduHack-e13pigqDigital Heroes testimonies from the EduHack: https://padlet.com/telsubmissions/Bookmarks                                                                                                                                            


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    Uganda UGA1503111

  • Towards National Junior Experts for the collection and analysis of data on the energy sector in Mozambique?

    Towards National Junior Experts for the collection and analysis of data on the energy sector in Mozambique?


    Akila MUNIR | 22/07/2021

    The bilateral collaboration project between the Belgian and Mozambican government “Development of Capacity within the Ministry of Mineral Resources and Energy (MIREME) and the new regulator ARENE”, faces a persistent lack of qualified human resources in MIREME for energy data collection and analysis.It is in this context that in early 2020, five young national university graduates were recruited through Enabel as temporary ‘Energy Data Management Assistants’ to be based in and supervised by MIREME. They were to support MIREME’s planning staff in areas such as surveys, energy balances, demand projections, and energy supply and trade scenarios.So far, these assistants have visited state-related institutions, developed and presented a proposal for the National Energy Balance, supported MIREME’s Statistics Department, and collected long-outstanding energy data. The publication of the last official energy data dates a decade back, and the assistants provide key support towards collecting and publishing the information for the period 2010-2020, together with the National Institute for Statistics (INE).Problems and proposed solutionsAfter the  resignation of two of the five assistants,  Enabel sought external advice through an interim evaluation of the additional human support programme from Prof.B.Cuamba, an energy expert of the University Eduardo Mondlane in Maputo.  The main findings are that although the assistants have contributed to improve the data collection and analysis potential within MIREME, they do not operate under clear enough professional guidance. Prof.B.Cuamba formulates therefore the following recommendations: Provide a clear role and task description, incentives in terms of title and remuneration, and identify future opportunities within MIREME to give a long-term perspective to the assistants;Provide the assistants with further training on the energy sector. This should include certain conditions, such as staying within MIREME for the next 2 years;Establish regular meetings (e.g. weekly) between the assistants and relevant MIREME staff, in which the assistants share their continuously evolving knowledge on energy data with the staff and assist them where needed (using pedagogical tools learned during training);Assign a mentor/ supervisor  for each assistant, who can follow-up on their work and make sure they are going into the right direction. This can also be used as an opportunity for the assistant to share doubts, insecurities, etc. A National Junior Expert approach?These recommendations fit remarkably well what we know as the “Junior Expert-approach” of Enabel. This approach gives the opportunity to young graduates to provide specific quality services, and grow professionally with their counterparts, while still learning themselves. Enabel has been using the Junior Expert-approach for years. Junior Experts are assigned to a specific project and have a clear professional framework, with a detailed job description and supervision. This transparency avoids misunderstandings regarding the expectations of both parties and allows a fruitful collaboration. The philosophy behind this approach is to give the opportunity to young graduates to acquire new knowledge and skills on a particular topic, while putting it in practice in their working environment. This creates a double value for both the junior and the partner organization as they both enter a beneficial learning process: The partner organization receives a continuous support, contributing directly to its outputs and  development;The Junior Expert has the opportunity to develop personally and grow professionally.Applying a similar approach to the energy data management assistants of MIREME, will, according to the consultant, enable the assistants to grow professionally in a well-framed environment, while contributing to the updating and elaboration of MIREME’s energy data and statistics. Conclusion:Applying the philosophy of the Enabel Junior Expert Programme to the present unclear working conditions of temporary junior staff and assistants within MIREME, may not only give them the opportunity to put in practice acquired knowledge and skills, while MIREME can benefit in the short run from an updated and improved data base on the energy sector, validated by the INE.It also hints at the potential of developing a larger programme of so-called “National Junior Experts” to provide a readily available intervention modality for donors to support capacity strengthening in the public sector and inclusion of the national youth. Public sector human resource constraints may thus be turned into programmes of dedicated technical support, local expertise development, exchange, and even buddying with International Junior Experts. Like International Junior Experts, these national young graduates can then after a limited period of deployment, eventually seek out their own professional trajectories within the public or private energy sector.Unfortunately, as of now, such a programme requires a lot more preparation and mobilization of human resources for coaching and follow-up than MIREME or ARENE can presently offer. But the fact that some of these ‘Energy Data Management Assistants’ are writing up articles at their own initiative on their present work and ideas for the development of the energy sector through biomass resources, for example, points out that young university graduates are eager to get a chance to get involved in the development of their country.By: Esra Nurja and Evert Waeterloos 


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    Mozambique MOZ1403011