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L’assainissement dans les centres de santé est un élément fondamental pour garantir la sécurité des patients et du personnel, chose qui contribue à améliorer la qualité des soins et à protéger l’environnement. En vue d’améliorer les conditions d’hygiène et de sécurité au sein des établissements des centres de santé communautaires de la commune urbaine de Koulikoro (CSCOM), le projet d’Amélioration de l’Accès à l’Eau Potable et à l’Assainissement (PEPAK) vient d’équiper les 3 CSCOM de la ville de Koulikoro d’incinérateurs après la réalisation de 3 blocs de latrines pour chacun suite à une demande de la mairie de la commune Urbaine. Ces dispositifs, destinés à éliminer les déchets biomédicaux de manière sûre et efficace, représentent une avancée majeure dans la gestion des risques liés à ces déchets. D’un coût de 26 millions de Fcfa, ces espaces aménagés pour les déchets biomédicaux comprennent : un incinérateur avec une émission de fumée de 6M, trois colonnes dont une dédié aux déchets dont la matière est en verres(qui sont concassés) avant dépôt , une destinée aux déchets anatomiques et une dédiée aux cendres issus de l’incinérateur. En effet ces structures de santé étaient confrontées à plusieurs difficultés liées à la gestion des déchets biomédicaux dont entre autres : le transport, le lieu de stockage et le risque de contamination élevé. Nous sommes allés à la rencontre du personnel de ces trois centres pour comprendre leurs impressions. Le témoignage des agents de santé ici: https://sway.cloud.microsoft/npIi1bDMooJi52tV?ref=email
Le projet SECURALIM s'engage à transformer durablement les exploitations agropastorales en Mauritanie, en particulier dans les filières du riz, des céréales traditionnelles et de l'horticulture. En ciblant ces secteurs clés, le projet œuvre pour renforcer la productivité, améliorer la qualité des récoltes et augmenter la production, tout en structurant les filières afin d'assurer un impact positif et durable sur les revenus des agropasteurs.Formation des agropasteurs en irrigation de compléments dans nos zones d'action Actuellement, dans nos zones d'intervention, des formations sont en cours pour les agropasteurs, centrées sur une approche innovante introduite par Enabel à travers le projet SECURALIM, financé par l'Union européenne : l'irrigation de complément.Cette technique d'irrigation apporte de nombreux avantages, notamment l'augmentation des rendements agricoles, la stabilisation de la production alimentaire, la réduction des risques liés aux sécheresses et aux fluctuations climatiques, ainsi que la possibilité de cultiver des cultures qui seraient autrement compromises par un manque d'eau.Les premières sessions de formation sur cette approche novatrice, destinées aux producteurs en culture pluviale, viennent d'être lancées dans nos zones d'action. Au Gorgol, la formation a réuni des acteurs clés tels que le maire de la commune, le chef de village, le délégué régional de l’agriculture, et l’inspecteur du département de Mbout. Ce soutien technique et organisationnel est essentiel pour permettre une amélioration significative des rendements agricoles.Pour plus d'informations sur le sujet, consultez le lien suivant : Vers une Mauritanie alimentairement autonome grâce à l’irrigation durable.Irrigation Complémentaire : Sécurisation et Intensification des ProductionsLes systèmes de production céréalière pluviaux en Mauritanie sont souvent limités en raison de la gestion incertaine de l'eau. Les paysans adoptent des stratégies minimales pour réduire les risques, ce qui limite la productivité. Une des façons de sécuriser et d'intensifier les productions est d'assurer une irrigation complémentaire, réduisant ainsi l'impact des périodes de sécheresse pendant la saison des pluies.L'Innovation Securalim : Irrigation de ComplémentDans le climat sahélien imprévisible, Securalim propose l'irrigation de complément pour pallier les périodes de sécheresse durant la saison des pluies. Actuellement, il existe des dynamiques de producteurs autour des plans d'eau, qui se remplissent dès le début de la saison des pluies. Nous soutenons ces dynamiques avec du matériel simple et peu coûteux, adapté à la faible valeur des céréales (250 euros par hectare).Matériel et Accompagnement TechniqueLe matériel inclut des pompes, des systèmes de tuyaux et de pomme d'arrosoir, ainsi qu'un appui-conseil (champ-école) pour adapter les techniques culturales et tester des semences améliorées répondant bien à l'irrigation. Un dispositif de financement est également en préparation, avec une subvention de crédit mise en place par le programme RIMFIL en collaboration avec les IMF IBDAA et Djikke, pour rentabiliser et diffuser cette innovation.Objectif et DiffusionNotre objectif est d'augmenter la production moyenne de 500 kg à 1500 kg par hectare. Nous visons également à diffuser cette nouvelle méthode de production dans les bassins céréaliers autour des plans d'eau qui se remplissent au début de la saison des pluies et qui demeurent pérennes tout au long de la saison. Cette diffusion se fera en partenariat avec les ministères de l'Agriculture, d'autres projets et des organisations paysannes, sur la base d'une communication structurée.Production Locale et Innovation ReproductibleTout le matériel nécessaire est disponible localement, sauf la pomme d'arrosoir, qui n'est disponible ni au Sénégal ni en Mauritanie. D'où l'idée de la fabriquer localement pour permettre sa reproduction par d'autres artisans en cas de besoin. Cette solution locale est innovante, peu coûteuse et simple à réaliser.Ousmane Diaw : Un Atelier de Soudure au Service de l'AgricultureAvec plus de 20 ans d'expérience, Ousmane Diaw dirige un atelier de soudure spécialisé dans la fabrication de matériel agricole pour diverses entreprises et organisations. Contacté par nos experts, il a été chargé de concevoir une solution locale pour répondre à un besoin spécifique sur le marché mauritanien.Alliance d'Expertises : Techniciens et Artisans Main dans la MainL'expertise combinée de nos techniciens et d'Ousmane Diaw a permis de créer un produit répondant aux exigences locales. Le problème initial était l'absence de matériel adéquat sur le marché mauritanien. La solution a donc été de concevoir et produire ce matériel localement.Production et Confection de Pommes d'Arrosage Innovantes Nous avons développé des pommes d'arrosage de 50 mm en tôle galvanisée, équipées d'un manchon PVC. La confection de ces pompes prend entre 30 minutes et 1 heure, avec une attention particulière portée à la finition.En conclusion, le projet SECURALIM s'inscrit dans une dynamique de transformation durable des pratiques agricoles en Mauritanie, en misant sur l'innovation et la coopération locale. L'introduction de l'irrigation de complément, soutenue par un matériel adapté et une expertise technique locale, vise à sécuriser et intensifier la production céréalière dans un contexte climatique imprévisible. En plus d'améliorer les rendements, Securalim met en lumière l'importance d'une approche collaborative pour développer des solutions adaptées aux réalités du terrain, contribuant ainsi à l'autonomie alimentaire des agropasteurs.
La question de la prostitution des groupes spécifiques vulnérables est rarement débattue sur la place publique. À Budjala dans le Sud-Ubangi, les pairs éducateurs récemment formés par les responsables locaux du PNSA et du PNSR (programmes spécialisés sur la santé des jeunes et adolescents et santé de la reproduction du Ministère de la Santé), ont pris le devant samedi dernier pour aller à la rencontre des jeunes de Budjala, certains parmi eux identifiés comme des filles mineures, pour les sensibiliser sur les questions de la santé sexuelle et reproductive et les conséquences de la toxicomanie. La consommation des boissons fortement alcoolisées et la prostitution chez les jeunes gens vulnérables entre 15 et 24 ans ont pris une forte ampleur dans la localité de Budjala. Ceci fait suite au constat des acteurs associatifs et de la société civile de Budjala qui n’ont pas manqué d’alerter les structures d’appui sur ces comportements devenus récurrents. Conscients de ce défi et du rôle qu’ils sont appelés à jouer auprès de leurs camarades et bénéficiant de l’accompagnement du Programme de Lutte contre les Violences Sexuelles (PLVS), les pairs éducateurs de Budjala ont initié des activités d’identification, de sensibilisation et de mobilisation des groupes spécifiques vulnérables parmi lesquels des jeunes associés aux groupes de gangs. L’identification de ces groupes spécifiques a été le premier travail effectué par ces pairs éducateurs. Leur démarche a consisté à cibler ces jeunes dans la communauté avant d’aller à leur rencontre. Au total 25 jeunes filles et garçons ont été approchés furtivement pour ce processus de changement de comportements à travers des séances porte-à-porte dans la communauté. Pendant deux (2) jours les échanges entre ces jeunes ont porté sur les questions des IST et VIH-SIDA, sur la contraception des adolescents et jeunes, sur l’hygiène menstruelle et sur les conséquences des avortements provoqués, invitant les jeunes à prendre des décisions éclairées pour leur bien-être. La sensibilisation a porté également sur les risques et les méfaits de la consommation de la drogue et des boissons fortement alcoolisées pour éviter de tomber dans le cycle de la dépendance. Après ces séances de sensibilisation communautaires, les jeunes identifiés ont été conviés à prendre part, deux jours plus tard, à une grande tribune d’expression populaire qui leur était spécialement dédiée. Des témoignages des groupes spécifiques vulnérables Au cours de la tribune d’expression populaire, encadrée par des partenaires de l’Hôpital Général de Référence venus de Gemena et de la LIZADEEL Sud-Ubangi (La Ligue zone Afrique pour la Défense des enfants, élèves et étudiants), les questions de la sexualité ont été abordées sans tabous. La salle du Centre artisanal de Budjala qui devrait accueillir 50 jeunes, s’est vue débordée par près de 100 jeunes et adolescents, empressés de suivre les messages des facilitateurs sur des sujets totalement tabous dans la communauté. Certaines jeunes filles vulnérables ayant atteint leur majorité ont pris le courage d’expliquer les raisons qui les poussent à la prostitution et les jeunes garçons à la consommation des produits fortement alcoolisés (Zododo, Agene, 88, Pastis,….). L’abandon des études par manque de frais et l'irresponsabilité des parents, les maltraitances subies dans le milieu familial et la précarité économique à Budjala ont été les principales raisons avancées pour expliquer leurs comportements. Après une demi-journée consacrée aux enseignements et aux questions-réponses sur la sexualité, agrémentée par une production théâtrale éducative, plusieurs participants ont exprimé leur entière satisfaction pour avoir participé à cette tribune formative et pour ce qu’ils ont retenu. Certains ont aussitôt manifesté le souhait de quitter la prostitution et d’autres de se reconvertir en pairs éducateurs. Le changement de comportements étant un processus, un travail de fond reste à faire pour que cette reconversion soit réelle à Budjala.
Les 05 et 06 août 2024, une équipe d’Enabel conduite par le Project Manager du territoire de Koupéla, en collaboration avec les Directions Régionales de l’Agriculture, des Ressources Animales et Halieutiques (DRARAH) du Plateau Central et du Centre-Est a effectué une mission conjointe de suivi de la campagne agricole humide 2024-2025 dans les deux régions. L’occasion fut donnée d’informer et sensibiliser les populations sur les objectifs du programme et de l’offensive agropastorale et halieutique. Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme de coopération bilatérale 2023-2027 entre le Royaume de Belgique et le Burkina Faso, Enabel accompagne l’aménagement de 60 hectares (ha) de bas-fonds rizicoles et 15ha de périmètres irrigués. Afin de valoriser les sites sélectionnés, une production pilote desdits sites a été lancée en collaboration avec les Directions régionales en charge de l’agriculture du Centre-Est et du Plateau Central dans les 3 sites rizicoles accompagnés par Enabel. Il s’agit de : Tintogo (15 ha) dans la Commune de Zorgho et dans la commune de Mogtédo (20 ha), province du Ganzourgou, région du Plateau Central Dassoui (25ha) dans la Commune de Dialgaye, province du Kouritenga, région du Centre-Est. Au passage des équipes d’Enabel et des DRARAH dans ces sites de production, les cultures en stade de tallage/montaison présentaient une très bonne physionomie et les parcelles étaient en phase d’entretien de sarclo-binage. C’est environ une superficie de 60 ha qui a été emblavée et exploitée pendant cette campagne agricole. Les variétés utilisées sont celles promues par l’Offensive agropastorale et halieutique du gouvernement burkinabè. Il s’agit de la variété Orylux qui a un rendement potentiel de 5 à 6 tonnes par ha, et de la variété TS2 dont le rendement potentiel va de 7 à 8 tonnes par ha. La production totale attendue est estimée à environ 240 tonnes au profit d’environ 300/exploitants. Avec un revenu moyen de 0,8 tonne par producteur, cette exploitation pilote (sans aménagement conséquent) va contribuer à l’atteinte des objectifs de l’auto-suffisance alimentaire fixés par le ministère en charge de l’agriculture. Les exploitants des sites ont saisi l’occasion pour saluer la pertinence de cet accompagnement et exposer leurs difficultés qui sont entre autres l’installation tardive de la campagne, l’insuffisance des pluies, le non-respect des principes de production conjointement fixés entre exploitants, la divagation des animaux, la non-maitrise d’eau, etc. Le responsable de programme a rassuré les exploitants de l’engagement d’Enabel à travailler avec eux pour lever certains obstacles : « Nous allons nous atteler à résoudre certaines difficultés qui dépendent de nous », rassure Adama KABORE qui n’a pas manqué de faire comprendre aux exploitants que la visite de la délégation vise aussi à mesurer leur engagement autour des sites retenus et à les encourager à maintenir la dynamique pour les grandes étapes de l’aménagement prévues à la sortie de la campagne agricole en cours. Cet aménagement consistera essentiellement à des enrochements des diguettes suivant les courbes de niveau à travers l’approche (Haute intensité de main d’œuvre (HIMO). Les représentants des Directions régionales de l’Agriculture, des Ressources Animales et Halieutiques (DRARAH) ont réaffirmé leur disponibilité à accompagner les producteurs·trices avec l’appui d’Enabel et à jouer leur rôle régalien qui consiste à appuyer les acteurs·ices de l’aAgriculture pour l’atteinte des objectifs de l’auto-suffisance alimentaire. « Grâce à cette offensive, des communes ont bénéficié de tracteurs et de labours gratuits et nous serons aux côtés d’Enabel pour une sécurité alimentaire renforcée », a laissé entendre Monsieur TRAORE Germain. Pour sa part, Enabel reste convaincue que la complémentarité et la synergie d’action avec les acteurs·ices territoriaux·iales, y compris les acteurs·ices étatiques sont gages de réussite d’une approche territoriale intégrée.
From 26th to 30th of August 2024, the Ministry of Public Service and Labour (MIFOTRA) hosted a delegation from the Ministry of Gender, Labour, and Social Development (MoGLSD) of the Republic of Uganda for an exchange aimed at refining labour practices and strengthening regional networks in social protection. The visit was facilitated by Enabel, the Belgian development agency under its Thematic Portfolio Social Protection.The visitors engaged in a series of presentations that delved into Rwanda’s labour inspection system. The focus was on a wide range of topics: from policy and strategy to the practicalities of labour inspections. The sessions highlighted Rwanda’s achievements, shared lessons learned and discussed methodologies and stakeholder engagement strategies. A particular highlight was the introduction to Rwanda's Integrated Labour Administration System (ILAS), which stood out for its comprehensive approach to child labour, occupational safety and health, social dialogue, collective bargaining, and labour disputes.Patrick Kananga, MIFOTRA’s Chief Labour and Decent Work Administrator, articulated the philosophy behind the exchange. "We don't just want to create jobs. We want these jobs to be productive and decent. For that reason, it is necessary to listen to different parties and in different contexts. Exchanges of ideas can truly encourage this approach,” he remarked, emphasizing the importance of learning from each other’s experiences.The delegation also exchanged on labour dispute mediation, a critical area for both countries. The Ugandan delegation participated in an in-depth presentation and engaged in an open discussion hosted by the Gasabo Labour Inspector’s Office. The dialogue explored the nuances of labour inspectors' power and mandates in both nations, offering insights into the varied approaches to resolving workplace conflicts.The delegation also had an opportunity to travel to Musanze District for a practical visit with local labour inspectors. This field visit allowed them to observe the implementation of Integrated Labour Administration System in action and to engage with Rwandan inspectors directly. The exchange exemplified the power of regional collaboration in enhancing labour administration and creating a more just and productive work environment for all.
Dans le cadre de l’accompagnement des politiques et programmes du gouvernement de la RDC en matière de la réforme de la Justice, le Programme de Lutte de contre les Violences Sexuelles (PLVS) d’Enabel vient d’appuyer trois missions d’installation des Groupes Thématiques Justice et Droits Humains (GTJDH) dans les provinces du Kasaï Oriental, de la Tshopo et du Sud-Ubangi.L’installation des Groupes Thématiques Justice et Droits Humains dans les provinces de la RDC est une initiative cruciale qui vise à renforcer la coordination des actions, l’harmonisation et l’alignement des interventions des partenaires du Ministère de la Justice sur les priorités nationales en rapport avec la justice. Elle s’inscrit dans le processus de mise en œuvre de la Réforme du secteur de la Justice, émanation des Etats généraux de la Justice tenue en 2015, et dont les recommandations ont donné lieu à l’élaboration de la Politique nationale de réforme de la Justice, en sigle « PNRJ ». Celle-ci préconise dans sa mise en œuvre que le GTJDH au niveau central interagisse avec les GTJDH provinciaux, à mettre progressivement en place.Au cours des ateliers d’installation qui ont regroupé une vingtaine d’acteurs de la justice dans chaque province, les échanges ont porté sur cette politique, sur son historique, sur le processus de son élaboration et sur les axes qui la contiennent. Il a également été question d’élaborer et d’adopter les textes de base et de mettre en place les organes dirigeants au niveau des provinces.L’installation des Groupes thématiques Justice et Droits Humains permettra désormais aux acteurs impliqués dans les reformes en provinces de se rapprocher des autorités judiciaires ainsi que des autres acteurs sectoriels tant au niveau national que provincial. Ce cadre de coordination des actions de la justice qui regroupe tous les partenaires œuvrant dans le secteur de la justice devra également permettre au Programme de Lutte contre les Violences Sexuelles (PLVS) d’amorcer avec ses partenaires étatiques des réformes dans le cadre de la lutte contre l'impunité en matière de violences sexuelles.Les autorités provinciales, qui ont aussitôt adhéré à cette mission, ont exprimé leur engagement et leur entière disponibilité à accompagner ce cadre de coordination pour la défense des droits de l'homme et pour une justice pour tous, fondée sur le respect de la dignité humaine.
In line with the National Strategy for Transformation 2 (NST2, 2024-2029 ), Rwanda has drawn up a National Aquaculture Strategy for Rwanda (NASR) that contributes towards achieving better standards of living and improved nutrition conditions for the population of 14M (in 2023), which increasing at over 2.3% per year. To support this Strategy to realise the unmet potential for pond-based aquaculture, the Belgian development agency, Enabel, Government of Luxembourg through LuxDev, and the European Union have funded the Kwihaza (Transformation Towards Sustainable Food Systems) project to be implemented from 2023 to 2026. In order to increase the production of fish in Rwanda, Kwihaza project introduced a Master Training Program on Best Aquaculture Practices aiming at empowering smallholder farmers especially youth and women with hands-on and practical skills. At first glance, the project started with 19 Model Farms, each having three facilitators that were trained and coached. In the past three months of ToTs, the 57 facilitators extended the training to other 1,140 pond farmers. This capacity development will be delivered in a period of 15 months by ThinkAqua-a UK-based NGO specialising in sustainable aquaculture value chain development in partnership with Rwanda Agriculture Board (RAB) and RARICO, a cooperative tasked of extension service delivery in this project. Impressive fish growth rate: Success story On 22nd August, 2024, during the joint monitoring by Enabel, Rwanda Agriculture Board, RARICO and THINKAQUA, the team noticed a good project progress in terms of fish growth rate. Fish in the KIUM, a 28-member cooperative, selected as model pond farm located in Nyamagabe district, Southern Province of Rwanda have surged from 1g to 20g average in just 2.5 months. Top growers known as to have a very high growth rate, weighing 45g and above, are now graded and transferred to separate grow-out ponds. In the past 3 months, this cooperative, among others, have received training and coaching sessions about Best Aquaculture Practices, namely pond preparation, fish stocking, fish feeding and stock management.
Avec l’accompagnement de l’Agence belge de développement, Enabel à travers son projet d'appui à la résilience au Centre-Est et à Fada N’Gourma (RESIL-KOUP), la direction régionale des enseignements post primaire et secondaire du Centre Est (DREPS-CES) a organisé du 30 juillet au 1er août 2024 à la chambre de commerce de Koupéla, une session de formation au profit des encadreurs pédagogiques. La formation s’est axée sur la réforme du système éducatif au niveau du post-primaire et du secondaire, dans laquelle le Burkina Faso s’est engagé, afin d’améliorer la qualité des enseignements sachant que l’ambition à terme est l’harmonisation du baccalauréat et des programmes d’enseignement secondaire général dans l’espace UEMOA. Ce processus d’harmonisation repose sur une approche dite « Approche par les Compétences/Pédagogie de l’Intégration (APC/PI). Au Burkina Faso, cette approche est en marche depuis la rentrée scolaire 2022-2023 et s’applique de manière progressive aux différentes classes. A partir de l’année scolaire 2023-2024, elle est appliquée dans les classes de cinquième et de première sans que tous les acteurs ne soient véritablement imprégnés de ses exigences. Renforcer les compétences des encadreurs pédagogiques sur l’APC/PI pour leur permettre de mieux prendre en charge les enseignants. Enabel au Burkina Faso, a appuyé l’organisation de cette formation pour renforcer les compétences des encadreurs pédagogiques sur les apprentissages selon l’APC/PI. Cette activité entre en droite ligne du programme de coopération bilatérale entre le Royaume de la Belgique et le Burkina Faso pour la période 2023-2027 notamment en son volet « éducation » qui vise à permettre aux enfants (en particulier les filles et les plus vulnérables), aux communautés hôtes et aux personnes déplacées internes (PDI) d’avoir un accès inclusif, équitable et durable à une éducation de qualité. Il s’agit d’outiller davantage les encadreurs afin qu’ils soient capables de prendre convenablement en charge les enseignants en tant qu’acteurs de première ligne dans la mise en œuvre de la réforme du système éducatif. Sous forme d’exposés suivis d’échanges interactifs et d’ateliers disciplinaires, la session de formation a réuni environ une quarantaine de participant·es qui se sont familiarisé·es aux principes de l’APC/PI et fait une ébauche en matière d’élaboration d’une grille d’évaluation en Approche Pédagogique par les Compétences (APC).L’atelier sera suivi de l’élaboration d’un plan de réinvestissement au profit des enseignants dans les prochains jours. Les fondements du processus de réforme du système éducatif suivant l’APC Les participant·es à la session de formation ont orienté leurs réflexions sur la nécessité de produire de nouveaux curricula pour augmenter l’efficacité du système éducatif à même de favoriser l’insertion socio-professionnelle des apprenant·es. Il s’agit de mettre en place un système éducatif bâti sur un principe de compétences en vue de doter les apprenant·es d’aptitudes, de capacités, de facultés de puiser dans ce qu’ils·elles ont appris pour faire face à ce qu’ils·elles rencontrent comme problèmes réels dans la vie. C’est une approche qui vise à doter l’apprenant·e d’un profil opérationnel au bout d’un cycle d’apprentissage qui lui permet de réinvestir les acquis scolaires dans la vie pratique. C’est-à-dire, être capable de générer des idées utilisables pour résoudre des problèmes concrets. Elle amène les apprenant·es à traiter de thématiques contextualisés, d’évoquer ou de traiter de situations auxquelles ils·elles peuvent être confronté·es au cours de leur vie. Une façon de travailler à « tropicaliser » ou à adapter aux réalités environnementales, les thématiques d’apprentissage scolaire.
Enabel au Burkina Faso à travers son Portefeuille Thématique Climat Sahel (PTCS) a apporté un appui pour une plantation d’enrichissement de la forêt villageoise de Yakin dans la commune de Kando, province du Kouritenga, dans la région du Centre-Est. Autorités communales, acteurs des services techniques déconcentrés, membres du comité de gestion et population des différents villages riverains de la forêt villageoise de Yakin se sont fortement mobilisés le 02 août 2024 pour la mise en terre de 1000 plants sur un espace protégé par du grillage. Une plantation d’enrichissement Il s’agit en effet d’une plantation d’enrichissement de la forêt villageoise d’une superficie d’environ 80 ha dans le village de Yakin. Les plants ont été mis en terre sur des ilots d’espaces dénudés au sein de ladite forêt. En rappel, la même forêt a fait l’objet d’un reboisement en août 2023 au cours duquel 500 pieds composées de Parkia biglobosa (néré) et de Balanites aegyptiaca (dattier du désert) ont été mises en terre et protégés par des grilles de protection individuelle. L’action s’inscrit dans l’objectif global de contribuer à la restauration du couvert végétal de la forêt villageoise de Yakin. Elle a consisté à identifier au niveau de la forêt villageoise, les espaces dénudés qui nécessitent un reboisement, faire le piquetage et la trouaison, mettre en terre des espèces pourvoyeuses de PFNL composées de P. biglobosa, de Bombax costatum (Kapokier) et de Adansonia digitata (baobab) et enfin clôturer l’espace reboisé par du grillage. Le piquetage et la trouaison ont été assurés par les membres du comité de gestion de la forêt villageoise de Yakin sous la direction des agents du service départemental de l’environnement de Kando, qui ont œuvré pour la mobilisation des membres du comité de gestion et de la population des villages riverains de la forêt concernée par le reboisement. Du grillage autour de l’air de plantation, pour assurer la survie des plants mis en terre Pour garantir la protection de l’espace reboisé, du grillage a été acquis et installé. Cet espace sera donc une mise en défends pour permettre non seulement un bon taux de survie des plants mis en terre mais aussi assurer une protection intégrale de l’espace concerné. L’effort consenti vise à soutenir la restauration, la gestion et la valorisation durable des écosystèmes forestiers, notamment les forêts communautaires. Cela représente un défi majeur car le Burkina Faso connait une forte dégradation de ses écosystèmes naturels du fait des changements climatiques mais également des actions des humains. Avec la croissance démographique, la pression est de plus en plus forte sur ces écosystèmes essentiels pour la survie des populations notamment celles vivant en milieu rural. Des actions fortes pour atténuer la dégradation accélérée des ressources naturelles Outre l’enrichissement de la forêt villageoise de Yakin, le chef du service départemental de l’environnement de Kando a estimé que le reboisement va être bénéfique pour les populations de la commune car les espèces mises en terre sont pourvoyeuses de produits forestiers non ligneux qui amélioreront leur situation alimentaire et renforceront leur pouvoir économique. De l’avis des experts du domaine, les formations forestières sont confrontées à une exploitation inadaptée qui occasionne la perte de grande superficie chaque année, accentuant ainsi la vulnérabilité des populations qui voient leurs conditions de vie se dégrader davantage. C’est donc pour contribuer à inverser la tendance de la dégradation accélérée des ressources naturelles, que l’Agence belge de Développement (Enabel) a initié en 2022 le PTCS qui est mis en œuvre jusqu’en 2026 afin d’améliorer la gestion intégrée des ressources naturelles et restaurer de manière durable les écosystèmes naturels du sahel dans la lutte contre la désertification et les conséquences négatives des changements climatiques afin de renforcer la résilience de la population du sahel. En rappel, pour cette campagne de reforestation 2024, Enabel a accompagné la plantation de plus de 3200 plants dans les régions du Centre Est, Centre Nord et Plateau Central. Cela s’est matérialisé par l’acquisition de plants et de matériel de protection.
Une vingtaine de vulgarisateurs issus de la base militaire de Kitona dans le Kongo-central ont été formé sur le code d'éthique et de bonne conduite des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) le 5 août. Cette formation dispensée par le Colonel Fabien Kiaku, responsable du Service d’Éducation Civique, Patriotique et Actions Sociales (SECAS), fait partie du programme "Unis pour la paix et la sécurité", financé par l'Union européenne et mis en œuvre par Expertise France et Enabel.Elle a permis de sensibiliser les troupes sur plusieurs sujets importants tels que :La discipline militaire dans les FARDC ; la protection des enfants pendant les opérations militaires et la lutte contre les violences sexuelles et les agressions ; les crimes de guerre et les violations des droits humains ; la protection de l’environnement et l'égalité entre les hommes et les femmes. Cette formation intense de trois jours a permis aux participants, y compris des instructeurs, des responsables d'unités et des commandants, de bien comprendre les principes du code d'éthique des FARDC et d'apprendre à les expliquer à d'autres. L'objectif principal de cette initiative était de former un groupe de militaires capables de sensibiliser leurs collègues, surtout lors de parades et d'autres rassemblements militaires. Cette démarche vise à renforcer la formation éthique au sein des FARDC et à encourager un comportement responsable parmi les soldats. En mettant en place ce cadre de sensibilisation, le SECAS et la Base de Kitona aident à construire une armée plus consciente de ses responsabilités éthiques et morales.
La ville de Lubumbashi a vibré au rythme de l'innovation avec l'atelier régional AfriLabs et Ukamili Digital City, organisé du 24 au 26 juillet 2024 par le Centre d’Innovation de Lubumbashi avec le soutien d'Enabel à travers ses projets VET Toolbox et Formation, emploi et entreprenariat (FEE).AfriLabs, une organisation dédiée à l'innovation technologique, a choisi Ukamili Digital City pour cet événement, un hub dynamique qui rassemble les acteurs de l'innovation à Lubumbashi, tels que Cinolu, AKILI RDC, Itot Africa, SADEK, EpsilonPros, Shekinah Group, et Vi1dealer.com. Ensemble, ils transforment le paysage de l'innovation dans la ville.Cette activité avait pour but de renforcer les compétences des responsables de hubs grâce à des échanges d'expériences entre les hubs d'innovation francophones. Ces hubs promeuvent l'apprentissage, le partage d'idées et la création de communautés diversifiées en favorisant : le partage de technologies numériques et de plateformes web ; l'utilisation de méthodologies de co-création; l'organisation d'événements collectifs pour résoudre des problèmes complexes. Pendant trois jours, une trentaine de participants, dont des leaders communautaires, des hubs locaux et régionaux, ainsi que des acteurs de l'écosystème entrepreneurial de la RDC (Kinshasa, Goma, Uvira, Kolwezi et Lubumbashi) et d'Afrique centrale (Burundi, Cameroun, Congo Brazza, Gabon, Guinée équatoriale) ont participé à des formations pratiques interactives en ligne et en présentiel. Des experts de l'écosystème d'innovation africain ont échangé sur des thématiques clés telles que : la gestion financière durable et stratégies de financement alternatives pour les hubs; les partenariats stratégiques; la gouvernance et la transparence; les bonnes pratiques pour les hubs et le développement des équipes durables pour des hubs pérennes et bien d’autres.Une expérience enrichissante qui a permis aux acteurs de l'écosystème et aux membres de Ukamili de préparer la candidature de la RD Congo pour accueillir le prochain rassemblement annuel d'AfriLabs.
Les provinces éducatives du Haut-Katanga ont formé plus de 600 professionnels de l'éducation, dont 531 enseignants, 72 directeurs et 51 inspecteurs, sur les nouvelles méthodes pédagogiques dans les réseaux d'écoles de proximité (REP). Ces professionnels viennent de 69 écoles réparties dans 15 réseaux à Lubumbashi, Kipushi, Likasi, Kambove, Kasenga, Mitwaba, Kilwa et Pweto. L'objectif de cette formation? Intégrer dans les classes des innovations pédagogiques telles que la méthode basée sur des situations, la gestion des classes nombreuses avec des méthodes actives et participatives, l'évaluation des acquis scolaires et la conception universelle de l'apprentissage, incluant l'approche inclusive et différenciée, la classe curative, et l'utilisation d'outils pour encadrer les élèves-maîtres en stage. Le réseau d'écoles de proximité est un espace d'échange créé par l'inspection scolaire pour favoriser la formation continue des enseignants et le partage d'expériences pédagogiques entre les écoles voisines. Cette initiative, soutenue par notre programme "Éducation de base", dans le Haut-Katanga, vise à transformer l'enseignement en adoptant des méthodes pédagogiques innovantes, améliorant ainsi la qualité de l'enseignement et des apprentissages, et renforçant la collaboration entre les enseignants. Cette session de formation, organisée par les deux Inspections provinciales de l’EDU-NC Haut Katanga et notre programme "Éducation de base", s'est déroulée sur 6 jours, du 22 au 27 juillet 2024, et a réuni des enseignants du primaire, des enseignants de sciences et de psychopédagogie du secondaire, ainsi que des inspecteurs.
Explore how the ‘Support Programme to the Refugee Settlements and Host communities in Northern Uganda’, funded by the European Union and implemented by Enabel, is transforming lives in Uganda’s West Nile region. Since 2016, over 6,000 refugees and locals have gained vital vocational skills, driving job creation and community development. Witness their inspiring journey toward a brighter future: https://youtu.be/_F6s_wepAMs
Du 20 au 27 juin, le Centre de Formation Professionnelle et Technique (CFPT) de Konni, avec l’appui d’Enabel, à travers le projet de Renforcement de l’Entrepreneuriat en Elevage – REEL Mahita, a accueilli quatre sessions de formation exceptionnelles. Douze formateurs issus de huit centres de formation professionnelle des régions de Tahoua, Dosso, et Tillabéri (Ballayera) ont participé à ces formations essentielles. · Andragogie pédagogique : Apprendre à mieux enseigner aux adultes. · Techniques modernes d'embouche : Améliorer l'engraissement du bétail. Techniques modernes d'embouche : Améliorer l'engraissement du bétail. · Aviculture : Promouvoir l'élevage de volailles. · Transformation du lait : Maîtriser la production de produits laitiers de qualité. Ces sessions s'inscrivent dans le cadre d'un projet de renforcement des capacités des centres de formation professionnelle, visant à améliorer la qualité de l'enseignement technique au Niger.
Le lundi 15 juillet 2024 s’est tenue à la Maison de la Femme de Ouagadougou, l’Assemblée Générale de l’année 2024 des cellules ministérielles et institutionnelles pour la promotion du genre. Organisé par la Direction Générale de la Promotion de la Femme et du Genre (DGPFG) du ministère de la Solidarité, de l’Action humanitaire, de la Réconciliation nationale, du Genre et de la Famille avec l’appui d’Enabel, l’Assemblée Générale, a servi de cadre d’échanges, de sensibilisation et de recherche de solutions aux préoccupations desdites cellules. L’Assemblée Générale 2024 des cellules genres ministérielles et institutionnelles pour la promotion du genre a regroupé une quarantaine de responsables de ces cellules. La cérémonie d’ouverture a été présidée par M. Levingstone SABA, Chargé de Mission et représentant de la Ministre en charge de la Solidarité, de l’Action humanitaire, de la Réconciliation nationale, du Genre et de la Famille avec l’appui d’Enabel, l’Assemblée Générale. Il avait à ses côtés Mme Marie Madeleine OUEDRAOGO, Directrice Générale de la Promotion de la Femme et du Genre, et Mme Edwige ZONGO, Conseillère Stratégique d’Enabel représentant le Directeur Pays de ladite structure. Dans son allocution, Mme Zongo Edwige a souligné l’engagement d’Enabel pour la promotion du genre : « Avec notre nouveau programme de coopération bilatérale 2023 2027, notre accompagnement sera plus stratégique et à cet effet, l’accent sera mis sur les actions adressant les causes profondes des inégalités liées au genre et les réponses adaptées au contexte socio-culturel », déclare-t-elle. A travers les communications et les échanges, les participants se sont familiarisés davantage avec le processus de l’institutionnalisation du genre au Burkina Faso ; ils ont aussi mieux appris sur le système du suivi évaluation et capitalisation des données sensibles au genre et ont pu faire l’état de la mise en œuvre des recommandations de 2023 tout en formulant de nouvelles orientations pour les prochaines étapes. En rappel, les cellules genre ont été mise en place en 2021 dans le cadre de l’opérationnalisation de la politique en matière de genre au Burkina Faso. Elles apparaissent comme des organes relais du Ministère en charge du Genre mais celles-ci, fonctionnent difficilement avec une dynamique de l’institutionnalisation effective du genre dans les différentes structures concernées à renforcer. C’est conscient de ces défis qu’Enabel se propose d’accompagner la Direction Générale de la Promotion de la Femme et du Genre (DGPFG) en contribuant techniquement et financièrement à l’organisation et à la tenue de l’assemblée générale annuelle des cellules genre ministérielles et institutionnelles. Par Abel YAMEOGO, Communication officer