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  • Niger - Un Hôpital pour Damagaram Takaya

    Niger: Un nouvel hôpital pour Damagaram Takaya


    Halissa HASSAN DAN AZOUMI | 23/12/2021

    Le Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, Dr Illiassou Idi Mainassara a présidé, le 24 novembre dernier, la cérémonie d’inauguration de l’Hôpital de district de Damagaram Takaya dans la région de Zinder (à un peu plus de 900 Km de Niamey).  La cérémonie s’est déroulée en présence de la Représentante Résidente d'Enabel au Niger, des responsables administratifs et coutumiers de la région de Zinder et de la commune de Damagaram Takaya. Cet hôpital, construit et financé à plus d’un milliard de FCFA par le Royaume de Belgique est le 4ème hôpital de district inauguré en l’espace d’un an par Enabel.Bâti sur trois hectares, l’hôpital de district de Damagaram Takaya à une capacité de 60 lits et est doté des services d’urgence, de bloc opératoire, des salles d’hospitalisation avec des équipements modernes. Il est le premier hôpital du genre dans la région en raison de sa conception, qui privilégie le regroupement des activités en un seul site ainsi que l’intégration des techniques innovantes pour améliorer les conditions de travail des professionnels de santé. Cette organisation du travail devrait ainsi améliorer considérablement leur présence auprès des patients.Le Ministre de la santé dans son intervention a adressé ses remerciements au Royaume de Belgique qui a accepté d’accompagner le Niger dans ses efforts de développement en général et dans sa quête pour le bienêtre des populations en particulier. Il a invité les élus locaux du département de Damagaram Takaya ‘’à s’investir et à s’impliquer dans la gestion de cette infrastructure.La Représentante résidente d'Enabel a émis le vœu de voir cet hôpital réussir sa mission en offrant des soins efficaces aux patients.


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    Niger NER1606811

  • Burundi : Validation d’une stratégie d’accréditation de la performance qualité  des formations sanitaire

    Burundi : Validation d’une stratégie d’accréditation de la performance qualité des formations sanitaires


    Jean BIRONKWA | 23/12/2021

    Une quarantaine des prestataires des soins, des cadres représentant le niveau central et le niveau périphérique du Ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida, des personnes ressources du secteur de la santé se sont rencontrés en décembre 2021  pour analyser et valider le document de la stratégie d’accréditation de la performance qualité des formations sanitaires. Ce document a été élaboré par des experts recrutés dans le cadre du Programme d’Appui au Système de santé à travers l’outil de financement basé sur la performance (UE-PASS-FBP2)  financé par l’Union Européenne à travers Enabel. L’accréditation est une reconnaissance publique par un organisme en soins de santé à travers une évaluation externe indépendante réalisée par des professionnels, qui apprécient le niveau de performance de l’établissement par rapport à la norme établie par le pays. A travers les échanges et travaux de groupe de deux jours, les participants ont validé le document et se sont engagés à faire le suivi de la mise en œuvre effective de la stratégie.Le Programme appuie le MSPLS à travers ses différentes directions en chargé de l’assurance qualité, dans la réalisation  des évaluations improvisées de la qualité au niveau des centres de santé, des audits cliniques au niveau des Hôpitaux de district et des audits financiers dans toutes les FOSA ( CDS et hôpitaux de districts) pour améliorer la qualité des soins et services de santé et la gestion financière. Ils sont au nombre de 11 hôpitaux à avoir  subi des audits cliniques,  plus de 300 centres de santé ont  subi  des évaluations improvisées de la qualité  avec 120 formations sanitaires auditées financièrement. Toutes ces activités ont été réalisées dans le but d’améliorer la qualité des soins et services de santé de la population burundaise en particulier les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans. A travers les différents rapports des audits cliniques, des évaluations improvisées de la qualité et d’autres rapports sur le FBP ; il s’est avéré que malgré l’augmentation des indicateurs sur la quantité  des soins et services de santé offerts à la population depuis l’avènement du financement basé sur la performance, des insuffisances en termes de qualité de soins  et services de santé restent observables.En partenariat avec le Ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida(MSPLS), le Programme UE-PASS- FBP2 a initié un projet d’élaboration d’une stratégie d’accréditation de la performance qualité des formations sanitaires du Burundi dans le but d’apprécier la capacité de l'hôpital dans l'amélioration continue  des soins et services de santé de qualité . Selon un des experts recrutés pour élaborer ce document,  «  L’accréditation  est une attestation délivrée par une tierce partie à un organisme d’évaluation de la conformité. Elle constitue  une  reconnaissance formelle de la compétence de ce dernier pour réaliser des activités spécifiques d’évaluation de la conformité. » La mise en œuvre de la  stratégie d’accréditation permettra une amélioration continue et durable de la qualité des soins et  services de santé, de la capacité de  la formation sanitaire dans l'amélioration continue des soins de qualité. L’accréditation favorise également l’amélioration des conditions de travail pour toutes les catégories de personnel par l’instauration d’un vrai travail d’équipe basé sur la communication et sur la collaboration, a- poursuivi l’expert Mr PODA Pothin. Dans son discours d’accueil, le Coordinateur du Programme UE -PASS-FBP2,  Docteur Abdoulaye MAHAMAN SANI a rappelé que  la stratégie d’accréditation est un des outils  d’amélioration de la qualité des soins que le Programme UE-PASS –FBP  a élaboré en collaboration avec le MSPLS  et qui s’ajoute à  d’autres déjà élaborés. Il s’agit du référentiel des  normes de qualité  sous la supervision de l’OMS, les stratégies plaintes traitements au niveau des centres de santé et d’autres. Tous ces outils ont été conçus pour appuyer le MSPLS dans l’amélioration de la qualité des soins et des services de santé. Cet atelier a été marqué par la présence du Directeur Général  de l’Offre des Soins, de la médecine moderne et traditionnelle, de l’alimentation et des accréditations au MPSLS, le Dr Ntihabose Oscar. Ce dernier  a remercié Enabel  à travers le Programme d’Appui au Système de Santé (UE-PASS-FBP) pour son appui au secteur de la santé.  « L’accréditation nous amènera à la culture de la qualité des soins  avec un souci de s’améliorer en faveur de nos populations. Quand on est dans une cabane et qu’on voit à côté une belle maison, on a l’envie de s’améliorer c’est l’objectif de cet outil. La  stratégie d’accréditation  nous permettra réellement de faire une distinction  des formations sanitaires.» Les participants à l’atelier de validation  se sont convenus de mettre en  place un manuel de procédures d’accréditation, d’élaborer des grilles et de procéder à l’organisation des premières missions d’évaluation au niveau des FOSA ciblées. Cette étape permettra la mise en œuvre effective de la stratégie adoptée.Pour contribuer à améliorer l’état de santé de la population, le Programme UE-PASS– FBP  a appuyé des audits cliniques, la mise en œuvre  de nouvelles stratégies  comme la digitalisation des SPT (Stratégies Plaintes Traitements) et  le référentiel des normes qualité. Ces différentes activités ont été réalisées en partenariat avec le MSPLS.


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    Burundi BDI19003

  • Troisième Comité de Pilotage THAMM  - Tunisie

    Tunisie: Tenue du 3ème Comité de Pilotage du projet THAMM


    Valérie GILS | 23/12/2021

    Le 30 novembre 2021 avait lieu le Comité de Pilotage National à Tunis pour le programme « Pour une approche globale de la gouvernance des migrations et de la mobilité de main d’œuvre en Afrique du Nord (THAMM) » afin d’assurer le suivi et de soutenir la mise en œuvre du programme dans son volet national tunisien. Dans le cadre de sa coopération stratégique, le programme THAMM, financé par l’Union européenne et mis en œuvre par Enabel, a une nouvelle fois mobilisé tous les acteurs clés de la migration de main d’œuvre en Tunisie.  L’Organisation Internationale du Travail (OIT), l’Organisation Internationale pour les migrations (OIM), la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) et Enabel, l’Agence belge de développement, sont responsables de la mise en œuvre du programme intitulé « Pour une approche globale de la gouvernance des migrations et de la mobilité de main d’œuvre en Afrique du Nord (THAMM) ». Ce programme, financé par le Fonds Fiduciaire d’Urgence de l’Union Européenne pour l’Afrique (EUTF) et co-financé par le Ministère Fédéral Allemand de la Coopération Économique et du Développement (BMZ), est conçu comme un programme sous régional qui vise à offrir des opportunités mutuellement bénéfiques de migrations et de mobilité de main d’œuvre sûres, régulières et ordonnées pour les pays d’Afrique du Nord. La troisième réunion du Comité de Pilotage organisée le 30 novembre dernier à Tunis s’insère dans le rôle de ce comité de s'assurer du bon déroulement des activités en fonction des objectifs du programme, du respect de la planification, et du maintien d’une bonne dynamique au sein des différents acteurs impliqués. L’objectif de cette troisième réunion du Comité de Pilotage National avait deux volets : premièrement de présenter l’état d’avancement des activités de chaque organisation afin d’en discuter et de favoriser les échanges entre les acteurs ; deuxièmement, de réviser les plans d’action de chaque agence d’implémentation selon les priorités des partenaires. Les acteurs participant en présentiel étaient les équipes THAMM au niveau des agences d’exécution et les membres principaux désignés au niveau des structures gouvernementales et partenaires sociaux ainsi que les représentants des bailleurs de fonds. Les suppléants et les représentants qui ne pouvaient pas être présents à Tunis, ont participé en ligne.  Après un mot de bienvenue et le cadrage de la réunion par M. MESSAOUDI, Chef de file et le Directeur Général du placement à l’étranger et de la main-d’œuvre étrangère, les activités achevées et en cours étaient présenté par l’OIM, l’OIT, la GIZ et Enabel. Ceci se faisait selon les cinq axes d’intervention : (1) les études et les enquêtes, (2) le développement de capacités des partenaires, (3) l’appui technique des partenaires, (4) la coopération régionale et (5) l’amélioration des schémas de mobilité. Ensuite, les activités prévues pour la prochaine période étaient présentées suivant la même logique. Après chaque présentation, les acteurs avaient l’opportunité de poser des questions et d’échanger entre eux. En outre, la deuxième session était destinée aux recommandations et propositions des partenaires sur les plans d’action et les activités futurs des agences d’implémentation.  Le démarrage des activités du programme THAMM en Tunisie a commencé en mars 2020 (OIM, BIT, GIZ). suite à une phase préparatoire de quatre mois, destinée à affiner les objectifs visés et résultats attendus, les indicateurs de suivi et les plans de travail nationaux, pour une durée d’exécution qui s’étalera ensuite sur 32 mois. Cette phase préparatoire a permis aux organisations de mise en œuvre (GIZ, OIM et BIT) de s’assurer que les concertations avec les acteurs concernés soient menées de façon participative. Dans ce sens, un atelier de programmation nationale a été organisé les 22 et 23 janvier 2020, dont le but était de permettre la finalisation des plans de travail prenant en considération les suggestions et les commentaires des groupes de travail formés par objectif lors de cet atelier. En septembre 2020, Enabel a rejoint le programme THAMM pour mettre en œuvre des schémas de mobilité entre la Tunisie, le Maroc et la Belgique notamment à travers la construction des partenariats public-privés solides dont l’ANETI (Agence Nationale pour la promotion de l’Emploi et le Travail Indépendant) est l’acteur opérationnel principal tunisien.  


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    Marokko MAR20001

  • Anamour : Signature officielle - Maroc

    Maroc: Signature officielle du projet TAMURI


    Meriem HILALI | 23/12/2021

    Le jeudi 16 décembre 2021 a eu lieu la signature officielle du contrat de mise en œuvre du Programme d’Appui à la Participation Citoyenne.L’intervention Anamour (signifiant "citoyen" en amazigh) a comme objectif de développer les espaces d'interaction entre la société civile et les collectivités territoriales, de développer des partenariats entre les collectivités territoriales et les organisations de la société civile (labellisation de communes citoyennes), d’identifier des moyens de financement de projets communs, de mettre en œuvre les outils de démocratie participative et de participation citoyenne ainsi que de tester des modèles innovants de consultations à travers la digitalisation.Financé par l’Union européenne, avec une mise en œuvre confiée à Enabel, ce programme sera implémenté dans cinq régions du Maroc: Casablanca-Settat, Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, l’Oriental, Souss-Massa et Beni Mellal-Khenifra. Enabel et ses partenaires (Direction Générale des Collectivités Territoriales et la Direction des Relations avec la Société Civile) pourront, avec ce programme sur une durée de 42 mois, conforter les dynamiques engagées vers la participation citoyenne. Avec nos partenaires, nous veillerons à l'implication des citoyens dans la priorisation, la planification et la budgétisation des investissements publics dans 60 communes pilotes.


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    Marokko MAR20002

  • Enabel renforce les compétences des responsables des greffes des tribunaux correctionnels et de la chambre criminelle

    Burkina Faso: Enabel renforce les compétences du personnel des tribunaux correctionnels


    Kimsegninga SAVADOGO | 22/12/2021

    Enabel renforce les compétences des responsables des greffes des tribunaux correctionnels et de la chambre criminelle sur les techniques de prise de notes d’audience à travers une session de formation du 20 au 23 décembre 2021 à Ouagadougou dans le cadre du Projet d’Appui au Renforcement de la Justice pour lutter contre l’Impunité (PARJI), financé par l’Union européenne.  Enabel, à travers le Projet d’Appui au Renforcement de la Justice pour lutter contre l’Impunité (PARJI), appuie la deuxième session de formation des greffiers sur les techniques de prise de notes d’audience. Cette session fait suite à la première session de formation des chefs de greffe des Tribunaux de Grande Instance et de la Cour d’Appel de Ouagadougou sur les techniques de prise de notes d’audience, qui s’est tenue du 6 au 9 décembre 2021 à Koudougou. Cette deuxième session, organisée au profit des responsables des greffes des tribunaux correctionnels et de la chambre criminelle de la Cour d’Appel de Ouagadougou, se tient du 20 au 23 décembre 2021 à Ouagadougou. Elle réunit les responsables des greffes correctionnels des Tribunaux de Grande Instance de Ouaga I, Ouaga II, Koudougou, Ouahigouya, Ziniaré, Pô, Kongoussi, Manga, Leo, Yako, Dori, Djibo, de la Cour d’Appel de Ouagadougou ainsi que du greffe de la chambre criminelle de ladite Cour.   Au cours des quatre journées de travaux, six modules portant respectivement sur l’importance des notes d’audience, l’état des lieux des prises de notes d’audience et de la gestion du plumitif, le rôle du greffier audiencier, les techniques de prise de notes d’audience et la gestion du plumitif seront dispensés aux participants par deux formateurs, greffiers en chef de profession, qui forment également les greffiers en formation initiale à l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature (ENAM). La présentation des modules sera suivie d’exercices pratiques (deux cas pratiques) d’une part, et d’une simulation d’audience, pour mettre en pratique ce que les participants ont assimilés au cours de la formation, d’autre part. Cette formation, qui se veut surtout pratique, vise à la fois, à outiller les greffiers en chef, responsables des greffes des tribunaux correctionnels et de la chambre criminelle, sur les bonnes pratiques en matière de prise de notes d’audience, et également à harmoniser les pratiques en la matière au sein des différents greffes. L’amélioration des compétences des greffiers sur les techniques de prise de notes d’audience participe nécessairement à l’amélioration du fonctionnement de la chaine pénale, au regard de l’importance de ces notes dans le procès pénal.


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    Burkina Faso BFA20003

  • Evaluation à mi-parcours du Projet P@SRIS: les femmes, les adolescents et jeunes au cœur des actions ciblées

    Bénin: Le Projet PASRIS engagé ppur les les femmes, les adolescents et les jeunes


    Reece-hermine ADANWENON | 17/12/2021

    Lancé officiellement en janvier 2020 et couvrant les départements de l’Atlantique et du Couffo, le programme d'@ppui à la Santé Sexuelle et Reproductive et à l’Information Sanitaire (P@SRIS) ambitionne de contribuer à une meilleure maîtrise de la dynamique démographique au Bénin et de réduire la vulnérabilité des populations aux risques et chocs sanitaires dans ses zones d’intervention. Après plus de 2 années de mise en œuvre, le P@SRIS à l’instar des autres programmes exécutés par l’Agence belge de développement « Enabel » a été évalué à mi-parcours. Cette évaluation externe du programme a permis d’apprécier plusieurs indicateurs don’t entre autres la pertinence, la cohérence, l’efficacité, l’efficience et la durabilité des actions entreprises dans le cadre de cet appui de la Belgique au Bénin.Conduite par le Dr Valéria CAMPOS DA SILVEIRA et le Dr Vignon Dègbédji BEDIE, la restitution de l’évaluation a eu lieu le lundi 22 novembre 2021 en présence des différents acteurs à divers niveaux de la pyramide sanitaire et a eu pour cadre l’hôtel du Lac de Cotonou.Des différents échanges et rencontres effectués par l’équipe des évaluateurs avec les acteurs et bénéficiaires du programme, il ressort que le P@SRIS: répond aux problèmes et besoins des bénéficiaires ;répond aux priorités nationales et aux politiques de développement nationales et locales car il permet de réduire la morbidité et la mortalité de la mère, du nouveau-né, de l’enfant, de l’adolescent et du jeune; et contribue à la transformation digitale du système de santé ;tient compte des orientations de la politique belge au développement (Santé et droits sexuels et reproductifs et Digitalisation qui sont des priorités dans la politique de développement belge).En effet durant les 30 mois d’exécution, don’t une grande partie marquée par la crise sanitaire COVID19, le P@SRIS a su s’adapter pour répondre aux demandes de l’urgence COVID-19. Ainsi, un appui à la riposte COVID 19 a été donné au Ministère de la Santé en termes de : renforcement de capacités des communautés pour la prévention ; fourniture d’équipements médicotechniques et ;appui à la gestion des déchets biomédicaux dans les formations sanitaires pour garantir la disponibilité de soins sécurisés de qualité à la population.Le « Call Center Covid-19 » mis en place par le gouvernement avec l’appui technique et financier de Enabel à travers son programme P@SRIS est la pièce maîtresse de la riposte Covid-19 avec un impact national et une réponse immédiate à la crise sanitaire dès les premières heures de la découverte du 1er cas au Bénin.Par ailleurs, une attention spéciale est accordée au genre dans la mise en œuvre du programme. La plupart des femmes rencontrées dans tous les secteurs par l’équipe d’évaluation sont toutes très actives et engagées.Il a été noté que les innovations sont très bien appréciées par les acteurs du système sanitaire, avec certaines déjà démontrant des résultats satisfaisants mesurables (soins néonataux optimisés, par exemple). La plateforme 'Emploi-santé' mise en place au ministère de la santé avec le programme est la plateforme phare du ministère pour le recrutement du personnel.De même, toutes les personnes/groupes rencontrés affirment avoir observé une amélioration de la santé maternelle et infantile, même si discrète parfois. Toutefois, la  mortalité maternelle et néonatale précoce dans les   établissements de santé restent préoccupantes.En ce qui concerne la durabilité des actions entreprises dans le cadre du programme, elle reste un défi majeur et devra être prise en compte dès maintenant (plans réalistes de pérennisation; alternatives de financement...) notamment la recherche de financement pour le fonctionnement post-P@SRIS est un vrai challenge. A titre d’exemple, la viabilisation des Centres Adolescents et Jeunes est confrontée à des difficultés de renouvellement de connexion internet. Quelques leçons apprises... Les réunions techniques et discussions approfondies sur les résultats, indicateurs, déroulement des activités sont une nécessité, ce qui inclut les visites sur le terrain par les équipes du niveau central ;• Les plateformes digitales ciblant les femmes / adolescents / jeunes, sont appropriées pour la vulgarisation des droits sexuels et reproductifs ;• L’inclusion du secteur privé (lucratif et non lucratif) aux activités de renforcement de capacités est une pratique qui améliore la qualité des soins à la population ;• La collaboration multisectorielle au sein des Comités de Veille sur les Violences Basées sur le Genre (VBG) est un exemple à suivre ;• La présence du chef du village dans les Comités de Veille VBG augmente le leadership des femmes ;• La présence d’un animateur communautaire dans les Centres Amis des Jeunes augmente l’attractivité et la fréquentation de ces centres.


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    Benin BEN19007

  • Au Bénin, un manuel multidisciplinaire de gestion de crise désormais disponible

    Au Bénin, un manuel multidisciplinaire de gestion de crise désormais disponible


    Reece-hermine ADANWENON | 17/12/2021

    En séminaire du 7 au 9 décembre 2021 à Cotonou, la cinquantaine de participants la plupart acteurs des secours, des soins, de la sécurité, de la protection et de la société civile, a procédé à la validation du manuel de gestion de crise multidisciplinaire. Cet atelier fut aussi l’occasion de souligner l’importance de communiquer ce document stratégique aux autorités administratives, judiciaires et élus locaux. Elaboré avec l’appui du Projet d’Appui à l’opérationnalisation de la police républicaine (PAOP) et son volet gestion de crise (PAOP-CRI), financé par l’Union Européenne et mis en œuvre par l’Agence belge de développement "Enabel", ce manuel doit rester un outil dynamique et adapté aux réalités de terrain.Le manuel de gestion de crise est un document qui vise à guider la réponse des forces de sécurité, les secours, les services médicaux et la protection civile en appui aux autorités civiles pour tout événement de crise, notamment les plus courants rencontrés au Bénin tels que les épidémies, les inondations, les incendies de forêt, les tempêtes et les sécheresses...La démarche qui a conduit à l’élaboration dudit document repose sur la définition d’indicateurs tactiques, opérationnels et stratégiques permettant notamment d’anticiper sur l’évolution de la crise et de proposer rapidement aux décideurs des scénarios de sortie de crise. Les crises intérieures les plus récentes auxquelles le pays a été confronté ont mis en évidence leurs aspects socio-économiques et le fait que leur résolution résultait bien souvent de la double implication des pouvoirs publics et des intervenants.Ce séminaire a permis de disposer de la dernière monture du document qui sera mise en œuvre par tous les acteurs de la gestion de crises qui ont d’ailleurs travaillé d’arrache-pied à l’élaboration dudit manuel.Le Bénin, en raison de sa situation géographique, économique et socio politique, peut être sujet à des situations d’urgence telles que les catastrophes naturelles, le terrorisme, la piraterie, les explosions, les épidémies, les conflits socio-politiques et autres actes de braquage. L’Agence belge de développement "Enabel" à travers son programme police a obtenu un financement de l’Union Européenne pour appuyer les structures de sécurité, de santé et de la protection civile dans la planification, la prévention et la gestion de probable crise au Bénin.


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    Benin BEN19012

  • Maroc : Le rapport d'évaluation d'IDARATHON 2020 fait l'objet d'un premier atelier de restitution

    Maroc : Le rapport d'évaluation d'IDARATHON 2020 fait l'objet d'un premier atelier de restitution


    Bénédicte BAZYN | 15/12/2021

    L’aventure IDARATHON 2020 touche bientôt à sa fin et en vue de préparer le grand évènement de clôture de cet évènement unique, e-TAMKEEN a tenu un premier atelier de restitution du rapport d’évaluation de l’expérience. Celui-ci s’est tenu sous format hybride la matinée du 3 décembre 2021.    Vendredi 3 décembre a eu lieu un atelier de restitution du premier rapport évaluant l’impact de la première édition d’IDARATHON. Organisé sous format hybride, à moitié en présentiel et à moitié en ligne, l'événement d’une demi-journée a réuni les participants de cette compétition d’exception ainsi que les représentants des partenaires organisateurs, à savoir le Ministère de la Transition Numérique et de la Réforme de l’Administration, Enabel, l’Université Mohamed VI Polytechnique l’Université Al Akhawayn et l’organisation Impact for Développent.  IDARATHON, c’est un tout d’abord un hackathon dédié à l’Administration publique qui a été lancé en novembre 2020 et qui a permis l’émergence de 6 projets innovants. Par la suite un accompagnement rapproché des équipes lauréates a été mené et a permis la concrétisation de trois projets qui seront bientôt opérationnels.  Le but de l'atelier de restitution du début du mois de décembre était avant tout de revenir sur les réalisations et leçons tirées tant de la compétition que de l’accompagnement qui s’en est suivi. Après la présentation du rapport, des échanges se sont tenus pour chaque participant puisse apporter ses retours et ressentis personnels sur l’expérience IDARATHON.  A la suite de l’atelier, l’ensemble des points évoqués seront compilés pour renforcer encore le rapport et en proposer une version publique. Cette dernière sera d’une importance capitale dans la mise en œuvre de la seconde édition d’IDARATHON, de sorte d’assurer une réponse adéquate aux demandes de l’Administration publique en termes d’innovation. Pour cette raison, le rapport final d’évaluation et d’impact fera l’objet d’une présentation publique lors d’un évènement de clôture officielle d’IDARATHON 2020. 


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    Marokko MOR1688811

  • 16 jours d'activisme, le projet She Decides se mobilise...

    Guinée: Le projet She Decides se mobilise pour les 16 jours d'activisme!


    Mamadou Moustapha BALDE | 15/12/2021

    Près d’une femme sur trois âgée de 15 ans et plus a subi, au moins une fois dans sa vie, des violences physiques ou sexuelles.Chaque année, les #16joursdactivisme représentent une occasion de mobiliser divers moyens et acteurs pour éliminer ces violences faites aux femmes. Avec ses partenaires, notre projet #SheDecides a organisé plusieurs activités de mobilisation sociale et de communication et de sensibilisation.Une campagne d’affichage, notamment sur des bus, a été déployée. Un concours vidéo, axé sur la lutte contre les VBG et l’accès aux droits sexuels et reproductifs, a été organisé et les prix officiellement remis.Ces vidéos alimenteront notamment l’application mobile #Kouyé, que nous développons avec la GIZ, pour, entre autres, promouvoir la Santé de la Reproduction.La campagne des 16 jours s’achève. Notre engagement à éliminer les violences faites aux femmes, lui, demeure au quotidien. 


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    Guinee GIN1701511

  • Mécanismes d’assistance et de protection des victimes et témoins au Burkina Faso

    Burkina Faso: Réflexions sur une meilleure protection des victimes et des témoins


    Kimsegninga SAVADOGO | 15/12/2021

    Enabel, à travers le Projet d’appui au renforcement de la justice pour lutter contre l’impunité (PARJI) apporte sa contribution à la réflexion sur la protection des victimes et des témoins.L’Organisation Internationale de Droit du Développement (IDLO), en collaboration avec le Ministère de la Justice, des Droits Humains et de la Promotion Civique, ont organisé un atelier de réflexion sur les mécanismes d’assistance et de protection des victimes et témoins au Burkina Faso. L’atelier s’est déroulé dans la ville de Koudougou, du 7 au 9 décembre 2021. L’atelier avait pour objectif principal de contribuer à l’amélioration de l’assistance et de la protection des victimes et témoins au Burkina Faso. C’est au regard de l’importance de la thématique que Madame Victoria OUEDRAOGO / KIBORA, Ministre de la Justice, des Droits Humains et de la Promotion Civique, Garde des Sceaux, a bien voulu présider elle-même la cérémonie d’ouverture de l’atelier. A ses côtés, il y avait Monsieur Yoann THINES, Intervention Manager du PARJI, représentant Enabel et Monsieur Patrick NDIKUMANA, Program Lead – Burkina Faso / Programme Sahelde IDLO. Monsieur Idrissa Passekba OUEDRAOGO, représentant du Directeur de l’Accès à la Justice et de l’Aide aux Victimes (DAJAV) et Monsieur Kounkinè Augustin SOME, modérateur des travaux de l’atelier ont également accompagné Madame la Garde des Sceaux lors de cette cérémonie d’ouverture. Ont participé à ce cadre de réflexion, environ une quarantaine (40) de personnes, représentant la Chancellerie, les juridictions et d’autres structures associatives, des ressorts des Cours d’appel de Ouagadougou et de Fada N’gourma. De la nécessité pour Enabel d’accompagner une telle initiative C’est à travers son Projet d’appui au renforcement de la justice pour lutter contre l’impunité (PARJI) financé par l’Union européenne qu’Enabel accompagne cet atelier de réflexion. Selon Monsieur Yoann THINES, Intervention Manager du PARJI, aucune initiative ne peut prétendre lutter contre l’impunité sans placer au cœur de ses préoccupations le sort des victimes et des témoins en matière pénale. C’est pourquoi, il a tenu à souligner à la garde des sceaux qu’Enabel n’a « pas hésité une seconde pour répondre favorablement aux amis de IDLO et à [la] Direction de l’Accès à la Justice et de l’Aide aux Victimes afin de soutenir cette initiative (…).la protection, l’assistance et l’indemnisation des victimes et des témoins est une question complexe. Elle nécessite une approche concertée et multidisciplinaire (…). Il existe des pistes de solution à travers notamment les formes de justice restauratrice, de modalités d’indemnisation, de réparations adaptées aux besoins des victimes (…) ». Le contenu des travaux de réflexion et d’échanges Durant trois (03) jours, les participants ont pu bénéficier de communications de très belle facture. Les modules étaient riches et diversifiés mais tous visaient à permettre aux participants de mieux cerner la problématique de l’assistance et de la protection des victimes et témoins afin de susciter des recommandations fortes et pertinentes. Au titre des thématiques abordées on peut citer : les aspects définitionnels des notions de « Victimes » et de « Témoins » ;l’état des lieux des besoins d’assistance et des mécanismes de protection des victimes et témoins au Burkina Faso ;le rôle et la responsabilité des acteurs de l’assistance et de la protection des victimes et témoins ;les défis de la protection des victimes et témoins d’actes de terrorisme et de criminalité organisée ;la prise en charge psycho-sociale des victimes et des témoins.Aussi, des travaux de groupe ont permis aux participants de relever les difficultés qui ne permettent pas une prise en compte adéquate de l’assistance et de la protection des victimes et témoins et de faire des suggestions et recommandations pour les surmonter. Des perspectives et des recommandations Le 09 décembre 2021, dernier jour des travaux, les participants ont formulé des recommandations à l’endroit des autorités gouvernementales, des partenaires techniques et financiers et des acteurs de la justice. Ces recommandations visent entre autres à : Elaborer et adopter une loi spéciale pour la protection des victimes et des témoins en s’inspirant du projet de loi type de l’ONUDC ;Mettre en place un mécanisme de prise en charge des frais de transport, d’hébergement et de restauration des victimes et témoins ;Sensibiliser et former les acteurs de la prise en charge des victimes et témoins ;Renforcer les mécanismes de prise en charge psycho-sociale et sanitaires des victimes et des témoins.Ces recommandations ont pour but principal de contribuer à l’amélioration de l’assistance et de la protection des victimes et témoins au Burkina Faso.   Geoffroy ZONGO – Communication Officer


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    Burkina Faso BFA20003

  • Enabel appuie le Fonds d’Assistance Judiciaire (FAJ) avec du matériel informatique et bureautique

    Burkina Faso: Enabel soutient le Fonds d’Assistance Judiciaire


    Kimsegninga SAVADOGO | 14/12/2021

    La Commission d’Assistance Judiciaire (CAJ) du Tribunal de Grande Instance (TGI) de Koudougou a reçu un lot de matériel informatique et de fournitures de bureau ce lundi 6 décembre 2021. C’est en présence du Directeur général du Fonds d’Assistance Judiciaire (FAJ), Monsieur Ilassa PORGO, de la Présidente du TGI de Koudougou Madame Wendmanagdé Colette SAWADOGO et du 1er substitut du Procureur du Faso près le TGI de Koudougou, Monsieur Boureima SAWADOGO, que le Président de la Commission d’Assistance Judiciaire (CAJ) du TGI de Koudougou, Monsieur Soumaïla OUEDRAOGO  a reçu un lot de matériel informatique et bureautique. Ce matériel a été reçu des mains de Monsieur Yoann THINES, Intervention Manager du Projet d’appui au renforcement de la justice pour lutter contre l’impunité (PARJI). Un projet financé par l’Union européenne et mis en œuvre par l’Agence belge de développement, Enabel. La cérémonie de réception s’est tenue ce lundi 06 décembre 2021 dans les locaux du TGI de Koudougou. A travers ce geste, Enabel entend apporter sa contribution pour un meilleur fonctionnement de la CAJ de Koudougou et permettre ainsi un meilleur accès à la justice pour les justiciables. Rappelons que la CAJ examine les demandes d’assistance judiciaire qui permet aux justiciables, les plus nécessiteux, de bénéficier d’une prise en charge des frais de justice par l’Etat. A ce propos, la faible capacité opérationnelle des Commissions d’Assistance Judiciaire influence négativement le nombre de personnes devant en bénéficier, d’où l’intérêt de renforcer leurs capacités afin d’améliorer l’accessibilité de la justice. La composition du matériel offert Le lot de matériel offert est composé essentiellement de :Un Photocopieur multifonctions, Laser, Couleur;Un Ordinateur portable : Core i5, stockage : 500 G et 8 G Ram ;Deux (02) onduleurs ;Un disque dur externe;Des consommables bureautiques.Le coût total du matériel offert est estimé à 3.5 millions de F CFA, soit 5400 euros. Pas une première pour Enabel Dans le cadre de ses activités, le projet PARJI a déjà offert ce type de matériel aux TGI de Ouaga 1 et de Ziniaré d’une valeur de 7 millions de F CFA, soit 10’800 euros, le 30 novembre 2021. Tous ces équipements offerts par Enabel à travers le PARJI ont pour principal objectif l’appui au Fonds d’Assistance Judiciaire (FAJ) qui en a fait la demande au profit de certaines Commissions d’Assistance Judiciaire des différents TGI du ressort de la Cour d’Appel de Ouagadougou. D’autres initiatives du genre entrant dans le cadre de la mise en œuvre du PARJI seront réalisées au cours de l’année 2022, notamment l’appui stratégique au FAJ, en vue de contribuer à un meilleur fonctionnement de la justice pour lutter contre le sentiment d’impunité que peuvent ressentir de nombreux justiciables dans le pays.   Geoffroy ZONGO - Communication Officer


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    Burkina Faso BFA20003

  • Removing Education Barriers with Sustainable Infrastructure in Uganda

    Removing education barriers with sustainable infrastructure in Uganda


    Dorothy KYAMAZIMA | 13/12/2021

    Education infrastructure such as buildings, classrooms, libraries and equipment are crucial elements of learning environments in schools. Infrastructure plays a very big role in the teaching and learning process as it determines the extent of accessibility and creativity in the teaching and learning process. Together with the Ministry of Education and Sports in Uganda, we are working to improve secondary teacher education by rehabilitating, expanding and equipping college facilities to include: ·       Safe learning spaces for both students and teachers ·       Digital infrastructure and ·       Climate responsive infrastructure Watch the video to find out more about our infrastructure component. 


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    Oeganda UGA1503111

  • Evaluation à mi-parcours du Projet PASPort au Bénin : 123 actions identifiées après 28 mois d’exécution, près de 60 % du budget déjà engagés

    Projet PASPort au Bénin : Après 28 mois d’exécution, près de 60% du budget déjà engagé!


    Reece-hermine ADANWENON | 13/12/2021

    Améliorer la compétitivité du secteur portuaire à travers l’amélioration du climat des affaires et le renforcement de la performance des acteurs (para) portuaires; c’est l’objectif visé par le Projet d’Appui au développement du secteur para (portuaire) ''PASPort''. Exécuté par l’Agence belge de développement ''Enabel'' sur financement de la Belgique, le projet après 2 années de mise en œuvre a été passé en revue par des évaluateurs externes. Au terme de leur mission d’évaluation, l’équipe des consultants composée des sieurs Hubert Cathala (Chef d’équipe) , Olivier Crouzier et Siddick Moubachirou Experts portuaires ont partagé avec l’ensemble des acteurs et bénéficiaires du projet les résultats issus de cette évaluation. C’était à la salle de réunion du Port Autonome de Cotonou le lundi 22 Novembre 2021. De cette restitution, il ressort que le projet PASPort en 28 mois d’exécution a développé une approche systémique d’appui aux acteurs en amont et en aval de la chaîne logistique ayant le Port Autonome de Cotonou (PAC) en son cœur en identifiant à ce stade 123 actions particulières au profit d’environ 25 services, directions, agences, ministères.  Cet effort intense a permis à la fois de réfléchir avec l’ensemble des acteurs pour décider des actions prioritaires à engager afin de les aider à mieux assumer leur mandat et faire face à des problématiques spécifiques, mais aussi a été l’occasion pour l’équipe du projet de saisir des opportunités de collaboration dans plusieurs domaines qui n’avaient pas pu être identifiés lors de l’élaboration de la stratégie initiale du projet. C’est ainsi que ces 28 premiers mois auront permis d’affecter globalement près de 93% du budget dédié spécifiquement aux actions. Le projet PASPort va consacrer environ 70% de son budget à des actions de formation ou de consultances, et 30% environ à des actions d’équipement, ou d’aménagement au profit des structures partenaires. Au terme de ces 28 mois d’activité, environ 35 % de son budget global de 10 millions d’euros a été décaissé, et ce grâce à l’engagement notamment de 74 actions sur les 123 identifiées. C’est au niveau du PAC que l’équipe d’évaluation a pu constater les premiers effets de l’ensemble des actions engagées. En effet le taux d’exécution du budget du résultat 2 dédié au PAC est de près de 53% et pratiquement 90% du budget est déjà engagé, c’est-à-dire déjà signé et en cours, à mi-parcours du projet. Selon les évaluateurs, les représentants des parties prenantes rencontrés au cours des 25 réunions d’échanges organisées lors de la semaine d’évaluation, ont unanimement apprécié les méthodes de suivi et d’exécution des différents chantiers en cours dans le projet. Les évaluateurs avaient pu, à travers la préparation réalisée par l’équipe projet, bénéficier de la remise d’un rapport d’auto évaluation leur donnant une mesure à mi-parcours des indicateurs prévus et une estimation de l’atteignabilité des indicateurs à terme du projet. Le projet PASPort est en train d’aider le Ministère des Infrastructures et Transports (MIT) à revoir la stratégie nationale de la Protection, Sécurité et Sûreté Maritime, la validation et l’appropriation du Plan SAR (Search And Rescue) Maritime du Bénin, la rédaction de la nouvelle loi sur le transport routier, l’actualisation de l’ancien décret sur le transport terrestre et l’appui à l’élaboration de tous ses décrets, l’élaboration de l’atlas de vulnérabilité des côtes à la pollution par les hydrocarbures. Par ailleurs, afin que soit prise en compte la problématique environnementale au niveau portuaire, le projet PASPort a aussi accompagné sur plus d’une année le Ministère en charge du cadre de vie et développement durable (MCVDD) à la révision complète de la loi sur l’environnement et l’appui à l’élaboration ou l’actualisation de la totalité des décrets de cette loi. Toujours au titre de ce résultat 1, la collaboration en cours avec l’Agence Nationale de transport terrestre (ANaTT) concernant les modalités de gestion du fret de marchandises transitant par le Bénin et la révision du contenu et des modalités du permis de conduire poids lourds font notamment partie des actions très attendues pour les deux prochaines années d’exécution du projet PASPort. Pour ce qui concerne le résultat 2 du projet dédié entièrement au Port Autonome de Cotonou, il est très important de considérer que près de 85 % du budget déjà décaissé a été orienté vers des actions de formation ou des études de faisabilité ou d’expertises spécifiques. Parmi les actions majeures, à la fois en termes de budget et en termes de visibilité fondamentale pour le PAC, se situe l’action dédiée au recyclage complet de tous les équipages des remorqueurs et pilotes (au départ 25 agents) et des pilotes de navires (au départ 10 agents). La capacité d’un Port à assumer cette fonction de base est la première des étapes pour un Port qui veut rester attractif, et au-delà qui souhaite accueillir des navires de plus grande taille. Bien entendu, l’effort de formation réalisé par le projet PASPort au cours des 28 premiers mois a ciblé la quasi-totalité des directions et services du PAC, avec notamment un gros effort dans l’appui à la digitalisation (avec un investissement en matériel et logiciel par ailleurs), mais aussi au niveau de la direction des affaires juridiques et du contentieux, du service de génie mécanique et électrique, du service de l’audit interne, de la capitainerie. Ces formations avaient pour objet de renforcer donc aussi bien la maîtrise du cœur de métier au niveau du personnel tout comme les fonctions supports et les domaines transversaux. En ce qui concerne le troisième résultat relatif à l’amélioration de la mise en œuvre de la politique environnementale pour les acteurs portuaires, les évaluateurs ont pu constater l’engagement de plusieurs actions à trois niveaux différents : -        Des actions au profit du PAC, don’t notamment l’engagement d’études sur la pollution des sédiments dans le bassin portuaire, l’initiation d’une cartographie de la pollution dans l’enceinte portuaire, l’acquisition de matériel de laboratoire pour la Plateforme Portuaire de Surveillance Environnementale (PPSE) et la signature d’une convention de subsides entre Enabel et l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) en vue de suivre les espèces envahissantes ; - Des actions au profit des autres acteurs portuaires, et ce à travers la prochaine initiation d’une collaboration avec notamment le Laboratoire des Sciences et Techniques de l’Eau et de l’Environnement relevant de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC) et le PAC sur plusieurs thèmes liés à la pollution dans le secteur portuaire, y compris les campagnes d’analyses de l’eau ; -        Des actions au profit des acteurs étatiques en charge du contrôle et de la régulation du volet environnemental dans le secteur portuaire, avec trois principaux partenaires don’t la brigade spéciale forestière du Port, le centre de quarantaine et de fumigation végétale du Port, la brigade canine relevant de la Direction Générale de la Police Républicaine (DGPR) en vue du contrôle des trafics d’ivoire et d’écailles de pangolins, en collaboration avec l’ONG internationale IFAW. Du point de vue tant de la pertinence que de l'efficience et l’efficacité du projet PASPort, les évaluateurs ont fait part de leur appréciation positive sur la base des échanges et des données collectées. Plus spécifiquement ils ont pu observer et apprécier l’approche d’Enabel concernant le transfert de compétences, basée sur le concept de parcours d’acquisition des compétences caractérisé par ces trois phases de diagnostic, de formation, et d’accompagnement sur place post formation. Cette approche a permis une véritable professionnalisation du personnel. Ils ont aussi apprécié la démarche d’élaboration participative des termes de références des requêtes d’appui, permettant de décomposer les problématiques à traiter à partir d’exemples concrets et d’approches processus. Ils ont enfin aussi constaté, au niveau des actions réalisées pour le PAC, le souci d’élaborer d’un commun accord un ensemble d’indicateurs et de critères d’évaluation permettant à terme d’apprécier les effets et les impacts de l’investissement en formation. Un point très significatif a été également noté, celui de la bonne collaboration entre les deux entités publiques belges à savoir Enabel et le Port d’Anvers (PAI) dans la mise en œuvre de ce projet, qui ont chacun su et pu travailler de manière complémentaire sur les divers segments de la chaîne logistique, ce qui constitue certainement pour la Belgique une expérience très réussie qui pourra être répliquée ailleurs et poursuivie bien entendu au Bénin. Les principales Leçons apprises selon les évaluateurs  : * L’activité d’Enabel est maintenant établie à un bon niveau et produit un ensemble de résultats impressionnants. * Le nombre des actions correspondant aux sous résultats est très élevé et il est souhaitable de les réduire lorsque l’atteinte de ces derniers dans les délais impartis devient critique. * La recherche de partenaires est généralement fructueuse mais il convient de les tester par la suite dans le temps * Les méthodes et la manière de faire d’Enabel sont validées par les bénéficiaires qui apprécient la modestie, l’expertise et la qualité du travail de l’équipe d’Enabel ; * Les bénéfices doivent être appréciés par rapport aux résultats identifiés mais également par rapport aux changements intrinsèques produits et aux facteurs synergétiques.


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    Benin BEN1803811

  • Maroc: La clinique juridique comme structure universitaire d’innovation pédagogique et sociale

    Maroc: La clinique juridique comme structure universitaire d’innovation pédagogique et sociale


    Bilal ALJOUHARI | 13/12/2021

    A l’occasion de la semaine du migrant organisée par le Ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidents à l’étranger, du 13 au 18 décembre 2021, la Clinique juridique de droit de la Faculté des sciences juridiques économiques et sociales de l’Université Hassan II de Casablanca organise des journées portes ouvertes, du 13 au 16 décembre 2021, sous le thème : "La clinique juridique comme une structure universitaire d’innovation pédagogique et sociale".   Cette semaine d’activité est l’occasion pour la Clinique du droit d’inaugurer officiellement son siège et de présenter le bilan de son travail actuel en matière d’appui à la recherche et à la production scientifique sur le droit de la migration et l’asile mais également en matière de remise d’avis juridique auprès de la population migrante. De plus, la clinique organisera une série d’ateliers de réflexion, de tables rondes, de conférences et de sessions de formations qui permettront aux nouveaux étudiants membres de la clinique juridique de bénéficier de l’expertise de différents acteurs travaillant sur la thématique migratoire, notamment dans la région Casablanca – Settat. Cet évènement s’inscrit dans le cadre de la collaboration entre la Clinique de droit etc le projet « Empowerment juridique des personnes migrantes »,  financé par l’Union européenne et mis en œuvre par Enabel, en partenariat avec le Ministère de la Justice et le Ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger. Cette collaboration  vise à renforcer d’un côté l’enseignement et la recherche du droit d’asile et de la migration et de l’autre côté la pratique clinique du droit des étrangers.  À noter que les journées portées démarrent par la finale du concours de plaidoyer organisé dans le cadre des activités du Réseau marocain des cliniques universitaires. Le réseau réunit les cliniques juridiques des Facultés des sciences juridiques, économiques et sociales des universités Hassan II de Casablanca, Mohamed I d’Oujda, Abelmalek Saâdi de Tanger et Mohamed V de Rabat. Le réseau contribue au partage des connaissances et expertises de chacune des cliniques juridiques membres et il vise à promouvoir l’enseignement de la pratique clinique et du droit de la migration et de l’asile au Maroc.  


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    Marokko MOR170571T

  • NTC Lecturers Visit Belgium during Exchange Programme - Uganda

    NTC lecturers from Uganda visit Belgium during an exchange programme


    Peace NERIMA | 13/12/2021

    In October and November 2021, Annoncer La Couleur and Kruit - the French and Flemish-speaking global citizenship education programmes from Enabel in Belgium - and Enabel’s Teacher Training Education project (TTE) organized two intercultural knowledge sharing exchange visits between lecturers from the NTCs in Uganda and teacher trainers in Belgium. The purpose of this year’s Annoncer La Couleur visit was to improve intercultural competences of both Belgian and Ugandan lecturers; strengthen relations between Enabel in Uganda and Belgian partners; anchor Global Citizenship Education in the NTCs; and, share the good practices related to Technology Enhanced Learning and Active Teaching and Learning.Likewise, for the Kruit exchange visit, the aim was to share how colonial history is addressed in both the Flemish and Ugandan education systems; reflect on lessons learnt from colonial history in terms of decolonisation and work collectively on interesting topics about colonial history.Annoncer La Couleur exchange visit for GTM lecturers The Annoncer La Couleur was a return of last year’s visit of teacher trainers from Belgium to the National Teachers’ Colleges in Uganda in March 2020. It was a weeklong event filled with activities directly linked to pedagogy in the National Teachers Colleges such a; classroom observations, an introduction to the Belgium teacher education system, understanding the Global Citizenship Education program, and understanding Belgian culture through site visits.While in Belgium, the team of General Teaching Methods’ lecturers kicked off their visit at Henallux in Malonne, a teacher training institution. While there, they discovered flexible learning spaces, learnt about the Henallux library, observed a Physical Education lesson and shared good practices on ICT in teaching and learning. They were then hosted at the Enabel Headquarters and introduced to workshops on Global Citizenship Education, and an insightful framework for ethical global pedagogy, called ‘HEADS UP’. Later on, the team was welcomed at Helha college and La Maison des Phenix secondary school where they came across various ICT tools used for teaching and learning and observed English, Music, Geography and History lessons. To conclude this visit, the GTM lecturers toured the great city of Gent and explored historic architecture going as far back as the 1700s. They also had an opportunity to visit Krook library, a wonderful space for interaction, research and knowledge building.Kruit exchange visit for history teachersThe Kruit exchange visit was focused on bringing history teacher trainers together to share knowledge on how the colonial past is addressed in history education in both the Ugandan and Belgian education contexts. The key activities of this exchange included field visits and workshops particularly focused on teaching colonial history in contemporary times with a specific emphasis on adopting multiple perspectives on decolonisation.During the visit, the team spent some time at Enabel Headquarters and participated in a workshop on Ethical Global Issues pedagogy from which they gained skills on how to think through and apply critical literacy in teaching. They were further challenged to use the HEADS UP tool during a session on teaching about history in a post-colonial context. A very sensitive but interesting topic on teaching about slavery in a post-colonial context and its impact was also explored at the workshop. As part of this session, the team was presented with research findings from the shared colonial past in Belgian and Congolese school text books and their evolving representations by an expert team in Global Citizenship Education at Enabel HQ.Towards the end of the trip, the NTC history lecturers interacted with Belgian teacher trainers connected to the KUL (Catholic University of Leuven) and BimSem secondary school in Mechelen. While at these institutions, they were introduced to various colonial history teaching practices through lesson observations and discussions. The two teams also participated in a brainstorming session on lesson packages to develop together on a selected history topic applicable in both contexts and discussed the criteria for a manual on colonial history education for which they will co-create in March 2022 when the Kruit team visits Uganda.The trip was topped with an exciting guided tour to the Royal Museum of Central Africa in Tervuren- formerly known as the Belgian colonial museum for Congo used for propaganda to justify King Leopold II’s colonial rule over Congo.All in all, the exchange visits were exciting knowledge-sharing experiences for the teams from Uganda and Belgium for which they hope to share with the rest of the NTC Community.    Visit the sites provided for more on the exchange visits:Annoncer La Couleur: https://bit.ly/3nBBEgXKruit: https://bit.ly/3xm7rH1To access last year’s exchange visit: https://bit.ly/3dHX9Iq


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