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  • Les éleveurs et agriculteurs impressionnés par le grand potentiel de promotion et développement de leurs activités offert par RIMFIL

    En Mauritanie, dynamisation financière des zones agropastorales grâce au projet RIMFIL


    Aminata KANE | 21/06/2024

    La mise en œuvre du programme RIMFIL, axé sur le développement des filières agricoles et pastorales et exécuté par Enabel avec le financement de l’Union européenne, a été largement saluée par les milieux agropastoraux pour son engagement à mieux desservir les zones d’intervention.En effet, dans son souci de mieux desservir la zone d’intervention, RIMFIL a contribué, en accompagnant AL-IBDAA Bank et la Coopérative DJIKKE, deux IMF (Institutions de Microfinance) partenaires, à développer de nouveaux produits de crédit pour répondre aux besoins des éleveurs et agriculteurs, à ouvrir 10 nouveaux guichets et agences.Cette proximité de l’accès au financement a permis de cibler 2 377 nouveaux adhérents et d’octroyer 1 877 nouveaux crédits, soit un volume de 20.291 000 MRU (près de 480000 euros). Au total, les nouveaux points de service ont permis de collecter 4 670 783 MRU (plus de 11000 euros) d’épargne.Très édifiant sur le fort potentiel de l’épargne comme source de financement, dans les milieux agropastoraux où l’absence d’un cadre institutionnel de financement bien adapté à leurs besoins créé des obstacles multiples à leur promotion et à leur développement.Toutefois, les interventions du programme RIMFIL à travers les deux IMF précités ont permis à ces dernières de développer plusieurs produits financiers adaptés aux besoins des agriculteurs et des éleveurs.Il y a lieu de rappeler que le déploiement du programme, s’est opéré suivant un processus bien réfléchi qui a commencé dans un premier temps, par la réalisation de diagnostics approfondis aboutissant à la sélection des IMF AL-IBDAA Bank et la Coopérative DJIKKE et d’identifier leurs besoins spécifiques en termes de renforcement de capacités.C’est sur cette base qu’un programme d’accompagnement à long terme a été mis en œuvre au profit de ces deux IMF.Acquis parallèles de RIMFILLe programme a mis également en place un système de subvention adossée à des crédits. Il s'agit d'un mécanisme de cofinancement des projets économiques portés par des promoteurs, grâce à de la subvention, à des crédits et de la contribution personnelle du promoteur.Le recours à cette approche se justifie d’une part, par le fait que les promoteurs opèrent dans des conditions socio-économiques très défavorisées, d’où le recours aux subventions et d’autre part, du fait qu’il favorise l’inclusion financière des promoteurs et la consolidation de la pérennité des services financiers proposés par les IMF.Concrètement, cette démarche consistait à sélectionner des promoteurs en fonction de la pertinence de leurs projets, puis à les appuyer dans l'élaboration de business plan, et enfin à les accompagner dans leur démarche de demande de crédit auprès des IMF et de la mise en œuvre de leurs projets. Ainsi, la mise en œuvre de cette action a permis de financer environ 250 projets. Des résultats concrets et pérennes pour les populations des zones d'intervention du programme. 


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    Mauritania MRT19001

  • Sept (07) commissariats de police modernisés pour un meilleur service aux citoyens

    Au Bénin, sept commissariats de police modernisés pour un meilleur service aux citoyens


    Osée DOSSOU-HOUEGBE | 21/06/2024

    A travers le financement de la Belgique dans le cadre du projet PAOP I, sept commissariats d’arrondissement des communes de Parakou et Tchaourou au Bénin ont été réhabilités et reconstruits.Il s’agit des commissariats de Kika, Bétérou, Tchaourou, Tchatchou, Parakou 1er, 2ème et 3ème arrondissement dans le département du Borgou.  Ces nouvelles infrastructures améliorent les conditions de travail des policiers et offrent un accueil plus convivial et accessible aux usagers. En favorisant une meilleure interaction entre la police et la communauté, ces commissariats modernisés contribuent à un service public plus efficace et humain. Les bénéficiaires se sont engagés à en faire bon usage pour un meilleur service aux citoyens.   La cérémonie symbolique de remise des infrastructures a eu lieu le jeudi 23 mai 2024, en présence des autorités locales et administratives, et des acteurs de la société civile.


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    Benin BEN23007

  • Le consortium Enabel-GIZ lance un projet pour booster les capacités des Micros, Petites et Moyennes Entreprises

    Boost des capacités des Micros, Petites et Moyennes Entreprises au Burkina Faso: un nouveau souffle pour les entrepreneurs


    Abel YAMEOGO | 21/06/2024

    En partenariat avec la Maison de l’Entreprise du Burkina Faso (MEBF), le consortium Enabel et l’Agence de coopération internationale allemande pour le développement (GIZ), chargé de la mise en œuvre du projet de renforcement de la résilience socio-économiques des populations de la Région du Centre-nord (Projet OKD) a officiellement lancé le 13 juin 2024 à Kaya, le Projet d'amélioration de la compétitivité des Micros, Petites et Moyennes Entreprises (PACOM-MPME).Le projet OKD est financé par l’Union européenne et le ministère fédéral allemand de coopération économique et du développement (BMZ).Le lancement s’est effectué au cours d’une cérémonie officielle présidée par le Haut-Commissaire de la province du Sanmatenga M. Idrissa GANSONRE, représentant le gouverneur de la région du Centre-Nord. Il avait à ses côtés l’Intervention manager d’Enabel-OKD, M. Seydou COULIBALY, le Conseiller Technique de la GIZ, M. Idrissa OUEDRAOGO et le Directeur Général de la MEBF, M. Karim OUATTARA.La cérémonie de lancement organisée dans la salle de Conférences de la Délégation Consulaire Régionale du Centre-Nord de la Chambre de Commerce et d'industrie du Burkina Faso (CCI-BF), marque le démarrage officiel des activités du PACOM-MPME qui apportera un soutien à des jeunes entrepreuneurs.res, sélectionnés pour bénéficier sur mesure, de services financiers et non financiers.Une présentation du projet a été faite aux autorités, aux partenaires institutionnels et techniques, ainsi qu‘aux différents acteur·trices qui seront impliqué·es dans la mise en œuvre du projet, en vue d’assurer la bonne appropriation et exécution dudit projet.Implication des parties prenantes dans la conception et la mise en œuvre du projetLe processus de sélection des jeunes porteurs d’idée de projet a été bouclé en mars 2024, suite à une présélection sur dossier suivie d’entretiens oral, avec l’implication des différentes parties prenantes telles que la Direction Régionale de la Jeunesse, la MEBF, les maries, les services techniques partenaires, le Conseil Régional de la Jeunesse, la Coordination Régionale des femmes, l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi (ANPE) et l’Agence Nationale de la Formation Professionnelle (ANFP). Quant aux Entreprises déjà actives à renforcé, leur sélection se fera suivant la même démarche les jours à venir.Avant le lancement officiel des activités du PACO-MPME, des réunions d’information et de sensibilisation ont été tenues en avril 2024 dans les communes de Kaya, Boulsa, Korsimoro et Boussouma avec les jeunes porteurs de projets bénéficiaires, en vue de leur expliquer le processus d’accompagnement, recueillir leurs besoins techniques et matériels ainsi que leurs attentes vis-à-vis du projet.Une approche novatrice pour favoriser l’émergence et la compétitivité des entreprisesDans le cadre du PACOME-MPME, la MEBF, en qualité d'agence d'exécution, mettra en œuvre des actions pour promouvoir et développer une approche novatrice, à savoir le « SME Business raining and Coaching Loop (SME Loop) » et le “Startup Business Training and Coaching Loo Start up Loop”, afin de favoriser l'émergence et la compétitivité des MPME, à travers notamment le renforcement de leurs capacité et résilience ainsi que la promotion de l'emploi et l'autonomisation des jeunes dans la région du Centre-Nord.La conception et le lancement du PACOM-MPME découlent du fait que les MPME du Burkina Faso peuvent constituer une source de croissance économique durable et le moteur de création d'emplois.Cependant, selon une analyse faite par le Directeur Général de la MEBF à la cérémonie de lancement du PACOM-MPME, le secteur privé du Burkina Faso est constitué à plus de 80% de MPME ayant des capacités de résilience généralement limitées. Ces MPME connaissent une certaine fragilité financière et restent très vulnérables face à la conjoncture économique nationale et internationale.D’où la nécessité de déployer des actions synergiques pour lever les contraintes qui empêchent son développement notamment l'absence de débouchés commerciaux, la difficulté d'accès au financement, la difficulté de création et de maintien des emplois, les insuffisances de compétence techniques, commerciales et managériales des acteur·trices concerné·es.Le PACOM-MPME, une opportunité pour les acteur·trices des MPME du Centre-NordA travers le PACOM-MPME, il est prévu des actions pour : renforcer les compétences managériales et techniques des porteurs de projets et MPME existants à travers l’implémentation de la démarche Startup Loop et SME Loop ;mettre en place une démarche qualité au profit des MPME pour la labélisation de leurs produits ;assurer une assistance technique pour la facilitation et la création des entreprises.Ce projet constitue, une opportunité pour les acteur·trices des MPME de la région du Centre-Nord, car il leur permettra de mieux appréhender la notion d’entrepreneuriat, d’asseoir de meilleures pratiques de gestion de l’entreprise et surtout d’enrichir leur connaissance et de trouver les voies et moyens de pérenniser des emplois décents.Il s’exécutera sur une période de dix-huit (18) mois et devra permettre à terme d’aboutir aux résultats suivants :à 100 porteurs de projets et 100 MPME de renforcer leurs compétences managériales et techniques, à travers l’implémentation de la démarche Startup Loop et SME Loop ;aux MPME de labelliser 10 produits dans le secteur de l’agroalimentaire à travers l’adoption d’une démarche qualité ;aux porteurs de projet et aux MPME de se conformer à la réglementation et au cadre légal relatif à la création et à la formalisation.Présent à la cérémonie de lancement du PACOM-MPME, le représentant de la coordination régionale des organisations de la société civile a salué cette démarche qu’il a jugée participative et exprimé sa satisfaction et sa pleine adhésion au projet. Il en est de même pour les acteur·trice des collectivités territoriales (mairies) qui se disent satisfait·es et prêt·es à accompagner la mise en œuvre des activités du projet.Par Kimségninga SAVADOGO, Communication Assistant


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    Burkina Faso BFA22002

  • Promotion et accompagnement des jeunes promoteurs de projets au Burkina Faso : Enabel contribue à la relance économique dans le centre-Nord

    Au Burkina Faso, Enabel dynamise l'entrepreneuriat des jeunes et contribue à la relance économique dans le centre-Nord du pays


    Abel YAMEOGO | 19/06/2024

    Du 22 au 23 Avril 2024, Enabel au Burkina Faso a organisé des réunions d’information et de sensibilisation dans les communes de Kaya, Boulsa, Korsimoro et Boussouma avec des jeunes porteurs de projets. En effet, dans le cadre de la mise en œuvre du Projet OKD (Axe Ouaga-Kaya-Dori), 120 jeunes porteurs de projets ont été sélectionnés dans ces 4 communes pour bénéficier d'un accompagnement sur mesure de services financiers et non financiers de la part d’Enabel. Au de-là de l’information et de la sensibilisation, l’objectif de ces rencontres était également de mener un plaidoyer auprès des maitres artisans pour les placements et le bon déroulement des stages de perfectionnement au profit des jeunes porteurs de projets sélectionnés Les rencontres dans les différentes communes visaient aussi à expliquer aux jeunes promoteurs de projets le processus d’accompagnement, recueillir leurs besoins techniques et matériels et leurs attentes vis-à-vis du Projet OKD. Le processus de sélection qui a consisté à une présélection sur dossier suivie d’un entretien oral a été bouclé en mars 2024. Ce processus inclusif et participatif a été conduit en collaboration avec les différentes parties prenantes telles que la Direction Régionale en charge de la Jeunesse, la Maison de l’Entreprise du Burkina (MEBF), les mairies, les services techniques partenaires, le Conseil Régional de la Jeunesse, la Coordination Régionale des femmes, Burkina Suudu Baodwè (BSB) qui est un Etablissement Public de l’Etat à caractère Administratif (EPA), et des représentants des bénéficiaires. Quant aux jeunes porteurs de projets, ils ont salué cette démarche qu’ils ont jugée participative et exprimé leur pleine adhésion au projet. Par ailleurs, les points focaux de l’activité au niveau des quatre mairies se disent satisfaits et se disent prêts à accompagner le processus. Ces rencontres contribuent à l’atteinte des résultats 1 et 3 du Projet OKD où il est prévu, entre autres, le renforcement des dispositifs de promotion et d’accompagnement de jeunes promoteurs de projets dans les filières porteuses de l’économie locale pour contribuer à générer des emplois pour les jeunes et les femmes de la Région du centre-Nord. Il va s’agir donc d’accompagner ces 120 jeunes qualifiés à la création de Micro, Petites et Moyennes Entreprises (MPME) et au développement d’activités génératrices de revenus. Le Projet OKD est mis en œuvre par le consortium Enabel-GIZ et financé par l’Union Européenne et le Ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ) à hauteur de 10 229 023 euros, soit environ 6,7 milliards de F CFA. Débuté le 1er janvier 2023, la clôture du projet est prévue pour le 31 décembre 2026, soit une durée de 48 mois.


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    Burkina Faso BFA22002

  • Intégrer les soins de santé mentale dans le système de santé pour améliorer la qualité et l’accessibilité

    Santé mentale au Burundi : renforcement des soins et des capacités


    Jean BIRONKWA | 18/06/2024

    La santé mentale fait partie intégrante de la santé et constitue un droit humain fondamental. L'ampleur des troubles mentaux fait de la santé mentale aujourd'hui une priorité de santé publique dans le monde.Dans son dernier rapport sur la santé mentale en juin 2002, l'Organisation Mondiale de la Santé estime que les troubles mentaux touchaient une personne sur huit dans le monde. L'OMS rappelait également qu'il est possible de prévenir certains troubles mentaux et qu'une majorité d'entre eux peuvent être traités avec succès. Si de nombreux traitements existants et qu'ils ont fait preuve d'efficacité, leur disponibilité et l'accès à des soins adéquats représentent un grand défi dans beaucoup de régions, en particulier dans les pays en voie de développement. Au Burundi, la prise en charge des patients souffrant de troubles mentaux reste un défi au niveau du système de santé. Face à cette problématique, le Ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida avec l'appui de ses partenaires, dont l'Union européenne, a adopté la stratégie de l'intégration des soins de santé mentale dans les soins de santé primaires pour renforcer l’accessibilité aux soins de santé mentale de qualité. En référence aux documents des directives nationales pour l'intégration des services de santé mentale dans le système de santé et aux normes sanitaires nationales, un plan de renforcement des capacités des prestataires a été lancé en vue d'assurer la prise en charge des troubles mentaux dans les formations sanitaires du pays. Dans ce cadre, le PNILMCNT (Programme National Intégré de Lutte contre les Maladies Chroniques Non Transmissibles), programme en chargé de la santé mentale du MSPLS, en partenariat avec le programme d'appui au système de santé à travers l'outil de financement basé sur la performance PASS3-FBP AMAGARA MU MURYANGO financée par l'Union européenne, a appuyé le renforcement des compétences des prestataires des soins pour intégrer les soins de santé mentale dans le paquet des soins offerts dans les hôpitaux de district et des centres de santé au Burundi. Cet appui inclut également la mise en place d' une équipe de formateurs nationaux en santé mentale. En mars 2024, 29 médecins généralistes issus de 9 provinces du pays ont suivi une formation en santé mentale dont l'objectif principal était de renforcer leurs capacités concernant la prise en charge et le suivi des troubles mentaux prioritaires au niveau des structures de santé périphérique, en permettant une prise en charge la plus proche possible du lieu de vie des patients. Lors de la cérémonie d'ouverture de la formation, Dr Jean de Dieu HAVYARIMANA, Directeur du PNILMCNT, a fait un plaidoyer en faveur du développement des soins de santé mentale dans le pays : « Il faut renforcer les connaissances en santé mentale des prestataires et renforcer le département en chargé de la santé mentale pour avoir des ressources humaines qualifiées en santé mentale. D'un autre côté, il est important d'intégrer les indicateurs de la santé mentale dans le financement basé sur la performance pour faciliter leur financement, afin de garantir l'accès à la population aux soins de santé mentale de qualité ». Un des participants, le Dr Patrice Manirakiza, médecin généraliste affecté à la clinique universitaire de Mwaro, a également témoigné sur sa pratique et a signalé que : « les personnes avec des problèmes de santé mentale sont nombreuses, mais malheureusement ne sont pas prises en charge dans les formations sanitaires. Pour le moment, les prestataires n'ont pas assez de capacités pour traiter et accompagner les malades souffrant de problèmes de santé mentale, d'où l'importance de cette formation ».  


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    Burundi BDI21002

  • Saidath crafts a new life through business and mentorship

    Saidath crafts a new life through business and mentorship in Uganda


    Jovia KAVULU | 18/06/2024

    Saidath Masika is a refugee from the Democratic Republic of Congo (DRC). She lives and works as a tailor in Arua, Uganda. Arua, has in the recent past seen a significant influx of refugees, primarily from neighboring countries such as South Sudan, DRC and Burundi. The refugee population in Arua often seeks safety and asylum due to conflict, violence, and political instability in their home countries.Before Saidath left DRC, she had dropped out of school due to pregnancy. After the birth of her child, she began learning tailoring but before she could master the craft, her family was forced to flee to Uganda due to political instability. Determined not to give up, Saidath began her tailoring business in Uganda but faced challenges because she lacked vital skills like making men’s wear such as shirts and trousers.Saidath’s business took a different turn when she applied for a tailoring course to acquire the skills she was lacking. After the intensive training, Saidath who had previously been living in Koboko, decided to move her business to Arua, a more vibrant and busy town, with the hope of getting customers.Many refugees in Arua freely engage in entrepreneurial activities, such as small businesses, agriculture, and handicrafts, contributing to the local economy and their own self-reliance. Non-governmental organizations (NGOs), and local authorities play a crucial role in providing assistance, protection, and support to refugees in Arua and surrounding areas.“Initially, it was difficult due to a small base of clients, but now, life is better because over time, I have gained loyal customers.”Despite the initial setbacks, Saidath pushed on and today, she has no regrets. She is happily earning while doing what she loves to do.“I encourage other young females like me to have courage, learn something so that they can have some money to survive.”Her business has helped her chip in to buy school requirements like uniforms for her children, while their father pays their school fees. She is also able to buy food for them. Sometimes she extends help to her siblings by buying them food and clothing.Her biggest challenge in her business is with difficult customers who change their minds after tailoring exactly what they told her. Sidath gets frustrated but because she wants to retain them, she usually goes over the design with them again and starts tailoring afresh.Before she shifted her business to Arua, she was working in Koboko, where she trained 4 girls from the host community, 3 of whom have since started their own tailoring businesses. She is currently training 6 girls who she charges 300,000/= each for 6 months.Through her mentorship, she not only imparts skills but fosters a sense of unity and collaboration among her diverse students who include both Ugandans and refugees.


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    Uganda UGA160321T

  • Take action to end child labour – Uganda labour stakeholders urged

    Urging action: Uganda's call to end child labour gains momentum !


    John CANDIGA | 13/06/2024

    Employers and labour rights stakeholders in Uganda have been encouraged to amplify their efforts towards prevention of child labour. This emphasis was made during an event organised by the Ministry of Gender Labour and Social Development and partners to observe the World Day Against Child Labour at Mestil Hotel, Kampala under the theme: “Let us Act Now on our Commitments: End Child Labour!” Child Labour refers to work that is mentally, physically, socially, or morally dangerous and harmful to children. It is hazardous work, which by its nature or in the circumstances under which it is performed, jeopardizes the health, safety, and morals of the children. Child labour is also perceived as work or activities which interfere with children’s school attendance. In all forms, Child Labour deprives children of education, skills, and other opportunities and denies them from securing decent incomes and stable employment as adults. In observation of the World Day Against Child Labour, stakeholders focus on promoting concrete actions and fulfilling the commitments to address the root causes of child labour, which was at the heart of the Durban Call of Action, adopted at the 5th Global Conference for Elimination of Child Labour in May 2022 in South Africa. According to International Labour Organisation (ILO) global estimates, Child labour remains a persistent problem in the world today. The latest global estimates indicate that 160 million children (63 million girls and 97 million boys) were in child labour globally at the beginning of 2020, accounting for almost 1 in 10 of all children worldwide. Seventy-nine (79) million children; nearly half of all those in child labour were in hazardous work that directly endangers their health, safety, and moral development. In the African continent, there are 92.2 million (21.6%) child labourers according to ILO and UNICEF 2020 global estimates. Around 70% are in the agriculture sector, including fishing, forestry and livestock herding, 19.7% in service and 10.3% in industry including mining. The recent Uganda Bureau of Statistics National Labour Force Survey 2021 revealed that 6.2 million (40% of the 15.7 million) children aged 5-17 years were involved in child labour excluding those doing household work, with more boys (50.4%) than girls (49.6%) working. The rates were higher in rural (42%) compared to urban (32%) areas. The findings revealed that eight in ten of the children aged 5-11 years were working yet they are not supposed to work. The proportion of children involved in hazardous occupations, and working for long hours, more than 14 hours a day was almost 3%. The Senior Labour Officer, Iganga, Abubaker Waiswa, said that there is a need to simplify the parenting guidelines and translate them into local languages such that parents can wake up and understand what their roles are. “Can we have this integrated into the national education curriculum such that when you move to education institutions there is signage showing, 'End Child Labour”, added Abubaker Waiswa. The Assistant Commissioner for Youth, and Children Affairs at the Ministry of Gender, Labour and Social Development, Tollea Franco said that they have embarked on training the labour officers, senior probation and welfare officers, and community development officers to address this vice. The Federation of Uganda Employers (FUE), Employment Relations Specialist, Geoffrey Kabi, said that they started taking action in fighting child labour in 1999, by withdrawing children from tea, rice, and sugar plantations and putting them back in school. “We are also actively supporting training enterprises across sectors on child labour due diligence and supporting members to take practical steps to implement sustainable farming practices”, added Geoffrey Kabi. The Director International Labour Organisation (ILO) in East Africa, Khamati Mugalla said that child labour is both a cause and effect of poverty and they will continue to support the government in improving access to quality education and training through vocational training, skilling, and upskilling of the many children who are dropping out of school in recent years. “While the number of children whose health, safety, and future development are being put at risk, our experience confirms that achieving a world free of child labour is within our reach”, said Khamati Mugalla. The Commissioner for Equity and Rights, Ministry of Gender, Labour and Social Development, Benard Mujuni said that the World Day Against Child Labour emphasizes the importance of social partners, the private sector, and civil society, especially to come together, mobilizing resources, and create platforms for the elimination of child labour. In an effort to end child labour, Enabel through the Decent Work and Social Protection project, and Advancing Respect for Human Rights by Businesses in Uganda (ARBHR) project recognizes the pivotal role of engaging private sector and corporate stakeholders in the fight against child labour through targeted awareness campaigns, particularly focusing on agriculture and mining sectors to equip businesses with practical measures to mitigate child labour within their operations through tailored training programs, encompassing private sector representatives, civil society organizations, government agencies, and local authorities. This is intended to bolster their ability to monitor, report, and combat the most egregious forms of child labour. By harnessing the collective efforts of stakeholders and leveraging innovative approaches, Enabel remains resolute in its pursuit of a future where every child is liberated from the scourge of child labour. Speaking at the event at Mestil Hotel, Kampala, the European Union (EU) in Uganda Head of Governance and Social Inclusion, Nicolas Gonze noted EU support to Uganda in tackling child labour in the coffee and sugar supply chains and said, "Let us renew our collective commitment to free children from labour so they can remain in school and pursue their dreams”. The International Labour Organisation (ILO) launched the first World Day Against Child Labour in 2002 as a way of highlighting the plight of children engaged in Child Labour. Since then, 12th June of every year is observed as the World Day Against Child Labour, dedicated to renew efforts towards the elimination of child labour.


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    Uganda UGA21003

  • My business is a blessing to me in Uganda: Grace John

    Turning dreams into styles: Grace’s journey from quarry worker to skilled hairdresser in Uganda


    Jovia KAVULU | 13/06/2024

    Grace John Oreyo is from Agojo refugee settlement in Adjumani district. She is a proud hair dresser who was initially a quarry worker. Quarry workers extract stone, sand or other minerals from the earth’s surface. As a quarry worker, Grace John used to work long hours for meagre. When she heard about a training in hairdressing, it was like a dream come truw for her because she had on several occasions tried to learn plaiting hair on her own but had failed. So when the opportunity of training came her way, she embraced it and trained for 7 months. After the training, she worked as an intern at a salon in Adjumani town, where she was able to enhance her skills. Now, Grace John is very good at plaiting hair and she is making a living out of it.“I have learnt skills like locking hair, which is a hairstyle that is on demand and pays well. I am now able to support myself financially”Grace John is grateful for the opportunity to train but is aware that many more youths have not been as lucky as her. They are still wallowing in poverty, the way she was. She therefore urges aid organizations to come up with similar initiatives so that more youth can be empowered. Her message to the youth is that they should not give up on their lives but should be vigilant and apply for trainings when they are advertised so that they can acquire skills that can get them out of poverty.She named her business ‘Blessing beauty salon’ because she believes it is a blessing from God. “Of all the people who applied for the training, it was a blessing that I was selected to train.  I am very grateful to God for the opportunity”.


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    Uganda UGA160321T

  • Isaac finds meaning in life through welding in Uganda

    Forging a future: Isaac’s journey from humble beginnings to master welder in Uganda


    Jovia KAVULU | 13/06/2024

    Isaac Iceta is an ambitious young man whose determination knows no bounds. He hails from Ayilo village, Adjumani district. Coming from humble beginnings and a desire for change, Isaac applied for a training in welding and his application was successful. After seven months of intensive training in welding, he mastered the craft of shaping metal into intricate designs. He then returned home with newfound confidence and skills and he immediately sought out ways of putting his skills into practice. “I approached a welder in Adjumani and requested to join him and work on growing a welding business together. He accepted and now we are business partners and doing well.”  With every passing day, Isaac gets better at welding and he can make an array of furniture ranging from chairs to tables, beds, doors and windows. Gone are the days of idleness and uncertainty for Isaac. He has now found purpose and meaning in his work and life and he is an inspiration to other youth in Adjumani. He has taken on the role of mentor, passing on his skills to a friend who showed interest in learning the trade. He says that as long as he is able, he will help whoever is interested so that they too, can find purpose in life like he did.


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    Uganda UGA160321T

  • Résultats de travaux de recherche sur la contribution d’Enabel à l’accès à la justice pour lutter contre l’impunité : Satisfecit général des bénéficiaires du PARJI

    Mise en lumière du projet PARJI : contribution innovante à la justice au Burkina Faso


    Abel YAMEOGO | 12/06/2024

    Enabel au Burkina Faso, à travers le projet PARJI qu’elle met en œuvre grâce à un financement de l’Union européenne, a été mise sous les projecteurs scientifiques et honorée à l’occasion d’une soutenance de mémoire de Master en Gestion des Projets. En effet, Maître DABONE Patinda Apollinaire Guilssû, Greffier en chef au Tribunal de Commerce de Ouagadougou a mené une étude en vue de l’obtention du diplôme de Master en Gestion des projets sur le thème : « Contribution du Projet d’Appui au renforcement de la justice pour lutter contre l’impunité au Burkina Faso (PARJI) à l’accès au service public de la justice : cas des juridictions du ressort de la cour d’appel de Ouagadougou ». Étudiant inscrit dans un Institut privé Supérieur de Formation (Centre de Recherche Panafricain en Management pour le Développement), Maître DABONE a soutenu son mémoire de fin d’études le 2 mai 2024. Il a obtenu la note de 18/20 après la délibération du jury qui reconnait que le travail a été mené avec une démarche scientifique rigoureuse et que les recommandations pourraient aider à améliorer la mise en œuvre des projets qui visent à améliorer l'accès à la justice au Burkina Faso. « Les résultats de notre enquête ont permis de révéler que l’intervention du PARJI a permis de rendre les institutions judiciaires et les structures villageoises de règlement des litiges fonciers plus efficaces et plus opérationnelles et par conséquent de rapprocher davantage la justice aux usagers. », foi de l’impétrant. Pour sa part, le chef de projet PARJI salue à sa juste valeur la qualité des travaux de recherche conduits par Me DABONE et qui donnent une appréciation objective des actions du projet par les bénéficiaires rencontrées. « Nous nous réjouissons du choix du PARJI comme champ de recherche par Me DABONE. Etant donné que le PARJI a bénéficié d’une prolongation de six mois de son délai de mise en œuvre, les résultats auxquels il a abouti et les suggestions faites vont nous permettre d’affiner autant que possible l’efficacité et l’efficience des actions restantes avant la fin du projet prévue pour octobre 2024. En tout état de cause, notre souhait est que les acteurs puissent s’approprier les actions entreprises dans le cadre du PARJI et les pérennise » Patrick Daguelé OUATTARA, chef de projet PARJI.


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    Burkina Faso BFA20003

  • Prix Awa 2022 & 2023 : deux Amazones de l’entrepreneuriat féminin au Burkina Faso récompensées par Enabel

    Célébration de l'entrepreneuriat féminin au Burkina Faso : les lauréates du Prix Awa sont récompensées lors d'une cérémonie


    Abel YAMEOGO | 11/06/2024

    Au Burkina Faso, Enabel a organisé une soirée gala de remise de prix aux lauréates burkinabè 2022 et 2023 du Prix Awa le06 juin 2024 à Ouagadougou. Le Prix Awa, projet financé par la Belgique, célèbre le travail des femmes exerçant un impact positif sur leurs communautés grâce à leur entreprise. Débuté en 2022, le projet récompense chaque année 12 entrepreneures issues des 18 pays de la Coopération belge dans quatre catégories différentes.   Deux entrepreneures burkinabè ont été honorées au cours de cette soirée gala. La première est la lauréate du 3e prix de la catégorie « Start-up » en 2022, Madame Sandrine OUOBA avec son entreprise de production et de vente de pots nutritifs pour les bébés dénommée « Doux Goûts ». La deuxième est la lauréate du 2e prix de la catégorie « Scale-up » en 2023, Madame NABALO TARNAGDA Larba avec la Coopérative Song-Taaba dont le travail consiste à valoriser les amandes de karité à travers leur transformation en beurre, en pommade et en savon. Depuis donc le début du projet Prix Awa, le Burkina Faso obtient chaque année une place parmi les 12. Chose qui galvanise davantage les entrepreneures burkinabè qui ont pris l’engagement de remporter le premier prix les éditions à venir.   Le Directeur Pays d’Enabel au Burkina Faso, Danny Denolf satisfait des performances des entrepreneures burkinabè n’a pas manqué de réaffirmer la détermination et l’engagement d’Enabel à soutenir les candidates burkinabè afin qu’elles puissent réaliser leur rêve en ayant un impact positif dans leur milieu de vie comme le souhaite l’esprit du Prix Awa. Ce satisfecit a été également exprimé par le Directeur de cabinet de la Ministre en charge de la femme et du genre, Monsieur Soumèla SAKHO. Tout en félicitant les deux lauréates burkinabè du Prix Awa, il a encouragé les autres femmes à persévérer dans leurs activités d’entrepreneures afin que le Burkina Faso soit toujours cité dans le palmarès du Prix Awa.    Au-delà des trophées qu’elles ont reçus, les deux lauréates ont témoigné avoir bénéficié de plusieurs avantages. Ce sont notamment des séances de coaching, des formations personnalisées en lien avec leurs activités entrepreneuriales, l’accès à des réseaux d’entrepreneurs, des voyages d’études et d’apprentissage, des appuis techniques et en matériel, etc. Ces avantages, selon elles, leur ont permis d’accroitre leurs productions, de satisfaire davantage la clientèle et d’améliorer ainsi leurs chiffres d’affaires. Toute chose qui contribue à l’amélioration des conditions de vie de celles-ci et à leur autonomisation socio-économique.   En marge de cette soirée gala, s’est tenue le 4 juin 2024 à Tenkodogo, chef-lieu de la région du Centre-Est, zone d’intervention d’Enabel, un atelier pour promouvoir l’entrepreneuriat des femmes en milieu rural.  L’atelier a rassemblé les actrices du secteur des industries culturelles et créatives de la région du Centre-Est et de la province du Ganzourgou et a permis de : Valoriser l’importance des softs skills dans le développement de l’entrepreneure (leadership, confiance en soi, prise de parole, etc.);Renforcer les capacités des entrepreneures créatives issues des zones d’intervention d’Enabel au Burkina Faso sur le pitch et la prise de parole en public.A cette occasion, la lauréate Nabalo Tarnagda Larba, issue de la région du Centre-Est, a été présentée avec son prix aux autorités administratives de sa région d’origine.  


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    Burkina Faso 2854BFA

  • La maintenance préventive des équipements sanitaires pour la qualité des soins et services de santé

    Burundi: Renforcement des services de santé à travers la maintenance des équipements médicaux à Bubanza


    Jean BIRONKWA | 11/06/2024

    Pour améliorer la qualité des soins et services de santé, la maintenance des équipements biomédicaux occupe une place de choix. C’est ainsi qu’une stratégie de maintenance des équipements a été initiée par le Ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida avec l’appui de ses partenaires. En complément à cet appui, le programme d’appui au système de santé à travers l’outil de financement basé sur la performance PASS3-FBP AMAGARA MU MURYANGO financé par l’Union européenne a construit et équipé 3 ateliers de maintenance pour 3 hôpitaux de district de BUBANZA, BUGARAMA et BUHIGA.En tenant compte des besoins exprimés par le MSPLS sur la maintenance des équipements biomédicaux, trois infrastructures qui vont abriter les ateliers de maintenance ont été construites sur trois sites des hôpitaux de district. Pour rendre opérationnelle la maintenance dans ces hôpitaux, des équipements ont été octroyés à ces bénéficiaires et vont permettre aux techniciens de ces hôpitaux d’assurer la maintenance curative et préventive des équipements biomédicaux. Cet appui aura un impact positif sur la qualité des soins pour les formations sanitaires du district car les maintenanciers seront sollicités pour la maintenance des équipements des centres de santé et hôpitaux attachés à ces districts. Ndayiziga Pierre, un des techniciens de maintenance à l’hôpital de Buhiga a témoigné de la pertinence de cet appui.« Cette belle infrastructure avec des équipements sera très utile pour l’hôpital parce qu’on aura un espace assez large pour gérer nos équipements biomédicaux. Avant cet appui, il nous manquait des bureaux pour gérer les équipements (on avait une petite chambrette comme bureau), mais aussi pour garder et assurer la maintenance. Aujourd’hui nous avons un espace suffisant avec des bureaux et en plus nous venons d’avoir des équipements performants. Cet appui nous permettra d’assurer la maintenance des équipements de l’hôpital qui vont en tout état de cause contribuer à offrir des soins de qualité à la population de la localité. Un autre point important, les formations sanitaires étaient obligées de renouveler des équipements fréquemment avec un cout très élevé, cet appui en maintenance va faire des économies à l’hôpital. Il faut aussi noter que ces équipements valorisent le travail des maintenanciers qui n’avaient pas tous les équipements nécessaires dans leur travail au quotidien. » Parallèlement à cet appui en infrastructures et en équipements, la direction des infrastructures au MSPLS avec l’appui du Programme d’appui au système de santé PASS3-FBP AMAGARA MU MURYANGO financé par l’Union européenne ont renforcé les compétences des techniciens de maintenance de ces hôpitaux de district sur l’utilisation du matériel biomédical et d’autres équipements octroyés.  Les responsables des hôpitaux bénéficiaires estiment qu’une bonne maintenance des équipements biomédicaux est un facteur favorisant la qualité des soins et services de santé. En plus, ces responsables ajoutent que la maintenance de leurs équipements va réduire les moyens financiers qui étaient affectés à l’acquisition de nouveaux matériels en cas de panne.     


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  • Présentation des projets « Lasso Santé et WaSH » : Enabel au Burkina Faso intervient désormais dans la région de la Boucle du Mouhoun

    Au Burkina Faso, Enabel inaugure les projets «Lasso Santé» et «WaSH» dans la Boucle du Mouhoun


    Abel YAMEOGO | 11/06/2024

    Enabel au Burkina Faso a présenté deux nouveaux projets « Lasso Santé et WaSH1 » aux autorités administratives et aux partenaires locaux de la région de la Boucle du Mouhoun les 29 et 30 mai 2024 lors d’un atelier. La cérémonie s’est déroulée à Boromo, cité des éléphants, chef-lieu de la province des Balé. Elle a été présidée par Monsieur Ibrahim BOLY, Haut-Commissaire des Balé, représentant le Gouverneur de la Région de la Boucle du Mouhoun. Il était accompagné de Monsieur GUIRA Zakaria, Premier vice-Président de la Délégation spéciale de la commune de Boromo et du Project Manager du Projet Lasso Santé, Docteur Antoine Marie NYAMBRE. Initiés et mis en œuvre par Enabel au Burkina Faso, ces deux projets sont financés par l’Union européenne.  Cet atelier de deux jours avait pour objectifs de :(1) favoriser l’appropriation des projets et des approches guidant leur mise en œuvre, par les parties prenantes, au niveau du territoire d’intervention ; (2) identifier, dans une démarche participative, les priorités d’intervention, dans les domaines de la santé et du WaSH ; (3) favoriser l’engagement accru et la participation active des différentes parties prenantes dans la mise en œuvre et le suivi-évaluation du plan opérationnel 2024.  Après avoir pris connaissance des deux projets qui leur ont été présentés par les équipes d’Enabel, les participants ont contribué à l’actualisation des besoins en lien avec la santé, l’hygiène, l’eau et l’assainissement qui sont les quatre domaines d’intervention des deux projets. « L’opérationnalisation de ces projets ne peut se faire sans au préalable se rassurer que les besoins exprimés par les acteurs et actrices de la région de la Boucle du Mouhoun lors de la formulation des projets sont d’actualité et/ou constituent les priorités du moment », dixit Docteur Antoine Marie NYAMBRE, Project Manager du Projet Lasso Santé.  La contribution des participants s’est déroulée sous forme de travaux en groupe et en plénière. Tout en exhortant les participants à plus de don de soi, de sacrifices, de professionnalisme et d’ouverture tout au long des travaux, le Haut-commissaire dans son mot d’ouverture est resté confiant. Ibrahim BOLY : « Ces travaux de groupe devront nous permettre d’avoir l’état des lieux des besoins pertinents et prioritaires du moment et permettre aux projets d’aller vers une planification réaliste et cohérente, répondant aux besoins des populations de la région de la boucle du Mouhoun »   Une nouvelle zone et des nouveaux défis pour Enabel au Burkina Faso La région de la Boucle du Mouhoun est une nouvelle zone d’intervention pour Enabel au Burkina Faso. Ces deux projets qui constituent un coup d’essai pour Enabel dans cette région couvrent les districts sanitaires de Dédougou et de Boromo et s’articulent autour d’une approche territoriale intégrée, une approche basée sur les droits humains et une approche transformatrice de genre.  La présence du Directeur Pays d’Enabel au Burkina Faso, Dany Denolf, à cet atelier justifie l’importance de l’arrivée d’Enabel dans cette zone. Dans son intervention, il a remercié les autorités de la région pour leur forte implication dans le processus de formulation des deux projets et pour l’accueil chaleureux réservé à Enabel et à tout le personnel qui sera déployé dans la région dans le cadre de la mise en œuvre des projets. Il a souhaité que la collaboration franche et sincère qui a débuté entre les partenaires régionaux et Enabel puissent se poursuivre pour une réussite effective des actions entreprises pour contribuer au développement socio-économique de la région.  La durée de ces deux projets est de 48 mois. Ainsi, le Projet Lasso Santé ( 6,1 millions d’euros) vise à contribuer à la résilience du système de santé par le renforcement de l’accessibilité, de l’adaptabilité, de l’inclusivité et de la qualité des services de santé pour les populations de la Boucle du Mouhoun. Le Projet Lasso WaSH financé à hauteur de 5 millions d’euros, quant à lui, vise à contribuer au renforcement de la résilience des populations vulnérables en particulier les femmes, les jeunes filles et les personnes déplacées internes de la boucle du Mouhoun par le renforcement de la qualité, de l’accessibilité et de l’inclusivité des services d’eau potable, d’hygiène et d’assainissement. * Enabel a bénéficié pour la période de 2024 à 2027 d’un financement de l’Union Européenne d’une valeur de 11,1 millions d’Euros, soit environ 7.281.122.700 FCFA, pour la mise en œuvre des deux projets dans la région de la Boucle du Mouhoun, notamment dans les provinces des Balé et de la Mouhoun. 


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  • Journée Mondiale de l’Environnement 2024 : Enabel au Burkina Faso poursuit son engagement pour un avenir durable

    Journée Mondiale de l’Environnement 2024 : Enabel au Burkina Faso poursuit son engagement pour un avenir durable


    Abel YAMEOGO | 11/06/2024

    En cette journée mondiale de l’environnement 2024, la restauration des terres, la désertification et la résilience à la sécheresse étaient à l’honneur avec le slogan : « Nos terres, notre avenir ; nous sommes la #GénérationRestauration».Elle fut une occasion pour Enabel au Burkina Faso de réaffirmer son soutien et sa contribution à la résilience des populations rurales aux effets du changement climatique par la restauration des terres dégradées et les pratiques agroécologiques.La restauration des terres est un pilier essentiel de la Décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes (2021-2030). Cet appel à la régénération des écosystèmes terrestres vise à contribuer à l’atteindre des Objectifs de Développement Durable.  Selon la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, près de 40 % des terres de la planète sont dégradées, ce qui affecte directement la sécurité alimentaire de près de la moitié de la population mondiale. Le nombre et la durée des sécheresses ont augmenté également de 29 % depuis 2000. Sans une action urgente, les sécheresses pourraient toucher plus de trois quarts de la population mondiale d’ici 2050.   Au Burkina Faso, la Journée Mondiale de l’Environnement 2024 est célébrée en différé du 8 au 10 juin  Pour l’édition 2024 de cette journée, le Gouvernement du Burkina Faso et ses partenaires ont placé la commémoration sous la thématique de l’éducation financière et environnementale dont les cibles sont les jeunes. Les activités se sont déroulées sur trois (03) jours et ont consisté à des séances de sensibilisation et de conférences-débats, notamment avec des élèves.  Selon le Secrétariat Permanent du Conseil National du Développement Durable, au Burkina Faso, ce sont plus de 460 000 hectares de terres qui sont dégradées chaque année du fait des actions anthropiques mais également du climat. Si cette tendance se poursuit, d’ici à 40 ans il n’existera plus de terres productibles. La récupération de ces terres dégradées devient dès lors une priorité nationale si l’on veut préserver le capital productif dont dépend 80% de la population burkinabè. Avec un montant de 11 millions d’Euro, le Royaume de Belgique, à travers Enabel au Burkina Faso met en œuvre le Portefeuille Thématique Climat Sahel (PTCS) qui finance des actions de lutte contre la désertification et de résilience au changement climatique dans trois régions du Burkina Faso (Centre Est, Plateau central et Centre Nord). Entre autres des actions soutenues par ce projet figurent celles de la restauration des terres avec des pratiques agroécologiques et des techniques de Conservation des Eaux et des Sols / Défense et Restauration des Sols (CES/DRS) telles que les Cordons pierreux les demi-lunes et le zaï, etc. Cette action vise à atteindre les trois objectifs de restauration des terres dégradées et des écosystèmes suivants : restaurer de manière durable les terres dégradées au profit des communautés locales ; prévenir la dégradation des terres par l’adoption de pratiques agroécologiques innovantes adaptées au contexte de la zone d’intervention ; mettre en valeur les terres restaurées en développant des chaînes de valeur inclusives et durables au profit des communautés locales.  En une année de mise en œuvre de l’action, 1150 hectares de clairières (terres dénudées et impraticables) ont déjà été aménagées à la charrue Delfino et 375 hectares en cordons pierreux. Sur ces mêmes superficies sont pratiquées les techniques de demi-lunes et Zaï avec apport du compost/fumure organique. Sur ces terres seront produites des céréales (sorgho, mil, maïs, etc) et du fourrage pour animaux. D’autres types de végétalisation de ces terres aménagées tels que l’ensemencement des herbacées et la plantation d’arbres fertilitaires sont en cours afin d’accélérer leur restauration. La mise en œuvre de l’action est confiée au consortium d’ONG Solidar Suisse –Béognèré -Agroécologie. L’action couvre 13 communes et 65 villages dans les régions du Plateau central, du Centre-Nord et du Centre-Est et envisage restaurer 2650 hectares de terres dégradées d’ici fin juin 2026 pour une meilleure production agro-pastorale des zones ciblées. Elle contribuera également à améliorer les conditions de vie et de production de plus de 20000 personnes.  Par Geoffroy ZONGO, Communication Assistant


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  • Concours de débats énergétiques scolaires au Burkina Faso : Enabel récompense les finalistes

    Énergie et éloquence : Remise des prix aux champions des débats énergétiques scolaires au Burkina Faso


    Abel YAMEOGO | 11/06/2024

    Enabel au Burkina Faso a organisé le 5 juin 2024 à Ouagadougou une cérémonie de remise des chèques aux champions des débats énergétiques scolaires dont la finale a eu lieu à Koupèla le 21 mai 2024. Les finalistes des régions du Plateau central et du Centre-Est, zones concernées par le concours de débats oratoires énergétiques ont saisi l’occasion pour présenter leurs trophées et leurs attestations de mérite à l’équipe managériale d’Enabel au Burkina Faso.Cette action entre dans le cadre de la mise en œuvre du Portefeuille Thématique Climat Sahel– volet Burkina Faso, financé par la Belgique et mis en œuvre par Enabel.Le concours de débats énergétiques scolaires a été organisé en collaboration avec l’Association des Jeunes acteurs de l’énergie (JAE). Débutée en novembre 2023 avec 12 équipes des établissements scolaires des communes d’intervention du PTCS-BFA des régions du Plateau central et du Centre-Est, la compétition a connu la participation de plus de 70 jeunes orateurs. Pour la phase finale qui a eu lieu à Koupèla dans le Centre-Est, deux établissements scolaires ont franchi les manches du podium. Il s’agit du Lycée Départemental de Pouytenga qui ressort champion avec la note de 61,17 sur 75 et du Lycée Départemental de Méguet, vice-champion avec la note de 56,67 sur 75. Ces équipes finalistes ont débattu sur le thème : « le sous-développement du Burkina Faso est imputable au changement climatique ». La cérémonie de remise de chèques marque le sacre de ces deux équipes pour l’édition 2024. Le Lycée vainqueur de la compétition et vainqueur de la région du Centre-Est le Lycée Départemental de Pouytenga a obtenu un trophée, une attestation et un chèque de 300 000 F CFA reçu des mains de François DESSEMBRE, Country Portfolio Manager d’Enabel au Burkina Faso. Le Lycée vice vainqueur de la compétition et vainqueur de la région du Plateau central est le Lycée Départemental de Méguet. Son prix est composé d’une attestation et d’un chèque de 250 000 FCFA.  D’autres chèques ont été remis aux Lycées vice vainqueurs du Plateau central et du Centre-Est. Ce sont respectivement le Lycée de Tanghin et le Lycée municipal de Pouytenga. Chacun a reçu son chèque d’un montant de 150 000 F CFA. Des prix spéciaux ont été offerts également à la meilleure oratrice et au meilleur orateur de toute la compétition. Ainsi, Mademoiselle KABORE Carène et Monsieur Minoungou Jonas ont obtenu chacun.e un trophée, une attestation de participation et une attestation de mérite. Ce concours a permis de toucher plus de 2000 jeunes scolarisés dans les deux régions. Il a surtout été une occasion pour Enabel et son partenaire, l’Association des Jeunes acteurs de l’énergie, de sensibiliser la jeunesse sur enjeux des changements climatiques et la nécessité pour elle de s’investir individuellement et collectivement pour la sauvegarde et la restauration de l’environnement.  Pa Geoffroy ZONGO, Communication Assistant


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