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  • Enabel accompagne la réflexion des acteurs judiciaires du Burkina Faso pour l’opérationnalisation de la peine de travail d’intérêt général (TIG)

    Le travail d'intérêt général au Burkina Faso : Une alternative à l'emprisonnement en pleine réflexion


    Geoffroy ZONGO | 11/08/2023

    Le Code Pénal du Burkina Faso consacre au nombre des peines pouvant être prononcée par une juridiction correctionnelle, celle du travail d’intérêt général (TIG). Considérée comme une alternative à l’emprisonnement, le travail d'intérêt général apparait comme l’un des mécanismes dont la mise en œuvre peut contribuer énormément à la réduction de la surpopulation carcérale d’une part, et d’autre part, à favoriser la réinsertion sociale de la personne condamnée et la réduction du risque de récidive.Bien que consacrée par le Code Pénal, cette peine, qui est une alternative à l’emprisonnement et une des solutions à l’engorgement des prisons est rarement, sinon quasiment pas prononcée par les juridictions répressives au Burkina Faso. Madame la Secrétaire Générale du Ministère de la Justice et des Droits Humains, Chargé des Relations avec les Institutions (MJDHRI), affirmait en effet dans son discours que : « Malgré ces finalités sus égrenées, le constat est que dans la pratique, cette peine de travail d’intérêt général n’a pas connu le succès escompté. Cette peine est peu, voire rarement prononcée par les cours et tribunaux malgré l’existence du dispositif législatif ».Ce constat a conduit le MJDHRI a initié une réflexion, avec les acteurs judiciaires, pour identifier les difficultés de mise en œuvre de la peine de TIG et trouver des solutions consensuelles pour son opérationnalisation. C’est dans cette perspective que se tient du 10 au 12 août 2023, un atelier de réflexion et d’échanges en vue de l’opérationnalisation du travail d’intérêt général au Burkina Faso.Cet atelier qui réunit des cadres MJDHRI, des Chefs de Cours et de Parquets Généraux, des Chefs de juridictions et de Parquets, des Juges de l’Application des peines, des représentants du Ministère de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, des représentants de la Direction Générale de l’Administration Pénitentiaire, bénéficie de l’accompagnement financier et technique d’Enabel, à travers le Projet d’appui au renforcement de la justice pour lutter contre l’impunité (PARJI), financé par l’Union européenne.Au cours de cet atelier, un plan d’action et une feuille de route pour l’opérationnalisation de la peine de TIG au Burkina Faso seront élaborés et transmis au MJDHRI qui est disposé à en donner une suite dans les meilleurs délais. Madame la Secrétaire Générale du MJDHRI, affirmait en effet dans son discours d’ouverture : « Les conclusions de vos réflexions et échanges sont attendus et des suites appropriées et diligentes leurs seront données ».En rappel, la peine de TIG est régie par la loi n°007-2004 du 04 avril 2004 portant administration du travail d’intérêt général et par les articles 213-3 et 213-4 du code pénal. Elle est une sanction pénale, qui consiste à faire exécuter un travail non rémunéré au profit d’une administration publique ou une association reconnue d’utilité publique. Le TIG est prononcé par le tribunal correctionnel contre une personne ayant commis un délit susceptible d’être puni d’une peine d’emprisonnement. 


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    Burkina Faso BFA20003

  • Plantation de 28 000 arbres pour les Produits Forestiers Non Ligneux (PFNL) au Burkina Faso

    Plantation de 28 000 arbres pour les Produits Forestiers Non Ligneux (PFNL) au Burkina Faso


    Geoffroy ZONGO | 08/08/2023

    Les 27 et 28 juillet 2023 ont marqué le début d’une série de plantation de 28 000 arbres pourvoyeurs de produits forestiers non ligneux (PFNL) sur 5 sites dans les régions du Centre-Est, du Centre-Nord et du Plateau central. Dans le cadre du Portefeuille Thématique Climat Sahel (PTCS) – Volet Burkina Faso, Enabel, à travers son partenaire Tree Aid, met en œuvre le « Projet de valorisation des chaines de valeurs des produits forestiers non ligneux (PVCV – PFNL) » dans les trois régions. Financé par l’Etat belge à travers Enabel, son Agence de développement, ce projet va permettre la mise en place de 5 sites de production et de conservation de ressources pourvoyeuses de PFNL afin de favoriser la disponibilité des ressources pourvoyeuses de PFNL pour les générations futures.Une équipe du PTCS-Volet Burkina Faso a mené une visite terrain dans deux sites parmi les 5 choisis pour la production et la conservation de ressources pourvoyeuses de PFNL. Ainsi, le 27 juillet 2023 l’équipe a participé à la plantation des espèces de PFNL, dans la forêt villageoise de Koulwéogo dans la commune de Méguèt et le 28 juillet dans la forêt villageoise de Kalwartenga dans la commune de Pouytenga. Ces deux forêts villageoises ont été identifiées et devront être restaurées en raison de leur état de dégradation avancée et des menaces qui pèsent sur les espèces déjà existantes sur ces sites.La grande mobilisation de la population et son dynamisme lors de ces deux activités de reboisement ont ému plus d’un. « Je salue la forte mobilisation de la population autour des activités du projet, cela marque leur intérêt et leur adhésion au projet. », foi de Thérèse KONDOMBO, Intervention Officer – Agroécologie à Enabel pour le compte du PTCS-Volet Burkina Faso.Sur chacun des 5 sites, un comité de veille et de protection de la forêt a été créé et installé pour faciliter l’entretien et la protection des plants mis en terre. Ces comités sont une trentaine de membres constitués de jeunes, de femmes et de notabilités coutumières des différentes localités concernées. Ces comités bénéficient de l’appui conseil et technique des structures techniques déconcentrés de l’Etat, notamment les Directions provinciales et départementales en charge de l’environnement.A termes, le PVCV – PFNL envisage planter 28 000 plants pourvoyeurs de PFNL sur les 5 sites identifiés dans les villages suivants : Kalwartenga, Soalga, Absouya, Zamsé et Koulwéogo. En effet, le projet vise à développer les chaines de valeurs de 4 filières à PFNL à savoir le néré, les feuilles de baobab, le karité et le moringa. C’est pourquoi, ces espèces seront les plus nombreuses parmi les 28 000 plants qui seront plantés. 


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    Burkina Faso BFA21001

  • En Mauritanie: Enabel impacte les ministères grâce à l'appui institutionnel

    En Mauritanie, Enabel impacte les ministères grâce à l'appui institutionnel


    Aminata KANE | 07/08/2023

    Yahya Alioune Kane met en lumière le rôle et l'impact de l'appui institutionnel en éclairant sur le sujet. En tant qu'expert national en appui institutionnel au sein du projet RIMDIR, il est affilié à la Direction de l'aménagement rural (DAR) et collabore étroitement avec les ministères concernés.Le concept d'appui institutionnel vise essentiellement à améliorer la gestion et la valorisation des infrastructures rurales productives. Son objectif est d'offrir aux ministères la capacité de gérer efficacement l'information relative aux infrastructures, tout en lui fournissant l'ensemble des outils nécessaires pour garantir une gestion optimale de ces infrastructures.


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    Mauritanie MIE170031T

  • Les officiers de police judiciaire de la ville de Kinshasa en formation sur les violences basées sur le genre

    RDC: Formation de renforcement de la police de Kinshasa dans la lutte contre les violences sexuelles


    Paola VANGU TSAKALA | 04/08/2023

    Dans le cadre de notre programme de Lutte Contre les Violences Sexuelles (PLVS), 30 Officiers de police judiciaire du Commissariat provincial de la ville de  Kinshasa ont été formés aux procédures et techniques d’enquêtes en matière de violences sexuelles. Une formation intensive de 7 jours qui vise à améliorer la façon dont les policiers mènent les enquêtes pré-juridictionnelles en matière des infractions de violences sexuelles et la manière de communiquer avec les victimes de violences sexuelles pendant les auditions, conformément aux principes de l’éthique et de la déontologie de la police.Cette initiative de l’Unité spécialisée de la Police de Protection de l’Enfant et Prévention des Violences Sexuelles (PEPVS) vise un accroissement significatif du rendement de la Police nationale dans la lutte contre les violences sexuelles et va contribuer à renforcer la lutte contre l’impunité des agresseurs de violences sexuelles dans la ville de Kinshasa.


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    RD Congo RDC1419111

  • Au Bénin, Enabel et l'AFD s'asoccient au Ministère de la santé pour promouvoir les soins aux nouveau-nés pour leur survie

    Au Bénin, Enabel et l'AFD s'asoccient au Ministère de la santé pour promouvoir les soins aux nouveau-nés


    Reece-hermine ADANWENON | 04/08/2023

    Saviez-vous que des soins inadéquats aux nouveaux-nés peuvent avoir de lourdes conséquences sur leur santé ? Selon les Directives nationales de Santé des nouveau-nés au Bénin (2016), la part des décès d’enfants de moins d’un mois d’âge est de plus en plus importante car elle représente le tiers (32%) des décès d’enfants âgés de moins de cinq ans et plus de la moitié (56%) des décès d’enfants âgés de 0 à 11 mois. L’offre des soins de qualité spécifiques aux nouveau-nés est faiblement disponible et incomplète, tant dans les établissements de santé qu’au niveau communautaire. Face à ces réalités, l’AFD et Enabel s’associent au Ministère de la santé du Bénin pour l’atteinte de la cible 3.2 de l’Objectif de Développement Durable (ODD) 3 qui consiste à éliminer d’ici 2030, les décès évitables de nouveau-nés et d’enfants de moins de cinq (5) ans afin de réduire la mortalité néonatale à 12 pour mille naissances vivantes au plus et la mortalité des enfants de moins de cinq (5) ans à 25 pour mille naissances vivantes. A travers cette vidéo, les spécialistes de la santé des nouveau-nés (professeur Joseph AGOSSOU et le Dr Jacques AHOUASSA) partagent avec  nous des indications précieuses pour un bon suivi des bébés, afin de garantir leur développement harmonieux :- Allaitement maternel exclusif;- Hygiène rigoureuse;- Visites régulières chez le médecin. Découvrez en plus dans cette vidéo.


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    Bénin BEN19010

  • A la Start-up Night 2023, Enabel célèbre l'audace et la créativité des femmes entrepreneures béninoises

    Célébration de l'innovation féminine : Retour sur la Start-Up Night 2023 au Benin Investment Forum


    Reece-hermine ADANWENON | 04/08/2023

    Le 27 Juillet 2023, à l’occasion du Benin Investment Forum, s’est tenue la Start-Up Night 2023 en collaboration avec le Women In Tech et Enabel à travers les projets DigiBoost et le Prix AWA. Accompagner les start-up femmes innovantes béninoises afin de les aider à faire grandir leurs projets en les mettant en contact direct avec les grands groupes, les Fonds d’investissement, des Business Angels, des institutions financières et étatiques, tel est l’objectif de la Start-Up Night. Au cours de la soirée, nous avons eu le plaisir de célébrer l'audace et la créativité de 9 start-ups féminines dans les secteurs de l'e-santé, de l'e-commerce, la mode et le recrutement. Bien plus qu'une simple célébration, c'était une occasion d'échanges, de réseautage et de partage d'idées un moment pour construire des liens et développer des opportunités ensemble.La soirée a été marquée par un discours de la country Portfolio Manger d'Enabel au Bénin et de la présidente du Women In Tech. Dans son discours, la Country Portfolio Manager, Mélanie Xuereb, à rappeler l'importance de l'entrepreneuriat féminin dans le développement économique et social de nos pays. Ensemble, œuvrons pour un avenir prospère et inclusif, en encourageant l'innovation et l’épanouissement des femmes entrepreneures. 


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    Bénin BEN170321T

  • Enabel obtient le quitus des Conseils de Collectivité de Kando et de Andemtenga pour l’immatriculation de deux forêts villageoises.

    Approbation unanime pour la préservation des forêts villageoises au Burkina Faso


    Geoffroy ZONGO | 03/08/2023

    Dans le cadre de la mise en œuvre de la composante bois énergie du Portefeuille Thématique Climat Sahel – Volet Burkina Faso, Enabel et son partenaire, la Direction Régionale de l’Environnement du Centre-Est, ont pris part aux deuxièmes sessions ordinaires de l’année 2023 des Conseils de Collectivité des communes de Kando et de Andemtenga. Cette participation avait pour objectif non seulement de sensibiliser les membres des conseils sur la nécessité de sécuriser les forêts villageoises de Yakin et de Tantako à travers l’immatriculation mais aussi d’avoir leur approbation pour la conduite de ce processus d’immatriculation.  Au cours des deux sessions, une plage a été donnée au chef de service régional de la forêt et faune de la Direction Régionale de l’Environnement du Centre-Est (DRE/CE) pour présenter les potentialités des communes en termes de ressources naturelles avec un focus sur la forêt villageoise de Yakin dans la commune de Kando et la forêt villageoise de Tantako dans la commune de Andemtenga. La DRE/CE a également sensibilisé les membres des conseils de collectivités sur la nécessité de sécuriser les ressources forestières. Dans les deux communes, a l’issue de la présentation faite par le chef de service forêt et faune de la DRE/CE, les membres des différents conseils de collectivités ont posé des questions dont les réponses fournies leur ont permis de mieux cerner les contours de la problématique liée à la déforestation et à la dégradation des ressources forestières.L’Intervention Officer en charge de la Gouvernance locale du portefeuille Climat à Enabel, Nebnoma Norbert OUEDRAOGO, a saisi l’occasion pour présenter succinctement aux membres des conseils de collectivités les autres activités du « projet bois énergie » afin de demander leur accompagnement pour la bonne mise en œuvre desdites activités.Le quitus donné par le Conseil de Collectivité de KandoLa session du 14 juillet 2023 était la 2ème de l’année 2023 pour le Conseil de Collectivité de Kando. Parmi les points inscrits à l’ordre du jour de la session, figuraient les points suivants : • Délibération portant autorisation d’immatriculation de la forêt villageoise de Yakin ; • Délibération portant autorisation d’affectation d’une réserve administrative à la construction d’un poste de service départemental de l’environnement. Ces deux délibérations ont été prises à l’unanimité des 17 votants du jour, donnant ainsi quitus à Enabel et son partenaire de poursuivre les activités du processus d’immatriculation de la forêt villageoise de Yakin et de construire le poste du service départemental de l’environnement de Kando sur un site octroyé par le conseil de collectivité. Le quitus donné par le Conseil de Collectivité de AndemtengaLa 2ème session ordinaire de l’année 2023 du conseil de collectivité de la commune de Andemtenga s’est tenue le 28 juillet 2023. La délibération portant autorisation d’immatriculation de la forêt villageoise de Tantako était inscrite à l’ordre du jour de ladite session.  Cette délibération a été prise à l’unanimité des 15 votants du jour. Enabel et son partenaire la DRE/CE ont donc reçu le quitus du conseil de collectivité de la commune de Andemtenga pour poursuivre le processus d’immatriculation de la forêt villageoise de Tantako à travers la mise en œuvre du plan d’action qui sera élaborée à cet effet.En ce qui concerne le processus d’immatriculation des deux forêts, la prochaine étape sera l’élaboration d’un plan d’action qui fera ressortir l’ensemble des activités à mettre en œuvre jusqu’à l’obtention du titre foncier de la forêt concernée.


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    Burkina Faso BFA21001

  • Mali : Donation de matériels d'assainissement pour facililer l'évacuation des eaux

    Mali : Don de matériels d'assainissement pour facililer l'évacuation des eaux de la ville de Koulikoro


    Nènè TRAORE | 03/08/2023

    Un lot d’équipements d’assainissement a été remis par la mairie de la commune urbaine aux comités de développement des quartiers (CDQ) à Koulikoro le jeudi 03 aout 2023 pour faciliter le curage des caniveaux de la ville à travers le projet d 'accès à l'eau potable et à l'assainissement (PEPAK). Le projet PEPAK accompagne la Commune Urbaine de Koulikoro dans la mise en œuvre de son plan stratégique d'assainissement depuis 2019 dont des résultats significatifs sont visibles aujourd’hui entre autres la mise en place d’une station de traitement des boues de vidange et le renforcement de ressources compétentes (Brigade d’assainissement) pour accompagner cette dynamique. Une cérémonie de remise symbolique présidée par le maire de la commune urbaine a eu lieu à Koulikoro aujourd’hui. En effet la brigade d’assainissement opérant sous la responsabilité de la mairie a été sollicité par les CDQ à disposer de matériaux d’assainissement qui leur permettra de faciliter le drainage des eaux pluviales et usées. Initiée par la mairie, le projet PEPAK a répondu favorablement à cette requête en mettant à dispositions des 11 quartiers de la ville des matériaux d’assainissement d’une valeur de plus de dix millions de Francs Cfa .Le maire de la commune urbaine de Koulikoro s'est réjoui de la réception de ces équipements qui pour lui contribuera à offrir un meilleur cadre de vie aux riverains. Aussi, il promet que dans un futur très proche la mairie procèdera à la mise à disposition de ces matériaux aux 11 (CDQ) avec des règles d’utilisation très fermes et précis. Pour terminer, il insista sur la gestion transparente et durable des équipements.Les chefs de quartiers quant à eux ont exprimé que bon usage sera fait de ces matériaux.Le chargé d’assainissement du PEPAK dans son intervention pour sa part a fait un rappel des réalisations du PEPAK dans la commune et à exhorter la brigade d’assainissement à prendre en main la poursuite de l’accompagnement des CDQ pour une meilleure utilisation de ces équipements.  Le lot d’équipement est composé de : 215 brouettes, 215 pelles, 215 râteaux, 215 balai cantonnier, 860 paires de gants et 860 masques.


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    Mali MLI1805311

  • Enabel au Burkina Faso contribue à la lutte contre les infractions économiques et financières et la criminalité organisée

    Renforcement de la lutte anti-criminalité économique : concertation stratégique pour une chaîne pénale efficace au Burkina Faso


    Geoffroy ZONGO | 02/08/2023

    Du 24 au 27 juillet 2023, Enabel a accompagné la tenue d’un Cadre de concertation des acteurs de la chaîne pénale chargés de la répression des infractions économiques et financières et de la criminalité organisée du Tribunal de Grande Instance Ouaga I. Cette activité entre dans le cadre du Projet d’Appui au Renforcement de la Justice pour lutter contre l’Impunité (PARJI), financé par l’Union européenne et mis en œuvre par Enabel. Ce cadre de concertation est spécifique aux acteurs des Pôles Judiciaires Spécialisés ECOFI ( PJS-ECOFI) qui ont été créés au sein de deux juridictions que sont : le Tribunal de Grande Instance Ouaga I et celui de Bobo-Dioulasso. Deuxième du genre après celui de Bobo-Dioulasso qui s’est tenu du 14 au 16 juin 2023 à Bobo-Dioulasso, cette rencontre s’est déroulée en tenant compte des acquis engrangés dans la mise en place des cadres de concertation au niveau de la chaine pénale de droit commun qu’Enabel, à travers le PARJI a déjà accompagnés dans plusieurs juridictions du ressort de la Cour d’Appel de Ouagadougou.Au-delà des réformes législatives et institutionnelles nécessaires et des besoins en renforcement de capacités techniques et matérielles au profit des acteurs qui animent ces pôles et qui pourraient améliorer leur efficacité, il existe au niveau de la chaine pénale spécialisée des difficultés qui entravent son fonctionnement. Il s’agit notamment d’un déficit de communication entre les différents acteurs qui interviennent dans la lutte contre les infractions économiques et financières et la criminalité organisée. Ce déficit de communication entre acteurs constitue un obstacle dans la coordination des actions pour lutter efficacement contre les infractions économiques et financières et la criminalité organisée.C’est pourquoi, ce cadre de concertation des acteurs du PJS -ECOFI du TGI Ouaga 1 a constitué une occasion pour eux, durant les 4 jours, d’identifier ensemble les difficultés qui minent le fonctionnement de leur chaine et trouver des solutions consensuelles pour améliorer son fonctionnement. Cette concertation, à en croire le Procureur du Faso près le TGI Ouaga I, Monsieur Harouna YODA, est indispensable pour une efficacité de la lutte engagée contre cette forme de criminalité.De façon plus spécifique, il s‘est agi de présenter le cadre légal spécial applicable au Burkina Faso en matière de répression des infractions économiques et financières et de la criminalité organisée et d’identifier les difficultés de fonctionnement de la chaine pénale spécialisée ECOFI. Les acteurs ont identifié ensemble les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre des techniques d’enquêtes spéciales, dans la saisie et dans la confiscation des avoirs criminels et l’exécution des peines, mais aussi identifié de bonnes pratiques en la matière. Cette identification des difficultés leur a permis de proposer des solutions à court, moyen et long terme pour faciliter la collaboration entre acteurs et rendre plus efficace la chaine pénale spécialisée ECOFI.Ce cadre de concertation a réuni, outre les magistrats du Pôle Judiciaire Spécialisés et les Officiers de Police Judiciaire spécialisés dans les enquêtes en la matière, différents acteurs au nombre desquels le Centre National de Traitement de l’Information Financière (CENTIF), l’Agence Nationale de Recouvrement des Avoirs Saisis et Confisqués (ANAGRASC), des acteurs de la société civile intervenant dans la lutte contre la corruption tel que le Réseau National de Lutte contre la Corruption ( RENLAC). 


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    Burkina Faso BFA20003

  • Prise en charge judiciaire et psycho-sociale des victimes de Violences basées sur le genre (VBG) : 121 acteurs outillés

    Au Burkina Faso, plus de 120 acteurs judiciaires formés à la prise en charge des Violences basées sur le genre


    Geoffroy ZONGO | 02/08/2023

    Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’Appui au renforcement de la Justice pour lutter contre l’Impunité (PARJI) financé par l’Union européenne, Enabel en collaboration avec le Ministère en charge de la justice a entrepris depuis 2022, des sessions de sensibilisation et de formation des acteurs judiciaires et extra-judiciaires sur la prise en charge judiciaire et psychosociale des Violences basées sur le genre (VBG).Commencées courant de l'année 2022, ces sessions de sensibilisation et de formation ont pris fin avec la tenue de la deuxième et dernière session qui a eu lieu du 3 au 7 juillet 2023 à Ouagadougou. Il faut relever que durant l' année 2022, trois sessions de formation ont été organisées au profit de 79 acteurs des tribunaux de grande instance de Yako, Koudougou, Ziniaré, Kaya, Manga et Pô. Ces sessions de sensibilisation et de formation se sont poursuivies en 2023 avec la tenue de deux sessions respectivement à Koudougou du 29 mai au 02 juin 2023 et à Ouagadougou du 03 au 07 juillet 2023. Cette deuxième session de 2023 est la dernière et regroupe 42 acteurs venus des ressorts des tribunaux de grande instance de Ouaga1, de Ouaga2 et de Léo.Ces sessions de sensibilisation et de formation ont donc permis de renforcer les capacités de plus de 120 acteurs judiciaires sur le cadre légal en vigueur en matière de prévention, protection et réparation des victimes de VBG et les fondements de l’interdiction des VBG au Burkina Faso. Les acteurs ont également été sensibilisés sur les attitudes adaptées dans le cadre de l’interaction / interrogatoire avec les victimes de VBG et sur la typologie des séquelles des VBG ainsi que sur les démarches à entreprendre pour aider les victimes à demander et obtenir la réparation des dommages subis.Les acteurs ont été également outillés sur les modalités de prise en charge juridique et psychosociale des victimes de VBG et ont acquis des connaissances sur les modes de référencement offerts aux victimes. 


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    Burkina Faso BFA20003

  • Enabel au Burkina Faso – Entrepreneuriat : paroles d'entrepreneur·es

    Vers l'autonomisation économique : Témoignages d'entrepreneur·e·s soutenu·es par Enabel au Burkina Faso


    Kimsegninga SAVADOGO | 27/07/2023

    Des entrepreneur·es ayant bénéficié de l’accompagnement d’Enabel à travers le projet d’Amélioration de la Compétitivité des Entreprises rurales et urbaines du Centre-Est et la création d’emplois Décents, Inclusifs et Durables (PACE-DID) et le projet Filières (maïs, d’arachide et de manioc), nous racontent comment ils/elles ont pu développer leurs activités entrepreneuriales. Aline YEMBONE : jeune entrepreneure dans le domaine de la restauration (mets locaux) à Tenkodogo« Avec l’appui du projet PACE-DID d’Enabel, j’ai pu démarrer mon activité. Aujourd’hui, je suis une entrepreneure au plein sens du terme et je salue l’engagement d’Enabel aux côtés de la jeunesse du Centre-Est. J’espère pouvoir inspirer d’autres jeunes et les amener à se lancer dans l’entrepreneuriat. Je compte être une référence dans la localité et surtout travailler à pouvoir satisfaire les besoins des consommateurs en matière de mets locaux comme le « gonré », le « koumbvando » et le « babenda » ». Issaka Kanguindi : président de la SCOOP Malguenéré 2 de Lalgaye (production de maïs), Province du Boulgou : « Nous arrivons avec l’appui en matériel, en formations et en conseil du Projet Filières agricoles, à accroître nos rendements. Nous avons également acquis des compétences qui nous permettent de produire nous-mêmes le bokashi et la fumure/compost organique pour l’enrichissement de nos sols afin d’améliorer notre production agricole. Nous avons aussi pu mener des échanges directs et tisser des relations de confiance avec des institutions financières ou de microfinance qui nous permettent de pouvoir bénéficier de crédits ».Poko Esther Kaboré : présidente de la SCOOP Benkadi (transformation de manioc) de Ouargaye, province du Koulpelogo « Je suis membre du groupement Benkadi de Ouargaye. Nous avons commencé à préparer l’attiéké manuellement. Avec l’appui d’Enabel, nous avons pu acquérir un lot important de matériel de travail dont une râpeuse et une étuveuse de manioc qui nous permettent de produire et d’écouler de l’attiéké en quantité et de qualité ». Bernadette SEGDA : entrepreneure (élevage de porc & aviculture) “Je disposais d’une infrastructure inadaptée pour l’élevage de porcs. Avec l’aide du projet PACE-DID, j’ai pu construire un local propice à cette activité. J’ai aussi pu bénéficier de matériel, de formation et acquérir des races améliorées qui produisent bien. Dans le passé, je n’arrivais pas à subvenir au minimum de mes besoins vitaux. Aujourd’hui, j’arrive à prendre en charge mes dépenses courantes et à employer une personne à qui je paie un salaire mensuel de trente mille (30 000) francs CFA. En plus de l’élevage de porcs, je pratique l’aviculture après avoir reçu une formation en production d’aliments à volaille. Avant PACE-DID, il y a eu beaucoup de projets qui nous ont contacté mais c’est la première fois que nous avons bénéficié du renforcement de nos connaissances et compétences et nous sommes vraiment aptes à agir nous-mêmes pour l’amélioration de nos conditions de vie. C’est également la première fois que nous avons réussi à avoir des contacts directs avec les institutions de financement. Auparavant, je n’avais pas le courage de m’approcher des structures d’octroi de crédits. A présent, j’ai déjà contracté un crédit que je vais éponger en ce mois de juin 2023. Je me prépare pour contracter un autre crédit pour développer davantage mes activités. Pour les futurs projets, je suggère de mettre l’accent sur le renforcement des capacités des acteurs car c’est précisément cela qui nous a donné le courage et les rudiments pour agir efficacement.” Thérèse BERE : personne vivant avec un handicap, tisseuse résidant à Koupéla « J’exerce dans le domaine du tissage depuis longtemps mais je ne disposais pas de matériel adéquat pour mener cette activité. Beaucoup de femmes venaient vers moi pour acquérir des pagnes et je n’arrivais pas à satisfaire leurs demandes. Le PACE-DID m’a permis d’acquérir un lot de matériel approprié dont une machine de tissage automatique, solaire. Aujourd’hui, quinze autres femmes travaillent avec moi. Il y a quatre femmes (personnes déplacées internes – PDI) que je forme, une (01) femme que j’emploie et que je paye à trente mille (30 000) francs CFA par mois, et une dizaine d’autres femmes qui offrent des prestations dans le domaine de la teinture des pagnes ».


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    Burkina Faso BKF1803211

  • Chef Robert stars at Hotel Buffalo

    Empowering youth through vocational training: Robert's success story with skilling Uganda Initiative


    William YEKA | 25/07/2023

    Robert Ssuuna from Masaka was fortunate to have made it to senior four at school. Only about 16 percent of all children in Uganda complete O’level. But then he got stuck. Another two years of secondary school would not add much to his chances of finding a job, particularly if he could not proceed to university. He knew so many young people in his home region who had been unemployed for many years, partly because their qualifications did not match the labour market. That’s when Robert decided to go for vocational training. He heard about the Skilling Uganda Initiative and enrolled for a two-year catering and hotel management course at Millennium Business School in Hoima, 300 km away from home. After graduation, he could not believe his luck. He was immediately offered a job as a chef at Hotel Buffalo, one of the best hotels in Hoima. “Hoima is like a new city. With the oil and gas activities that are going on, our services as chefs are greatly needed,” he says. With his salary, he can provide for his own needs and additionally pay for his brother’s education. He now advises his jobless friends to embrace technical education, which he believes is a surer way to get employment. “I hear many youth beg the government to help them. But if you get the right training for the jobs that are available, you can get out of the begging life,” he says. 


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    Ouganda UGA1402711

  • Préserver les Eaux Précieuses : Entretien avec Claude Bochu, Ambassadeur de l'Union européenne au Burundi sur le Projet LATAWAMA

    Préserver les eaux précieuses du Lac Tanganyika : Entretien avec Claude Bochu, Ambassadeur de l'Union européenne au Burundi


    Rodrigue NIYONGABO | 24/07/2023

    La phase I du projet LATAWAMA touchant à sa fin, l’Ambassadeur de l’Union européenne au Burundi, Claude Bochu,  revient sur les premiers résultats et sur les perspectives d’avenir du projet.L’Union européenne finance, depuis 2019, le projet régional LATAWAMA mis en œuvre conjointement par Enabel et l’Autorité du Lac Tanganyika. À quelques mois de la fin de la première phase, quel regard portez-vous sur ce projet ?  La première phase du projet LATAWAMA vise principalement à jeter les bases pour la mise en place d'un réseau de surveillance environnementale des eaux du bassin. Dans chaque pays riverain du lac Tanganyika, un laboratoire national a été réhabilité et équipé de tout le matériel nécessaire pour analyser la qualité des eaux du lac. Les laborantins ont été accompagnés pour renforcer leurs connaissances et compétences analytiques, et un protocole d'échantillonage et d'analyse des eaux a été conjointement élaboré. Aujourd'hui les laboratoires exécutent régulièrement la collecte et l'analyse des échantillons d'eau, dont les données sont ensuite vérifiées et analysées par l'équipe du projet.L'objectif à terme est de rendre ce processus indépendant, avec une implication encore plus importante des Etats membres et de l'ALT. D'ailleurs, grâce également au plaidoyer mené dans le cadre du projet LATAWAMA, un expert informaticien et en base de données a été récemment recruté par l'ALT à cet effet, ce qui témoigne de l'engagement de l'autorité de bassin et des quatre pays riverains dans la pérennisation des acquis du projet. LATAWAMA a également permis de développer des projets pilotes dans tous les cinq pays du bassin des lacs Tanganyika et Kivu. Des interventions pour l'amélioration de la gestion des eaux usées et des déchets solides ont été développées à Bujumbura (Burundi), Kigoma (Tanzanie), Mpulungu (Zambie) et Uvira (RDC). A Rusizi (Rwanda) des activités d'aménagement du bassin versant de la rivière Rusizi sont également en cours. Des plans directeurs et des stratégies de gestion des déchets ont été également élaborés dans les villes qui en étaient dépourvues (Mpulungu et Uvira), ce qui facilitera le développement d'autres projets dans le futur. Bien qu'avec un budget limité, le projet LATAWAMA a su développer des activités d'envergure. Nous nous réjouissons de ces réalisations et c'est pourquoi nous avons décidé de poursuivre notre appui à la protection de la biodiversité des eaux du bassin des lacs Tanganyika et Kivu. L’Union européenne prévoit de financer la seconde phase du projet LATAWAMA. Qu’est-ce qui vous encourage à maintenir l’appui à la protection des eaux du lac Tanganyika et du lac Kivu ?  La montée spectaculaire des eaux qui se manifeste depuis quelques années déjà, prouve d’elle-même l’importance d’initier un système de suivi quantitatif des eaux du lac et de développer un système d’alerte précoce. C’est pourquoi nous considérons essentiel de garantir la continuité du projet LATAWAMA afin de poursuivre l’introduction d’approches durables et innovatrices pour adresser les défis de gestion des déchets et de pollution des eaux des lac Tanganyika et Kivu. Cette nouvelle phase, qui démarrera début 2024, s'inscrit d'ailleurs dans le cadre de l'Initiative Equipe Europe de gestion transfrontalière des eaux, qui réunit les efforts de l'Union européenne et de ses Etats membres dans l'amélioration de la gestion et la protection des ressources en eau partagées par plusieurs pays (rivières, lacs, etc.). Les défis restent nombreux en matière de préservation des eaux transfrontalières. Avez-vous un message particulier à adresser à la communauté riveraine et aux autres partenaires ?    Le bassin des lacs Tanganyika et Kivu est un trésor mondial grâce à sa biodiversité exceptionnelle. Nous devons tous apporter notre pierre à l ‘édifice pour le protéger. Le soutien de l'Union européenne et des autres partenaires au développement, bien que consistant, ne représente qu'un appui ponctuel et limité dans le temps. Les pays riverains ne doivent donc épargner aucun effort pour renforcer la coordination et la coopération transfrontalières, consolider le leadership des autorités régionales de bassin et augmenter progressivement leurs contributions nationales. Ces efforts conjoints permettront à terme de garantir la pérennité des activités développées et une protection durable de cette biodiversité unique au monde. 


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    Burundi BDI180971T

  • Mettre en lumière notre engagement : L'Ambassadrice témoigne de l'impact positif du projet P@SRIS

    Bénin: Réalisations impactantes pour la santé et les droits des patients


    Reece-hermine ADANWENON | 19/07/2023

    Poursuivant son périple pour la visite des projets mis en œuvre par Enabel dans le cadre du programme de coopération bénino-belge pour la période 2018-2023, Mme Sandrine Platteau, ambassadrice de la Belgique au Bénin s’est rendue le vendredi 14 juillet 2023 dans le département de l’Atlantique.La vision du Programme: L’ambition est de créer un environnement inclusif et équitable où chaque individu, quel que soit son sexe, son âge, sa situation économique ou sa provenance géographique, ait accès à des soins de santé de qualité et à une information fiable sur la santé sexuelle et reproductive. Les réalisations :Grâce aux efforts communs des acteurs et parties prenantes du programme, des progrès significatifs dans plusieurs domaines clés sont enregistrés :Santé sexuelle et reproductive : Nous avons : - renforcé l'accès aux services de planification familiale (PF), aux contraceptifs et aux soins prénatals, permettant ainsi à de nombreuses personnes d'exercer leur droit fondamental à décider librement du moment et du nombre d'enfants qu'elles souhaitent avoir.- contribué à la construction et l’équipement des centres MAJICS Toffo et Kpomassè et appuyer leur animation- mis à disposition de motos pour les centres MAJICS- organisé des activités d’Information, d'Education et de Communication (IEC) avec des ONGs subsidiées;- organisé des activités de Counseling dépistage IST/VIH et Hépatite B- mis en place des stratégies avancée dans les localités reculées. Réduction de la mortalité : Nous avons mis en place des programmes de dépistage précoce et de prévention des maladies, sauvant ainsi des vies et améliorant la santé globale de la population ; - contribué au renforcement de la qualité des soins obstétricaux et néo-nataux (SONU) pour la réduction de la mortalité maternelle;- amélioré le plateau technique en dotant les Centres de Santé et Hôpitaux de zones d’intervention du programme en équipements médicaux (autoclave, table de réanimation néo-natale, aspirateurs, concentrateurs d’oxygène, appareil à tension, glucomètre, analyseur d’hémoglobine glycquée, etc.);- mis en place d’un Centre de formation SONU à Allada qui a permis de former à la date d’aujourd’hui 325 sage-femmes;- accompagné la construction d’incinérateurs de type DNSP dans plusieurs Centres de Santé pour améliorer l’élimination plus écologique des déchets bio-médicaux;- participé à la reconstruction de plusieurs centres de santé et maternité dans les zones d’intervention du programme et mettre à la disposition des centres de santé du matériels roulants ( 01 véhicule de supervision, des ambulances, des motos pour les stratégies avancées et les Chefs des Centres de prise en charge de VBG pour appuyer la lutte contre les VBG).Droits des patients : Nous avons œuvré pour garantir le respect des droits des patients, en favorisant la confidentialité, le consentement éclairé et la participation active des patients dans leur parcours de soins. Grâce à l’appui à la mise en place de la Plateforme Nationale des Utilisateurs de Services de Santé (PNUSS), P@SRIS a facilité le dialogue entre l’offre et la demande, contribué au recueil et à la gestion des plaintes des usagers.Health data & Digitalisation : Le projet P@SRIS a mis en place des systèmes de collecte et d'analyse de données robustes pour mieux comprendre les besoins de santé de la population et adapter les interventions en conséquence. Les données sont une ressource essentielle pour prendre des décisions éclairées et orienter les politiques de santé. Il a été mise en place la plateforme e.SIGL dans tous les Centres de Santé pour faciliter la gestion des médicaments et produits de santé, ce qui a renforcé leur disponibilité. Le programme a favorisé l’apprentissage à distance à travers la création d’un centre E-learning qui permet aux agents de santé de se former à distance sans être obligé de se déplacer vers les centres de formation. 


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    Bénin BEN19007

  • En Mauritanie: L'innovation des formation Champs Ecoles Agropastorales!

    Champs Ecoles Agro Pastorale : Une approche innovante pour le développement agricole et pastoral en Mauritanie


    Aminata KANE | 18/07/2023

    Découvrez en vidéo l’approche innovante des Champs Ecoles Agro Pastorales (CEAP) avec Djiby Ba, notre expert national des filières agricoles et pastorales.Une approche nouvelle dans le pays. L’introduction a été faite par Enabel à travers le programme Rimfil financé par l'Union européenne.Le programme Rimfil repose sur trois axes :       Appui conseil        Structuration et         Financement des acteurs L'approche CEAP a été adoptée par les ministères de l'agriculture et de l'élevage afin de divulguer ce nouveau concept. Deux Masters Trainers (formateurs/coachs) ont été recrutés pour former les acteurs des filières : Bocar Sow pour le pastoralisme et Sidi Hmeida pour l'agriculture. Plus de 200 facilitateurs ont été formés, qui à leur tour formeront leurs pairs dans leurs villages respectifs. Ces derniers nous expliquent en vidéo leur apport aux populations dans le sud de la Mauritanie.


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    Mauritanie MRT19001