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  • Enabel au Burkina Faso facilite l’organisation d’une journée des communautés pour promouvoir le vivre ensemble, la cohésion sociale et la paix dans la région du Centre-Est

    Au Burkina Faso, Enabel organise une journée des communautés pour promouvoir le vivre ensemble, la cohésion sociale et la paix!


    Kimsegninga SAVADOGO | 13/03/2023

    Avec l’accompagnement de l’intervention « Fragilité » d’Enabel au Burkina Faso, le consortium d’organisations composé de l’ONG Diakonia, de l’OCADES Caritas Tenkodogo et du Conseil régional de la jeunesse du Centre-Est a organisé, le samedi 11 février 2023 à Tenkodogo, la journée des communautés. Cette activité présidée par M. Sayouba SAWADOGO, Secrétaire Général de la Région du Centre-Est, représentant le Gouverneur de la région du Centre-Est M. Aboudou Karim LAMIZANA, avait pour objectif, la promotion de la cohabitation pacifique entre les différentes communautés. Placée sous le thème « Magnifier l’interculturalité au profit de la cohésion sociale et du vivre-ensemble dans la région du Centre-Est en proie à des conflits communautaires : place et rôle des groupes socioculturels », cette journée s’est déroulée en face du Haut-commissariat de la province du Boulgou et a connu la participation de treize (13) Communautés ethniques, religieuses et professionnelles. L’organisation de la journée des communautés est une initiative qui intervient dans le cadre de l’exécution d’un projet dénommé « Dialogue et cohésion sociale » dans cinq (05) communes de la région du Centre-Est. Une journée des communautés pour désamorcer les crises sociales En organisant cette journée de brassage communautaire, le consortium (ONG Diakonia, l’OCADES Caritas Tenkodogo et du Conseil régional de la jeunesse du Centre-Est) a voulu mettre en exergue l’interculturalité comme moyen efficace pour stimuler la cohésion sociale et le vivre ensemble. En d’autres termes, il s’agissait de renforcer la cohabitation pacifique entre les différentes communautés ethniques, religieuses, professionnelles vivant dans la commune de Tenkodogo. La pertinence d’une telle activité n’est plus à démontré étant donné que la région du Centre-Est est le plus souvent en proie à des conflits communautaires. Cette partie du Burkina Faso connait une recrudescence de conflits communautaires. Une récente étude a montré qu’elle a totalisé pour l’année 2021, cent quarante-quatre (144) conflits communautaires dont cent onze (111) liés au foncier, et le reste reparti entre conflits liés à la chefferie coutumière, à la religion, aux ressources minières et à la guéguerre entre éleveurs et agriculteurs. Aussi, la détérioration de la situation sécuritaire dans la quasi-totalité des régions du Burkina Faso a provoqué une augmentation substantielle des personnes déplacées internes (PDI)qui met souvent à mal la cohésion sociale entre les communautés. Parenté à plaisanterie, compétition de chants et de danses pour promouvoir la cohésion sociale La journée des communautés a tenu toutes ses promesses. Elle a été marquée par une foire avec des stands d’exposition où chaque communauté a exposé ses savoir faire endogènes. Outre la mise en lumière des spécificités culturelles et/ou vestimentaires et culinaires, chaque communauté a également défilé et démontré ses talents en chants et danses traditionnels. La parenté à plaisanterie s’est aussi invitée à cet évènement où des communautés entretenant entre elles des liens séculaires s’adonnent à des joutes/attaques oratoires dans des formats comiques et ludiques et dans un esprit de camaraderie, de fraternité, d’amitié etc. le tout pour promouvoir la cohésion sociale. L’occasion a été propice pour inviter les différentes communautés ethniques et religieuses à promouvoir des messages de dialogue, de solidarité, de tolérance et de paix. Dans leurs adresses au public, les différentes communautés ont prêché la concorde, l’acceptation mutuelle, l’union des fils et filles de la région et du Burkina Faso ainsi que le retour de la paix sur toute l’étendue du territoire national. Pour terminer la journée dans la gaieté, il a été organisé dans la soirée, trois matchs de football mettant aux prises les communautés Yaana & Zaocé ; les communautés Yarcé & peule, les communautés musulmane et chrétienne.   La même activité est prévue de se tenir à Ouargaye, Koupéla, Bittou et Pouytenga qui sont des zones d’intervention du projet.  


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    Burkina Faso BFA21003

  • Au Sud-Est du Maroc : les femmes au coeur de l'économie sociale et solidaire

    Au Maroc, entretien avec Sarah Siouad, présidente de la coopérative "Tiguisselt", véritable tremplin d’émancipation féminine et vecteur de croissance de l’économie locale


    Julie GEERTS | 13/03/2023

    Plongée dans l'oasis de TataDans la province de Tata dans la région marocaine de Souss-Massa, la coopérative de services féminine « Tiguisselt » fait beaucoup parler d’elle. Véritable tremplin d’émancipation féminine et vecteur de croissance de l’économie locale, Sarah Siouad, sa présidente et co-fondatrice, nous raconte son histoire. Un départ socialTout commence en 2015 lorsque Sarah, ensemble avec 13 autres femmes du douar de Tiguisselt, créent une association sociale qui propose également des services liés à l’agriculture. Les 14 femmes, âgées de 26 et 50 ans, ont des profils très variés - allant d’analphabètes à étudiantes universitaires. Désireuses d’améliorer la qualité de vie au sein du douar, elles décident de créer l’« Association Initiative et Renaissance Douar Tiguisselt ». Elles réalisent plusieurs actions sociales telles que la distribution de paniers de Ramadan, de vêtements ou de fournitures scolaires, ainsi que l’animation d’activités ludiques au profit des enfants du douar. En plus de ces activités, l’association propose des prestations de services d’entretien des palmeraies telles que le nettoyage des champs, le nettoyage des touffes et la récolte.D'une association vers une coopérativeEn 2018, avec l’appui du projet PAGIE, elles décident d’adopter un nouveau statut en phase avec leurs ambitions. « Passer au statut de coopérative nous permet d’apprendre et de nous autonomiser financièrement sans sacrifier le volet humain dans nos interventions » explique Sarah SIOUAD, présidente de la coopérative. Durant la première année, les femmes de la coopérative travaillent uniquement avec les agriculteurs du douar. Petit à petit, elles agrandissent leurs activités aux oasis avoisinantes. Depuis 2021,  elles engagent ponctuellement du personnel externe pour les soutenir, créant ainsi de l'emploi au sein de leur communauté.  Des ambitions grandissantesPortées par le succès de leurs activités, la coopérative ambitionne désormais de concevoir des services de valorisation des déchets du palmier (transformation en aliment de bétail, ou même vanneries et tapis) pour multiplier les sources de revenus de ses membres. Toutefois, pour ceci, un local est nécessaire. « Nous sommes actuellement à la recherche de partenariat et de financement pour construire notre propre local. Il y a 4 ans, je n’aurais jamais imaginé prendre de telles mesures. Les compétences que nous avons acquises grâce à l’accompagnement et les formations organisées dans le cadre du PAGIE nous permettent d’entreprendre de telles démarches aujourd’hui. » Qualité de vie amélioréeSelon Sarah, la plus grande réussite de la coopérative est l’autonomisation et l’amélioration de la qualité de vie de ses adhérentes. « La coopérative contribue à assurer un revenu stable aux adhérentes. Aujourd’hui, elles sont autonomes et peuvent subvenir aux besoins de leurs familles. Nos 4 adhérentes étudiantes utilisent ce revenu pour financer leurs études universitaires. De plus, je constate que les femmes sont plus assertives qu’avant. Elles participent aux formations, elles sortent du douar, elles vont voir les administrations d’elles-mêmes, elles s’autonomisent. » Un futur prometteur Malgré les difficultés, Sarah entrevoit aujourd’hui l’avenir d’un bon œil. « La mentalité au sein du douar est en train d’évoluer petit à petit. Depuis peu, nous recevons même des demandes d’adhésion d’autres femmes du douar. L’entreprenariat féminin devient de plus en plus accessible, nous sommes sur la bonne voie ! »Le projet PAGIE en quelques motsLe PAGIE « Projet d’Appui aux Groupements d’intérêt Économique pour le développement de la filière dattes au niveau des Oasis Marocaines » est une intervention de coopération bilatérale belgo-marocaine qui vise l’amélioration durable des conditions de vie des petit·e·s producteurs et productrices de dattes dans les zones oasiennes. Le projet est mis en œuvre par l’ANDZOA, Enabel, l’ORMVAO, l’ORMVAT, l’ONCA, et l’ADA. Le projet a débuté en 2016 et se clôturera en 2023.


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    Maroc MOR1404711

  • Uvira-RDC : Atelier de présentation du Schéma Directeur de Gestion des déchet solides

    RDC : Présentation du schéma directeur de gestion des déchet solides de la ville d'Uvira


    Rodrigue NIYONGABO | 13/03/2023

    La ville d’Uvira (Sud-Kivu) fait face à une urbanisation intense et anarchique, conséquence d’une démographique galopante et d’une administration publique naissante et sous-financée ; en effet, Uvira a été désignée au statut de ville en 2019. Le projet Latawama finance l’élaboration du schéma directeur de gestion des déchets solides de la ville d’Uvira afin de mettre en place à moyen et long terme (2030-2050) une gestion efficace et durable des déchets solides en y développant l’économie circulaire. Le défi est exceptionnel tant les prérequis, les investissements en termes d’organisation, d’équipements, de ressources humaines, d’éducation, de financements sont nombreux. Ce 8 mars 2023, l’équipe technique mandatée par Enabel, le Bureau d’Ingénieurs-Conseils belge ALMADIUS, a présenté le diagnostic de la situation actuelle et les scénarii à envisager pour doter la ville d’un système de gestion des déchets et la valorisation des déchets à trier. Une large assemblée constituée, notamment, du Maire de la Ville, Kiza Muhato, des services municipaux et provinciaux, des représentant des ONG, de la société civile, des chercheurs du Centre de Recherche en Hydrobiologie, de l’ALT … ont assisté à la présentation des éléments clés du schéma directeur de gestion des déchets, pris part au débat et ont formulé diverses recommandations. L’esprit de ce schéma directeur consistera, dans une première étape, à collecter les déchets solides vers un Centre d’enfouissement technique à créer en dehors de la ville, d’initier le processus de tri et de valorisation des déchets organiques, plastiques, métaux, papiers, … Divers projets pilotes de valorisation seront envisagés : compostage des déchets organiques, bio-méthanisation, valorisations des déchets alimentaires des marchés vers l’élevage (poules, …), gestion des fractions de plastiques. L’appui administratif, technique, organisationnel vers la Mairie et la société civile, l’éducation environnementale et la mise en place d’un système de financement tenant compte de la capacité à payer des populations seront fondamentaux. « Le schéma directeur des déchets solides constitue un document stratégique et technique qui va permettre à la mairie de solliciter les bailleurs de fonds afin de financer les investissements nécessaires pour garantir la salubrité publique, l’amélioration des conditions de vie des populations et la protection du lac Tanganyika », a indiqué le responsable du projet Latawama, Monsieur Didier Cadelli. Kiza MUHATO, Maire de la Ville le confirme « Nous allons nous approprier de ce travail, car l’hygiène et l’assainissement de la ville sont à notre responsabilité. Ce schéma directeur sera pour nous un outil de planification qui nous montre comment nous devons nous y prendre, collecter et gérer les déchets qui sont en train de polluer le lac Tanganyika ». Le projet Latawama, financé par l’Union européenne, est mis en œuvre par Enabel et l’Autorité du Lac Tanganyika.


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    Burundi BDI180971T

  • Burkina Faso : L’accès à la justice des populations renforcé par l’adoption d’un lexique des termes juridiques usuels dans quatre langues nationales

    Au Burkina Faso, l’accès à la justice est renforcé par l’adoption d’un lexique des termes juridiques dans 4 langues nationales


    Geoffroy ZONGO | 10/03/2023

    Dans le cadre du Projet d’Appui au Renforcement de la Justice pour lutter contre l’Impunité (PARJI), financé par l’Union européenne, Enabel a organisé ce 7 mars 2023 à Ouagadougou, un atelier de validation des versions en langues nationales du lexique des termes juridiques usuels . Les 4 langues nationales sont: Dioula, Fulfuldé, Gourmantchéma et Mooré.Une des barrières importantes à l’accès à la justice au Burkina Faso est celle de la langue parlée dans les structures de justice. En effet, il est important que chaque communauté puisse avoir accès à la justice dans sa langue parlée ou, à défaut, d’avoir accès à des interprètes/traducteurs qualifiés. Conscient de cette nécessité, le PARJI accompagne depuis plus d’un an le Ministère de la Justice et des Droits Humains, chargé des Relations avec les Institutions (MJDHRI) et l’Ecole Nationale d’Administration et de la Magistrature (ENAM) en vue de la création et de l’opérationnalisation d’une filière de formation initiale des interprètes judiciaires. La rentrée de la première promotion a eu lieu en date du 9 mars 2023. En parallèle, et afin de faciliter le travail des interprètes déjà affectés aux Cours et Tribunaux et qui assurent la traduction des termes et expressions juridiques en cours d’audience, le PARJI a soutenu un travail de traduction du lexique juridique en langue française dans les langues nationales les plus usitées, à savoir le Dioula, le Fulfuldé, le Gourmantchéma et le Mooré.  L’'atelier de ce 7 mars avait pour objectif la validation formelle de ces lexiques en langues nationales. La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par Madame KAFANDO/GANAME Haoua, Secrétaire générale du MJDHRI. Elle avait à ses côtés Monsieur KABORE Mitibkièta Moussa, Directeur Général de la Justice Civile, Commerciale, Administrative et Sociale par intérim et Monsieur OUATTARA D. Patrick, Intervention Officer à Enabel. Après avoir validé les lexiques, les participants ont formulé le vœu qu’ils soient largement diffusés, au profit des interprètes judiciaires et plus largement, à toute personne qui souhaite comprendre la justice.  


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    Burkina Faso BFA20003

  • Un audit clinique pour l’amélioration continue de la qualité des soins dans les hôpitaux de districts

    Burundi: Des audits clinique pour l’amélioration continue de la qualité des soins dans les hôpitaux de districts


    Jean BIRONKWA | 10/03/2023

    Le Ministère de la santé Publique et de la lutte contre le Sida en partenariat avec Enabel via le Programme d’appui au système de santé à travers l’outil de financement Basé sur la Performance/AMAGARA MU MURYANGO financé par l’Union Européenne   a organisé un atelier de consolidation et d’harmonisation des plans d'amélioration de la qualité des soins de 6 hôpitaux de districts audités cliniquement. Cette activité pilotée par la Direction Générale de l’Offre de soins (DGOSA) avec l’appui technique et financier du Programme AMAGARA MU MURYANGO avait pour objectif de mettre en place un plan d’amélioration post-audit clinique pour mener des actions concrètes afin de corriger les insuffisances constatées. Elle a été organisée à Gitega du 22 au 24 février 2023. L’audit clinique est une méthode d’évaluation des pratiques professionnelles par rapport au référentiel des normes de qualité afin de dégager les écarts sur base des indicateurs bien identifiés en vue de les améliorer.  Ce mécanisme a été introduit dans le système de santé au Burundi en Août 2020 sur la base du document du Plan National de développement Sanitaire 2019-2023. Les auditeurs formés procèdent à la vérification de la gestion des infrastructures, des équipements, des médicaments, des ressources humaines et l’analyse du processus de prise en charge du patient en consultation externe et en hospitalisation sur base du référentiel des normes de qualité et de certains protocoles. Après l’audit, un rapport est produit et partagé directement avec les responsables et le personnel de l’hôpital de district audité afin de procéder à la mise en place d’un plan annuel d’amélioration contenant des actions concrètes à réaliser sur fonds propres de l’hôpital et de certains appuis des bailleurs dont Enabel /PASS-FBP-3. Au total 24 participants issus de ces hôpitaux récemment audités (HD Bubanza, HD Buhiga, HD Fota, HD Gahombo, HD Kibumbu et HD Matana) se sont rencontrés pour analyser les insuffisances dégagées et faire une proposition d’une série d’actions de corrections de ces insuffisances pour améliorer la qualité des soins dans ces hôpitaux de district et  un calendrier de suivi de chaque hôpital a été établi sur une période d’une année. Les participants à l’atelier ont constaté que le mécanisme d’audit clinique est un élément important qui peut faciliter aux hôpitaux l'accès à la Couverture Sanitaire Universel par leur accréditation. Le Directeur de l’hôpital de FOTA, un des hôpitaux audités, estime que cet exercice leur a permis de dégager les écarts entre la pratique réelle observée et la pratique recommandée.La consolidation des plans d’amélioration permettra sans doute de répondre à ces faiblesses et serviront à mieux préparer nos plans d’actions annuels, a-t-il souligné. Depuis 2020, le MPSLS avec l’appui du programme/PASS-FBP-3 a réalisé des audits dans 19 hôpitaux de district et cela a contribué à l’amélioration de la gestion des infrastructures, des ressources humaines, des équipements, des médicaments, de la prise en charge des cas de paludisme grave et de la malnutrition aigüe sévère, le respect des protocoles sans oublier l’amélioration du processus d’accueil et d’orientation des patients.


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    Burundi BDI21002

  • Bénin: Digiboost - 25 entrepreneurs.es du Bénin en visite en Belgique à la rencontre des acteurs de l’écosystème belge

    Bénin: Digiboost - 25 entrepreneurs.es du Bénin en visite en Belgique à la rencontre des acteurs de l’écosystème belge


    Reece-hermine ADANWENON | 10/03/2023

    Du 22 janvier au 1er février 2023, une délégation de 25 entrepreneurs.es, venue du Bénin, s’est rendue en Belgique pour aller à la rencontre des acteurs de l’écosystème belge.Cette mission d’apprentissage, la 3ème après le Sénégal et le Rwanda, est la dernière étape du programme de mobilité mise en place par le projet DigiBoost financé par l’Union Européenne et mis en œuvre par Enabel.Ce programme de mobilité a jusqu'à présent permis les résultats suivants:- les structures d’appui à l’entrepreneuriat innovant ont développé les relations avec leurs homologues à l’international;- la communauté Women In Tech au Bénin a identifié des synergies d’action avec des communautés sœurs à l’international;- les participants dans l’ensemble ont dépassé leurs limites grâce à ces voyages à l’étranger où ils ont pu vivre une expérience d’apprentissage inoubliable.


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    Bénin BEN170321T

  • Maroc : La première phase d'IDARATHON s’achève en beauté, pour un lancement de la seconde sur les chapeaux de roues

    Maroc : La première phase d'IDARATHON s’achève en beauté, pour un lancement de la seconde sur les chapeaux de roues!


    Bénédicte BAZYN | 09/03/2023

    La première phase d’IDARATHON 2, lancée en novembre 2022, s’achève avec le sacre de 3 des 12 projets innovants imaginés par les représentants de l’Administration marocaine aux niveaux central et local. Après un appui soutenu par des coachs experts et l’utilisation d’outils et méthodes agiles, les projets gagnants seront accompagnés encore plusieurs mois afin d’être adoptés et implémentés dans plusieurs Administrations. Revivez avec nous ces derniers mois en mots et en images.  IDARATHON ? Quelles nouveautés pour la seconde édition ?« IDARATHON » - contraction des termes IDARA (« administration » en arabe) et HACKATHON - est une compétition imaginée dans le cadre du programme e-TAMKEEN. Les fonctionnaires du Maroc y sont amenés à innover pour imaginer des solutions digitales aux challenges de l'Administration Publique. La première édition d’IDARATHON, organisée en 2020, a donné lieu à la création de 6 idées de projets innovants. Elle s’est adressée aux 14 départements partenaires du programme e-TAMKEEN et a permis de former plus de 100 fonctionnaires sur l’importance du digital, de l’innovation et de la créativité au sein du secteur public.  En 2022, IDARATHON est revenu pour sa seconde édition, avec de grandes nouveautés. D’abord, cette année, la compétition était ouverte à tous les ministères du Maroc, sans exception. Ensuite, l’accent a été mis sur la concrétisation des trois projets vainqueurs. Pour ce faire, un dispositif d’accompagnement des équipes de bout en bout - depuis l’idéation jusqu’au développement technique - a été conçu, en plus de l'introduction de nouveaux acteurs : les Challenge Owners. Ces derniers sont des personnes clés dans les différents ministères qui, par leurs connaissances et leurs positions hiérarchiques, sont en mesure d’orienter les projets et de les porter au sein de leurs administrations respectives. Enfin, pour suivre l’actualité en perpétuelle mutation, les challenges ont été redéfinis cette année en concertation avec le Ministère de la Transition Numérique et de la Réforme de l’Administration, qui porte avec Enabel ce grand évènement. Ainsi, les équipes idarathonniennes ont été amenées à réfléchir sur les services e-Gov au profit des usagers (citoyens, entreprises et société civile), l’inclusion numérique pour améliorer l’usage des services de l’Administration, ainsi que la gouvernance et la gestion de la data au sein de l’Administration (En savoir plus).  Un lancement préparé avec minutieAprès plusieurs mois de collaboration entre les partenaires d’e-TAMKEEN, IDARATHON 2 a été officiellement lancé le 2 décembre 2022 à l’occasion d’une cérémonie présidée par la Ministre déléguée auprès du gouvernement de la Transition Numérique et de la Réforme de l’Administration, Dr. Ghita Mezzour, Son Excellence Madame l’Ambassadeur du Royaume de Belgique au Maroc, Véronique Petit, et Madame la Représentante Résidente d’Enabel au Maroc, Tunisie et Mauritanie Evelien Masschelein (Revoir la cérémonie de lancement).  Les activités avaient toutefois démarré avant ce moment fort. En effet, les premiers Challenge Owners ont été mobilisés dès novembre, durant deux ateliers, afin de clarifier leurs rôles dans le cadre de la compétition et de préparer au mieux le portage institutionnel des futures solutions. En parallèle, les membres du Réseau des Communicants de l’Administration Marocaine se sont impliqués avec beaucoup d’entrain pour appuyer la promotion d’IDARATHON, au sein-même des ministères et vis-à-vis des acteurs extérieurs.  Grâce à ce soutien, les candidatures pour la deuxième édition de ce hackathon inédit ont pu être lancées rapidement. Au total, plateforme idarathon.ma a comptabilisé près de 200 inscriptions de fonctionnaires qui ont pu assister aux webinaires d’inspirations. Ces ateliers en ligne ont servi d'entrée en matière grâce à une réflexion collective sur les challenges choisis et sur l’innovation publique, en plus de l’introduction de notions clés et d’outils agiles utiles pour la création de projets.  Le hackathon, un premier moment phare d’IDARATHON, suivi d’un coaching intensif Dans IDARATHON, la première étape clé est bien entendu le hackathon. Pour cette édition, la compétition s’est déroulée à Rabat du 13 au 15 décembre 2022, en présence des 48 candidats et 49 candidates retenus. Durant cette expérience humaine riche, pas moins de 12 équipes se sont constituées de manière intra- et interministérielle et en alliant des profils très variés, des fonctions relatives aux systèmes d’informations aux ressources humaines en passant par la communication et la formation. Accompagnés par des coachs experts, les idarathonnien.ne.s ont défini des problématiques et utilisé des méthodes d’empathie et d’idéation pour concevoir des projets innovants. En fin de hackathon, leurs idées et hypothèses ont également été mises au défi face à des utilisateurs potentiels, représentés physiquement par des citoyens fonctionnaires, employés agricoles ou encore étudiants.  Mais ce qui fait la spécificité d’IDARATHON vis-à-vis des hackathons traditionnels, c’est l’accompagnement des équipes sur le long terme. En effet, le moment de compétition a été suivi de plusieurs sessions de coaching en ligne et en présentiel afin d’améliorer la pertinence des projets et d’affiner la démarche d’itération terrain. Les membres des groupes s’y sont accordé sur un modèle innovant, un schéma de portage et un business case, avant de se lancer sur le prototypage de leurs outils. De plus, toujours pour augmenter les chances de concrétisation des projets, une séance de « match-making » en présence des équipes et des Challenge Owners s’est tenue parallèle. L'objectif était d’impliquer les niveaux stratégiques des Administrations publiques, avant même la sélection des projets gagnants. In fine, cette quantité d’heures de travail a été d'une grande utilité pour la présentation des projets devant le jury le jour de la cérémonie de remise des prix. Dans cet esprit, la dernière étape a consisté en un bootcamp de deux jours haut en couleur pour marquer la finalisation des prototypes et la préparation des pitchs.  La consécration des projets gagnants pour clôturer la première phase d’IDARATHON Fin prêts, 24 idarathonniens et idarathonniennes, au nombre de deux par équipes, se sont rassemblés la matinée du 17 février 2023 pour défendre leurs idées et prototypes devant un jury morocco-belge composé de 7 personnalités de haut-rang : Patrick Gaudissart, Operations Manager pour Enabel ; Sarrah Cherif D’Ouezzan, Head of StarGate ; Francis Lemoine, Chargé de programme pour la Délégation de l’Union Européenne au Maroc ; Lamiaa Benmakhlouf, Directrice Générale du Technopark/MITC ; Hicham Chiguer, Président de l’AUSIM ; Khouloud Abejja, Directrice Transformation Digitale à l’Agence de Développement du Digital ; Ibrahim Ouassari, Directeur et Fondateur de Molengeek.  Le jury a longuement délibéré sur bases de critères établis tels que l’innovation, l’impact le prototype, ainsi que les potentialités de portage institutionnel et d’intrapreneuriat. A l’issue de ces discussions, malgré un résultat très serré, trois équipes se sont démarquées. Celles-ci ont été primées lors de la cérémonie organisée dès l’après-midi, sous la présidence du Directeur Général d’Enabel, Monsieur Jean Van Wetter, et de Madame la Secrétaire Générale du Ministère de la Transition Numérique et de la Réforme de l’Administration, Sarah Lamrani (Revoir la cérémonie de remise des prix).  Ce moment riche en émotions a sacré l’équipe SEER grande gagnante de la seconde édition d’IDARATHON. Sa solution innovante : une application mobile multi-langue reposant sur la commande vocale pour offrant un accès simple aux services administratifs pour les citoyens en fracture numérique (Projet SEER). La seconde place a été remportée à Agri-Innov’, une solution digitale interactive qui permet aux ouvriers agricoles qualifiés de consulter les offres d’emplois et déposer leurs dossiers de candidatures (Projet AGRI'Innov). Le troisième prix a été attribué à l’équipe OTOTI9A qui a proposé une plateforme en ligne consolidant les informations techniques et administratives des véhicules d’occasion en vente au Maroc (Projet OTOTI9A).   IDARATHON, ce n’est pas terminé : la phase 2 est lancée dès maintenant  En tant que vainqueurs d’IDARATHON 2, les équipes SEER, Agri-Innov' et OTOTI9A, prendront part entière à la seconde phase de l’accompagnement. Elles seront appuyées par des experts du digital pour développer les solutions imaginées. De sorte qu’elles enrichissent encore leurs solutions et assurent la concrétisation de celles-ci, elles prendront part en outre à des visites d’inspiration auprès d’acteurs phares de l’écosystème digital et innovant du Maroc.  Des prix plus spécifiques ont également été attitrés aux vainqueurs et seront déployés dans cette deuxième phase. Dès lors, SEER - en tant qu’équipe gagnante - participera à une formation intensive et un voyage d’études en Belgique. Les équipes Agri-Innov' et OTOTI9A quant à elles suivront des formations certifiantes en méthodologie Agile-SCRUM.  Les autres solutions ne seront pas laissées pour compte, elles entrent dès à présent dans la banque de projets IDARATHON, qui pourront être portés par les administrations inspirées. Tous les idarathonnien.ne.s, formés à nombres de méthodes et outils, incarneront des ambassadeurs de l’innovation publique pour leurs départements au sein desquels ils pourront développer un mindset de changement et d’amélioration pour un service optimal aux citoyens. 


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    Maroc MOR1688811

  • Niger : le projet éducation, Sarraounia 2 appui la célébration de la Journée Internationale des Femmes à Dosso

    Niger : le projet éducation, Sarraounia 2, appuie la célébration de la journée internationale des femmes à Dosso


    Halissa HASSAN DAN AZOUMI | 09/03/2023

    Le 8 mars 2023 s’est déroulée, dans l’enceinte de la Direction Régionale de Promotion de la Femme et de la Protection de l’enfant de Dosso, la célébration de la journée Internationale de la Femme.Initiée par la Direction départementale de la promotion de la femme et de la protection de l’enfant, avec l’appui d’Enabel à travers le projet éducation, Sarraounia 2, la cérémonie a été présidée par le Préfet du Département de Dosso.Après les civilités, les activités suivantes en lien avec le thème de la journée ont édifié les participants :-  Historique du 8 mars ; -  Exposé sur le E-commerce ; -  Partage d’information sur le projet Sarraounia 2 ; -  Exposé sur la santé de la reproduction des adolescents et des jeunes ; -  Visite de la case multimédia située au sein de la direction. Ce centre ouvert aux femmes et filles pour l’initiation à l’outil informatique reste inactif à cause de sa non fréquentation, l’occasion a été saisi pour sensibiliser les femmes et les filles sur l’intérêt de l’apprentissage et de l’utilisation des technologies numériques. -  Visite par les femmes d’un site d’extraction d’huile d’arachide gérée par une promotrice avec des moyens modernes. Un appui de 5 sacs d’arachide a été remis à la promotrice du site à titre d’encouragement. Cette cérémonie a été l’occasion de sensibiliser les participants Sur les perspectives qu’offrent les technologies numériques pour l’autonomisation des femmes.


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    Niger NER22002

  • Ayodélé OGNIN, cette femme entrepreneure du digitale qui impacte !

    Interview de Ayodélé Ognin, co-fondatrice de Women In Tech et présidente de Women Impact Network


    Reece-hermine ADANWENON | 08/03/2023

    Ayodélé Ognin est une spécialiste de l’entrepreneuriat dans les secteurs finances et numérique. Membre-fondateur de la Communauté Women In Tech (WIT) mis en place avec l’accompagnement du projet DigiBoost financé par l'Union européenne et exécuté par Enabel, Ayodélé est une femme impactante.Présidente de Women Impact Network (WIN), une structure d’accompagnement des entrepreneurs qu’elle a créé depuis 2015, Ayodé Ognin grâce à ces actions a déjà accompagné près de 30.000 femmes et jeunes en Afrique.Au Bénin, spécifiquement, elle a formé près de 5.800 femmes à l’entrepreneuriat et aux métiers du numérique.  Aujourd’hui, 8 mars 2023, journée consacrée aux droits des Femmes (JIF2023), avec le thème « Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes », nous mettons les projecteurs sur cette femme d’impact que rien n’arrête. Dans cette interview, Ayodélé Ognin, se dévoile, elle nous parle de son leitmotiv, de ses choix et ces visions pour les femmes entrepreneures de l’Afrique et plus particulièrement de son pays d’origine le Bénin. Pour elle, aujourd’hui, avoir un monde digital inclusif ce n’est plus une utopie, mais un rêve qui se réalise.


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    Bénin BEN170321T

  • Jordan: Syrian student pursues entrepreneurship through Qudra 2 scholarship

    Jordan: Syrian student pursues entrepreneurship through the Qudra 2 scholarship's programme


    Ibrahim NASHWATI | 06/03/2023

    ‘Fatenah Arbsh 23-year-old has a lot to teach us about determination. She and her 8 siblings left Syria in 2012, arriving in Jordan with little more than the clothes on their backs.Amman – Wanting to help her family to make ends meet, the 12-year-old refugee who had just arrived to Jordan back in 2012 after the Syrian war, always thought of different means to generate money and help her family. Despite her young age, she always had the mindset of an entrepreneur.   For a few years, Fatenah played catch-up between school and the world of work. She repeated the 9th grade twice, but this was not the end for her.“I started to search for jobs when I was only 16. My first real work encounter was at a beauty salon near the neighbourhood, but that didn’t last long as I knew there’s something better out there”, Fatenah said, adding, “I wanted to open up my own salon one day”.   The moment she learned about the Qudra – Enabel scholarships advertised back in January 2022 through the official Facebook page of National Company for Employment and Training – Enabel’s national implementing partner, Fatenah accessed the link, applied, and got a call back within a week.The scholarship Fatenah had been accepted in, is offered as part of the Enabel project “Skills Development for Employment of Syrian Refugees and Vulnerable Jordanian Youth” co-financed from the European Union Regional Trust Fund "Madad", the German Federal Ministry for Economic Cooperation and Development (BMZ), and the Spanish Agency for International Development Cooperation. “It really felt amazing when I got accepted in the makeup course” Fatenah said, and added “I like to go to school and learn. I have been excluded from that feeling in my early years, and attending such courses gives me the motive to become better, as well, contributes to pave my way towards professionalism and intellectuality”. During this Enabel project, more than 2000 Technical and Vocational Education and Training (TVET) scholarships have been offered to vulnerable Jordanians and Syrian refugee youth in Jordan. Enabel and the EU have been working to support access to meaningful, accredited post-basic education in a series of nighty eight disciplines, i.e., dough making, beauty and make up, sweets making, etc., where more than 55% female beneficiaries had enrolled in the provision of those scholarships. By May 2023, more than 2000 will be the number of students who had received their graduate diplomas under the Enabel project.“I knew I needed to upscale my skill-set prior to starting a business on my own. Many naysayers whispered that potential risks may be involved in the process and that I should not even try, but such words did not knock me down”, Fatenah shared.Given her former work experience in the domain, Fatenah elaborated on how the course has taught her new hacks and techniques in the beauty industry. When the 4-month course ended in June, Fatenah mobilised her resources to open a salon at her own home. “During the course, I learned about the importance of facial cleaning, manicure and pedicure, and spa treatment essentials, but importantly, how to manage a small business. Today, I apply those hacks in my own salon”, Fatenah said.While deciding to choose marriage over her education back in 2018, Fatenah vowed to learn from her setbacks and pursue educational programmes whenever the opportunity represents itself again. “My husband has been supportive since day one. He is the one to inspire me to renovate a small room in our home. Few months after graduation from the Qudra – Enabel scholarship, at 23 I had my salon decorated and ready to cater to women around my neighbourhood!”. Fatenah enthusiastically expressed.  Knowing the limited job opportunities out there in the market, Fatenah asked 2 of her colleagues to extend a helping hand at her new salon. Not so long after, they became permanent workers there, Fatenah told us.   Reflecting on what it means to pursue an independent business, Fatenah has a message for those searching for direction: “If you have lost hope in life, you must find it again. This programme brought ambition back into my life and gave me new perspective. When I think of the future, I feel that everything is going to be ok, and so should all of you!”


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    Jordanie JOR180011T

  • Guinée-Rwanda : Digitalisation de l’état civil à travers l’élargissement de la coopération sud-sud

    Echange d’expériences entre Enabel en Guinée et au Rwanda: Le Rwanda partage son expérience dans le domaine de la digitalisation de l’état civil


    Fatimatou Mouctar DIALLO | 28/02/2023

    Du 11 au 17 juillet des représentants du projet état civil d’Enabel en Guinée, des Ministères de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, de la Justice et des Droits de l’Homme et des Télécommunications et de l’Economie Numérique ont effectué une mission d’échange d’expériences au RwandaLe voyage au Rwanda organisé par Enabel en Guinée avec le soutien financier de l’Union européenne vise un échange d’expériences pour s’enquérir de l’expérience du Rwanda dans le domaine de la digitalisation de l’état civil. Ce pays a l’un des systèmes informatisés de l’état civil les plus aboutis d’Afrique.La visite est organisée avec la collaboration du Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation. L’objectif est d’apprendre de l’expérience du Rwanda en matière de digitalisation des services de l’état civil. Arrivés à Kigali le 11 juillet, les missionnaires guinéens sont reçus par l’agence de coopération Rwandaise.Les échanges entre les responsables de l’Agence nationale d’identification du Rwanda sur le processus de mise en place du système digitalisé d’état civil rwandais et la mission étaient axés sur le fonctionnement et les difficultés que rencontrent cette agence depuis sa création. Autre sujet abordé, les mécanismes d’interconnexion du système de l’état civil avec les différents services (statistiques, santé, sécurité, …) et la protection des données à caractère personnel au Rwanda. Cependant, la plate-forme IREMBO de digitalisation de l’état civil rwandais a été présentée dans son ensemble pour toucher du doigt les réalités de la digitalisation de l’état civil. Les missionnaires ont visité quelques communes rwandaises. L’occasion a été mise à profit pour débattre des étapes et défis surmontés pour aller au numérique dans la gestion l’état civil. Mais aussi d’apprendre de leurs méthodes de travail depuis la digitalisation.  


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    Guinée GIN170101T

  • Enabel au Burkina Faso décrit au cours d’une conférence publique, l’importance de la digitalisation pour l’autonomisation de la femme

    Au Burkina Faso, Enabel confirme l’importance de la digitalisation pour l’autonomisation des femmes


    Geoffroy ZONGO | 28/02/2023

    Enabel à travers son projet « Programme de formation et expertises » (Paas-panga) a organisé le jeudi 9 février 2023 à Tenkodogo au profit des forces vives de la région du Centre Est, une conférence publique de sensibilisation à la contribution du numérique dans l’autonomisation de la femme. Organisée sur le thème « la contribution du digital à l’autonomisation de la femme », la conférence visait à informer le public sur les opportunités qu’offre le digital dans le développement des femmes et des filles. Il s’agissait de démontrer à travers des exemples concrets, la contribution du numérique dans l’atteinte de l’objectif 5 des Objectifs du Développement Durable dans son sous objectif « Renforcer l’utilisation des technologies clefs, en particulier l’informatique et les communications, pour promouvoir l’autonomisation des femmes ». Trois panélistes Mme Marie Judith SOMDA, Intervention Manager du projet Paas-panga d’Enabel au Burkina Faso, Mme Lidwine OUATTARA et de Mme Micheline KABORE ont pendant près de trois heures, tenu en haleine un public d’environ 200 personnes dont des étudiants, des élèves, des agents publics des représentants d’OSC rassemblées dans la grande salle de conférence du Conseil régional du Centre-Est, pour la cause.Ce public était composé d’acteurs de services locaux et de structures déconcentrées de l’Etat, d’organisations de la société civile, d’enseignants, d’élèves et d’étudiants, désireux d’acquérir des connaissances sur les enjeux et les opportunités liés au digital. Ouoba Maxime a assuré la modération avec dextérité; avers des questions parfois provocantes, il a amené les panélistes faire un tour d’horizon du digital pour l’autonomisation des femmes.Le digital, outil d’autonomisation financière de la femme   En termes d’avantages qu’offrent les nouvelles technologies, Marie Judith SOMDA a pris l’exemple du domaine de l’entreprenariat où plusieurs applications technologiques peuvent être mises en place pour faciliter la visibilité des différents produits que l’on met sur le marché. Le digital, a-t-elle poursuivi, peut intervenir dans l’éducation des enfants dans la mesure où la technologie peut permettre aux femmes mères de mener des activités grâce au télétravail par exemple tout en restant sur place pour s’occuper de l’encadrement des enfants. Un fait qui peut aussi contribuer de façon significative à l’autonomisation financière de la femme. Il est à noter aussi selon les panélistes, que grâce au digital, les femmes peuvent aujourd’hui accéder à une multitude d’informations sur la vie de la société, renforcer leurs capacités et connaissances en vue de prendre une part active aux échanges concernant la gestion de la cité. Le digital, un levier pour le développement du système éducatif  Actualité oblige et au regard du contexte sécuritaire difficile que traverse le Burkina Faso, les conférencières ont mis en exergue le potentiel du digital  pour développer l’enseignement et ainsi permettre à des milliers d’enfants de poursuivre leur scolarité. Spécifiquement pour les femmes, l’enseignement à distance lève plusieurs barrières pour l’accès à la formation continue et aussi académique, pour le développement d’activités économiques. En effet, elles n’ont plus la contrainte de se voir refuser l’autorisation de voyager, elles peuvent organiser leurs horaires de la journée de façon plus flexible en combinant les charges quotidiennes et les moments d’apprentissage. Par ailleurs les outils digitaux contribuent à l’amélioration de la qualité des produits en termes de design des contenant et support de marketing, ce qui leur permet d’améliorer leurs revenus en Notamment elles ont plus facilement  certaines n’auraient pas pu obtenir certaines qualifications parce qu’il leur permet de poursuivre leur formation tout en jouant leurs rôles sociaux. Une contrainte majeure à tout ceci reste la qualité de la connexion, son coût et la disponibilité de l’infrastructure.  A travers son projet Paas-panga, Enabel au Burkina Faso agit pour l’intégration du numérique à tous les niveaux de développement. Elle part du principe que la transformation digitale est un processus dont le point de départ passe par une sensibilisation des populations sur l’importance du numérique. C’est pourquoi au cours de cette conférence publique, la sensibilisation s’est surtout faite à travers des exemples concrets sur l’apport du numérique à l’épanouissement de la femme. Une telle démarche a été adoptée pour permettre aux participant·es de la conférence de prendre conscience du potentiel du numérique en matière de développement du capital humain en général et de l’autonomisation de la femme en particulier. Un véritable succès, les objectifs atteints En effet, Enabel et certains de ses partenaires œuvrent depuis plusieurs années au renforcement de capacité des femmes en matière du numérique dans l’objectif de contribuer à la réduction du taux d’accès au numérique entre les hommes et les femmes.  L’intervention Paas-panga d’Enabel au Burkina Faso vise surtout le développement des ressources humaines par des formations, des études et de l'expertise en contribution à la croissance économique et sociale durable au pays des Hommes intègres et prioritairement dans la région du Centre-Est. De l’avis de M. Malick TAPSOBA, Expert en Digitalisation et Innovation au projet Paas-Panga, la conférence a été un véritable succès et a permis d’atteindre les objectifs escomptés à savoir : faire découvrir ce que c’est que la digitalisation et amener les un·es et les autres à connaitre comment la digitalisation peut contribuer à l’autonomisation de la femme.  Kimsegninga SAVADOGO / Communication Officer 


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    Burkina Faso BKF1803311

  • Burkina Faso : Vers l’élaboration d’outils d’évaluation des performances des juridictions et des acteurs judiciaires

    Burkina Faso : Vers l’élaboration d’outils d’évaluation des performances des juridictions et des acteurs judiciaires


    Geoffroy ZONGO | 28/02/2023

    Dans le souci de toujours améliorer la performance des juridictions et des magistrats, le Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM), en collaboration avec le Ministère de la Justice et des Droits Humains, Chargé des Relations avec les Institutions (MJDHRI), a organisé du 13 au 17 février 2023, un atelier d'élaboration d'outils (lettres de mission, contrats d'objectifs, fiches d'identification des attentes, etc.) devant servir à l'évaluation des performances des magistrats dans le cadre de leurs activités judiciaires et juridictionnelles.   Comme relevé par le Président du CSM lors de son allocution d'ouverture, l'absence d'outils d'évaluation des prestations des magistrats constitue aujourd'hui un handicap sérieux dans le processus de renforcement de la performance des juridictions. Il a en outre rappelé que l'élaboration et l'utilisation de ces outils constituaient une priorité sous le Plan de Développement Institutionnel du CSM pour la période 2021-2025.   Cette activité s'est inscrite dans la dynamique engagée depuis plus d'un an par le CSM et le MJDHRI, avec l'accompagnement technique et financier de l'Agence belge de développement (Enabel) et de l'Union européenne (UE), à travers le Projet d'Appui au Renforcement de la Justice pour lutter contre l'Impunité (PARJI), en vue de renforcer la gestion des juridictions et d'améliorer leurs performances au bénéfice des justiciables du Burkina Faso. Elle fait notamment suite à plusieurs sessions de formation des Chefs de juridiction et de parquets en techniques de gestion et d'élaboration de plans d'actions pluriannuels.   Les outils qui ont été développés lors de cet atelier ont vocation à s'appliquer à l'ensemble des Cours et Tribunaux du pays.


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    Burkina Faso BFA20003

  • Burkina Faso : Enabel apporte son soutien à la Décentralisation foncière, à la prévention et à la gestion des conflits fonciers dans trois régions

    Burkina Faso : Enabel apporte son soutien à la Décentralisation foncière, à la prévention et à la gestion des conflits fonciers dans trois régions


    Geoffroy ZONGO | 28/02/2023

    Le lancement officiel du projet « Soutien à la Décentralisation foncière, à la prévention et la gestion des conflits (SDF-PGC) autour de l’utilisation des terres et des ressources naturelles dans treize (13) communes des régions du Centre-Est, du Centre-Nord et du Plateau Central » est intervenu le jeudi 23 février 2023 à Koupéla. La cérémonie a été présidée par Madame Aïssata Angélina TRAORÉ, Haut-Commissaire de la Province du Kouritenga. Elle avait à ses côtés Monsieur Brahima Zié OUATTARA, Représentant du Secrétaire Exécutif de l’ONF-BF et Monsieur Cyrille KONE, Intervention Manager du PTCS – volet Burkina Faso. Cet atelier de lancement a connu également la présence des Présidents des délégations spéciales des 13 communes d’intervention du projet, des représentants des services techniques déconcentrés de l’Etat, des autorités coutumières, etc.   Le projet SDF-PGC est mis en œuvre par l’Observatoire national du foncier au Burkina Faso (ONF-BF) et financé par le Royaume de Belgique à travers l’Agence belge de développement (Enabel). La mise en œuvre de ce projet va contribuer à l’atteinte des objectifs fixés par le Portefeuille Thématique Climat Sahel (PTCS) – volet Burkina Faso. En effet, l’objectif global du PTCS est « d‘ améliorer la gestion intégrée des ressources naturelles et restaurer de manière durable les écosystèmes naturelles du Sahel dans la lutte contre la désertification et les conséquences négatives des changements climatiques afin de renforcer la résilience de la population du Sahel qui vit dans des circonstances vulnérables ». Plus spécifiquement, l’ONF-BF, à travers le projet SDF-PGC a pour mission, de soutenir les acteurs locaux pour une gestion et une utilisation durable et inclusive du foncier et de contribuer à la gestion et à la prévention des conflits fonciers au niveau local. Pour y parvenir, une enveloppe de 900 000 Euro, soit plus de 590 000 000 de F CFA, lui a été allouée pour une durée d’exécution de 42 mois. Les 13 communes bénéficiaires du projet Soutien à la Décentralisation foncière, à la prévention et la gestion des conflits (SDF-PGC) sont : Adamtenga, Koupéla, Kando, Pouytenga, Boala, Boulsa, Dargo, Pibaoré, Ziga, Kogo, Mégué, Salogo et Absouya. Yamnoma Geoffroy ZONGOCommunication Officer


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    Burkina Faso BFA21001

  • 50 000 anciens actes d’état civil migrés dans la base de données centrale

    En Guinée, 50.000 anciens actes d’état civil digitalisés, étape primordiale pour la sécurisation des archives de l’état civil


    Fatimatou Mouctar DIALLO | 27/02/2023

    Les agents des services d’état civil ont amorcé en octobre 2022 la migration des anciens actes de naissances dans quatre communes de Conakry (Kaloum, Matam, Matoto et Ratoma).  Avec l’appui d'Enabel, cette migration est une étape importante dans la sécurisation des archives de l’état civil via la digitalisation.Officiers délégués de l’état civil et archivistes travaillent depuis le début du processus en étroite collaboration avec l’équipe du projet pilote d’amélioration du système d’état civil guinéen par l’effet catalyseur de la digitalisation pour numériser, indexer et stocker les actes de naissance dans une base de données centrale. Au bout de quatre (4) mois d’activités, ils ont réussi à migrer 50 000 anciens actes d’état civil. Avant cette migration, les actes de naissance étaient stockés dans des registres papier souvent mal conservés et difficilement accessibles. Les personnes qui ont perdu leur acte de naissance ou dont les informations étaient mal enregistrées rencontrent des difficultés pour accéder à certains services. Cette migration permet de sécuriser les archives de l’état civil, la satisfaction des usagers à travers la rapidité et la qualité des services proposés par l’application. Ces opérations se déroulent sous la supervision des cadres du Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation. Les opérations de migration se poursuivent et vont s’étendre très prochainement dans les six (6) autres communes pilotes du projet. Cette base de données permettra aux autorités de vérifier l’identité des citoyens, de faciliter les processus de délivrance de documents d’identité et de réduire les risques de fraude.


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    Guinée GIN170101T