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L'approche du projet PEPAK dans la redynamisation des Comités de Développement des Quartiers Les Comités de Développement de Quartier (CDQ) sont essentiels pour le développement local. Face aux difficultés de leurs communautés, ils jouent un rôle clé dans l'amélioration des conditions de vie, notamment en assurant l'accès à l'eau potable et à l'assainissement : des ressources cruciales pour la santé et le développement socio-économique des communautés.Le projet PEPAK, projet d’Amélioration de l’Accès à l’Eau Potable et à l’Assainissement, visant à améliorer l'accès à l'eau potable et à l'assainissement à Koulikoro, a offert une occasion unique de renforcer les compétences des CDQ et de les impliquer davantage dans la gestion de leur territoire. Grâce au soutien et à l'accompagnement du projet PEPAK, les 11 Comités de Développement de Quartier de la Commune Urbaine de Koulikoro sont désormais officiellement reconnus en tant qu’associations légales, bénéficiant de nouveaux équipements et d’un renforcement de leurs capacités. Comment le PEPAK a-t-il procédé ? Identification des besoins des Comités de Développement de QuartierPour garantir l'efficacité et la durabilité du projet, il est crucial d'impliquer les Comités de Développement de Quartier (CDQ) dans l’identification des besoins spécifiques de chaque quartier. En tant que représentants locaux, ils comprennent bien les problèmes, surtout ceux liés à l'eau et à l'assainissement. Un audit organisationnel des 11 CDQ de la Commune Urbaine (CUK) de Koulikoro a permis de créer un plan de renforcement des capacités adapté. Former pour Autonomiser : Renforcer les capacités des CDQ La formation est un élément clé pour renforcer les capacités des CDQ. Le plan de renforcement de capacités mis en place contenaient 14 actions prioritaires de renforcement des connaissances et des compétences des membres des bureaux exécutifs et des Comités de Surveillance des CDQ. Les thématiques de renforcement étaient : la vie associative et dynamique de groupe, la planification opérationnelle et financière, le processus de décentralisation au Mali, les techniques d’élaboration des TDR et la rédaction administrative, enfin l’hygiène et l’assainissement. En développant de nouvelles compétences, les membres des CDQ deviennent ainsi de véritables acteurs du développement de leur quartier, capables de prendre des initiatives et de gérer les projets de manière indépendante. La participation de la communauté : Un élément essentiel Le rôle actif de la communauté est essentiel pour assurer le succès de toutes les initiatives. Les CDQ jouent un rôle de médiateur entre les équipes du projet et les habitants, chose qui favorise un dialogue constructif et une appropriation collective du projet. Avec cette approche, les solutions proposées seront adaptées aux spécificités et aux modes de vie des communautés. Gestion durable des infrastructures La durabilité des infrastructures mises en place est un enjeu majeur. Les CDQ doivent être en mesure de superviser l'entretien régulier des installations, de collecter les contributions financières nécessaires et d'assurer une répartition équitable des ressources. Cette gestion locale peut réduire la dépendance vis-à-vis des interventions extérieures et garantit la durabilité des infrastructures. Des impacts positifs multiples Le projet PEPAK a eu des effets bénéfiques au-delà de l'amélioration de la santé publique à Koulikoro. En réduisant les maladies liées à l'eau, il permet à la communauté de vivre de manière plus saine et productive. L'amélioration des infrastructures attire aussi de nouveaux investisseurs et stimule le développement économique local, renforçant ainsi le rôle des CDQ dans le bien-être communautaire.En impliquant la communauté, en formant les acteurs locaux et en favorisant une gestion durable des infrastructures, le PEPAK a contribué à un développement local durable, avec les CDQ comme acteurs clés du changement. Le projet PEPAK a été un levier puissant dans le renforcement du rôle des CDQ dans la commune urbaine de Koulikoro à travers une amélioration des conditions de vie des populations.
Op 2 oktober 2024 geeft TDC de aftrap voor een nieuwe Week van de Fair Trade. Deze nationale bewustmakingscampagne plaats fair trade 10 dagen lang in de spotlights in heel België, met heel wat persaandacht en een uitgebreid aanbod aan lokale activiteiten.Meer nieuws op de campagnewebsite www.weekvandefairtrade.be.
Atelier de cocréation à DossoDu 9 au 13 septembre 2024, Dosso a accueilli un atelier de cocréation réunissant des acteurs clés de la filière laitière, des institutions de recherche et des services techniques. Organisé avec l'appui du Projet PRISMA, financé par l'Union européenne et mis en œuvre par Enabel, AECID et LuxDev, cet événement a rassemblé des représentant.es des bassins laitiers de Niamey, Gaya, Konni, Tahoua, Doutchi et Yaya, qui ont travaillé en laboratoires d'innovation.L’objectif principal de cet atelier est de prévenir les maladies zoonotiques et de renforcer la sécurité sanitaire du lait local, afin de protéger la santé des consommateurs nigériens. Les solutions envisagées seront testées et mises à l’échelle pour minimiser les risques liés à la consommation de lait et favoriser un développement durable de cette filière essentielle pour le pays. Cette initiative s'inscrit dans une démarche globale visant à moderniser la production laitière tout en assurant la sécurité alimentaire et le bien-être des populations locales. Une filière laitière mieux structurée et plus sûre permettra également de dynamiser l'économie rurale du Niger et d'offrir de nouvelles opportunités aux producteurs.
Le programme RIMFIL : Renforcer la résilience des filières agricoles et pastorales.Face aux défis climatiques en Mauritanie, le programme RIMFIL s'engage à renforcer la résilience des filières agricoles et pastorales. En offrant des formations pratiques, telles que la préparation de pesticides naturels à Kankossa, il permet aux facilitateurs agricoles d'acquérir les compétences nécessaires pour mieux soutenir leurs communautés.Les succès du Projet RIMFIL : des avancées concrètes pour l'Agriculture en Mauritanie. Les producteurs bénéficient de formations sur l'empaquetage du fourrage pour gérer la soudure et le traitement des maladies du bétail. Parmi les réussites notables :Amélioration de la production laitière à SoloumConstruction d’un abattoir à Doueirara pour une viande plus saineRéhabilitation de la coopérative laitière à KiffaQuelques chiffres clés16 sites modèles de production agroécologique,100 paysans facilitateurs formés,2000 producteurs maraîchers accompagnés sur 700 hectares,Des microcrédits adaptés et un manuel sur le jardin maraîcher. En résumé, le programme RIMFIL est un catalyseur clé pour la transformation durable des filières agricoles et pastorales en Mauritanie. En combinant innovation, formations pratiques et création d'infrastructures, il aide les producteurs à améliorer leurs pratiques et à renforcer leur résilience face aux défis climatiques.Les résultats concrets à travers le pays soulignent l'impact positif de cette approche. Avec l'appui continu de partenaires comme Enabel, le secteur agropastoral mauritanien est bien positionné pour un avenir plus durable et prospère.
Alex Tumukunde, a 25-year-old agricultural scientist, graduated from Makerere University in 2024 with a Bachelor of Science degree. Right after graduation, he stumbled upon the Work Readiness Programme (WRP) through a link sent to him on WhatsApp. “Although it sounded like a fraud, having been sent through WhatsApp, I decided to take a chance and apply,” Alex recalls. He was drawn to the programme because it targeted sectors like agro-processing, which matched his field of study, giving him hope that he would be a good fit. Now, Alex works as a Dairy Development Executive at Pearl Dairy Farm, where he has been for the past three months. His role is similar to that of an extension worker. He collaborates with farmers who supply milk, providing them with agricultural extension services and guiding them on how to mechanize their farms to increase the quantity and quality of their milk. Part of his job is also to mobilize more farmers to supply milk to the company and encourage them to take on projects that improve their farms.Pearl Dairies also offers loans to farmers, which can be repaid in milk, and Alex helps explain these opportunities to the farmers. In his short time at Pear Dairies, Alex has recruited two new farmers to supply milk and convinced one farmer to take up a loan. He’s proud of maintaining the farmers who were already partnering with the company when he joined, all thanks to the skills and confidence he’s built along the way. University taught Alex a lot of theory, but there weren’t enough practical lessons, leaving him with low confidence when he first joined the company. “Since joining the WRP, I have become more hands-on, dealing directly with farmers in areas like feed formulation, silage making, animal handling, and training on cost-benefit analysis,” he says. His interpersonal skills have also grown, thanks to his frequent interactions with farmers. Alex is willing to embrace opportunities, even if they come from unexpected places. He didn’t hesitate to move from Kampala to Mbarara for the job, believing that a breakthrough can happen anywhere. He feels that many young people miss out on such chances due to their reluctance to work outside the city. “It’s their poor attitude,” he says about those who turned down jobs outside Kampala. When asked if he would recommend the WRP to other graduates, Alex responds enthusiastically: “Absolutely, because this programme is magic for the graduates.” He hopes that more graduates will join, even if they are not retained in their roles; the experience alone makes them more competitive for future jobs. For Alex, the biggest takeaway from the Work Readiness Programme is simple: “Hands-on.” The practical experience has transformed his confidence, skills, and career outlook, showing the true impact of turning education into real-world action.
22 year-old Prossy Kyalimpa is a proud graduate of Agribusiness Management and Rural Development from Vare University in Sheema District.Just a week after her graduation, she heard about the Work Readiness Programme (WRP) from a friend who sent her a link. She spent almost the whole day filling out the application form. Four days later, she received an email from Ankole Coffee Producers’ Cooperative Union (ACPCU) inviting her for an interview. Soon after, she got a call from ACPCU requesting her to pick up her appointment letter. “I thank PSFU and Enabel for granting us an opportunity to work because it is very difficult to find a job in Uganda as a recent graduate,” she says. She was deployed to Kyangundu Cooperative Society in Sheema, where she works as a field agronomist alongside two other experts. The cooperative is large, with over 900 farmers. Her job involves inspecting coffee fields, sharing agricultural knowledge, and training farmers on mulching, trenching, pruning, and environmental conservation. She helps farmers get certified in organic, fair trade, and the Green Forest Alliance, ensuring they meet ACPCU’s standards. Her confidence has grown a lot since starting the job. “The more I train farmers, the more I get confident,” she says. Her interactions with farmers help her gain more knowledge, making her feel stronger in her role and in life. Reaching farmers in remote areas is often a challenge, but thanks to the safety gear provided by PSFU and Enabel, she can navigate these tough terrains. Her youth and energy also help her handle the physical demands of the job. She reports her findings to ACPCU every month, and her supervisors help confirm her work with the farmers, which builds trust. This support from supervisors reassures farmers that they are receiving quality guidance, even from young agronomists. She feels proud that she can now put her university education into real action, making a difference in the farming community. “I would recommend this programme to recent graduates because I never thought I could get such an opportunity,” she says. “This programme is very helpful, and every recent graduate should enroll in it because it does not look at experience, which employers usually ask for, yet one can’t have experience before working.” Her story shows how the Work Readiness Programme can open doors for young graduates, turning their education into meaningful work.
Attaining comprehensive education and training for health service delivery has invariably been a long game. One of the numerous hiccups has been the lack of a policy hence no framework for sufficient training of students at certificate and diploma levels. This insufficient skilling has often manifested in the rough-hewn healthcare afforded by nurses, midwives and clinical officers to patients. The WeTrain4Health project implemented by the Ministry of Education & Sport and Enabel in Uganda, which seeks to improve the training of students in health institutions, is a one of the responses to the challenge of inadequate healthcare service delivery, targeting the issue at its root. In March this year, we conducted an ICT and pedagogy needs assessment which highlighted a clear gap in digital literacy among tutors. Many were experts in the content area but less confident with digital tools and delivery of training to students. Of the 43 tutors assessed, only 1 tutor in our health training institutions was competent in use of ICT for teaching/learning whereas 6 could not find required information online and the tutor required support on how to make a PowerPoint presentation. As part of the project actions, a four-day training to boost digital skills among health educators in the fundamental International Computer Driving Licence (ICDL) course was conducted at St. Simon Peter Vocational Training Institute, Hoima. Participants were from the three partner institutions - Hoima School of Nursing and Midwifery, Jinja School of Nursing and Midwifery and Fort Portal College of Health Sciences. The training specially aimed to equip the HTI (Health Training Institutions) staff with skills in online collaboration, teamwork, cyber security, ICT in Education among others. With the training of these staff representatives, they will cascade the training to their different institutions. Steve Mwanje, the trainer from St Simon VTI, considers this training essential and is confident that the technology will help the educators provide better education to their teams. “It’s exciting to see them gain confidence as they learn. This training is just the beginning, the real impact will be seen when they take these skills back to their classrooms,” says Steve. Haron Omara from Jinja School of Nursing confesses that from the training, he learnt that Computer was more practical than what he thought and that the training added to knowledge he thought he already knew. “This training is a game-changer. It’s not just about using computers; it is about improving how we teach and prepare our students. When our tutors are comfortable with digital tools, they can make learning more interesting and relevant,” said Loy Katali, a participant from Hoima School of Nursing and Midwifery. The optimism among the participants was palpable, and Ambrose Okello, the activity lead at Enabel noted that the tutors are good at their work but emphasized that digital skills are critical and that the tutors need the tools to integrate technology into their teaching, which this training will equip them with. Going forward, further trainings will be conducted to ensure that tutors in the respective health training institutions are equipped with digital skills which will be cascaded down to nursing and midwifery students to ensure sustainability of skills transfer within the institutions.
Dans le cadre du programme de Coopération Guinée-Belgique, le projet Santé et Autonomisation (SAFE) soutient les organisations de la société civile (OSC) engagées pour l’égalité du genre et l'inclusion. Cet appui se matérialise par une initiative ambitieuse de cartographie et de diagnostic organisationnel des acteurs clés œuvrant dans la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) et l’autonomisation des femmes sur l’axe Conakry-Kindia-Mamou, zone d’intervention du projet.Le 29 aout 2024, un atelier de validation du rapport de cette mission de cartographie s'est tenu à Kindia. L'activité a réuni des représentants du Ministère de la Promotion Féminine, ainsi que des acteurs régionaux. Cette rencontre stratégique a permis de valider les premières conclusions du mapping.La mission de cartographie, première étape clé du processus, a permis d'analyser la situation des structures nationales et régionales intervenant dans la coordination de la lutte contre les VBG. Au total, 44 organisations de la société civile ont été identifiées, dont 19 à Conakry, 4 à Dubréka, 9 à Kindia, 4 à Mamou et 9 à Dalaba. Parmi elles, une dizaine d’organisations ont été sélectionnées pour bénéficier d’un audit organisationnel approfondi, dans l’objectif de renforcer leurs capacités et d’améliorer leur impact.À travers le projet SAFE, Enabel en Guinée s’engage à soutenir ces organisations locales dans leur plaidoyer en faveur de l’égalité du genre et de l’autonomisation des femmes. La démarche s’inscrit dans une vision à long terme d’une Guinée plus inclusive, où chaque acteur de la société civile joue un rôle central dans la lutte contre les VBG et la promotion des droits des femmes.Ce travail de terrain, pierre angulaire de la stratégie du projet SAFE, réaffirme notre engagement à promouvoir des solutions durables et inclusives dans la lutte pour l’égalité des genres en Guinée.
Du 4 au 9 septembre 2024, des ateliers de formation ont eu lieu dans les départements de Balleyara et Loga dans le cadre du projet de Renforcement de l’Entrepreneuriat en Élevage (RÉEL Mahita). Ces formations, axées sur l’aviculture, l’embouche et la vie associative, visaient à renforcer les capacités des promoteurs de projets des filières ciblées. L'objectif de ces ateliers était de doter les participant.es de connaissances et de compétences nécessaires pour améliorer leurs activités dans les chaînes de valeur soutenues par le projet. En se concentrant sur des pratiques innovantes et durables, ces formations permettront aux promoteurs de mieux structurer et développer leurs entreprises, contribuant ainsi à l’essor économique local. Les bénéficiaires de ces formations sont appelés à jouer un rôle clé dans le développement de leurs communautés à travers la mise en pratique des connaissances acquises.
En Afrique de l’Ouest, le secteur laitier est en pleine expansion, mais la progression rapide de la demande de produits laitiers s’accompagne de nouveaux défis sanitaires. En effet, la montée en puissance de la filière expose les communautés pastorales et agro-pastorales à un risque accru de zoonoses, des maladies transmissibles des animaux aux humains, telles que la tuberculose et la brucellose bovines. Ces pathologies menacent non seulement la santé publique, mais ont aussi des répercussions socio-économiques importantes pour les éleveurs et les consommateurs de lait local. L'importance des systèmes d'élevage pastoral Les systèmes d'élevage pastoral et agro-pastoral, largement répandus en Afrique de l’Ouest, sont particulièrement vulnérables à ces maladies en raison de la mobilité du bétail et des pratiques alimentaires traditionnelles, notamment la consommation de lait cru. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) tire la sonnette d'alarme et appelle à renforcer les mécanismes de surveillance et de contrôle pour prévenir la propagation de ces zoonoses. PRISMA : Une initiative pour la sécurité sanitaire du lait C'est dans ce contexte que le programme PRISMA, avec le soutien de Butterfly Works, une organisation spécialisée en innovation par le design, a mis en place une initiative au Niger. L’objectif est de renforcer la sécurité sanitaire du lait local en mobilisant les acteurs de la filière. Quatre laboratoires d’innovation ont été créés pour identifier les besoins en matière d'information épidémiologique et développer des solutions concrètes visant à prévenir la propagation des zoonoses. Une approche collaborative et innovante Le processus de cocréation, clé de cette initiative, permet aux éleveurs, transformateurs, et experts en santé animale de travailler ensemble pour élaborer des stratégies innovantes. Les laboratoires se concentrent sur plusieurs étapes cruciales : La recherche et validation des problèmes prioritaires identifiés dans la filière lait. Le développement de solutions concrètes basées sur les recherches menées. Le prototypage et les tests sur le terrain pour évaluer l'efficacité des solutions proposées. Des résultats prometteurs Trois des laboratoires ont déjà élaboré des plans d'action pour améliorer la collecte de données épidémiologiques et organiser des ateliers de cocréation. L'une des propositions consiste à adapter les routes de transhumance pour éviter les zones où les zoonoses sont répandues, et à mettre en place des mesures de protection dans les laiteries locales. Une initiative pilote à reproduire Ce projet, qui s’étend sur deux mois, ne vise pas seulement à améliorer la sécurité sanitaire du lait, mais également à renforcer la résilience des communautés pastorales face aux risques de maladies animales. PRISMA et ses partenaires espèrent que cette démarche pourra être reproduite et adaptée à d’autres contextes en Afrique de l’Ouest, afin de sécuriser durablement la filière laitière et protéger la santé publique. En conclusion, la croissance rapide de la filière laitière en Afrique de l'Ouest représente une opportunité économique, mais elle doit impérativement être accompagnée de mesures rigoureuses pour prévenir les zoonoses. Grâce à des initiatives innovantes comme celle de PRISMA, les acteurs de la filière lait peuvent espérer un avenir plus sûr et plus résilient face aux menaces sanitaires.
Nous nous sommes réunis pour marquer la fin du programme RIMDIR, après cinq ans et demi d'efforts intenses et de réussites remarquables. Ce n'est pas seulement la conclusion d'une période fructueuse, mais aussi le commencement de nouvelles opportunités et de défis à relever. Nous sommes fiers de ce que nous avons accompli ensemble. Le déploiement de notre énergie et de notre engagement au cours de ces dernières années a permis de réaliser d'importants projets d'infrastructure. Parmi ces réalisations, nous pouvons mentionner : 12 barrages 8 parcs de vaccination 10 jardins maraîchers circulaires Des puits pastoraux Des interventions sur des points critiques Plus de 40 forages Des CES – Conservation des eaux et des sols et DRS - Défense et restauration des sols mis en place en partenariat avec les ONG de conventions subsides Ces infrastructures répondent aux besoins des communautés rurales qui les utilisent et les valorisent. Un hommage particulier est rendu à nos collègues du pool infrastructures, ainsi qu'aux techniciens et experts qui, malgré les difficultés du terrain, ont su mener à bien ces projets avec détermination. Leur contribution a permis non seulement de construire ces infrastructures, mais aussi d'assurer un suivi rigoureux et une qualité irréprochable.Coordinateur du programme Daniel Binart, avec une grande gratitude, a souligné la force du double ancrage du projet : une présence solide sur le terrain, tout en étant connecté aux instances centrales. Ce travail, en étroite collaboration avec nos partenaires locaux, nous a permis de réfléchir aux décisions stratégiques et de faire remonter les besoins du terrain pour adapter les actions à chaque situation.Une autre avancée majeure du projet a été l'élaboration de décrets permettant la mise en œuvre de la loi LOAP. Grâce à cette loi, la reconnaissance formelle des comités de gestion (OGIAP) a été rendue possible, ainsi que le transfert de gestion des infrastructures aux communautés locales. C'est une réussite importante qui s'accompagne d'un soutien institutionnel fort, avec des inventaires des infrastructures, la mise en place de bases de données et l'établissement d'un Référentiel Technico Economique, le tout visant à améliorer la gestion des ouvrages.Nous rendons également hommage à tous ceux qui, en dehors du domaine technique, ont contribué à la réussite de RIMDIR. Merci à l'équipe logistique, administrative et financière pour leur soutien sans faille. Un remerciement spécial va aux chauffeurs, dont le professionnalisme a facilité nos déplacements sur le terrain.Le mot de notre responsable RH Yaghoub Kone : "Un grand merci à tous ceux qui ont participé au succès des activités du programme. Vous avez fait un travail formidable."Expert infrastructure Mahamadou Bouda : "Nous avons parcouru un long chemin. Nous savons d’où nous sommes partis et où nous sommes arrivés aujourd'hui. Malgré les nombreux défis, nous avons su les surmonter et accomplir de grandes choses. Merci à chacun pour votre collaboration."Expert appui institutionnel Yahya Kane : "Cette expérience à Enabel a été unique. J'ai particulièrement retenu trois moments forts : l’immersion initiale, où malgré les lourdeurs administratives, nous avons accompli de grandes réalisations ; la complicité avec mon N+1, qui a facilité notre adaptation ; et enfin l’aspect humain, où toutes les valeurs de respect, d’inclusion, et de travail d’équipe ont été vécues pleinement.Expert Ingénierie Sociale, Abdoullahi Fall : "Depuis le début du projet, il n'y a pas eu de déception. J'ai appris énormément, tant au niveau professionnel que social. Le respect mutuel qui a régné dans l'équipe m'a permis de grandir."Expert appui institutionnel Zeinabou Semega : "Je tiens à exprimer ma reconnaissance envers tous mes collègues. Enabel m'a offert une expérience enrichissante qui m'a permis de surpasser des défis que je ne pensais pas pouvoir relever. Cette expérience me servira de tremplin pour l'avenir."À tous, nous vous souhaitons le meilleur pour la suite. Un grand merci pour votre engagement, votre énergie et vos efforts constants tout au long de cette aventure. Le travail accompli ensemble laissera une empreinte durable, et chacun d'entre nous emporte avec lui de précieuses leçons pour l'avenir.
Les 13 et 14 août 2024, Enabel a rencontré ses partenaires étatiques intervenant dans le volet santé à Ouagadougou. L’objectif était de faire une nouvelle planification des activités prévues pour le second semestre de l’année 2024 dans les territoires d’intervention du Programme de Coopération bilatérale 2023-2027 entre le Royaume de Belgique et le Burkina Faso. Avec les acteur·rices étatiques venu·e·s des régions du Centre-Est et du plateau Central, il s’est agi de passer en revue toutes les activités programmées pour 2024 et replanifier celles qui ne sont pas encore réalisées en répondant aux besoins réels et spécifiques de chaque région en matière de santé. Cet atelier de deux jours a réuni une vingtaine participant·es, notamment des représentant·e·s des directions générales, centrales, régionales et provinciales des ministères en charge de la santé et de l’action humanitaire et de la solidarité nationale, des médecins chefs de districts et des responsables de services des structures décentralisées du système de santé. De façon spécifique, les travaux en groupe et les échanges interactifs leur ont permis de revoir leurs activités planifiées en partenariat avec Enabel pour 2024 en fonction des résultats attendus, de la possibilité d’utiliser d’autres modalités et de leur faisabilité. De nouveaux besoins et défis spécifiques des partenaires étatiques des zones d’intervention du Programme ont été identifiés pour l’année 2024. Les participant·es ont pu élaborer une planification détaillée pour la mise en œuvre des activités retenues de manière participative et inclusive et renforcer leur collaboration. En effet, l’un des domaines stratégiques du Programme de Coopération bilatérale belgo-burkinabè 2023-2027 est l’accès aux services sociaux de base. Le volet santé de ce domaine stratégique vise trois objectifs à savoir l’accès plus inclusif et équitable à une offre élargie de services de SDSR (Santé, droits sexuels et reproductifs), le renforcement de la qualité et de la flexibilité des services de SDSR, le renforcement d’une gouvernance communautaire inclusive en matière de planification et de gestion de la santé. Cette rencontre avec les partenaires étatiques contribue fondamentalement à l’atteinte de ces objectifs.
Notre Responsable administratif et financier (RAFI), Mr Fidèle Nsengimana prend un nouveau départ après 1827 jours passés en Mauritanie…"Merci à Enabel pour cette belle opportunité ! Je tiens à remercier l’ensemble d’Enabel, et tout particulièrement l’équipe finance, qui a toujours été à mes côtés pour atteindre mes objectifs. J'ai privilégié le travail en équipe en valorisant l’intelligence collective. Je suis fier et très satisfait des résultats que nous avons atteints ensemble au cours de ces cinq années. Malgré les défis relevés dans les audits, nous avons su transformer les notes d'amélioration en une quête d'excellence. Comme dans toute vie professionnelle, il y a eu des hauts et des bas, mais ce qui compte avant tout, c’est d’en tirer des leçons. Je rentre au pays avec des souvenirs inoubliables et une immense reconnaissance."L’équipe finance tient à exprimer sa profonde gratitude pour les années passées sous sa direction. Nombreux sont ceux qui soulignent l'expérience précieuse acquise à ses côtés et l'impact professionnel qu'il a eu sur chacun d'entre nous. Merci pour son calme, sa maîtrise de soi, et son leadership qui a fait évoluer l’équipe finance de manière significative au fil des ans. Aujourd'hui, nous reconnaissons sa contribution réelle à la place qu’Enabel occupe dans notre secteur. Jamais une voix élevée, jamais une réaction colérique – il a toujours fait preuve de compassion et d'une grande compréhension envers les autres. Il a su accompagner son équipe, même dans les moments difficiles, toujours présent avec une solution en main, quelle que soit la gravité de la situation.Nous garderons en mémoire son professionnalisme, son dévouement, et sa capacité à inspirer les autres. Son départ marque la fin d'un chapitre, mais son empreinte restera durablement gravée dans l'équipe finance et chez Enabel. En route vers de nouveaux horizons, nous lui adressons nos meilleurs vœux pour l’avenir. Merci pour tout ce qu’il a accompli et bonne continuation dans cette nouvelle aventure !
Une dizaine d’hommes viennent d’être formés sur la masculinité positive à Isangi dans la province de la Tshopo. C’est la première fois que le concept de la masculinité positive est abordé dans son approche transformatrice des normes dans cette communauté. Isangi est l’agglomération où les inégalités sociales et les barrières liées au genre sont les principaux facteurs de violations de droits des femmes.Pendant dix (10) jours, les participants ont placé ce concept novateur au centre des échanges sous la facilitation de COMEN ASBL (Congo Men’s Network) qui a déployé ses formateurs dans la zone avec une démarche visant à promouvoir des modèles masculins sains spécialisés dans la conduite méthodologique d'animation de groupes de réflexion d'hommes.Ces participants, dont les profils ont fait l’objet d’une sélection rigoureuse basée sur un certain nombre de critères, sont désormais des acteurs clés dans la diffusion des valeurs d'égalité de genre et dans la sensibilisation des hommes aux enjeux liés à la lutte contre les violences basées sur le genre que prône le Programme de Lutte contre les Violences Sexuelles (PLVS) d’Enabel. Leur nouveau rôle dans la communauté est d'encourager les hommes à remettre en question les stéréotypes traditionnels liés au genre, à favoriser des relations respectueuses avec les femmes et à promouvoir une vision de la masculinité basée sur le partage et l'égalité. Séances d’animation de groupes : levier essentiel pour la promotion de l'égalité de genreAprès la formation, les facilitateurs communautaires sont appelés à organiser pendant les quatorze (14) prochaines semaines des séances d’animation au cours des rencontres homogènes réunissant les hommes entre eux et des séances dites mixtes auxquelles les participants seront réunis en couples mariés. Au cours de ces sessions, plusieurs thématiques seront abordées : masculinités, socialisation de genre, paternité responsable, divisions des tâches ménagères, etc.. Ce sont autant de thématiques qui seront exploitées sur base des supports spécifiques élaborés pour permettre aux hommes d’exprimer leurs préoccupations, leurs doutes et leurs questionnements sur leur rôle dans la communauté.Plus de 200 personnes (hommes et femmes) sont visées par cette activité interactive communautaire et seront appelées à favoriser l'émergence d'une masculinité positive, constructive et émancipatrice, débarrassée de toutes formes de violences et qui permettra à chaque personne de s'épanouir pleinement.La localité d’Isangi constitue la première étape de cette formation qui doit se poursuivre dans les communautés de Mbuji-Mayi au Kasaï Oriental. Ces deux sites ont été choisis comme zones pilotes pour l’implémentation de cette approche qui s’inscrit dans le cadre des activités de prévention du Programme de Lutte contre les Violences Sexuelles (PLVS).
Financé par l’Union européenne dans le cadre du 11e FED, le projet « Renforcement des investissements productifs et énergétiques en Mauritanie pour le développement durable des zones rurales » (RIMDIR) vise à renforcer la résilience des populations vulnérables face à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle dans les wilayas d’Assaba, Guidimakha, Hodh el Chargui et Hodh el Gharbi au sud-est de la Mauritanie. Pour lutter contre l'insécurité alimentaire et nutritionnelle et renforcer la résilience des populations vulnérables, en particulier en milieu rural, nous avons obtenu plusieurs résultats significatifs :95 projets de construction ou de réhabilitation d'infrastructures rurales productives (IRP) ont été réalisés sur autant de sites.8 barrages ont été réceptionnés, ainsi que divers ouvrages de conservation des eaux et des sols, offrant un meilleur accès à l'eau et sécurisant les ressources.Prenons l'exemple de Guelb Aiche pour illustrer ces réalisations.L'est mauritanien est une zone où les populations sont confrontées depuis toujours à une forte variabilité climatique. Cette variabilité climatique se manifeste dans l’espace (la répartition des pluies peut considérablement varier entre différentes régions) et dans le temps (des périodes de sécheresse peuvent se manifester de façon irrégulière pendant la saison pluvieuse). Depuis ces deux dernières décennies, les effets du changement climatique viennent exacerber ces conditions difficiles. Selon les projections des climatologues, le Sahel sera confronté à une hausse des températures associée à une forte variabilité des précipitations et à une tendance aux évènements extrêmes. Enabel soutient les populations du Sahel pour le développement de stratégies et d’approches techniques, environnementales et agricoles depuis les années 80 et 90. La gestion durable de l’environnement et l’aménagement des différentes unités du paysage ont été basés sur des techniques nommées CES – Conservation des eaux et des sols et DRS - Défense et restauration des sols. Ces techniques ont permis aux populations de gérer leurs écosystèmes et d’aménager leurs espaces de production. Cela a contribué à mieux préparer les populations aux changements environnementaux(changements climatiques, dégradation des terres) et auxchocs, et notamment aux sécheressesLes mesures de CES/DRS visent plusieurs buts à la fois : une meilleure gestion de l’eau, l’augmentation de la productivité des espaces agricoles, sylvicoles et pastoraux, et une gestion durable sur le plan environnemental, social et économique. Les objectifs au niveau des bénéficiaires sont une amélioration de leur sécurité alimentaire grâce à une sécurisation, augmentation et diversification de la production, ce qui leur permet de mieux subsister pendant la période de soudure. Les revenus sont plus diversifiés et augmentent, ce qui a des effets sur la réduction de la pauvreté.Sur le plan social, elles visent à améliorer l’organisation et les capacités des populations rurales ainsi qu’à favoriser une utilisation rationnelle et à prévenir les conflits pour les ressources naturelles. Elles contribuent au rehaussement des nappes phréatiques et facilitent l’accès de la population et du bétail à l’eau. Sur le plan environnemental, elles améliorent l’écologie des espaces aménagés en protégeant les terres contre l’érosion.Mohamed Hassni, point-focal à Guelb Aïche «Nous sommes une communauté agricole quin’avait pas de barrage auparavant, pour nousappuyer dans nos activités agraires. Des semblantsde barrages avaient été érigés, mais ils s’étaient viteécroulés, du fait de l’origine multiple des arrivéesd’eau.Cette infrastructure est bénéfique pour tous lesagriculteurs du village. Après les études de faisabilitédans le cadre de ce programme du RIMDIR, on nousa montré comment faire des ouvertures pourdiminuer la pression de l’eau sur le barrage.La réalisation des demi-lunes a suivi, avecl’intégration en leur sein, de défection d’animaux,autant pour y garder l’humidité, que fertiliser le sol.Sans ces demi-lunes, nous perdrions vite l’eau.»Les avantages des demi-lunes de Guelb AïcheLa récupération de l’eau de ruissellement au moyen des demi-lunes comporte beaucoup d’avantages:• Une production fourragère accrue;• Un bétail plus productif et plus sain;• Une production laitière soutenue;• Un revenu supplémentaire provenant de la vente de foin et de graines d’herbes;• Une réduction de l’érosion du sol;• Il s’agit d’une méthode simple et peu coûteuse;En résumé, l'exemple de Guelb Aiche montre clairement les avantages de nos initiatives. Les demi-lunes ont optimisé la gestion de l'eau, amélioré la production fourragère, et augmenté les revenus par la vente des produits agricoles. Ces succès illustrent comment des approches appropriées peuvent transformer les conditions de vie des populations rurales et renforcer leur résilience face aux défis environnementaux et économiques. Ainsi, les actions du programme RIMDIR ont non seulement atténué les effets des conditions difficiles, mais ont aussi établi les bases d'une résilience durable pour la communauté.