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The African Union – European Union (AU-EU) Digital for Development (D4D) Hub project, of which Enabel is an implementing partner, invites bloggers from Africa and Europe to participate in its first blogging competition: How can Africa and Europe work together to tackle disinformation and protect human rights in the digital age?The competition is open to all bloggers interested in freedom of speech, disinformation, open internet, and digital rights and principles. It looks for blogs that present original views on how to tackle online disinformation through human rights-based actions, create awareness of the issues at stake, and foster new ways for Africa-Europe collaboration in the fieldThe call for submissions is open until 7 October 2022. The shortlisted blogs will be published on the AU-EU D4D Hub’s website, and the author of the winning entry will be invited to travel to Addis Ababa, Ethiopia, to attend the Internet Governance Conference (IGF) from 28 November to 2 December. More information and submission form: https://d4dhub.eu/d4dblogging
Amélioration de l’utilisation des services sanitaires pour les populations des secteurs agricoles et informels dans la région de Koulikoro.Au Mali, Enabel et ses partenaires WSM (We Social Movements)/l’Union Technique de la Mutualité malienne (UTM) ont contribué à améliorer la couverture de la population par les mutuelles dans les cercles de Nara, Kolokani et Banamba à travers le projet de lutte contre l’insécurité alimentaire et la malnutrition (LCIANK) au Mali. Le LCIANK est un projet multi-secteurs et multi acteurs qui a cherché à remédier aux problèmes de sécurité alimentaire et nutritionnelles avec pour objectif d’intensifier la production agricole de manière durable, moderne et compétitive, de valoriser les produits agricoles, notamment sur les exploitations familiales, et de promouvoir la sécurité alimentaire. Afin de parvenir à la sécurité alimentaire et nutritionnelle, un certain nombre de facteurs contributifs se sont révélés nécessaires, afin de conjuguer les efforts de manière à assurer la synergie et la complémentarité entre les partenaires de mise en œuvre. Situation de la protection sociale dans la zone d’intervention du projet Au Mali, malgré les efforts considérables déployés dans le secteur sanitaire, les indices d’utilisation des services de santé demeurent faibles. Le taux de contact des centres de santé par personne et par an est de l’ordre de 43 %1 au niveau national et de 24 % dans le district sanitaire de Kolokani, soit une moyenne de 33 %. L’inaccessibilité financière pour les populations à faible revenu reste un facteur déterminant de l’exclusion du système de santé.Pour juguler ce phénomène, les mutuelles de santé apparaissent comme une solution pour couvrir les 78 % des populations évoluant dans les secteurs agricoles et informels. Ainsi pour assurer un accès financier aux soins et une protection sociale en santé des populations rurales, il faut favoriser un accès durable aux mutuelles de santé, afin de réduire l’inégalité de l’accès aux soins de santé. Les stratégies utilisées pour apporter des éclaircissements sur le financement de la santé en milieu rural par les mutuelles de santé dans le cercle de Kolokani ont été les suivants : • Création et accompagnement des mutuelles de santé • Articulation avec l’offre de soins • Articulation avec les collectivités • Synergie et complémentarité pour une protection sociale améliorée.Pour mieux comprendre comment la création des mutuelles a booster la fréquentation des centres de santé, cliquez ce lien :https://sway.office.com/A0Y0WJI9eUsBQ3tM?ref=Link
À quelques jours de la rentrée, les équipes du projet en RDC de Résilience au COVID-19 par la digitalisation (RESICODI) se sont rendues dans différents centres de formation technique, l’occasion de voir comment se prépare le personnel enseignant avec les nouveaux outils numériques en cours d’implémentation mais aussi d’échanger sur les implications d’une arrivée du numérique aussi bien au niveau des infrastructures que nouvelles manières d’enseigner. Au travers de témoignages de responsables de centres, découvrez les attentes et nouvelles perspectives amenées par l’arrivée de nouvelles classées informatiques et nouvelles compétences au sein de l’école. « Grâce à l’arrivée de cette nouvelle salle numérique et la formation de nos enseignants, nous espérons pour cette année que nos jeunes des différentes filières (maçonnerie, menuiserie, couture etc.) puisse apprendre aussi bien à manipuler l’outil numérique que d’apprendre à rechercher de nouvelles techniques spécifiques à leur futur métier. (…) En plus de cela, pour garantir une subsistance de la salle, nous avons ouvert une filière d’informatique spécifique où les écoles de la région mais aussi d’autres individus pourront venir se former à l’informatique ici chez nous. » - Père Jules César Batina, Don Bosco Kimbwala « Je suis très touchée que notre lycée de filles ait été choisi pour pouvoir installer une telle salle car, en général, nos filières couture et coiffure sont souvent délaissées. Pourtant, je suis persuadée qu’avec un bon outil numérique, nos élèves vont pouvoir perfectionner leurs techniques, découvrir de nouveaux outils et, à la sortie de leur formation, être capable de s’insérer plus rapidement soit dans la vie active ou dans des formations plus hautes. » - Jackie Bapile Musungu, Lycée Technique Gombe« J’ai augmenté le nombre d’heures informatiques. Nous sommes passés à 2 heures par semaine de bibliothèques numériques. Grâce à ces sessions j’espère que les élèves de chaque filière pourront effectuer des recherches et développer leurs connaissances à leur niveau. Les professeurs ont également adapté et réalisé des planifications pour introduire l’informatique dans leurs cours et expérimenter comment lier l’apprentissage traditionnel (en classe) et les ressources numériques. » - Père Georges Mukinayi, Don Bosco Masina« Dans notre école, nous avons bien compris que la digitalisation est semblable à une pierre précieuse que nous devons conserver et garder précieusement. Nous sommes conscients que cela implique des changements au niveau de l’organisation de l’école et qu’il faudra faire en sorte de pouvoir continuer à entretenir et utiliser ces ressources. » - Sœur Ernestine Muya, Don Bosco Sanga Mamba« Les parents des élèves en voyant cette nouvelle salle informatique sont enthousiasmés à l’idée de pouvoir inscrire leurs enfants dans notre école et qu’ils puissent bénéficier d’une éducation de qualité, en lien avec les outils modernes. » - Madame Chantal Mambweni Mayulu, I.T.I IlonaLes centres appuyés par RESICODI dans le cadre de la réhabilitation de salles informatiques et formation de professeurs sont les suivants:I.T.I IlonaIG Gombe 2CFP Don Bosco MasinaLycée Technique GombeCFP Don Bosco Sanga MambaCFP Don Bosco GombeCFP Don Bosco Kimbwala***Quelques mots au sujet de RESICODI (Résilience au COVID-19) par la digitalisationDans un esprit Team Europe, la GIZ et Enabel ont uni leurs forces pour tirer parti des projets existants afin d'assurer une réponse intégrée et durable au COVID-19. RESICODI soutient ainsi des initiatives en cours mises en œuvre par les deux agences :La GIZ renforce l'initiative BACKUP Fund établie pour fournir un soutien technique et financier aux partenaires africains travaillant sur des solutions numériques pour les services d'éducation de base.Enabel renforce les projets réussis de l'enseignement et de la formation techniques et professionnels (EFTP) et de santé pour faciliter la résilience au COVID-19.Le projet est mis en œuvre au Botswana, au Burundi, en République démocratique du Congo, à Madagascar, au Malawi, en Namibie, au Rwanda et en Zambie.
L'amélioration de la lutte contre la cybercriminalité au Bénin à travers :Le renforcement des capacités en matière d’analyse criminelle et de planification stratégique,L’appui à la mise en œuvre du plan de lutte contre la cybercriminalité,La création des partenariats avec le développement des réseaux.c’est l’un des résultats attendus du projet d’appui à l’opérationnalisation de la Police Républicaine (PAOP) mis en œuvre par Enabel au Bénin. Pour y parvenir, Serge HOUTAIN, expert consultant en informatique de la police fédérale belge était au Bénin pour partage de connaissances et d’expériences avec les membres de l’Office central de répression de la cybercriminalité au Bénin. Durant 2 semaines ces hommes en uniforme ont été outillés et formés afin d’optimiser l’enregistrement des infractions en matière de cybercriminalité. Ils ont également pu renforcer leurs compétences en investigation ceci grâce à l’appui technique et financier du projet (PAOP) de l’Agence belge de développement « Enabel ». Dans cette vidéo écoutons les au terme de la formation.
Le projet de résilience au COVID-19 par la digitalisation (RESICODI), co-financé par l’Union Européenne, vise à renforcer des capacités et services dans le domaine de l’éducation et la santé. À cette occasion, nous avons rencontré Cédrick Ngandu Kalala et Nelson Mbembe, deux collègues d’Enabel en RD Congo. Ils nous expliquent comment ils en sont arrivés à développer, en partant de rien, une bibliothèque numérique centrée sur l’utilisateur pour ce projet. Vous êtes tous deux experts au sein de l'équipe D4D - Digital for Development - d'Enabel. Pouvez-vous nous expliquer brièvement en quoi consiste votre fonction ?Cédrick Ngandu Kalala : Mon titre de fonction officiel est D4D expert mais pour le projet RESICODI, je fais également officer d’Intervention Manager. En d’autres termes, je suis en charge de la mise en œuvre du projet, implémentation de toutes les activités au niveau santé et éducation mais je dirige également les réflexions concernant les solutions à mettre en place, le suivi et les tâches en rapport avec la gestion du projet.Nelson Mbembe : De mon côté, je suis ICT officer en charge du renforcement des capacités numériques. Je m’assure principalement de pouvoir poser les bases d’une bonne alphabétisation numérique pour les écoles et enseignants afin que le projet puisse suivre son cours de la meilleure façon possible. Cela signifie que nous assurons le suivi logistique de la réhabilitation des salles, le suivi des formations mais également le support technique pour les différentes plateformes et matériel ICT.Vous êtes en train de développer une nouvelle bibliothèque numérique de quel constat est partie cette idée ?C. : Nous étions surtout guidés par l’envie de développer un projet pilote innovant et l’envie de tester une nouvelle solution pour mettre à disposition des ressources éducatives libres aussi bien au projet RESICODI qu’Enabel en RD Congo.N. : Si nous avons eu l’envie de développer cette solution c’est principalement car nous sommes partis du constat que d’un point de vue technique, les spécificités proposées par d’autres solutions ne correspondaient pas toujours aux besoins énoncés par les enseignants et apprenants. Dès lors, il s’imposait à nous de pouvoir recréer quelque chose facile d’utilisation où nous pourrions avoir la main à 100%.Quels sont les avantages de cette bibliothèque ? À quel public est-elle destinée ? C. : Idéalement, le plus gros avantage de cette solution serait d’améliorer la qualité de l’apprentissage et de l’enseignement en général. Nous avons la possibilité de donner accès à plusieurs ressources sans pour autant avoir besoin d’équipements spécifiques comme une bonne connexion internet.N. : Cette solution est destiné aux centres de formation professionnelles, enseignants et apprenants. Quels sont les challenges dans le développement d’une telle bibliothèque ?C. : Ce qui nous a posé beaucoup question c’était l’identification des plateformes au niveau technique. Il est évident que d’autres plateformes proposaient également certaines spécificités et dès lors l’évaluation des besoins et les réflexions autour de la bibliothèque ont été assez longues.N. : De mon point de vue, ce qui reste compliqué à ce jour c’est de pouvoir centraliser et trouver les ressources éducatives libres à utiliser. Il est difficile de trouver aussi du contenu en français. Nous sommes d’ailleurs en train de former les enseignants afin qu’ils puissent produire eux-mêmes les ressources éducatives.Comment la solution est-elle accueillie ?C. : À ce stade du projet, les enseignants sont évidemment motivés à utiliser la bibliothèque dans leurs cours. Néanmoins, je reste prudent quant à l’utilisation sur le long-terme. C’est pourquoi nous accordons une importance toute particulière à l’approche et l’accompagnement de changement. En leur démontrant à quel point cette solution numérique peut apporter un plus dans leur vie professionnelle quotidienne et en leur fournissant le support nécessaire, nous espérons que cela ne devienne pas une charge mais qu’ils s’approprient réellement la solution.N. : J’ai également déjà pu discuter avec des enseignants qui ont testé la bibliothèque, ils apprécient sa facilité d’utilisation et surtout le fait qu’elle soit accessible à distance. Nous discutons beaucoup avec eux sur la façon dont ils vont implémenter ça par la suite dans leurs classes.Il y a-t-il une approche innovante qui est abordée par Enabel ? Qu'est-ce qui est spécifique à ces activités ?C : Ce que nous avons voulu instaurer dans le projet RESICODI, c’est une véritable motivation d’apprentissage dès le premier maillon de la chaine d’apprentissage : les enseignants. En leur permettant de passer une certification reconnue internationalement (Certiport) nous voulons leur permettre d’ouvrir d’autres champs de possibles et participer à une véritable communauté d’enseignants. Cela leur permet de jauger l’efficacité de la formation et participer à des échanges constructifs d’idées. J’aimerais aussi mentionner qu’une autre approche innovante du projet est que nous avons décidé d’également intégrer des populations ayant tendance à être délaissées tant au point de vue situation géographique ou financier. En proposant des programmes de codages dans trois centres dans de quartiers plus reculés de Kinshasa nous désirons permettre à ces populations plus jeunes d’avoir également accès à ce type de formation dans leurs quartiers et à moindres coûts.N. : Pour moi, le fait que nous ayons eu l’opportunité de développer un projet pilote de bibliothèque numérique de A à Z est une approche très innovante pour moi. J’ai aussi également apprécié que nous ayons pu, dès le départ associer les enseignants au développement pour nous assurer que tout évoluait selon leurs attentes et besoins.Quelles sont vos attentes sur le long terme ? Comment s’assurer que cette solution sera encore utilisée ?C. : Je dirais que sur le long terme nous allons devoir nous focaliser sur deux aspects. Le premier réside dans l’accompagnement technique. Nous voulons nous assurer que les utilisateurs principaux ont une certaine maitrise de la gestion et utilisation de l’outil. En effet, pour une personne ayant déjà l’habitude de préparer ses cours d’une certaine façon (utilisation de livres, supports imprimés etc.) il est important de pouvoir accompagner la transition et lui permettre de se détacher petit à petit de certaines habitudes pour créer une flexibilité et un mix dans l’approche éducative. C’est pour cela que nous avons parié sur la flexibilité et calibré au mieux les requêtes par rapport aux différentes réalités rencontrées dans les centres (nombre d’élèves, infrastructures, professeurs…). Ensuite, nous aimerions nous assurer que cette solution puisse également être déployée sur d’autres projets. En effet, nous voyons toute la pertinence d’utiliser cette solution également dans le secteur de la santé et nous espérons que par notre travail de transition et accompagnement, cette solution puisse s’adapter à d’autres projets et secteurs.N. : J’aimerais vraiment que les enseignants s’approprient la bibliothèque et en fassent quelque chose de pérenne, une part entière de leur méthodologie au cœur de leur enseignement. Si on parvient à leur transmettre notre enthousiasme et passion pour cette bibliothèque numérique alors je suis confiant que ça ne va pas être un coup dans l’eau. Quelques mots au sujet de RESICODI (Résilience au COVID-19) par la digitalisationDans un esprit Team Europe, la GIZ et Enabel ont uni leurs forces pour tirer parti des projets existants afin d'assurer une réponse intégrée et durable au COVID-19. RESICODI soutient ainsi des initiatives en cours mises en œuvre par les deux agences :La GIZ renforce l'initiative BACKUP Fund établie pour fournir un soutien technique et financier aux partenaires africains travaillant sur des solutions numériques pour les services d'éducation de base.Enabel renforce les projets réussis de l'enseignement et de la formation techniques et professionnels (EFTP) et de santé pour faciliter la résilience au COVID-19.Le projet est mis en œuvre au Botswana, au Burundi, en République démocratique du Congo, à Madagascar, au Malawi, en Namibie, au Rwanda et en Zambie.
Paul Lumbala est consultant formateur en compétences numériques de base (Microsoft Certified Educator via NITDSolutions). Dans le cadre du projet, co-financé par l’Union Européenne de Résilience au Covid-19 par la digitalisation (RESICODI), différentes actions et activités sont organisées afin de renforcer les services et compétences en matière de numérique en matière d’éducation. La formation organisée dans le cadre de ce projet est destinée à 14 enseignants (issus de 7 centres différents) pendant 15 jours et deux certifications à la clé. Les programmes répondant à ces deux exigences et retenus sont respectivement l’IC3 (Internet Core Computing Certification IC3) et le Microsoft Certified Educator (MCE). Quelles sont vos tâches principales ? L’objectif principal de la formation est de dispenser aux apprenants les fondamentaux de l’ordinateur constituant ainsi une phase d’alphabétisation numérique mais aussi de les accompagner dans la maitrise des outils numériques au profit de l’enseignement. La méthodologie se présente en 3 parties essentielles qui sont l’apprentissage, la pratique et la certification. Je produis donc un contenu qui s’adapte à la demande tout en le gardant le plus pratique possible ce qui correspond à la première phase qui se termine bien entendu par la formation en présentiel. Ensuite dans la deuxième et la troisième phase, nous accompagnons l’apprentissage par la pratique. Ces outils sont notamment présentés sous forme de vidéos d’apprentissage, de tests blancs en ligne et enfin de tests réels et sécurisés en ligne. Cet ensemble est donc mis à contribution pour accompagner les apprenants vers la maitrise du sujet de la formation. Il faut enfin noter que le programme IC3 comprend trois parties essentielles qui sont les fondamentaux, les applications clés (Word, Excel et Powerpoint) et enfin la citoyenneté numérique. Comment pourriez-vous caractériser l’approche de la formation ? Ce que nous valorisons dans cette formation c’est de laisser les enseignants prendre la parole et échanger avec les autres apprenants de la formation. Dans cette optique, ils ont le temps de faire des recherches pour ensuite créer leur propre contenu, les présenter aux autres collègues pour ensuite échanger avec eux. Nous récréons une véritable ambiance de salle de classe afin de nous assurer qu’ils auront tous les outils nécessaires pour, par la suite, pouvoir transmettre leurs connaissances aux collègues de leur école respective mais aussi, et c’est le plus important, à leurs élèves. Ensuite, l’idée d’avoir une certification internationale (Certiport) à la suite de la formation permet de remettre tout le monde à niveau et de retrouver un cadre avec des normes et standards qui leur permettront d’avoir une crédibilité à d’autres niveaux externes. Pendant tout le processus les apprenants sont régulièrement testés avec des tests blancs afin de se préparer au mieux à la certification, identifier leurs besoins et pouvoir travailler sur leurs lacunes. Quelle est la spécificité de la formation dans le cadre du projet RESICODI ? Ce qui est assez apprécié et étonnant c’est que les responsables du projet participent activement à la formation pour en connaitre tous les détails et pouvoir, par la suite, être au courant des tenants et aboutissants. Les outils mis en place, notamment la plateforme en ligne, permettront un suivi détaillé de cette partie du projet et en temps réel. Les statistiques sont créés et stockées automatiquement en ligne. Comment cette formation est-elle accueillie auprès des enseignants ? Il faut tout d’abord savoir que ces étudiants participent à la formation sur base volontaire et pendant leurs vacances. A ce stade, les échanges au sujet de la formation sont plutôt positifs car cela leur a permis de découvrir de nouveaux outils, accéder à une multitude de nouvelles ressources mais aussi rejoindre une communauté internationale d’enseignants. Que percevez-vous comme bénéfice à la digitalisation de certains services d’éducation ? Grâce à ces formations nous espérons pouvoir donner les clés aux enseignants pour pouvoir transmettre leurs nouvelles compétences à leurs collègues enseignants et élèves. Ce transfert de compétences peut, d’après moi, véritablement améliorer la qualité de l’apprentissage, faire sauter certaines barrières géographiques et mieux préparer à certaines situations de total isolements telles que nous les avons connues avec le COVID-19. J’y vois également une énorme possibilité de développer des échanges qualitatifs entre les enseignants et repenser l’éducation pour préparer au mieux les élèves pour le futur.
Enabel en collaboration avec le Ministère de l’Education Nationale et de la Recherche Scientifique et l’Ambassade du Royaume de Belgique au Burundi, a procédé ce 26 Août 2022 à Muramvya au lancement officiel des conventions de subsides à l’endroit de 15 Centres d’Enseignement des Métiers (CEM) et Centres de Formation Professionnelle (CFP) partenaires du projet d’Appui Complémentaire à la Formation Professionnelle et Technique (ACFPT). Enabel lance cette année une nouvelle phase du projet ACFPT, dont l’objectif est d’assurer la consolidation des acquis et d’atteindre davantage de résultats. Avec cette phase, le projet ACFPT vise à appuyer globalement 18 centres de formation situés dans 11 provinces du Burundi. Ce 26 Août 2022, la cérémonie de lancement officiel des appuis aux centres a eu lieu au Centre de Formation Professionnelle de Muramvya et concernait d’abord le démarrage de conventions de subsides avec 15 centres CEM. A travers ces appuis directs aux centres sous forme de conventions de subsides, le Royaume de Belgique vient de renouveler encore son engagement dans le secteur de l’Education au Burundi, plus particulièrement dans le secteur de la formation technique et professionnelle. Il a déjà engagé dans ce secteur au Burundi plus de 15 millions d’Euros pour le renforcement technique et matériel des CEM et CFP depuis 2015. « Le partenariat entre le Royaume de Belgique et le Burundi s’inscrit dans une démarche pérenne car la promotion d’une éducation de qualité et plus particulièrement la formation professionnelle est l’un des objectifs principaux de la coopération » a indiqué l’Ambassadeur du Royaume de Belgique au Burundi. Le montant des conventions de subsides que ces centres viennent de conclure avec Enabel pour la période d’Août 2022 à décembre 2023 s’élève à 1.604.000.000 BIF (soit 737.000 euros). Avec ce financement, les centres bénéficiaires seront à mesure de renforcer leur autonomisation et devenir des centres de référence dans leur localité, région voire même à l’échelle nationale. Les conventions de subsides responsabilisent les centres dans l’exécution des activités priorisées dans leur plan d’action opérationnel pour rendre les services de formation de qualité attendus pour les apprenants, tout en renforçant les compétences du centre de formation dans les mécanismes de bonne gestion et dans un système d’apprentissage et de perfectionnement continu. Les subsides octroyés permettent aux centres de garantir aussi un apprentissage de qualité. "12.000 jeunes ont été certifiés dans un métier de leur choix depuis 2017 dans les centres appuyés par le projet ACFPT" a déclaré Abou El-Mahassine FASSI-FIHRI, Représentant Résident d’Enabel au Burundi. Grâce à cette nouvelle phase, ce sont 2.400 nouveaux jeunes qui sont attendus dès cette rentrée scolaire dans les CEM appuyés, et qui bénéficieront de l’appui du projet à l’offre améliorée de formation et aux mécanismes d’insertion professionnelle.
Par l’entremise du projet D-Ecoverte, les communes urbaines du Centre-Est et celles de Kombissiri et Nobéré dans la région du Centre-Sud ont eu l’opportunité les 9 et 10 août 2022, de mutualiser leurs expériences dans la gestion des déchets solides (GDS). Que ce soit à Kombissiri ou Nobéré dans le Centre - Sud, les présidents de délégations spéciales, les secrétaires généraux et les agents techniques municipaux (ATM) des communes de Bittou, Garango, Koupéla, Ouargaye, Pouytenga et Tenkodogo de la région du Centre-Est ont pu partager les bonnes pratiques en matière de gestion de déchets ménagers. Ces acteurs, appelés à impulser une dynamique dans le domaine de l’économie verte, ont saisi cette occasion pour s’inspirer du modèle de gestion des déchets dans les communs hôtes et échanger sur les différents modes de gestion des déchets possibles. Elles ont par la suite eu droit à une visite guidée du centre de tri et de valorisation des déchets solides ainsi que la décharge à Kombissiri. A Nobéré, c’est le centre de traitement et stockage des déchets solides qui a reçu les visiteurs. Partout où ils sont passés, ils ont apprécié les efforts déployés pour une bonne GDS, ce qui contribue grandement à lutter contre la pollution, à améliorer la santé et la qualité de vie des communautés tout comme à créer des emplois. Des déchets fins utilisés par des agriculteurs et jardiniers pour enrichir les sols et améliorer la production agricole et maraîchère Au niveau de la gestion des déchets, il s’agit d’aider les entreprises de collecte des déchets qui sont des associations de femmes pour l’essentiel à mieux organiser leur travail et améliorer la qualité de prestation de service qu’elles rendent aux différents ménages ou services de la région du Centre-Est. Après le tri, des déchets fins sont utilisés par des producteurs, notamment des jardiniers, qui les utilisent pour enrichir les sols et améliorer la production agricole et maraîchère. L’activité de collecte, de tri et de valorisation des déchets solides a donc un réel impact pour le développement durable local. Après la visite d’immersion au Centre-Sud, les acteurs du Centre-Est se sont ensuite retrouvés à Tenkodogo pour analyser la situation de la gestion des déchets solides au niveau de leur région. Quel est le potentiel en matière de déchets solides, ? Comment les acteurs vont s’y prendre en termes de collecte, de traitement et de valorisation ? Comment faire en sorte que les expériences vécues dans la région du Centre-Sud puissent être dupliquées au niveau du Centre-Est ? Comment venir à bout des déchets solides jonchant la région ? La rencontre de Tenkodogo a permis aux autorités communales d’identifier le volume de déchets produits (environ 46 922 Tonnes de déchets produits en 2021 dans les communes urbaines) et d’appréhender le volume en termes de déchets valorisable au niveau de la région. L’étape de Tenkodogo a également permis de présenter les actives dans la GDS et dans les énergies renouvelables (ER) qui sont accompagnées par le projet. Les équipements et matériels acquis ont également été présentés. Avant de clôturer l’atelier de Tenkodogo, les différents acteurs de l’écosystème se sont penchés sur les pistes de collaboration entre communes d’une part, et les entreprises de GDS d’autre part. Recyclage des déchets organiques et plastique Il y a aussi des entreprises qui valorisent l’engrais organique, notamment l’unité Revitaliz implantée à Bagré, qui travaille sur la valorisation de la matière organique. Les balles de riz et les déchets ménagers à Bagré seront valorisés à travers cette entreprise. Le projet accompagne également des entreprises de jeunes et de femmes à valoriser les sachets plastiques, soit en sacs et en tables-bancs pour des élèves, soit en pavés pour la construction.
Le Projet d’Appui au développement du Secteur (para) Portuaire (PASPort), afin d’accompagner les femmes exerçant dans les domaines portuaire et para-portuaire à en savoir plus les thématiques : Genre, Santé et droits des femmes, a organisé à leur intention, et en étroite collaboration avec le projet EQUITE (Ensemble pour une QUalité des soins Inclusive et Transparente, orientée vers l’Égalité genre), une formation sur la thématique « Genre et santé ». Elle s’est déroulée à Grand-Popo du 09 au 12 août 2022, en présence du Point Focal PAC/PASPort Sanni Euloge OROU, du Médecin du travail du PAC (Dr Jean-Mannix CODJIA), de la représentante du PASPort (Doris ZINSOU ANIHOUANOU). Il faut dire également que parmi les femmes représentées, était présente la DRH de la SOBEMAP.Cet atelier a été animé par les expert(e)s du pool de formateurs/formatrices du projet EQUITE dont un juge/ magistrat, une socio-anthropologue (Inès AGBO) et un spécialiste en santé publique (Dr Fabrice ODJARADO), avec l’appui technique de l’experte internationale en genre/ VBG du projet EQUITE (Radostina ALEXANDROVA). Des exposés, brainstorming, travaux de groupes, tests, partages d’expériences et quelques animations ludiques ont permis de faire passer le message.Le milieu portuaire et maritime est réputé comme un univers très masculin où très peu de femmes sont représentées. Pour preuve au Port Autonome de Cotonou (PAC), seuls 18% de l’effectif est féminin et occupe pour la plupart des postes de personnel administratif. Afin de promouvoir ces métiers auprès des jeunes filles béninoises et faire face ensemble aux difficultés liées à leur genre, les femmes du Port se sont constituées en association (Amicale des Femmes du Port Autonome de Cotonou) et celles de tous le secteur maritime et portuaire se sont mises en réseau (Women In Maritime in Africa in Benin – WIMA BENIN). Elles proviennent des structures telles que le PAC, Bolloré, SOBEMAP, POPAC, etc.)Selon le juge Fidel TOHOUENOU, « Au-delà de l’égalité de sexe consacré par le constituant béninois, le législateur a reconnu et prévu un grand nombre de droits aux femmes. Il est temps que les bénéficiaires ou titulaires desdits droits en prennent connaissance afin de pleinement en jouir. »Aux sorties de cet atelier, des recommandations et actions à mener ont été retenues par les participant(e)s telles que des activités de prévention et sensibilisation, sur lesquelles la représentante des participantes, Mme IDRISSOU S. Hakilatou BIO YERIMA IDRISSOU, est revenue.Le Médecin du travail et le Point focal PAC/PASPort ont tous les deux insisté sur la nécessité de créer un Centre d’écoute qui servira de canal aux agents de la plateforme portuaire à porter leurs problèmes/ partager leurs difficultés liées au genre avec des personnes qualifiées, susceptibles de les aider à trouver des solutions.
Retour en images sur le mini-camp de vacances édition 2022. Dans le but de contribuer à l’amélioration de la santé sexuelle et reproductive des adolescents et jeunes des communes de Kpomassè et de Toffo à travers une offre de services de santé sexuelle et reproductive de qualité dans les centres (MAJICS) Maison d’Apprentissage de Jeux, d’Information et de services pour la Culture et la Santé, Enabel au Bénin à travers le Programme d’Appui à la Santé Sexuelle et Reproductive et à l’Information Sanitaire (P@SRIS) a organisé du 22 au 27 août 2022, des mini-camp de vacances pour les adolescent.e.s et jeunes de 14 ans à 18 ans. Les mini-camps de vacances 2022, c’est :Initiation à la vannerie : fabrication des tamis, chapeau, balais, paniers ;Initiation à l'art culinaire : promotion des mets endogènes : beignets d'haricots et de Sodja ;Initiation à la préparation du savon liquide afin de pouvoir développer une activité génératrice de revenus ;Initiation à l'art plastique à l’entreprenariat ;Éducation des ados et jeunes sur l'hygiène corporelle vestimentaire menstruelle et l'estime de soi ;Counseling et dépistage des IST) / VIH Sida de 91 ados et jeunes sur 100. Sur les 91, 01 est dépisté positif au VIH et est orienté pour une prise en charge.Initiation à des danses culturelles et modernes comme : Zinlin-Gbété de Kpomassè, Hanfani et autres ;Initiation à l'attache foulard, cravate avec lacet et mannequinat ;Initiation à l'autodéfense en cas de viol, d’agression ou d'harcèlementUne visite au Roi de Toffo qui a promis accompagner l'organisation des mini camp chaque année.Au terme des mini-camps de vacances 10 ados et jeunes leaders ont été identifiés pour servir de pairs éducateurs dans les collèges et Ateliers. Ils ont reçu une attestation de la Direction Départementale de la Jeunesse et des Sports en collaboration avec Enabel et les mairies de Toffo et de Kpomassè.
On 29 August 2022, Barame Intervention had a full-day review on Action Researches protocol, their progress implementation and way forward towards bringing changes to maternal, neonatal, child and adolescent sexual and reproductive health in the seven supported districts. Barame intervention focuses on three main results: (1) Improvement initiatives for integrated quality MNCH&FP/ASRH services from community up to Hospital level are conducted for all; (2) A comprehensive life cycle SRH model focusing on sexual and gender-based violence, teenage pregnancies and drug & substance abuse is implemented and (3) The self-reliance (knowledge, attitudes, and practices) of the community with regards to their (sexual and reproductive) health through social, behavioural and community engagement efforts is enhanced. Among other action research projects, the intervention is working on: 1. Availability of functional medical equipment to improve quality of services: This project aims at assessing how vital medical equipment are contributing to new-born and maternal health lifesaving. The early findings show that some of non-functioning equipment could be repaired by the hospital biomedical engineer or simple spare part could be purchased from the hospital budget. Changes in management mindset for the proper use of the biomedical engineers of the hospital, equipment curative and preventive maintenance practice, the inclusion of these costs into their own budget is progressively taken into consideration by different hospital partners. 2. Improve youth friendly sexual and reproductive health services: This action research aims to increase the utilization of Adolescent Sexual Reproduction Health (ASRH) services by making the services available to youth, by reducing stigma through offering SRH services at the youth centers, where many leisure activities for youth take place; combined with a network of peer educators who live in the same community as the youth. Also, by making the youth centre functional. In total, the number of youths who sought ASRH services at the youth centre was five times as high, compared to the first semester of 2021. 3. Obstetric Ultrasound services for antenatal care to increase the coverage of the first antenatal care visit and to detect early pregnancy risk or anomalies. The WHO (2016) recommends one ultrasound scan before 24 weeks of gestation to amongst others, estimate gestational age (GA) to reduce, for instance, inappropriate induction of labour, improve detection of foetal anomalies and multiple pregnancies, and improve a woman’s pregnancy experience on which the Ministry of Health is aligned, Barame supplied obstetrical ultrasound machines to Health centres and trained health providers for piloting that strategy. Being a very expensive equipment going at large scale need evidence-based data to prove its impact on maternal health. More findings on quality of training and mentorship, Health providers on the interpretation of diagnosis need to be well analysed before the scaling up of the strategy. The action researches are being conducted in partnership with the Rwanda Biomedical Centre.
Le PARJI accroit les capacités d’enquête du Pôle Judiciaire Spécialisé en charge des infractions économiques, financières et de la criminalité organisée par le don d’un véhicule au Tribunal de Grande Instance de Bobo-Dioulasso. Enabel, à travers le Projet d’appui au renforcement de la justice pour lutter contre l’impunité au Burkina Faso (PARJI), financé par l’Union européenne, a remis le 26 août 2022, un véhicule tout terrain de grande capacité au Ministère de la Justice et des droits humains, chargé des relations avec les institutions (MJDHRI). Ce véhicule est destiné au pôle judiciaire spécialisé en charge de la répression des infractions économiques et financières et de la criminalité organisée de Bobo Dioulasso. Ce don intervient après la remise le 19 juillet 2022, d’un autre lot de matériel comprenant un premier véhicule destiné au pôle judiciaire spécialisé de Ouagadougou. Selon Yoann THINES, Portfolio Manager à Enabel et Intervention Manager du PARJI, ce geste s’inscrit dans le cadre des activités du projet qui vise à renforcer les capacités opérationnelles des acteurs judiciaires pour lutter contre l’impunité en dotant, notamment les services d’enquêtes de moyens adaptés à leurs missions. Le véhicule a été reçu par le Directeur de Cabinet du Ministre de la justice et des droits humains, chargé des relations avec les institutions M. Adama OUEDRAOGO. Après avoir réceptionné les clés du véhicule, le Directeur de Cabinet a traduit sa satisfaction en ces termes : « Je salue la démarche et l’accompagnement d’Enabel. Le véhicule que nous venons de recevoir sera utilisé à bon-escient et nous mettrons le maximum de précaution pour son entretien. Il va servir aux enquêteurs, aux OPJ (Officiers de Police Judiciaire) et à l’ensemble de la juridiction de Bobo-Dioulasso. Le pôle judiciaire était dans une situation difficile voire d’impossibilité d’exécuter au quotidien ses tâches dans la mesure où le problème de mobilité se posait avec acuité. Je salue une fois de plus ce don qui va impacter positivement le fonctionnement de la justice burkinabè ». Avec ce nouveau véhicule, les acteurs judiciaires chargés de la répression des infractions économiques et financières et de la criminalité organisée de Bobo Dioulasso, à savoir les magistrats et OPJ, seront plus aptes à assurer leurs déplacements dans le cadre des enquêtes spécifiques en matière d’infractions économiques et financières.
The field visit of Public Finance Management (PFM) Technical Working Group Members took place on 18-19 November 2021 in Musanze District, Northern province and targeted the district hospital; one sector administration; one health center and one public secondary school. The purpose of this PFM field visit was to ascertain how the Integrated Financial Management Information System (IFMIS) and other PFM ICT related systems such as E-procurement and School Data Management System (SDMS) are supporting local government and other service delivery units in achieving: (1) value for money in their procurement processes; (2) timely financial reporting; (2) effective controls; (3) efficient decision-making and the impacts created to the beneficiaries. As co-chair of the PFM Sector, Enabel’s PFM team played a very important role in the organization of this 2-day field visit which brought together Enabel, World Bank; KfW; FCDO; UNDP and partner’s staff from Ministry of Finance and Economic Planning (MINECOFIN) and Rwanda Public Procurement Authority (RPPA). During this field visit, it has been confirmed that in addition to the Rwandan Government’s efforts, three major interventions namely the PFM Reforms Basket Fund where contributing development partners are KfW and Enabel; the PFM Reforms Project funded by the World Bank and the local government PFM capacity building programme financed by Foreign, Commonwealth and Development Office (FCDO) have strongly supported the implementation of Public Financial Management Sector Strategic Plan (PFM SSP 2018-2024). It has been found that the IFMIS was being used by the district and its subsidiary entities while the e-procurement was used by district offices and district hospital only. Additionally, the School Data Management System academic module which is managing academic affairs was fully operational in all public and private secondary schools while its finance module which is managing revenues and expenditures has been rolled out in the public secondary school only. The field visit helped the team to better understand the impact of the support provided to the Government of Rwanda during the implementation of the PFM Sector Strategic Plan especially in relation to the enhancement of IFMIS functionalities and its integration with other PFM ICT systems. As of impact, (1) the paperless workflows enhanced the work efficiency for all users of IFMIS; e-procurement and SDMS; (2) the budget to be spent for purchasing papers and cartridges for printing monthly and quarterly financial reports is no longer included in the annual work plan; (3) all local government officials are being paid their monthly salaries on time due to the integration of IFMIS with e-Tax, Smart HR, and Internet Banking as well as digitalization of the national treasury; (4) E-procurement reduced possibilities of corruption in the public procurement processes and (5) SDMS improved the management of capitation grants to public schools and reduced monitoring of school dropout among students.
Dans le souci de réduire le taux de mortalité maternelle, et de satisfaire aux besoins en Planification Familiale chez les femmes, les filles en âge de procréer, la zone sanitaire Ouidah-Kpomassè -Tori Bossito avec l’appui technique et financier de Enabel à travers le projet P@SRIS, lance la campagne de gratuité de l’offre des méthodes contraceptives. 15 formations sanitaires identifiées dans la zone sanitaire offrent gratuitement tous les services liés à la Planification Familiale et ceci jusqu’à la prise en charge des effets secondaires.La campagne qui consistera à une offre gratuite de toutes les méthodes de contraception. Ce qui contribuera à la réduction de la morbidité, de la mortalité maternelle, néonatale et juvénile ; à la protection des populations contre les IST/VIH, les grossesses précoces et non désirées ; à la réduction de la pauvreté ; à la promotion de la croissance économique ; et l’amélioration du bien-être des familles tout en augmentant la productivité des femmes.Au Bénin, les indicateurs en matière de santé de la reproduction restent à des niveaux bas malgré les importants efforts déployés par le Gouvernement avec l’appui de ses partenaires techniques et financiers. De plus, le Bénin enregistre des taux élevés de mortalité maternelle (341 pour 100.000 naissances vivantes) et infantile (30 pour 1000 naissances vivantes selon l’EDSB-V 2017-2018. Les besoins non satisfaits en Planification Familiale (PF) sont en hausse et estimés à 33 % chez les femmes en âge de procréer et le niveau de fécondité reste élevé soit un Indice Synthétique de Fécondité (ISF) évalué à 5,7 voire 06 enfants par femme en milieu rural.Malgré les actions entreprises sur le terrain au Bénin, les fruits ne tiennent visiblement pas la promesse des fleurs ; alors que la prévalence contraceptive en 2017 est de 12,4% au Bénin et 13.3% pour le département de l’Atlantique, la zone sanitaire Ouidah/Kpomassè/Tori-Bossito est à 7,99 % pour l’année 2020. Les besoins non satisfaits qui sont passés de 32% à 33 % pour raisons financier de l’offre des méthodes de PF et de la non disponibilité permanente des produits de planification sont responsables de la survenue de grossesses non désirées et d’avortements à risques. De même la non maîtrise de toutes les techniques contraceptives par les agents de santé et la non gratuité de ces différentes méthodes constituent une limite à l’accès à la contraception.La PF est l’un des trois piliers de réduction de la mortalité maternelle et est essentielle pour l’atteinte de l’Objectif de Développement Durable (ODD) 3 qui vise d’une manière générale à permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge.La Zone Sanitaire (ZS) Ouidah, Kpomassè, Tori-Bossito (OKT) a entrepris avec l’appui du P@SRIS/Enabel de rendre gratuite l’offre des méthodes contraceptives en phase pilote dans 15 formations sanitaires publiques. Cette campagne de gratuité de la PF permettra d’atteindre la majorité des hommes et femmes en âge de procréer dans cette aire sanitaire. Elle permettra également de sensibiliser, d’informer et d’éduquer plus de personnes dans les communautés sur les bénéfices de la planification familiale aussi bien pour le père que pour la mère et l’enfant.
Occupational Health and Safety (OHS) is central to the Education sector as a whole and specifically to the National Teachers Colleges (NTC), given their facilities, assets, day-to-day activities, and interactions. However, there has been a capacity gap in the colleges' human, technical and financial resources concerning safety for a while. At Enabel, creating a safe learning environment is at the heart of all our initiatives in the teacher training colleges. We do this by raising awareness among students and staff about their safety online and on-site at the colleges through various capacity-building activities.In June and July this year, we partnered with the Ministry of Education and Sports to train students and staff from the five teacher training colleges to foster a safety culture and encourage the proper use of assets in these institutions. The training focused on emergency response procedures such as fire drills, first aid administration, emergency response protocols and risk control procedures. It targeted the security teams, the Safe Learning Environment (SLE) committees for each college, student representatives and teaching and non-teaching staff. The training was conducted by the Uganda Road Accident Reduction Network Organization (URENNO), which promotes safety through training, public awareness-raising, advocacy and research. The training followed a workshop where various education stakeholders and safety experts across the country gathered to validate safety training and awareness-raising materials for the colleges early this year. At one of the sessions in NTC Kaliro, Gafabusa Josephat, the Deputy Principal highlighted the importance of practicing and applying safety precautions in the day-to-day college activities. He said, "The skills acquired in this training are critical in ensuring our safety at the college and in our respective homes. We must adopt and share them within our communities."The training presented an opportunity for staff and students to identify and map unsafe areas in the colleges, emergency evacuation and fire assembly points and recommended safety precautions. It also allowed the participants to interact with the fire and emergency rescue police officers from whom they learnt various procedures such as making 999 calls and reporting emergencies. NTC Kaliro student Nalugobe Evelyn appreciated the safety training, from which she learnt first aid administration and fire safety drills. Other students like Mwesigwa Isaiah said he learned the importance of vigilance. "This training has stressed the importance of paying attention to my surroundings. I now know that a tap or gas leakage can cause a fatal accident", he said.Since then, the training has been extended to construction workers to equip them with OHS skills while at construction sites in NTC Mubende and Kabale for the next seven months. The colleges are also currently working with URENNO to develop emergency response plans.