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  • EU-Enabel contribution to Rwanda’s Health workforce through Master and PhD programmes in Biotechnology

    EU-Enabel contribution to Rwanda’s Health workforce through Master and PhD programmes in Biotechnology


    Denise NSANGA | 16/03/2023

    Enabel through Access to quality vaccines, medicines, and health technology in Rwanda – KWIGIRA Project, funded by the  European Union has an objective to ensure access to quality vaccines, medicines and health technology in Rwanda by assisting Rwanda Foods and Drugs Authority (FDA) to protect public health and to reach Maturity Level 3 (ML3) of World Health Organisation (WHO)  Global Benchmarking Tool (GBT) to be able to attract Rwanda pharmaceutical investments and protect public health. WHO maturity level 3 refers to a stable, effective, and well-functioning regulatory institution which is required to guarantee quality of products. Strengthening Rwanda FDA to attain WHO ML3 and beyond will facilitate the Government of Rwanda’s vision for vaccine and other essential health products manufacturing in the country and reduce on dependence of medical products imported, not only for Rwanda but also for the region. The  outbreak of the COVID-19 pandemic and the underlying critical issue of access to vaccines has shown Africa’s vulnerability. The recent strategic initiative by the Government of Rwanda to establish a vaccines manufacturing plant is among the solutions to addressing this challenge. Beyond the health sector, the growing impact of climate change demands rapid responses in terms of climate-resilient agriculture to ensure food security. Biotechnology and its applications also span across other strategic sectors including food, water, environment and waste management industries. Thus, developing a pole of competence in Biotechnology appears to be one of the toolkits for strengthening higher learning training, research and innovation, and of positioning the country as a benchmark for the sub-region in the field of Biotechnology, in particular by promoting the generation and production of added value bio-products and bio-processes of economic importance.  This programme, funded by the European Union, is tailored to national needs and societal demands, while improving professional skills in the field.Candidates are from the College of Medicine and Health Sciences, College of Agriculture and Veterinary Medicine and the College of Science and Technology.  “Training is paramount in this project to ensure skilled Human Resources. The MSc and PhD in Biotechnology will strengthen Rwanda’s ambition in the vaccines, medicines and other bio-products manufacturing thus achieving the third Sustainable Development Goal “Good Health and Well-being” said Dirk Deprez, Resident Representative of Enabel in Rwanda.   In August 2022, in partnership with Academie de recherche et d’enseignement superieur (ARES) a validation workshop was conducted in Kigali to validate the curriculum. This validation workshop brought together different stakeholders including the University of Rwanda (UR), Université Libre de Bruxelles, Université de Grenoble, University of Cameroun as well as University of New York – Abu Dhabi. The universities that are partnering with the University of Rwanda in this undertaking have a long-standing history of coordination and collaboration with the UR in the past. The MSc. provides a good opportunity to foster this relationship. The two partner universities also have excellent science and research programmes that will support the UR in achieving the vision of Rwanda to improve professional skills in field of Biotechnology and manufacturing of vaccines.   The 2-year Program of master's in biotechnology is expected to be launched in 2023 after its accreditation from Rwanda's High Education Council. The first cohort of 25 Master’s and 5 PhD students in Biotechnology will be financed through the Kwigira Project.   


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    Rwanda RWA21001

  • Lancement du programme SECURALIM pour soutenir la production agro-pastorale et la sécurité alimentaire en Mauritanie

    Lancement du programme SECURALIM pour soutenir la production agro-pastorale et la sécurité alimentaire en Mauritanie


    Aminata KANE | 15/03/2023

    Le 14 mars 2023 a eu lieu le lancement du programme SECURALIM pour soutenir la production agro-pastorale et la sécurité alimentaire en Mauritanie. S.E.M. Gwilym Jones, Ambassadeur de l'Union européenne a procédé à la cérémonie officielle de lancement du programme SECURALIM - « Vers la souveraineté alimentaire! Renforcement de la production alimentaire et de la résilience des systèmes alimentaires durables », en compagnie de S.E.M. Mohamed Ould Abdallahi Ould Ethmane, Ministre de l’Elevage, et du Secrétaire Général du Ministère de l'agriculture, M. Ahmed Salem Ould El Arbi.Le programme SECURALIM sera mis en œuvre par Enabel via un financement de 12 millions d'euros de l'Union européenne pour une durée de 48 mois dans les régions du Hodh El Chargui, du Hodh El Gharbi, de l’Assaba, du Guidimakha et le long du fleuve Sénégal dans les régions du Gorgol, du Trarza et du Brakna. L'objectif du programme SECURALIM est d'obtenir des résultats concrets et durables dès cette année, grâce à des interventions permettant d’améliorer la qualité des semences, de réhabiliter des infrastructures de production critiques, et de protéger les cultures. L’augmentation de la production alimentaire qui en résultera bénéficiera aux ménages mauritaniens dont l’accès à des aliments abordables et de qualité sera facilité ».L’appui déployé bénéficiera tant aux professionnels de l’agroalimentaires tels que les producteurs agricoles, les éleveurs et leurs organisations respectives, les transformateurs, les commerçants, les fournisseurs d’intrant, qu’aux PME, aux collectivité et aux populations locales.


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    Mauritanië MRT22001

  • Bénin : 8 mars 2023, match de handball  pour l'équipe féminine du MISP

    Bénin : 8 mars 2023, match de handball pour l'équipe féminine du MISP


    Christophe ASPEEL | 14/03/2023

    A l'occasion de la journée internationale des droits de la femme, orgnisation d'un match de handball entre l'équipe du Ministère de l'intérieur et celle du Ministère des sports. L'équipe du MISPa été appuyée par le projet PAOP en maillots, ballons et autres équipements sportifs.


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    Benin BEN19011

  • Au Bénin l’Office central pour la répression de la Cybercriminalité (OCRC) et Enabel disent STOP sensibilisent les populations sur les cyber-arnaques.

    Au Bénin, l’Office central pour la répression de la Cybercriminalité et Enabel sensibilisent les populations aux cyber-arnaques


    Reece-hermine ADANWENON | 14/03/2023

    Au Bénin, Enabel et son partenaire l'Office Central pour la répression de la Cybercriminalité (OCRC) ont décidé d'informer et de sensibiliser les populations sur les diverses formes d'arnaques aux gains, à l'emploi et aux faux transferts de fonds.Ces pratiques sont devenues de plus en plus fréquentes dans le pays et font l'objet des plaintes enregistrées au niveau des commissariats d’arrondissements et de l’OCRC.Revivons en images ces deux sessions de sensibilisation tenues à Cotonou dans le 7ème et le 10ème arrondissement. Des centaines d’opérateurs GSM, de E-marchands, d'artisans et de commerçants  ont pris d’assaut ces sessions de formation à la quête de la bonne information pour échapper aux manoeuvres et tentatives des arnaqueurs.


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    Benin BEN19011

  • Célébration du 8 Mars: Women Owned Business Week: l'investissement au féminin

    Enabel en Mauritanie célèbre la journée du 8 mars en mettant à l'honneur l'investissement au féminin


    Aminata KANE | 14/03/2023

    À l’occasion de la célébration de la journée internationale des Droits des Femmes, Debbo-Consulting en partenariat avec Enabel, Mercy Corps et d’autres partenaires, a organisé le "Women Owned Business Week".L’objectif de cette semaine, était de mettre en avant des femmes qui investissent dans différents secteurs, permettre aux femmes de s’approprier les questions d’investissement, montrer des modèles pour inspirer d’autres femmes, appuyer la mise en réseau des femmes entrepreneuses.C’est ainsi, que deux activités ont été organisées, une communication virtuelle 7jours/ 7 femmes, qui a reçu une couverture d' environ 55.000 vues  sur les réseaux sociaux.Un workshop sur le thème: « Que faire face aux défis rencontrés par les femmes mauritaniennes dans le climat des affaires ? »Cette rencontre a réuni plus de 80 personnes au Premium Suites Marrakch de Nouakchott, en présence de : l’Agence de Promotion des Investissement en Mauritanie, la Direction de l’Innovation/Ministère de la Transformation Numérique, de l’Innovation et de la Modernisation de l’Administration, Nations-Unies, USAID, SAFIRE, BIT, Kosmos Energy, Bureau Club des entrepreneures, des membres de la société civile et du secteur privé.Aziza Sega, la directrice des Caprices d’Aziza, a présenté sa nouvelle collection Made in Mauritania, en compagnie de Dakobera et de Soul-Craft.Un moment d'échanges fructueux qui a mis en avant la force et le courage des Femmes.


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    Mauritanië MRT19001

  • Enabel, accompagne la direction régionale de la santé et de l’hygiène publique du Centre-Est pour la digitalisation de la gestion des médicaments

    Au Burkina Faso, Enabel accompagne la direction régionale de la santé dans le déploiement d’une plateforme électronique de gestion des médicaments


    Kimsegninga SAVADOGO | 13/03/2023

    Le programme Santé et Droits Sexuels et Reproductifs (SDSR) d'Enabel, dans sa dynamique de contribuer au développement économique social et inclusif durable de la région du centre est a décidé d’accompagner le ministère en charge de la santé dans le déploiement d’une plateforme électronique de gestion des médicaments dénommée NetSIGL 2.0, dans les districts sanitaires de Koupéla, Tenkodogo et de Pouytenga.   Cette plateforme électronique de gestion des médicaments est mise en place par le Ministère de la santé et de l’hygiène publique (MSHP) à travers la Direction de la gestion de la chaîne d’approvisionnement en produits de santé (DCAPS) et la Direction des systèmes d’information (DSI), dans le cadre de l’amélioration de la gestion des produits de santé. Le déploiement réussi de la plateforme nécessite la maitrise de son utilisation par les acteurs des districts et de la région. C’est pourquoi il avait été organisé du 14 au 17 novembre 2022 dans la salle OCADES de Tenkodogo, la formation des formateurs du niveau régional et du niveau district sanitaire. Cet atelier a permis d’outiller les acteurs en charge de la gestion des médicaments de la Direction de la santé et de l’hygiène publique ainsi que ceux des districts sanitaires concernés à pouvoir assurer la formation des utilisateurs et le suivi de la gestion opérationnelle.


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    Burkina Faso BKF1803011

  • Rwanda’s potential to lead the Circular Economy transition in Africa

    Rwanda’s potential to lead the Circular Economy transition in Africa


    Denise NSANGA | 13/03/2023

    Many African countries, including Rwanda, face a growing waste management challenge due to economic growth, increasing population and rising urbanisation. According to Rwanda National circular economy - Action plan and roadmap by the Ministry of Environment (MOE) and UNDP, in Rwanda, solid waste generation is expected to rise by 14% increase between 2020 and 2035. Efforts, especially related to plastics, have brought great success and resulted in Rwanda having the reputation of being the cleanest African country. While the waste sector is an important sector to enable the circular economy, besides solving pressing waste challenges, the concept also provides various opportunities to transform other economically relevant sectors while generating jobs, offering a more sustainable and interdependent economy and reducing greenhouse gas emissions.   Rwanda is one of the African countries that is relatively advanced on its circular economy journey. For over a decade, it has taken a proactive approach and put environment and climate change at the heart of all the country’s policies, programmes and plans as seen by its Vision 2020 initiative which aimed to integrate green growth and climate resilience strategies. Rwanda had a pioneering role in the co-founding of the African Circular Economy Alliance first launched at the World Economic Forum in Kigali in 2016. It also has a track record of being a test location for trialing innovative approaches before launching in other parts of Africa, as demonstrated by drone and smart city initiatives.   From 8-10 March 2023, Enabel’s Urban Economic Development initiative (UEDI) and the National Industrial Research and Development Agency (NIRDA) in collaboration with the Ministry of Environment (MOE), VITO&OVO and other partners organized a 3-day boost camp to train and coach 10 selected local construction companies on circular economy approaches in construction sector in Rwanda under incubation. It was also an occasion for students from universities to share experiences among themselves and fetch relevant skills from the coaches.   Robin Thiers 1st secretary in development embassy Belgium said 'Rwanda Population in cities is increasing with high construction boom in urban area. We are proud to work with Rwandan government to promote urban planning and sustainable organization as one of the main pillars of Belgian Cooperation'. ‘The project is about much more than circularity alone' said Dirk Deprez, Resident Representative of Enabel in Rwanda. 'With this, we want to contribute to Rwanda's urbanisation ambitions and the creation of jobs in a green and circular economy' he noted.'Applying circular principles to buildings means looking at the full life cycle of a building, including its design, construction and deconstruction and the materials used. Promoting circularity in construction offers many opportunities including increasing employment, reducing transportations costs and emissions, thus reducing pressure on our natural resources' stated Christian TWAHIRWA, Head of Knowledge Management and Operational Monitoring at NIRDA.Participants to the boost camp affirm they expected much from the programme: 'We were very keen to participate in this circular economy project, this will allow us to further expand our network and we can also get more access to finance.' said Eric Nshimiyimana, RCGF Managing Director.  “Our activities are environmentally friendly we use only wood cuttings, maize leftover no single tree used to burn bricks. Carbon emission reduces from 90-98%, the broken bricks are then recycled to make roofing” said Immaculée MUKAMUSONI Managing Director, Kigali Bricks ltd.   As part of wider initiatives by Enabel, VITO has lots of experiences in projects around circular economy and specifically around circular construction. VITO and OVO delegation aimed at ensuring exchange learning of entrepreneurs between Belgium and Rwanda, to establish guidelines to promote circularity.  


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    Rwanda RWA19011

  • Enabel au Burkina Faso à travers son intervention Fragilité, facile l’accès de personnes vulnérables à des documents d’identité

    Au Burkina Faso, Enabel facilite l’accès à des documents d’identité de personnes vulnérables


    Kimsegninga SAVADOGO | 13/03/2023

    En partenariat avec l’ONG « Children Believe », l’intervention « Fragilité » d’Enabel au Burkina Faso facilite l’accès à la documentation civile notamment les actes de naissance au profit des enfants déplacés internes et des communautés hôtes vulnérables et les Cartes Nationales d’Identité Burkinabè (CNIB) au profit des adultes déplacés internes ainsi que des personnes vulnérables des villes de Bitou, Koupéla, Ouargaye et Pouytenga. Dans ce cadre, une opération gratuite d’établissement de CNIB qui a connu une forte mobilisation des populations a été organisée du 14 au 16 février 2023 à Koupéla en collaboration avec l’Antenne régionale de l’Office nationale d’Identification (ONI) de Fada. Pour s’enquérir de l’état d’avancement de l’initiative, une équipe de l’intervention « Fragilité » conduite par l’intervention Manager M. Inoussa SANKARA, a effectué le 14 février 2023, une visite dans la ville de Koupéla, précisément dans les locaux de l’ancienne mairie de ladite ville, lieu où se déroule l’opération. Sur place, il y avait une forte mobilisation des populations pour se procurer à titre gratuit des CNIB. L’information sur l’opération semble avoir été bien partagée et l’engouement des bénéficiaires était de taille. Les autorités locales ont été impliquées dans l’opération et ont apporté leurs contributions notamment en mettant à la disposition des organisateurs, un local pour   sa conduite dans des conditions sécurisées. Pour la première journée de cette activité, cent soixante-six personnes se sont faites enrôlées et l’opération se poursuivra les 15 et 16 février 2023. Après l’étape de Koupéla, il sera programmé les jours à venir la même opération dans les communes de Ouargaye, Bittou et Pouytenga. Des obstacles à la délivrance de certains documents d’identification aux personnes déplacées internes notamment les actes de naissance En plus de la délivrance des CNIB au profit des PDI et personnes vulnérables, une facilitation à l’accès aux actes de naissance est prévue au profit des enfants PDI et des communautés hôtes vulnérables. Cette opération est également entamée dans les 04 communes d’intervention du projet mais connait quelques difficultés. La principale réside dans le fait que la plupart des personnes dans le besoin, recensées, sont des déplacées internes. N’étant pas nées dans les communes d’accueil, il se pose l’épineuse question de la compétence territoriale des tribunaux départementaux d’accueil pour tenir des audiences à leur profit afin d’établir des jugements déclaratifs ou supplétifs de naissance qui serviront à l’établissement des actes de naissance.  Des concertations sont en en cours avec les différents acteurs pour que les tribunaux des zones d’origine des PDI puissent se déplacer dans les zones d’accueil afin de tenir des audiences foraines consacrées   aux jugements déclaratifs ou supplétifs de naissance au profit des personnes déplacées internes (PDI) relevant de leur compétence. D’ici à la fin de l’opération prévue pour fin mai 2023, c’est au total 4 600 CNIB et 9 900 actes de naissancequi devront être établis au profit des populations bénéficiaires. Des milliers de personnes déplacées internes sans document d’état civil Selon l’Intervention Manager du projet « Fragilité » d’Enabel au Burkina Faso, Inoussa SANKARA, « le droit à l’identité juridique commence par l’enregistrement de la naissance à l’état civil et l’acte de naissance constitue l’acte fondamental autour duquel se construira toute la vie juridique de la personne. C’est un sésame précieux qui donne droit à la nationalité ». Malheureusement, le déplacement interne des populations dans des conditions de violence expose un grand nombre d’entre elles à des difficultés d’accès à la documentation civile. Selon le Conseil National de Secours d’Urgence et de Réhabilitation (CONASUR), des milliers de PDI se trouvent sans document d’état civil, une situation qui les prive de la jouissance de leur droit à l’identité et limite leur accès à certains services. Selon M. Djibrilou TAMBOURA de l’ONG Children Believe, « la problématique de la documentation civile pour les PDI reste posée dans la plupart des zones d’accueil au Burkina Faso. Outre ces PDI, de nombreuses personnes démunies ont encore du mal à disposer des documentations civiles comme l’acte de naissance et la CNIB. En absence de ces documents, ces personnes sont exposées au risque d’apatridie dans leur propre pays » C’est dans l’optique de faire face à ce fléau que l’ONG Children Believe a obtenu un financement d’Enabel pour mettre en œuvre le projet intitulé « mise en œuvre d’activités d’assistance légale en actes de naissance à travers l’organisation d’audiences foraines au profit d’enfants déplacés internes et hôtes et en CNIB au profit de PDI et hôtes dans la région du centre Est ». Témoignage d’un bénéficiaire Sana SAWADOGO, fait partie d’une famille qui a fui son village Nakinboani il y a de cela trois (3) années du fait des affres terroristes, pour se réfugier dans le village de Bandtinga. « Un jour, des hommes armés sont venus nous intimer l’ordre de quitter notre village après avoir exécuté nos voisins. Nous avons pu échapper mais nos voisins n’ont eu cette chance. Nous ne disposions d’aucun revenu pour établir une pièce administrative quelconque. Hier nous avons appris que sera organisée aujourd’hui une opération de délivrance gratuite de pièces d’identité dans les locaux de l’ancienne mairie de Koupéla. C’est pourquoi nous nous sommes déplacés en ce lieu. Nous sommes venus et nous avons été satisfaits. Nous avons été inscrits sur la liste et on nous a pris des photos qui serviront à l’établissement de nos pièces d’identité. D’ores et déjà j’ai mon reçu en main pour le retrait de ma CNIB quand elle sera prête. Le manque de pièces d’identité nous a causé beaucoup de préjudice. Il y a eu l’année passée un recensement des personnes déplacées pour leur venir en aide avec des vivres mais nous n’avons pu bénéficier de cela à cause du manque de CNIB. Personnellement j’avais eu une opportunité d’emploi que j’ai ratée toujours du fait de l’absence de la CNIB ».  


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    Burkina Faso BFA21003

  • Enabel au Burkina Faso facilite l’organisation d’une journée des communautés pour promouvoir le vivre ensemble, la cohésion sociale et la paix dans la région du Centre-Est

    Au Burkina Faso, Enabel organise une journée des communautés pour promouvoir le vivre ensemble, la cohésion sociale et la paix!


    Kimsegninga SAVADOGO | 13/03/2023

    Avec l’accompagnement de l’intervention « Fragilité » d’Enabel au Burkina Faso, le consortium d’organisations composé de l’ONG Diakonia, de l’OCADES Caritas Tenkodogo et du Conseil régional de la jeunesse du Centre-Est a organisé, le samedi 11 février 2023 à Tenkodogo, la journée des communautés. Cette activité présidée par M. Sayouba SAWADOGO, Secrétaire Général de la Région du Centre-Est, représentant le Gouverneur de la région du Centre-Est M. Aboudou Karim LAMIZANA, avait pour objectif, la promotion de la cohabitation pacifique entre les différentes communautés. Placée sous le thème « Magnifier l’interculturalité au profit de la cohésion sociale et du vivre-ensemble dans la région du Centre-Est en proie à des conflits communautaires : place et rôle des groupes socioculturels », cette journée s’est déroulée en face du Haut-commissariat de la province du Boulgou et a connu la participation de treize (13) Communautés ethniques, religieuses et professionnelles. L’organisation de la journée des communautés est une initiative qui intervient dans le cadre de l’exécution d’un projet dénommé « Dialogue et cohésion sociale » dans cinq (05) communes de la région du Centre-Est. Une journée des communautés pour désamorcer les crises sociales En organisant cette journée de brassage communautaire, le consortium (ONG Diakonia, l’OCADES Caritas Tenkodogo et du Conseil régional de la jeunesse du Centre-Est) a voulu mettre en exergue l’interculturalité comme moyen efficace pour stimuler la cohésion sociale et le vivre ensemble. En d’autres termes, il s’agissait de renforcer la cohabitation pacifique entre les différentes communautés ethniques, religieuses, professionnelles vivant dans la commune de Tenkodogo. La pertinence d’une telle activité n’est plus à démontré étant donné que la région du Centre-Est est le plus souvent en proie à des conflits communautaires. Cette partie du Burkina Faso connait une recrudescence de conflits communautaires. Une récente étude a montré qu’elle a totalisé pour l’année 2021, cent quarante-quatre (144) conflits communautaires dont cent onze (111) liés au foncier, et le reste reparti entre conflits liés à la chefferie coutumière, à la religion, aux ressources minières et à la guéguerre entre éleveurs et agriculteurs. Aussi, la détérioration de la situation sécuritaire dans la quasi-totalité des régions du Burkina Faso a provoqué une augmentation substantielle des personnes déplacées internes (PDI)qui met souvent à mal la cohésion sociale entre les communautés. Parenté à plaisanterie, compétition de chants et de danses pour promouvoir la cohésion sociale La journée des communautés a tenu toutes ses promesses. Elle a été marquée par une foire avec des stands d’exposition où chaque communauté a exposé ses savoir faire endogènes. Outre la mise en lumière des spécificités culturelles et/ou vestimentaires et culinaires, chaque communauté a également défilé et démontré ses talents en chants et danses traditionnels. La parenté à plaisanterie s’est aussi invitée à cet évènement où des communautés entretenant entre elles des liens séculaires s’adonnent à des joutes/attaques oratoires dans des formats comiques et ludiques et dans un esprit de camaraderie, de fraternité, d’amitié etc. le tout pour promouvoir la cohésion sociale. L’occasion a été propice pour inviter les différentes communautés ethniques et religieuses à promouvoir des messages de dialogue, de solidarité, de tolérance et de paix. Dans leurs adresses au public, les différentes communautés ont prêché la concorde, l’acceptation mutuelle, l’union des fils et filles de la région et du Burkina Faso ainsi que le retour de la paix sur toute l’étendue du territoire national. Pour terminer la journée dans la gaieté, il a été organisé dans la soirée, trois matchs de football mettant aux prises les communautés Yaana & Zaocé ; les communautés Yarcé & peule, les communautés musulmane et chrétienne.   La même activité est prévue de se tenir à Ouargaye, Koupéla, Bittou et Pouytenga qui sont des zones d’intervention du projet.  


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    Burkina Faso BFA21003

  • Au Sud-Est du Maroc : les femmes au coeur de l'économie sociale et solidaire

    Au Maroc, entretien avec Sarah Siouad, présidente de la coopérative "Tiguisselt", véritable tremplin d’émancipation féminine et vecteur de croissance de l’économie locale


    Julie GEERTS | 13/03/2023

    Plongée dans l'oasis de TataDans la province de Tata dans la région marocaine de Souss-Massa, la coopérative de services féminine « Tiguisselt » fait beaucoup parler d’elle. Véritable tremplin d’émancipation féminine et vecteur de croissance de l’économie locale, Sarah Siouad, sa présidente et co-fondatrice, nous raconte son histoire. Un départ socialTout commence en 2015 lorsque Sarah, ensemble avec 13 autres femmes du douar de Tiguisselt, créent une association sociale qui propose également des services liés à l’agriculture. Les 14 femmes, âgées de 26 et 50 ans, ont des profils très variés - allant d’analphabètes à étudiantes universitaires. Désireuses d’améliorer la qualité de vie au sein du douar, elles décident de créer l’« Association Initiative et Renaissance Douar Tiguisselt ». Elles réalisent plusieurs actions sociales telles que la distribution de paniers de Ramadan, de vêtements ou de fournitures scolaires, ainsi que l’animation d’activités ludiques au profit des enfants du douar. En plus de ces activités, l’association propose des prestations de services d’entretien des palmeraies telles que le nettoyage des champs, le nettoyage des touffes et la récolte.D'une association vers une coopérativeEn 2018, avec l’appui du projet PAGIE, elles décident d’adopter un nouveau statut en phase avec leurs ambitions. « Passer au statut de coopérative nous permet d’apprendre et de nous autonomiser financièrement sans sacrifier le volet humain dans nos interventions » explique Sarah SIOUAD, présidente de la coopérative. Durant la première année, les femmes de la coopérative travaillent uniquement avec les agriculteurs du douar. Petit à petit, elles agrandissent leurs activités aux oasis avoisinantes. Depuis 2021,  elles engagent ponctuellement du personnel externe pour les soutenir, créant ainsi de l'emploi au sein de leur communauté.  Des ambitions grandissantesPortées par le succès de leurs activités, la coopérative ambitionne désormais de concevoir des services de valorisation des déchets du palmier (transformation en aliment de bétail, ou même vanneries et tapis) pour multiplier les sources de revenus de ses membres. Toutefois, pour ceci, un local est nécessaire. « Nous sommes actuellement à la recherche de partenariat et de financement pour construire notre propre local. Il y a 4 ans, je n’aurais jamais imaginé prendre de telles mesures. Les compétences que nous avons acquises grâce à l’accompagnement et les formations organisées dans le cadre du PAGIE nous permettent d’entreprendre de telles démarches aujourd’hui. » Qualité de vie amélioréeSelon Sarah, la plus grande réussite de la coopérative est l’autonomisation et l’amélioration de la qualité de vie de ses adhérentes. « La coopérative contribue à assurer un revenu stable aux adhérentes. Aujourd’hui, elles sont autonomes et peuvent subvenir aux besoins de leurs familles. Nos 4 adhérentes étudiantes utilisent ce revenu pour financer leurs études universitaires. De plus, je constate que les femmes sont plus assertives qu’avant. Elles participent aux formations, elles sortent du douar, elles vont voir les administrations d’elles-mêmes, elles s’autonomisent. » Un futur prometteur Malgré les difficultés, Sarah entrevoit aujourd’hui l’avenir d’un bon œil. « La mentalité au sein du douar est en train d’évoluer petit à petit. Depuis peu, nous recevons même des demandes d’adhésion d’autres femmes du douar. L’entreprenariat féminin devient de plus en plus accessible, nous sommes sur la bonne voie ! »Le projet PAGIE en quelques motsLe PAGIE « Projet d’Appui aux Groupements d’intérêt Économique pour le développement de la filière dattes au niveau des Oasis Marocaines » est une intervention de coopération bilatérale belgo-marocaine qui vise l’amélioration durable des conditions de vie des petit·e·s producteurs et productrices de dattes dans les zones oasiennes. Le projet est mis en œuvre par l’ANDZOA, Enabel, l’ORMVAO, l’ORMVAT, l’ONCA, et l’ADA. Le projet a débuté en 2016 et se clôturera en 2023.


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    Marokko MOR1404711

  • Uvira-RDC : Atelier de présentation du Schéma Directeur de Gestion des déchet solides

    RDC : Présentation du schéma directeur de gestion des déchet solides de la ville d'Uvira


    Rodrigue NIYONGABO | 13/03/2023

    La ville d’Uvira (Sud-Kivu) fait face à une urbanisation intense et anarchique, conséquence d’une démographique galopante et d’une administration publique naissante et sous-financée ; en effet, Uvira a été désignée au statut de ville en 2019. Le projet Latawama finance l’élaboration du schéma directeur de gestion des déchets solides de la ville d’Uvira afin de mettre en place à moyen et long terme (2030-2050) une gestion efficace et durable des déchets solides en y développant l’économie circulaire. Le défi est exceptionnel tant les prérequis, les investissements en termes d’organisation, d’équipements, de ressources humaines, d’éducation, de financements sont nombreux. Ce 8 mars 2023, l’équipe technique mandatée par Enabel, le Bureau d’Ingénieurs-Conseils belge ALMADIUS, a présenté le diagnostic de la situation actuelle et les scénarii à envisager pour doter la ville d’un système de gestion des déchets et la valorisation des déchets à trier. Une large assemblée constituée, notamment, du Maire de la Ville, Kiza Muhato, des services municipaux et provinciaux, des représentant des ONG, de la société civile, des chercheurs du Centre de Recherche en Hydrobiologie, de l’ALT … ont assisté à la présentation des éléments clés du schéma directeur de gestion des déchets, pris part au débat et ont formulé diverses recommandations. L’esprit de ce schéma directeur consistera, dans une première étape, à collecter les déchets solides vers un Centre d’enfouissement technique à créer en dehors de la ville, d’initier le processus de tri et de valorisation des déchets organiques, plastiques, métaux, papiers, … Divers projets pilotes de valorisation seront envisagés : compostage des déchets organiques, bio-méthanisation, valorisations des déchets alimentaires des marchés vers l’élevage (poules, …), gestion des fractions de plastiques. L’appui administratif, technique, organisationnel vers la Mairie et la société civile, l’éducation environnementale et la mise en place d’un système de financement tenant compte de la capacité à payer des populations seront fondamentaux. « Le schéma directeur des déchets solides constitue un document stratégique et technique qui va permettre à la mairie de solliciter les bailleurs de fonds afin de financer les investissements nécessaires pour garantir la salubrité publique, l’amélioration des conditions de vie des populations et la protection du lac Tanganyika », a indiqué le responsable du projet Latawama, Monsieur Didier Cadelli. Kiza MUHATO, Maire de la Ville le confirme « Nous allons nous approprier de ce travail, car l’hygiène et l’assainissement de la ville sont à notre responsabilité. Ce schéma directeur sera pour nous un outil de planification qui nous montre comment nous devons nous y prendre, collecter et gérer les déchets qui sont en train de polluer le lac Tanganyika ». Le projet Latawama, financé par l’Union européenne, est mis en œuvre par Enabel et l’Autorité du Lac Tanganyika.


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    Burundi BDI180971T

  • Burkina Faso : L’accès à la justice des populations renforcé par l’adoption d’un lexique des termes juridiques usuels dans quatre langues nationales

    Au Burkina Faso, l’accès à la justice est renforcé par l’adoption d’un lexique des termes juridiques dans 4 langues nationales


    Geoffroy ZONGO | 10/03/2023

    Dans le cadre du Projet d’Appui au Renforcement de la Justice pour lutter contre l’Impunité (PARJI), financé par l’Union européenne, Enabel a organisé ce 7 mars 2023 à Ouagadougou, un atelier de validation des versions en langues nationales du lexique des termes juridiques usuels . Les 4 langues nationales sont: Dioula, Fulfuldé, Gourmantchéma et Mooré.Une des barrières importantes à l’accès à la justice au Burkina Faso est celle de la langue parlée dans les structures de justice. En effet, il est important que chaque communauté puisse avoir accès à la justice dans sa langue parlée ou, à défaut, d’avoir accès à des interprètes/traducteurs qualifiés. Conscient de cette nécessité, le PARJI accompagne depuis plus d’un an le Ministère de la Justice et des Droits Humains, chargé des Relations avec les Institutions (MJDHRI) et l’Ecole Nationale d’Administration et de la Magistrature (ENAM) en vue de la création et de l’opérationnalisation d’une filière de formation initiale des interprètes judiciaires. La rentrée de la première promotion a eu lieu en date du 9 mars 2023. En parallèle, et afin de faciliter le travail des interprètes déjà affectés aux Cours et Tribunaux et qui assurent la traduction des termes et expressions juridiques en cours d’audience, le PARJI a soutenu un travail de traduction du lexique juridique en langue française dans les langues nationales les plus usitées, à savoir le Dioula, le Fulfuldé, le Gourmantchéma et le Mooré.  L’'atelier de ce 7 mars avait pour objectif la validation formelle de ces lexiques en langues nationales. La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par Madame KAFANDO/GANAME Haoua, Secrétaire générale du MJDHRI. Elle avait à ses côtés Monsieur KABORE Mitibkièta Moussa, Directeur Général de la Justice Civile, Commerciale, Administrative et Sociale par intérim et Monsieur OUATTARA D. Patrick, Intervention Officer à Enabel. Après avoir validé les lexiques, les participants ont formulé le vœu qu’ils soient largement diffusés, au profit des interprètes judiciaires et plus largement, à toute personne qui souhaite comprendre la justice.  


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    Burkina Faso BFA20003

  • Un audit clinique pour l’amélioration continue de la qualité des soins dans les hôpitaux de districts

    Burundi: Des audits clinique pour l’amélioration continue de la qualité des soins dans les hôpitaux de districts


    Jean BIRONKWA | 10/03/2023

    Le Ministère de la santé Publique et de la lutte contre le Sida en partenariat avec Enabel via le Programme d’appui au système de santé à travers l’outil de financement Basé sur la Performance/AMAGARA MU MURYANGO financé par l’Union Européenne   a organisé un atelier de consolidation et d’harmonisation des plans d'amélioration de la qualité des soins de 6 hôpitaux de districts audités cliniquement. Cette activité pilotée par la Direction Générale de l’Offre de soins (DGOSA) avec l’appui technique et financier du Programme AMAGARA MU MURYANGO avait pour objectif de mettre en place un plan d’amélioration post-audit clinique pour mener des actions concrètes afin de corriger les insuffisances constatées. Elle a été organisée à Gitega du 22 au 24 février 2023. L’audit clinique est une méthode d’évaluation des pratiques professionnelles par rapport au référentiel des normes de qualité afin de dégager les écarts sur base des indicateurs bien identifiés en vue de les améliorer.  Ce mécanisme a été introduit dans le système de santé au Burundi en Août 2020 sur la base du document du Plan National de développement Sanitaire 2019-2023. Les auditeurs formés procèdent à la vérification de la gestion des infrastructures, des équipements, des médicaments, des ressources humaines et l’analyse du processus de prise en charge du patient en consultation externe et en hospitalisation sur base du référentiel des normes de qualité et de certains protocoles. Après l’audit, un rapport est produit et partagé directement avec les responsables et le personnel de l’hôpital de district audité afin de procéder à la mise en place d’un plan annuel d’amélioration contenant des actions concrètes à réaliser sur fonds propres de l’hôpital et de certains appuis des bailleurs dont Enabel /PASS-FBP-3. Au total 24 participants issus de ces hôpitaux récemment audités (HD Bubanza, HD Buhiga, HD Fota, HD Gahombo, HD Kibumbu et HD Matana) se sont rencontrés pour analyser les insuffisances dégagées et faire une proposition d’une série d’actions de corrections de ces insuffisances pour améliorer la qualité des soins dans ces hôpitaux de district et  un calendrier de suivi de chaque hôpital a été établi sur une période d’une année. Les participants à l’atelier ont constaté que le mécanisme d’audit clinique est un élément important qui peut faciliter aux hôpitaux l'accès à la Couverture Sanitaire Universel par leur accréditation. Le Directeur de l’hôpital de FOTA, un des hôpitaux audités, estime que cet exercice leur a permis de dégager les écarts entre la pratique réelle observée et la pratique recommandée.La consolidation des plans d’amélioration permettra sans doute de répondre à ces faiblesses et serviront à mieux préparer nos plans d’actions annuels, a-t-il souligné. Depuis 2020, le MPSLS avec l’appui du programme/PASS-FBP-3 a réalisé des audits dans 19 hôpitaux de district et cela a contribué à l’amélioration de la gestion des infrastructures, des ressources humaines, des équipements, des médicaments, de la prise en charge des cas de paludisme grave et de la malnutrition aigüe sévère, le respect des protocoles sans oublier l’amélioration du processus d’accueil et d’orientation des patients.


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    Burundi BDI21002

  • Bénin: Digiboost - 25 entrepreneurs.es du Bénin en visite en Belgique à la rencontre des acteurs de l’écosystème belge

    Bénin: Digiboost - 25 entrepreneurs.es du Bénin en visite en Belgique à la rencontre des acteurs de l’écosystème belge


    Reece-hermine ADANWENON | 10/03/2023

    Du 22 janvier au 1er février 2023, une délégation de 25 entrepreneurs.es, venue du Bénin, s’est rendue en Belgique pour aller à la rencontre des acteurs de l’écosystème belge.Cette mission d’apprentissage, la 3ème après le Sénégal et le Rwanda, est la dernière étape du programme de mobilité mise en place par le projet DigiBoost financé par l’Union Européenne et mis en œuvre par Enabel.Ce programme de mobilité a jusqu'à présent permis les résultats suivants:- les structures d’appui à l’entrepreneuriat innovant ont développé les relations avec leurs homologues à l’international;- la communauté Women In Tech au Bénin a identifié des synergies d’action avec des communautés sœurs à l’international;- les participants dans l’ensemble ont dépassé leurs limites grâce à ces voyages à l’étranger où ils ont pu vivre une expérience d’apprentissage inoubliable.


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    Benin BEN170321T

  • Maroc : La première phase d'IDARATHON s’achève en beauté, pour un lancement de la seconde sur les chapeaux de roues

    Maroc : La première phase d'IDARATHON s’achève en beauté, pour un lancement de la seconde sur les chapeaux de roues!


    Bénédicte BAZYN | 09/03/2023

    La première phase d’IDARATHON 2, lancée en novembre 2022, s’achève avec le sacre de 3 des 12 projets innovants imaginés par les représentants de l’Administration marocaine aux niveaux central et local. Après un appui soutenu par des coachs experts et l’utilisation d’outils et méthodes agiles, les projets gagnants seront accompagnés encore plusieurs mois afin d’être adoptés et implémentés dans plusieurs Administrations. Revivez avec nous ces derniers mois en mots et en images.  IDARATHON ? Quelles nouveautés pour la seconde édition ?« IDARATHON » - contraction des termes IDARA (« administration » en arabe) et HACKATHON - est une compétition imaginée dans le cadre du programme e-TAMKEEN. Les fonctionnaires du Maroc y sont amenés à innover pour imaginer des solutions digitales aux challenges de l'Administration Publique. La première édition d’IDARATHON, organisée en 2020, a donné lieu à la création de 6 idées de projets innovants. Elle s’est adressée aux 14 départements partenaires du programme e-TAMKEEN et a permis de former plus de 100 fonctionnaires sur l’importance du digital, de l’innovation et de la créativité au sein du secteur public.  En 2022, IDARATHON est revenu pour sa seconde édition, avec de grandes nouveautés. D’abord, cette année, la compétition était ouverte à tous les ministères du Maroc, sans exception. Ensuite, l’accent a été mis sur la concrétisation des trois projets vainqueurs. Pour ce faire, un dispositif d’accompagnement des équipes de bout en bout - depuis l’idéation jusqu’au développement technique - a été conçu, en plus de l'introduction de nouveaux acteurs : les Challenge Owners. Ces derniers sont des personnes clés dans les différents ministères qui, par leurs connaissances et leurs positions hiérarchiques, sont en mesure d’orienter les projets et de les porter au sein de leurs administrations respectives. Enfin, pour suivre l’actualité en perpétuelle mutation, les challenges ont été redéfinis cette année en concertation avec le Ministère de la Transition Numérique et de la Réforme de l’Administration, qui porte avec Enabel ce grand évènement. Ainsi, les équipes idarathonniennes ont été amenées à réfléchir sur les services e-Gov au profit des usagers (citoyens, entreprises et société civile), l’inclusion numérique pour améliorer l’usage des services de l’Administration, ainsi que la gouvernance et la gestion de la data au sein de l’Administration (En savoir plus).  Un lancement préparé avec minutieAprès plusieurs mois de collaboration entre les partenaires d’e-TAMKEEN, IDARATHON 2 a été officiellement lancé le 2 décembre 2022 à l’occasion d’une cérémonie présidée par la Ministre déléguée auprès du gouvernement de la Transition Numérique et de la Réforme de l’Administration, Dr. Ghita Mezzour, Son Excellence Madame l’Ambassadeur du Royaume de Belgique au Maroc, Véronique Petit, et Madame la Représentante Résidente d’Enabel au Maroc, Tunisie et Mauritanie Evelien Masschelein (Revoir la cérémonie de lancement).  Les activités avaient toutefois démarré avant ce moment fort. En effet, les premiers Challenge Owners ont été mobilisés dès novembre, durant deux ateliers, afin de clarifier leurs rôles dans le cadre de la compétition et de préparer au mieux le portage institutionnel des futures solutions. En parallèle, les membres du Réseau des Communicants de l’Administration Marocaine se sont impliqués avec beaucoup d’entrain pour appuyer la promotion d’IDARATHON, au sein-même des ministères et vis-à-vis des acteurs extérieurs.  Grâce à ce soutien, les candidatures pour la deuxième édition de ce hackathon inédit ont pu être lancées rapidement. Au total, plateforme idarathon.ma a comptabilisé près de 200 inscriptions de fonctionnaires qui ont pu assister aux webinaires d’inspirations. Ces ateliers en ligne ont servi d'entrée en matière grâce à une réflexion collective sur les challenges choisis et sur l’innovation publique, en plus de l’introduction de notions clés et d’outils agiles utiles pour la création de projets.  Le hackathon, un premier moment phare d’IDARATHON, suivi d’un coaching intensif Dans IDARATHON, la première étape clé est bien entendu le hackathon. Pour cette édition, la compétition s’est déroulée à Rabat du 13 au 15 décembre 2022, en présence des 48 candidats et 49 candidates retenus. Durant cette expérience humaine riche, pas moins de 12 équipes se sont constituées de manière intra- et interministérielle et en alliant des profils très variés, des fonctions relatives aux systèmes d’informations aux ressources humaines en passant par la communication et la formation. Accompagnés par des coachs experts, les idarathonnien.ne.s ont défini des problématiques et utilisé des méthodes d’empathie et d’idéation pour concevoir des projets innovants. En fin de hackathon, leurs idées et hypothèses ont également été mises au défi face à des utilisateurs potentiels, représentés physiquement par des citoyens fonctionnaires, employés agricoles ou encore étudiants.  Mais ce qui fait la spécificité d’IDARATHON vis-à-vis des hackathons traditionnels, c’est l’accompagnement des équipes sur le long terme. En effet, le moment de compétition a été suivi de plusieurs sessions de coaching en ligne et en présentiel afin d’améliorer la pertinence des projets et d’affiner la démarche d’itération terrain. Les membres des groupes s’y sont accordé sur un modèle innovant, un schéma de portage et un business case, avant de se lancer sur le prototypage de leurs outils. De plus, toujours pour augmenter les chances de concrétisation des projets, une séance de « match-making » en présence des équipes et des Challenge Owners s’est tenue parallèle. L'objectif était d’impliquer les niveaux stratégiques des Administrations publiques, avant même la sélection des projets gagnants. In fine, cette quantité d’heures de travail a été d'une grande utilité pour la présentation des projets devant le jury le jour de la cérémonie de remise des prix. Dans cet esprit, la dernière étape a consisté en un bootcamp de deux jours haut en couleur pour marquer la finalisation des prototypes et la préparation des pitchs.  La consécration des projets gagnants pour clôturer la première phase d’IDARATHON Fin prêts, 24 idarathonniens et idarathonniennes, au nombre de deux par équipes, se sont rassemblés la matinée du 17 février 2023 pour défendre leurs idées et prototypes devant un jury morocco-belge composé de 7 personnalités de haut-rang : Patrick Gaudissart, Operations Manager pour Enabel ; Sarrah Cherif D’Ouezzan, Head of StarGate ; Francis Lemoine, Chargé de programme pour la Délégation de l’Union Européenne au Maroc ; Lamiaa Benmakhlouf, Directrice Générale du Technopark/MITC ; Hicham Chiguer, Président de l’AUSIM ; Khouloud Abejja, Directrice Transformation Digitale à l’Agence de Développement du Digital ; Ibrahim Ouassari, Directeur et Fondateur de Molengeek.  Le jury a longuement délibéré sur bases de critères établis tels que l’innovation, l’impact le prototype, ainsi que les potentialités de portage institutionnel et d’intrapreneuriat. A l’issue de ces discussions, malgré un résultat très serré, trois équipes se sont démarquées. Celles-ci ont été primées lors de la cérémonie organisée dès l’après-midi, sous la présidence du Directeur Général d’Enabel, Monsieur Jean Van Wetter, et de Madame la Secrétaire Générale du Ministère de la Transition Numérique et de la Réforme de l’Administration, Sarah Lamrani (Revoir la cérémonie de remise des prix).  Ce moment riche en émotions a sacré l’équipe SEER grande gagnante de la seconde édition d’IDARATHON. Sa solution innovante : une application mobile multi-langue reposant sur la commande vocale pour offrant un accès simple aux services administratifs pour les citoyens en fracture numérique (Projet SEER). La seconde place a été remportée à Agri-Innov’, une solution digitale interactive qui permet aux ouvriers agricoles qualifiés de consulter les offres d’emplois et déposer leurs dossiers de candidatures (Projet AGRI'Innov). Le troisième prix a été attribué à l’équipe OTOTI9A qui a proposé une plateforme en ligne consolidant les informations techniques et administratives des véhicules d’occasion en vente au Maroc (Projet OTOTI9A).   IDARATHON, ce n’est pas terminé : la phase 2 est lancée dès maintenant  En tant que vainqueurs d’IDARATHON 2, les équipes SEER, Agri-Innov' et OTOTI9A, prendront part entière à la seconde phase de l’accompagnement. Elles seront appuyées par des experts du digital pour développer les solutions imaginées. De sorte qu’elles enrichissent encore leurs solutions et assurent la concrétisation de celles-ci, elles prendront part en outre à des visites d’inspiration auprès d’acteurs phares de l’écosystème digital et innovant du Maroc.  Des prix plus spécifiques ont également été attitrés aux vainqueurs et seront déployés dans cette deuxième phase. Dès lors, SEER - en tant qu’équipe gagnante - participera à une formation intensive et un voyage d’études en Belgique. Les équipes Agri-Innov' et OTOTI9A quant à elles suivront des formations certifiantes en méthodologie Agile-SCRUM.  Les autres solutions ne seront pas laissées pour compte, elles entrent dès à présent dans la banque de projets IDARATHON, qui pourront être portés par les administrations inspirées. Tous les idarathonnien.ne.s, formés à nombres de méthodes et outils, incarneront des ambassadeurs de l’innovation publique pour leurs départements au sein desquels ils pourront développer un mindset de changement et d’amélioration pour un service optimal aux citoyens. 


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