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  • Au Bénin, Enabel s'engage pour une amélioration de la performance environnementale du PAC en soutenant la mise en place d'un système permanent de mesure de la qualité de l'air

    Pour un port plus vert : Enabel et AIRSCAN collaborent pour mesurer la qualité de l'air au Port de Cotonou


    Reece-hermine ADANWENON | 14/07/2023

    L'amélioration de la performance environnementale est une préoccupation majeure pour Enabel. Elle s’est engagée à travers le projet d’appui au développement du secteur portuaire (PASPort) à soutenir les efforts visant à établir un système permanent de mesure de la qualité de l'air au niveau du Port Autonome de Cotonou (PAC). Du lundi 10 au vendredi 14 juillet 2023, une mission composée de deux experts du bureau d’étude belge AIRSCAN a été accueillie au Port de Cotonou dans le cadre de la mise en place dudit système de mesure de la qualité de l’air dans et autour du port. Cette mission s’inscrit dans le cadre global de l’amélioration de la performance du PAC. La mesure et le suivi de la qualité de l’air, s’agissant d’un Port qui est situé au cœur de la ville de Cotonou, est sont une préoccupation importante du fait des impacts que l’activité portuaire peut avoir sur la santé surtout que, jusque-là, aucun des acteurs portuaires n’effectuaient le suivi de cette qualité d’air. Un rapport d’audit environnemental réalisé au PAC courant fin 2020 rappelle que malgré les améliorations encourageantes dans le suivi et le traitement des diverses problématiques environnementales, il reste encore des non-conformités majeures aux règles et textes. Enabel, à travers le Projet Appui au développement du Secteur Portuaire (PASPort), s’est engagé à soutenir le PAC et a sollicité à ce titre diverses expertises à la demande du Port Autonome de Cotonou. Ainsi, la société AIRSCAN a été retenue pour appuyer le PAC dans la mise en place d’un système permanent de mesure de la qualité de l’air. Dans le cadre de ce projet, l’entreprise AIRSCAN travaille avec son partenaire belge KUNAK qui est l’un des leaders mondiaux dans la fabrication de stations de mesures de la qualité de l’air, en particulier pour des zones industrielles portuaires. Elle s’est aussi associée avec un partenaire local ECO BENIN.La mission de AIRSCAN dans le cadre de ce projet comprend notamment (1) la conception du système et sa mise en place, (2) la fourniture, installation et étalonnage des capteurs, (3) la fourniture, installation, étalonnage et test des batteries, (4) la fourniture, installation et test des jauges, (5) la formation en vue de garantir le transfert de compétences nécessaire vers l'équipe du PAC pour la prise en main du système. Au terme de la visite du Port et de l’atelier de conception organisé avec le service environnemental du PAC et les principaux partenaires sous concession dans l’enceinte portuaire, il a été proposé un système qui couvrira tout le périmètre portuaire, composé d’un réseau de 17 capteurs et de 7 jauges ainsi que d’une plateforme de recueil des données, qui collectera concernant les capteurs les données toutes les 10 minutes en temps réel. Les capteurs permettront de mesurer 4 principaux polluants :  dioxyde d’azote, dioxyde de soufre, monoxyde de carbone et diverses catégories de particules fines.) Par ailleurs, un réseau de jauges permettra de mesurer deux types de polluants essentiels : les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP- 18 éléments recherchés) et les métaux lourds solubles ou insolubles (11 éléments recherchés). Contrairement aux capteurs, la collecte des éléments recueillis dans les jauges (poussières mélangées à des eaux de pluies) se fera environ tous les 28 jours et les analyses se feront avec un laboratoire partenaire en dehors du Bénin.  Il est prévu, après la conception du système, une première campagne de mesure de 3 mois à la suite de laquelle les données recueillies seront analysées et le système et le système recalibré et adapté en vue d’une seconde campagne plus longue d’un an. 


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    Benin BEN1803811

  • Vers l'autonomisation numérique : Enabel outillent les productrices d'ananas au Bénin pour une prospérité digitale

    Vers l'autonomisation numérique : Enabel outillent les productrices d'ananas au Bénin pour une prospérité digitale


    Reece-hermine ADANWENON | 14/07/2023

    Construire un monde durable, c’est construire un environnement où aucune femme ne doit être laissée pour compte et où chacune, en tout lieu, peut se procurer de manière régulière, des informations nécessaires et vitales dont elle a besoin, pour son développement et celui de ses activités. Au Bénin, les femmes actives dans le secteur de l’agriculture en générale et dans la filière ananas en particulier font souvent face à des obstacles tels que l'accès limité aux services de formation (alphabétisation, conseil agricole, éducation financière, éducation digitale, etc ) , et d’information (sur les marchés, prix,  , etc.) et ressources productives (terre, main d’œuvre, financement, etc.).Pour les accompagner et palier à ces obstacles, Enabel à travers son projet DEFIA ensemble avec l'Organisation Non Gouvernementale Initiative Pour l’Accès de tous au Développement (IPAD) ont organisé une formation itinérante innovante intitulée "L'École digitale pour les productrices d'ananas". Grâce à cette initiative, 111 femmes responsables de groupements de productrices d’ananas ont été outillées sur les techniques de communication digitale. Cette formation qui s’est déroulée dans 33 communes au sud du Bénin a permis aux participantes d’acquérir une meilleure utilisation de leurs téléphones portables pour avoir accès aux réseaux sociaux, surtout ceux qui permettent une communication via les audio/visuels. .  Les participantes ont été formées aux meilleures pratiques en matière de communication numérique, aux avantages et inconvénients des réseaux sociaux, sur le code de conduite et règles en matière d’émission et de partage d’informations. Un accent a été également mis sur l’opportunité de marketing en ligne par la formation en création de contenu et messages attrayants.La formation a permis :- l’installation et la mise en place d’un réseau de communication dédié aux productrices d’ananas pour leur auto-formation,- l’Installation des groupes d’échanges pour faciliter entre elles la circulation de l’information et mutualisation des connaissances dans par exemple  le domaine de l’accès aux crédits, à la terre, aux intrants agricoles,- Assoir les bases d’un mouvement coopératif et d’entraide des productrices d’ananas.En renforçant les compétences digitales des responsables de groupements de femmes Enabel en collaboration avec IPAD a ainsi contribué à autonomiser les productrices d'ananas, à améliorer leur visibilité sur le marché et à accroître leurs opportunités économiques.En outre, elle favorisera l'échange de connaissances et d'expériences entre les participantes, créant ainsi un réseau solide de femmes entrepreneures dans le secteur agricole.


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  • Clap et fin de la visite au Bénin de la team Talent & People et Operations

    Une visite inspirante et motivante au Bénin


    Reece-hermine ADANWENON | 14/07/2023

    Madame Khady Thiam et Monsieur Sven Huyssen renforcent notre engagement envers notre mission commune chez Enabel.C'est avec une pointe de nostalgie que nous clôturons la visite de terrain effectuée par Mme Khady Thiam, Directrice Talent & People et Mr Sven Huyssen Directeur des Opérations. Cinq jours durant, nous avons vécu des moments extraordinaires, découvert de nouvelles perspectives et surtout renforcé notre engagement envers notre mission commune. La présence de nos deux directeurs a apporté un souffle d'énergie et de motivation à chaque personne rencontrée que ce soit sur le terrain avec les bénéficiaires qu'avec les équipes projet et programmes. Mme Khady Thiam a mis en avant l'importance de notre capital humain en inspirant, écoutant et soutenant notre équipe. Elle a souligné l'impact positif de nos actions et réalisations qui impactent la vie de nombreuses personnes et elle nous a encouragé à continuer de faire de notre entreprise un environnement où chaque employé·e peut s'épanouir.De son côté, Mr Sven Huyssen, très ému par la visite, a supervisé chaque détail opérationnel avec une précision incroyable. Il a partagé sa vision stratégique, identifié des opportunités d'amélioration et s'est engagé à renforcer notre efficacité opérationnelle pour atteindre de nouveaux sommets.Nous tenons à exprimer notre gratitude envers notre team RH et Opérations pour avoir consacré leur temps et leur expertise à cette visite passionnante. Leur leadership et leur dévouement nous ont inspiré à repousser nos limites et à continuer d'innover.


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    Benin 2204BEN

  • Bénin : Un refuge d'espoir pour les femmes victimes de violences - Ouverture imminente d'un premier centre d'accueil d'urgence à Cotonou

    Bénin : Un refuge d'espoir pour les femmes victimes de violences - Ouverture imminente d'un premier centre d'accueil d'urgence à Cotonou


    Reece-hermine ADANWENON | 14/07/2023

    Bonne nouvelle pour la population béninoise en générale et pour les habitants de Cotonou et ses environs en particulier ! Bientôt, un centre d’accueil, d’orientation des femmes victimes de violences de tous genres et leurs enfants ouvrira ses portes à Cotonou. Enabel à travers le Programme d’appui à l’opérationnalisation de la Police Républicaine a signé une convention de subsides avec l’association YA TCHEGBO qui veut dire « Fini, ma misère ». Objectif de ce partenariat : améliorer les conditions de prise en charge des femmes victimes des violences basées sur le genre dans la commune pilote de Cotonou. Les violences basées sur le genre sont un véritable défi qui affecte de nombreuses personnes. Au Bénin, selon l’annuaire statistiques 2017, les Violences Basées sur le genre (VBG) touchent 69% des femmes et des filles sur le plan national. Selon un rapport de l'UNICEF en 2017, environ 2 filles sur 5 au Bénin ont été victimes de violences sexuelles avant l'âge de 18 ans. Les violences domestiques, y compris les violences physiques et psychologiques sont également courantes. Ces violences sont sous-notifiées pour diverses raisons dont notamment la faible dénonciation des auteurs du fait de la sensibilité culturelle du sujet. Selon l'Enquête Démographique de Santé (EDS V) de 2018 (5ème édition), 54% des femmes victimes de violences n'en ont jamais parlé à quelqu'un ni recherché de l'aide. Il en résulte donc que les statistiques sur le sujet sont peu fiables et ne traduisent pas la réalité de l'ampleur du phénomène. Certaines études estiment à 68% le pourcentage de femmes qui déclarent avoir été victimes de violences diverses au moins une fois dans leur vie. Pour lutter contre toutes ces formes de violences, le gouvernement béninois a pris plusieurs mesures parmi lesquelles la création de l’Institut National des Femmes (INFE) qui a pour mission de contribuer à la promotion, à la protection et à la valorisation des droits des femmes au Bénin. Ses objectifs comprennent la promotion de l'égalité entre les femmes et les hommes, la lutte contre les violences basées sur le genre, la promotion de la participation politique et économique des femmes, ainsi que la sensibilisation et la formation sur les droits des femmes. Par ailleurs, le gouvernement a installé dans 3 communes du pays à savoir :  Abomey, Cotonou et Parakou, des Centres Intégrés pour la Prise en Charge des Violences Basées sur le Genre (CIPEC). Ces centres d'accueil ont été mis en place pour offrir un soutien (conseils, assistance juridique et aide psychologique) aux victimes de violences basées sur le genre. Toutefois, à Cotonou, il n’existe aucun hébergement d'urgence pour les femmes victimes de VBG offrant un accueil et une prise en charge psycho-sociale.Pour accompagner le gouvernement dans sa lutte contre les VBG, Enabel très active dans la lutte contre les VBG au Bénin, une thématique transversale a toutes ces interventions, a décidé de contribuer à l’ouverture du tout premier centre d’accueil d’urgence pour les femmes victimes de violence basée sur le genre mais également leurs enfants. Le local qui sera mis à la disposition de l’association YA TCHEGBO, par la mairie de Cotonou pendant 10 ans sera entièrement réhabilité et aménagé par Enabel afin d’offrir un lieu d’hébergement d’urgence aux femmes victimes de VBG. L’inauguration de ce centre est attendu pour fin septembre 2023. L'ouverture d'un centre d'hébergement d'urgence rencontre la vision politique du Bénin visant à mieux prendre en charge les violences intrafamiliales et la protection des femmes face aux VBG. L'initiative est soutenue à la fois par le MISP (Ministère de l'Intérieur et de la Sécurité Publique), la Mairie de Cotonou et l'Institut National de la Femme du Bénin. A terme, le centre vise la mise à l'abri pour une durée de 3 mois (sous réserve d'une orientation) et la protection et l'accompagnement psychosocial de 7 à 8 femmes (et leurs enfants). Seront accueillies : des femmes (et leurs enfants) en situation de précarité dans la commune de Cotonou victimes de violences, des femmes exclues de leur milieu familial ou vivant à la rue et nécessitant une prise en charge globale. Elles seront orientées vers le centre par différents partenaires du secteur et issus du réseau déjà établi de l’association : Le CIPEC-VBG de Cotonou, l'ensemble des CPS de Cotonou, les Hôpitaux et les Commissariats. Le centre sera conçu comme un lieu de passage. Les femmes accueillies seront, au terme de leur prise en charge, orientées vers d'autres mécanismes de prise en charge ou réintégrées dans leur famille en fonction des situations.


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    Benin BEN19011

  • Le Comité de pilotage du « Portefeuille Thématique Climat Sahel (PTCS) -Volet Burkina Faso a tenu sa première session ordinaire

    Engagement décisif pour le climat au Sahel : le projet Climant Sahel lance sa première session de Comité de Pilotage au Burkina Faso


    Geoffroy ZONGO | 13/07/2023

    La première session ordinaire du Comité de Pilotage (CoPil) du Projet « Portefeuille Thématique Climat Sahel (PTCS) -Volet Burkina Faso » s’est tenue à Ouagadougou le 27 juin 2023. Elle a été présidée par Sidi Mohamed TRAORE, représentant le Secrétaire Permanent du Conseil national pour le Développement Durable (SP/CNDD), Président du CoPil, accompagné de Azoti Sébastien ALI, Représentant Résident par intérim d’Enabel au Burkina Faso et de François DESSAMBRE, Country Portfolio Manager.Pour une meilleure coordination technique et un suivi adéquat du PTCS-Volet Burkina Faso, un mécanisme de suivi et d’orientation notamment un Comité de Pilotage (CoPil) a été mis en place par Arrêté N°2023-393/MEEA/CAB du 20 avril 2023, portant création, attribution, composition et fonctionnement du Comité de Pilotage du Projet « Portefeuille Thématique Climat Sahel-Volet Burkina Faso ». Cet arrêté stipule que le CoPil est l’organe d’orientation, de pilotage et de supervision de sa mise en œuvre. Il s’agit d’un cadre de concertation et de rencontre statutaire de la dynamique partenariale qui sous-tend la mise en œuvre du projet.« Le présent comité de pilotage, 1er du genre pour le portefeuille climat vient à point nommé afin de permettre aux membres statutaires de passer en revue les différents documents du portefeuille et de donner les orientations à l’unité de gestion du projet pour sa bonne mise en œuvre en vue de l’atteinte des résultats escomptés. », renchérit Azoti Sébastien ALI, Représentant Résident par intérim d’Enabel au Burkina Faso.De façon spécifique, il s’est agi, durant cet atelier, de présenter le PTCS-Volet Burkina Faso, d’examiner et d’adopter le rapport de démarrage et de la baseline, de présenter le règlement d’ordre intérieur, d’informer sur la lettre d’entente ; d’examiner et d’adopter la planification opérationnelle 2023.Le choix des participants à cette session a été fait sur la base de l’article 3 de l’Arrêté N°2023-393/MEEA/CAB portant création, attribution, composition et fonctionnement du Comité de Pilotage du Projet « Portefeuille Thématique Climat Sahel – Volet Burkina Faso ». Ces participants sont de ce fait les membres du CoPil composés comme suit : un Président, un Co-Président, deux rapporteurs, 16 membres pleins et des membres observateurs (les PTF et 2 personnes ressources). 


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    Burkina Faso BFA21001

  • Au Mali , bilan de l’Association OURADI, des partenariats avec le secteur en œuvre place et des organisation professionnelles de la pêche renforcées

    Bilan et perspectives de l'association du projet PAFHa au Mali: valorisation du poisson fumé réussie!


    Nènè TRAORE | 13/07/2023

    Au Mali, le projet PAFHa accompagne les transformatrices des régions de Ségou et de Mopti dans la valorisation du poisson à travers : la formation sur les bonnes pratiques de fumage du poisson, la dotation des femmes en équipements pour une meilleure production de poisson fumé de qualité (claies de fumage , fours chorkor) et l'appui à la commercialisation du poisson fumé de qualité à travers la création de la marque collective « Ouradi.   Le mardi 12 juillet 2023, une rencontre eu lieu au conseil régional de Ségou pour discuter avec les acteurs de la chaîne sur le bilan des activités de OURADI et les perspectives. Le projet PAFHa arrive tout doucement vers la clôture de ses activités, il est donc nécessaire que l'association "Ouradi" s'approprie du processus et de l'ensemble des outils élaborés à travers notre collaboration.  L'association "Ouradi" gère la marque collective et anime également le circuit de commercialisation de ce produit. Les principaux acteurs de la démarche sont les transformatrices à la base à travers des mis en place dans les cercles de Mopti, Konna, Djenné, Bla et Macina , les Intermédiaires (constitués par l'ODPADIN et l'AEDR) et les espaces de ventes tels que les supermarchés et restaurants.   Les sujets de cette rencontre qui ont fait l'objet d'échange sont entre autres le bilan des activités réalisées dans le cadre de la création de l'association et de la commercialisation de la marque de poisson "Ouradi".  Ces échanges ont permis d'avoir un aperçu sur les résultats obtenus dont les plus importants sont : - L'aménagement de local Ouradi sur 2 sites(régions) : Port de pêche de Mopti et Teriya Bugu( Ségou); - La création d'une marque collective de poisson fumé appelée « Ouradi » gérée par l'Association Ouradi ; - L'enregistrement de la marque au Centre Malien de Propriété Intellectuelle (CEMAPI) et à l'Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI) pour l'autorisation de mise sur le marché (AMM) ; - L'acceptation de la demande d'autorisation de mise sur le marché du produit par l'Agence Nationale de la Sécurité Sanitaire des Aliments (ANSSA) ;- La mobilisation d'une agence de communication pour la réalisation d'un publireportage, l'élaboration et l'opérationnalisation de la commercialisation : étude de marché et positionnement stratégique du produit, prospection des distributeurs potentiels, réalisation de spots publicitaires, confection de matériel promotionnel; -L'achat et le conditionnement de près de 1500kg de poisson fumé amélioré pour un montant de 3 230 000 FCFA ;   - L'appui aux organisations intermédiaires pour la distribution de Ouradi à Bamako ; - La formation de 727 transformatrices de poisson dans la région de Mopti et Ségou ; - La donation de 3192 claies (équipements pour la transformation du poisson) ;- La création/redynamisation de 24 organisations Professionnelles de Pêches (OPP) constituées de 965 transformatrices. Bien que le placement de « Ouradi » auprès des supermarchés a débuté en juin 2022 et le lancement officiel de la marque a eu lieu en novembre 2022 en marge des journées du poisson à Bamak, des avancées ont été enregistrées dans le domaine de la commercialisation d 'Ouradi, mais force est de reconnaître qu'il y a des insuffisances notamment dans le schéma de distribution de la marque qu'il faut corriger. Des actions ont déjà été entreprises en vue d'améliorer le système de distribution et d'autres restent encore à identifier et à mettre en œuvre.   Les transformatrices de poisson présentes lors de la rencontre ont témoigné de l'accompagnement sans faille du projet jusqu'ici qui leur ont permis d'améliorer leur profession. Cependant elles ont exprimé des difficultés en lien avec l'écoulement du poisson que l'association avec l'accompagnement du projet PAFHa doit encore solutionner.  Un plan d'accompagnement en lien avec la fonctionnalité, la gestion et la visibilité de "Ouradi" a été élaboré.


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    Mali MLI150441T

  • Premiers secours en situation d’urgence : les fonctionnaires de police mieux aguerrit

    Enabel renforce les compétences en premiers secours de près de 400 fonctionnaires de police au Bénin


    Reece-hermine ADANWENON | 13/07/2023

    Au Bénin, 393 fonctionnaires de police ont été formés aux soins de premiers secours en cas d’urgence. Enabel à travers le projet d’appui à l’opérationnalisation de la Police républicaine, volet gestion de crise (PAOP CRI) financé par l’Union Européenne a contribué à ce renforcement de capacité des unités de première ligne d’intervention et des commissariats d’arrondissements de tous les départements du Bénin. Animée par les équipes de la Croix rouge béninoise, la formation de base aux premiers secours a permis aux participants d’acquérir des connaissances nécessaires à la bonne exécution des gestes de secours destinés à empêcher l’aggravation de l’état de la victime et à préserver son intégrité physique en attendant l’arrivée des secours. 


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    Benin BEN19012

  • Clôture réussie pour le projet entrepreunariat au Burkina Faso, véritable tremplin pour la résilience économique des femmes et des jeunes

    Clôture réussie pour le projet entrepreunariat au Burkina Faso, véritable tremplin pour la résilience économique des femmes et des jeunes


    Kimsegninga SAVADOGO | 13/07/2023

    Dans la dynamique de soutenir les entreprises et les coopératives de la région du Centre-Est du Burkina Faso et afin de renforcer leur compétitivité et leur permettre d’augmenter leurs revenus, Enabel met en œuvre le projet « Production et Transformation pour une Résilience Economique des Femmes et des Jeunes dans la région du Centre Est » (PTRE-FJ). Trante-deux mois après son lancement, soit le 27 octobre 2020, ce projet a été officiellement clôturé le 31 mai 2023 à Tenkodogo au cours d’une cérémonie officielle présidée par le Gouverneur la région du Centre-Est, le Colonel Aboudou Karim LAMIZANA.La région du Centre-Est regorge de potentialités principalement dans le secteur de l’agriculture et l’intervention Entrepreneuriat d’Enabel au Burkina Faso a voulu contribuer à la valorisation de ces ressources notamment en accompagnant les entreprises et les coopératives à surmonter les défis liés à la faible productivité agricole, à l’exode rural des jeunes, etc. ; l’objectif global étant de soutenir le développement économique dans la région. Le PTRE-FJ, mis en œuvre par le consortium Trias-Rikolto, avec l’accompagnement d’Enabel, a déployé de multiples efforts dans le renforcement des capacités des entreprises de femmes et de jeunes, ainsi que des coopératives actives dans les filières soja, sésame et produits forestiers non ligneux – PFNL (balanites, neem et karité) afin de faciliter leur accès au financement et de les mettre en relation avec des acheteurs locaux et des sociétés exportatrices.   Structurer les entreprises et coopératives, améliorer leur professionnalisme, favoriser leur accès aux financements et aux marchés et susciter l’implication des femmes et des jeunes Le projet a œuvré à consolider l’esprit de collaboration entre les acteurs·trices de la chaine de valeurs agricoles à savoir, les partenaires commerciaux et financiers, les entreprises et les coopératives. Beaucoup de femmes et jeunes entrepreneur·es ont pu avoir accès à des débouchés pour la commercialisation de leurs produits au niveau régional national et même à l’extérieur. En outre, 95 coopératives/entreprises constituées de 57% de femmes et 35% de jeunes, ont été accompagnées et ont obtenu des crédits octroyés par les institutions de microfinance dans la région, pour le financement de leurs activités. Grâce à la composante Sociétés de Cautionnement Mutuel (SCM) du projet, 20 de ces coopératives ont obtenu des crédits à hauteur de plus de 142 millions de francs CFA en 2022 pour près de 600 membres incluant les jeunes et les femmes. Le Gouverneur de la région du Centre-Est a positivement apprécié les résultats du projet qui, pour lui, a connu un véritable succès, suscité l’engagement des autorités administratives de la région et mobilisé les services techniques de l’agriculture et de l’environnement. L’approche développée et les actions déployées par le PTRE-FJ ont permis de booster les initiatives entrepreneuriales dans la région en impliquant et en valorisant les femmes et les jeunes. Des changements qualitatifs ont également été opérés au niveau des acteurs·trices des chaines valeurs agricoles qui se professionnalisent davantage avec des produits de meilleure qualité, qu’ils/elles ont exposés dans l’enceinte du gouvernorat en marge de la cérémonie de clôture du projet.


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    Burkina Faso BKF1803211

  • Sandrine Plateau salue les réalisations du projet agricole dans les filières ananas et riz

    Visite de l'Ambassadrice de Belgique aux projets agricoles d'Enabel au Bénin.


    Reece-hermine ADANWENON | 13/07/2023

    L’Ambassadrice de Belgique au Bénin, Mme Sandrine Platteau, a effectué dans la journée du mardi 11 juillet 2023 une visite des projets agricoles d'Enabel au Bénin dans les filières ananas et riz au sud du Bénin. Projets soutenus par la coopération belge au développement. Une descente effectuée à l’Unité de production d’ananas séché à Toffo dans la ferme Agro Ecologique SEMEVO (FAES), à Kpomassè sur le site de production d’ananas de 14 ha de terrain consacré à la production d’ananas avec l’utilisation de film polyéthylène et à l’une unité de production de riz bio grâce à des pratiques de transition agroécologiques à Grand-Popo dans le département du Mono.Dans la filière ananas, notre ambassadrice a été émerveillée par la qualité des fruits produits et par l'engagement des agriculteurs·rices à respecter des normes écologiques strictes. Les ananas cultivés dans nos exploitations sont savoureux, juteux et riches en nutriments essentiels. De plus, les pratiques de gestion durable des terres contribuent à préserver la biodiversité et à réduire l'empreinte environnementale. Avec l’appui du projet DEFIA, l’entreprise FAES a pu renforcer sa capacité de production (quantité et qualité) à travers : la modernisation des outils de production (équipements)la mise aux normes de l’unité de production et l’obtention des certificats de conformité et de qualité (ABSSA, UEMOA, CEDEAO),la mise en clustering (réseautage avec les producteurs, fournisseurs et distributeurs)la facilitation de l’accès au crédit IMF (14.000.000 FCFA= 6.000.000 + 8.000.000 FCFA). Aujourd’hui, grâce à cet accompagnement, l’entreprise FAES dispose d’une capacité de transformation de six tonnes d’ananas par semaines contre moins d'une tonne par semaine avant DEFIA. En termes d’employé·es, l’entreprise emploie au total 15 personnes dont 10 femmes. Parmi les quinze employé·es, on dénombre trois permanent·es et 12 occasionnel·les. En sommes, l’appui de DEFIA a permis de créer neuf nouveaux emplois décents au niveau de FAES. En ce qui concerne la filière riz, notre ambassadrice a été impressionnée par la productivité accrue de riz local biologique et la résilience des agriculteurs face aux défis climatiques. Grâce des pratiques de transition agroécologiques, nous avons pu augmenter les rendements tout en réduisant l'utilisation d'eau et de pesticides. Cela contribue non seulement à améliorer la sécurité alimentaire, mais aussi à promouvoir une agriculture plus respectueuse de l'environnement. Avec l'accompagnement du projet  DEFIA, le cluster matékpo a entrepris des actions de mise à niveau à travers : la mise en clustering (réseautage avec les producteur·rices, fournisseur·euses et distributeur·rices,l’appui en infrastructures de production (filets et bâches pour les producteur·rices) ;la mise en place d'emballages plus attractifs et conforment aux normes de qualité ;la mise en place de bonnes pratiques de productions durables du riz ;la facilitation d’accès au crédit (6.500.000 FCFFA contre 00),la mise en place du cluster pour la consolidation du modèle d’affaire ;un accompagnement en cours pour la mise en place d’une solution digitale de traçabilité ;et la mise en place d’une base de données. Lors de sa visite, Mme Sandrine Platteau a également eu l'occasion d'interagir avec les agriculteur·rices et de constater directement les avantages socio-économiques que ce projet apporte aux communautés locales. Les agriculteur·rices bénéficient d'une formation spécialisée, de technologies modernes et d'un accès à des marchés stables, ce qui renforce leur autonomie et améliore leur qualité de vie.  


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    Benin 2204BEN

  • Au Au Niger, Enabel renforce le plateau technique du Laboratoire central d’élevage

    Enabel fournit des équipements de pointe pour la détection des zoonoses animales au Niger


    Halissa HASSAN DAN AZOUMI | 12/07/2023

    Enabel, à travers son projet de renforcement de l’entrepreneuriat en élevage, "REEL Mahita", a fait don aux laboratoires d'élevage (LABOCEL) de Niamey et celui de Tahoua d’équipements et de matériel pour la réalisation des enquêtes de prévalence et le diagnostic des zoonoses animales (maladies infectieuses qui sont passées de l'animal à l'homme). Estimé à un peu plus de 30 millions de francs CFA, ce matériel vient renforcer le plateau technique et contribuera à améliorer l’efficacité de ces 2 laboratoires.  


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    Niger NER22003

  • Opportunités de carrière dans le secteur de la santé : Découvrez les nouvelles filières de Master à l’IFSIO et à (INMeS)

    Bénin: De nouvelles filières de Masters universitaires s'ouvrent dans le secteur de la santé


    Reece-hermine ADANWENON | 11/07/2023

    4 offres de formation master dont 2 à l’Institut de formation en Soins Infirmiers et Obstétricaux (IFSIO) en instrumentation chirurgicale et aide chirurgien, santé sexuelle et reproductive et 2 autres en néphrologie, dialyse et soins palliatifs à l’Institut National Médico-Sanitaire (INMeS) sont disponibles depuis la rentrée universitaire 2021-2022.Ces programmes de formation spécialisés offrent des opportunités uniques pour développer les compétences des agents de santé et élargir leurs horizons professionnels. Ces opportunités de carrière offertes aux passionnés de la santé ont été possibles grâce au partenariat entre le ministère de la santé du Bénin, Enabel et l’Agence Française de Développement (AFD) à travers le Projet EQUITE qui vise à améliorer les compétences dans le secteur de la santé. Aujourd’hui, sont inscrits à l’INMes, dans la filière soins palliatifs, 32 auditeurs, dont 20 boursiers de l’AFD-Enabel et 10 boursiers du Programme National de développement des Ressources Humaines du Secteur de la Santé (PNDRH) -MS et 2 à titre payant. En néphrologie, dialyse, nous avons 31 personnes inscrites, dont 20 boursiers AFD-Enabel et 11 boursiers PNDRH-MS. Concernant l’IFSIO, au total, 41 sont inscrits en master en instrumentation et aide chirurgicale avec 30 bourses octroyées par l’AFD-Enabel et 11 bourses du PNDRH-MS. Pour la filière santé sexuelle et reproductive, 30 sont inscrits avec 10 boursiers AFD - Enabel et 20 à titre payant.Ces nouvelles filières de Master offrent des opportunités d'apprentissage stimulantes et préparent les bénéficiaires à des carrières enrichissantes dans des domaines spécialisés des soins infirmiers et obstétricaux. Les programmes sont conçus pour répondre aux besoins émergents du secteur de la santé et pour vous donner un avantage compétitif sur le marché de l'emploi.Dans cette vidéo, découvrez les parcours inspirants des étudiants.


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    Benin BEN19010

  • Bénin : Campagne de la Police républicaine contre les escroqueries !

    Au Bénin, la Police républicaine lance une vaste campagne contre les escroqueries


    Christophe ASPEEL | 11/07/2023

    En mai 2023, la campagne "Police et communauté engagées dans la réduction durable des escroqueries et abus de confiance" a été lancée au sein des communes de Cotonou, Tchaourou et Parakou. Cette campagne revêt différentes formes de communication : - la disposition d’affiches dans les lieux ciblés et par l’occupation de grands encarts publicitaires;- des dépliants informatifs sur les différents types d’escroquerie et les bons comportements à adopter. Les Officiers de Police Judiciaire (OPJ) les distribuent aux victimes d’escroquerie; - des spots radios sont diffusés et rediffusés (500 passages) en 5 langues (français, bariba, fon, dendi et yoruba) sur 6 radios (nationale et communautaires); - la diffusion de spots sur les réseaux sociaux (linkedin, facebook, instagram, youtube) débutera en septembre 2023.


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  • Bénin : lancement de la campagne de sécurité routière  par la police républicaine avec l'appui du projet PAOP

    Sécurité routière au Bénin : La Police républicaine lance une campagne de prévention


    Christophe ASPEEL | 11/07/2023

    Au Bénin, la mortalité due aux accidents de la voie publique reste élevée.Selon les chiffres récents dévoilés par le Groupement national des sapeurs-pompiers du Bénin, 510 personnes sont décédées pendant ces drames et 9230 victimes ont pu être sauvées. Face à ce fléau, Enabel à travers le Projet d’appui à l’opérationnalisation de la Police Républicaine en collaboration avec la Police Républicaine a initié une vaste campagne d’information et de sensibilisation de la population béninoise mais particulièrement des conducteurs.A travers une série de vidéos réalisées, Enabel et la Police Républicaine invitent les conducteurs à limiter les vitesses sur les routes afin de protéger les populations.Consulter les autres vidéos sur le thème:https://www.youtube.com/watch?v=rp9ogso2T8g&ab_channel=EnabelauB%C3%A9nin


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  • Lutte contre les MNT et les VBG : le combat d’Enabel pour un monde plus sain et plus égalitaire !

    De la résilience à l'espoir : Comment le projet EQUITE transforme des vies au Bénin


    Reece-hermine ADANWENON | 10/07/2023

    Au Bénin, selon des statistiques de 2017 pour les données sur les décès maternelles et l’enquête nationale de dépistage des facteurs de risque de Maladies Non Transmissible (STEP, 2015), sur 100.000 naissances vivantes, 390 décèdent. Sur le plan national, les Violences Basées (VBG) sur le genre touchent 69% des femmes et des filles.Face à constat peu reluisant, les populations de cette localité du Bénin ont décidé de prendre en main leur santé et leur vie. Grâce au projet EQUITE financé par l’Agence Française de Développement et mis en œuvre par Enabel, ces populations sont mobilisées autour de leur santé et leurs droits en matière de Violence Basée sur le Genre sont renforcés.Pour une meilleure mobilisation des communautés, le projet EQUITE a opté pour le choix des Organisations Non Gouvernementale (ONG) spécialisées dans la mobilisation sociale et qui maîtrisent les thématiques abordées à savoir les MNT, les soins obstétricaux néonataux d’urgence (SONU) et les VBG.  A cet effet, les Ong (MRJC) Mouvement rural de jeunesse chrétienne du Bénin, (JAE) Jeunesse Chrétienne du Bénin & Jeunesse action environnementale et (RACINES) Recherches actions communautaires initiatives pour un nouvel espoir ont été sélectionnées pour couvrir 150 villages identifiés dans les 03 zones sanitaires du département des Collines.  Depuis bientôt 3 ans, ces ONGs utilisent la méthode ICAP (Information, Compréhension, adhésion et participation) pour atteindre et sensibiliser les populations les plus vulnérables dans les hameaux et villages les plus enclavés du département des Collines.  Cette méthode active et pratique intègre les populations bénéficiaires au cœur des changements souhaités. A la date d’aujourd’hui avec les différentes campagnes organisées, c’est plus de 5000 ménages qui ont été touchés par les sensibilisations pour les changements de comportement déjà perceptibles.Dans cette vidéo des femmes, des acteurs de la société civile, des chefs coutumiers et traditionnels donnent de la voix et partagent leurs histoires et leurs visions pour un avenir meilleur.Leurs témoignages révèlent la réalité, mais aussi la force de résilience et de combativité des populations du département des Collines.


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  •  Reconstruire la résilience agricole : Comment le programme PAIOSA révolutionne l'agriculture au Burundi

    Reconstruire la résilience agricole : Comment le programme PAIOSA révolutionne l'agriculture au Burundi


    Jonas Eric UWIZERA | 10/07/2023

    Le Burundi, comme d’autres pays de l’Afrique de l’Est, est soumis, depuis plusieurs décennies, au phénomène de changement climatique et aux aléas qui y sont liés. Les conséquences de ces aléas entrainent inexorablement une baisse de la production agricole avec parfois la disparition de certaines variétés ou cultures qui faisaient jadis vivre la population. Au moment où le processus de remise des grandes réalisations du programme PAIOSA d’Enabel au Gouvernement du Burundi s'achève, il sied de mentionner quelques résultats dont on parle le moins : la résilience au changement climatique et la lutte contre la faim. Dans le cadre de la prolongation du Programme d’Appui Institutionnel et Opérationnel au Secteur Agricole (PAIOSA), il a été retenu et en gardant le cap, d’encourager la mise en place d’une agriculture durable grâce à une transition vers des modes de production et de consommation plus respectueux de l’environnement. L’objectif étant d’aider la population à être résiliente face à l’adversité du changement climatique. Depuis 2021, les activités de Champs Ecoles Producteurs (CEP) ont porté en priorité sur la production et valorisation de cultures autochtones à haute valeur nutritive et/ou davantage résistantes au stress hydrique. L’igname, culture en voie de disparition dans les régions naturelles du Bugesera suite à la longue période de sécheresse (Mai 2000 - Février 2002) et du Moso suite à une maladie fongique non identifiée (2002) figure parmi ces cultures. Ainsi l’igname a fait un grand retour dans les champs des populations à l’est du pays dans la région du Moso, au nord-ouest dans l’Imbo et au nord-est dans le Bugesera, zones d’action du programme PAIOSA. Avec l’appui du programme, la population multiplie actuellement cette culture dans leurs champs communs ou individuels afin de faire face à la famine. A titre illustratif, on a distribué 24.200 plançons de la variété « Igikongo » à 1331 producteurs dont 461 femmes formés à travers les CEP. Edouard BANKUWUNGUKA de la colline Nyakibere, commune Kinyinya, province Ruyigi, président d’un groupement CEP banane, corrobore les faits : « L’igname avait complètement disparu dans notre province et nous sommes heureux de retrouver cette culture. Nous sommes dans un processus de multiplication des semences d’ignames et au lieu de les consommer, nous les donnons aux autres membres de nos différents groupements qui n’en ont pas encore, afin que cette culture soit présente dans la localité comme avant. Dans cette région la pluviométrie est des plus faibles et cette culture s’adapte ». La réintroduction de cette culture a été accompagnée d’une part par la vulgarisation et l’introduction de « jardins de cuisine » visant une disponibilité au niveau du ménage de légumes (amarantes, choux, oignons, poivrons, carottes, poireaux, aubergines, etc.) en tout temps. D’autre part, trois autres cultures ont également été ciblées pour (re)introduction sur base de leur contribution à l’amélioration et l’équilibrage de la nutrition de la population à travers leur composition nutritive et potentialités de transformation. Ces cultures sont la patate douce à chaire orange (PDCO, source de bêta-carotène précurseur de vitamine A), le haricot bio fortifié (naturellement à haute teneur en fer et zinc), et le soja (légumineuse riche en protéines et calcium). NZEYIMANA Jeannette est l’un des bénéficiaires de la commune Ntega en province Kirundo ayant été formés et introduit le jardin potager dans leur ménage. Pour elle, « la population produisait mais la qualité de sa nutrition laissait à désirer parce qu’elle ne savait pas comment assurer l’équilibre nutritionnel. Aujourd’hui avec le programme PAIOSA, nous connaissons l’importance des légumes dans notre alimentation quotidienne. Nous savons fabriquer du « tofu » et du lait à partir du soja et nous et nos enfants sommes en bonne santé grâce à une alimentation équilibrée ». Dans un pays comme le Burundi, en plein boom démographique avec une topographie accidentée, rendant la terre cultivable de plus en plus rare, l’importance de la gestion de ces petits lopins de terre et la valorisation de petits espaces classiquement non exploitables est primordiale. Le jardin potager est venu comme une panacée pour de nombreuses familles qui ne sont plus obligées d’aller au marché pour acheter des légumes frais. Le haricot bio fortifié tout comme la patate douce à chaire orange et le soja viennent améliorer qualitativement la nutrition des ménages qui ont du mal à équilibrer leur alimentation. Avec le « tofu » ou « viande de soja », certaines familles consomment désormais des protéines végétales, remplaçant ainsi celles d’origines animales devenues inaccessibles pour la majorité de ménages ruraux.


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    Burundi BDI1308211