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L’Agence Belge de Développement (Enabel), en partenariat avec la société belge UNBOX, a lancé, ce jeudi 30 janvier 2025, un système de transaction numérique destiné à promouvoir l’économie verte et circulaire au Burundi. Cette initiative repose sur l’application mobile “XYZ Universe”, une plateforme innovante utilisant des jetons numériques pour faciliter les achats et la commercialisation de produits écoresponsables. Selon Étienne Rodenbach, responsable du projet Formation et insertion dans une économie verte et circulaire, "ce nouvel outil vise à renforcer l’accès au marché des entrepreneur.e.s burundais engagé.e.s dans l’économie durable. Il permet aux commerçants de vendre leurs produits tout en offrant aux consommateurs une solution numérique simple et sécurisée pour leurs achats". Pour Enabel, c’est aussi une manière d’encourager les entrepreneur.e.s qui offrent sur le marché des produits verts mais aussi de répondre aux enjeux de l’agenda 2030 des Nations unies dans ses principaux objectifs de travail décent, croissance économique, industrie, innovation, consommation et produits écoresponsables, action pour le climat. Dans cette première phase, 25 commerçants spécialisés dans les produits et services écoresponsables ont été sélectionnés parmi plus de 160 candidats. Une phase pilote avec le personnel d’Enabel Pour tester et encourager l’adoption du système, Enabel a attribué à chacun de ses 200 collaborateurs au Burundi l’équivalent de 100 euros (300 000 BIF) en jetons numériques. Ce montant est exclusivement destiné à l’achat de produits auprès des commerçants enregistrés sur la plateforme et ces derniers se feront rembourser auprès de Enabel en francs burundais.Dans le cadre de ce lancement, plusieurs entreprises partenaires ont été visitées, notamment KTF Concept, spécialisée dans les combustibles écologiques et les équipements de cuisson durables, Zuri Cosmetics, qui fabrique des lotions capillaires naturelles, et KLARIZA, productrice d’huile essentielle de moringa 100 % naturelle.
En mission au Burundi, Michel Francoys, Directeur régional d'Enabel, a visité la province de Cibitoke, lundi 27 janvier 2025 où l’agence belge de développement soutient des initiatives majeures dans les secteurs de la santé, éducation, formation professionnelle et agriculture durable. après une rencontre avec le Chef de Cabinet du Gouverneur, Michel Francoys est allé à l’hôpital de Cibitoke, Enabel a contribué à la modernisation des infrastructures et à l’informatisation du système de gestion hospitalière et des soins de cet hôpital, améliorant ainsi la qualité des soins et l’efficacité des services. Cette transformation s’inscrit dans une dynamique plus large d’appui au secteur de la santé dans la province. Toujours au même hôpital de Cibitoke, Enabel a construit un atelier de maintenance des équipements biomédicaux, comme on l’a fait dans une trentaine de hôpitaux au Burundi. Aujourd’hui avec la servenue de l’épidémie Mpox au Burundi, Enabel est en train d’y construire un bloc d'isolement moderne de 14 chambres, dédié à la prise en charge des cas de Mpox et d'autres épidémies. Une initiative pour renforcer la résilience face aux crises sanitaires à venir. Francoys s’est ensuite entretenu avec le personnel de Enabel de l’antenne de Cibitoke, pour les encourager à atteindre les résultats attendus et à s’activer pour la consolidation des acquis de Enabel dans cette province. La province de Cibitoke constitue, avec la province Kirundo, les zones d’encrage du nouveau programme de coopération 2024-2028 qu’Enabel est en train de mettre en œuvre au Burundi. Au-delà de cette visite, le Directeur régional de Enabel a rencontré l’autorité du lac Tanganyika partenaire du projet TAKIWAMA financé par l’Union européenne, un projet régional touchant le Burundi, la RDC, la Tanzanie et la Zambie et qui repart sur les bases du projet LATAWAMA clôturé en 2024.
The Team Europe Initiative on Opportunity-driven Skills and Vocational Education and Training in Africa (TEI OP-VET) is taking a major step forward with the launch of the Technical Assistance Facility. This project initiative is designed to link skills development and vocational education and training (VET) directly to real employment opportunities created by investments in the Global Gateway’s key areas of partnership: Digital, Health, Transport, and Climate & Energy. By doing so, TEI OP-VET aims to unlock the employment potential of these investments and support sector and value chain development.Running from 2024 to 2029, TEI OP-VET is structured around three streams of action:Request-based TA Facility: Tailored technical assistance to identify employment opportunities and required skills needs.Regional Exchange on Public-Private Partnerships: to stimulate mutual learning and knowledge exchange of good practices on how to set up partnerships between public and private stakeholders for opportunity-driven VET.Competitive Funding Mechanism (Call for Proposals): To facilitate access to finance for innovative and opportunity-driven skills and VET actions in specific value chains. The Technical Assistance Facility offers request-based tailored expertise on the identification of employment opportunities, support for the implementation of OP-VET projects, monitoring and evaluation of OP-VET and Skills Development actions, and the reorientation of programmes to include an Opportunity-Driven VET and Skills Development approach. The TA Facility will soon be operational, starting with six targeted info sessions planned for late February to early March. These sessions will:- Explain the TA Facility's function and process to specific audiences;- Guide eligible organisations on how to submit requests;- Highlight how the facility supports opportunity-driven skills development. This is a milestone for the #TeamEurope Initiative on Opportunity-driven VET, marking the beginning of an impactful journey to address Africa's skills needs. While the info sessions are by invitation only, we are excited to start receiving requests and delivering tailored solutions that align skills training with tangible job opportunities. Stay tuned for updates as we embark on this transformative mission!#TEIOPVET #OpportunityDrivenVET #GlobalGateway #SkillsForJobs
Enabel et le FAFPA renforcent la formation professionnelle pour l’avenir de l’agropastoralismeDu 14 au 17 janvier 2025, Enabel et le Fonds d'Appui à la Formation Professionnelle et à l'Apprentissage (FAFPA-FE) ont organisé un atelier de capitalisation des subsides. Cet événement, organisé dans le cadre de la convention de subside entre Enabel, à travers le projet REEL Mahita, et le FAFPA, visait à renforcer l’employabilité des jeunes et à améliorer la gestion des initiatives de formation professionnelle dans le secteur agropastoral. L'atelier avait pour objectif principal d'évaluer la mise en œuvre de la convention, d’identifier les bonnes pratiques et défis rencontrés, et d’adapter les approches pour les rendre encore plus efficaces. Ce moment d’échange a été l’occasion de définir des perspectives ambitieuses pour l’avenir de la formation professionnelle dans le secteur agropastoral. Les partenaires ont également renforcé leur collaboration et ont posé les bases d’un avenir solide pour l’agropastoralisme et la formation professionnelle en faveur des jeunes, particulièrement ceux issus des zones rurales.Le projet, qui profite à 1.260 jeunes de 18 à 35 ans, dont 50 % de femmes, offre des opportunités de formation et de stages pratiques pour favoriser leur insertion professionnelle. Ces jeunes auront ainsi un meilleur accès à des formations intégrantes, leur permettant d’acquérir des compétences pratiques et de trouver un emploi stable dans le secteur agropastoral. Cet atelier marque une étape clé pour l’avenir de la formation professionnelle et de l’agropastoralisme, avec une vision commune pour un impact durable et inclusif.
Du 6 au 15 décembre 2024, Enabel a participé à la 13e édition du Salon International de l’Artisanat pour la Femme (SAFEM) à Niamey, dans le cadre du projet de renforcement de l’entrepreneuriat en élevage (REEL Mahita). Cet événement a réuni plus de 26 pays et a mis en avant l’artisanat féminin à travers diverses filières de transformation. Voici les principaux résultats de cette participation :7 entrepreneures soutenues par Enabel, exposant leurs produits :- 4 promoteurs sur la filière lait et produits laitiers (yaourt, fromage sec de vache, beurre de vache)- 2 promoteurs sur la filière aviculture (transformation de la volaille : poulet et pintade)- 1 promoteur sur la filière bétail viande (Kilichi)Chiffre d’affaires de plus de 9 millions de f
Dans le cadre de la mise en œuvre du Portefeuille Thématique Climat Sahel volet Mali (PTCS), des actions concrètes sont entreprises pour répondre aux enjeux liés à la gestion intégrée des ressources en eau. L'objectif est d'accompagner les acteurs locaux des communes d'intervention dans la mise en place de mesures efficaces de conservation des eaux de surface et souterraines. Cet engagement s'inscrit dans le cadre du Résultat 4 (R4) du projet, qui vise à renforcer la résilience des écosystèmes et des communautés face aux conséquences de l'érosion. L'érosion : un fléau aux multiples impactsL'érosion des sols représente une menace majeure pour les communautés locales. Dans les zones touchées, elle entraîne une dégradation significative des terres agricoles, rendant difficile la subsistance des agriculteurs. Les infrastructures de base telles que les écoles, les maisons, les routes et les centres de santé ne sont pas épargnées. L'affaiblissement des sols sous ces structures peut provoquer leur effondrement ou les rendre inutilisables, compromettant l'accès à des services essentiels.Les conséquences sociales et économiques de l'érosion sont également alarmantes. L'endommagement des routes, par exemple, complique la mobilité des personnes et des biens, affectant le commerce local. La destruction des écoles limite l'accès à l'éducation pour les enfants, tandis que l'érosion des berges met en péril l'accès à l'eau potable et augmente les risques d'inondations. Les causes de la dégradationPlusieurs activités humaines contribuent à l'aggravation de l'érosion. Parmi elles : Les pratiques agricoles non durables. La culture sur des terrains en pente sans techniques de conservation des sols favorise le ruissellement de l'eau et l'appauvrissement des sols; L'urbanisation non planifiée. L'absence d'infrastructures de drainage dans les zones urbaines entraîne l'accélération de l'écoulement des eaux de pluie. Activités industrielles : certaines industries exploitent les ressources naturelles de manière non durable, perturbant les écosystèmes locaux. La réponse du PTCS : une action concertéePour faire face à ces problèmes, le PTCS travaille en étroite collaboration avec le Comité Local de l'Eau (CLE) de Kenekoun. En 2024, ce partenariat s'est concrétisé par la mise en œuvre du Plan d'Action de Gestion de l'Eau (PAGE), une composante clé des efforts de sauvegarde de l'environnement. L'une des actions phares est la restauration des berges du fleuve Niger dans la commune rurale de Meguetan, l'une des quatre communes cibles du projet. Cette initiative vise à stabiliser les sols, prévenir l'érosion des berges et améliorer la qualité des ressources en eau. Les communautés locales sont impliquées dans chaque étape, garantissant ainsi une gestion participative et durable. Une gestion durable pour un avenir résilientLe PTCS met l'accent sur la sensibilisation et le renforcement des capacités des acteurs locaux. En adoptant les principes de la gestion intégrée des ressources en eau, le projet contribue à créer des systèmes résilients face aux changements climatiques et à leurs impacts. Face aux défis posés par l'érosion, l'action collective est essentielle. Le PTCS offre une voie prometteuse pour préserver les ressources naturelles et améliorer les conditions de vie des populations dans les zones rurales et semi-urbaines du Mali.
Le 21 janvier 2025, Enabel en Mauritanie a ouvert un nouveau chapitre avec l’arrivée de Monsieur Laurent Delouvroy en tant que Directeur-pays. Sa prise de fonction à Nouakchott a été marquée par une mission commune avec Madame Régine Debrabandere, Regional Manager Afrique de l’Ouest, qui a chaleureusement introduit le nouveau directeur à l’équipe. Lors de cette introduction, Madame Debrabandere a exprimé ses félicitations et ses encouragements à l’ensemble de l’équipe Enabel Mauritanie, tout en soulignant l’importance de la collaboration pour relever les défis à venir.Une vision motivante pour une coopération durableDans son discours, Monsieur Delouvroy a partagé son enthousiasme pour cette nouvelle aventure professionnelle, soulignant sa volonté de découvrir les réalités locales et de bâtir une dynamique de coopération renforcée. Il a exprimé sa vision d’une collaboration enrichissante, axée sur des projets durables et alignés sur les besoins réels des partenaires et des communautés bénéficiaires.« Nouvelle aventure Enabel : plein d'envies, plein de motivation de découvrir les projets, de vous découvrir tous et toutes. Participer à cette nouvelle dynamique de la coopération qu'Enabel veut mettre en place : être plus à l'écoute de chaque partie prenante, s'apporter mutuellement et mener des projets qui se pérennisent dans une logique de durabilité. Motivation liée à cette nouvelle vision de la coopération », a-t-il affirmé, tout en se disant ravi de rejoindre une équipe engagée.Une entrée en fonction placée sous le signe de l’action et de l’échangeDès son premier jour, Monsieur Delouvroy a entamé une série de rencontres stratégiques reflétant l’importance de son mandat : Réunion avec l’équipe de management. Cette première rencontre a permis au Directeur de mieux comprendre les projets en cours et les priorités stratégiques d’Enabel en Mauritanie. Café de bienvenue. Un moment convivial pour échanger avec l’ensemble des collaborateurs et poser les bases d’une collaboration harmonieuse.Rencontres institutionnelles avec le Consul honoraire belge, Monsieur Nabil Hadjar: le Secrétaire général du ministère de l’Élevage; le Secrétaire général du ministère de l’Agriculture; une audience avec le ministre de la Santé; une réunion avec l'Ambassadeur de la Délégation de l’Union européenne et son équipe de coordination des programmes.Ces échanges stratégiques avec des partenaires clés illustrent la volonté de Monsieur Laurent Delouvroy de renforcer les collaborations et de coordonner les actions pour un impact durable en Mauritanie.Perspectives ambitieuses pour Enabel en MauritanieAvec un programme aussi dynamique, Monsieur Laurent Delouvroy affirme déjà son ambition de renforcer l’impact des projets d’Enabel en Mauritanie. Ses premières actions témoignent de sa volonté de travailler en synergie avec les parties prenantes locales et internationales pour relever les défis de développement dans le pays.Nous souhaitons pleine réussite à Monsieur Delouvroy dans ses nouvelles fonctions et sommes convaincus que son leadership contribuera à des avancées significatives pour Enabel en Mauritanie.
Le Ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida (MSPLS), en partenariat avec Enabel, a organisé le 22 janvier 2025 un atelier de validation d'une feuille de route pour le Plan Architectural de Digitalisation (PAD) des services du niveau central du ministère. Cette feuille de route détaille les essentiels à la mise en œuvre du PAD, en alignement avec les éléments stratégiques et opérationnels du MSPLS. L'objectif est d'assurer une transformation numérique progressive et mesurable, tout en optimisant la gestion des ressources humaines et des budgets pour une efficacité accrue. La digitalisation des services centraux permettra d'améliorer la circulation des informations fiables et sécurisées au moment opportun. En novembre 2024, un atelier de validation du Plan Architectural de Digitalisation avait été organisé à Gitega avec le soutien d'Enabel, réunissant une cinquantaine de participants issus des différents départements du MSPLS et de ses partenaires au développement. Ce plan ambitieux vise à établir une infrastructure réseau connectée et évolutive, facilitant l'échange de données, la collaboration entre les services et la gestion des systèmes. Il met l'accent sur la digitalisation des services clés tels que la gestion des ressources humaines, la gestion documentaire et le suivi des données de santé. Le PAD est en harmonie avec le Plan National de Développement de l'Informatique de la santé (PNDIS 2019-2024) dont la mise en œuvre a déjà permis au MSPLS de digitaliser 55 Hôpitaux publics et confessionnels dont 40 hôpitaux avec l'appui technique d 'Enabel sur financement bilatéral du Royaume de Belgique ou financement de l'Union Européenne. Des appuis importants ont été également apportés à la mise en place d'autres plateformes numériques comme le DHIS2 qui est un outil qui permet de renseigner sur l'évolution des indicateurs de santé et la GMAO (la gestion de la maintenance assistée par ordinateur) qui permet de suivre la gestion de la maintenance des infrastructures et des équipements biomédicaux. La digitalisation aux différents niveaux permet d'améliorer la qualité des soins et des services offerts à la population par le système de santé burundais.
Du 10 au 13 septembre 2024, l’Hôtel Homeland a accueilli un atelier de formation à l’intention de 30 secrétaires de direction du Ministère de l’Éducation Nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et de la Promotion des Langues Nationales (MEN/A/EP/PLN). Cette initiative, soutenue par l’Agence belge de développement Enabel à travers le Projet Sarraounia 2, visait à renforcer les compétences administratives de ces professionnels dans des domaines clés tels que l'archivage, la communication interne et externe, et l’éthique et déontologie administratives.La cérémonie d’ouverture de la formation a été présidée par Monsieur ASSANE HAMZA, Secrétaire Général du MEN/A/EP/PLN. Il a salué cette initiative et souligné l'importance de telles formations, non seulement pour les secrétaires, mais aussi pour d’autres acteurs de l’administration, en réponse à un besoin réel de renforcement des capacités dans ces secteurs. Il a également exprimé sa gratitude à ENABEL pour son soutien constant au renforcement des capacités des cadres centraux du ministère, afin d'améliorer la gestion du système éducatif. L'objectif principal de cet atelier était d’améliorer les pratiques administratives des secrétaires de direction. La formation a permis de les préparer à mieux gérer les systèmes de classement et d’archivage des documents, à maîtriser la prise de notes, la programmation des réunions et certains écrits administratifs. Un accent particulier a été mis sur l’éthique et la déontologie professionnelles, afin de renforcer la qualité des services rendus aux usagers.Pour atteindre ces objectifs, les méthodes d'andragogie ont été privilégiées, avec des techniques telles que les jeux de rôle, les études de cas, le brainstorming, les travaux en commissions, ainsi que des échanges et discussions. Ces approches ont offert aux participants un cadre interactif, permettant de renforcer leurs compétences tout en abordant des problématiques concrètes du quotidien administratif. Ces ateliers ont permis aux secrétaires de direction d'approfondir leur compréhension des enjeux administratifs et de mettre en pratique les nouvelles compétences acquises. Pour la Directrice des Archives, de l'Information, de la Documentation et des Relations Publiques (DAID/RP), cette formation est essentielle car elle permet de valoriser les secrétaires de direction, considérés comme les véritables chevilles ouvrières de l’administration. Elle a souligné que ces professionnels, grâce à cette formation, sont désormais mieux équipés pour offrir une visibilité accrue à l'administration centrale. Cet atelier témoigne de l’engagement d'Enabel dans l’amélioration de la gouvernance du système éducatif et dans l'accompagnement de tous les maillons de la chaîne administrative, de manière inclusive.
Shakira Lunyolo started with just 10 hens, inspired by her friends who raised chickens and earned money from it. She learned the basics of poultry farming from them and received help to build a chicken house. In addition to her initial efforts, Enabel supported her with 30 more hens, feeders, drinkers, protective gear, a wheelbarrow, as well as chicken feeds and medicine. With this support, Shakira gained new skills, including how to mix and administer medicine to her hens. She now monitors the hens closely and takes good care of them. Her primary focus is egg production, and she plans to sell her first batch of eggs in early 2025. Shakira already has a market in mind. She will sell trays of eggs to local vendors, including those selling street food like "rolex" and chips, as well as at a nearby market. To attract customers, she plans to sell each tray at UGX 8,000, slightly below the market price of UGX 10,000. "I also expect to earn additional income from selling my older hens for UGX 25,000 each", Shakira adds.Currently living with her mother and raising two children, Shakira is optimistic about the future. She believes her poultry business will grow and eventually allow her to pay school fees for her children and support her family. “I see my business expanding in two years,” she says confidently, full of hope for the opportunities ahead.
La 3ème édition des Journées du Poisson au Mali, tenue du 9 au 11 janvier 2025, a une nouvelle fois souligné l’importance stratégique du secteur de la pêche dans l’économie malienne. Placé sous le haut patronage du Premier ministre, cet événement a rassemblé tous les acteurs de la filière, allant des représentants du gouvernement (50% des ministres), des collectivités territoriales aux organisations de producteurs en passant par les partenaires techniques et financiers et la société civile. Le poisson : un enjeu de sécurité alimentaire et de développement économique Troisième producteur de poisson d’eau douce en Afrique, le Mali dispose d’un potentiel halieutique immense. Cependant, le secteur fait face à de multiples défis, notamment la dégradation des écosystèmes aquatiques, la surpêche et le manque d’infrastructures et d’équipements adaptés. Les Journées du Poisson offrent une plateforme unique pour dresser un bilan objectif de la situation et orienter les efforts vers un développement durable de la filière. Représentant le troisième produit d’exportation du pays (après l’or et le coton), le poisson est essentiel à l’économie nationale. Il génère des milliers d’emplois directs et indirects tout en contribuant significativement à la sécurité alimentaire et nutritionnelle. C’est dans ce sens que Cheick Oumar Diaouré Maïga, Président de l’Interprofession de la Filière Poisson, a exprimé des attentes clés pour l’avenir, particulièrement l’institutionnalisation des Journées du Poisson, l’identification des défis majeurs et la mise en place d’infrastructures et d’équipements adaptés. Il a insisté sur l’importance d’une coopération renforcée pour optimiser la gestion des pêcheries. Pour relever les défis, le gouvernement, en collaboration avec ses partenaires, promeut des solutions durables comme l’initiation de la cogestion, la promotion de la pisciculture intensive et artisanale, l’amélioration des stratégies de conservation et de transformation du poisson.L’engagement du PAFHa Le Projet d’Appui à la Filière Halieutique (PAFHa), financé par l’Union européenne et mis en œuvre par Enabel, l'agence belge de coopération internationale, joue un rôle majeur dans l’organisation de cet événement. Le projet soutient activement la structuration et le développement de la filière halieutique à travers des initiatives ciblées, telles que la gestion durable des pêcheries, l’amélioration des infrastructures/équipements et l’accès aux intrants essentiels. Moments forts et avancées récentesParmi les moments marquants de cette édition figure :La visite des stands où sont exposés les acquis des projets/programmes (résultats atteints, poisson frais et transformé, démarches d’intervention, innovations en matière d’intrants). C’est dans l’un des stands (animé par l’AEDR et l’ODPA-DIN) que se trouvaient certains résultats du projet PAFHa (documents de capitalisation, poisson ouradi, informations…) ;La remise d’un chèque géant symbolique de 7 milliards de FCFA par la banque Mondiale à travers le Projet de Restauration des Terres Dégradées (PRTD) à l’interprofession de la filière poisson. Ce financement vise à soutenir les alliances productives, notamment l’achat d’intrants et d’aliments pour poissons ;L’animation des conférences débats sur des thématiques comme la valeur nutritive du poisson dans l’alimentation humaine, la farine de la larve de mouche noire soldat comme protéine dans l’alimentation des poissons, le poisson comme facteur de promotion du genre et de la cohésion sociale, la vulnérabilité des ressources halieutiques aux effets des changements climatiques…Un secteur à valoriserLes Journées du Poisson, qui s’est achevé le 11 janvier 2025, ont mis en lumière la richesse et le potentiel de la filière halieutique tout en ouvrant des perspectives d’investissement prometteuses. Pour le PAFHa, cet évènement est une occasion privilégiée de partage d’expériences, de développement de synergie en vue de promouvoir les bonnes pratiques et de contribuer à la résilience économique et écologique du Mali.Au-delà de sa valeur nutritive, le poisson incarne un symbole de prospérité et de stabilité pour le pays. En soutenant des initiatives telles que les Journées du Poisson, le PAFHa confirme son engagement à accompagner le Mali dans la construction d’une filière halieutique durable et performante. C’est dans cette optique, qu’Enabel (dans sa logique d’appui à la vision de développement durable du gouvernement du Mali) travaille avec d'autres partenaires pour concevoir un nouveau projet d’accompagnement de la filière halieutique.
The Kamuli Network of People Living with HIV was formed in 2020. It is a group of 25 members—17 women and 8 men—dedicated to supporting each other, not just in keeping up with their health, but in running and growing a business together. In 2022, the members decided to form a savings group and launched a poultry project. Each member contributed a membership fee of UGX 10,000 to kick-start the venture. Starting with just 30 birds, the group reared and sold them, restocked with 50, and later grew to 300 birds. They initially relied on limited knowledge shared by one of them, who had some experience in poultry rearing. Even with this guidance, the group felt that they needed more professional mentorship, and this came up just after they had sold off the 300 birds. MUCOBADI (Multi Community-based Development Initiative) and Enabel stepped in and offered invaluable training in Village Savings and Loan Association (VSLA) skills, poultry management, and business skills. In addition, they provided the group with practical tools and resources such as brooding pots, feeders, PPEs, two wheelbarrows, and a solar panel. Most importantly, they gave them 817 chicks, of which they successfully reared and sold 801, earning UGX 9,688,000 in revenue. The poultry house they use was offered by the mother of one member. Although the startup support gave the group a significant boost, they faced challenges, particularly with inadequate feed, which forced them to borrow money from their savings group. They took out a loan of UGX 4 million to ensure the birds were well-fed. The group’s commitment is evident in their collective decision-making and willingness to contribute personal funds to sustain the project. With plans to restock another 800 birds, they aim to avoid further loans and achieve financial independence. A male member proudly stated, “Now we can see where we are going. The startup kit we were given has boosted our business a lot.”
At just 16 years old, Baraka Kintu manages a fish pond while also attending school. The pond was a gift from his father, who worked with the family to dig it. This was after their land suffered from water damage due to a nearby dam. Baraka’s mother takes care of the pond during school time, so that Baraka can concentrate on this studies. The family had been practicing fish farming for 20 years but were constantly facing challenges. They would collected small fish from nearby swamps, but despite feeding them, the fish didn’t grow big, meaning that the family couldn't earn substantial income from them.Things changed when Enabel stepped in. They provided the family with 30 catfish and fish feeds. There was also a training session that Baraka’s mother attended on his behalf. The training covered proper feeding, pond management, and fish care. An extension worker now visits regularly to offer technical advice, and a Veterinarian helps treat sick fish by spraying medicine into the pond. Since the intervention, the results have been remarkable. Within just three days of receiving the new fish, eggs were spotted in the pond. The fish are thriving, thanks to better feed and improved care. Baraka’s family now plans to let the fish grow until they reach about a kilo each, ensuring a higher profit when sold. To protect the fish, the family is reinforcing the pond boundaries to prevent flooding and theft. Their neighbour, who also has a fish pond, installed security cameras, adding an extra layer of protection. The family now sells fish on the 23rd of each month but is currently holding off sales to let the fish grow bigger.The training also introduced the idea of frying unsold fish to preserve them for longer periods. With plans to fill their other dry ponds using the multiplying fish, Baraka is hopeful about expanding the fish farming business.
Joanita Nansamba started rearing pigs 8 years ago with a clear goal in mind: to save enough money to buy her own plot of land and move out of the one-roomed house she was renting. Her hard work paid off when she sold some pigs, bought land, and built a house where she now lives with her husband and children. In October 2024, Joanita attended a two-week training organised by MUCOBADI in partnership with Enabel. During the training, Joanita was guided on how to properly feed and care for pigs. “After the training, we were asked to return home and prepare to receive the pigs that they were going to donate to us,” she recalls. Along with three pigs, she received 45 kilograms of pig feed, two spades, and Personal Protective Equipment (PPE). Since receiving the pigs, Joanita’s farming has been progressing smoothly. “Even when the pigs get sick, I just call MUCOBADI, and they send a Veterinary doctor to check on them,” she says. She emphasizes that they were advised not to use just any Veterinarian to treat the pigs, ensuring proper care for her livestock. Joanita once earned one million shillings from selling a single pig that she and her husband raised. She believes that nurturing pigs until they grow to a significant size ensures better income. The foreign breed pigs she received from Enabel are of high quality, and she is confident they will bring good returns. Pig farming has given Joanita the financial stability to pay her children’s school fees without worry. She aspires to inspire the youth in her community by growing her farm and showing them that hard work and commitment can lead to success.
Patricia Baluka, a 30-year-old mother of two, used to focus on growing maize and beans. She later decided to try poultry farming, using savings she had accumulated from a women’s savings group. Patricia saved money from selling her produce and eventually borrowed from the group to buy two local chickens. By the time MUCOBADI (Multi Community-based Development Initiative) visited her, Patricia had grown her flock to five chickens. She was then invited to a two-week training organised by Enabel in partnership with MUCOBADI. After completing the training, Patricia received 50 chicks, which were three weeks old, along with essential items such as a wheelbarrow, a spade, drinkers, and feeders. “They asked me to prepare a place for the chickens, and by the time they brought them, I was ready,” Patricia explains. She appreciates the regular visits and veterinary services provided to ensure her poultry business is on the right track. Patricia rears the chickens for both eggs and meat. Her goal is to allow her hens to lay eggs and hatch chicks before she begins selling, ensuring she retains high-quality chickens for her business. So far, Patricia has faced minimal challenges, aside from occasional coughs among her hens. With the help of veterinary services, she has been able to treat them promptly. Patricia is optimistic about growing her poultry farm and is determined to build a sustainable business that supports her family.