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Dans plusieurs écoles agricoles de la Tshopo, parler des règles n’est plus un tabou. Au travers du projet GIFT, plus de 200 jeunes filles ont reçu les clés pour mieux vivre leur santé menstruelle, à l’école comme à la maison. L’initiative a pris ses racines dans cinq institutions rurales — ITA Maendeleo, Simi-Simi, Yangambi, Yanonge et l’IFA Yangambi — là où l’absentéisme des filles pendant leurs règles reste un obstacle à la réussite scolaire. Longtemps ignorée, l’hygiène menstruelle est aujourd’hui reconnue comme un facteur essentiel de l’inclusion éducative. Le projet a permis d’intégrer cette dimension au cœur de l’éducation. Pas en théorie, mais dans le quotidien des élèves, avec des outils, des échanges, des lieux d’écoute. MSI RDC, en partenariat avec Enabel, a porté ce changement avec la stratégie communautaire « Bosolo Nde ». Au cœur de cette action : Les MSI Grandes Sœurs, de jeunes filles formées pour accompagner les autres, parler sans gêne, conseiller sans juger. "Le changement commence parfois entre deux élèves, quand la parole circule et que le respect prend le dessus", confie Ange Dando Palama, cheffe de projet chez MSI. Le 25 juillet dernier, Kisangani a accueilli l’atelier de clôture du projet. Des familles, enseignants, autorités éducatives et ONG se sont retrouvés pour faire le bilan et renforcer les acquis avec au centre des échanges un questionnement simple : Comment faire durer ce qui fonctionne ? Comment faire en sorte que l’hygiène menstruelle reste un sujet traité avec sérieux dans le système éducatif ? Des résultats et changements palpablesSur le terrain, les effets se font sentir. Dans les écoles ciblées, les absences ont chuté. Les filles restent en classe. Les enseignants, désormais mieux informés, s’engagent à créer un cadre bienveillant. Des engagements concrets ont été pris pour que chaque fille puisse apprendre en toute dignité, sans honte, sans peur. "Ce que nous avons mis en place va au-delà de l’information. C’est une transformation. Une façon nouvelle de penser l’école, les relations, le respect", explique Dr Patrick Djomo, Directeur pays de MSI RDC. Pour Prosper Ntema, chef de programme Enabel à la Tshopo, c’est un tournant structurel :"Quand on arrive à parler librement de santé menstruelle dans une école agricole, avec les familles, les élèves, les professeurs, c’est qu’un cap a été franchi. On change des mentalités, on change des vies." Le projet GIFT n’a certes pas résolu tous les défis. Mais il a montré qu’un simple geste — écouter une élève, ouvrir un espace de parole, distribuer des serviettes — peut redonner confiance. Et dans la foulée, permettre à une fille de rester sur le chemin de l’école, là où son avenir se construit.
Dans la province de la Tshopo, huit (8) structures de santé disposent désormais d’un plateau technique renforcé pour répondre efficacement aux urgences sanitaires. Grâce au Programme d’Appui aux Divisions Provinciales de la Santé (PADP), financé et mis en œuvre par Enabel en collaboration étroite avec les autorités congolaises, un lot conséquent d’équipements médicaux et de kits d’intervention a été remis à des hôpitaux et centres de santé répartis dans les zones de Makiso-Kisangani, Kabondo, Lubunga et Isangi.Des équipements vitaux pour des réponses rapides et efficaces Cette dotation comprend du matériel d’imagerie médicale, des équipements de gynéco-obstétrique, de réanimation d’urgence, de laboratoire, ainsi que du matériel de bloc opératoire. Des intrants spécifiques à la lutte contre les épidémies, notamment le choléra et la M-POX, ont également été fournis. Il s’agit d’une réponse concrète et durable à des enjeux critiques de santé publique dans une région régulièrement confrontée à des crises sanitaires. « Grâce à ce matériel, nous pourrons poser des diagnostics plus précis et intervenir plus rapidement, notamment lors d’épidémies. Cela sauvera des vies. » comme le déclare le Dr Bay Lisongoni, Chef de Division de la Santé de la Tshopo.Cette action s’inscrit dans la deuxième phase de soutien dans la province, après une première remise de matériel en 2024, confirmant ainsi la volonté d’Enabel d’accompagner dans la durée le renforcement du système de santé congolais. Un engagement fondé sur le partenariat et la confiance La remise officielle s’est tenue dans l’enceinte de l’Hôpital général de Makiso à Kisangani, en présence des autorités provinciales, de représentants de la société civile, des bénéficiaires, ainsi que de nombreux partenaires techniques et financiers tels que l’OMS, l’UNICEF, ADRA, MSF/Suisse et MSI. Cette convergence d’acteurs traduit une vision commune : celle de renforcer les systèmes de santé locaux pour garantir un accès équitable et durable aux soins. « Cette dotation n’est pas un simple appui logistique. C’est une réponse co-construite aux besoins réels des populations et un signal fort de solidarité avec l’État congolais. » a déclaré Prosper Ntema, Chef de programme Enabel dans la Tshopo., dans son adresse. Impact immédiat pour les communautés locales Les structures bénéficiaires, souvent en première ligne dans la gestion des urgences sanitaires, voient ainsi leur capacité d’accueil, de diagnostic et d’intervention considérablement améliorée. Ce renforcement aura un impact direct sur des milliers de patients, particulièrement dans les zones rurales où l’accès aux soins reste un défi. À travers cette action, Enabel réaffirme son engagement à soutenir des systèmes de santé résilients et à accompagner les autorités locales dans la mise en œuvre de politiques publiques de santé efficaces, durables et inclusives.
Des mobiliers fonctionnels, des jeux éducatifs et récréatifs, et surtout beaucoup d’espoir : Enabel, avec l’appui de l’Union européenne, muscle l’opérationnalité du Centre d’écoute et de dialogue pour jeunes de Dédougou, du Lycée Municipal de Boromo et de l’infirmerie scolaire du Lycée Provincial de Dédougou. L’ensemble de ces dotations, dont la valeur s’élève à 10 millions de francs CFA, vise à renforcer l’accès des jeunes aux services de santé et à améliorer leur environnement d’apprentissage et d’épanouissement.Des dotations diversifiées et cibléesEnabel a procédé à la fourniture de matériels ludiques et de mobilier de bureau dans les trois structures ciblées.Au Centre d’Écoute et de Dialogue pour Jeunes de Dédougou, la dotation se compose d’un important lot de matériels ludiques comprenant : 4 baby-foot, 5 jeux de ludo, 5 jeux d’awalé, 5 scrabbles, 10 puzzles, 5 jeux de dames, 5 jeux de dominos et 2 jeux de pétanque. Parallèlement, le centre a aussi reçu une série de mobiliers de bureau : 1 casier métallique à 10 tiroirs, 2 écrans de projection, 6 tableaux pour les études, 60 chaises visiteurs, 30 tables de deux places, 20 tables et 20 chaises pour ordinateurs, 25 bancs simples, 1 bureau directeur avec fauteuil et 1 tableau d’affichage.Le Lycée Municipal de Boromo, quant à lui, a été doté de : 10 tables pour ordinateurs, 10 chaises correspondantes, 1 bureau simple à trois tiroirs et 1 chaise de bureau.Enfin, l’infirmerie scolaire du Lycée Provincial de Dédougou a reçu : 5 bancs, 1 tableau d’affichage et 1 chaise de bureau. Elle a également eu une promesse de dotation future en matériel médico-technique en réponse à leurs besoins spécifiques. Un appui concret, des effets immédiatsPour les partenaires, cette initiative représente une véritable bouffée d’oxygène. M. Simporé Lucien, Directeur du Centre d’Écoute et de Dialogue pour Jeunes de Dédougou, exprime sa reconnaissance avec émotion : « Tous les sentiments qui nous animent actuellement sont vraiment des sentiments de joie, de satisfaction, de reconnaissance. Ce qu’Enabel nous a apporté est au-delà même de nos pensées. »Il souligne que le centre, très fréquenté par les jeunes, souffrait auparavant d’un manque de matériel et d’assises, ce qui limitait ses capacités d’accueil et de mobilisation. « Le matériel sera très bien entretenu. Nous avons réservé une bonne place pour lui, des vigiles sont présents, et nous-mêmes veillons au grain », assure-t-il, appelant les jeunes à s’approprier ces outils pour mieux organiser leurs activités et renforcer leur esprit communautaire.De son côté, Mme Kouraogo/Milogo Estelle, infirmière diplômée d’État à l’infirmerie du Lycée Provincial de Dédougou, décrit la dotation comme une réponse salvatrice : « Je dirais que cette dotation est venue comme un sauveur. Il y a la joie, car nous étions dans des difficultés de matériel depuis l’ouverture de l’infirmerie en 2018. »Elle insiste sur l'impact futur de la rénovation promise et de la dotation prévue en matériel médical : « Avec la rénovation qu'on va avoir, je suis sûre que les élèves vont mieux fréquenter. On aura de meilleurs résultats. »À travers ces dotations, Enabel, avec l’appui financier de l’Union européenne, démontre une nouvelle fois l’impact tangible de la coopération internationale lorsqu’elle est orientée vers des résultats concrets au service des communautés. Le Projet Lasso Santé, en renforçant les capacités des structures de proximité, contribue activement à bâtir un environnement propice au développement des jeunes dans la région de la Boucle du Mouhoun.
En images la première session de formation des facilitateurs des cultures pluviales des wilayas du Guidimakha et de l’Assaba, organisée à Arr du 15 au 19 juillet 2025.Cette session s'inscrit dans le cadre du projet SECURALIM, qui vise à renforcer les capacités locales pour une agriculture résiliente face à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle.Les facilitateurs formés joueront un rôle clé dans l’accompagnement des producteurs à travers des pratiques agricoles adaptées au contexte climatique local.Ensemble, semons les graines de la résilience !
Uganda has made notable progress in promoting Business and Human Rights (BHR), including developing a National Action Plan to promote responsible business conduct that respects human rights. However, local authorities in key regions such as Busoga, Albertine, and Kampala Metropolitan face operational challenges such as limited transport, poor documentation, weak Information, Communication, and Technology (ICT) systems, and delayed reporting, which hinder effective monitoring and response to business-related human rights issues.To address these gaps, the Ministry of Gender, Labour and Social Development, and Enabel, through the Advancing Respect for Human Rights by Businesses in Uganda (ARBHR) Project, have provided essential equipment to local government Business and Human Rights focal points. The equipment will enhance their effort to conduct field inspections, engage with communities, document violations, improve data collection, and support evidence-based decision-making.The equipment-17 laptops, 1 desktop, 8 heavy-duty printers, and 4 motorcycles- was handed over to officials from 12 districts within the project implementing regions of Busoga, Albertine, and Kampala Metropolitan. The handover took place at the Enabel Head office in Kampala and was led by Mr. Benard Mujuni, the Commissioner for Equity and Rights (Ministry of Gender, Labour and Social Development).Speaking at the event, Mr. Mujuni said that limited transportation and data tools have hindered the work of district staff. “Many of our officers on the ground face difficulties in accessing remote communities and properly recording case data. This equipment will go a long way in addressing those challenges,” he said.District officials, led by their Chief Administrative Officers (CAO), received the items and were trained on how to use them safely and effectively.Rose Athieno, Country Strategy Advisor at Enabel, noted that the initiative marks a milestone in implementing Uganda’s National Action Plan on Business and Human Rights (NAPBHR) at the district level. “These tools will facilitate the local government officials to access hard-to-reach areas, and to monitor human rights issues in workplaces,” she added.The handover is part of the European Union funded initiative to reduce human rights abuses linked to business, particularly those affecting women and children. It supports Uganda’s 2021 National Action Plan on Business and Human Rights (NAPBHR), and aligns with Vision 2040 and the UN 2030 Agenda for Sustainable Development.This strategic investment in mobility and technology reinforces efforts towards Business and Human Rights enforcement at the grassroots level. Strengthening local governments with the tools reaffirms the commitment to inclusive, rights-based development. With empowered local actors at the forefront, the path toward ethical and responsible business conduct across Uganda looks more promising than ever.
En juillet, une délégation de l’Union européenne et Enabel ont visité l’agence régionale de la CNASS à Aleg, dans le Brakna.Cette mission s’inscrit dans le cadre du partenariat stratégique visant à améliorer l’accès et la qualité des soins de santé, à travers le projet AIPASS3, mis en œuvre par Enabel et financé par l’Union européenne.Les échanges ont porté sur :L’amélioration des prestations pour les assurés,La simplification de l’accès aux soins,Le renforcement de l’efficacité du système d’assurance maladie.Enabel et ses partenaires réaffirment leur engagement aux côtés de la CNASS pour un système de santé plus performant, accessible et équitable pour les populations du Brakna.
Le 18 juillet 2025, comme chaque année, le monde entier a commémoré la Journée internationale Nelson Mandela. Cette journée rappelle l'importance de la liberté, de la dignité humaine et de la réinsertion sociale des personnes condamnées. A la Maison d’Arrêt et de Correction de Koupéla (MAC-K), l’évènement a été célébré durant 72h, avec le soutien de l’Agence belge de coopération internationale (Enabel).Placée sous le thème « mise en œuvre du travail d’intérêt général au Burkina Faso : rôle des acteurs et impact sur le développement socio-économique », cette commémoration s’est articulée autour de diverses activités : sensibilisation des pensionnaires sur la toxicomanie ; activités ludiques et sportives mobilisant, à la fois population et détenu·e·s ; lancement des travaux de salubrité publique, avec une dotation d’Enabel en matériel et équipements de protection individuelle, etc. La cérémonie officielle marquant la fin des activités, présidée par Fernand Wenceslas Y. N’DO, secrétaire de la province du Kourittenga, représentant le Haut-Commissaire, a mobilisé autorités judiciaires, administratives et coutumières, leaders communautaires et partenaires techniques. « Votre présence ici n’efface pas votre citoyenneté, encore moins votre valeur en tant qu’êtres humains », a déclaré monsieur N’DO, tout en soulignant l’importance de l’accompagnement des détenu·e·s, en vue de favoriser leur retour harmonieux au sein de leurs communautés respectives. Cette cérémonie a été l’occasion pour le juge de l’application des peines de faire un exposé à l’assistance et aux détenu·e·s sur la nouvelle loi portant travail d’intérêt général. Par suite de cet exposé, le représentant des détenu·e·s a confié ceci : « Nous détenu·e·s, sommes prêt·e·s à être placé·e·s dans les différentes structures publiques et privées et vos demandes seront les bienvenues. » Un signe fort de leur engagement à prendre part activement au processus de leur réinsertion, avec le soutien d'Enabel.Le clou de la cérémonie a été la remise officielle, suivie de l’inauguration de trois ateliers de formation en couture, soudure et menuiserie bois, entièrement réalisés et équipés en matériels adéquat par Enabel. Expliquant le sens de l’engagement d’Enabel aux côtés de l’administration pénitentiaire et envers la population carcérale, monsieur Sondéma KOLOGO, Project Manager – Appuis à la résilience d’Enabel, a rappelé l'importance de cet investissement pour les détenus de la MAC-K. Dans son discours il a fait écho à la pensée de Nelson Mandela, en indiquant qu’ « Être libre, ce n’est pas seulement se débarrasser de ses chaînes, c’est vivre d’une manière qui respecte et renforce la liberté des autres ». Un message fort qui a résonné tout au long de la journée. Au terme de la cérémonie, un partage fraternel entre population, détenu·e·s, autorités administratives, judiciaires, coutumières, leaders communautaires et partenaires techniques et financiers a eu lieu à travers un repas communautaire. Si l’objectif principal de cette journée était de commémorer la mémoire de Nelson Mandela, elle a aussi permis de souligner les efforts continus d'Enabel pour améliorer les conditions de vie des détenus et favoriser leur réinsertion. La MAC-K a ainsi offert une plate-forme de dialogue et de solidarité, où détenus et partenaires ont échangé sur les défis et les espoirs d’une réinsertion réussie.Enabel, à travers cet événement, a démontré que l’humanisation du système pénitentiaire et la réinsertion post-carcérale des détenus sont non seulement des défis, mais aussi des opportunités pour un développement social et économique durable. La MAC-K de Koupéla, avec le soutien indéfectible d’Enabel, fait aujourd’hui un pas important vers une justice plus humaine et inclusive.NANA Wendpouiré Julien Florantin
Enabel agit aux côtés du gouvernement mauritanien et de l’Union européenne pour renforcer durablement la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans le pays. Grâce au financement de l’Union européenne, les interventions d’Enabel à travers les programmes RIMDIR, RIMFIL, MIRECAM, SECURALIM et SYSALIM ont permis de bâtir les fondations d’une transformation systémique, inclusive et résiliente des systèmes agroalimentaires.C’est cette dynamique que la Mauritanie a mis en lumière lors du Side Event "La transformation du système agroalimentaire : leçons d'une approche multipartite et multisectorielle en Mauritanie", organisé le lundi 28 juillet 2025, dans le cadre du Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires (UNFSS+4) à Addis-Abeba.Un événement multi-acteurs autour de la vision mauritanienneOrganisé en partenariat avec le Ministère de l’Économie et des Finances, la FAO, le Programme Alimentaire Mondial (PAM), et modéré par la Délégation de l’Union européenne (INTPA Bruxelles), ce panel a permis de présenter l’approche coordonnée et intégrée de la Mauritanie pour faire face aux défis alimentaires, nutritionnels, climatiques et économiques.Enabel y a été représentée par Guédie Kane, Conseillère stratégique pays, et Sofie Van Waeyenberge, Coordinatrice Agriculture/Développement rural – Food Systems. Les deux collègues ont mis en avant les efforts structurants de l’agence en matière de gouvernance de la nutrition, de structuration des filières agricoles (notamment semencières) et d’appui à des mécanismes d’alerte et de planification.Une participation stratégique et des partenariats mis en lumièreLors de ce side event, Enabel a mobilisé M. Nasser El Kahtani, Directeur Exécutif de l’AGFUND et Chairman de la Banque Ibdaa, qui a présenté les résultats du partenariat innovant Enabel / Ibdaa El Bank, illustrant comment la collaboration entre développement public et finance inclusive peut soutenir l’entrepreneuriat agricole.Le Team Belgium était également au rendez-vous, avec la participation remarquée de Madame l’Ambassadrice de Belgique à Addis-Abeba, venue saluer l’engagement de la Belgique à travers Enabel pour le renforcement de systèmes alimentaires durables en Afrique.Des rencontres prometteuses ont également eu lieu autour du PRADEP (Programme de Renforcement de la Production et de la Diversification des Cultures de Précision) avec les représentants du CILSS, ouvrant la voie à de nouvelles synergies régionales.Objectifs de cette participation au UNFSS+4 :Mettre en avant les leçons tirées de la mise en œuvre des projets financés par l’Union européenne.Valoriser le modèle mauritanien de coordination multisectorielle dans la transformation des systèmes alimentaires.Renforcer la visibilité d’Enabel et créer de nouvelles dynamiques partenariales.Contribuer aux réflexions globales sur la mobilisation de financements de meilleure qualité pour la résilience alimentaire.Des résultats et perspectives prometteursCet événement a démontré la valeur ajoutée d’une approche coordonnée entre acteurs étatiques, partenaires techniques, agences onusiennes et opérateurs de terrain. Les enseignements tirés de la Mauritanie, en matière de nutrition, d’adaptation climatique, de gouvernance et de financements innovants, constituent aujourd’hui une référence transférable pour d'autres pays.Retour en images sur cet événement fort en enseignements, en fierté et en perspectives.Félicitations aux équipes pour le travail remarquable mis en lumière à cette occasion. Enabel devient de plus en plus une vitrine de l’expertise belge dans le secteur du développement.
Dans la commune de Doutchi, région de Dosso, un modèle collaboratif redonne espoir aux producteurs et productrices laitiers : le Groupement d’Entreprises Intégrées et Collaboratives (GEIC) Lait de Doutchi.Soutenu par Enabel à travers le projet de Renforcement de l' Entrepreneuriat en Elevage (REEL Mahita), ce regroupement organise toute la chaîne de valeur :Production : du lait frais collecté chaque matin auprès des éleveursTransformation : en yaourt, fromage, beurre… avec des normes d’hygiène renforcéesCommercialisation : accès à des marchés fiables, paiement sur place, revenus sécurisésGrâce à cette organisation, les femmes n’ont plus à parcourir les villages pour vendre leur lait. Chaque litre est collecté et payé sur place, permettant à de nombreuses familles d’investir, de nourrir leurs animaux et de répondre aux besoins quotidiens.
Le 3 juillet 2025, l’amphithéâtre du Centre Régional AGRHYMET, institution spécialisée du Comité Permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel, a accueilli la cérémonie officielle de remise de modules de formation sur le pastoralisme, élaborés dans le cadre du projet PRISMA. Ces ressources pédagogiques ont été remises à AGRHYMET , aux universités publiques du Niger (Diffa, Tillabéry, Maradi, Tahoua et Niamey), ainsi qu’au Centre d’Excellence Régional sur les Productions Pastorales (CERPP) de l’Université Abdou Moumouni de Niamey.La cérémonie s’est tenue en présence de la représentante du ministre de l’Agriculture et de l’Élevage du Niger, des responsables d’AGRHYMET et de l’Institut du Sahel (INSAH), de l’agence Enabel, des représentants des universités publiques et d’étudiants du Master en Pastoralisme. Issus d’un processus rigoureux de capitalisation mené par l’INSAH avec le soutien d’Enabel, les sept modules remis sont le fruit d’une collaboration entre chercheurs, enseignants, ONG, services techniques et organisations pastorales dans trois pays : le Burkina Faso, le Mali et le Niger.Financé par l’Union européenne et l’agence espagnole AECID, le projet PRISMA vise à promouvoir des systèmes agro-pastoraux productifs, résilients et durables en Afrique de l’Ouest. Il est mis en œuvre par trois agences de coopération : Enabel (Belgique), LuxDev (Luxembourg) et AECID (Espagne). Cette initiative qui contribue au renforcement des capacités nationales dans un secteur clé pour le développement du Sahel.
Dans le cadre de la lutte contre le changement climatique, le Portefeuille Thématique Climat Sahel (PTCS) mis en œuvre par Enabel au Niger accompagne les communautés rurales dans l’adoption de pratiques durables et résilientes. L’une des actions phares du programme porte sur la diffusion des foyers améliorés à base de matériaux locaux, une solution simple mais efficace pour réduire la pression sur les ressources forestières. Dans les zones rurales nigériennes, la consommation de bois de chauffe atteint en moyenne 6,22 kg par jour et par ménage, un niveau qui contribue à la déforestation et accentue la vulnérabilité climatique. Pour y remédier, le PTCS a mis en place une approche participative de type « construire pour soi et par soi », reposant sur l’implication directe des femmes dans la fabrication et la diffusion des foyers améliorés. Depuis le début du projet en 2022, 5 338 foyers améliorés ont été distribués et 411 formatrices locales formées à leur fabrication. Entre janvier et juin 2025, environ 2 500 foyers ont été confectionnés localement par des femmes, avec l’appui des formatrices. Au-delà de la réduction de la consommation de bois, ces foyers présentent plusieurs avantages : gain de temps pour les femmes (réduction des corvées de bois), économie d’argent, notamment pour celles actives dans la restauration, et meilleure sécurité sanitaire grâce à une combustion plus propre. Cette initiative illustre parfaitement la manière dont des solutions locales, accessibles et centrées sur les femmes peuvent contribuer à une transition écologique juste et inclusive. Le PTCS entend poursuivre et élargir cette dynamique pour renforcer la résilience climatique dans les zones sahéliennes.
If we want to end gender-based violence, we can’t rely on promises, we have to shift mindsets, challenge silence, and rebuild the systems that have allowed harm to go unchecked for too long. That shift officially began this week in Kigoma with the launch of Badilika: Tokomeza Ukatili, a campaign aimed at preventing and ending violence against women and girls. Spearheaded by Enabel in Tanzania, together with local women- and youth-led organisations in Kigoma and the Government of Tanzania through the Ministry of Community Development, Gender, Women and Special Groups, the campaign is rooted in one powerful belief: that change is possible when communities lead it themselves. The launch, held at Mwanga grounds, was a moment of energy, reflection, and commitment. Hon. Dr. Dorothy Gwajima, Minister for Community Development, Gender, Women and Special Groups, officially opened the campaign with a call to action: “Badilika! Ukatili Kigoma sasa basi!” She reminded the crowd that violence is not inevitable and that through community-led action, Tanzania can create a future free from fear, silence, and harmful social norms. Enabel’s Country Director, Mr. Koenraad Goekint, underscored the importance of local ownership and youth leadership, noting that “real change begins in our homes, our schools, our places of worship, and our communities. It requires each of us to take responsibility to listen, to speak out, and to act.” A powerful musical performance by Dogo Paten energized the audience, amplifying the campaign’s message through rhythm, lyrics, and local voice. But this campaign is more than a one-day event. It is a movement aiming to reach 150,000 community changemakers by 2027,individuals who will each inspire at least three others to shift attitudes and behaviours, challenge harmful traditions, and take a stand against gender-based violence. The approach is intentional, personal, and bold. The next day, the Minister visited sites where this kind of change is already underway. The morning began at VETA Kigoma, one of the Wezesha Binti project grantees under Result Area 2. In the masonry class, students demonstrated practical construction techniques, including work inspired by stone-arch bridge building from the SAKIRP project. The Minister later visited one of these completed bridges in Bweru village, seeing first-hand how local skills and knowledge are being passed on, turning infrastructure into both employment and empowerment. While at VETA, the Minister was also introduced to the Gender Desk supported by Enabel. Though small in scale, the desk plays a vital role in helping students report gender-based violence, access guidance, and get referred to trusted service providers, from paralegals and police gender desks to one-stop centres like the one at Maweni Hospital. These are the safe spaces where stigma breaks and support begins. In the afternoon, the visit continued to Wakulima Secondary School, one of 25 secondary schools supported by the Wezesha Binti project. There, the Minister saw how education is being used not only to teach, but to transform. The school is part of a wider strategy to address the barriers girls face in accessing and staying in school, from harmful gender norms to distance, stigma, and poverty. Through close work with parents and local leaders, the project uses the Champions of Education model to strengthen community advocacy and mentorship. Menstrual Hygiene Management mobile tents have already reached hundreds of students with vital information on sexual and reproductive health and rights, and new gender-sensitive SWASH facilities are being installed to create safer, more inclusive school environments. The school is also addressing affordability directly. At Wakulima alone, 16 students including 12 girls are receiving full support, covering uniforms, learning materials, food, exam fees, and boarding needs. And with 17,550 textbooks distributed across all 25 schools, including 200 for Wakulima, students now have better tools to succeed. All 19 teachers at Wakulima are enrolled in continuous professional development programmes that cover gender-responsive teaching, ICT, STEM, climate education, and learner-centred approaches. At the heart of all of this is one core message: “when girls are safe, supported, and seen they thrive. And when a community invests in its girls, everyone rises”. At the end of the day, the Minister awarded certificates to 154 youth, 43 of whom had completed modular training in stone-arch construction, while others were recognized through prior learning in food processing and tailoring. For many, this recognition was more than formal. It was a reminder that their future is theirs to shape. In Kigoma, the campaign isn’t asking for change. It’s proving that change is already happening. Through local leadership, through youth-led action, and through the kind of collective commitment that turns vision into reality. Badilika! Ukatili Kigoma sasa basi. Because when transformation begins with people, it doesn’t just last it multiplies.
Le 17 juillet 2025, la salle de réunion du district sanitaire de Dédougou a accueilli la première session 2025 du Conseil de Santé du District (CSD). Cette rencontre qui a réuni près de 80 acteurs·ices grâce à l’appui du Projet Lasso Santé, financé par l’Union européenne et mis en œuvre par Enabel, s’inscrit dans une dynamique de renforcement de la gouvernance sanitaire locale. En effet, le CSD est un cadre de dialogue et de concertation entre les différents acteurs·ices du système de santé. Il vise à promouvoir la collaboration intersectorielle, à favoriser l’auto-prise en charge des problèmes de santé par les communautés et à renforcer la redevabilité des structures sanitaires vis-à-vis des populations. Le projet Lasso Santé qui a pour mission l’amélioration de l’offre de santé dans la région de la Boucle du Mouhoun, accompagne activement la relance de ce cadre dans plusieurs districts sanitaires. La session de Dédougou avait pour principal objectif de faire le point sur les activités sanitaires du premier semestre 2025, tout en formulant des recommandations concrètes pour améliorer la couverture sanitaire dans le district. Les participant·e·s — représentants des autorités administratives, élus locaux, acteurs du système de santé, partenaires techniques et financiers, organisations de la société civile — ont mené des échanges riches, guidés par une méthodologie participative alliant exposés, travaux de groupes et discussions plénières. Au cœur des échanges : la présentation des résultats semestriels, l’analyse des défis du Programme Élargi de Vaccination (PEV), le suivi des projets de lutte contre les épidémies, et surtout, le bilan des activités menées en 2024 avec l’appui du projet Lasso Santé. Des perspectives ont également été esquissées avec la présentation des actions prévues pour 2025. Au 30 juin 2025, le bilan du plan de travail du district en matière de santé révèle un taux d’exécution satisfaisant de 73,77 % des activités prévues. Des avancées significatives ont été notées, notamment grâce à l’élargissement de l’offre de services de planning familial (PMA) à 48 formations sanitaires (FS), la mise en œuvre de campagnes de vaccination et de lutte contre le paludisme (MILDA), ainsi qu’à la construction et la rénovation de plusieurs centres de santé. L’appui technique et logistique de partenaires comme Enabel, l’Agence belge de coopération internationale, a également joué un rôle clé, notamment à travers son projet « Lasso Santé », qui vise à renforcer l’accessibilité, la qualité et la gouvernance locale du système de santé. Bien que des limites en termes de coordination, de ressources et de communication aient été identifiées, le district a affirmé sa volonté de renforcer la collaboration avec ce projet pour améliorer l’efficacité des interventions. Toutefois, des défis structurels persistent : vétusté des infrastructures, pénurie de logistique roulante et de personnel dans certaines formations sanitaires continuent de limiter l’accès aux soins. Le manque d’électricité dans certains centres, comme le CMU, reste une urgence à traiter. Par ailleurs, un plaidoyer a été lancé pour la normalisation et l’opérationnalisation des nouvelles formations sanitaires encore incomplètes, considérées comme prioritaires pour améliorer la couverture sanitaire du territoire. Sur le plan épidémiologique, une relative stabilité a été observée, bien que des cas de dengue et de rougeole persistent. Face à la saison de transmission du paludisme, le CSD a accompagné le déploiement de la Chimio-Prévention du Paludisme Saisonnier (CPS), une intervention jugée très efficace — avec une réduction des cas pouvant atteindre 75 %. Le conseil a encouragé une sensibilisation accrue des communautés pour maximiser l’impact de cette mesure. La session de revue s’est conclue par un ensemble de recommandations concrètes, parmi lesquelles : - La transmission régulière des rapports d’activités par les formations sanitaires ; - Le renouvellement du bureau de l’UCOGES ; - Une intervention urgente pour l’électricité du CMU ; - Un meilleur suivi de la gouvernance sanitaire. Malgré des obstacles persistants, ce bilan souligne une dynamique de progrès et d’engagement en faveur de l’amélioration de la santé dans le district.Cette rencontre s’est aussi distinguée par sa forte prise en compte du genre et de l’inclusion : participation des femmes, accessibilité pour les personnes vivant avec un handicap, accompagnement des mères allaitantes et de leurs enfants, autant de mesures saluées par les participants. À l’issue des travaux, plusieurs résultats concrets ont été atteints : un plan d’action actualisé pour le second semestre de 2025 a été adopté, la coordination entre les acteurs·ices a été renforcée, et des décisions urgentes ont été prises pour améliorer la gestion des services de santé. À moyen et long termes, les impacts attendus sont majeurs : meilleure mobilisation des ressources, amélioration de la confiance des usagers envers les structures sanitaires, et surtout, renforcement de la résilience du système de santé local. Grâce au soutien financier de l’Union européenne et à l’expertise de mise en œuvre d’Enabel, le projet Lasso Santé confirme, une fois de plus, son engagement à accompagner durablement les communautés dans leur accès à des soins de qualité, équitables et durables.
À Koupéla, dans la région du Nakambé (ex Centre-Est), les travaux d’aménagement dans le centre d’innovation agroécologique de la Plateforme Régionale d’Innovation avancent à un rythme soutenu. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet « Mise en place de plateformes d’innovation en matière de résilience climatique et de gestion durable des écosystèmes sahéliens », mis en œuvre avec le soutien de l’Agence belge de coopération internationale (Enabel), à travers le Portefeuille Thématique Climat Sahel - volet Burkina Faso (PTCS-BFA). Ce projet innovant vise à renforcer les capacités locales d’adaptation face aux défis du changement climatique. La Plateforme de Koupéla est conçue comme un centre de collaboration et de co-création réunissant chercheurs, producteurs, techniciens agricoles, autorités locales et services techniques. Ensemble, ils expérimentent, adaptent et diffusent des pratiques agricoles durables et des technologies agroécologiques adaptées aux réalités locales. L’un des objectifs clés est de promouvoir des pratiques climato-intelligentes qui optimisent la productivité des terres tout en améliorant la gestion des ressources naturelles, notamment l’eau. Les travaux en cours comprennent l’aménagement de l’espace dédié aux expérimentations, à la formation et à la vulgarisation des bonnes pratiques agroécologiques. Ces efforts visent à restaurer les sols dégradés, à préserver la biodiversité et à renforcer la résilience des systèmes agricoles locaux. Au cours du mois de juillet 2025, une session de renforcement de capacités a été organisée au profit des producteurs, des points focaux agroécologistes et des membres des organes de gouvernance de la plateforme. Cette formation pratique a permis aux participants d’acquérir des compétences clés sur des techniques éprouvées de récupération des terres et de valorisation de l’eau, indispensables dans les zones à forte variabilité climatique. Ces acteurs formés seront des vecteurs de vulgarisations des bonnes pratiques dans leurs villages respectifs et contribueront à l’adoption massive de ces techniques dans la zone d’intervention du projet. Les formations et les aménagements ont été réalisés également dans les deux autres centres d’innovations à Meguet et Boulsa par l’équipe technique du partenaire de mise en oeuvre Béo Néeré Agroécologie.
On July 29th, Belgium donated 14 Enabel-founded mobile boilers to hospitals in the Mykolaiv region. An official handover ceremony in Mykolaiv was attended by Ambassador Luc Jacobs, Deputy Health Minister Maryna Slobodnichenko, Governor of Mykolaiv region Vitalii Kim, and Mayor of Mykolaiv Oleksandr Sienkevych.This donation marks an important milestone in Enabel's BE-Relieve Ukraine programme. The €3.7+ million investment, extending beyond the agency's intervention area of Kyiv and Chernihiv, reaffirms Belgium's support for Ukraine's frontline regions.Eight (8) boilers have been deployed to healthcare facilities in Mykolaiv city, while six (6) more will be distributed throughout the region. The capacity of these boilers will allow them to cover not only hospitals but also other essential social infrastructure. The mobile systems can be easily relocated to provide heating to various facilities.