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  • Le Programme « AMAGARA MU MURYANGO » pour la couverture sanitaire universelle au Burundi

    Le Programme « AMAGARA MU MURYANGO » vise la couverture sanitaire universelle au Burundi


    Jean BIRONKWA | 25/08/2022

    Le Ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le SIDA, en collaboration avec la Représentation d’Enabel, la Délégation de l’Union européenne au Burundi et l’Ambassade du Royaume de Belgique, a officiellement procédé le 18 août 2022 au lancement de la 3ème phase du Programme d’Appui au Système de santé à travers l’outil de Financement Basé sur la Performance « AMAGARA MU MURYANGO ». Financé à hauteur de 100 milliards de francs burundais (soit 48,5 millions d’euros) par l’Union européenne et 12 milliards de francs burundais (soit 6,1 millions d’euros) par le Royaume de Belgique, ce programme (2022-2026) vise à contribuer à la mise en place de la couverture sanitaire universelle par l’amélioration de l’accès durable aux services de santé et de la qualité des soins, en particulier en matière de santé de la reproduction, maternelle, néonatale, infantile et des adolescents. « La mise en œuvre du Programme AMAGARA MU MURYANGO cadre bien avec les orientations du ministère de la santé publique et de la lutte contre le SIDA et vient donc contribuer à l’atteinte des objectifs déjà fixés par le pays »,, a déclaré S.E. Madame Dr Sylvie NZEYIMANA, Ministre de la Santé Publique et de la Lutte contre le SIDA dans son discours de lancement. Ce programme s’inscrit pleinement dans la politique nationale du Gouvernement du Burundi de la gratuité des soins en faveur des femmes enceintes et des enfants de moins de 5 ans, avec l’appui de l’Union européenne et du Royaume de Belgique depuis 2016. « Chaque année, environ 8 millions de consultations d’enfants, 900.000 nouvelles consultations de femmes enceintes et 400.000 accouchements assistés sont pris en charge gratuitement dans les hôpitaux et centres de santé au Burundi. », a indiqué Monsieur Abou El-Mahassine FASSI-FIHRI, Représentant Résident d’Enabel au Burundi. Cette 3ème phase du programme dénommée désormais « AMAGARA MU MURYANGO » continue dans le même ordre que les deux phases précédentes et par ce cofinancement, l’accès aux soins et services de santé sera garanti à environ 42% de la population burundaise, composée de femmes enceintes et enfants de moins de 5 ans. Ce financement est un signe d’engagement ferme de l’Union européenne et du Royaume de Belgique à appuyer le secteur de la santé au Burundi. Depuis juin 2016 jusqu’en novembre 2019, l’Union européenne a financé la 1ère phase de ce programme mis en œuvre par Enabel à hauteur de 84 milliards de francs burundais (soit 42,5 millions d’euros) pour contribuer au paiement de la facture globale destinée à la gratuité des soins et services de santé pour les femmes enceintes, celles qui accouchent dans les structures de soins et les enfants de moins de 5 ans.Environ 775 formations sanitaires du Burundi ont bénéficié une enveloppe mensuelle de près de 2 milliards de francs burundais, ce qui a contribué au fonctionnement des structures de soins au Burundi. La 2ème phase du programme a démarré en décembre 2019 pour se clôturer en mai 2022 sur un financement de l’Union européenne de plus de 56 milliards de francs burundais (soit environ 28 millions d’euros).


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    Burundi BDI21002

  • Enabel au Burkina Faso appuie des femmes et des jeunes entrepreneur.es du Centre-Est, pour la fourniture de « biens et services verts » de qualité aux

    Burkina Faso: Appui aux entreprises œuvrant dans le domaine de l’économie verte


    Kimsegninga SAVADOGO | 24/08/2022

    Le Projet de développement de l’économie verte dans la région du Centre Est (D-Ecoverte), financé par Enabel au Burkina Faso et exécuté par un consortium d’organisations que sont : le Centre Ecologique Albert Schweitzer (CEAS) (ONG suisse) ; CISV (ONG italienne) et La Fabrique (incubateur d’entreprise) s’investit pour l’amélioration des conditions et du cadre de vie des communautés de sa zone d’intervention. Le projet a réuni en atelier le 11 août 2022 à Tenkodogo, des femmes et jeunes promoteurs d’entreprises, présidents des délégations spéciales, secrétaires généraux, agents techniques municipaux (ATM) des communes de la région du Centre-Est, pour des échanges autour de la gestion/valorisation des déchets et des énergies renouvelables. Avant cet atelier, le projet a organisé du 9 au 10 août 2022, un partage d’expérience et une visite d’infrastructures de gestion des déchets dans la région sœur du Centre-Sud : le centre de tri et la décharge dans la commune de Kombissiri (province du Bazèga) ; et le centre de traitement et de stockage des déchets solides de la commune de Nobéré (province du Zoundwéogo). Les entreprises de Gestion des déchets solides (GDS) et des Energies renouvelables (ER) accompagnées par le projet ainsi que des équipements acquis à travers la subvention accordée, ont été aussi présentés aux autorités des délégations spéciales du Centre Est. Ce fut également l’occasion de présenter les résultats de plusieurs études sur la GDS et les ER.   Plus de 800 millions de francs CFA pour accompagner des « entreprises vertes » Le projet D-Ecoverte est financé par Enabel à hauteur de 787 millions de francs CFA permet de soutenir directement 42 entreprises vertes (dont 12 entreprises portées par les femmes et une par les personnes vivant avec un handicap) afin de leur permettre de se développer en termes d’expertises, d’équipements, d’innovations etc. Cet appui financier a aussi servi à l’acquisition de biens et services verts au profit de ménages et d’entreprises des secteurs primaires et secondaires. En plus de ce financement, Enabel a financé à plus de 47 millions de francs CFA, une autre entreprise de transformation des déchets organiques en engrais organique basée à Bagré ainsi que la réalisation des infrastructures de gestion des déchets pour cinq (5) communes urbaines au niveau de la région du Centre-est. Des produits pour promouvoir des pratiques respectueuses de l’environnement  Le projet D-Ecoverte déploie des efforts pour que les ménages, les entreprises, les organisations et les communautés adoptent des pratiques respectueuses de l’environnement grâce aux services et produits fournis par les entreprises vertes au niveau de la région du Centre-Est. L’option consiste à donner des coups de pouces à des entreprises locales et vise à promouvoir un modèle de développement durable et inclusif. Au cours de l’atelier, le Coordonnateur – Représentant du CEAS, M. Modeste Florentin BATIONO a invité les jeunes promoteurs d’entreprises bénéficiant de l’appui du projet, à « déployer des efforts pour développer leurs activités afin d’offrir des services fiables à leurs communauté et à être des pivots d’un développement harmonieux avec l’environnement et le climat ». Des entreprises vertes pour fournir des biens et services aux communautés L’appui du projet D-Ecoverte permet aujourd’hui à des organisations et entrepreneures de : collecter des déchets et de rendre un service public à la communauté en contribuant à un cadre de vie salubre et en luttant contre les maladies et les inondations ; valoriser les déchets plastiques, créer des emplois et atténuer la dégradation des sols cultivables, la perte de bétail due à la consommation des déchets plastiques et bien d’autres formes de pollution et de nuisance ; fournir et entretenir des équipements solaires de qualité tout en contribuant à lutter contre la pollution des eaux et la dégradation du couvert végétal. développer des couveuses solaires adaptées au milieu rural et qui contribue à développer la filière avicole, les emplois et les revenus qui y sont rattachés. Comment les collectivités territoriales peuvent-elles aider à développer les entreprises vertes ? Au cours des travaux de l’atelier de Tenkodogo, les participants ont été repartis en groupe de travail pour réfléchir sur la contribution que les collectivités territoriales peuvent apporter pour le développement des activités des entreprises vertes et les actions à mettre en œuvre pour promouvoir la visibilité desdites entreprises. Des discussions il est ressorti entre autres, la nécessité de prendre des arrêtés pour favoriser davantage la contractualisation entre les communes et les entreprises œuvrant dans le domaine de l’économie verte et d’inciter les citoyens à souscrire à l’enlèvement des déchets ménagers. Il a été proposé de prévoir dans les budgets communaux, des lignes budgétaires d’appui aux entreprises œuvrant dans le domaine de l’économie verte, d’œuvrer pour la promotion de l’hygiène et de l’assainissement dans les établissements publics (sanitaires scolaires etc.), de créer des espaces de stockage et de traitement des déchets, d’opérationnaliser des cadres de concertation entre le acteurs/décideurs communaux et les promoteurs des entreprises vertes et de promouvoir l’utilisation de l’énergie verte dans les édifices communaux.  Il est également proposé la mise en place de coordinations des entreprises vertes dans les différentes communes, l’élaboration de plans stratégiques de collecte et de gestion des déchets, l’accompagnement des communes aux entreprises vertes à travers des subventions, l’organisation de foires, de journées promotionnelles et d’autres types d’activités de promotion de la visibilité des entreprises œuvrant dans le domaine de l’économie verte.    


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    Burkina Faso BKF1803211

  • Mali : Comment la création d’entreprises agropastorales a favorisé l’employabilité des jeunes ruraux.

    Mali : Comment la création d’entreprises agropastorales favorise l’employabilité des jeunes ruraux?


    Nènè TRAORE | 24/08/2022

     Le projet d'Appui au Renforcement de l'Élevage et de l'Économie Pastorale dans la région de Koulikoro (AREPK) mis en œuvre de 2017 à 2022 est arrivé à terme. L'objectif qui était de refléter les activités de l'élevage en favorisant l'entrepreneuriat agricole et la création d'emplois pour les femmes et les hommes dans la région de Koulikoro a été atteint.       La stratégie de mise en œuvre du projet visait la sécurisation des systèmes de production pastoraux et la promotion des chaînes de valeurs porteuses des filières animales afin d'améliorer la contribution de l'élevage à l'économie régionale et à la création d'emplois rurales . Des résultats tangibles sont acquis notamment en matière de promotion de l'emploi des jeunes ruraux dans le secteur de l'élevage. Dans cette optique et pour renforcer l'employabilité des jeunes dans le secteur rural à travers l'entrepreneuriat agropastoral dans la région de Koulikoro, des jeunes ruraux ont été sélectionnés, formés et outillés de kits d'insertion dans les domaines suivants : la vente d 'aliments pour le bétail, l'embouche bovine, la boucherie, la tannerie et la valorisation de la paille de brousse.Processus de sélections des jeunes -  Un appel à candidatures, à l'intention des jeunes, a été lancé par l'APEJ pour recevoir des projets, principalement axés sur la filière de l'élevage. A l'issue de la sélection 6 femmes et 14 hommes ont été retenus. Les autorités régionales se disent très satisfaites de l'approche utilisée par le projet. «  À mon avis, le partenariat entre l'APEJ et Enabel est très apprécié dans le cercle de Nara dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet » . Comme vous le savez, la population malienne est majoritairement composée de jeunes qui ne travaillent pas. La mise en œuvre de ce projet d'appui aux jeunes entrepreneurs ruraux de Koulikoro constitue une opportunité pour les jeunes du cercle de Naraqui apparaît déjà dans les filières d'élevage notamment dans les domaines suivants : la vente d'aliments pour le bétail, l'embouche bovine, la boucherie et la tannerie » . Préfet de Nara Formation des jeunes- La formation des 20 jeunes sélectionnés par l'APEJ a été assurée par les faîtières des Chambres régionales d'Agriculture et des Métiers de la région de Koulikoro. Ce renforcement des capacités a permis aux jeunes de mieux cerner la filière bétail et de s'approprier les meilleures techniques pour la réussite de leurs activités.  Ainsi, ils ont été équipés pour mieux traiter les problèmes quotidiens liés à leurs métiers, les gérer et tenter de les résoudre. En vue d'aider les jeunes agropasteurs à concrétiser leurs idées de projets, des sessions de formation en entrepreneuriat (création d'entreprises/finalisation de plans d'affaires, gestion d'entreprise et éducation financière) ont également été organisées à leur intention. Appui au financement des entreprises et à l'installation- Pour soutenir le dynamisme de création d'entreprises ou de « start up », les jeunes doivent avoir accès aux facilités de financement qui existent dans l'environnement institutionnel de l'économie locale. Dans cette optique, le partenariat avec une institution de microfinance fut primordial pour le financement de kits d'installation à l'intention des jeunes ayant bouclé toutes les formations préalables. Pour ce faire, l'institution de microfinance a reçu les plans d'affaires des jeunes promoteurs et les a évalués ensuite sur le plan financier et économique selon des critères bien définis. Les crédits accordés aux jeunes sont remboursables afin de constituer un fond tournant. À l'issue de la formation et des appuis financiers, il a été constaté qu' il y a un prix de conscience des populations et particulièrement des jeunes ruraux sur les avantages des métiers liés à l'élevage (filière bétail) dans la vie économique de leurs localités. Ils ont ainsi acquis une certaine maîtrise des techniques des métiers agro pastoraux et des compétences en gestion d'entreprise.Aujourd'hui, les jeunes promoteurs sont bien installés et exercent leurs activités avec beaucoup de professionnalisme et chaque jeune a reçu la totalité de son financement auprès de l'institution de microfinance. L'octroi de ce crédit était subordonné à la présentation d'un plan d'affaire. De plus, le partenariat avec cette organisation de microfinance a permis d'améliorer les conditions de travail grâce à l'acquisition d'équipements, ce qui a conduit à une réduction du temps de travail.  « Nous avons été mis en relation avec une microfinance pour l'accès aux crédits. Nous avons contracté un prêt auprès d'elle, grâce auquel nous avons aménagé nos sites, acheté des équipements et renforcé nos compétences. Par la suite, j'Au cours de la formation, ils ont souligné les avantages que représentent l'ouverture d'un compte car cela facilite à  90 % l'accès aux crédits  . Appui-conseil-acquisitions des compétences, partage d'expérience-  En plus des jeunes accompagnés par l'APEJ, avec les autorités régionales, 20 autres jeunes évoluant dans l'amélioration de la paille de brousse ont vu leur capacité renforcée. Ils ont créé un groupe de communication WhatsApp qui leur permet désormais de partager des informations d'ordre social ou professionnel. La formation et une visite d'échange dans un champ de cultures fourragères à Dalabani (Bougouni) ont permis d'acquérir des compétences en techniques de conservation et de valorisation de la paille à l'urée et à la mélasse et en techniques de cultures fourragères . Les formations ont également renforcé les compétences en bonnes pratiques dans l'alimentation des animaux pour éviter le gaspillage d'aliments. Auparavant, les aliments étaient distribués à volonté mais les jeunes ont acquis des compétences en bonnes pratiques de rationnement des aliments. Les techniques informées concernant la valorisation de la paille à l'urée et à la mélasse ont permis de réduire l' utilisation des ingrédients concentrés pour l'alimentation des animaux embouchés, ce qui a donné lieu à une amélioration des revenus par la réduction des coûts de l'affouragement. Il convient également de souligner l'appui aux jeunes sous forme de dotations en équipements (charrette, âne, petit matériel) permettant de constituer un stock important de bois de cuisine, de paille de brousse et de résidus de récolte. Avant, pour constituer du stock, il fallait emprunter ou louer une charrette. Désormais, cela n'est plus nécessaire. Les charrettes acquises à double vocation : elles permettent non seulement la récolte de la paille mais aussi la recherche du bois de cuisine. De fait, la charrette réduit donc le nombre de jours de recherche de bois de cuisine et de paille car il devient possible de transporter une quantité importante, ce qui permet de dispenser du temps aux autres activités génératrices de revenus (AGR). Les charrettes contribuent à l'amélioration des revenus des ménages, surtout en saison sèche. Une fois les stocks de paille constitués pour les animaux des bénéficiaires, le reste du temps est consacré à la recherche de paille ou de bois de cuisine pour la vente. Les revenus ainsi obtenus permettent de subvenir aux besoins du ménage, notamment l'achat d'aliments pour la famille, la prise en charge des soins de santé, l'achat de vêtements, les frais de scolarité des enfants, le trousseau de mariage, etc. Les économies réalisées une fois les besoins de la famille couverte sont thésaurisées pour l'achat d'un petit élevage. Ainsi, un bénéficiaire dit avoir constitué un petit élevage avec l' achat de 3 chèvres et de 2 moutons grâce aux recettes générées par la vente de paille de brousse. Ces activités ont incité les bénéficiaires à rester dans le village, car sinon, après les récoltes, tous les jeunes partaient dans les grandes villes pour chercher du travail et ils ne rentraient qu'en début d'hivernage. Les entreprises agropastorales permettent ainsi de contribuer à la réduction de l'exode rural par la création d'emplois salariés. De ce fait, chaque entreprise employée au moins un salarié. Les entreprises agropastorales permettent ainsi de contribuer à la réduction de l'exode rural par la création d'emplois salariés. De ce fait, chaque entreprise employée au moins un salarié. Les entreprises agropastorales permettent ainsi de contribuer à la réduction de l'exode rural par la création d'emplois salariés. De ce fait, chaque entreprise employée au moins un salarié. En 2020, 20 jeunes dont je faisais partie ont été sélectionnés pour aller faire une formation sur les techniques d'amélioration de la paille de brousse et les cultures fourragères. Avant cette initiative d'AREPK, nous ignorons complètement que la paille de brousse que nous avions ici des valeurs nutritives pour les animaux. Nous ignorons également que nous pouvions cultiver des fourrages pour les animaux. Avant, en saison sèche, nous coupons la paille pour la mettre sur le toit des maisons et sur les hangars. La paille pourrissait et, seule, elle ne suffisait pas à rassasier le bétail. Suite à cette formation, nous avons compris que donner une quantité importante à l'animal n'était pas une solution. En plus, cueillir la paille et la donner directement aux animaux n'est pas nutritif car, exposer au soleil, la paille perd sa valeur nutritive. Grâce à la formation, nous avons acquis les bonnes pratiques de conservation et de traitement de la paille.Cela nous a également appris à faire de la culture fourragère, ce qui nous a permis de nourrir nos animaux et, par la même occasion, de faire du commerce. » Jeune volontaire à Kiban, Banamba. La mise en œuvre du projet a connu une forte adhésion et l'implication des autorités locales (préfets et maires) qui ont apporté une prudence morale à la mobilisation sociale dans les localités d'intervention. Par ailleurs, le manque d'informations fiables des jeunes promoteurs sur la filière bétail autour des activités d'élevage (aliment du bétail, embouche, boucherie, tannerie et valorisation de la paille de brousse) a démontré la pertinence et l'opportunité des formations réalisé.Quant aux activités d'information, d'éducation et de communication (IEC) sur le projet, elles ont été particulièrement encouragées et appréciées par les populations qui ont reconnu leur impact sur la promotion de la filière bétail viande comme moyen d'insertion des jeunes des zones d'intervention du projet dans le tissu socioéconomique. En outre, la formation aux métiers d'élevage, l'équipement et la facilitation de l'accès aux microcrédits se sont révélés être des moyens efficaces pour accompagner les jeunes agropasteurs et leur permettre de s'installer dans leurs activités.


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    Mali MLI1604811

  • Kirundo - Cibitoke : de la saison rizicole à l’entretien du réseau d’irrigation, une campagne réussie

    Burundi : Une campagne d’entretien des infrastructures d’irrigation des rizières


    Jonas Eric UWIZERA | 24/08/2022

    Le PAIOSA qui accompagne le secteur agricole au Burundi poursuit ses actions dans les provinces d’action. Dans l’optique de garantir la durabilité des aménagements hydroagricoles réalisés par le PAIOSA sur un périmètre de 2892 ha exploités par près de 5.000 ménages dans la province de Cibitoke, une campagne d’entretien des infrastructures d’irrigation est organisée du 16 août jusqu’au 15 septembre chaque année. Cette campagne est organisée et mise en œuvre par la Fédération des Associations des usagers de l’eau (FAUE) qui bénéficie de l’appui technique du PAIOSA et du BPEAE. La campagne vise également à initier un calendrier cultural unique pour tous les exploitants du périmètre afin de garantir une bonne gestion de l’eau d’irrigation et permettre une gestion des maladies du riz. La mobilisation et la présence des bénéficiaires des aménagements dans les travaux d’entretien et maintenance commencent à se faire remarquer, une preuve d’un processus d’appropriation qui prend de plus en plus d’ampleur. Ces bénéficiaires regroupés en Associations d’Usagers de l’Eau (AUE)comprennent que l’entretien de ces infrastructures si importantes revient à eux et doivent s’assurer de leur pérennité. Le début de ces travaux d’entretien du réseau hydroagricole a été rehaussé par la présence du Directeur du Département Génie rural, de l’Irrigation et Développement des serres au Ministère de l’Environnement, Agriculture et Elevage, pour encourager la fédération des AUE dans la bonne gestion de ces infrastructures. Le Directeur a profité de sa présence à l’Imbo pour visiter les travaux de réhabilitation du barrage d’irrigation sur la rivière Muhira qui vont de permettre d’augmenter et rendre régulier le débit de l’eau d’irrigation de 1.6m³/sec d’un périmètre de plus de 300ha situé sur la colline Murambi en commune Buganda. Un deuxième chantier visité par le Directeur du département de l’irrigation, est la construction d’une prise et d’un canal dit « canal de transfert » au niveau des collines Kivumvu-Kagimbu toujours sur la rivière Muhira. Ce canal vise à transférer l’eau de la rivière Muhira dans le réseau d’irrigation de Nyamagana construit par le PAIOSA de 2017 à 2019 et va permettre d’augmenter la quantité de l’eau dans ce réseau mais aussi d’agrandir le périmètre irrigué dans la commune Rugombo d’une superficie de plus de 250ha. Le coût des travaux sur les deux prises est estimé à 2.000.000 € et les travaux seront achevés en juin 2023. Le Directeur du département Génie rural, irrigation et développement des serres, a apprécié les deux chantiers et les travaux d’entretien du réseau existant. Il a enfin exprimé sa satisfaction sur le fait que les bénéficiaires paysans s'approprient davantage de l'entretien pour assurer la durabilité des investissements ainsi que le fait de commencer à introduire un calendrier agricole harmonisé ce qui s'inscrit dans les priorités du ministère. Cap sur Nord du pays Au nord du pays à Kirundo, l’autre zone d’action du PAIOSA, l’heure était, presque dans la même foulée, au lancement de la saison rizicole 2022 C dans le marais de RUKORE. La cérémonie a eu lieu le 10 Août 2022 à Ntega, l’une des quatre communes d’intervention du PAIOSA dans la province Kirundo. La coopérative TURIKUKIVI, constituée de 80 membres, a ainsi bénéficié de 11.275 kgs de fertilisants ainsi que 625 kg de semences de riz pour emblaver 32ha. A travers cet accompagnement, la coopérative escompte améliorer la production et la productivité pour passer de 3 à 5 tonnes à l’ha. Cet accompagnement vise également à la réduction de l’usure et à la rentabilisation des infrastructures et équipements financés par Enabel à travers le programme PAIOSA. Cette activité a vu la participation active de l’administration provinciale et du BPEAE représentés respectivement par le chef de cabinet du Gouverneur et le Directeur du bureau provincial de l’Environnement, Agriculture et Elevage. Ils ont apprécié cette approche d’appui en intrant et d’accompagnement techniques en plus d’autres activités menées par le PAIOSA dans la zone. Ils ont exhorté les bénéficiaires à s’approprier de ces activités en adhérant massivement à la coopérative TURUKUKIVI, porte d’entrée pour la pérennisation de ces appuis.  Pour terminer, ils n’ont pas manqué de solliciter l’extension de ces activités dans d’autres marais de la province.


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    Burundi BDI1308211

  • Burundi : L’abus de drogues est un problème de santé publique

    Au Burundi, s'est tenu un atelier de réflexion sur la prévention de la consommation des drogues, fléau de santé publique


    Jean BIRONKWA | 23/08/2022

    La consommation de drogues et les toxicomanies constituent un problème de santé publique dans beaucoup de régions dans le monde. En plus des effets sur la santé, ils ont des répercussions sur le tissu social, le tissu économique et peuvent constituer un frein au développement des pays. Le Ministère de la Santé Publique et de la lutte contre le Sida avec l’appui de Enabel / Consortium Memisa à travers le Programme Twiteho Amagara financé par l’Union Européenne a organisé un atelier de réflexion sur la prévention de la consommation des drogues et des toxicomanies, axé sur l’examen des perspectives d’intervention au niveau du système de santé. Ses objectifs étaient (1) de prendre connaissance de certaines initiatives en cours dans le domaine de la prévention et de la prise en charge des problèmes liés à la consommation des drogues au Burundi (2) d’élaborer des recommandations sur les perspectives d’intervention au niveau du système de santé concernant la prévention et de la prise en charge des problèmes liés à la consommation des drogues. Cet atelier qui a regroupé les principaux intervenants dans la prise en charge des personnes présentant des problèmes suite à la consommation de drogues a été rehaussé par la présence du Dr Onesphore Nzigirabarya, Assistant du Ministre de la santé publique et de la lutte contre le Sida. Ce dernier a réaffirmé dans son allocution d’ouverture de l’atelier que la santé mentale est une composante fondamentale de la santé et qu’il ne peut pas exister une santé humaine sans santé mentale. Le Plan stratégique Intégré de lutte contre les maladies chroniques non transmissibles qui s’inscrit dans la logique du Plan National de Développement Sanitaire recommande le développement de soins de santé mentale intégrés et adaptés aux besoins de la population dans un cadre communautaire avec une intégration des services de santé mentale dans les structures de soins. Pour atteindre ce pari, le MSPLS avec l’appui de l’Enabel Consortium Memisa Programme Twiteho Amagara a développé des directives nationales pour l’intégration des services de santé mentale dans le système de santé. Cette rencontre a été une occasion de prendre connaissance de certaines initiatives en cours dans le domaine de la prévention et de la prise en charge des problèmes liés à l’abus de drogues au Burundi. Les participants ont montré l’ampleur du phénomène de la consommation des drogues, en particulier chez les jeunes. Selon les présentations des participants, il est permis de retenir que la consommation des drogues et des toxicomanies au Burundi constitue un problème de santé don’t il est important de prendre en charge au regard de ses conséquences. Plusieurs recommandations ont été émises par les participants, particulièrement la formation continue des professionnels de la santé sur les questions liés à la prise en charge des problèmes liés à l’abus de drogues, l’élaboration de la cartographie des intervenants pour savoir où référer les victimes des drogues, la mise en place une stratégie nationale de lutte contre la drogue au Burundi en impliquant les autres secteurs d’activité (Ministère de la Justice, Ministère de la Sécurité Publique, de l’intérieur, Ministère du Commerce, etc.)Pour rappel, avec l’appui financier de l’Union Européenne, un Programme d’appui à la santé des populations « TWITEHO AMAGARA » est exécuté pour accroître l’accessibilité universelle à des services de santé de qualité. Dans le cadre de ce Programme, Enabel met en œuvre des activités en relation avec la santé mentale en vue de renforcer l’intégration des soins de santé mentale dans le système de santé au Burundi.   


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    Burundi BDI19001

  • Enabel renforce les capacités opérationnelles des acteurs judiciaires

    Burkina Faso: Enabel renforce les capacités opérationnelles des acteurs judiciaires


    Kimsegninga SAVADOGO | 23/08/2022

    Enabel, à travers le Projet d’appui au renforcement de la justice pour lutter contre l’impunité au Burkina Faso (PARJI), financé par l’Union européenne, a remis le 19 juillet 2022, du matériel informatique, bureautique et roulant au Ministère de la Justice et des droits humains, chargé des relations avec les institutions (MJDHRI) ainsi qu’aux officiers de police judiciaire appuyant le pôle judiciaire spécialisé dans la répression des infractions économiques et financières et de la criminalité organisée. Selon Yoann THINES, Portfolio Manager à Enabel et Intervention Manager du PARJI, ce geste s’inscrit dans le cadre des activités du projet qui vise à renforcer les capacités opérationnelles des acteurs judiciaires pour lutter contre l’impunité. Le matériel a été reçu par le Directeur de Cabinet du Ministre de la justice et des droits humains, chargé des relations avec les institutions, qui a estimé que "ce matériel venait à point nommé pour faciliter le travail des acteurs de la justice dans leur mission de service public”.   En effet, Enabel a appuyé, entre autres, la Direction Générale de la Justice Pénale et du Sceau (DGJPS) qui est la direction technique du Ministère de la justice en charge de la mise en œuvre de la politique pénale. Dans le cadre de ses activités, cette direction rencontre des difficultés entravant le bon fonctionnement de certaines juridictions dans le cadre de l’exécution de leurs missions et cet appui viendra faciliter la coordination entre les juridictions et la DGJPS. Du matériel diversifié pour une chaine judiciaire plus opérationnelle Par conséquent, afin de faciliter le traitement et le jugement des dossiers correctionnels et criminels, Enabel a fourni du matériel informatique constitué essentiellement de photocopieurs multifonctions, d’imprimantes, d’ordinateurs portables, d’équipements de sonorisation et autres équipements informatiques afin de soulager le pôle ECOFI de Bobo-Dioulasso et de Ouagadougou, le Tribunal de Grande Instance de Manga et celui de Ziniaré. Le Fonds d’Assistance Judiciaire (FAJ) a aussi reçu du matériel informatique et bureautique au profit de trois Commissions d’Assistance Judiciaire que sont celles des Tribunaux de grande instance de Pô, Manga et Kaya. Des acteurs judiciaires chargés de la répression des infractions économiques et financières et de la criminalité organisée ont également bénéficié d’appuis en matériel informatique, en équipements divers et en moyens roulants, notamment un véhicule Land Cruiser afin d’assurer les déplacements des magistrats et OPJ dans le cadre des enquêtes spécifiques en matière d’infractions économiques et financières. Au total, c’est un appui de près de soixante-quinze mille (75.000) euros qui a été réalisé au profit de ces acteurs judiciaires pour améliorer leurs capacités opérationnelles et ainsi permettre le bon fonctionnement de la chaîne pénale dans son ensemble pour lutter contre le sentiment d’impunité, via le soutien financier du partenaire financier du PARJI, l’Union européenne.  


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    Burkina Faso BFA20003

  • Kasaï Oriental : Les chefs coutumiers et les propriétaires terriens s’engagent à mettre à la disposition des femmes des terres arables pour leurs acti

    RDC: Les chefs coutumiers et les propriétaires terriens s’engagent à mettre des terres arables à la disposition des femmes


    Grâce MALI FAIDA | 22/08/2022

    Le Programme de Développement Agricole dans la Province du Kasaï-Oriental (PRODAKOR), en collaboration avec le service provincial en charge du genre, le conseil provincial de la femme, l’inspection de l’agriculture et la coordination de la société civile, a entrepris des vastes campagnes de plaidoyer pour l’octroi de terres arables aux femmes dans plus de trois territoires de la province du Kasaï-Oriental dont celui de : Tshilenge, de Miabi et de Lupatapata. Les réunions de ce plaidoyer ont ciblé principalement les leaders coutumiers, les propriétaires terriens ainsi que des agents de l’administration décentralisée.Les propriétaires terriens et les chefs des groupements se sont engagés à mettre des terres à la disposition des femmes et groupements des femmes dont les entités en feront la demande. Les autorités administratives se sont engagées pour leur part à assurer et à garantir, en toute célérité, les droits des femmes sans aucune distinction.Ces différents engagements ont été consignés dans des notes écrites séance tenante et partagés avec les parties prenantes. En prenant ces engagements, propriétaires terriens et autorités administratives entendent ainsi contribuer à l’amélioration de la production agricole et surtout résorber l’insécurité alimentaire qui continue de ronger leurs entités respectives. Les autorités administratives ont affirmé qu’elles veilleront au respect des engagements pris par les différentes parties prenantes. En plus des réunions de plaidoyer tenues avec les leaders locaux, des actions de sensibilisation populaire ont été organisées pour partager avec les communautés, surtout les femmes, les engagements pris par les propriétaires terriens et de les inviter à saisir sans tarder l’opportunité qui leur est offerte. Le PRODAKOR, en synergie avec les partenaires impliqués dans ce plaidoyer, fera le suivi de la mise en œuvre de ces engagements durant les mois à venir.


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    RD Congo RDC1217111

  • Supporting refugees to rebuild their lives

    VIDEO - Uganda: Supporting refugees to rebuild their lives


    William YEKA | 22/08/2022

    Since 2017, Enabel in Uganda has been working with the Ministry of Education and Sports to rebuild the lives of refugees and nationals through skills development and entrepreneurship training. To-date, the initiative has enabled more than 7,500 refugee and host community youth, women and girls to acquire the skills for employment and job creation.


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    Ouganda UGA160321T

  • Basemera excels in hairdressing

    In Uganda, Basemera excels in hairdressing


    Catherine BEKUNDA | 22/08/2022

    “I can’t spend a day without a customer”, were the words Irene Basemera the proprietor of Shalom Beauty salon in Fort Portal City told Enabel at our recent visit. She revealed that she earns between Sh.10,000 to Sh.30,000 per day when it is not a busy season but this goes up to Sh.80,000 during the Christmas and Easter seasons. “I advise fellow women to acquire a skill because you cannot sleep hungry,” Basemera intimated. She completed Senior four but lacked school fees to continue her education. It was during this period that she became pregnant in her senior four vacation and had to fend for herself and her child. Basemera, who is a Sunday school pastor at New Hope Family Worship Centre says she preaches the message of skilling whenever she gets a chance both at her church and saloon. Though her dream was to be a teacher, she doesn’t regret the path she took because her saloon and church are now her education platforms. Basemera and Teddy Kabahweza underwent a 6 months’ training course in hairdressing at Yawe Foundation, an Enabel Skills Development Fund grantee during 2018. The duo received a startup kit which included a big dryer, a hand dryer and a sink key instruments to run a successful saloon business. Although they had to temporarily close their business during 2020 and 2021 when all saloons were closed as a measure to limit the spread of COVID-19, the duo has not looked back since businesses were fully opened.   “From this saloon we have been able to take care of our personal welfare and pay school fees for our children,” she admits. “We have injected in more money from loans so that we can grow our business,” Basemera explains. They are both members of the Turibamu Village saving group from which they have borrowed capital up to Sh2,500,000 at a monthly interest rate of 1.5 per cent. Although they have not yet got students to train in the same trade, they pledge to ask a minimal fee since they too were helped at no cost to acquire the skills. They would require them to pay about sh.400,000 to cater for training materials such as braids and chemicals for a 6months course. They hope to have expanded their business within the next three years and started a Beauty training school as well. The 26-year-old would like to receive more training in making beads, baking cakes and cosmetology so that she has a one stop centre for her clients who include bridal entourages. Currently her salon has weaves, skin care and hair relaxing products. But to diversify their income, the duo prepares French fries (chips) and other snacks in front of their premises to serve to other customers during evening hours. Basemera and Kabahweza are part of the 3,153 youths that have been skilled in the Albertine/ Rwenzori region by Enabel, through its Support to Skilling Uganda project aimed at equipping youths with skills for economic transformation and self-reliance.


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    Ouganda UGA1402711

  • Ategeka defies hard start in life to become an entrepreneur

    In Uganda, Johnson Ategeka defies hard start in life to become an entrepreneur


    Catherine BEKUNDA | 22/08/2022

    Having lost his father in 2012 and his mother 4 years later has not deterred Johnson Ategeka from succeeding in life.   He dropped out of school in primary six because he occasionally had to first take on odd jobs to get school fees and other basic needs. It was during this period that George Akora, Executive Director of Yawe Foundation picked up the two brothers (Ategeka and Francis) and took them under his care.In 2017, he enrolled them for a one-year welding course at Yawe Foundation after which they upgraded their skills at St. Joseph’s Technical Institute, an Institution supported by Enabel to become a centre of excellence in Automotive mechanics situated in Fort Portal City.“I excelled at St. Joseph’s and was retained to work there,” Ategeka reveals. From the proceeds of his work, he was able to buy 12 hens and 2 goats. “I have now been self-employed for one and half years and have been able to achieve a number of things,” a smiling Ategeka shares. He has entered into a partnership with Yawe Foundation to produce shutters for their 3-storeyed building that will house the Foundation’s skills training centre.    “We cost share on electricity and other utilities and the Executive director has continuously found for me big contracts from his colleagues in town,” he explains. Ategeka has recently joined Yawe saving scheme where he has deposits of more than Sh. 100,000.“I save between Sh.10,000 and Sh.30,000 every month,” he reveals. The young entrepreneur has not borrowed from the Scheme yet but will do when he starts on his business expansion programme. Ategeka, has so far trained two youth and will train another three soon. His training in welding and metal fabrication lasts 7 months. He charges Sh.80,000 per month and Sh. 500,000 annually.“This money is to buy training materials and pay for utilities such as electricity,” he quickly adds. Future plans His plan is to save enough money to buy land and build a home for himself. “I want to grow this business and have a big display area and expand to other districts too,” the ambitious Ategeka reveals adding “I want to work hard and be able to afford the good things of life.” Ategeka plans to start a family in 4 years’ time and hopes to have expanded his business by then. The 24year old whose interest had always been welding attributes his success to discipline, quality products and timely delivery of customers’ work. His appeal “I encourage other youth to embrace skills training because one cannot sleep hungry when they are skilled,” he advises. His products range from Sh.200,000 to 300,000 for a window and doors could go for between Sh.600,000 to 800,000 while a gate costs Sh.2,500,000. His only challenge is the unstable prices of raw materials, unreliable power, and the lack of other equipment used in making heavy door frames.Ategeka is one of the 3,153 youths that have been skilled in the Albertine/ Rwenzori region by Enabel, through its Support to Skilling Uganda project aimed at equipping youths with skills for economic transformation and self-reliance.


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    Ouganda UGA1402711

  • Rwanda: Tracking COVID-19 through geomapping dashboard

    Rwanda: Tracking Covid-19 through geomapping dashboard


    Philippine DE BRUYN | 19/08/2022

    Having successfully launched the first phase of its COVID dashboard, the Rwanda Biomedical Center has now decided to start the second phase of development and develop a new partnership with the support of the RESICODI project. In March 2020, the World Health Organization (WHO) declared the ongoing coronavirus outbreak: a global pandemic. The outbreak of the virus strained on health systems across several continents. Rwanda reported the first case of COVID-19 on the 14th of March 2020 and the government moved swiftly to put in place measures to minimise infection cases. During that period regular updates and awareness campaigns were initiated to inform and educate the public about pandemic. At the forefront, RBC (Rwanda Biomedical Center) deployed a digital mapping solution for health emergency response to COVID-19, to help with the mapping of COVID-19 cases in Rwanda. With this solution, RBC was able to develop a COVID-19 dashboard for Rwanda, which provided great insights and key indicators to the population such as cumulative tests, confirmed/active/recovered cases and deaths, all sorted by districts, gender and age. However, with the evolution of the pandemic, the international community and the Rwandan government have strengthened their efforts to contain the virus. Upgrading the existing dashboard with new capabilities and key indicators is therefore highly needed. It is in this dynamic that the RESICODI project intervenes. RBC wishes to upgrade existing dashboard with dynamic maps showing spatial distribution and evolution of COVID-19 cases across Rwanda since the outbreak but also capture ongoing COVID-19 vaccines administration efforts, hence achieving a comprehensive visualisation, showing how Rwanda is responding to the pandemic. Experts will therefore collaborate on the production of anticipated diverse indicators about COVID-19 that will not only benefit the public for their information but also the government to reinforce its measures in managing the pandemic and continue to make informed decisions based on available spatially distributed data. Those data are expected to provide insightful comparison between new cases development and vaccines administration. It will also help researchers and academia to gain new insights about COVID-19 management trends in Rwanda. The dashboard is available on   rbc.gov.rw


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    Belgique BEL2000611SP1

  • Des équipements de production et de transformation subventionnés par Enabel permettent à des Coopératives agricoles de la région Centre-Est du Burkina

    Burkina Faso: Des équipements de production et de transformation permettent à des Coopératives agricoles d'accroître leurs rendements


    Kimsegninga SAVADOGO | 19/08/2022

    Enabel, à travers son Intervention "Entrepreneuriat", a facilité l’acquisition à prix subventionné de matériel de production et de transformation agricole par des coopératives et entreprises de femmes et de jeunes de la région du Centre-Est. Des visites de terrain effectuées du 25 au 28 juillet 2022 auprès de quelques bénéficiaires ont permis de constater que les équipements octroyés aux producteurs et transformateurs agricoles, produisent des résultats inédits. Une ferme avicole moderne produisant de la volaille en quantité et en qualité Avec l’appui d’Enabel, Mme Keloma Franceline OUDERADOGO / KANKOANE, promotrice d’une ferme avicole parvient à produire de la volaille en quantité et en qualité. « Avec ces machines, nous pouvons produire 5 tonnes d’aliments par jour. On produit aujourd'hui beaucoup plus qu'on le faisait avant. L’équipement nous permet de produire de l'aliment pour les poussins, les poulets de chaires, les poulets de ponte et de l'aliment pour bétail ». La coopérative Nataab-Zanga des jeunes de Yargo augmente sa production de sésame Grâce à la subvention accordée par Enabel pour l’achat de matériel de production agricole (1 motoculteur, 4 tricycles, 1 semoir, 5 charrettes, 5 charrues, 12 houes, 10 bâches, 1 bascule électronique), la coopérative Nataab-Zanga des jeunes du village de Yargo à 15 km de Koupéla dans la région du Centre-Est, ont aménagé une vaste superficie où ils produisent du sésame. M. Antoine NARE, le président de la Coopérative ne pouvait cacher sa joie au passage de l’équipe d’Enabel. Il s’est exprimé en ces termes : « c’est la première fois qu’un projet nous vient en aide de façon claire et inclusive. Le matériel que nous avons reçu a été commandé par nous-même et sur la base de nos besoins. La formation reçue en plus de ces équipements, nous permettent d’augmenter fortement notre productivité. Enabel nous aide à nous développer. Avec le motoculteur par exemple, le labour d’une journée équivaut à celui d’une semaine que nous faisions. Non seulement nous gagnons en temps mais aussi cela réduit la pénibilité du travail »  Les coopératives Wend-lamita et Téég-Wendé de Koupèla produisent du beurre de karité de qualité Deux coopératives féminines de production de beurre de karité (Wend-lamita et Téég-Wendé de la commune de Koupèla) ont pu acquérir des tricycles, des marmites, des bassines, des seaux, des fûts, des torréfacteurs, des moulins grâce à la subvention d’Enabel. Mme Augustine OUBDA, présidente de la coopérative Wend-lamita de Koupèla à propos des acquis : « ces équipements facilitent notre travail et nous soulagent énormément. Avant nous produisions en moyenne 25 litres de beurre de karité par jour. Depuis l’acquisition de ce matériel, notre production journalière s’élève à 60 litres en moyenne. La qualité et la quantité du beurre que nous produisons se sont accrues. Nos revenus se sont améliorés grâce aux bénéfices de nos ventes et nous arrivons à soutenir nos maris, honorer certaines dépenses familiales et subvenir aux besoins de nos enfants ».  


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    Burkina Faso BKF1803211

  • Restauration des aires de pâturage au Niger

    Niger: Restauration des aires de pâturage


    Halissa HASSAN DAN AZOUMI | 18/08/2022

    Le projet REPO (Résilience Pastorale Ouest Niger) financé par l’Union européenne et mis en œuvre par Enabel a comme activités principales dans les régions de Dosso, Tahoua et Tillabéri, la restauration des aires de pâturage. Plusieurs activités ont été réalisées dans la zone d’activité du projet REPO dont entre autres la réalisation de 26 224 demi lunes sylvopastorales sur 723 hectares. 2 218 personnes dont 858 femmes mobilisées les travaux de récupération des terres. Les demi-lunes sont un système crucial pour lutter contre la désertification, récupérer les terres désertiques et préserver les cultures.


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    Niger NER20005

  • Expo 2022: UEDi supported companies narrate exhibition outcomes

    Expo 2022: Enabel supported companies in Rwanda explain exhibition outcomes


    Denise NSANGA | 18/08/2022

    Currently, Rwanda is at a trade deficit with imports from construction materials being ten times higher than exports. This affects the economy of the country in terms of inflation and local employment. Enabel, through its project “Urban Economic Development initiative” (UEDi), intends to  boost Made in Rwanda production (MiR) to meet national demand and sustain the rate of urbanization in Rwanda and in the long term to be competitive on regional and international market by supporting key companies in the stone and clay value chains. With the 25th Rwanda International Trade Fair organized by the Private Sector Federation (FSF) that took place from July 26th up to 16th August 2022, Enabel and its stakeholders supported eight companies in Clay and Stone value chains to exhibit their products at the fair, namely Stonecraft, EAGI, CAMOSAG Ltd, RCGF Rwanda, Multiple choice general supplies and services, OPTIMA, Jacques Mutokambali Ltd and AXWA.  The initiative aimed at allowing the local companies in the clay and stone value chains to exhibit and promote their products, facilitate their networking opportunities including connection with potential buyers. The support included the provision of stands and promotional materials. “We have sold and received many orders” – Exhibitors As a result of participating in the exhibition, companies promoted their businesses, sold products, received orders and connected with other entrepreneurs. Mr Byazaire Kitoko showcased tiles and paving stones made by CAMOSAG Ltd. He testified that his company benefited a lot from the exhibition: “Visitors got to know our products - they thought they were very expensive and made from abroad- they appreciated the technology they are made with and took our contacts. In addition, four visitors made orders, two visited our showroom which is in Kigali, Kicukiro district. More importantly, we are going to review, improve our production technology so as to make products more competitive  with  a lower price”. Wmebesa Kenneth who represented AXWA Ltd said: “We have sold 10,000 bricks equal to two million Rwandan francs to clients obtained in the exhibition and we received many orders. In addition, we learned from others how we can improve our production process for better quality and less cost products.” Stone Craft Ltd declared having sold their products to five clients and received orders. “Many people liked our stone products, they learnt where our factory and showroom are located, and promised to buy in the future.” Stressed Flavie Umurenzi.   Rwanda International Trade Fair is organised every year and attracts around 400 local, regional and international companies to exhibit their products. People between eight thousand and fifteen thousand visit the 3-week long exhibition every day. 


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    Rwanda RWA19004

  • Lancement de la campagne agricole 2022-23 au niveau du barrage de Legrane réalisé par le RIMDIR

    Mauritanie, lancement de la campagne agricole au niveau du barrage de Legrane


    Aminata KANE | 18/08/2022

    La campagne agricole 2022-2023 a été lancée le vendredi 5 août 2002 au niveau du barrage de Legrane, par le Gouverneur de l’Assaba (zone d'action), M. Mohamed Ould Ahmed Maouloud. Cette campagne a été rehaussée par la présence de la Maire de Legrane, Mme El Aliya Mint Menkouss, qui est aussi la Secrétaire Générale du ministère des affaires étrangères et de coopération.  La cérémonie a vu la présence des autorités administratives, militaires et communales de la Wilaya ainsi qu’un important public venu de toute la circonscription communale. Dans son discours de bienvenue, Mme la Maire a mis l’accent sur l’importance de cet ouvrage, qui est un investissement structurant réalisé par Enabel sur financement de l’Union européenne, et qui contribuera à la fixation des populations dans leur terroir en luttant contre l’exode rural et aussi à la réduction de la pauvreté au niveau de la commune toute entière, à travers l’augmentation de la production agricole. Elle a, à cette occasion, remercié Enabel et la DUE en Mauritanie pour cette réalisation grandiose, qui faisait partie des besoins réels exprimés par les populations rurales relevant de sa commune.    Le Gouverneur de l’Assaba a profité de cette journée de lancement de la campagne agricole depuis Legrane, pour rappeler la place accordée par les pouvoirs publics à l’agriculture, et aussi, l’importance de la mise en valeur des investissements hydro-agricoles, en vue de l’atteinte de la sécurité alimentaire dans le pays. Il a par la suite remercié ENABEL tout comme l’Union Européenne, qui ont permis la réalisation de cet important ouvrage, dont les communautés doivent se l’approprier et veiller à sa préservation. Quant au Délégué Régional de l’agriculture, il a indiqué que le lancement de la présente campagne agricole 2022-23 est accompagné de la distribution d’intrants agricoles visant à appuyer les agriculteurs en vue de booster la production agricole dans la région, à l’instar des précédentes campagnes menées par le passé. Ainsi, les intrants agricoles distribuées se composent de :Semences de différentes variétés;Charrues agricoles;Pulvérisateurs; etAutres petits matériels agricoles  Il a ensuite conclu en rappelant aux agriculteurs que la mise en valeur adéquate dudit barrage de Legrane, contribuera à réduire l’exode rural au niveau de la zone, en plus de la lutte contre l’insécurité alimentaire et la malnutrition dans notre pays, et naturellement, à améliorer les conditions de vie des populations cibles, et notamment, celles de la Commune de Legrane. Le Coordinateur Régional de RIMDIR et le Chef de projet VSF-B en Assaba ont tour à tour pris la parole pour rappeler les réalisations menées au travers de la constitution du COGES (Comité de gestion et de suivi) du barrage, des retombées financières à travers les actions sous forme d’HIMO (haute intensité main d’œuvre) ayant bénéficié aux communautés surtout pendant les périodes de soudure, dans le cadre des actions de CES/DRS (conservation des eaux et des sols/défense et restauration des sols) menées pour non seulement consolider l’ouvrage mais aussi pour la restauration des sols dégradés au niveau de la zone. Ainsi, 500 personnes vulnérables ont bénéficié d’un montant de 206 000 MRU, dans le cadre des activités en HIMO, relatives à la réalisation de pare-feu manuels, de seuils de ralentissement gabionnés et autres cordons pierreux.A cette occasion, le Coordinateur régional a procédé par la suite à une visite guidée sur le site, à travers la présentation du barrage dont le volume de stockage d’eau s’élève à 613 000 m3 et qui couvre une superficie totale cultivable de 71 hectares, comparativement à la première superficie qui s’élevait à 40 ha, faute d’ouvrages de retenue d’eau de qualité à même de couvrir toute la cuvette du plan d’eau pendant la saison hivernale.    Par ailleurs, dans le cadre de l’articulation entre les programmes RIMDIR et RIMFIL, il est prévu de développer du maraichage, avec en perspective l’augmentation de la production maraichère et des revenus y afférents, en plus de la réduction de la malnutrition chez les groupes vulnérables. Dans l’après-midi, la délégation conduite par le Gouverneur a procédé à la visite d’un jardin maraicher et fourrager d’un facilitateur ayant bénéficié de la formation CEAP pastoralisme de l’année dernière, dans le cadre des activités de RIMFIL. La délégation a écouté les explications fournies par un groupe de facilitateurs sur les retombées positives de cette formation CEAP pastoralisme sur leurs exploitations, en termes de fabrication des mottes pour la stabulation de certaines laitières, d’augmentation de la production laitière, mais aussi en matière de santé animale et de diversification de leur production. Ils ont aussi rappelé avoir bénéficié de semences fourragères offertes par RIMFIL, dans le cadre de la promotion des cultures fourragères, qui commence à faire une tache d’huile au niveau de toute la zone et notamment au niveau du pôle de développement de Legrane.#actforimpact #enablingchange #sdgd


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    Mauritanie MIE170031T