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Le Burundi a célébré la Journée mondiale de la santé mentale le 24 octobre 2025 à Gitaza, une localité située à 23 km de la ville de Bujumbura, et qui a été victime ces dernières années des inondations et des glissements de terrain qui ont entrainé un déplacement des populations. La cérémonie de célébration qui s’est déroulée sous la présidence de Madame la Ministre de la Santé Publique a connu une forte affluence de la population locale et la présence des hauts cadres du ministère, des partenaires techniques et financiers et les ONG intervenant dans le domaine de la santé mentale. Cet évènement a mis en avant le thème retenu par l’OMS : « Accès aux services – la santé mentale dans les catastrophes et les urgences » et a représenté une opportunité de sensibiliser la population et les principaux acteurs sur cette thématique. Mme la Ministre de la Santé, Dr. Lydwine BARADAHANA a rappelé que la santé mentale est un défi mondial et au Burundi, malgré le manque de statistiques précises, le nombre croissant de cas prouve que c'est une priorité nationale. Elle a réaffirmé son engagement pour le renforcement des soins de santé mentale et a affirmé que la santé mentale est un droit pour tous, particulièrement pour les victimes de catastrophes. Dans ce cadre, le MSP procède à l’intégration des soins de santé mentale dans les Soins de Santé Primaires pour les rendre accessibles à tous. Enabel, à travers le Projet Santé « Ntusigare Inyuma », a apporté un appui technique et financier à cette initiative, saisissant ainsi l’opportunité de contribuer à la promotion de l’accès équitable aux services de santé mentale au Burundi, la sensibilisation de la population et les acteurs clés à l’importance du soutien psychosocial dans les situations d’urgence, le renforcement des capacités des prestataires de soins à la prise en charge psychologique des personnes affectées par les crises. La Journée mondiale de la santé mentale, qui a lieu tous les 10 du mois d’octobre de chaque année, est toujours une occasion pour sensibiliser sur l’importance de la santé mentale pour le bien-être de l’individu et de la société et nous rappeler avec force qu'il n'y a pas de santé sans santé mentale. Le thème de cette année met l'accent sur la nécessité de répondre aux besoins en matière de santé mentale et psychosociale des personnes touchées par les catastrophes et les situations d'urgence. Les situations d’urgence telles que les catastrophes naturelles, les conflits et les urgences de santé publique provoquent une détresse émotionnelle et autres troubles psychiques qui, dans la plupart des cas, s’estomperont avec le temps. Cependant, selon l’Organisation Mondiale de la Santé, 22 % des cas (soit une personne sur cinq) ayant connu ces situations dans les 10 dernières années souffriront de troubles mentaux comme la dépression, l’anxiété, le stress post-traumatique (PTSD), les troubles bipolaires ou la schizophrénie. L'expérience d’une catastrophe augmente également le risque de consommation problématique de drogues, en particulier chez les personnes des problèmes préexistants. Soutenir le bien-être mental des individus pendant ces crises est important car seule manière de donner aux gens la force de faire face, l'espace nécessaire pour guérir, se rétablir et se reconstruire, non seulement en tant qu'individus, mais aussi en tant que communautés.
Face aux effets du changement climatique, les femmes rurales du Niger se mobilisent pour construire un avenir plus résilient. À travers le Portefeuille Thématique Climat Sahel (PTCS), mis en œuvre par Enabel, plus de 200 groupements féminins bénéficient d’un accompagnement technique et organisationnel visant à renforcer leur autonomie économique et leur participation à la gestion durable des ressources naturelles.Ces groupements, appuyés dans la mise en place de mécanismes d’épargne-crédit internes, deviennent de véritables leviers de développement local. Grâce à cet appui, de nombreuses femmes ont pu lancer ou consolider leurs activités génératrices de revenus telles que la transformation d’arachides, la production de lait de soja ou encore l’embouche.Au-delà des gains économiques, ces initiatives favorisent également une meilleure cohésion sociale et une reconnaissance accrue du rôle des femmes au sein des communautés. Leur implication dans la gouvernance des ressources naturelles témoigne d’un changement profond des mentalités et des pratiques locales.En soutenant ces dynamiques collectives, le PTCS contribue à faire des femmes rurales de véritables actrices du changement climatique, capables de concilier développement, équité et durabilité.
Le jeudi 9 octobre 2025, la ville de Koupéla a vibré au rythme du 14ᵉ cross populaire, une initiative mensuelle du Haut-Commissaire du Kourittenga, visant à renforcer les liens entre les forces vives et les populations. Débuté à l’aube, dès 5h30, au sein du bureau local de l’Agence belge de coopération internationale (Enabel), l’événement a rassemblé un large éventail de participants : corps constitués, ONG, chefs de services, citoyens engagés, etc. Le programme a débuté par une boucle de 2 km de course à pied, suivie d’une dynamique séance d’aérobic. Cette activité sportive, au-delà de ses bienfaits physiques, symbolise la cohésion sociale et la solidarité entre les différentes composantes de la société.Prenant la parole au nom d’Enabel, Yacouba Ganaba, chargé de projet en gestion foncière, a salué la mobilisation et exprimé sa gratitude envers les autorités provinciales pour la confiance accordée à Enabel dans l’organisation de cette édition. Il a conclu ses propos sur une note culturelle, en entonnant un refrain populaire en langue nationale mooré: « Yamb saan lé boolé, tond n’a léwamin » (Chaque fois que vous nous invitérez, nous viendrons ). Le Haut-Commissaire du Kourittenga, Moctar Ilboudo, président de la cérémonie, a quant à lui souligné l’importance du sport pour la santé et salué l’engagement constant d’Enabel, qu’il a qualifié de « partenaire fiable et fidèle », toujours présent aux côtés de l’État burkinabè malgré les défis internationaux.Enabel a également accueilli, le même jour à 17h, une séance d’aérobic avec le club local, poursuivant ainsi son engagement pour la promotion du sport et du vivre-ensemble à Koupéla.
En vue de renforcer la coordination entre la province et les Entités Territoriales Décentralisées (ETD), Enabel , à travers son Projet d'Appui Institutionnel , a soutenu l'installation et la tenue du tout premier Conseil provincial de la Décentralisation (CPD) au Kasaï-Oriental. La cérémonie officielle s'est tenue le mardi 7 octobre 2025 dans la salle des réunions de l'INPP à Mbujimayi, sous la présidence du Gouverneur de province, une année après la signature de l'arrêté provincial n°01/041/KAB/PROGOV/KAO/MKG/2024 du 12 septembre 2024 portant création, organisation et fonctionnement du CPD. Un cadre stratégique pour une gouvernance locale participative Dans son allocution, Jean Paul MBWEBWA , Gouverneur du Kasaï-Oriental, a remplacé la création du CPD dans le contexte de la réforme constitutionnelle du 18 février 2006 , qui consacre la décentralisation comme pilier de la gouvernance publique en RDC . « La décentralisation marque une rupture avec la centralisation excessive du pouvoir. Elle consacre l'autonomie de gestion des provinces et des ETD, leur donnant la capacité d'agir pour le bien-être des populations », a-t-il rappelé. Il a réaffirmé sa détermination à faire du CPD un cadre de concertation et de planification véritable entre la province et les ETD, pour un développement harmonieux et inclusif. Un appui structurant d'Enabel à la gouvernance locale De son côté, le Ministre provincial de la Décentralisation , Patrick MUKENDI MAKANDA , a salué le soutien d'Enabel, soulignant que cette initiative représente un pas décisif dans la mise en œuvre du processus de décentralisation au Kasaï-Oriental. « Ce Conseil offre un espace d'échanges, de dialogue et de coordination pour harmoniser les points de vue sur les questions de gouvernance locale », a-t-il déclaré, invitant les responsables des ETD à mutualiser leurs efforts pour une gestion participative du développement local. Au nom d'Enabel, Jacques Trésor WAGU DANGALI , Chargé de Programme pour le Kasaï-Oriental, la Lomami et le Sankuru, a souligné que l'appui à la mise en place du CPD illustre l'engagement de la coopération belge à renforcer la gouvernance locale en RDC. « La création de ce cadre institutionnel illustre la volonté des autorités provinciales de rapprocher l'administration des citoyens. Elle s'inscrit pleinement dans la stratégie d'Enabel, qui vise à renforcer les institutions publiques, soutenir la planification territoriale et promouvoir une gouvernance inclusive et transparente », a-t-il précisé. À travers ses interventions, Enabel accompagne les exécutifs provinciaux et locaux pour les doter d'outils fiables d'analyse, de planification et de prise de décision, essentiels à un développement durable et équilibré.
Key stakeholders in Uganda’s bamboo value chain have called for the urgent formulation of a National Bamboo Policy to guide coordination, investment, and industrialisation of the sector. This was during a dialogue convened on 23rd-October-2025 by Enabel in collaboration with Bamboo Uganda, under the theme “From Strategy to Policy: Uniting Voices for a Sustainable Bamboo Future.” Organised under the WeWork-green and decent jobs for youth project, the dialogue brought together representatives from government ministries, private sector actors, academia, civil society, and international partners to chart a clear roadmap for translating Uganda’s 2018 Bamboo Strategy into actionable policy. Opening the dialogue on behalf of the Commissioner for Forestry in the Ministry of Water and Environment, Susan Kaikara, emphasised bamboo’s potential to drive Uganda’s green growth agenda. “Bamboo offers practical solutions for job creation, green enterprise growth, and improved livelihoods—especially for youth and rural communities,” she said. “Establishing a coherent national policy framework will strengthen coordination, inspire investment, and unlock bamboo’s full potential as a pillar of Uganda’s green economy.” Uganda’s forest cover has declined from 24% in 1990 to 12.6% in 2023, and bamboo has been identified as a strategic species for restoration and sustainable development. The government’s 10-year Bamboo Strategy, launched in 2019, targeted the planting of 2.5 million hectares of bamboo by 2030. Andrew Kalema, from Talent Agroforestry Farm, called for a mid-term review of that strategy. “We need to assess how much of the 2019 targets have been achieved and what remains to be done,” he said. “Today, we have over 1,000 bamboo nurseries across the country, up from just 10, which shows encouraging progress—but policy gaps still hold us back.” Participants agreed that Uganda’s bamboo sector has moved beyond eco-construction to embrace new areas such as green building materials, crafts, and renewable energy. Trudy Muwanga, CEO of the Green Building Council, noted that bamboo could transform the construction industry. “If we build more bamboo structures, we will learn faster, create local expertise, and demonstrate the value of this sustainable material,” she said. Speakers highlighted the need for a coordinated approach among ministries, standards for bamboo products, and inclusion of bamboo technology in vocational training. Dr. Fred Ijjo, Founder of ‘Friends of Bamboo’ and the builder of Uganda’s first bamboo building in Mpigi, stressed the importance of developing local skills. “We have an information gap and a shortage of trained technicians,” he said. “The Ministry of Education should integrate bamboo technology into vocational curricula so young people can benefit from emerging opportunities.” Bamboo Uganda presented an ambitious 2024–2030 roadmap aiming to increase the number of bamboo farmers from 500 to 5,000, expand plantations from 1,000 to 10,000 acres, and grow domestic revenue from USD 250,000 to USD 5 million. “Let’s sit together as an industry, design collective action, and think big,” a representative from Bamboo Uganda urged. “If we can export coffee, why not bamboo? With the right policy, we can become a global player.” Closing the dialogue, Esther Magambo, a green economy expert from Enabel reaffirmed the organisation’s commitment to strengthening Uganda’s bamboo value chain. “At Enabel, we see bamboo as a critical driver of green growth and job creation. We are committed to supporting policy development, enterprise growth, and skills training to build a unified and sustainable bamboo sector.” The meeting concluded with a consensus to speed up the establishment of a National Bamboo Platform comprising representatives from government, private sector, and development partners to guide policy formulation and follow-up actions.
Autrefois source d’inondations et d’insécurité, le koris de Ouallam, dans la région de Tillabéri, est aujourd’hui devenu un espace maraîcher productif et sécurisé. Cette transformation est le fruit des aménagements réalisés dans le cadre du projet ASYPON/GMV, financé par l’Union européenne et mis en œuvre par EnabelCette transformation est le résultat des travaux d’aménagement réalisés par Enabel dans le cadre du projet ASYPON/GMV, financé par l’Union européenne. L’objectif : offrir aux personnes déplacées internes (PDI) et aux communautés hôtes des conditions de production sûres et durables.Avant l’intervention, les producteurs faisaient face à de multiples difficultés : inondations récurrentes, accès difficile au site.... Aujourd’hui, grâce aux radiers seuils et au remblaiement du koris, les agriculteurs disposent de nouvelles parcelles cultivables, d’un accès facilité, et peuvent reprendre des cultures maraîchères. Pour Enabel et ses partenaires, cette réussite démontre que la résilience locale est possible lorsqu’on investit dans des solutions durables et inclusives.
Le Directeur de cabinet du ministère de l’Agriculture et du Développement rural a présidé, à Bangui, le 1er août 2025, la sixième réunion du Comité de supervision technique (COPIL) du Programme d’Appui au Développement Rural Phase II (DEVRUR II). Autour de la table figuraient les représentants des ministères concernés, des partenaires techniques et de l’Union européenne, principal bailleur du programme. Les échanges ont porté sur l’évaluation du programme, la planification des activités pour 2025 ainsi que sur les modalités de cession des équipements et matériels roulants. La proposition de répartition présentée par Enabel prévoit la remise des équipements au MADR, au ministère de l’Élevage et de la Santé animale, au ministère de l’Éducation nationale, à l’ACFPE et à l’ANE. Les ordinateurs et mobiliers resteront sur leurs sites actuels ou seront transférés vers les services centraux, tandis que les véhicules seront alloués aux partenaires opérationnels. Après quelques ajustements mineurs, la cession a été validée à l’unanimité. Les membres du comité ont salué la qualité du travail accompli par les équipes du programme et ont formulé plusieurs recommandations clés : définir les mécanismes de pérennisation des acquis du DEVRUR II ; organiser une mission sectorielle de suivi avec les ministères concernés ; accélérer le traitement des garanties dues aux entreprises avant la clôture du Fonds Bêkou prévue en décembre 2025. La réunion a également fixé les prochaines étapes de clôture administrative et financière du programme, tout en réaffirmant l’importance d’assurer la continuité des actions engagées au service du développement rural en République centrafricaine.
La Direction provinciale de l’Éducation du Sud-Ubangi a clôturé sa revue annuelle de performance, marquant un temps fort d’évaluation du système éducatif pour l’année scolaire 2024-2025. Pendant trois jours, les acteurs du secteur ont dressé un bilan complet des avancées et des défis du système éducatif, qui accueille plus de 959 000 élèves, dont 50,5 % de filles. Les échanges ont porté sur la qualité de l’enseignement, la gouvernance, les infrastructures scolaires et la parité filles-garçons. « Les besoins en ressources pédagogiques, notamment en manuels et guides, restent largement importants dans de nombreux établissements », a souligné Jean-Bruno Ngambo, Inspecteur provincial, tout en saluant les efforts de formation continue ayant touché près de 28 000 enseignants cette année. Des pistes d’amélioration concrètes ont été dégagées, allant du renforcement des outils didactiques à une supervision pédagogique plus soutenue. Cette revue s’inscrit dans une dynamique de transformation durable du secteur éducatif, appuyée par Enabel, pour garantir à chaque enfant une éducation de qualité, inclusive et équitable dans la province du Sud-Ubangi.
Permettre de renforcer les capacités des services techniques agricoles du Sud-Oubangui afin d'améliorer la sécurité alimentaire et les conditions de vie des ménages ruraux . À travers la mise en place de champs-écoles paysans , la structuration des organisations paysannes et la promotion de l'accès au financement via les associations villageoises d'épargne et de crédit , l'agence accompagne une transition vers des pratiques agricoles durables et résilientes. Pour garantir un suivi de proximité efficace , malgré les longues distances entre les zones de production, Enabel a remis des motos et vélos aux services techniques provinciaux – notamment à l'Inspection provinciale de l'Agriculture , à L'Institut national pour l'Etude et la Recherche Agronomique (INERA ) et au Service National de Semences en République Démocratique du Congo ( SENASEM ) . Ces moyens logistiques permettront aux agents d'assurer un accompagnement régulier des producteurs sur le terrain. « Le soutien d'Enabel va renforcer la présence des inspecteurs sur le terrain et améliorer l'appui aux producteurs, contribuant ainsi à l'amélioration de leurs conditions de vie », souligne Constant Pasi Deko , Inspecteur provincial du développement rural. Cet appui bénéficiea directement à 3 500 ménages agricoles et à plusieurs organisations paysannes engagées dans la production semencière et la commercialisation locale . Une initiative concrète au service d'une agriculture plus performante, inclusive et durable .
Depuis novembre 2024 , l'équipe de gouvernance composée de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) , du Centre de Ressource (CdR) , de l' Office National de l'Emploi (ONEM) et de l' ANADEC , a lancé le programme SOPA+ ( Standard Opérationnel des concours de Plans d'Affaires et Accélération ), une initiative mise en œuvre dans le cadre du projet Formation Emploi et Entrepreneuriat (FEE) . Ce programme vise à stimuler l'entrepreneuriat des jeunes , avec une attention particulière portée aux femmes , afin de favoriser leur autonomisation économique et la création d'emplois durables . À la suite de l' appel à projets lancés pour la phase d'incubation, 230 projets ont bénéficié d'un accompagnement en pré-incubation . Parmi eux, 100 projets ont été retenus pour la phase suivante — 80 à Lubumbashi et 20 à Likasi . En août 2025 , 97 entrepreneurs (80 de Lubumbashi et 17 de Likasi) ont eu l'opportunité de présenter leurs projets devant un comité de validation en vue d'un financement. Cette étape a culminé avec le Demo Day , un événement clé du programme où les jeunes porteurs de projets ont exposé leurs solutions innovantes devant un auditoire composé de partenaires, investisseurs et acteurs de l'écosystème entrepreneurial . Un moment fort d'échanges et d'inspiration, symbolisant la montée en puissance de la jeunesse entrepreneuriale congolaise et l'engagement d'Enabel à accompagner les initiatives porteuses d'impact économique et social .
Les 7 et 8 août 2025, l’Institut National de Préparation Professionnelle (INPP) de Kisangani a marqué une étape décisive du projet Formation Emploi et Entrepreneuriat (FFE), à travers une évaluation des compétences et aptitudes des jeunes apprenants pour l’exercice d’un métier professionnel et leur insertion sur le marché du travail. Deux filières stratégiques étaient à l’honneur : l’agroalimentaire et la climatisation domestique. Dans le secteur agroalimentaire, vingt (20) stagiaires – dont seize (16) femmes – ont présenté leur savoir-faire en transformation et conservation des produits locaux. « Transmettre un savoir utile, c’est catalyser le développement durable », a souligné Pierrot Loango, Directeur provincial de l’INPP. Les lauréats ont démontré leur capacité à produire jus bio, confitures et vins, autant de compétences qui stimulent l’entrepreneuriat local et valorisent les ressources de la Tshopo. Le lendemain, vingt-trois (23) stagiaires, dont quatre femmes, ont brillé dans la filière froid et climatisation, après six mois de formation pratique. « Aujourd’hui, ils diagnostiquent, dimensionnent et interviennent efficacement sur les systèmes », a salué Placide Ilunga, formateur. Pour la stagiaire Cécile Boliazalo, « je me sens prête à transmettre ce savoir et à contribuer activement dans ce secteur ». Cette dynamique ouvre de nouvelles perspectives d’emploi et d’innovation pour la jeunesse congolaise. En favorisant l’employabilité et l’autonomie professionnelle, le projet FFE permet à ces jeunes diplômés de choisir entre l’emploi salarié ou l’entrepreneuriat, notamment grâce à l’incubateur de l’INPP, qui les accompagne dans la création de leurs entreprises.
La ville de Lubumbashi a accueilli, du 5 au 9 août 2025, une initiative d’envergure portée conjointement par les coordinations d’Enabel du Haut-Katanga, du Kasaï Oriental et du Sud-Ubangi. Dans le cadre du projet Éducation de Base, une session de formation des formateurs en lecture-écriture a réuni des acteurs clés du secteur éducatif. Ouverte par le Ministre provincial de l’Éducation nationale et Nouvelle Citoyenneté, cette session a rassemblé 25 participants, majoritairement des inspecteurs venus des provinces éducatives Kasaï Oriental 1, Sud-Ubangi 1, Haut-Katanga 1 et 2. Véritable carrefour d’expériences et de pratiques pédagogiques, la formation a favorisé le partage et l’enrichissement mutuel entre les différents contextes éducatifs. Pendant cinq jours, les participants ont été outillés de méthodes innovantes pour la mise en œuvre du programme de lecture-écriture en langues congolaises et en français, à travers des modules théoriques et pratiques animés par des experts et inspecteurs venus de Kinshasa. L’objectif principal : renforcer les compétences pédagogiques nécessaires pour accompagner efficacement les enseignants sur le terrain. Ces formateurs deviennent ainsi de véritables relais et facilitateurs, contribuant à la promotion d’un enseignement inclusif et durable au service du système éducatif congolais.
Les agents de l'Inspection Provinciale du Développement Rural (IPDR) du Kasaï Oriental et de la Lomami,11 par province ont élaboré un renforcement de capacités sur l'approche Club Dimitra , une méthodologie participative axée sur la mobilisation communautaire , l' égalité de genre et le développement local . Tenu du 5 au 8 août 2025 pour le Kasaï Oriental et du 11 au 14 août 2025 pour la Lomami, cet atelier a été soutenu techniquement par l' Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) et animé par Julie Nyolo , Experte en Clubs Dimitra. Pendant quatre jours, les 22 participants ont partagé en alternance des théoriques, des exercices pratiques et des mises en situation sur le terrain , en interaction directe avec les communautés locales. Ils ont ainsi acquis les outils et techniques nécessaires pour implémenter, reproduire et animer efficacement les Clubs Dimitra dans leurs zones d'intervention. Cette initiative vise à renforcer la cohésion sociale , à promouvoir l'autonomisation des femmes et des jeunes et à améliorer les conditions de vie des communautés rurales. Au total, 50 Clubs Dimitra seront mis en place dans cette première cohorte : 25 au Kasaï Oriental et 25 dans la Lomami .
Quarante ( 40 ) inspecteurs et contrôleurs du travail de la province du Haut-Katanga ont renforcé leurs compétences lors d'une session de formation intensive organisée du 25 au 29 juillet 2025 à Lubumbashi.Cette session a permis aux participants d'approfondir leurs connaissances sur des thématiques clés, notamment le Code de conduite de l'agent public de l'État , les Conventions n°189 sur le travail domestique et n°190 sur la violence et le harcèlement, ainsi que sur les méthodes d'inspection et l' utilisation d'un nouvel outil numérique de collecte de données . L'initiative visait à consolider les compétences techniques, juridiques et opérationnelles de ces acteurs essentiels afin de leur permettre d'exercer leurs missions régaliennes avec une plus grande efficacité au service des citoyens. Organisée par l' Inspection générale du travail avec l'appui de notre projet Travail Décent et Protection Sociale , cette formation s'inscrit dans un effort régional. Une session similaire avait déjà été organisée à Kolwezi , à l'intention des agents du Lualaba .
Une étape décisive du projet PIREDD KORLOM s'est tenue à Mbujimayi , le 28 juillet 2025 , avec la présentation des résultats des missions de prospection réalisées dans 63 villages répartis dans les territoires de Katanda , Lupatapata et Tshilenge . Sur la base des critères REDD établis avec les parties prenantes, 42 villages – soit 14 par territoire – ont été sélectionnés à l'issue d'un processus rigoureux d'évaluation conduit par les experts du projet. La rencontre, qui a réuni les autorités territoriales , les services techniques , la société civile environnementale et les représentants des peuples autochtones , a permis de valider les résultats de cette mission après des échanges approfondis. Les discussions ont notamment été portées sur : La prospection de 63 villages dans les trois territoires concernés ; La sélection de 42 villages selon les critères REDD ; La présentation et la validation des résultats devant les parties représentent. Monsieur Serge Tshilewu Kalala , Coordonnateur du GTCR , a réaffirmé l'engagement de la société civile à accompagner le projet : « La société civile s'impliquera pleinement dans la sensibilisation des communautés pour garantir l'adhésion et la transparence du processus. » Cette validation marque une étape clé du projet, ouvrant la voie aux prochaines phases : la notification officielle des villages sélectionnés et l' obtention des consentements libres, informés et préalables (CLIP) avant le démarrage effectif des activités sur le terrain.