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  • Renforcer le plaidoyer en faveur du genre et de l'autonomisation des femmes en Guinée

    Renforcer le plaidoyer en faveur du genre et de l'autonomisation des femmes en Guinée


    Mamadou Moustapha BALDE | 11/09/2024

    Dans le cadre du programme de Coopération Guinée-Belgique, le projet Santé et Autonomisation (SAFE) soutient les organisations de la société civile (OSC) engagées pour l’égalité du genre et l'inclusion. Cet appui se matérialise par une initiative ambitieuse de cartographie et de diagnostic organisationnel des acteurs clés œuvrant dans la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) et l’autonomisation des femmes sur l’axe Conakry-Kindia-Mamou, zone d’intervention du projet.Le 29 aout 2024, un atelier de validation du rapport de cette mission de cartographie s'est tenu à Kindia. L'activité a réuni des représentants du Ministère de la Promotion Féminine, ainsi que des acteurs régionaux. Cette rencontre stratégique a permis de valider les premières conclusions du mapping.La mission de cartographie, première étape clé du processus, a permis d'analyser la situation des structures nationales et régionales intervenant dans la coordination de la lutte contre les VBG. Au total, 44 organisations de la société civile ont été identifiées, dont 19 à Conakry, 4 à Dubréka, 9 à Kindia, 4 à Mamou et 9 à Dalaba. Parmi elles, une dizaine d’organisations ont été sélectionnées pour bénéficier d’un audit organisationnel approfondi, dans l’objectif de renforcer leurs capacités et d’améliorer leur impact.À travers le projet SAFE, Enabel en Guinée s’engage à soutenir ces organisations locales dans leur plaidoyer en faveur de l’égalité du genre et de l’autonomisation des femmes. La démarche s’inscrit dans une vision à long terme d’une Guinée plus inclusive, où chaque acteur de la société civile joue un rôle central dans la lutte contre les VBG et la promotion des droits des femmes.Ce travail de terrain, pierre angulaire de la stratégie du projet SAFE, réaffirme notre engagement à promouvoir des solutions durables et inclusives dans la lutte pour l’égalité des genres en Guinée. 


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    Guinea GIN23006

  • Niger : renforcement des capacités des entrepreneurs ruraux dans les filières aviculture et embouche

    Au Niger, renforcement des capacités des entrepreneurs ruraux dans les filières aviculture et embouche


    Halissa HASSAN DAN AZOUMI | 11/09/2024

    Du 4 au 9 septembre 2024, des ateliers de formation ont eu lieu dans les départements de Balleyara et Loga dans le cadre du projet de Renforcement de l’Entrepreneuriat en Élevage (RÉEL Mahita). Ces formations, axées sur l’aviculture, l’embouche et la vie associative, visaient à renforcer les capacités des promoteurs de projets des filières ciblées. L'objectif de ces ateliers était de doter les participant.es de connaissances et de compétences nécessaires pour améliorer leurs activités dans les chaînes de valeur soutenues par le projet. En se concentrant sur des pratiques innovantes et durables, ces formations permettront aux promoteurs de mieux structurer et développer leurs entreprises, contribuant ainsi à l’essor économique local. Les bénéficiaires de ces formations sont appelés à jouer un rôle clé dans le développement de leurs communautés à travers la mise en pratique des connaissances acquises.


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    Niger NER22003

  • Projet PRISMA au Niger : l'innovation au front de la lutte contre les zoonoses

    Projet PRISMA au Niger : l'innovation au front de la lutte contre les zoonoses


    Halissa HASSAN DAN AZOUMI | 10/09/2024

    En Afrique de l’Ouest, le secteur laitier est en pleine expansion, mais la progression rapide de la demande de produits laitiers s’accompagne de nouveaux défis sanitaires. En effet, la montée en puissance de la filière expose les communautés pastorales et agro-pastorales à un risque accru de zoonoses, des maladies transmissibles des animaux aux humains, telles que la tuberculose et la brucellose bovines. Ces pathologies menacent non seulement la santé publique, mais ont aussi des répercussions socio-économiques importantes pour les éleveurs et les consommateurs de lait local. L'importance des systèmes d'élevage pastoral Les systèmes d'élevage pastoral et agro-pastoral, largement répandus en Afrique de l’Ouest, sont particulièrement vulnérables à ces maladies en raison de la mobilité du bétail et des pratiques alimentaires traditionnelles, notamment la consommation de lait cru. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) tire la sonnette d'alarme et appelle à renforcer les mécanismes de surveillance et de contrôle pour prévenir la propagation de ces zoonoses. PRISMA : Une initiative pour la sécurité sanitaire du lait C'est dans ce contexte que le programme PRISMA, avec le soutien de Butterfly Works, une organisation spécialisée en innovation par le design, a mis en place une initiative au Niger. L’objectif est de renforcer la sécurité sanitaire du lait local en mobilisant les acteurs de la filière. Quatre laboratoires d’innovation ont été créés pour identifier les besoins en matière d'information épidémiologique et développer des solutions concrètes visant à prévenir la propagation des zoonoses. Une approche collaborative et innovante Le processus de cocréation, clé de cette initiative, permet aux éleveurs, transformateurs, et experts en santé animale de travailler ensemble pour élaborer des stratégies innovantes. Les laboratoires se concentrent sur plusieurs étapes cruciales : La recherche et validation des problèmes prioritaires identifiés dans la filière lait. Le développement de solutions concrètes basées sur les recherches menées. Le prototypage et les tests sur le terrain pour évaluer l'efficacité des solutions proposées. Des résultats prometteurs Trois des laboratoires ont déjà élaboré des plans d'action pour améliorer la collecte de données épidémiologiques et organiser des ateliers de cocréation. L'une des propositions consiste à adapter les routes de transhumance pour éviter les zones où les zoonoses sont répandues, et à mettre en place des mesures de protection dans les laiteries locales. Une initiative pilote à reproduire Ce projet, qui s’étend sur deux mois, ne vise pas seulement à améliorer la sécurité sanitaire du lait, mais également à renforcer la résilience des communautés pastorales face aux risques de maladies animales. PRISMA et ses partenaires espèrent que cette démarche pourra être reproduite et adaptée à d’autres contextes en Afrique de l’Ouest, afin de sécuriser durablement la filière laitière et protéger la santé publique. En conclusion, la croissance rapide de la filière laitière en Afrique de l'Ouest représente une opportunité économique, mais elle doit impérativement être accompagnée de mesures rigoureuses pour prévenir les zoonoses. Grâce à des initiatives innovantes comme celle de PRISMA, les acteurs de la filière lait peuvent espérer un avenir plus sûr et plus résilient face aux menaces sanitaires.


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    Niger NER21002

  • Au revoir RIMDIR : Un chapitre se ferme, mais l'aventure continue

    Au revoir RIMDIR : Un chapitre se ferme, mais l'aventure continue


    Aminata KANE | 10/09/2024

    Nous nous sommes réunis pour marquer la fin du programme RIMDIR, après cinq ans et demi d'efforts intenses et de réussites remarquables. Ce n'est pas seulement la conclusion d'une période fructueuse, mais aussi le commencement de nouvelles opportunités et de défis à relever. Nous sommes fiers de ce que nous avons accompli ensemble. Le déploiement de notre énergie et de notre engagement au cours de ces dernières années a permis de réaliser d'importants projets d'infrastructure. Parmi ces réalisations, nous pouvons mentionner : 12 barrages 8 parcs de vaccination 10 jardins maraîchers circulaires Des puits pastoraux Des interventions sur des points critiques Plus de 40 forages Des CES – Conservation des eaux et des sols et DRS - Défense et restauration des sols mis en place en partenariat avec les ONG de conventions subsides Ces infrastructures répondent aux besoins des communautés rurales qui les utilisent et les valorisent. Un hommage particulier est rendu à nos collègues du pool infrastructures, ainsi qu'aux techniciens et experts qui, malgré les difficultés du terrain, ont su mener à bien ces projets avec détermination. Leur contribution a permis non seulement de construire ces infrastructures, mais aussi d'assurer un suivi rigoureux et une qualité irréprochable.Coordinateur du programme Daniel Binart, avec une grande gratitude, a souligné la force du double ancrage du projet : une présence solide sur le terrain, tout en étant connecté aux instances centrales. Ce travail, en étroite collaboration avec nos partenaires locaux, nous a permis de réfléchir aux décisions stratégiques et de faire remonter les besoins du terrain pour adapter les actions à chaque situation.Une autre avancée majeure du projet a été l'élaboration de décrets permettant la mise en œuvre de la loi LOAP. Grâce à cette loi, la reconnaissance formelle des comités de gestion (OGIAP) a été rendue possible, ainsi que le transfert de gestion des infrastructures aux communautés locales. C'est une réussite importante qui s'accompagne d'un soutien institutionnel fort, avec des inventaires des infrastructures, la mise en place de bases de données et l'établissement d'un Référentiel Technico Economique, le tout visant à améliorer la gestion des ouvrages.Nous rendons également hommage à tous ceux qui, en dehors du domaine technique, ont contribué à la réussite de RIMDIR. Merci à l'équipe logistique, administrative et financière pour leur soutien sans faille. Un remerciement spécial va aux chauffeurs, dont le professionnalisme a facilité nos déplacements sur le terrain.Le mot de notre responsable RH Yaghoub Kone : "Un grand merci à tous ceux qui ont participé au succès des activités du programme. Vous avez fait un travail formidable."Expert infrastructure Mahamadou Bouda : "Nous avons parcouru un long chemin. Nous savons d’où nous sommes partis et où nous sommes arrivés aujourd'hui. Malgré les nombreux défis, nous avons su les surmonter et accomplir de grandes choses. Merci à chacun pour votre collaboration."Expert appui institutionnel Yahya Kane : "Cette expérience à Enabel a été unique. J'ai particulièrement retenu trois moments forts : l’immersion initiale, où malgré les lourdeurs administratives, nous avons accompli de grandes réalisations ; la complicité avec mon N+1, qui a facilité notre adaptation ; et enfin l’aspect humain, où toutes les valeurs de respect, d’inclusion, et de travail d’équipe ont été vécues pleinement.Expert Ingénierie Sociale, Abdoullahi Fall : "Depuis le début du projet, il n'y a pas eu de déception. J'ai appris énormément, tant au niveau professionnel que social. Le respect mutuel qui a régné dans l'équipe m'a permis de grandir."Expert appui institutionnel Zeinabou Semega : "Je tiens à exprimer ma reconnaissance envers tous mes collègues. Enabel m'a offert une expérience enrichissante qui m'a permis de surpasser des défis que je ne pensais pas pouvoir relever. Cette expérience me servira de tremplin pour l'avenir."À tous, nous vous souhaitons le meilleur pour la suite. Un grand merci pour votre engagement, votre énergie et vos efforts constants tout au long de cette aventure. Le travail accompli ensemble laissera une empreinte durable, et chacun d'entre nous emporte avec lui de précieuses leçons pour l'avenir.


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    Mauritania MIE170031T

  • Les activités du Volet Santé du Programme d’Enabel au Burkina Faso planifiées avec les partenaires étatiques

    Burkina Faso : planification des activités du Volet Santé du Programme d’Enabel avec les partenaires étatiques


    Geoffroy ZONGO | 10/09/2024

    Les 13 et 14 août 2024, Enabel a rencontré ses partenaires étatiques intervenant dans le volet santé à Ouagadougou. L’objectif était de faire une nouvelle planification des activités prévues pour le second semestre de l’année 2024 dans les territoires d’intervention du Programme de Coopération bilatérale 2023-2027 entre le Royaume de Belgique et le Burkina Faso.  Avec les acteur·rices étatiques venu·e·s des régions du Centre-Est et du plateau Central, il s’est agi de passer en revue toutes les activités programmées pour 2024 et replanifier celles qui ne sont pas encore réalisées en répondant aux besoins réels et spécifiques de chaque région en matière de santé.  Cet atelier de deux jours a réuni une vingtaine  participant·es, notamment des représentant·e·s des directions générales, centrales, régionales et provinciales des ministères en charge de la santé et de l’action humanitaire et de la solidarité nationale, des médecins chefs de districts et des responsables de services des structures décentralisées du système de santé. De façon spécifique, les travaux en groupe et les échanges interactifs leur ont permis de revoir leurs activités planifiées en partenariat avec Enabel pour 2024 en fonction des résultats attendus, de la possibilité d’utiliser d’autres modalités et de leur faisabilité. De nouveaux besoins et défis spécifiques des partenaires étatiques des zones d’intervention du Programme ont été identifiés pour l’année 2024. Les  participant·es ont pu élaborer une planification détaillée pour la mise en œuvre des activités retenues de manière participative et inclusive et renforcer leur collaboration. En effet, l’un des domaines stratégiques du Programme de Coopération bilatérale belgo-burkinabè 2023-2027 est l’accès aux services sociaux de base. Le volet santé de ce domaine stratégique vise trois objectifs à savoir l’accès plus inclusif et équitable à une offre élargie de services de SDSR (Santé, droits sexuels et reproductifs), le renforcement de la qualité et de la flexibilité des services de SDSR, le renforcement d’une gouvernance communautaire inclusive en matière de planification et de gestion de la santé. Cette rencontre avec les partenaires étatiques contribue fondamentalement à l’atteinte de ces objectifs.  


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    Burkina Faso BFA23004

  • Remerciements chaleureux à notre RAFI

    Un adieu empreint de gratitude et de souvenirs inoubliables


    Aminata KANE | 09/09/2024

    Notre Responsable administratif et financier (RAFI), Mr Fidèle Nsengimana prend un nouveau départ après 1827 jours passés en Mauritanie…"Merci à Enabel pour cette belle opportunité ! Je tiens à remercier l’ensemble d’Enabel, et tout particulièrement l’équipe finance, qui a toujours été à mes côtés pour atteindre mes objectifs. J'ai privilégié le travail en équipe en valorisant l’intelligence collective. Je suis fier et très satisfait des résultats que nous avons atteints ensemble au cours de ces cinq années. Malgré les défis relevés dans les audits, nous avons su transformer les notes d'amélioration en une quête d'excellence. Comme dans toute vie professionnelle, il y a eu des hauts et des bas, mais ce qui compte avant tout, c’est d’en tirer des leçons. Je rentre au pays avec des souvenirs inoubliables et une immense reconnaissance."L’équipe finance tient à exprimer sa profonde gratitude pour les années passées sous sa direction. Nombreux sont ceux qui soulignent l'expérience précieuse acquise à ses côtés et l'impact professionnel qu'il a eu sur chacun d'entre nous. Merci pour son calme, sa maîtrise de soi, et son leadership qui a fait évoluer l’équipe finance de manière significative au fil des ans. Aujourd'hui, nous reconnaissons sa contribution réelle à la place qu’Enabel occupe dans notre secteur. Jamais une voix élevée, jamais une réaction colérique – il a toujours fait preuve de compassion et d'une grande compréhension envers les autres. Il a su accompagner son équipe, même dans les moments difficiles, toujours présent avec une solution en main, quelle que soit la gravité de la situation.Nous garderons en mémoire son professionnalisme, son dévouement, et sa capacité à inspirer les autres. Son départ marque la fin d'un chapitre, mais son empreinte restera durablement gravée dans l'équipe finance et chez Enabel. En route vers de nouveaux horizons, nous lui adressons nos meilleurs vœux pour l’avenir. Merci pour tout ce qu’il a accompli et bonne continuation dans cette nouvelle aventure ! 


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    Mauritania 2478MRT

  • Masculinité positive à Isangi, RDC :  Des hommes formés pour créer des espaces de dialogue et de réflexion pour une société inclusive et égalitaire

    Masculinité positive à Isangi, RDC : Des hommes formés pour créer des espaces de dialogue et de réflexion pour une société inclusive et égalitaire


    Doudou-bienvenu KAJANGU | 07/09/2024

    Une dizaine d’hommes viennent d’être formés sur la masculinité positive à Isangi dans la province de la Tshopo. C’est la première fois que le concept de la masculinité positive est abordé dans son approche transformatrice des normes dans cette communauté. Isangi est l’agglomération où les inégalités sociales et les barrières liées au genre sont les principaux facteurs de violations de droits des femmes.Pendant dix (10) jours, les participants ont placé ce concept novateur au centre des échanges sous la facilitation de COMEN ASBL (Congo Men’s Network) qui a déployé ses formateurs dans la zone avec une démarche visant à promouvoir des modèles masculins sains spécialisés dans la conduite méthodologique d'animation de groupes de réflexion d'hommes.Ces participants, dont les profils ont fait l’objet d’une sélection rigoureuse basée sur un certain nombre de critères, sont désormais des acteurs clés dans la diffusion des valeurs d'égalité de genre et dans la sensibilisation des hommes aux enjeux liés à la lutte contre les violences basées sur le genre que prône le Programme de Lutte contre les Violences Sexuelles (PLVS) d’Enabel. Leur nouveau rôle dans la communauté est d'encourager les hommes à remettre en question les stéréotypes traditionnels liés au genre, à favoriser des relations respectueuses avec les femmes et à promouvoir une vision de la masculinité basée sur le partage et l'égalité. Séances d’animation de groupes : levier essentiel pour la promotion de l'égalité de genreAprès la formation, les facilitateurs communautaires sont appelés à organiser pendant les quatorze (14) prochaines semaines des séances d’animation au cours des rencontres homogènes réunissant les hommes entre eux et des séances dites mixtes auxquelles les participants seront réunis en couples mariés. Au cours de ces sessions, plusieurs thématiques seront abordées : masculinités, socialisation de genre, paternité responsable, divisions des tâches ménagères, etc..  Ce sont autant de thématiques qui seront exploitées sur base des supports spécifiques élaborés pour permettre aux hommes d’exprimer leurs préoccupations, leurs doutes et leurs questionnements sur leur rôle dans la communauté.Plus de 200 personnes (hommes et femmes) sont visées par cette activité interactive communautaire et seront appelées à favoriser l'émergence d'une masculinité positive, constructive et émancipatrice, débarrassée de toutes formes de violences et qui permettra à chaque personne de s'épanouir pleinement.La localité d’Isangi constitue la première étape de cette formation qui doit se poursuivre dans les communautés de Mbuji-Mayi au Kasaï Oriental. Ces deux sites ont été choisis comme zones pilotes pour l’implémentation de cette approche qui s’inscrit dans le cadre des activités de prévention du Programme de Lutte contre les Violences Sexuelles (PLVS).


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    DR Congo RDC1419111

  • Rimdir : Les Avantages de Ses Infrastructures pour les Agropasteurs du Sud Mauritanien et la Sécurité Alimentaire

    Rimdir : Les Avantages de Ses Infrastructures pour les Agropasteurs du Sud Mauritanien et la Sécurité Alimentaire


    Aminata KANE | 06/09/2024

    Financé par l’Union européenne dans le cadre du 11e FED, le projet « Renforcement des investissements productifs et énergétiques en Mauritanie pour le développement durable des zones rurales » (RIMDIR) vise à renforcer la résilience des populations vulnérables face à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle dans les wilayas d’Assaba, Guidimakha, Hodh el Chargui et Hodh el Gharbi au sud-est de la Mauritanie. Pour lutter contre l'insécurité alimentaire et nutritionnelle et renforcer la résilience des populations vulnérables, en particulier en milieu rural, nous avons obtenu plusieurs résultats significatifs :95 projets de construction ou de réhabilitation d'infrastructures rurales productives (IRP) ont été réalisés sur autant de sites.8 barrages ont été réceptionnés, ainsi que divers ouvrages de conservation des eaux et des sols, offrant un meilleur accès à l'eau et sécurisant les ressources.Prenons l'exemple de Guelb Aiche pour illustrer ces réalisations.L'est mauritanien est une zone où les populations sont confrontées depuis toujours à une forte variabilité climatique. Cette variabilité climatique se manifeste dans l’espace (la répartition des pluies peut considérablement varier entre différentes régions) et dans le temps (des périodes de sécheresse peuvent se manifester de façon irrégulière pendant la saison pluvieuse). Depuis ces deux dernières décennies, les effets du changement climatique viennent exacerber ces conditions difficiles. Selon les projections des climatologues, le Sahel sera confronté à une hausse des températures associée à une forte variabilité des précipitations et à une tendance aux évènements extrêmes. Enabel soutient les populations du Sahel pour le développement de stratégies et d’approches techniques, environnementales et agricoles depuis les années 80 et 90. La gestion durable de l’environnement et l’aménagement des différentes unités du paysage ont été basés sur des techniques nommées CES – Conservation des eaux et des sols et DRS - Défense et restauration des sols. Ces techniques ont permis aux populations de gérer leurs écosystèmes et d’aménager leurs espaces de production. Cela a contribué à mieux préparer les populations aux changements environnementaux(changements climatiques, dégradation des terres) et auxchocs, et notamment aux sécheressesLes mesures de CES/DRS visent plusieurs buts à la fois : une meilleure gestion de l’eau, l’augmentation de la productivité des espaces agricoles, sylvicoles et pastoraux, et une gestion durable sur le plan environnemental, social et économique. Les objectifs au niveau des bénéficiaires sont une amélioration de leur sécurité alimentaire grâce à une sécurisation, augmentation et diversification de la production, ce qui leur permet de mieux subsister pendant la période de soudure. Les revenus sont plus diversifiés et augmentent, ce qui a des effets sur la réduction de la pauvreté.Sur le plan social, elles visent à améliorer l’organisation et les capacités des populations rurales ainsi qu’à favoriser une utilisation rationnelle et à prévenir les conflits pour les ressources naturelles. Elles contribuent au rehaussement des nappes phréatiques et facilitent l’accès de la population et du bétail à l’eau. Sur le plan environnemental, elles améliorent l’écologie des espaces aménagés en protégeant les terres contre l’érosion.Mohamed Hassni, point-focal à Guelb Aïche «Nous sommes une communauté agricole quin’avait pas de barrage auparavant, pour nousappuyer dans nos activités agraires. Des semblantsde barrages avaient été érigés, mais ils s’étaient viteécroulés, du fait de l’origine multiple des arrivéesd’eau.Cette infrastructure est bénéfique pour tous lesagriculteurs du village. Après les études de faisabilitédans le cadre de ce programme du RIMDIR, on nousa montré comment faire des ouvertures pourdiminuer la pression de l’eau sur le barrage.La réalisation des demi-lunes a suivi, avecl’intégration en leur sein, de défection d’animaux,autant pour y garder l’humidité, que fertiliser le sol.Sans ces demi-lunes, nous perdrions vite l’eau.»Les avantages des demi-lunes de Guelb AïcheLa récupération de l’eau de ruissellement au moyen des demi-lunes comporte beaucoup d’avantages:• Une production fourragère accrue;• Un bétail plus productif et plus sain;• Une production laitière soutenue;• Un revenu supplémentaire provenant de la vente de foin et de graines d’herbes;• Une réduction de l’érosion du sol;• Il s’agit d’une méthode simple et peu coûteuse;En résumé, l'exemple de Guelb Aiche montre clairement les avantages de nos initiatives. Les demi-lunes ont optimisé la gestion de l'eau, amélioré la production fourragère, et augmenté les revenus par la vente des produits agricoles. Ces succès illustrent comment des approches appropriées peuvent transformer les conditions de vie des populations rurales et renforcer leur résilience face aux défis environnementaux et économiques. Ainsi, les actions du programme RIMDIR ont non seulement atténué les effets des conditions difficiles, mais ont aussi établi les bases d'une résilience durable pour la communauté.


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    Mauritania MIE170031T

  • Renforcement de la  sécurité sanitaire par une meilleure gestion des déchets biomédicaux au Mali

    Renforcement de la sécurité sanitaire par une meilleure gestion des déchets biomédicaux au Mali


    Nènè TRAORE | 05/09/2024

    L’assainissement dans les centres de santé est un élément fondamental pour garantir la sécurité des patients et du personnel, chose qui contribue à améliorer la qualité des soins et à protéger l’environnement. En vue d’améliorer les conditions d’hygiène et de sécurité au sein des établissements des centres de santé communautaires de la commune urbaine de Koulikoro (CSCOM), le projet d’Amélioration de l’Accès à l’Eau Potable et à l’Assainissement (PEPAK) vient d’équiper les 3 CSCOM de la ville de Koulikoro d’incinérateurs après la réalisation de 3 blocs de latrines pour chacun suite à une demande de la mairie de la commune Urbaine. Ces dispositifs, destinés à éliminer les déchets biomédicaux de manière sûre et efficace, représentent une avancée majeure dans la gestion des risques liés à ces déchets.  D’un coût de  26 millions de Fcfa, ces espaces aménagés pour les déchets biomédicaux comprennent : un incinérateur avec une émission de fumée de 6M, trois colonnes dont une dédié aux déchets dont la matière est en verres(qui sont concassés) avant dépôt , une destinée aux déchets anatomiques et une dédiée aux cendres issus de l’incinérateur. En effet ces structures de santé étaient confrontées à plusieurs difficultés liées à la gestion des déchets biomédicaux dont entre autres : le transport, le lieu de stockage et le risque de contamination élevé. Nous sommes allés à la rencontre du personnel de ces trois centres pour comprendre leurs impressions. Le témoignage des agents de santé ici: https://sway.cloud.microsoft/npIi1bDMooJi52tV?ref=email


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    Mali MLI1805311

  • SECURALIM : L'Innovation au Service de l'Agriculture Durable en Mauritanie

    SECURALIM : L'Innovation au Service de l'Agriculture Durable en Mauritanie


    Aminata KANE | 04/09/2024

    Le projet SECURALIM s'engage à transformer durablement les exploitations agropastorales en Mauritanie, en particulier dans les filières du riz, des céréales traditionnelles et de l'horticulture. En ciblant ces secteurs clés, le projet œuvre pour renforcer la productivité, améliorer la qualité des récoltes et augmenter la production, tout en structurant les filières afin d'assurer un impact positif et durable sur les revenus des agropasteurs.Formation des agropasteurs en irrigation de compléments dans nos zones d'action Actuellement, dans nos zones d'intervention, des formations sont en cours pour les agropasteurs, centrées sur une approche innovante introduite par Enabel à travers le projet SECURALIM, financé par l'Union européenne : l'irrigation de complément.Cette technique d'irrigation apporte de nombreux avantages, notamment l'augmentation des rendements agricoles, la stabilisation de la production alimentaire, la réduction des risques liés aux sécheresses et aux fluctuations climatiques, ainsi que la possibilité de cultiver des cultures qui seraient autrement compromises par un manque d'eau.Les premières sessions de formation sur cette approche novatrice, destinées aux producteurs en culture pluviale, viennent d'être lancées dans nos zones d'action. Au Gorgol, la formation a réuni des acteurs clés tels que le maire de la commune, le chef de village, le délégué régional de l’agriculture, et l’inspecteur du département de Mbout. Ce soutien technique et organisationnel est essentiel pour permettre une amélioration significative des rendements agricoles.Pour plus d'informations sur le sujet, consultez le lien suivant : Vers une Mauritanie alimentairement autonome grâce à l’irrigation durable.Irrigation Complémentaire : Sécurisation et Intensification des ProductionsLes systèmes de production céréalière pluviaux en Mauritanie sont souvent limités en raison de la gestion incertaine de l'eau. Les paysans adoptent des stratégies minimales pour réduire les risques, ce qui limite la productivité. Une des façons de sécuriser et d'intensifier les productions est d'assurer une irrigation complémentaire, réduisant ainsi l'impact des périodes de sécheresse pendant la saison des pluies.L'Innovation Securalim : Irrigation de ComplémentDans le climat sahélien imprévisible, Securalim propose l'irrigation de complément pour pallier les périodes de sécheresse durant la saison des pluies. Actuellement, il existe des dynamiques de producteurs autour des plans d'eau, qui se remplissent dès le début de la saison des pluies. Nous soutenons ces dynamiques avec du matériel simple et peu coûteux, adapté à la faible valeur des céréales (250 euros par hectare).Matériel et Accompagnement TechniqueLe matériel inclut des pompes, des systèmes de tuyaux et de pomme d'arrosoir, ainsi qu'un appui-conseil (champ-école) pour adapter les techniques culturales et tester des semences améliorées répondant bien à l'irrigation. Un dispositif de financement est également en préparation, avec une subvention de crédit mise en place par le programme RIMFIL en collaboration avec les IMF IBDAA et Djikke, pour rentabiliser et diffuser cette innovation.Objectif et DiffusionNotre objectif est d'augmenter la production moyenne de 500 kg à 1500 kg par hectare. Nous visons également à diffuser cette nouvelle méthode de production dans les bassins céréaliers autour des plans d'eau qui se remplissent au début de la saison des pluies et qui demeurent pérennes tout au long de la saison. Cette diffusion se fera en partenariat avec les ministères de l'Agriculture, d'autres projets et des organisations paysannes, sur la base d'une communication structurée.Production Locale et Innovation ReproductibleTout le matériel nécessaire est disponible localement, sauf la pomme d'arrosoir, qui n'est disponible ni au Sénégal ni en Mauritanie. D'où l'idée de la fabriquer localement pour permettre sa reproduction par d'autres artisans en cas de besoin. Cette solution locale est innovante, peu coûteuse et simple à réaliser.Ousmane Diaw : Un Atelier de Soudure au Service de l'AgricultureAvec plus de 20 ans d'expérience, Ousmane Diaw dirige un atelier de soudure spécialisé dans la fabrication de matériel agricole pour diverses entreprises et organisations. Contacté par nos experts, il a été chargé de concevoir une solution locale pour répondre à un besoin spécifique sur le marché mauritanien.Alliance d'Expertises : Techniciens et Artisans Main dans la MainL'expertise combinée de nos techniciens et d'Ousmane Diaw a permis de créer un produit répondant aux exigences locales. Le problème initial était l'absence de matériel adéquat sur le marché mauritanien. La solution a donc été de concevoir et produire ce matériel localement.Production et Confection de Pommes d'Arrosage Innovantes Nous avons développé des pommes d'arrosage de 50 mm en tôle galvanisée, équipées d'un manchon PVC. La confection de ces pompes prend entre 30 minutes et 1 heure, avec une attention particulière portée à la finition.En conclusion, le projet SECURALIM s'inscrit dans une dynamique de transformation durable des pratiques agricoles en Mauritanie, en misant sur l'innovation et la coopération locale. L'introduction de l'irrigation de complément, soutenue par un matériel adapté et une expertise technique locale, vise à sécuriser et intensifier la production céréalière dans un contexte climatique imprévisible. En plus d'améliorer les rendements, Securalim met en lumière l'importance d'une approche collaborative pour développer des solutions adaptées aux réalités du terrain, contribuant ainsi à l'autonomie alimentaire des agropasteurs.


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    Mauritania MRT22001

  • Toxicomanie et prostitution des mineurs au cœur des échanges entre jeunes de Budjala en RDC

    Toxicomanie et prostitution des mineurs au cœur des échanges entre jeunes de Budjala en RDC


    Doudou-bienvenu KAJANGU | 04/09/2024

    La question de la prostitution des groupes spécifiques vulnérables est rarement débattue sur la place publique. À Budjala dans le Sud-Ubangi, les pairs éducateurs récemment formés par les responsables locaux du PNSA et du PNSR (programmes spécialisés sur la santé des jeunes et adolescents et santé de la reproduction du Ministère de la Santé), ont pris le devant samedi dernier pour aller à la rencontre des jeunes de Budjala, certains parmi eux identifiés comme des filles mineures, pour les sensibiliser sur les questions de la santé sexuelle et reproductive et les conséquences de la toxicomanie. La consommation des boissons fortement alcoolisées et la prostitution chez les jeunes gens vulnérables entre 15 et 24 ans ont pris une forte ampleur dans la localité de Budjala. Ceci fait suite au constat des acteurs associatifs et de la société civile de Budjala qui n’ont pas manqué d’alerter les structures d’appui sur ces comportements devenus récurrents. Conscients de ce défi et du rôle qu’ils sont appelés à jouer auprès de leurs camarades et bénéficiant de l’accompagnement du Programme de Lutte contre les Violences Sexuelles (PLVS), les pairs éducateurs de Budjala ont initié des activités d’identification, de sensibilisation et de mobilisation des groupes spécifiques vulnérables parmi lesquels des jeunes associés aux groupes de gangs. L’identification de ces groupes spécifiques a été le premier travail effectué par ces pairs éducateurs. Leur démarche a consisté à cibler ces jeunes dans la communauté avant d’aller à leur rencontre. Au total 25 jeunes filles et garçons ont été approchés furtivement pour ce processus de changement de comportements à travers des séances porte-à-porte dans la communauté. Pendant deux (2) jours les échanges entre ces jeunes ont porté sur les questions des IST et VIH-SIDA, sur la contraception des adolescents et jeunes, sur l’hygiène menstruelle et sur les conséquences des avortements provoqués, invitant les jeunes à prendre des décisions éclairées pour leur bien-être. La sensibilisation a porté également sur les risques et les méfaits de la consommation de la drogue et des boissons fortement alcoolisées pour éviter de tomber dans le cycle de la dépendance. Après ces séances de sensibilisation communautaires, les jeunes identifiés ont été conviés à prendre part, deux jours plus tard, à une grande tribune d’expression populaire qui leur était spécialement dédiée. Des témoignages des groupes spécifiques vulnérables Au cours de la tribune d’expression populaire, encadrée par des partenaires de l’Hôpital Général de Référence venus de Gemena et de la LIZADEEL Sud-Ubangi (La Ligue zone Afrique pour la Défense des enfants, élèves et étudiants), les questions de la sexualité ont été abordées sans tabous. La salle du Centre artisanal de Budjala qui devrait accueillir 50 jeunes, s’est vue débordée par près de 100 jeunes et adolescents, empressés de suivre les messages des facilitateurs sur des sujets totalement tabous dans la communauté. Certaines jeunes filles vulnérables ayant atteint leur majorité ont pris le courage d’expliquer les raisons qui les poussent à la prostitution et les jeunes garçons à la consommation des produits fortement alcoolisés (Zododo, Agene, 88, Pastis,….). L’abandon des études par manque de frais et l'irresponsabilité des parents, les maltraitances subies dans le milieu familial et la précarité économique à Budjala ont été les principales raisons avancées pour expliquer leurs comportements. Après une demi-journée consacrée aux enseignements et aux questions-réponses sur la sexualité, agrémentée par une production théâtrale éducative, plusieurs participants ont exprimé leur entière satisfaction pour avoir participé à cette tribune formative et pour ce qu’ils ont retenu. Certains ont aussitôt manifesté le souhait de quitter la prostitution et d’autres de se reconvertir en pairs éducateurs. Le changement de comportements étant un processus, un travail de fond reste à faire pour que cette reconversion soit réelle à Budjala.


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    DR Congo RDC1419111

  • Enabel et les directions régionales du Centre-Est et du Plateau central en charge de l’agriculture sur le terrain de l’offensive Agricole

    Enabel et les directions régionales du Centre-Est et du Plateau central en charge de l’agriculture sur le terrain de l’offensive Agricole


    Geoffroy ZONGO | 02/09/2024

    Les 05 et 06 août 2024, une équipe d’Enabel conduite par le Project Manager du territoire de Koupéla, en collaboration avec les Directions Régionales de l’Agriculture, des Ressources Animales et Halieutiques (DRARAH) du Plateau Central et du Centre-Est a effectué une mission conjointe de suivi de la campagne agricole humide 2024-2025 dans les deux régions.  L’occasion fut donnée d’informer et sensibiliser les populations sur les objectifs du programme et de l’offensive agropastorale et halieutique. Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme de coopération bilatérale 2023-2027 entre le Royaume de Belgique et le Burkina Faso, Enabel accompagne l’aménagement de 60 hectares (ha) de bas-fonds rizicoles et 15ha de périmètres irrigués. Afin de valoriser les sites sélectionnés, une production pilote desdits sites a été lancée en collaboration avec les Directions régionales en charge de l’agriculture du Centre-Est et du Plateau Central dans les 3 sites rizicoles accompagnés par Enabel. Il s’agit de :   Tintogo (15 ha) dans la Commune de Zorgho et dans la commune de Mogtédo (20 ha), province du Ganzourgou, région du Plateau Central  Dassoui (25ha) dans la Commune de Dialgaye, province du Kouritenga, région du Centre-Est.   Au passage des équipes d’Enabel et des DRARAH dans ces sites de production, les cultures en stade de tallage/montaison présentaient une très bonne physionomie et les parcelles étaient en phase d’entretien de sarclo-binage.  C’est environ une superficie de 60 ha qui a été emblavée et exploitée pendant cette campagne agricole. Les variétés utilisées sont celles promues par l’Offensive agropastorale et halieutique du gouvernement burkinabè. Il s’agit de la variété Orylux qui a un rendement potentiel de 5 à 6 tonnes par ha, et de la variété TS2 dont le rendement potentiel va de 7 à 8 tonnes par ha. La production totale attendue est estimée à environ 240 tonnes au profit d’environ 300/exploitants.  Avec un revenu moyen de 0,8 tonne par producteur, cette exploitation pilote (sans aménagement conséquent) va contribuer à l’atteinte des objectifs de l’auto-suffisance alimentaire fixés par le ministère en charge de l’agriculture. Les exploitants des sites ont saisi l’occasion pour saluer la pertinence de cet accompagnement et exposer leurs difficultés qui sont entre autres l’installation tardive de la campagne, l’insuffisance des pluies, le non-respect des principes de production conjointement fixés entre exploitants, la divagation des animaux, la non-maitrise d’eau, etc.   Le responsable de programme a rassuré les exploitants de l’engagement d’Enabel à travailler avec eux pour lever certains obstacles :  « Nous allons nous atteler à résoudre certaines difficultés qui dépendent de nous », rassure Adama KABORE qui n’a pas manqué de faire comprendre aux exploitants que la visite de la délégation vise aussi à mesurer leur engagement autour des sites retenus et à les encourager à maintenir la dynamique pour les grandes étapes de l’aménagement prévues à la sortie de la campagne agricole en cours. Cet aménagement consistera essentiellement à des enrochements des diguettes suivant les courbes de niveau à travers l’approche (Haute intensité de main d’œuvre (HIMO).  Les représentants des Directions régionales de l’Agriculture, des Ressources Animales et Halieutiques (DRARAH) ont réaffirmé leur disponibilité à accompagner les producteurs·trices avec l’appui d’Enabel et à jouer leur rôle régalien qui consiste à appuyer les acteurs·ices de l’aAgriculture pour l’atteinte des objectifs de l’auto-suffisance alimentaire. « Grâce à cette offensive, des communes ont bénéficié de tracteurs et de labours gratuits et nous serons aux côtés d’Enabel pour une sécurité alimentaire renforcée », a laissé entendre Monsieur TRAORE Germain. Pour sa part, Enabel reste convaincue que la complémentarité et la synergie d’action avec les acteurs·ices territoriaux·iales, y compris les acteurs·ices étatiques sont gages de réussite d’une approche territoriale intégrée.  


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    Burkina Faso BFA23004

  • Building bridges in Labor Administration: a week of collaborative learning between Rwanda and Uganda


    Denise NSANGA | 02/09/2024

    From 26th to 30th of August 2024, the Ministry of Public Service and Labour (MIFOTRA) hosted a delegation from the Ministry of Gender, Labour, and Social Development (MoGLSD) of the Republic of Uganda for an exchange aimed at refining labour practices and strengthening regional networks in social protection. The visit was facilitated by Enabel, the Belgian development agency under its Thematic Portfolio Social Protection.The visitors engaged in a series of presentations that delved into Rwanda’s labour inspection system. The focus was on a wide range of topics: from policy and strategy to the practicalities of labour inspections. The sessions highlighted Rwanda’s achievements, shared lessons learned and discussed methodologies and stakeholder engagement strategies. A particular highlight was the introduction to Rwanda's Integrated Labour Administration System (ILAS), which stood out for its comprehensive approach to child labour, occupational safety and health, social dialogue, collective bargaining, and labour disputes.Patrick Kananga, MIFOTRA’s Chief Labour and Decent Work Administrator, articulated the philosophy behind the exchange. "We don't just want to create jobs. We want these jobs to be productive and decent. For that reason, it is necessary to listen to different parties and in different contexts. Exchanges of ideas can truly encourage this approach,” he remarked, emphasizing the importance of learning from each other’s experiences.The delegation also exchanged on labour dispute mediation, a critical area for both countries. The Ugandan delegation participated in an in-depth presentation and engaged in an open discussion hosted by the Gasabo Labour Inspector’s Office. The dialogue explored the nuances of labour inspectors' power and mandates in both nations, offering insights into the varied approaches to resolving workplace conflicts.The delegation also had an opportunity to travel to Musanze District for a practical visit with local labour inspectors. This field visit allowed them to observe the implementation of Integrated Labour Administration System in action and to engage with Rwandan inspectors directly. The exchange exemplified the power of regional collaboration in enhancing labour administration and creating a more just and productive work environment for all.  


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    Rwanda RWA21002

  • En RDC, le PLVS accompagne l’installation des Groupes Thématiques Justice et Droits Humains pour renforcer la lutte contre l’impunité

    En RDC, le PLVS accompagne l’installation des Groupes Thématiques Justice et Droits Humains pour renforcer la lutte contre l’impunité


    Doudou-bienvenu KAJANGU | 30/08/2024

    Dans le cadre de l’accompagnement des politiques et programmes du gouvernement de la RDC en matière de la réforme de la Justice, le Programme de Lutte de contre les Violences Sexuelles (PLVS) d’Enabel vient d’appuyer trois missions d’installation des Groupes Thématiques Justice et Droits Humains (GTJDH) dans les provinces du Kasaï Oriental, de la Tshopo et du Sud-Ubangi.L’installation des Groupes Thématiques Justice et Droits Humains dans les provinces de la RDC est une initiative cruciale qui vise à renforcer la coordination des actions, l’harmonisation et l’alignement des interventions des partenaires du Ministère de la Justice sur les priorités nationales en rapport avec la justice. Elle s’inscrit dans le processus de mise en œuvre de la Réforme du secteur de la Justice, émanation des Etats généraux de la Justice tenue en 2015, et dont les recommandations ont donné lieu à l’élaboration de la Politique nationale de réforme de la Justice, en sigle « PNRJ ». Celle-ci préconise dans sa mise en œuvre que le GTJDH au niveau central interagisse avec les GTJDH provinciaux, à mettre progressivement en place.Au cours des ateliers d’installation qui ont regroupé une vingtaine d’acteurs de la justice dans chaque province, les échanges ont porté sur cette politique, sur son historique, sur le processus de son élaboration et sur les axes qui la contiennent. Il a également été question d’élaborer et d’adopter les textes de base et de mettre en place les organes dirigeants au niveau des provinces.L’installation des Groupes thématiques Justice et Droits Humains permettra désormais aux acteurs impliqués dans les reformes en provinces de se rapprocher des autorités judiciaires ainsi que des autres acteurs sectoriels tant au niveau national que provincial. Ce cadre de coordination des actions de la justice qui regroupe tous les partenaires œuvrant dans le secteur de la justice devra également permettre au Programme de Lutte contre les Violences Sexuelles (PLVS) d’amorcer avec ses partenaires étatiques des réformes dans le cadre de la lutte contre l'impunité en matière de violences sexuelles.Les autorités provinciales, qui ont aussitôt adhéré à cette mission, ont exprimé leur engagement et leur entière disponibilité à accompagner ce cadre de coordination pour la défense des droits de l'homme et pour une justice pour tous, fondée sur le respect de la dignité humaine. 


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    DR Congo RDC1419111

  • Adoption of Best Aquaculture Practices in Rwanda: Case of KIUM Model Farm

    Adoption of best Aquaculture practices in Rwanda: Case of KIUM model farm


    Djafari NSANZIMFURA | 27/08/2024

    In line with the National Strategy for Transformation 2 (NST2, 2024-2029 ), Rwanda has drawn up a National Aquaculture Strategy for Rwanda (NASR) that contributes towards achieving better standards of living and improved nutrition conditions for the population of 14M (in 2023), which increasing at over 2.3% per year. To support this Strategy to realise the unmet potential for pond-based aquaculture, the Belgian development agency, Enabel, Government of Luxembourg through LuxDev, and the European Union have funded the Kwihaza (Transformation Towards Sustainable Food Systems) project to be implemented from 2023 to 2026. In order to increase the production of fish in Rwanda, Kwihaza project introduced a Master Training Program on Best Aquaculture Practices aiming at empowering smallholder farmers especially youth and women with hands-on and practical skills. At first glance, the project started with 19 Model Farms, each having three facilitators that were trained and coached. In the past three months of ToTs, the 57 facilitators extended the training to other 1,140 pond farmers. This capacity development will be delivered in a period of 15 months by ThinkAqua-a UK-based NGO specialising in sustainable aquaculture value chain development in partnership with Rwanda Agriculture Board (RAB) and RARICO, a cooperative tasked of extension service delivery in this project. Impressive fish growth rate: Success story  On 22nd August, 2024, during the joint monitoring by Enabel, Rwanda Agriculture Board, RARICO and THINKAQUA, the team noticed a good project progress in terms of fish  growth rate. Fish in the KIUM, a 28-member cooperative, selected as model pond farm located in Nyamagabe district, Southern Province of Rwanda have surged from 1g to 20g average in just 2.5 months. Top growers known as to have a very high growth rate, weighing 45g and above, are now graded and transferred to separate grow-out ponds. In the past 3 months, this cooperative, among others, have received training and coaching sessions about Best Aquaculture Practices, namely pond preparation, fish stocking, fish feeding and stock management.  


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    Rwanda RWA20001