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  •  Enabel appuie l’amélioration du cadre réglementaire et institutionnel en lien avec le secteur portuaire au Bénin

    Enabel appuie l’amélioration du cadre réglementaire et institutionnel du secteur portuaire au Bénin


    Reece-hermine ADANWENON | 13/04/2021

    40 à 60 % des marchandises traitées au Port de Cotonou vont en direction des pays de l’arrière-pays(Niger, Burkina Faso, Mali, Tchad)et du géant voisin du Nigéria à travers les axes routiers. Le décret n°79-109 du 15 mai 1979 vieux de plus d’une quarantaine d’années et ses arrêtés d’application indispensables pour le sous-secteur du transport routier est caduque et nécessite une actualisation. Des efforts de modernisation ont été engagés par les pouvoirs publics à travers les différentes réformes en cours, néanmoins beaucoup restait à faire.  Aussi, une séance de validation du rapport diagnostic du sous-secteur du transport routier au Bénin s’est tenue le 08 avril 2021 dans la salle de conférence du Conseil National des Chargeurs du Bénin pour l’actualisation dudit décret. Ce diagnostic a ébauché les pistes d’élaboration du nouveau décret et de ses arrêtés d’application. La séance, présidée par le Secrétaire Général Adjoint du Ministère des Infrastructures et des Transports (MIT) et du Directeur des Transports Terrestres, un connu la participation assidue des acteurs importants du sous-secteur. Maintes observations ont été portées et seront transmises aux consultants commis à l’actualisation des textes. L’étape suivante consistera à la proposition par les consultants, du projet du nouveau décret et de ses arrêtés d’application à faire valider par les parties prenantes et faire adopter en conseil des Ministres. Organisé par le Projet d’Appui au développement du Secteur Portuaire (PASPort), cette action permettra d’aider le Bénin dans la mise en place d’un cadre réglementaire actualisé locataire compte des évolutions pour une activité portuaire performante.


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  • Les plans de renforcement de capacités (PRC) des acteurs territoriaux du secteur agricole élaborés.

    Bénin: Elaboration des plans de renforcement de capacités (PRC) des acteurs territoriaux du secteur agricole


    Reece-hermine ADANWENON | 13/04/2021

    Afin d’identifier les besoins en renforcement des compétences de chaque acteur clé du secteur agricole au niveau territorial (Agence Territoriale de Développement Agricole (ATDA), Directions Départementales de l'Agriculture de l'Elevage et de la Pêche (DDAEP), Organisation Interprofessionnelle Paysanne (OIP), Chambre Nationale de l'Agriculture (CNA), et les mairies à travers leurs associations), le projet ARISA-B, une commande une étude en vue d’élaborer les plans de renforcement de compétences (PRC) en lien avec les capacitaires identifiés. La méthodologie utilisée prend en compte quatre étapes clé : l’élaboration des référentiels, l’analyse situationnelle, la détermination des lacunes capacitaires et l’adoption du plan de renforcement de capacités. Pour chacune de ces étapes, on peut retenir : - l’élaboration des référentiels de compétences : 60 participants ayant pris part à l’atelier « zéro » en provenance de : 7 ATDA, 7 DDAEP/12, 2 interprofessions, 2 faîtières d’Organisation Interprofessionnelle et Organisation Professionnelle Agricole nationale (OPA), la Chambre Nationale d’Agriculture (CNA) et  l’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB), l’Union des Communes du Zou (UCoZ) ; - l’analyse situationnelle des compétences des acteurs : plus de 25 regroupements/mini-ateliers avec les acteurs ; 950 fiches individuelles renseignées ; 133 fiches de diagnostic organo-fonctionnel renseignées ;- la détermination des gaps capacitaires : Six (6) « mini-ateliers » avec un total de 90 participants en provenance de toutes les structures. On note une représentation plus importante des acteurs non étatiques (OIP/OPA/Chambres) ; - l’adoption du plan de renforcement : un atelier national présidé par le Ministre de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche (MAEP) un permis de valider les Plans de renforcement de chaque acteur territorial. Chacune de ces étapes a mis les acteurs privés, décentralisés et déconcentrés au cœur du processus afin de leur permettre d’acquérir des aptitudes en matière d’élaboration des plans de renforcement de compétences, en même temps qu’elle a mis un point d’honneur sur la promotion du dialogue autour des centres d’intérêts des uns et des autres pour la promotion de l’agriculture. Au terme du processus, huit (08) Plans de Renforcement de Capacités ont été validés par les acteurs territoriaux du secteur agricole ne sept (07) PRC spécifiques pour les sept (07) Pôles de Développement Agricole et Un (01) PRC spécifique pour les acteurs non étatiques. Il ne s’agit pas d’avoir des PRC étiquettes « ARISA-B » ciblant uniquement un programme d’action à mettre en œuvre par le projet mais des PRC identifiant un ensemble d’actions pouvant être appuyées par différents acteurs et/ou PTF. ARISA-B : recrutement des organismes de formation pour la mise en œuvre des actions de renforcement de capacités. Pour l’ensemble des PRC, neuf (09) Cahiers Spécifiques de Charges (CSC) suivants ont été élaborés pour prendre en compte les domaines, axes et actions de renforcement de capacités.  1. Renforcement des mécanismes de programmation, coordination, de suivi-évaluation et de capitalisation des interventions au profit des acteurs territoriaux, conformément à leurs rôles et mandats ;  2. Approches et méthodes d’identification et de priorisation des investissements agricoles structurants ;  3. Exercice de la maîtrise d’ouvrage communale et les méthodes et techniques en matière de suivi de la réalisation et de la gestion durable des Investissements Agricoles Structurants ;  4. Assistance opérationnelle à la fourniture de services-clés relatifs au conseil agricole, au financement et à l’émergence des clusters au profit des acteurs des pôles de développement agricole ; 5. Accompagnement des acteurs non étatiques et privés des filières agricoles pour le développement institutionnel des organisations professionnelles et interprofessionnelles agricoles ;  6. Parcours d’acquisition des compétences pour l’élaboration, le suivi et l’évaluation des plans de renforcement des capacités des acteurs des pôles de développement agricole ;  7. Méthodes et techniques de concertation et de dialogue entre différentes familles d’acteurs des filières et entre elles et les acteurs publics ;  8. Gestion des services publics et gestion du changement ; et,  9. Renforcement des Capacités des acteurs du dialogue politique multi acteurs dans le secteur agricole au niveau des territoires. Sur la base de ces Cahiers de Charges, ARISA-B a conduit le processus de recrutement de sept (07) organismes de formation. Afin d’assurer la qualité tant de la démarche d’élaboration des outils que des choix pédagogiques, ces organismes sont appuyés transversalement par un cabinet spécialisé en ingénierie de formation.Pour la mise en œuvre des actions de formation, pour chacune d’entre elles, il a été élaboré un descriptif du module (objectif de formation, objectifs pédagogiques, contenu, démarche méthodologique, évaluation), un guide du formateur, un manuel de l’apprenant ainsi que les outils d’évaluation (pré et post tests, évaluations de satisfaction). A l’issue du processus, environ cent-cinquante (150) outils (descriptifs, guides et manuels) ont été élaborés et validés ; marquant ainsi la fin de la phase de préparation des PAC. Sur la base de ces outils, ARISA-B a lancé la phase B des PAC : celle du renforcement des capacités proprement dit des acteurs territoriaux du secteur agricole. Il faut souligner que l’appréciation de chaque module a été conduite sous la supervision des porteurs de fonctions au niveau national afin de s’assurer de l’arrimage du contenu des supports et de la démarche avec les dispositifs et stratégies sectoriels. Témoignage de Camille AZOMAHOU,  participant à l’atelier de validation des PRC:« J'ai senti à l'issue des trois jours passés, le début d'un processus nouveau avec une démarche nouvelle en matière de renforcement des capacités et du point de vue de l'élaboration d'un plan de renforcement de capacités. Cela donne déjà à mon niveau un déclic pour entreprendre au niveau de l'Interprofession de l'Aviculture du Bénin (IAB) une restitution tout au-moins au Conseil d'Administration afin d'anticiper sur la suite à envisager. »


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  • Au Bénin, le projet ARISA-B renforce les capacités des acteurs du secteur agricole

    Au Bénin, le projet ARISA-B renforce les capacités des acteurs du secteur agricole


    Reece-hermine ADANWENON | 13/04/2021

    Le projet d’Appui au Renforcement des Institutions dans le Secteur Agricole au Bénin (ARISA-B), financé par l’Union Européenne et mis en œuvre par Enabel sur toute l’étendue du territoire du Bénin, a démarré ses activités opérationnelles en 2019. Après l’évaluation des besoins en formation, l’élaboration et la validation desplans de renforcement de capacités des acteurs territoriaux du secteur agricole, le projet a conduit le processus de préparation de ses actions de renforcement de capacité, clôturant ainsi, en juillet 2020, la première phase de l’approche Parcours d’Acquisition de Compétences retenue par le Projet pour une meilleure appropriation des réformes dans le secteur agricole.Les réformes engagées par le Gouvernement du Bénin dans le secteur agricole en 2016 ont induit de nouveaux mandats aux acteurs territoriaux dudit secteur. Afin d’accompagner lesdites réformes et les politiques sectorielles associées, l’Union Européenne met en œuvre, le Programme d’Appui au Développement Durable du Secteur Agricole (PADDSA) qui prend en compte un appui complémentaire décliné en deux dispositifs : un Appui Complémentaire Centralisé (ACC) et un Appui Complémentaire Territorialisé (ACT). Ce dernier est piloté sur la base d’une convention de délégation avec Enabel Bénin au travers du projet ARISA-B. Il vise à renforcer les acteurs au niveau des Agences Territoriales Départementales Agricoles (ATDA), Directions Départementales de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (DDAEP), Communes et leurs associations, Organisations Paysannes Agricoles (OPA), Organisation Interprofessionnelle (OIP) dans leurs compétences à assumer leurs rôles et mandats pour le développement agricole conformément au nouvel environnement généré par les réformes. Il doit également permettre de renforcer un dialogue positif et constructif entre acteurs pour la mise en œuvre des politiques agricoles. Une approche qui met les aptitudes des apprenants et des structures au centre du processus de renforcement de compétences… ARISA-B, dans le cadre du renforcement des institutions dans le secteur agricole au niveau des territoires, a opté pour l’approche « Parcours d’Acquisition de Compétences » (PAC). Le PAC est un ensemble approprié, structuré et accompagné de différents modes d’apprentissage qui permet à l’individu d’acquérir (et de s’approprier) les aptitudes nécessaires pour assumer certains rôles clés pour l’organisation qui l’emploie. Le PAC se déroule en trois grandes phases : une phase préparatoire (phase A), une phase de renforcement des capacités (phase B) et une phase de consolidation (phase C) visant à accompagner et suivre la mise en pratique en situation réelle de travail des acquis de formation. L’approche PAC marque une rupture avec les autres logiques de conception et de mise en œuvre d’actions de formation. Le PAC permet véritablement la construction de compétences, en ce sens qu’elle ne se contente pas seulement de laisser l’apprenant avec les capacités acquises à la fin de la phase de transmission de savoir, savoir-faire et savoir-être. Le PAC s’intéresse particulièrement au transfert des acquis de formation en situation de travail. Il est évident que l’on sort d’une formation avec des capacités et tant que ces capacités n’ont pas été prouvées en situation réelle de travail, on ne saurait parler de compétences. Ainsi, à la différence des autres approches, le PAC permet la construction de compétences car il accompagne l’apprenant jusque dans sa situation professionnelle et s’assure que les acquis de formation sont effectivement transférés.


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    Benin BEN170311T

  • Enabel engagée pour la révolution numérique et digitale par les femmes

    Enabel Bénin s'engage pour la révolution numérique et digitale par les femmes


    Reece-hermine ADANWENON | 08/04/2021

    Elles ont décidé de briser les stéréotypes en embrassant une profession généralement associée à la gente masculine : l'expertise informatique. Sélectionnées dans le cadre du concours Health Tech Challenge, elles ont, avec les autres membres de leurs équipes, proposé des solutions numériques pour la résolution des problèmes de santé. Pour Neïla ABDOU IMOROU et Laurencia BEHANZIN, il n’y a aucune barrière entre les hommes et les femmes et tous et toutes peuvent exercer le métier de leur choix. Découvrez en plus dans cette vidéo. 


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    Benin BEN19008

  • « Au Bénin, l’AFD et Enabel soutiennent le plan national de riposte à la Covid19 »

    Au Bénin, l’AFD et Enabel soutiennent le plan national de riposte à la pandémie de Covid-19


    Reece-hermine ADANWENON | 08/04/2021

    Dans le cadre de l’initiative « COVID 19 - Santé en commun » lancée en avril 2020, l’Agence Française de Développement (AFD) a décidé d’octroyer un financement de 2 milliards de FCFA pour soutenir le Bénin dans sa lutte contre la pandémie. Mis en œuvre par Enabel, ce financement apporte un soutien immédiat au plan de riposte du gouvernement béninois. Grâce à l’appui du Projet « EQUITE », l’accompagnement de la France à la riposte nationale à la Covid 19 au Bénin a été concrétisé. Peuplé d’environ un million d’habitants avec 51% de femmes, le département des Collines au Bénin compte près de 172 000 ménages dont un quart sont dirigés par des femmes. Dans ce département, les Violences Basées sur le Genre prévalent dans toutes les localités. La prise en charge des personnes affectées demeure limitée et d’une manière générale, note une absence de réponse structurée : seuls les Centres de Promotion Sociale fournissent une assistance psychosociale, avec l’appui des ONG locales. Selon les résultats des enquêtes nationales STEPS 2015, la prévalence dans ce département de l’Hyper-Tension Artérielle et du diabète serait respectivement de 29,7% et de 16%. Malheureusement, plus de 3/4 des individus dans le département des collines n’ont jamais contrôlé leur tension artérielle et 95% sont des personnes vivantes avec le diabète qui s’ignorent. A ce tableau social et sanitaire préoccupant, s’est ajouté l’épidémie de pandémie de Covid-19 qui n’a épargné aucun département du pays. Depuis mars 2020, le Bénin a enregistré 6501 cas et 81 décès. Ce soutien se concrétise à travers plusieurs appuis tels que : le renforcement du plateau technique avec la remise au Ministère de la Santé de près de 60.000 kits de PCR, d’équipements de soins d’urgence et de réanimation, du matériel de surveillance des cas hospitalisés, la formation des personnels de laboratoire, la remise d’un lot de 3000 m3 d’oxygène permis de remplir plus de 400 bonbonnes de 7 m3 à destination des centres de traitement pour la prise en charge des cas les plus tombes de COVID-19 sans oublier la réhabilitation du centre de santé de Tchatchégou pour la prise en charge des épidémies dans le département des Collines. 28.000 ménages du département des collines ont été directement touchés par la mobilisation communautaire initiée dans le cadre de la prévention de la COVID-19 avec prise en compte du genre. De plus, les équipements acquis et remis au Ministère de la Santé ont été répartis dans les différents centres de prise en charge du Covid-19 du pays. Au-delà de leur utilisation dans le cadre de la crise sanitaire de la COVID, ils bénéficieront au système de santé et ainsi à l’ensemble des populations.


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    Benin BEN19010

  • Amélioration des SONU dans le département des Collines :  Un lot de matériel médical pour l’accouchement assisté, la réanimation et de diagnostic para

    Bénin: Un lot de matériel médical remis à la DDS-Collines pour améliorer les Soins Obstétricaux Néonataux d'Urgence


    Reece-hermine ADANWENON | 08/04/2021

    Dans le cadre du financement de 13.5 milliards de FCFA accordé par l’Agence française de développement (AFD) pour la mise en œuvre du projet « Ensemble pour une Qualité des Soins Inclusives et Transparente, orientée vers l’Égalité Genre » EQUITE, un important lot de matériel médical a été remis aux autorités du département des collines, lors d’une cérémonie qui s’est déroulée le Jeudi 25 Mars 2021 à Dassa. A travers cet appui, l’Agence Française de Développement contribue au renforcement du plateau technique du département des collines pour  la réduction du taux de mortalité et de morbidité néonatale.Un  lot d’équipements composés de : 23  kits AMUI, de 19 ventouses obstétricales, de 20 ballons de ventilation pour nouveau-nés et adulte, 53 aspirateurs électriques et manuels de mucosités, 4 concentrateurs d’oxygène, 4 lampes chauffantes, un échographe et un analyseur d’ions, a été mis à la disposition des maternités du département des Collines.  D’un coût global de 51 millions de FCFA, ces équipements contribueront à la réduction de la mortalité maternelle au Bénin qui stagne depuis plus de 10 ans autour de 391 décès maternels pour 100.000 naissances-vivantes. Mais aussi, celle néonatale estimée qui représente à l’heure actuelle un défi pour le système de soins béninois en général et du département des Collines en particulier.  Cette dotation permet d’atteindre une partie essentielle du résultat 1 du projet à savoir « la promotion des services de santé promotionnels, préventifs et curatifs de qualité par rapport aux Maladies Non-Transmissibles (MNT) et les Soins Obstétricaux et Néonataux d’Urgence (SONU), tenant compte des besoins spécifiques des femmes & des adolescent(e)s & enfants dans les Collines avec une meilleure redevabilité des patients ».  En effet l’une des réalisation phare de cette composante est la mise à niveau du plateau technique des formations sanitaires des départements des Collines et du Borgou à travers leurs équipements en matériels médicaux de qualité. Cette action s’inscrit dans une démarche de qualité et de soins centrés sur le client qui est l’un des principes directeurs du projet.  


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    Benin BEN19010

  • La chef de Coopération de l’Ambassade de Belgique près le Bénin au contact des bénéficiaires

    La cheffe de Coopération de l’Ambassade de Belgique au Bénin au contact des bénéficiaires du programme PASRIS


    Reece-hermine ADANWENON | 08/04/2021

    Du 1er au 2 avril 2021, une délégation de l’Ambassade de Belgique près du Bénin et d' Enabel au Bénin s'est rendue dans les départements de l’Atlantique et du Couffo. L'objectif de cette visite de terrain était de rencontrer les bénéficiaires et échanger sur les activités et résultats obtenus à mi-parcours de l’exécution du Programme PASRIS. D’un coût global de 9,8 milliards de Fcfa, ce programme initié par Enabel avec l’appui financier du Royaume de Belgique contribue à la bonne gestion du dividende.Examiner le niveau d’exécution des interventions du Programme P@SRIS et être à l’écoute des bénéficiaires directs de ces interventions. C’est à cet exercice qu’ont pris part Mme Mélanie Schellens, Cheffe de la Coopération, Mme Annick AZANDJEME, Chargée des Programmes à l’Ambassade de Belgique, Mme Mélanie Xuereb, Country Portfolio et M. Jean-François MICHEL, Représentant Résident de Enabel au Bénin lors des visites effectuées dans quelques communes d’intervention du Programme. A Abomey-Calavi, la délégation a tenu une séance de travail au Bureau de Zone en présence du Maire de la Commune d’Abomey-Calavi, M. Angelo Ahouandjinou et de la Représentante du Directeur Départemental de la Santé de l’Atlantique Mme Souliatou Bello. Au cours de cette séance Dr Rodrigue Kohoun, Médecin Coordonnateur de la Zone Sanitaire (MCZS) Abomey-Calavi - Sô-Ava, a présenté la zone sanitaire mais aussi les accompagnements du programme PASRIS pour relever les défis sanitaires dans la zone.En 2019, et en 2020, cette zone sanitaire a respectivement enregistré 22 et 36 décès maternels intra hospitaliers, 48 et 74 décès néonatals. Les causes majeures de ces décès : pour ce qui concerne les mères sont ; les hémorragies de délivrance, la référence tardive et pour les nouveau-nés, il s’agit de décès liés à l’hypothermie, à l’hypoglycémie, à l’hypoxie et aux infections. Pour y remédier, la zone sanitaire et le programme P@SRIS travaillent ensemble et ont mis en place en décembre 2019, un modèle de soins optimisés au couple mère-nouveau-né avec une approche innovante basée sur trois composante à savoir : 1) l’assurance qualité dans les centres de santé ; 2) la surveillance de la température des nouveau-nés de faibles poids de naissance par bracelet électronique permettant les soins maternels Kangourou; 3) le renforcement des compétences des agents de santé à travers le e-learning, le coaching et le tutorat.  Cette approche permet d’améliorer de façon continuelle la qualité des soins de la mère et du nouveau-né en vue de la réduction des décès maternels et néonatals dans la zone sanitaire. Développée dans 06 centres de Santé (Godomey, Akassato, Dèkoungbé, Womey, Cococodji et Ouèdo) de la Zone Sanitaire à titre pilote sur la période du 1er trimestre de 2020 au 1er trimestre  2021, cette approche a permis : -  une amélioration de la qualité des accouchements : On observe dans ces centres de santé pilote une bonne application de la Gestion Active de la troisième Période de l’Accouchement (GATPA) à 99,4%, la réduction des accouchements dystociques à seulement 0,3%, la réduction des hémorragies de la délivrance (seulement 1%), la référence plus fréquente des accouchements dystociques (97,4%) et zéro décès maternel enregistré sur la période. -  une amélioration de la qualité du suivi des accouchées : 98% des femmes font leur Consultation Postnatale (CPoN) N°1 contre 41 % en T1-2020 ; 70% font leur CPoN 2 contre 22% en 2020 ; 54% des CPoN 3 contre 21% en 2020. La couverture en planification familiale du post-partum s’est aussi améliorée passant de 3% en T1 2020 à  29% en T1 2021. -  une amélioration des soins et du suivi du nouveau-né avec : 100% de visites de suivi à domicile effectuées aux nouveau-nés de faible poids de naissance ; diminution du nombre d’hypothermie (58%) ; 100% des bébés avec un faible poids de naissance qui reçoivent leur bracelet électronique ; 100% des bébés sont mis systématiquement aux seins et 0,4% seulement de décès de nouveau-nés enregistré dans cette période.Selon Dr Rodrigue Kohoun, cette approche « soins optimisés » donne des résultats encourageants et peut être étendue comme modèle efficace d’amélioration de la qualité des soins au couple mère-nouveau-né. Par ailleurs, le système d’information sanitaire de la zone a été améliorée avec un appui à la rédaction des annuaires statistiques, le renforcement de capacité de statisticien et de 10 chefs de postes,  le contrôle qualité des données, la dotation en outils SNIGS révisés, la digitalisation dans les centres de santé avec une mise à disposition  de 13 ordinateurs et kits connexion haut débit dans 50% des centres de santé publics  et du bureau de la Zone sanitaire Abomey-Calavi-Sô-Ava. Pour toucher du doigt ces résultats, la  délégation s’est rendue au Centre de Santé de Dékoungbé et à la maternité de l’Hôpital de Zone d’Abomey-Calavi où elle a pu constater les effets de l’appui de Enabel à la zone sanitaire. Le vendredi 02 Avril, la délégation est descendue dans les communes de Lalo et de Klouékanmè avec un bref détour à Aplahoué pour un échange avec le Préfet du Département M. Christophe MEGBEDJI. Ce dernier a une fois encore témoigné toute sa gratitude au Royaume de Belgique qui est selon lui un partenaire fidèle du département. « Avec la Belgique, c’est une coopération qui s’est enracinée et c’est le premier partenaire à avoir accepté de faire une mutation budgétaire directe aux communes et cela a inspiré les autorités gouvernementales», témoigne Christophe MEGBEDJI. A Lalo et à Klouékanmè, la délégation a visité les Centres Amis des Adolescents et Jeunes (CAJ) et est allée au contact des femmes du forum Enoumama qui signifie ‘’Partage’’ . Ce groupe constitué de 23 personnes s’organise avec l’appui de Enabel pour agir sur la prise de décision, la santé, l’accès aux services de soins et de promotion de la santé sexuelle et reproductive, l’empowerment économique et la lutte contre les Violences Basées sur le Genre (VBG). Avec le programme P@SRIS, le forum s’est élargi et couvre aujourd’hui 02 communes supplémentaires (Kpomassè et So-Ava) dans le département de l’Atlantique. Des comités de veille pour les Violences Basées sur le Genre VBG sont installés dans 47 villages (25 dans le Couffo et 22 dans l’Atlantique) pour assurer la notification, l’alerte et l’orientation des victimes. Concernant la protection des droits et la lutte contre les VBG, on observe depuis la mise en place de ces comités de veille une augmentation des notifications et dénonciations des cas de violences, de mariage forcé et précoce. Le forum Enoumama contribue à l’orientation des cas, un appui-conseil et l’insertion socio professionnelle des filles victimes de VBG ou mariage forcé et offre aux victimes un soutien psychologique ceci en collaboration avec la Police Républicaine (PR) et les Chefs de Centre de Promotion Sociale (CPS). A en croire Dr César KOUDJOUME, Médecin Coordonnateur de la Zone Sanitaire (MCZS) Klouékanmè, Toviklin, Lalo (KTL), le programme P@SRIS a contribué à la gratuité totale de la Planification Familiale à travers la mise à disposition de consommables et contraceptifs d’urgence ; le renforcement des capacités des agents en Soins Obstétricaux et Néonataux d’Urgence (SONU), en gestion et contrôle de qualité des données. Selon lui, la mise en place des Centres Ami et Jeunes a amélioré l’accessibilité des adolescents et jeunes aux services de Santé Sexuelle et Reproductive (SSR). A cet effet, il a, pour sa part, témoigné et confirmé l’implication et la mobilisation effectives des populations bénéficiaires dans la mise en œuvre des actions du programme P@SRIS. Il se réjouit de la bonne collaboration qui s’est établie entre les équipes de la Direction Départementales de la Santé (DDS), les élus locaux et le programme.


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    Benin BEN19007

  • Burundi: Journées portes ouvertes dans les centres appuyés par le projet d’Appui Complémentaire à la Formation Professionnelle et Technique (ACFPT)

    Burundi: Journées portes ouvertes dans les centres appuyés par le projet d’Appui Complémentaire à la Formation Professionnelle et Technique (ACFPT)


    Etienne RODENBACH | 05/04/2021

    « Kaze » : soyez les bienvenus aux journées portes ouvertes des centres partenaires de l’ACFPT. Les établissements appuyés par le projet prennent l’initiative d’organiser une journée porte ouverte, afin de valoriser et développer leur attractivité. Le Burundi a fait du secteur de l’Enseignement des Métiers et de la Formation Professionnelle une de ses priorités, afin de se doter d’une main d’œuvre qualifiée à même de répondre aux exigences du marché du travail et contribuer ainsi au développement socio-économique du pays. Enabel accompagne des Centres d’Enseignement des Métiers visant à doter en compétences techniques et professionnelles des jeunes à travers son projet d’Appui Complémentaire à la Formation Professionnelle et Technique (ACFPT). Plusieurs centres appuyés ont pris l’initiative d’organiser une journée porte ouverte, avec l’objectif de valoriser et de développer leur attractivité. Cet évènement est une occasion de mettre le focus sur certains des résultats issus des différents investissements déjà entrepris à travers le projet. De plus, c’est un moment de mobilisation et sensibilisation des différents acteurs indirectement impliqués dans le projet  comme les entreprises, les instituts aussi bien privés que publics, et plus globalement les membres de la communauté dans son ensemble. Les participants peuvent visiter des structures telles que les Unités d’Appui Pédagogique, les ateliers permettant aux apprenants de se mettre en situation professionnelle, ou encore les salles ou centres de ressources multimédias, dotés d’outils numériques, qui ont pour but de renforcer la qualité des cours, notamment à travers la digitalisation. Les journées portes ouvertes témoignent des efforts déjà accomplis. Mais c’est également un moment pour renforcer les relations partenariales et réaffirmer notre appui à travers des objectifs communs, à savoir l’attractivité et l’autonomie financière des centres.


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  • L'informatisation du Centre National de Transfusion Sanguine - une activité phare du programme

    Burundi: L'informatisation du Centre National de transfusion sanguine - une activité phare au sein du programme de digitalisation du système de santé


    Carla MORVAN | 31/03/2021

    Les activités en lien avec l’informatisation et la digitalisation du système de santé burundais sont un axe fort du programme Twiteho Amagara – consortium Enabel.Elles concernent notamment l’informatisation d’hôpitaux, de centres de santé (CDS), mais également la digitalisation de techniques d’élaboration de diagnostics (comme les stratégies plainte-traitement) ou encore la formation du personnel par la mise en place de certificats en informatique sanitaire. L’informatisation du Centre National de Transfusion sanguine (CNTS) est une activité phare du programme dans la mesure ou la disponibilité et la gestion des produits sanguins au Burundi est un enjeu central. Elle a été confiée au consortium SAVICS, notamment représenté par Souleymane Sawadogo, médecin de formation, qui, à la suite de ses études médicales s’est spécialisé en informatique de santé.Il est actuellement en charge de la section informatique clinique de l’agence nationale de télésanté et d’informatique médicale du Mali. Les sous activités menées dans le cadre de l’informatisation du CNTS du Burundi sont au nombre de deux. Tout d’abord, une analyse fonctionnelle de la situation actuelle a été réalisée, l’objectif étant de pouvoir adapter les fonctionnalités de cette informatisation aux besoins et contraintes du Burundi. Par exemple, un système de contrôle des stockages des poches de sang a été installé. Cela permet une réduction des erreurs de stockage. La mise en place d’un algorithme permettant d’exclure temporairement ou définitivement un-e candidat-e au don a également ajoutée. La seconde sous activité concerne la formation des utilisateurs et utilisatrices. Concernant la gestion et le don du sang, plusieurs types de personnels sont impliqués. Par conséquent, plusieurs types de formations doivent être mises en place pour répondre aux besoins de toutes et tous. Trois profils principaux ont été identifiés. Tout d’abord, le personnel en charge des questions administratives et financières, c’est lui qui est en charge d’identifier les donneurs et donneuses, de les enregistrer et de facturer les prestations et produits utilisés. Ensuite, il y a le personnel en charge de la sélection médicale, c’est-à-dire en charge de définir si un-e candidat-e au don est apte à cela. On définit ceci grâce à un questionnaire et un examen médical. La dernière catégorie de personnel a être formée est celle du laboratoire. C’est-à-dire les personnes qui vont qualifier le sang et préparer les produits sanguins dérivés des poches récoltées. Un appui organisationnel a également vu le jour à côté des formations, l’idée est d’appuyer le CNTS dans l’optimisation de leur gestion, les aider par exemple à répartir les équipements aux postes clés, à motiver le personnel par la reconnaissance en créant des « champions de formations », etc. Des résultats très significatifs sont attendus de cette activité, avec une volonté de centralisation des données pour gagner en efficacité et en qualité. L’informatisation permet une meilleure collecte des données, plus facile et qui incite le personnel à automatiser des bonnes pratiques dans leur activité. Par exemple, certaines activités doivent nécessairement être enregistrées dans le système afin qu’un-e donneur-se puisse être prélevé-e. Cette activité est également nécessaire afin d’avoir une meilleure visibilité de la disponibilité en produits sanguins notamment au niveau de la gestion du niveau des stocks, des dates de péremption et de l’hémovigilance. Par exemple, « un patient d’un hôpital X qui bénéficie d’une poche de sang produite au niveau du CNTS manifeste des effets indésirables ». Grace à l’informatisation, nous pouvons rapidement retracer d’où vient cette poche, retrouver le don et retirer les autres produits issus de ce don dans le stock.


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  • Kigoma, Tanzanie : le projet LATAWAMA appuie l'Hôpital régional de Mahwehi pour une gestion efficace des déchets biomédicaux

    Tanzanie : Le projet LATAWAMA soutient l'Hôpital régional de Maweni dans la gestion efficace de ses déchets biomédicaux


    Rodrigue NIYONGABO | 30/03/2021

    C’est un défi de taille pour l’hôpital de Maweni : gérer efficacement 100 kg de déchets biomédicaux générés quotidiennement par cet établissement de référence régional. En effet, l’hôpital dispose d’un incinérateur moderne de type TS 100 PLC avec une capacité de combustion de 100 kg par heure mais qui était hors service depuis 2017. Le projet LATAWAMA mis en œuvre par Enabel et l’Autorité du Lac Tanganyika sur financement de l’Union européenne vient de réhabiliter cette infrastructure et en garantira la maintenance pendant deux ans.Le budget investi est de 7.700 €.A côté de ce souci désormais résolu, un autre défi et pas des moindres : la gestion des cendres.A ce jour, la gestion des cendres (production de 10 kg par jour) provenant de l’incinération des déchets biomédicaux va à l’encontre de toute recommandation pour l’élimination des déchets. Dans de nombreuses législations nationales et dans la Convention internationale de Bâle, ces cendres sont définies comme des déchets dangereux en raison de leur contenu chimique et de leur capacité à causer des dommages. L’élimination non contrôlée des cendres peut contaminer l’environnement et la chaîne alimentaire. Pour permettre une gestion conforme de ces cendres, le projet LATAWAMA finance également la construction d’une fosse à cendres d’un coût estimé à 5000 €. Cette fosse respectera les normes de l’Organisation mondiale de la Santé ainsi que celles du ministère de la Santé de la République de Tanzanie en terme d’élimination des cendres.Et par conséquent, permettra de maintenir la biodiversité et de réduire la pollution du lac Tanganyika. L’Hôpital régional de référence de Maweni, établissement de santé publique appartient au ministère de la Santé, du Développement communautaire, du Genre, des Personnes âgées et des Enfants. Il a été ouvert en 1972 et vise à fournir des services de santé aux personnes de la ville de Kigoma. Il a obtenu le certificat d’hôpital de référence en 2010. L’hôpital a une capacité de 300 lits dans 11 salles et compte un nombre total de 222 employés. Prochainement, le projet LATAWAMA fournira un support technique (conteneurs, équipements de protection individuelle) pour optimiser le tri, la collecte et l’élimination des déchets biomédicaux dans des conditions environnementales et sanitaires sûres.


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  • Clinique de la FSJES Tanger : La semaine des portes ouvertes au 22 au 26 Mars 2021

    Maroc: La Clinique Juridique de la Faculté de Droit de Tanger ouvre pour la première fois ses portes du 22 au 26 Mars 2021!


    Bilal ALJOUHARI | 29/03/2021

    Née en 2017, dans le cadre de la convention de partenariat entre la faculté de droit de Tanger et l’UNHCR et la FSJEST, la Clinique Juridique de la Faculté de Droit de Tanger poursuit l’objectif de démocratiser la justice et de garantir la protection des droits des justiciables. A ce titre, elle apparait comme un acteur majeur de l’accessibilité des citoyens à la justice. A travers cette ambition de démocratisation du droit, la Clinique Juridique de Droit intervient essentiellement auprès des personnes vulnérables et exclues de la société, en l’occurrence les migrants, réfugiés et demandeurs d’asile.Pourtant, paradoxalement, elle est encore relativement méconnue du grand public.D’où l’idée inédite de s’ouvrir davantage à son environnement immédiat à travers l’organisation notamment des journées portes ouvertes.Depuis 2018, la Clinique Juridique collabore avec l’intervention « Empowerment juridique des personnes migrantes », qui est financée par l’Union européenne et mise en œuvre par Enabel en partenariat avec le Ministère de la justice et le Ministère délégué auprès du Ministère des Affaires étrangères de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger.Cette collaboration a permis notamment de renforcer les activités de formation des étudiants sur les questions de droit d’asile et de migration et de renforcer également le travail en réseau de la clinique avec les structures locales travaillant sur la thématique de la migration.L’intervention « Empowerment juridique des personnes migrantes » apporte notamment un appui à quatre cliniques juridiques rattachées respectivement à l’Université Hassan II de Casablanca/ Aïn Chok, à l’Université Mohamed Ie d’Oujda, à l’Université Mohamed V de Rabat/ Agdal et à l’Université Abdelmalek Saâdi de Tanger. Ces cliniques juridiques sont des espaces dans lesquels des étudiants en droit de travailler sur des cas réels et des questions sociales, sous la supervision d’enseignants chercheurs et/ou de professionnels du droit.Les objectifs et le public cible des journées portes ouvertesLes journées portes ouverte de la Clinique Juridique de la Faculté de Droit de Tanger ont pour buts de mettre en lumière les missions de la clinique Juridique, ses fonctions et ses rôles en tant qu’acteur de la démocratisation et la socialisation du droit.Sous le thème : « Droit des étrangers », la semaine des portes ouvertes se veut également une initiative originale, avec pour ambition d’initier un savoir-faire clinique auprès de ses participants. Mais aussi ::• D’informer le grand public sur la Clinique Juridique ;• De valoriser ses missions et ses réalisations ;• D’expliquer son rôle et son fonctionnement ;• De renforcer et diversifier les partenariats ;• De sensibiliser les différents acteurs concernés ;• De s’ouvrir sur environnement socio-judiciaire et économique.Le public ciblé par les journées portes ouvertes est :Les étudiants de la Faculté de droit ;Les universitaires ;Les praticiens du droit ;Les partenaires de la Clinique ;La presses et les médias ;Les services de la collectivité ;Les élus locaux ;Les associations ;Les personnes migrantes, demandeurs d’asile et réfugiés.La Semaine des Portes Ouvertes de la clinique juridique de FSJEST se veut une initiative originale et première en son genre à la faculté des Sciences juridiques Economiques et sociales de Tanger. Son objectif est non seulement, d’édifier une bonne pratique en matière clinique mais aussi, de mettre en valeur la connaissance juridique des étudiants par la formation et l’exercice pratique mené sur des cas réels et concrets à travers une méthodologie scientifique et un savoir-faire clinique.Cette semaine, qui démarre le 22 mars et se clôture le 26 mars 2021, est repartie en deux types d’actions :Le premier consiste à maintenir la dynamique des journées des portes ouvertes tout au long de la semaine ;Le deuxième se focalise principalement sur les activités de formation théorique et pratique des participants.


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    Marokko MOR170571T

  • Amuddu organise un atelier de concertation pour l’élaboration d’une mallette pédagogique dédiée à la mobilisation communautaire

    Maroc: le projet Amuddu organise un atelier et élabore une mallette pédagogique dédiée à la mobilisation communautaire


    Clara HUYGHE | 25/03/2021

    Dans la perspective de capitaliser l’expérience et les bonnes pratiques du projet Amuddu, plusieurs outils sont en cours d’élaboration pour permettre la réplication des moyens innovants, une fois l’intervention terminée. Dans ce sens, Amuddu a orgnanisé un atelier de concertation,  les 24 et  25 mars 2021, afin d’identifier les leçons apprises dans le cadre de l’intervention concernant la mobilisation communautaire.Parmi les éléments d’innovation proposés dans le cadre du projet « Amuddu : appui à la mise en œuvre de la SNIA », on peut citer le placement, pour la première fois, de quatre agent·e·s communautaires issu·e·s de la population migrante au sein des agences du service public de l’emploi dans deux villes, Rabat et Casablanca, afin d’instaurer un climat de confiance entre les migrant.e.s et les services publics.Cette approche communautaire adoptée par le projet a permis ainsi à ces agents communautaires de jouer un rôle de « médiation culturelle » entre institutions et communautés, et, par conséquent, de renforcer la confiance de la population migrante vis-à-vis les institutions publiques. Cela a contribué à augmenter le nombre de personnes migrantes qui s’approchent des services publics, notamment de l’ANAPEC et de l’Entraide nationale.   Dans ce cadre, l’objectif de l’atelier de co-construction est d’identifier les éléments stratégiques et opérationnels fondamentaux permettant la mise en œuvre de ces actions de mobilisation communautaire visant l’accompagnement des personnes migrantes dans leur processus d’intégration économique.Ce travail sera élaborée avec la participation active des partenaires du projet Amuddu et il prendra la forme d’une mallete pédagogique, qui sera mise à disposition des organisations qui travaillent sur l’intégration économique des personnes migrantes. L’idée est de capter et formaliser les éléments essentiels de l’expérience du projet Amuddu et, plus particulièrement, la dimension relative à l’approche communautaire.Cette mallette se décline en deux volets : un guide destiné aux institutions publiques souhaitant implémenter ce processus de mobilisation communautaire et une « boite à outils » destinée aux futurs agents communautaires.Les participants à l’atelier seront invités à réfléchir de manière conjointe sur les éléments structurants de l’approche communautaire adoptée par Amuddu dans l’intégration des personnes migrantes par l’économique et à proposer le schéma à suivre pour structurer le contenu de la mallette pédagogique.Pour mener à bien cet exercice, les partenaires de l’intervention seront présents et contribueront à l’élaboration de cet outil, à savoir le Ministère délégué auprès des Affaires Étrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l'Étranger, Chargé des Marocains Résidant à l’Etranger (MDCMRE), l’Entraide Nationale, l’Agence nationale de promotion de l'emploi et des compétences central et régional (ANAPEC), le Réseau Marocain de l'Economie Sociale et Solidaire (REMESS), l’Association Marocaine d'Appui à la Promotion de la Petite Entreprise (AMAPPE), ainsi qu’Enabel.


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    Marokko MOR1605211