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  • Cap sur la mixité : quand le Bénin et la Côte d’Ivoire s'unissent pour ouvrir l'horizon portuaire aux femmes

    Cap sur la mixité : quand le Bénin et la Côte d’Ivoire s'unissent pour ouvrir l'horizon portuaire aux femmes


    Reece-hermine ADANWENON | 25/12/2025

    Longtemps perçus comme des bastions masculins, les métiers de la mer et du port s'ouvrent à une nouvelle génération au Bénin. Sous l'impulsion du projet PASPort II d'Enabel, une délégation béninoise est allée puiser l'inspiration en Côte d'Ivoire pour transformer durablement l'accès des jeunes filles aux carrières maritimes.Le constat : un horizon à élargirDans l'imaginaire collectif, le port est souvent associé à la force physique et à un univers exclusivement masculin. Pourtant, au Port Autonome de Cotonou comme ailleurs, les opportunités sont vastes et les compétences n'ont pas de genre. Le défi pour le Bénin ? Briser les plafonds de verre et construire une politique nationale capable d'attirer, de former et d'insérer les jeunes filles dans ces métiers stratégiques.L'approche : apprendre des meilleurs pour tracer sa propre voieC'est dans cet esprit que le projet PASPort II, en collaboration avec le programme ProPORT, a facilité une immersion stratégique à Abidjan. L'objectif était clair : s'imprégner de l'expérience ivoirienne pour co-construire un modèle béninois de promotion des métiers bleus.Experts métiers, responsables RH et acteurs de la formation ont ainsi sillonné les institutions clés d'Abidjan : du Port Autonome d'Abidjan (PAA) à l'Académie Régionale des Sciences et Techniques de la Mer (ARSTM).La rencontre : des visages derrière les fonctionsLe moment fort de cette mission fut sans doute la rencontre avec des pionnières qui prouvent que l'excellence n'a pas de frontières. À l'image du lieutenant-colonel Isabelle Akahi, première femme capitaine au long cours en Côte d'Ivoire, ces professionnelles ont partagé leur parcours, transformant des concepts abstraits en modèles de réussite concrets."Voir une femme commandant un navire ou diriger des opérations portuaires n'est plus un rêve, c'est une réalité que nous voulons importer au Bénin."L'impact : des modèles concrets pour le BéninPlus qu'une simple visite, ce voyage a permis de rapporter des outils précieux pour la future politique nationale du Bénin :• La formation double : Un modèle "école de la deuxième chance" où 75% du temps se passe en entreprise, garantissant une insertion immédiate.• Le parrainage : Un mécanisme où les entreprises maritimes accompagnent directement les jeunes filles dès le début de leur formation.• Partenariats Sud-Sud : Des ébauches d'accords solides avec les institutions ivoiriennes pour co-créer des référentiels de formation adaptés.Prochain arrêt : un océan d'opportunitésCette expérience ivoirienne n'est qu'une étape. Forte de ces enseignements, la délégation béninoise s'apprête désormais à explorer les modèles marocains pour finaliser une politique de promotion des métiers portuaires innovants et inclusifs.


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  • Le Bénin renforce son engagement pour une gestion durable des déchets électroniques

    Le Bénin renforce son engagement pour une gestion durable des déchets électroniques


    Reece-hermine ADANWENON | 25/12/2025

    Une délégation béninoise a pris part, du 9 au 11 avril 2025 à Abidjan , aux E‑Waste Days , une rencontre régionale consacrée aux stratégies de valorisation des déchets d'équipements électriques et électroniques (D3E). L'événement a réuni plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest, dont le Ghana, le Togo, le Sénégal et la Côte d'Ivoire, afin d'accélérer la coopération sous-régionale sur la gestion de ces déchets découverts comme dangereux par les conventions internationales.Un enjeu environnemental croissantAvec 2,01 milliards de tonnes de déchets urbains solides produits chaque année dans le monde , dont 33 % mal ou non traités, la pression environnementale liée au D3E s'intensifie. En Afrique subsaharienne, l'importation d'équipements d'occasion ou de faible durabilité accentue la production de déchets électroniques, souvent gérés de manière informelle, au détriment de la santé humaine et de l'environnement. Face à cette situation, le projet PASPort II , engagé dans la prévention des risques liés aux activités portuaires, s'intéresse particulièrement à ces flux. Il s'est donc associé à la Société de Gestion des Déchets et de la Salubrité (SGDS) pour encourager une meilleure maîtrise des D3E au Bénin.Une participation béninoiseLa délégation béninoise, composée de la SGDS , du Laboratoire des Sciences et Techniques de l'Eau et de l'Environnement (LSTEE) et d' Enabel , a pris partie aux ateliers de réflexion, aux échanges techniques et aux visites de terrain permettant d'examiner l'expérience ivoirienne en matière de gestion des D3E. Ces travaux ont permis d'identifier des pistes concrètes pour adapter les meilleures pratiques au contexte béninois.Un plan d'action pour structurer la filière au BéninÀ l'issue de la rencontre, trois priorités ont été retenues :Structurer les familles d'acteurs de la filière D3E , avec un programme de renforcement des capacités.Élaborer un cadre juridique dédié , comprenant un décret national et ses arrêtés d'application.Mettre en place un mécanisme de gestion intégrée confié à la SGDS pour une collecte fiable des données et une meilleure traçabilité des déchets électroniques.


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  • Partenariat ANCAEM & Enabel : une nouvelle étape franchie pour renforcer l'Action de l'État en mer

    Partenariat ANCAEM & Enabel : une nouvelle étape franchie pour renforcer l'Action de l'État en mer


    Reece-hermine ADANWENON | 25/12/2025

    Dans la salle de conférence de l'Autorité Nationale Chargée de l'Action de l'État en Mer (ANCAEM), les uniformes bleu marine côtoient les vestons sombres des diplomates. Les regards sont tournés vers neuf agents qui s'avancent, fiers, émus, dans un silence solennel. Après trois années d'efforts, ils reçoivent enfin leurs diplômes de Master II en Sécurité Maritime obtenus à l'ISMI d'Abidjan grâce au soutien d'Enabel. Le moment est symbolique : derrière ces diplômes, c'est toute une stratégie nationale de sûreté maritime que l'on consolide.Un partenariat construit sur la montée en compétenceL'ANCAEM, créée en 2014 pour coordonner l'Action de l'État en Mer, joue un rôle majeur dans la sécurité des espaces maritimes béninois. Ou, pendant longtemps, un défi persistait : les administrations impliquées dans la lutte contre la piraterie, les trafics ou la gestion des crises maritimes manquaient de formations spécialisées et harmonisées. Avec le projet PASPort, Enabel a engagé une réponse structurante : anciens des agents des administrations clés, renforcer leur compréhension des enjeux maritimes, créer une base solide de compétences pour coordonner efficacement les opérations en mer. La cérémonie de remise officielle vient consacrer ces investissements humains essentiels.Trois actes forts pour lancer l'appui du projet ProPORT. La cérémonie ne se limite pas à honorer les récipiendaires. Elle marque officiellement le lancement des activités d'appui d'Enabel via le projet ProPORT financé par l'Union Européenne à l'ANCAEM pour la période 2024-2028.Trois moments majeurs ont rythmé la célébration :La remise des diplômes dans une atmosphère solennelle aux neuf agents par le Préfet Maritime, l'Ambassadeur de l'Union Européenne, l'Ambassadeur du Royaume de Belgique et le Directeur d'Enabel au Bénin. Les récipiendaires, émus ont exprimé leur reconnaissance ; le Préfet Maritime a salué l'impact de ces compétences nouvelles pour relever les défis maritimes du Bénin.La signature officielle de la nouvelle convention de subside (2024-2028) : La nouvelle convention marque une montée en puissance : renforcement des capacités, structuration de l'ANCAEM, meilleure coordination interinstitutionnelle et modernisation du pilotage de l'AEM . L'Union Européenne réaffirme son engagement pour la sûreté maritime ; Enabel s'engage pour un suivi opérationnel renforcé.Le lancement de la mission de description des postes   et la remise de l'Ordre de Service au cabinet YONS chargé d'élaborer les fiches de postes de l'ANCAEM. Une étape cruciale pour clarifier les rôles, les responsabilités et l'organigramme, et ainsi professionnaliser encore davantage l'institution. Et, pour soutenir les missions quotidiennes, un véhicule Hilux et deux motos financées par l'UE ont été bien remis.Ces trois actions portent les bases d'une transformation organisationnelle profonde. Grâce à l'appui de ProPORT, l'ANCAEM pourra désormais disposer d'équipes mieux spécialisées, clarifier sa chaîne de commandement, renforcer sa présence opérationnelle en mer et      améliorer la coordination entre administrations maritimes et portuaires. Avec ce triple événement, le Bénin confirme son engagement pour une gouvernance maritime moderne, structurée et efficace. Enabel, aux côtés de l'Union Européenne, reste un partenaire clé de cette montée en puissance stratégique au service de la sécurité maritime nationale. 


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  • Port autonome de Cotonou : un premier Bilan Carbone pour engager la transition environnementale

    Port autonome de Cotonou : un premier Bilan Carbone pour engager la transition environnementale


    Reece-hermine ADANWENON | 25/12/2025

    Dans le cadre de sa démarche Responsabilité Sociale d'Entreprise (RSE) et à la suite de sa récente certification ECOPORT, le Port Autonome de Cotonou (PAC) franchit une étape majeure : la réalisation de son premier Bilan Carbone global. Avec l'appui du projet PASPort II financé par la Belgique et mis en œuvre par Enabel, le PAC dispose désormais d'un outil stratégique pour mesurer son empreinte climatique et engager des actions concrètes de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Un exercice structurant pour un port en pleine modernisation Face à l'ampleur des travaux d'infrastructures et aux exigences de performance environnementale, le PAC a souhaité aller au ‑ au-delà des bilans sectoriels réalisés en 2023. Le défi consistait à produire, pour la première fois, un inventaire carbone complet, couvrant 19 entités opérationnelles à l'intérieur du bassin portuaire : services du PAC, concessionnaires, manutentionnaires, opérateurs logistiques, etc. QHSE du PAC, le projet PASPort II et deux consultants béninois chargés de la collecte de données auprès des différentes entités. Malgré les contraintes liées à la disponibilité des informations, la démarche s'est déroulée dans les délais, avec une forte implication des acteurs portuaires. Trois résultats majeurs se dégagent :Un premier Bilan Carbone global du Port : Le calcul effectué selon la méthode internationale GHG Protocol révèle une émission totale de 1 847 300 tonnes équivalent CO₂, incluant les scopes 1, 2 et 3. Les mouvements des navires représentent à eux seuls 38 % des émissions, témoignant de l'importance d'actions ciblées dans ce domaine.Cinq ateliers collaboratifs pour co ‑ construire un plan de réduction : Les 19 entités concernées ont participé à des sessions de travail visant à identifier des pistes d'amélioration : l'optimisation énergétique, la réduction des déplacements internes, une meilleure gestion des déchets, l'amélioration de l'efficacité logistique et les actions de compensation carbone.Renforcement des capacités internes : L'équipe QHSE a été formée à l'ensemble du processus : collecte de données, analyse, consolidation et interprétation des résultats. Cette montée en compétence est un levier durable pour assurer des bilans futurs et piloter les engagements climatiques du Port.Les étapes à venir sont déterminantes et cohérentes à la validation et la réception du rapport final, la mise en œuvre progressive des recommandations, la formation complémentaire pour institutionnaliser la et la publication du Bilan Carbone dans le rapport annuel 2025 du PAC, une initiative rare dans la région et signée d'un port résolution engagé. En réalisant son premier Bilan Carbone, le Port de Cotonou se positionne comme un acteur portuaire moderne, responsable et tourné vers une logistique plus durable. L'appui d'Enabel, à travers PASPort II, contribue à inscrire la performance environnementale au cœur de sa transformation.


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  • SYGFR : Enabel accompagne la modernisation du transport routier avec une vaste campagne de sensibilisation

    SYGFR : Enabel accompagne la modernisation du transport routier avec une vaste campagne de sensibilisation


    Reece-hermine ADANWENON | 25/12/2025

    Dans les carrières de sable, devant les cimenteries, sur les parkings de poids lourds et jusque dans les ports côtiers de la sous - région, un même message circule : le Bénin s'apprête à franchir un cap décisif dans la gestion du fret routier. Avec l'appui d'Enabel à travers les projets PASPort et ProPORT, l'Agence Nationale des Transports Terrestres (ANaTT) mène une grande campagne de sensibilisation pour préparer les acteurs à l'utilisation du Système électronique de Gestion du Fret Routier (SYGFR). Le transport routier reste un maillon essentiel du corridor béninois, mais l'organisation actuelle du fret montre ses limites : procédures manuelles, faible traçabilité, retards, insatisfactions des transporteurs et des clients du Port de Cotonou. Le SYGFR a été conçu pour numériser l'ensemble du processus : émission des lettres de voiture, gestion des autorisations de transport, enregistrement des transporteurs et conducteurs, le tout conformément au cadre réglementaire national. L'objectif : plus de transparence, plus d'efficacité et une meilleure compétitivité logistique. Une campagne nationale et régionale pour une adoption massive La première phase de sensibilisation à couvert l'ensemble des départements du Bénin. Une équipe conjointe ANaTT, syndicats de transporteurs, CCI-Bénin et Enabel   a rencontré les acteurs directement sur les sites générateurs de fret : carrières, unités industrielles, centres de chargement. Ces échanges ont permis de présenter les fonctionnalités du SYGFR, d'expliquer ses bénéfices et d'écouter les préoccupations des utilisateurs finaux. À l'échelle régionale, une première étape s'est tenue à Lomé, réunissant transporteurs, autorités portuaires, chambres consulaires et représentants du ministère togolais en charge du transport. Cette coopération vise à harmoniser les pratiques le long du corridor et à faciliter l'interconnexion logistique entre États voisins. La campagne marque un résultat phare : une compréhension accrue du système et une adhésion progressive des acteurs du fret domestique et du transit. Elle prépare ainsi le lancement du module opérationnel du SYGFR, prévu pour juillet 2025. Prochaines étapes :   la poursuite de la sensibilisation au niveau départemental, l'organisation des étapes Ghana et Côte d'Ivoire, le lancement de la lettre de voiture internationale, étape clé pour la fluidité du transport transfrontalier. À travers cette initiative structurante, Enabel accompagne le Bénin dans la modernisation de son écosystème logistique, pour un transport routier plus transparent, plus efficace et entièrement digitalisé.


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  • Le Port de Cotonou parmi les ports les plus performants au monde en termes de progression

    Le Port de Cotonou parmi les ports les plus performants au monde en termes de progression


    Reece-hermine ADANWENON | 25/12/2025

    La Banque mondiale et S&P Global Market Intelligence ont publié, le 22 septembre 2025, l'édition 2020-2024 du Container Port Performance Index (CPPI), référence mondiale qui évalue la performance des ports à conteneurs à partir du temps total passé par les navires au port (attente à l'ancre, temps à quai), rapporté/normalisé au volume de mouvements de conteneurs. Dans cette édition, le Port de Cotonou figure parmi les ports ayant enregistré les gains d'efficacité les plus marquants au monde : son score CPPI passe à - 16,5 en 2024, soit une de 226,7 points par rapport à 2023 (ce qui correspond à un score 2023 implicite d'environ - 243,2). Le port est classé 303 ᵉ au niveau mondial en 2024, ce qui souligne à la fois la progression nette réalisée et les marges de progrès restantes pour rejoindre le peloton de tête. À retenir : ce classement « annuel » favorise mécaniquement les ports qui reviennent de très loin les ports déjà très performants ont moins de « points » à gagner d'une année sur l'autre. L'essentiel, pour Cotonou, est que la tendance s'inverse fortement et que la performance se rapproche progressivement des standards des ports les plus efficaces. Le rapport rappelle que, si certains facteurs échappent au contrôle direct d'un port (géographie, possibilité du trafic maritime, perturbations globales), de nombreux déterminants opérationnels peuvent être actionnés. Les progrès de performance observés dans le CPPI sont associés notamment à : la performance au poste à quai : meilleure planification d'escales, optimisation de l'allocation des postes et des ressources, productivité des grues, réduction des arrêts et des déséquilibres (« grue longue »), fluidité entre quai et parc. la performance « côté mer » : réduction des temps d'attente à l'ancre via une planification plus fiable, la coordination des services nautiques et l'optimisation des escales (logiques « juste à temps arrivée »).la digitalisation et les systèmes temps réel : outils de planification/coordination, données partagées, visibilité opérationnelle, réduction des frictions et des erreurs, meilleure prédictibilité. Les opérations 24/7 et la coordination inter-acteurs, en particulier avec les douanes et les partenaires logistiques, pour réduire les temps non productifs.Une dynamique à consolider                       Cette progression confirme qu'une rapide est possible lorsque les conditions opérationnelles, la coordination et les outils de pilotage s'alignent. La prochaine étape est claire : maintenir la trajectoire, renforcer la prévisibilité, et inscrire la performance dans la durée afin de gagner, année après année, des places dans le classement global. Enabel se réjouit d'avoir contribué à ces avancées à travers ses projets PASPort Phase 1 (2013-2023 et 2 (2023-2028), ProPORT (Union Européenne, 2024-2028) et réaffirme son engagement aux côtés des acteurs portuaires et institutionnels pour soutenir les réformes et solutions qui améliorent la fluidité logistique, la compétitivité du corridor et la qualité de service aux usagers.


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  • Youth Digital Ambassadors facilitates for digital inclusion for Small and Medium Enterprises

    Youth Digital Ambassadors facilitate digital inclusion for Small and Medium Enterprises in Tanzania


    Mkama MWIJARUBI | 22/12/2025

    The entrepreneurship ecosystem in Tanzania is rapidly growing. In 2021 the Global Innovation Index 2021, ranked Tanzania as the 5th innovation ecosystem in Sub-Saharan Africa by, exemplified by a rapidly increasing number of start-ups and hubs. However, limited tools, skills and resources hold these developments from trickling down to small and medium enterprises and fuel growth.  Many enterprises still only hope to make use of the digital tools. An assessment by Westerwelle Start-up Haus, a digital skills organisation in Tanzania, found that more than 80 percent face business-related skills challenges such as managing finances, sales and marketing to acquire new customers, and setting business goals. The same assessment found that businesses had technical digital skills challenges learning new digital skills, improving quality, and using digital tools. The major reasons behind the skill gap lack of programs that support entrepreneurs to digitalize and insufficient support for the local ecosystem of digital experts and creatives that empower SMEs with digitalization. The analysis of Mwanza shows there is a big gap for digital upskilling for entrepreneurs so that they may utilize digital tools and opportunities to grow their businesses. The entrepreneurs also need upskilling on business topics to better understand their financial and operational management and acquire new customers. Solution Under SASA, a program funded by the European Union in Tanzania, Enabel enlisted the partnership of Digital Opportunity Trust, Ennovate Ventures and Westerwelle Start-up Haus to fill the gap by developing program that support entrepreneurs to digitize, and upskill them in business topics that facilite their familiarity with digital tools. Ennovate Ventures worked in Mwanza, while Digital Opportunity Trust and Westerwelle Start-up Haus are working in Pemba and Mwanza. Each partner had a particular focus and method. Digital Opportunity Trust (DOT) focused on developing youth as digital ambassadors (Balozis in Kiswahili), with confidence and knowledge in digital skills, business digitization and market linkages. Overall the Digital Balozi’s will impact at least 300 young women and men, aged 18 to 35 years who own and operate micro and small businesses in their communities in transforming and scaling their enterprises through digital and green innovation in Mwanza, Pemba, and Tanga. Inclu-cities project digital program put youth at the centre of community change by equipping youth and women entrepreneurs who run micro or small businesses in Mwanza, Tanga, and Pemba with basic digital, green, and financial literacy skills. After their training, the first batch of digital ambassadors (Balozis) was contracted in September 2025 and has since been working in Mwanza, Tanga and Pemba. The Balozis linked with SASA program coordinators and other Inclu-cities project implementing partners in Tanga, Pemba and Mwanza Digital skills focused on could be data management and interpretation, digital communications including design, digital marketing, application design, basic SME cybersecurity awareness etc. Interlinked green skills could be skills related to the circular economy such as hardware reparations, recycling and solar or other types of green power. Targeting Youth (aged 18 to 35 years old) and women entrepreneurs operating micro or small businesses, the Balozi, recruited trainees through local networks of INCLU-CTIES implementing partners and local governments in Mwanza, Tanga and Pemba. “Cross partnerships with co-implementers of INCLU-CITIES is key to building an ecosystem of support and cross pollinating the impact of the program,” said Enabel Tanzania Digital Expert, Joachim Mangilima. The 10 Digital Balozi have been deployed in their respective regions where they work as pairs in program delivery. facilitation, digital business, financial literacy, 21st century and Green Skills. Deep local partnership Starting at the LGA level, digital balozis have been linked with different organisations that support their role. In Mwanza, John Christopher and Anna Paul, the pair of Digital Ambassadors secured space to run the training at the premises of the local government, at the American Corner auditorium in a famous shopping mall. Another premise was made available at a community youth centre—Fadhili Teens. Partnerships with private sector actors and local organisations — including TWCC, ZEEA, ZNCC, UMATI Pemba, Gift of Hope, PYD, Nyasaka Local Government Office, American Corner, and Fadhili Teens — played a pivotal role in mobilisation, access to facilities, and strengthening delivery. In Pemba, the Tanzania Women Chamber of Commerce (TWCC), Zanzibar Economic Empowerment Agency (ZEEA), UMATI, a youth health organisation and a community group, Gift of Hope, offered space in their premises for the youngsters to conduct classes. “We are very flexible in terms of spaces we use for our trainings,” says John Christopher, Digital Balozi in Mwanza. He and his fellow Anna Paul, have conducted classes at posh American Corner, the government office in Nyasaka community and at a space offered by a mosque. These partnerships have enabled Digital Balozis to establish strong community linkages and deliver interventions more effectively. Private sector actors and ecosystem partners such as Tanzania Women’s Chamber of Commerce (TWCC), the Zanzibar Economic Empowerment Agency (ZEEA), have been actively involved in supporting training delivery and shaping tools and methodologies that align with market needs. Trainees came because they needed the knowledge and skills. No one received any facilitation or even communing fare to participate in the trainings. As of the first week of December 2025 ten digital balozi had a total of 220 participants are actively taking part in the training sessions 173 females and 47 males. Female participants represented 78% of the total, aligning strongly with DOT’s gender inclusion model, which aims for a 70:30 female-to-male ratio.  Consolata Tedeo Peter, a youth entrepreneur, selling hair extensions and spices is one of the DOT trainees in Mwanza. The training on digital business and online marketing made a difference to her hair extensions and spices business online and on location. She confesses that she have reached more clients through WhatsApp, Instagram and Tiktok and Facebook. “Initially, I posted occasionally on Whatsapp only. I used to just upload a post without detailed planning and purpose. But, now using the knowledge I learned in this training my viewers on Instagram for instance, have increased from 1000 to 6000,” she says. Instead of just posting, now Consolata plans the information that she wants to share, and she added scheduled tutorials to educate people about how they can benefit from products that she sells. “As my business is gradually growing, I’m no longer pressured to apply for jobs,” she says curtly. She completed her undergraduate training in Education three years ago. Ends


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    Tanzanie TZA22002

  • Burundi : Renforcer la coordination pour accélérer la lutte contre le paludisme

    Burundi : Renforcer la coordination pour accélérer la lutte contre le paludisme


    Jean BIRONKWA | 19/12/2025

    Le paludisme demeure l'une des principales urgences de santé publique au Burundi. En 2024, l'incidence restait élevée, avec 458,3 cas pour 1 000 habitants et un taux de létalité hospitalière de 0,9 %. La maladie constitue toujours la première cause de morbidité et de mortalité dans le pays et les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes restent les populations les plus exposées. Face à cette situation, le Ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida, à travers le Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP), avec l'appui du projet Malariya Pi mis en œuvre par Enabel, a organisé une réunion de coordination des partenaires engagés dans la lutte contre le paludisme. L'objectif de cette rencontre était clair : renforcer la cohérence des interventions, améliorer la priorisation des actions et maximiser l'impact des ressources disponibles, dans un contexte marqué par une transmission toujours élevée, des contraintes logistiques persistantes et une pression croissante sur les financements extérieurs. Les échanges ont permis de faire le point sur les principales stratégies en cours – distribution de moustiquaires imprégnées, pulvérisation intra-domiciliaire, vaccination antipaludique, chimio-prévention chez les femmes enceintes et les enfants – tout en soulignant la nécessité d'un meilleur ciblage et d'une coordination renforcée entre acteurs. Lors de la réunion, le représentant du Ministère de la Santé Publique a rappelé l'enjeu central de cette dynamique collective : « Cette réunion de coordination traduit la conviction partagée que le paludisme n'est pas une fatalité. Sa persistance dans notre pays appelle une réponse collective, rigoureuse et résolument orientée vers les résultats. Cette rencontre est l'occasion de renforcer l'impact du Programme National de Lutte contre le Paludisme », a déclaré le Dr Oscar Ntihabose, Directeur général chargé du programme de prévention et de sécurité sanitaire, représentant le Ministre de la Santé Publique. En utilisant ce cadre de concertation, Enabel contribue à faciliter l'alignement des partenaires autour des priorités nationales définies par le PNLP , dans une logique de renforcement durable du système de santé et d'amélioration de l'efficacité des interventions sur le terrain.


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    Burundi BDI23001

  • HIMO : Une approche qui transforme la vie des communautés rurales au Mali

    HIMO : Une approche qui transforme la vie des communautés rurales au Mali


    Abel YAMEOGO | 18/12/2025

    Dans le cadre du Portefeuille Thématique Climat Sahel (PTCS) – Volet Mali, les travaux à Haute Intensité de Main-d’Œuvre (HIMO) démontrent des impacts socio-économiques et environnementaux remarquables. Les interventions HIMO, centrées sur la restauration des terres dégradées, apportent bien plus qu’une réponse écologique : elles améliorent concrètement les conditions de vie des populations locales. Les témoignages des bénéficiaires en sont la preuve. Un soutien vital pour les ménages Le premier paiement HIMO est arrivé à point nommé, coïncidant avec la rentrée scolaire. À Fani, plusieurs familles ont pu acheter des fournitures et réparer les vélos des enfants, notamment des filles parcourant jusqu’à 10 km pour rejoindre le collège. Des investissements productifs pour l’autonomie économique Les liquidités générées ont permis de lancer des activités génératrices de revenus : Élevage et aviculture : Bafing Coulibaly a acheté une chèvre pour démarrer un élevage, tandis que Wénama Traoré a investi dans une couveuse pour l’aviculture. Services et transformation : Badjè Konaré a ouvert un service de coiffure grâce à un rasoir rechargeable et a acquis une chèvre. Madame Diarawélé Coulibaly a acheté un mini-moulin manuel pour offrir des prestations aux ménagères. Renforcement des organisations locales À Feya, plus de 20 femmes ont pu payer leur part sociale pour créer une coopérative maraîchère, renforçant ainsi la solidarité et l’entrepreneuriat féminin. Amélioration des pratiques agricoles Ali Guindo, cultivateur à Feya, témoigne : « Grâce au travail HIMO, j’ai pu réaliser 700 mètres de cordons pierreux en une semaine, ce qui m’aurait pris 4 ans seul. J’ai aussi renforcé mes connaissances en Régénération Naturelle Assistée (RNA). » Un impact durable Au total, 91 ménages (40 à Fani et 51 à Feya) ont bénéficié de cette approche, qui combine restauration des terres et autonomisation économique. Les travaux HIMO s’imposent comme un levier essentiel pour la résilience des communautés face aux défis climatiques et socio-économiques.


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    Mali MLI21003

  • Mozambique’s First Climate Finance Conference: Turning Vision into a National Movement

    Mozambique’s First Climate Finance Conference: Turning Vision into a National Movement


    Velsoma CUMBANA | 18/12/2025

    Mozambique took a decisive step towards climate-resilient growth this October, hosting its first National Climate Finance Conference in Maputo. For two days, history was made, not only because this was a long-awaited milestone, but with the announcement of the 10-year Climate Finance Strategy, the event officially marked the moment climate shifts from being a niche topic and becomes the main language of national economic planning. But these gears started moving well before October. Even before 2025. Here is the story behind the history. From Awareness to Action Few countries feel the weight of climate change as tangibly as Mozambique — with over 75 extreme weather events recorded between 2000 and 2023, leaving behind billions in losses and hard-earned lessons in resilience. More than 1.6 million Mozambicans could be pushed into poverty by 2050 if climate action falls short. Yet, where others only see risk, Mozambique now sees an opportunity: to transform vulnerability into innovation, and climate challenge into an engine of growth. That conviction guided the creation of the National Directorate of Climate Finance (DNFC) in 2023, a landmark reform proudly supported by Enabel through the bilateral cooperation with the Kingdom of Belgium. The Directorate, now nested within the Ministry of Planning and Development, is designed to ensure that climate finance becomes a pillar of economic governance, linking fiscal policy, investment, and resilience planning. “Mozambique lives a decisive moment in its history. Climate change is no longer a distant threat. It is a daily reality,” said H.E. Salim Valá, Minister of Planning and Development. “Each drought, cyclone, and flood reminds us that the time for action is now.” Partnerships that Move the NeedleBehind this transformation is a partnership grounded in trust and shared vision. Belgium and Mozambique have worked hand in hand to build not only the strategy but also the institutional muscle needed to make climate finance work for people. “The creation of the National Directorate of Climate Finance shows how Mozambique views climate finance as a central pillar for sustainable development,” said H.E. Delphine Perremans, Head of Belgium’s Diplomatic Bureau in Maputo. “We are proud to share Belgian expertise, through Enabel, to help regulate carbon markets, access international funds, and integrate climate into public financial management.” This partnership is already producing results. Last year, Mozambique and Belgium kickstarted the conversion of €2.4 million of public debt into direct investments for climate resilience. A tangible example of how diplomacy and development cooperation can converge to create impact.  Shaping the Future of Climate Finance The National Climate Finance Strategy 2025–2034, presented during the conference, is Mozambique’s blueprint for this next chapter. It introduces a coordinated system to mobilise domestic and international finance for climate action, while promoting innovative mechanisms such as carbon credits, green taxation, insurance, and debt-for-climate swaps. But beyond its technical design, the strategy signals a shift in mindset: from reactive response to strategic investment. For the first time, climate finance is being seen not as a cost to bear, but as a catalyst for fiscal stability, job creation, and inclusive growth. “Climate finance is not a cost. It is an investment in our future — in our food security, our education, and our peace,” Minister Valá reminded participants. “This conference symbolises our collective commitment to turn ideas into commitments, and commitments into measurable results.” A Conference that Redefined the Conversation The two-day event gathered voices from ministries, banks, academia, and civil society to discuss how climate finance can move from concept to practice. Panels explored different topics yet, what stood out most was not the technical content but the tone: pragmatic, visionary, and united. Each discussion pointed to one conclusion — that climate resilience is no longer an environmental agenda but an economic one. The First National Climate Finance Conference will not be remembered for its speeches, but for what it launched: a collective effort to make climate finance a driver of national development. It has inspired new partnerships, strengthened existing ones, opened dialogue between the public and private sectors, and positioned Mozambique as a pioneer in Africa’s climate finance landscape. Through collaboration with Belgium and other partners, Mozambique is redefining what climate finance means: not just funds for recovery, but capital for transformation. For Enabel, partnering with the government in this journey is about being a bridge between global mechanisms and local priorities. It is about connecting dots: between data and decisions, between vision and execution, and between institutions that must collaborate to make the system work. As highlighted by Adriaan Tas, Enabel’s Country Director in Mozambique: “Our partnership is not just about funding projects; it’s about helping the government of Mozambique build a financial architecture that can sustain its climate ambitions for decades. We are building the foundations for an economy that grows because it is green — not despite it.”  


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    Mozambique MOZ22006

  • Ukraine: Belgium has donated 16 backup heating systems for Kyiv's medical facilities

    Ukraine: Belgium has donated 16 backup heating systems for Kyiv's medical facilities


    Taisiia DRUZIUK | 17/12/2025

    A batch of mobile boiler units worth more than €4.8 million has been purchased from the budget of the BE-Relieve programme implemented by Enabel. These powerful portable systems will serve as a backup heating source for Kyiv hospitals in the event of Russian attacks on energy infrastructure and other emergency situations. The test launch of the first boiler unit took place on December 5th 2025 at one of Kyiv's hospitals in the presence of Mayor Vitaliy Klitschko, Ambassador of Belgium to Ukraine Luc Jacobs, and Enabel Country Director Dirk Deprez. Mayor Klitschko thanked Belgium for its support and noted that these mobile boiler units are three times more powerful than those already available to Kyiv, and can provide heating to larger facilities. Ambassador Luc Jacobs: "Powering social infrastructure is powering Ukrainian communities. With this support comes hope that this winter, Ukrainian hospitals, schools and social services will keep running and people will have access to crucial medical aid. Of course, we hope these boilers will never need to be used, but we are proud to help our partners prepare a backup plan and contribute to the resilience of the city of Kyiv."Continuous access to social services is a fundamental priority. Earlier this year, Enabel also provided generators to 35 Kyiv schools and kindergartens.


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    Ukraine UKR24001

  • Renforcement des acteurs en Assainissement Total Piloté Communauté : cinq jours d’apprentissage pour booster l’assainissement communautaire à Koupéla

    Burkina Faso : former les acteurs locaux pour un assainissement durable à Koupéla


    Wendpouiré Julien NANA | 17/12/2025

    Du 1 au 5 décembre 2025, Enabel a organisé à la Chambre de commerce de Koupéla une formation intensive sur l’Assainissement Total Piloté par les Communautés (ATPC), au profit des Partenaires de Mise en Œuvre (PMO) du projet ATPC (Association Tind Yaalgré et l’ONG Solidev) et des Techniciens Eau et Assainissement (TCEA) issus de vingt communes partenaires du programme de coopération bilatérale Burkina Faso–Belgique. Cette session, conduite en collaboration avec la Direction Générale de l’Assainissement, des Eaux Usées et Excréta (DGAEUE), a permis de renforcer les compétences techniques et opérationnelles des équipes chargées du déploiement des interventions WASH dans les régions du Nakambé, de l’Oubri et des Koulsé.Un engagement réaffirmé des autorités dès l’ouvertureÀ l’ouverture des travaux, N’DO Fernand, Secrétaire général du Kouritenga, représentant le Haut-commissaire, a salué la tenue de cette formation et l’approche collaborative mise en place entre Enabel, les collectivités territoriales et les services techniques : « Les acteurs formés seront mieux outillés pour mener des actions comprises et favorisées par les communautés. C’est une opportunité d’améliorer le bien-être de nos populations et d’encourager l’innovation dans les interventions de terrain. »Il a insisté sur la nécessité d’une participation active et responsable, soulignant que l’administration reste un partenaire clé dans la promotion de l’hygiène et de l’assainissement.Des modules actualisés : relance ATPC, situations d’urgence et milieu scolaireLa formation, animée par deux experts de la DGAEUE, s’est appuyée sur les modules mis à jour en 2023. Selon Annabelle PALENFO, formatrice principale : « L’objectif est de renforcer les capacités de l’équipe terrain d’Enabel sur l’ATPC en milieu communautaire et l’ATPE en milieu scolaire. Les modules ont été revus pour intégrer la relance ATPC, l’ATPC en situation d’urgence et les approches en milieu scolaire via les jeux WASH. »Elle a rappelé que l’évaluation nationale de 2020 avait mis en évidence des villages déclenchés mais ensuite abandonnés, d’où l’importance d’introduire un système structuré de relance, sans re-déclenchement initial.Une immersion terrain réussie dans un le village de Digré, commune de ZorghoAu quatrième jour, les participants ont mis en pratique les notions acquises lors d’un exercice de déclenchement dans un village situé à environ 4 kilomètres  de Zorgho. Ils ont réalisé : la cartographie communautaire, la marche de la honte, l’analyse des points de défécation à l’air libre, le calcul des dépenses liées aux maladies hydriques, et la planification collective des actions prioritaires.À l’issue du déclenchement, le chef du village et les habitants se sont engagés à construire des latrines familiales et à atteindre l’objectif FDAL (Fin de la Défécation à l’Air Libre) dans un délai de six mois, avec un démarrage immédiat des actions.La voix des participants : motivation et perspectivesParmi les bénéficiaires, ZOETIENGA Eric, superviseur du projet ATPC à Djalgaye, exprime sa satisfaction : « C’est la première fois que nous bénéficions d’une formation aussi complète de cinq jours. Nous avons été recyclés sur toutes les étapes de mise en œuvre de l’ATPC et les TCEA des communes ont été pleinement intégrés. Cette formation va beaucoup nous servir sur le terrain. »Il souligne l’importance du plan d’action post-formation élaboré en fin de session : « Ce plan d’action nous permettra de suivre les étapes, de nous auto-évaluer et de bénéficier de l’appui de la DGAEUE, d’Enabel et des TCEA pour ajuster nos interventions. »Un message de responsabilisation et d’engagement par EnabelLors de la cérémonie de clôture, KOLOGO Sondéma, Project Manager à Enabel, a adressé un message clair aux participants : « Le plus grand cadeau que vous pouvez faire à Enabel et aux formateurs, c’est d’être actifs sur le terrain. Tout ce que vous avez acquis doit être durable. Vous avez désormais les compétences nécessaires ; prouvez que nous avons eu raison de vous choisir. »Il a appelé les équipes à étendre l’impact de la formation au-delà des villages initialement ciblés : « Vous pouvez maintenir le travail engagé, voire l’élargir. Rien ne servirait de renforcer vos capacités si aucune action ne suivra. »Des autorités satisfaites : un partenariat qui se consolideClôturant la session, le Secrétaire Général de la province, représentant une nouvelle fois le Haut-commissaire, a félicité les participants et salué la qualité de la formation : « Ces cinq jours ont été un moment de partage d’expérience. Merci aux formateurs de très haute qualité, merci à Enabel pour son implication continue dans les chantiers de développement. »Il a encouragé les acteurs à poursuivre leurs efforts malgré les défis sécuritaires, rappelant que la réussite des actions de développement dépend de la mobilisation des équipes terrain.Vers une amélioration durable de l’assainissement ruralAvec cette session de renforcement de capacités, Enabel et la DGAEUE consolident les bases d’une intervention ATPC plus efficace, mieux coordonnée et durable dans les trois régions d’intervention.Les participants repartent avec des outils actualisés, un plan d’action post-formation et un engagement renouvelé à accompagner les communautés vers des pratiques d’hygiène améliorées.La dynamique enclenchée devrait contribuer à accélérer l’atteinte des objectifs FDAL dans les villages accompagnés et renforcer l’impact du programme de coopération Burkina Faso–Belgique dans les zones rurales.


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    Burkina Faso BFA23004

  • En Mauritanie : renforcer la santé animale pour soutenir la résilience pastorale dans le Hodh El Chargui

    En Mauritanie : renforcer la santé animale pour soutenir la résilience pastorale


    Aminata KANE | 15/12/2025

    Dans un contexte marqué par une forte arrivée de troupeaux déplacés, le renforcement des capacités locales en santé animale constitue un levier essentiel pour préserver les moyens de subsistance des communautés pastorales et prévenir les risques sanitaires.C’est dans cette dynamique qu’Enabel grâce au financement de l'Union européenne, en collaboration avec la Délégation Régionale de l’Élevage du Hodh El Chargui, a organisé une formation intensive de cinq jours au profit de 20 auxiliaires d’élevage et auxiliaires vétérinaires, dont 20 % issus des populations déplacées maliennes. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’Activité 2.3 – Axe 4 du Schéma d’Aménagement Pastoral (SAP) du projet MIRECAM.L’objectif de la formation était de renforcer les compétences techniques des acteurs de proximité afin d’améliorer la santé animale et la résilience des systèmes pastoraux, dans une zone où la pression sur les ressources et les services vétérinaires s’est accrue.Le programme de formation a couvert des thématiques clés, notamment :les bonnes pratiques de santé animale,le schéma vaccinal national,la détection précoce des maladies animales prioritaires telles que la pasteurellose, le botulisme, le charbon symptomatique ou encore la clavelée,la manipulation et la conservation des vaccins,ainsi que les techniques de sensibilisation et de communication communautaire auprès des éleveurs.Au-delà des apports théoriques, des sessions pratiques ont permis aux participants de s’exercer à la vaccination, au suivi sanitaire des troupeaux et à l’interaction avec les communautés, renforçant ainsi leur rôle d’interface entre les services vétérinaires et les éleveurs.À l’issue de cette formation, les auxiliaires formés sont désormais mieux outillés pour appuyer efficacement les services vétérinaires dans la vaccination, la surveillance épidémiologique et la sensibilisation des communautés hôtes et déplacées. Une avancée concrète qui contribue à la prévention des crises sanitaires animales et au renforcement de la cohésion entre les populations, au cœur des objectifs du projet MIRECAM.


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    Mauritanie MRT24001

  • Strengthening local capacity and human rights governance in Uganda’s mining sector

    Strengthening local capacity and human rights governance in Uganda’s mining sector


    John CANDIGA | 12/12/2025

    The Orom-Cross Graphite Project, in Kitgum District, is emerging as one of Uganda’s most strategic mineral developments. Developed by Blencowe Resources, the project is expected to commence full operations in 2026 and will run for an estimated 14 years.The phased production plan of the project positions the mine as a significant contributor to both local and national economic growth. Under Phase 1, the project will produce 5,000 metric tons of graphite concentrate annually. Output is projected to increase significantly to 100,000 tons by Phase 3, supported by the introduction of a refinery in Phase 2 that will process up to 20 percent of the mined graphite into high-purity, battery-grade products for global markets. The developments signal Uganda’s growing role in the critical minerals value chain, particularly in industries that support the global energy transition.Financially, the project is anticipated to generate between 1–2 million US Dollars in annual royalties and an additional 2 million US Dollars in surface rights payments. Employment is also expected to rise, with 50 to 200 jobs projected in the early stages of operation.While these revenues and employment prospects offer transformative potential for Orom East Sub-County and Kitgum District, realising inclusive benefits will require deliberate planning, strengthened institutional capacity, and community empowerment. Without these enablers, local communities risk missing out on the socio-economic opportunities associated with industrial-scale mining.Enabel, through the Advancing Respect for Human Rights by Businesses in Uganda project, will participate in enhancing efforts to build robust governance, financial, and technical capacities within local institutions and communities.This intervention aligns with Uganda’s Agriculture–Tourism–Mining (ATM) policy, which promotes responsible resource management and equitable development within extractive-industry host communities.To reinforce local ownership and legitimacy from the onset, Enabel is working closely with the Ministry of Local Government and Kitgum District Local Government. A kick-off meeting held in Kitgum district brought together diverse stakeholders to promote evidence-driven planning and inclusive engagement.The one-day event convened 54 participants, including political and technical leaders from Kitgum district and Orom East Sub-County, representatives from the Ministry of Local Government and the Ministry of Energy and Mineral Development, cultural leaders, the host community land association, Consolidated African Resources Limited, the implementing company for the Orom-Cross Graphite Project, civil society organisations, the media, and Enabel’s implementing partner, Africa Centre for Energy and Mineral Policy (ACEMP).The Orom-Cross Graphite Project presents an opportunity for Kitgum District and for Uganda’s broader ambitions in the mining sector. Its long-term success, however, depends on ensuring that mineral development respects human rights, promotes transparency, strengthens community participation, and protects the environment.These priorities are consistent with Uganda’s National Action Plan for Business and Human Rights, which emphasises due diligence, community empowerment, accountable governance, and equitable benefit-sharing in extractive industries to drive economic growth and inclusive development. 


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    Ouganda UGA22001

  • Promoting responsible operations in Uganda’s Energy Sector

    Promoting responsible operations in Uganda’s Energy Sector


    John CANDIGA | 12/12/2025

    Enabel in Uganda and the East African Crude Oil Pipeline (EACOP) Limited have signed a Memorandum of Understanding (MoU) to strengthen cooperation in promoting Business and Human Rights principles within Uganda’s energy sector.The agreement reaffirms the shared commitment of both institutions to ensuring that energy and infrastructure development is undertaken in a manner that prioritises human rights, social inclusion, and sustainable development.The partnership will support responsible business conduct, enhance capacity building on human rights due diligence, and promote alignment of private sector operations with Uganda’s 2021 National Action Plan on Business and Human Rights (NAP-BHR).Speaking at the signing ceremony, EACOP’s Deputy Managing Director, John Bosco Habumugisha, underscored the vital role of corporate leadership in advancing responsible development.“EACOP is committed to delivering the pipeline project responsibly, ensuring that growth, inclusivity, and human rights go hand in hand. This partnership with Enabel marks a significant milestone in ensuring that business expansion and respect for human rights move together,” he said.The Country Director, Enabel in Uganda, Nicolas Oebel, highlighted that the collaboration is anchored within the European Union-funded Advancing Respect for Human Rights by Businesses in Uganda (ARBHR) Project, co-implemented by Enabel and the Ministry of Gender, Labour and Social Development.“Enabel is proud to collaborate with EACOP, a leading private sector actor, to translate the National Action Plan on Business and Human Rights into concrete actions that safeguard rights and foster sustainable investment,” he noted.Representing the Ministry of Gender, Labour and Social Development, Lydia Nabiryo, Principal Social Development Officer/Human Rights, said the MoU is a key step in strengthening human rights standards in Uganda’s oil and gas sector.“The collaboration will extend Business and Human Rights capacity-building efforts to Small and Medium Enterprises (SMEs) within EACOP’s supply chain, supporting responsible sourcing and contributing to national content development,” she said.The Advancing Respect for Human Rights by Businesses in Uganda Project facilitates implementation of the 2021 National Action Plan and works to reduce human rights abuses associated with business operations in Uganda. It focuses on five priority sectors: sugarcane, floriculture, mining, oil and gas, and fisheries.The East African Crude Oil Pipeline is a 1,443km export infrastructure system designed to transport Uganda’s crude oil from Kabaale in Hoima District to the Chongoleani Peninsula near Tanga in Tanzania for export to the international market.The project comprises 296km of pipeline in Uganda and 1,147km in Tanzania, along with six pumping stations, two pressure-reduction stations, and a marine export terminal in Tanzania. 


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    Ouganda UGA22001