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Les capacités de production de la Fédération des maraîchers de Bangui et Environs (FMABE) sont renforcées avec l’appui du programme DEVRUR II qui a construit trois dispositifs d’irrigation modernes pour faciliter et soutenir la production pendant la saison sèche, une période stratégique pour les maraîchers. Ils ont également reçu d’importants lots de semences maraîchères et d’équipements agricoles dont des arrosoirs et des pulvérisateurs. Cette action concrétise les appuis en formation envers ces derniers, notamment les formations de base en entrepreneuriat, en fabrication, utilisation et manipulation des produits agrochimiques ainsi qu’en semences paysannes.Le programme DEVRUR II est financé par l’Union européenne, à travers le fond Bêkou
En décembre dernier, une délégation d’Enabel au Burkina Faso conduite par le Project Manager du Portefeuille Thématique Climat Sahel – Volet Burkina Faso, Nonla Cyrille KONÉ, et accompagnée par le consortium Solidar Suisse et l’Association Béog-Nèré Agroécologie ont effectué une visite terrain des aménagements de conservation des eaux et des sols dans le village de Songretenga, situé dans la commune rurale de Andemtenga, région du Centre-Est. L’objectif de la visite ? Constater l’état d’avancement des travaux entamés dans le cadre des activités du Projet Rilgré, financé par la Belgique à travers Enabel, à hauteur de 1 246 316 400 FCFA (1 900 000 EUR). Au Sahel, la pratique de l’agriculture n’est pas chose aisée au regard des conditions agroclimatiques et environnementales. Les terres sèches et compactes sont difficiles à travailler pour les agriculteurs démunis. Face au problème de dégradation des terres, une technologie, la charrue Delfino, permet aux agriculteurs de réduire la pénibilité du travail et de remettre en état leurs terres. La technique consiste à retourner les sols endommagés et secs à une profondeur d’au moins 50 cm afin de la rendre plus perméable et faciliter l’infiltration des eaux de pluie dans le sol. Cela permet de conserver l’humidité des terres et de semer ou planter des espèces adaptées permettant ainsi sa récupération. Le village de Songretenga compte plus de 130 hectares de terres extrêmement dégradées et inexploitables par les agropasteurs. Cette technique, première du genre dans ce village, selon ses habitants, vient à point nommé pour les accompagner dans leurs efforts de lutte contre le changement climatique constaté à travers la dégradation avancée des sols sur plusieurs centaines d’hectares. Le représentant du Chef du village et porte-paroles des agriculteurs, M. Idrissa COMPAORÉ, s’est réjoui de cet accompagnement de la Belgique en ces termes :« Nous exprimons notre joie sur le fait qu’Enabel soit venue nous aider à restaurer nos terres jadis cultivables. La dégradation du sol a créé un manque criant de terres cultivables constituant ainsi une source de conflit entre agriculteurs. Notre joie s’explique par le fait que cette technique de restauration de nos terres va nous éviter désormais les conflits autour de la terre. Un proverbe moaga dit ceci : "Une terre dégradée que l’on restaure devient une source de vie bénéfique pour toute la communauté." Nous apprécions également l’approche participative utilisée par Enabel. Lorsque nous avons constaté la profondeur des labours effectués à la machine, nous avons compris que c’est un sérieux travail qui nous permettra réellement de restaurer nos terres. Nous pourrons désormais nous entendre tous et faire une répartition adéquate des terres. Toutes les terres qui seront restaurées seront une propriété publique et commune. Nous garantissons que leur répartition pour l’exploitation agricole se fera de façon communautaire sous la supervision du Chef du village. Aussi bien les habitants autochtones que les personnes déplacées internes (PDI) qui ont trouvé refuge chez nous, en bénéficieront pour mener des activités agricoles. En concertation avec la communauté, le Chef du village va coordonner la bonne répartition qui puisse satisfaire aux besoins de tous, y compris les PDI qui sont vulnérables, car ceux-ci ont besoin de notre soutien. Nous pouvons dire que désormais, les petites querelles autour des terres agricoles sont finies car il y aura suffisamment de terres cultivables pour tous et toutes. ». Cette action ne fait pas seulement la joie au sein des hommes. Les femmes disent attendre impatiemment le retour à la normale de leurs terres qu’elles ont perdues à cause de la dégradation. Martine TIRAOGO, porte-parole des femmes du village de Songretenga :« Nous les femmes, remercions de tout cœur Enabel pour cette technologie qui va permettre de restaurer nos terres cultivables. Nous attendons impatiemment cette restauration pour pouvoir cultiver afin d’avoir de quoi nous nourrir. Nous pourrons également récolter et vendre les fruits de nos champs pour subvenir à d’autres besoins. Nous souffrons sérieusement de la dégradation de nos sols, un phénomène qui nous empêche d’avoir de grandes superficies fertiles pour cultiver. C’est pourquoi nous sommes très heureuses du travail que cette charrue a déjà entamé. Nous sommes convaincues que la technique va nous aider considérablement à avoir des superficies arables et il ne nous restera qu’à nous mettre au travail. Avec cette technique de la charrue, nous aurons des terres cultivables propres à nous, nous pensons augmenter ainsi nos rendements agricoles et avoir plus de ressources financières». Les attentes sont communes pour tous les acteurs : pouvoir récupérer toutes les terres dégradées et améliorer les productions agricoles pour une autosuffisance alimentaire. Il s’agira aussi pour les populations d’améliorer leurs conditions de vie et contribuer quotidiennement à la protection et à la sauvegarde d’un écosystème durable. Au total, la Belgique envisage de restaurer 2 650 hectares de terres dégradées dans 13 communes des régions du Centre-Est, du Centre-Nord et du Plateau central.
Vidéo récap concernant la Loi d’Orientation Agro-Pastorale (LOAP, 2013), qui constitue le cadre d’intervention dans les domaines de l’Agriculture et de l’Elevage, en harmonie avec les autres lois régissant le secteur rural, notamment le code pastoral, celui de l’eau et l’ordonnance portant sur la réorganisation foncière et domaniale, est basée sur le principe de la participation des communautés à travers leurs organisations de base.C’est en application de cette même loi et en concertation étroite avec les Départements concernés, qu' Enabel a entrepris, sur financement de l’Union Européenne, la rédaction de deux décrets traitant respectivement des modalités de délégation de la gestion des ouvrages ruraux et de la structuration des organisations communautaires.Plus d'informations en vidéo: Atelier de diffusion des décrets de constitution des OGIAP - YouTube
Enabel Santé a conçu la mise en place de la Caisse Nationale de Solidarité en Santé (CNASS) avec un financement de l'Union européenne, dans le but principal d'atteindre la couverture sanitaire universelle en Mauritanie.Enabel a été convié à participer à "La Santé en Marche - Un Parcours Interactif vers la Couverture Sanitaire Universelle", organisé par la Caisse Nationale de Solidarité en Santé (CNASS). Cette initiative vise à promouvoir l'accessibilité universelle à la santé et à mettre en avant le rôle crucial des étudiants dans cette démarche.La participation comprenait notre Directeur pays, Mathias Lardinois, Jean-Marc DEWERPE, Chef de Coopération à la Délégation de l’Union européenne, la Représentante de l'intervention santé, Veronica Trasancos, et le Lead Expert Learning, Paul Bossyns de Brussels.Le Parcours interactif s'est déroulé en 7 étapes :Histoires vécuesTunnel préventionLabyrinthe des soinsMarché de la santéSalle des innovationsArène des débatsMur des engagementsLe Dr. Paul Bossens, expert en santé chez Enabel Belgique, a effectué sa troisième visite de backstopping après le lancement des adhésions à la CNASS. En collaboration avec l'équipe d'Enabel, Memisa Belgique, et l'équipe cadre de la CNASS, ils ont examiné les réalisations, les défis, et les perspectives.Une visite de l'antenne de la commune de Tevragh Zeina de la CNASS a eu lieu. Le responsable de l'antenne a fourni des explications sur la gestion de l'antenne et les modalités d'adhésion. Il est important de noter que l'antenne de Tevragh Zeina enregistre la plus grande affluence.L'aboutissement de la CNASS témoigne concrètement de l'impact du travail d'Enabel en Mauritanie, et nous rapproche davantage de la réalisation de la couverture sanitaire universelle dans le pays.
Les 19 et 20 décembre 2023, respectivement dans les communes de Koupéla et de Zorgho, le Portefeuille Thématique Climat Sahel – Volet Burkina Faso (PTCS-BFA) a organisé un atelier de priorisation des infrastructures hydrauliques à réhabiliter/réaliser dans huit (08) communes des régions du Centre-Est et du Plateau Central. Les travaux ont réuni des Présidents des délégations spéciales , les services techniques déconcentrés (environnement, eau et assainissement, agriculture et ressources animales, économie et planification), les Agences de l’Eau du Nakanbé et du Gourma. Le PTCS – BFA est entièrement financé par le Royaume de Belgique à hauteur de 11,5 millions d’euro (7,5 milliards de FCFA) sur une période de 5 ans (2022 – 2027).L’objectif général de ces ateliers était de prioriser de façon participative et inclusive les projets de réhabilitation ou de réalisation des infrastructures hydrauliques dans les communes de Andemtenga, Kando, Koupéla, Pouytenga, Méguét, Salogo, Kogho et Absouya. Ainsi, les participants ont d’abord pris connaissance des résultats de l’étude inventaire et diagnostique qui avait été commanditée par Enabel dans le cadre de la mise en œuvre des activités du PTCS – BFA pour servir de base à l’identification des besoins d’investissement.Par la suite, les participants, au cours des travaux de groupe ont identifié/formulé par commune les besoins en matière d’infrastructures hydrauliques (Barrages, boulis, périmètres irrigués, aménagements de bas-fonds et périmètres maraichers, forages agricoles et pastoraux). Ces besoins ont été priorisés selon des critères déterminés en plénière.Une approche de priorisation différente en fonction des communesL’étude inventaire et diagnostique a révélé d’une part que les communes ne sont pas sur le même pied d’égalité en termes d’infrastructures et d’autres part l’existence de plusieurs infrastructures non fonctionnelles du fait de leur dégradation.En ce qui concerne les communes ayant un nombre important d’infrastructures hydrauliques (supérieur à 50), la priorité sera donnée aux travaux de réhabilitation.Pour les communes disposant d’un faible nombre d’infrastructures hydrauliques (inférieur à 50) il est prévu de réaliser de nouvelles infrastructures et réhabiliter celles qui sont non fonctionnelles.Sur la base de ces critères, les participants aux deux ateliers ont proposé eux-mêmes la priorisation des besoins d’investissements (réhabilitation et/ou réalisation) par commune d’intervention du PTCS – BFA.
Dans le cadre du Projet bois énergie, financé par la Région wallonne, Enabel a entrepris d’accompagner les communes de Kando, Meguet et Andemtenga pour l’immatriculation d’une forêt villageoise par commune. L’immatriculation d’une forêt est un processus assez long qui nécessite la mise en œuvre de plusieurs activités. Une des activités importantes de ce processus est la sensibilisation des acteurs sur l’importance de la ressource et la nécessité de la sécuriser. C’est dans cette dynamique que Enabel en collaboration avec ses partenaires (Direction régionale de l’Environnement, collectivités territoriales) a mené des rencontres de sensibilisation des populations riveraines des forêts ciblées. Ces sensibilisations se sont déroulées durant les mois de novembre et de décembre 2023. Dans chacune des trois communes concernées, une équipe de sensibilisation a été mise en place. Cette équipe était composée du Président de la Délégation Spéciale (PDS) de la commune, du Secrétaire Général (SG), du président de la commission environnement et développement local, des services techniques départementaux de l’environnement, de l’élevage, de l’agriculture ainsi que des Présidents des Comités Villageois de Développement (CVD) des villages riverains de chacune des forêts. La supervision des séances de sensibilisation était assurée par les Directions régionales de l’environnement du Centre-Est et du Plateau Central. Ces sensibilisations ont été conduites en deux phases. La première phase a concerné les leaders d’opinions des villages notamment les chefs coutumiers et la seconde phase a touché les groupes socio-professionnels dans les villages.Les leaders coutumiers des différents villages touchés, ont dans leur ensemble salué l’initiative de l’immatriculation de leur forêt. Ils sont favorables au déroulement du processus d’immatriculation et ont souhaité vivement son aboutissement. Les groupes socio-professionnels ont également exprimé leur adhésion au processus et salué l’initiative à sa juste valeur. Ils ont, eux aussi, pris l’engament de s’impliquer fortement à l’exécution de toutes les initiatives entrant dans le cadre de la gestion inclusive de leur forêt, notamment au déroulement du processus d’immatriculation.Les rencontres de sensibilisation ont permis d’aborder avec les acteurs, les thématiques du changement climatique (causes, manifestation, conséquences), l’importance de l’arbre et de la forêt dans la lutte contre les effets néfastes du changement climatique et l’amélioration des conditions de vie des populations, ainsi que le rôle et les responsabilités des populations dans la gestion durable des ressources.De ces sensibilisations, on retient que les différents acteurs comprennent bien l’importance des ressources naturelles et la nécessité de les préserver. Aussi, ils sont prêts à s’impliquer activement tout au long du processus d’immatriculation. Il ressort également de ces rencontres que les différents groupes socio-professionnels ont des besoins spécifiques en lien avec l’amélioration de leur condition de vie. Il s’agit de besoins en renforcement de capacités techniques et opérationnelles en production agricole, animale et en transformation des produits forestiers non-ligneux (PFNL). Dans le cadre de certaines activités prévues par le Portefeuille Thématique Climat Sahel – volet Burkina Faso, certains besoins seront pris en charge pour une meilleure protection des forêts villageoises.Les prochaines étapes dans le cadre de ce processus d’immatriculation sont entre autres la négociation foncière dans les différents villages, la délimitation des différentes forêts, la création par arrêté communale de la forêt villageoise concernée, la transmission du dossier à la Direction régionale des impôts pour suite à donner. A partir de cette dernière étape, la relève sera prise par les services de la Direction régionale des impôts pour la mise en œuvre des dernières activités permettant d’aboutir à l’immatriculation des différentes forêts villageoises.
In November 2023, 3 TVET schools supported under the partnership between Rwanda TVET Board (RTB) and Enabel’s Urbanization program (UEDi) organized the second graduation ceremony in the three schools working under the dual training program from Ecole des Sciences et Technique de Busogo (129 students), Saint Kizito Musha TSS (187 students) and Saint Martin Gisenyi TSS (148 students) making a total of 464 graduates. The graduates were trained in 5 trades and theses included, Masonry (249 students), Carpentry (67 students), Welding (37 students), Plumbing (66 students) and Domestic Electricity (45 students). The program is aligned to the Government priorities, including the promotion of skills development in construction sector with more focus on the production and correct use of Made in Rwanda construction materials. Officials who attended the ceremonies at different schools appreciated the contribution of the private sector in skills development and youth employment. According to testimonies raised either by government officials or company owners, effective skills development is a result of the partnership between key players including but not limited to policy makers, training providers and most importantly employers. During the graduation ceremony at Ecole des Sciences et Technique de Busogo, representatives of the Belgian embassy and Rwanda TVET Board encouraged the graduates to use the skills they acquired to make a positive impact in their communities while displaying the right attitudes, quality work and professionalism wherever they are (self)employed. Graduates testify that the acquired certificate of competence helps them to access decent jobs either in the companies that hosted them during the in-company training or elsewhere. Some of them started their own businesses using the tools and materials acquired through the program.While the target of the current bilateral program (2019-2024) was to train 1000 candidates through dual training, the urbanisation program has achieved its ambition where up to date 1044 students in general have successfully completed the program in above-mentioned trades and integrated on the labor market.
Le projet d’appui au renforcement de la justice pour lutter contre l’impunité (PARJI), mis en œuvre par Enabel, a tenu, le 18 décembre, son tout premier comité de pilotage (CoPil). Ceci après sa création par l’arrêté N°2023-114/MJDHRI/CAB portant création, attributions, composition et fonctionnement du comité de pilotage du « Projet d’appui au renforcement de la justice pour lutter contre l’impunité », en date du 09 octobre 2023.En rappel, le CoPil est un organe d’orientation et de suivi du PARJI et a pour attributions : d’examiner et d’adopter les programmes d’activités annuels, les budgets et les plans de passation de marché ;d’examiner et d’adopter les rapports d’évaluation ;de veiller à la cohérence des activités avec les objectifs ;d’examiner et d’adopter les rapports d’activités et financiers périodiques ;de formuler des recommandations à l’attention de l’unité de gestion du projet et des différents partenaires intervenant dans l’exécution du projet ;d’approuver les états financiers ;d’approuver le rapport d’inventaire des biens ;d’examiner et d’adopter tout autre dossier soumis à son appréciation.Le CoPil est composé de représentants des partenaires de mise en œuvre et d’observateurs au nombre desquels l’Union européenne qui finance le PARJI. Ce comité a permis à ses membres d’examiner les rapports d’exécution du plan de travail et budget annuel (PTBA) de la période allant du mois d’avril 2022 à avril 2023. Ce qui correspond à la deuxième année de mise en œuvre du PARJI d’une part, et d’autre part d’examiner celui de la période allant du mois de mai 2023 à octobre 2023. Il a été aussi question au cours de ce comité d’examiner le PTBA révisé de l’année en cours. À l’issue de l’examen des différents documents, notamment les rapports d’exécution, ils ont été adoptés par le comité.Au cours de ce CoPil, le projet a reçu des messages de remerciements de l’ensemble des partenaires au regard de la qualité de la collaboration dans la mise en œuvre des activités. Il a aussi reçu les félicitations de la Présidente du comité, Mme la Directrice Générale de l’Administration judiciaire, du Ministère de la Justice et des Droits Humains, Chargé des relations avec les Institutions.
Au Burkina Faso, avec le soutien technique et financier de la Belgique, à travers son Agence de développement (Enabel), le consortium Solidar Suisse et l’Association Beo-Neere Agroécologie, ils mettent en oeuvre le projet RILGRÉ. Il s'agit de d'un projet de promotion des pratiques agroécologiques et de valorisation des productions agricoles. « RILGRÉ » qui signifie nourrir en langue nationale mooré, s’inscrit dans le cadre du Portefeuille Thématique Climat Sahel (PTCS) – Volet Burkina Faso. Le lancement officiel du projet est intervenu le 30 novembre 2023 à Kaya, chef-lieu de la région du Centre-Nord. La cérémonie a connu la présence des autorités administratives régionales, provinciales, communales, coutumières, religieuses et des représentants des communautés bénéficiaires des trois régions d’intervention que sont le Centre-Nord, le Centre-Est et le Plateau central. Le Projet RILGRÉ va toucher les populations vulnérables dans treize communes des trois régions citées. Il a pour objectif général d’améliorer la gestion intégrée des ressources naturelles et de restaurer de manière durable les écosystèmes naturels du Sahel afin de renforcer la résilience des populations vulnérables face au changement climatique. Ce projet multisectoriel en matière de renforcement de la résilience, vise à s’attaquer aux causes profondes de la vulnérabilité chronique. En d'autres termes, en augmentant la capacité des producteur·rices et de leurs organisations à s’adapter et à se remettre des chocs et des crises liés à la désertification et au changement climatique.La mise en œuvre opérationnelle du projet RILGRÉ est confiée au consortium Solidar Suisse et l’Association Beo-neeré Agroécologie et leur associé l’Association Wendkouni à travers une convention de subside dont Solidar Suisse est le lead. Ce consortium s’engage à atteindre les résultats suivants au bout de trois années de mise en œuvre :2650 hectares de terres dégradées restaurées grâce à la combinaison de plusieurs pratiques agroécologiques communautaires innovantes permettent de produire 7 000 tonnes de produits agricoles ;13 communautés de pratiques agroécologiques « Rilgré » (CoRi) engagées dans la prévention de la dégradation des terres intensifient la production agricole sur 1 000 hectares par des pratiques agroécologiques innovantes ;52 unités économiques dont 13 unités de production de bio-intrants et 39 unités de production, de transformation de produits agricoles sont créées ou renforcées dans quatre chaines de valeur inclusives et durables. Le projet RILGRÉ se donne pour ambition de renforcer la résilience d’au moins 20 000 personnes issues des ménages des groupes cibles (hommes, femmes, jeunes membres d’organisations socioprofessionnelles, femmes détentrices de « beolga », PDI (Personnes vivant avec un handicap). Des institutions de micro finances, des commerçants, des consommateurs des produits agricoles locaux sont également des bénéficiaires du projet RILGRÉ.Financé par la Belgique à hauteur de 1 900 000 euros, soit plus de 1,25 milliards de F CFA, le projet RILGRÉ dans le cadre du PTCS– Volet Burkina Faso, va durer 36 mois. Le financement couvre la période du 1er juillet 2023 au 30 juin 2026.
Enabel en collaboration avec le Ministère de la Justice et des droits Humains, Chargé des relations avec les institutions (MJDHRI) et l’Agence Nationale de Gestion et de Recouvrement des Avoirs Saisis ou Confisqués (ANAGRASC) a organisé un atelier de formation. Le thème de la formation portait sur le « Régime juridique des saisies et des confiscations en matière pénale ». Cette formation s’est tenue du 13 au 15 décembre 2023 à Ziniaré et a été initiée au profit des agents et membres du Conseil d’Administration de l’ANAGRASC. Cette activité entre dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’Appui au Renforcement de la Justice pour lutter contre l’Impunité (PARJI), financé par l’Union européenne.La cérémonie d’ouverture de l’atelier a été présidée par le Secrétaire Général (SG) du MJDHRI, Monsieur Harouna KADIO. Il avait à ses côtés le Directeur Général (DG) de l’ANAGRASC, Monsieur Seidou OUEDRAOGO et l’Intervention Officer du PARJI, Monsieur Patrick OUATTARA. Se réjouissant de la tenue de cette formation, le SG du MJDHRI reconnaissent que la direction générale de l’ANAGRASC franchit ainsi « un palier dans la réalisation de l’un des objectifs qui lui sont assignés pour l’année 2023, notamment le renforcement des capacités du personnel et des acteurs extérieurs ».Cette formation est soutenue par Enabel, Agence belge de développement sous financement de l’Union européenne. Elle est la toute première pour les agents de l’ANAGRASC depuis sa création en février 2023. L’objectif de ladite formation étant de renforcer les capacités des agents de l’ANAGRASC, son DG soutient que « la maitrise de ces concepts et de leurs régimes juridiques apparait comme une nécessité pour les agents appelés à animer les différentes directions de l’Agence ».Durant les trois jours de formation, la vingtaine de participants a acquis des connaissances sur plusieurs thématiques en lien avec les tâches qui leur sont confiées au sein de l’Agence et les structures avec lesquelles elle sera amenée à collaborer. Ce sont spécifiquement :l’organisation judiciaire en matière pénale ;le contexte et les acteurs de la lutte contre le blanchiment des capitaux ;le cadre juridique des saisies et des confiscations en matière pénale ;les saisies par le Procureur du Faso et le juge d’instruction ;l’enquête patrimoniale ;l’entraide judiciaire internationale.Des partages d’expérience en lien avec les missions et objectifs de l’ANAGRASC ont également enrichi les échanges. Pour rappel, l’ANAGRASC a pour mission d’assurer, sur l’ensemble du territoire burkinabè et sur mandat de justice, au cours d’une procédure pénale, la gestion de tout bien, quelle que soit sa nature, saisi, confisqué ou faisant l’objet d’une mesure conservatoire, à l’exception des biens régis par des textes spéciaux.
Le Samedi 9 décembre 2023, l'Université de Parakou a été le théâtre d'un double événement marquant : l'inauguration du niveau 2 du bâtiment de l'Institut de Formation en Soins Infirmiers et Obstétricaux (IFSIO) et la remise des diplômes de la première promotion de Master dans les filières Instrumentation et aide-chirurgie et santé sexuelle et reproductive.Grâce à un financement de 8,5 milliards de FCFA de l'Agence Française de Développement (AFD), Enabel a mis en œuvre le projet EQUITE, qui a permis cette réalisation, soulignant l'engagement du Bénin à améliorer la qualité des soins de santé par la formation spécialisée.Cette première promotion de master à l'IFSIO a vu l'émergence de 12 nouveaux experts en santé sexuelle et reproductive ainsi que 17 spécialistes en instrumentation et aide chirurgicale, tous prêts à mettre à profit leurs compétences avancées pour améliorer la qualité des soins délivrés aux patients au sein des établissements de santé.Le nouveau bâtiment de l'IFSIO, une structure moderne de deux niveaux, dotée d'un amphithéâtre polyvalent et de diverses installations pédagogiques, témoigne de l'investissement continu dans l'éducation sanitaire et la réponse aux besoins croissants du système de santé béninois.Le Professeur Francis Tognon, Directeur de l'Institut de Formation en Soins Infirmiers et Obstétricaux (IFSIO), a exprimé sa reconnaissance envers les partenaires techniques et financiers pour cet accompagnement de haute portée. Cette avancée, soutenue par l'Agence Française de Développement (AFD) et Enabel matérialise l'engagement envers l'amélioration des conditions de formation en soins infirmiers et obstétricaux au Bénin. Le Dr. Somassè Yassime Elysé, Expert en santé publique pour Enabel, a souligné l'importance de cette initiative pour promouvoir l'excellence et améliorer les conditions de travail des étudiants et enseignants.La qualité de l'éducation dispensée a été saluée par Dr. Ali Imorou Bah Chabi, Secrétaire Général du Ministère de la Santé, qui a reconnu l'importance de la rigueur et de la loyauté dans la pratique médicale des nouveaux diplômés.Les impétrants, par la voix de leur porte-parole Goura Orou Wianso, ont promis de mettre en pratique leurs connaissances acquises avec sérieux et détermination. Les nouveaux experts en santé sexuelle et reproductive et en instrumentation et aide chirurgicale sont désormais prêts à relever les défis du système sanitaire béninois.
From 11th to 22nd December 2023, Enabel through TREPA project (Transforming Eastern Province through Adaptation to Climate change), is conducting an Improved Cooking Stove (ICS) dissemination campaign in all the 7 districts of Eastern Province that will leave 7000 households with cooking stoves (1000 stoves per district). The project envisions to provide 100,000 improved cooking stoves to Eastern Province residents by 2027 to help the community reduce pressure on forest resources, thereby preserving the environment.This ICS dissemination campaign aims at presenting, demonstrating a range of selected stoves that reduce emission in kitchen and well adapted to different types of fuel locally used (wood and crop residue). The dissemination campaign brings together TREPA project beneficiaries including district residents and members of the 36 Private Forest Management Units (PFMU), 28 Agroforestry landscapes, 7 Community Biodiversity Sancta (CBS) to assess the proposed ICS and choose the ones fitting well with their cooking habits. To ensure adoption of ICS use, local ICS animators will continue to support the proper use of stoves with adequate preparation and drying of fuelwood, and continuous education of local rural population on the adoption of the stoves. TREPA project is a Green Climate Fund (GCF)-funded project (2022-2027) that aims at transforming the Eastern Province through adaptation to climate change. It is being implemented by the International Union for Conservation of Nature (IUCN), Rwanda Forestry Authority (RFA), World Agroforestry Centre (ICRAF), World Vision and Cordaid and Enabel. The project promotes different landscape restoration interventions such as tree planting, sustainable forest management for both private and public forests, good agroforestry practices, silvopastoral good practices and clean cooking solutions in Eastern Province of Rwanda.TREPA project implementation is designed in the way that gives high consideration to gender particularly for women farmers and women-headed households. Specifically, this component of promoting clean cooking technologies targets to impact women by reducing their exposure to unhealthy smokes and reducing time for wood collection.
World Fisheries Day is observed annually on November 21st to highlight the importance of sustainable fisheries management and to draw attention to the critical role of small-scale fishers in ensuring food security and livelihoods for millions around the world. This year's theme was “Celebrating the Wealth of Fisheries and Aquaculture.” In Rwanda, the Fish Gastronomic Event was held on November 30, 2023 in recognition of the World Fisheries Day. The event was jointly organized by the Ministry of Agriculture and Animal Resources, the European Union Delegation to Rwanda, the Luxembourg Development Cooperation Agency (LuxDev) and the Belgian development agency (Enabel), to showcase the culinary abilities of Rwandan and international chefs in preparation of fish dishes as part of a campaign to encourage fish consumption in Rwanda. The event provided a platform for exchange of contacts, knowledge, and skills among chefs, restaurant and hotel managers, culinary art instructors and TVET students. It also brought together chefs exhibiting different fish cooking skills with different recipes made with fish found in Rwandan waters or easily available from the region. During the event, the EU Head of Delegation, Ambassador Belén Calvo Uyarra together with Enabel’s Resident Representative, Dirk Deprez welcomed the guests and pointed out that Kwihaza project as a joint effort with the government of Rwanda contributing towards the transformation of Rwanda’s food systems, focusing on the fisheries, aquaculture production as well as improving consumption of nutritious and healthy diet. In his remarks, the Permanent Secretary of MINAGRI commended the efforts of Team Europe Initiative in increasing awareness on fish cooking and consumption and promoting the fisheries and aquaculture sector support by the Rwandan government and stakeholders. Rwanda’s per capita fish consumption is presently at 2.3 kilograms per person per year, the average sub-Sahara per capita consumption of 6.6 kilograms per person per annum, and the global average of 16.6 kilos.
Le Jeudi 14 Décembre 2023 à l'hôtel No Stress de Grand-Popo, Mme Françoise Assogba, Secrétaire Général du Ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche (MAEP) a procédé au lancement officiel du Projet Delta Mono. Ce projet s'aligne avec le Programme d'actions du Gouvernement (PAG 2021-2026) pour promouvoir un développement durable et résilient au changement climatique dans la Réserve de Biosphère du Mono MAB UNESCO et l'Aire Marine Protégée de la Bouche du Roy.D’un coût global de 14.900.000 euros, le projet est structuré en 2 composantes et s'insère dans la relève de plusieurs défis tels que : le renforcement des actions de sauvegarde des écosystèmes littoraux du complexe RAMSAR 1017; la préservation durable des écosystèmes de mangroves dont la présence est déterminante dans le maintien du cordon littoral; la stabilisation des moyens d'existences des 2 millions d'habitants qui dépendent du capital naturel de la Réserve.La 1ère composante dénommée « appui à la protection et la gestion de la réserve de biosphère du mono et de l'air marine protégée de la Bouche du Roy » pour un montant de 5.900.000 d'euros sur financement de l'Union Européenne, est mise en oeuvre par l'Internationale pour la Conservation de la Nature (IUCN). La 2ème composante intitulée « appui à la transition agroécologique et à la mise en place de systèmes alimentaires durables dans la biosphère du Mono », est quant à elle mise en oeuvre par l'Agence belge de développement Enabel. Elle est financée conjointement par l'Union Européenne à hauteur de 6.000.000 d'euros et le Gouvernement de Luxembourg pour 3.000.000 d'euros.Le Préfet du Couffo, Christophe Megbedji, dans son mot de bienvenue lors du lancement du projet, a souligné l'importance de ce soutien pour concilier la pression démographique et la préservation de la nature, tandis que Mme Françoise Assogba a reconnu l'adéquation du projet avec les objectifs gouvernementaux de protection des écosystèmes littoraux et de soutien aux moyens d'existence des populations locales.Le Projet Delta Mono illustre parfaitement l'approche intégrée de développement durable et représente un modèle pour la gestion des ressources naturelles en accord avec les défis environnementaux actuels.
Enabel Bénin a franchi une étape significative avec la clôture des projets PAOP et PAOP-CRI, marquant une avancée notable dans la sécurité et la coopération au développement. Ces deux projets, qui répondent aux priorités nationales en matière de police communautaire et de gestion de crise, ont été concluants malgré les défis imposés par la pandémie de Covid-19.À travers une cérémonie tenue le mercredi 13 décembre 2023, au Golden Tulip de Cotonou, les partenaires et acteurs clés ont partagé les réussites et les leçons apprises, jetant les bases pour les futures initiatives de sécurité au Bénin. Mme Christiane Olbretch, Project Manager PAOP & PAOP-CRI, a salué la collaboration entre la Police républicaine et les communautés, affirmant que la citoyenneté reste au centre des préoccupations pour une efficacité accrue.Le projet PAOP-CRI est soutenu par l'Union Européenne et le gouvernement fédéral belge. Comme l'a souligné Mr Juan Luis Barbolla Casas de la Délégation de l'Union européenne au Bénin, le projet a notamment permis de renforcer les capacités de la Police républicaine dans la prévention et la gestion des crises majeures, la prise en charge des victimes et l'enquête judiciaire.Mr Eustache Akponde, Directeur Général Adjoint du Financement du Développement et Président du Comité de Pilotage des projets PAOP & PAOP-CRI, a exprimé sa gratitude pour les progrès réalisés en matière de prévention et de lutte contre le terrorisme, l'amélioration de la collaboration police/population, et le développement des compétences des forces de sécurité.Enabel remercie tous les acteurs institutionnels et partenaires locaux pour leur engagement et assure à travers la phase 2 du Projet PAOP (2023-2028), la continuité de l'innovation, de la coopération, et de la sécurisation au sein du pays.