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  • Enabel au Burkina Faso accompagne des producteur·trices de 13 communes de la région du Centre-Est pour le développement de leurs activités agro-pastorales

    Enabel au Burkina Faso accompagne des producteur·trices de 13 communes de la région du Centre-Est pour le développement de leurs activités agro-pastorales


    Kimsegninga SAVADOGO | 12/06/2023

    Un atelier marquant la clôture officielle du projet de “Promotion de l’Employabilité, la Cohésion, l’Inclusion Socioéconomique des Jeunes et des Femmes dans la région du Centre Est (PRECIS)” a été organisé le 24 mai 2023 à Tenkodogo Ce projet s’inscrit dans le cadre de l’axe “Réalisation d’investissements structurants pour le développement économique local” de l’Intervention Entrepreneuriat de Enabel au Burkina Faso dont l’objectif global était de contribuer au développement économique et social inclusif et durable dans la région du Centre Est. PRECIS a été mis en œuvre par un consortium composé de Welthungerhilfe (WHH), l’Association pour la Recherche et la Formation en Agroécologie (ARFA), le Réseau de Communication sur le Pastoralisme (RECOPA) et l’Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement (2iE), au profit de treize (13) communes de la région du Centre-Est, à savoir les communes de : Andemtenga, Yargo, Baskouré et Tensobentenga dans la province de Kouritenga ; Tenkodogo, Bissiga et Bittou dans la province du Boulgou ; Ouargaye, Dourtenga, Lalgaye, Comin-Yanga, Yondé, Yargatenga et Sangha dans la province du Koulpélogo. Plus de 1,3 milliards de francs CFA d’investissement dans le secteur agro-pastoral Débuté en avril 2021, ce projet a permis d’injecter 2,2 millions d’euros soit 1 311 914 000 FCFA, dans les secteurs de l’agriculture, du pastoralisme et la mobilisation sociale à travers notamment : l’aménagement de deux (02) bas-fonds rizicoles d’une superficie de 5 hectares chacun et de huit (08) périmètres irrigués d’une superficie d’un hectare par site selon la technique de micro-aspersion ; la construction de trois (03) magasins de stockage d’une capacité de 20 tonnes par magasin ; l’appui à trois (03) unités de transformation (étuveuse du riz) ; le balisage de 120 km de pistes à bétail ainsi que de quatre (04) aires de repos et de zones de pâture ; la réalisation de deux (02) forages pastoraux avec des champs fourragers selon la technique de micro-aspersion et un (01) forage d’abreuvement simple ; la structuration des bénéficiaires des infrastructures en Société Coopérative (SCOOP) ; le renforcement des capacités techniques des acteurs. Le Gouverneur de la région du Centre-Est, le Colonel Aboudou Karim LAMIZANA qui a présidé les cérémonies d’ouverture et de clôture de l’atelier bilan, a apprécié favorablement l’implication de l’ensemble des parties prenantes (communes, agriculteurs, éleveurs, services fonciers ruraux, chambre régionale d’agriculture et ses démembrements, les services techniques d’agriculture, ressources animales et environnement au niveau communal, autorités administratives, coutumières et religieuses, etc.) dans la mise en œuvre du projet PRECIS. Il a par ailleurs exhorté les communes bénéficiaires et les services techniques à faire des réalisations du projet des acquis durables. Des investissements structurants au plan économique Julie VAN DER SMISSEN, coordonnatrice de l’intervention Entrepreneuriat d’Enabel au Burkina Faso, a aussi confié que le projet a vu le jour pour contribuer à l’amélioration de la gestion durable des infrastructures agricoles et pastorales et la cohésion sociale dans la Région du Centre-Est et à l’accroissement de l’accès des populations à faible revenu, notamment des jeunes et des femmes, à des emplois décents. « Il s’agissait d’accompagner le développement d’entreprises compétitives dans la région du Centre-Est aussi bien en milieu urbain qu’en milieu rural. Pour ce faire, il était nécessaire d’avoir un certain nombre d’infrastructures fiables, de mener des investissements structurants au plan économique. Dans le domaine agricole et pastoral qui occupe la majeure partie de la population active, il y a un fort déficit en termes d’infrastructures. Ce projet a été initié pour combler ce manque d’infrastructures en réalisant dans treize (13) des trente (30) communes que compte la région, des infrastructures hydro-agricoles et pastorales tels des aménagements de bas-fonds, de sites fourragers, de pistes à bétail, de forages et de périmètres maraîchers, etc. Des équipements ont également été mis à la disposition des producteur·trices qui ont aussi été accompagnés pour se constituer en coopératives et renforcer leurs compétences techniques. Des comités de gestion ont été mis en place pour assurer une utilisation pérenne et un suivi des différents sites aménagés. » Des exploitant·es de bas-fonds et les transformateur·trices mis·es en réseaux pour le développement de leurs activités Le chef du projet Mouni KONOMBO s’est dit satisfait des résultats atteints : « Les ouvrages qui ont été prévus ont quasiment tous été réalisés. Nous avons atteint un taux de réalisation physique de 92% malgré le contexte sécuritaire difficile. Dans l’ensemble, nous avons pu bien conduire le projet à terme. En plus du renforcement des capacités des producteurs, on les a accompagnés à s’organiser en seize (16) coopératives également formées et en possession d’agréments. Des comptes bancaires ont été ouverts pour ces coopératives qui ont aussi obtenu des fonds de roulement pour mener à bien leurs activités agro-pastorales. Les exploitant·es de bas-fonds et les transformateur·trices ont été mis·es en réseaux pour leur permettre de développer leurs activités et en un laps de trois (03) mois, ces producteurs ont pu étuver soixante-deux (62) tonnes de riz pour une valeur de plus de vingt-six millions (26 000 000) de francs CFA. Les services techniques des ministères en charge de l’agriculture et de l’élevage ont été impliqués dans les activités du projet et se sont appropriés ses objectifs et défis. Un fait qui démontre qu’ils peuvent continuer l’accompagnement des producteur·trices pour assurer la continuité des activités agro-pastorales ».


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    Burkina Faso BKF1803211

  • Mauritanie: Pari réussi pour la Santé!

    Mauritanie: pari réussi pour la santé!


    Aminata KANE | 08/06/2023

    Le PASS-ECMU financé par l'Union européenne est une extension de l'intervention de l'AI-PASS, qui vise à réduire la pauvreté en Mauritanie en améliorant l'accès aux soins de santé de qualité et en promouvant la couverture sanitaire universelle. Pendant une période de 24 mois, le PASS-ECMU s'est concentré sur l'amélioration des soins de santé et l'organisation de la demande dans la région densément peuplée de Sebkha, en mettant l'accent sur la participation communautaire et la digitalisation.Malgré un démarrage tardif en septembre 2020, le PASS-ECMU a rapidement progressé avec efficacité et anticipation. L'équipe a travaillé en collaboration avec la CSM de Sebkha pour améliorer la qualité des soins et avec la CNASS (Caisse Nationale de Solidarité en Santé) pour préparer la demande. Les principales réalisations comprennent :Amélioration de l'offre de soins dans la région de Sebkha Fourniture d'équipements médicaux et bureautiques, réhabilitations mineures et lutte contre la Covid-19Formations techniques pour le personnel de santé et gestionnaires de Sebkha.Appui aux services techniques tels que la pharmacie, le laboratoire, les consultations prénatales et la maternité.Soutien à l'ECM (Équipe Cadre de la Moughataa) et au Médecin-chef de Moughataa dans leurs activités quotidiennes.Digitalisation du système de gestion des dossiers patients, de l'administration et du laboratoire.Redynamisation du Comité de Santé de la Moughataa (département)Mise en place d'un mécanisme d'assurance maladie professionnalisé Participation à la création de l'équipe de gestion de la CNASS et des équipes sur le terrainSoutien technique à la CNASS dans son ensemble.Accompagnement de la construction du modèle institutionnel.Élaboration des procédures, notamment en matière de marketing social.Déploiement d'un système d'information digitaliséImplication de la communauté dans la gestion de l'assurance maladie et la qualité des soins  Appui au Comité de Santé dans son développement et ses fonctionsDéveloppement de la stratégie de marketing social de la CNASS et formation des équipesAnalyse des tendances de recours aux soins et étude sur les barrières d'accès aux soinsCapitalisation et modélisation de l'expérience Participation aux événements de l'AI-PASSRéalisation de recherche-action et documentation pour tirer des enseignements de l'AI-PASSLe PASS-ECMU repose sur une collaboration étroite pour préparer la mise en place d'une assurance maladie adaptée, impliquant les bénéficiaires dans la réflexion et la mise en œuvre tant du côté de l'offre que de la demande.Les résultats obtenus par le programme illustrent la solidité et l'efficacité du partenariat entre la Mauritanie et Enabel.


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    Mauritanië MRT21001

  • Accomplissement: L'accessibilité à l'eau atteint!

    Dans le sud de la Mauritanie, 46 points d'eau rendus fonctionnels!


    Aminata KANE | 07/06/2023

    L'eau est un besoin fondamental pour tous et est essentielle à la survie humaine. L'accès à une source d'eau potable est donc crucial pour préserver la santé et le bien-être des habitants. L'accès à l'eau est d'une importance capitale pour les populations du sud mauritanien, en raison de la nature aride et désertique de la région. Nos programmes RIMDIR et RIMFIL financés par l’Union européenne apportent des solutions essentielles aux populations du sud de la Mauritanie. Dans les zones rurales du sud mauritanien, l'agriculture et l'élevage sont des activités économiques vitales. L'eau est nécessaire pour irriguer les cultures, abreuver le bétail et soutenir la production alimentaire locale. L'accès à l'eau permet aux populations de cultiver des aliments et de garantir leur subsistance. Nos programmes renforce ainsi la sécurité alimentaire pour ces populations. RIMDIR a rendu fonctionnel 46 points d'eau dans nos 4 régions d'actions dans le sud mauritanien:Assaba                     7 forages/puits 4 Barrages Guidimakha              9 forages/puits 3 Barrages Hodh el Chargui       6 forages/puits 3 Barrages Hodh el Gharbi         12 forages/puits 2 barrages Ces points d'eau ont rendu disponible pour les éleveurs et les agricultures l'accès à une quantité de 7138 milliers de m3/an: Hodh el Gharbi            610.7Hodh el Chargui          1107.8Guidimakha                 2531.8Assaba                         2887.7Cette disponibilité en eau affecte positivement le développement économique des producteurs. L'accès à l'eau permet aux communautés d'entreprendre des activités génératrices de revenus telles que: l'agriculture, l'élevage et le commerceUn accomplissement concret qui favorise ainsi la création d'emplois locaux, l'autosuffisance économique et la réduction de la pauvreté.


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    Mauritanië MIE170031T

  • Enabel au Burkina Faso clôture deux de ses projets initiés pour l’environnement des affaires dans la région du Centre-Est

    Burkina Faso: clôture de deux projets initiés pour l'amélioration de l’environnement des affaires dans la région du Centre-Est


    Kimsegninga SAVADOGO | 06/06/2023

    Les acteurs des projets « Sécurisation Foncière et Développement Inclusif du Centre-Est (SFDI/CE) » et « Mobilisation et Intermédiation Sociale pour une réalisation et une Gestion durable des Infrastructures économiques dans la Région du Centre-Est (MISGE-CE) », financés par Enabel à travers son intervention Entrepreneuriat, ont organisé le vendredi 26 mai 2023 à Tenkodogo.  Le projet « Sécurisation Foncière et Développement Inclusif du Centre-Est (SFDI/CE) relève de l’axe « Amélioration de l’environnement des affaires » de l’intervention Entrepreneuriat. Ce projet a été lancé en décembre 2020 pour une durée de trente-trois (33) mois et mis en œuvre par l’Observatoire National du Foncier au Burkina Faso (ONF-BF). Il a mis l’accent sur un développement socio-économique des communes urbaines et rurales de la Région du Centre-Est, basé sur l’exploitation du potentiel du foncier au regard du poids des activités agro-sylvo-pastorales dans l’économie burkinabè. Il est axé sur un transfert de compétences aux acteurs locaux que sont les collectivités territoriales, les services techniques déconcentrés (STD), les agents des Services Fonciers Ruraux/Bureaux Domaniaux, les membres des instances locales (CFV & CCFV) ainsi que les communautés locales, de manière à les rendre opérationnels dans la gestion des questions foncières. Des OSC locales ont également été mises à contribution pour accentuer le plaidoyer et la sensibilisation sur les questions transversales de développement durable, de droits fonciers et de promotion du genre. En matière de gestion foncière, les communes de la région du Centre-Est ont bénéficié de la constitution de bases de données cartographiques. Les communes de Komtoèga, Yargo et Zoaga bénéficient également de Plans d’Occupations des Sols (POS). Le projet « Mobilisation et Intermédiation Sociale pour une Réalisation et une Gestion durable des infrastructures Economiques » (MISGE-CE), quant à lui, relève de l’axe « Réalisation d’investissements structurants pour le développement économique local » de l’intervention Entrepreneuriat. Lancé en février 2021, il a été mis en œuvre en 27 mois. Son exécution a nécessité la mise place de plusieurs cadres de concertations dont le Comité régional d’intermédiation sociale présidé par le Gouverneur de la région du Centre-Est. Ces cadres ad-hoc ont travaillé de façon participative et inclusive à la priorisation et au choix des infrastructures économiques répondant aux besoins des populations et ont obtenu quatorze (14) sites pour l’implantation d’infrastructures économiques dans dix (10) communes.  Les actions menées dans le cadre de ce projet ont contribué à la cohésion sociale des populations locales autour de la réalisation des infrastructures. Actuellement, 40 boutiques de rues sont en cours de réalisation dans les communes de Baskouré et Bissiga. Un magasin de stockage d’aliment pour bétail est également en cours de construction à Ouargaye et il est annoncé des travaux de construction de deux (2) marchés à bétail dans les communes de Yargo et de Komtoéga et d’un marché central dans la commune de Kando. Le volet de réalisation des infrastructures est mis en œuvre par Enabel directement mais les COGES ont été déjà mis en place dans le cadre du MISGE-CE et formés pour une bonne exploitation et gestion durable des ouvrages.  La situation sécuritaire n’a pas permis la mise en œuvre des travaux de réalisation de marchés centraux dans les communes de Bané, Dourtenga et Zoaga, et le marché à bétail à Lalgaye. 15 communes couvertes, plus de 1000 bénéficiaires directs et indirects, une cohésion sociale renforcée Les deux projets, dans leur exécution, ont connu une forte adhésion et implication des autorités régionales, provinciales, communales ainsi que la population. L’engagement inlassable de tous les acteurs a permis d’engranger des résultats présentés au cours de cet atelier. Ces projets ont couvert 15 communes et ont permis de toucher plus de 1000 bénéficiaires directs et indirects, sans oublier le renforcement de la cohésion sociale. Des entités telles le bureaux domaniaux ou services fonciers ruraux et les commissions foncières villageoises ainsi que les structures de règlement des conflits fonciers que sont les commissions de Conciliation Foncière Villageoises se sont impliquées dans leur mise en œuvre. Selon le Gouverneur de la région du Centre-Est, les deux projets se sont alignés sur la vision de l’Etat du Burkina Faso et ont travaillé à assurer à l’ensemble des acteurs ruraux, un accès équitable au foncier rural, une garantie de leurs investissements et une gestion efficace des conflits fonciers, toutes choses qui contribuent à la consolidation de la cohésion sociale et de la paix ainsi qu’à la réduction de la pauvreté.


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    Burkina Faso BKF1803211

  • Enabel supports 3500 students in Uganda to graduate during the Covid-19 pandemic

    Enabel supports 3500 students in Uganda to graduate during the Covid-19 pandemic


    Peace NERIMA | 06/06/2023

    In 2021, the Ministry of Education and Sports launched an Emergency Response Plan (ERP) for School Practice (SP) in the five National Teacher's Colleges (NTCs) to allow three cohorts of students (2019, 2020, and 2021) to graduate while the COVID-19 epidemic was still in effect. The graduation of students was delayed because there were no pupils in secondary schools for the young teachers to gain teaching experience. Students had to complete their teaching courses by doing school practice as part of their final assessment.In order to reduce the spread of COVID-19 and remove the 3-year backlog, the emergency response school practice plan was developed. Three requirements were included in this plan to add up to the final grade needed for each student to graduate: Complete the General Teaching Methods course online successfully, complete a peer teaching session and; avail their Continuous School Practice files for review and assessment.The challenge was that it was something new and unique. Colleges had followed a set procedure for conducting school practice, which involved sending students to various secondary schools to teach under the supervision of their trainers. Given the challenge at hand, it was time to make a shift.Colleges rapidly welcomed, adopted, and implemented the new school practice plan as a substitute. The plan was a success as it relieved the institutions from the costly burden of facilitating many students for School Practice enabling 3500 students to graduate. Additionally, it allowed students to obtain their teaching certificates, some of which were used to secure jobs. Former student at NTC Unyama Amanya Isaac who is now a Maths and Physical Education teacher at St Marys’ Lacor in Gulu District said that the ERP was a blessing to him. He said that the emergency plan created a variety of opportunities for him including his job and a chance to further his studies in the teaching profession. Without this plan, Amanya said none of that would have happened.Alezoyo Lydia a former student of NTC Muni, pursuing a bachelor's at Muni University hailed the emergency SP plan for bailing her class of 286 students out of a desperate situation. She said, “We were stranded in our final school year with no hope to do school practice. I thank the Ministry of Education and Sports and NTC Muni for rescuing us and enabling us to complete our studies on time.”  Likewise, NTC Mubende’s former student Asiimwe Mary appreciated the emergency school practice plan for the abundance of knowledge she received from it. She said that through the peer teaching experience, she was able to pick up new methods of teaching which she now applies in her classroom. For Peter Masette an Academic Registrar at NTC Mubende, the ERP provided an opportunity to efficiently assess all the students in a limited time. He said, “With the emergency response school practice plan, all students and teachers gathered at the college. This considerably lowered our operational costs on transport and living expenses for the students. In a short amount of time, we were able to provide instant feedback to the students making it easy for us to assess them. We are happy that 299 students at NTC Mubende graduated as instructors thanks to this strategy.”In 2021, Enabel, the Ministry of Education and Sports and the National Teachers Colleges partnered to advocate for alternative ways to do School Practice which resulted in the Emergency Response School Practice Plan. Today over 3000 students are happy that the hurried response enabled them to complete their studies during the COVID-19 pandemic.For more information In Uganda, the Ministry of Education and Sports re-strategizes School Modalities: https://bit.ly/3whKTqm


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    Oeganda UGA1503111

  • Renforcement des capacités pour un lait

    Renforcement des capacités pour un lait "Made in Mauritanie"


    Aminata KANE | 06/06/2023

    Le programme RIMFIL vise à promouvoir le développement de filières agricoles et pastorales durables, en accompagnant les acteurs des filières, en réhabilitant les infrastructures et en facilitant l'accès aux services financiers.Le soutien aux politiques publiques du programme RIMFIL comprend l'amélioration: des politiques sectorielles, le renforcement des acteurs du secteur privé et de la société civile,la connaissance des chaînes de valeur,le contrôle qualité etla certification sanitaire des aliments,ainsi que la création d'un label "made in Mauritanie" pour les produits laitiersIl est prévu de mettre en place un bureau du lait au sein de la DDFAP (Direction du Développement de la Filière Agro-Pastorale) pour assurer le pilotage de la Stratégie Nationale pour le développement du Lait local (SNL) et faciliter le dialogue public/privé. La mise en œuvre de cette action de renforcement des capacités sera supervisée conjointement par la DDFAP et le programme RIMFIL.L'objectif du coaching est de faciliter le transfert de connaissances et de compétences en accompagnant le personnel, en fournissant une formation adaptée aux besoins identifiés, et en mettant en œuvre des soutiens spécifiques (techniques, organisationnels) pour établir le bureau.La formation vise à renforcer les compétences techniques et organisationnelles du personnel des Services Production, Transformation, Commercialisation et Organisations Professionnelles de la DDFAP, afin de les habiliter à mener les activités suivantes de manière autonome :La mise en place du bureau du lait.Assurer le bon fonctionnement du bureau du lait.Exécuter l'ensemble des missions qui lui sont assignées.Cet accompagnement illustre un partenariat fort et ancré à travers l'appui d'Enabel au gouvernement mauritanien. 


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    Mauritanië MRT19001

  • Le portefeuille climat Niger lance les travaux de récupération des terres

    Le portefeuille climat Niger lance les travaux de récupération des terres


    Halissa HASSAN DAN AZOUMI | 06/06/2023

    Le 16 mai 2023, s’est déroulé le lancement des travaux de récupération des terres dans la Commune Rurale de Matankari (Région de Dosso) Cette activité s’intègre dans la mise en œuvre du Portefeuille climat Niger. Les activités de récupération des terres sur ce site concerneront 200 hectares. Il sera réalisé des demi-lunes sylvopastorales et des ensemencements dans le but de renforcer la résilience de l’écosystème.


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    Niger NER21005

  • Niger : expérimentation du HIMO pastoral pour la récupération des terres

    Niger : expérimentation du HIMO pastoral pour la récupération des terres


    Halissa HASSAN DAN AZOUMI | 06/06/2023

    Le projet REPO « RESILIENCE AGRO-SYLVO-PASTORALE, OUEST NIGER », financé par le Fonds Fiduciaire de l’Union européenne et mis en œuvre par Enabel intervient au profit des communautés pastorales et agropastorales des régions de Tahoua, Tillabéri et Dosso, avec comme objectif de renforcer la sécurisation et la gestion des ressources naturelles pour contribuer au développement de la zone et à la cohabitation pacifique.C’est en présence des autorités administratives, municipales et traditionnelles du département de Doutchi, que le projet Résilience agro-sylvo-pastorale, Ouest Niger (REPO) a procédé le 15 mai, au lancement du HIMO pastoral sur l’aire de pâturage de Badjada dans la commune de Matankari. Cette activité expérimentale qui se base sur la restauration des terres à travers l’ameublissement et la fertilisation des terres par les animaux se fera avec les éleveurs. C’est dans le souci de diversifier les technologies de restauration des terres que le projet expérimente le HIMO pastoral qui se fera sur 73 ha avec 31 éleveurs.En contrepartie de la mobilisation de leurs troupeaux, le projet REPO appuiera les éleveurs en aliments bétail. L’opération s’étalera sur une période d’un mois et les éleveurs seront encadrés par une association d’éleveurs et des missions de supervisions des services techniques de l’Elevage et de l’Environnement. 


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    Niger NER20005

  • Au Niger, Enabel appuie la célébration de la journée Internationale de l’hygiène menstruelle

    Au Niger, Enabel appuie la célébration de la journée Internationale de l’hygiène menstruelle


    Halissa HASSAN DAN AZOUMI | 06/06/2023

    Placée sous le thème « l’accès à l’hygiène menstruelle pour toutes adolescentes et jeunes en milieu scolaire », la journée internationale de l’hygiène menstruelle édition 2023 a été célébrée le 28 mai à Zoumbou dans la commune rurale de Douméga, département de Tibiri. Organisée par Enabel à travers le projet Sarraounia 2, la cérémonie a été placée sous la présidence du préfet du département de Tibiri.   Cette journée a été marquée par plusieurs activités :Reconnaissance des efforts de Sarraounia 2 par les autorités administratives et coutumièresChansons et sketch de sensibilisation dédiés à la journéeSensibilisation sur l'hygiène menstruelle en milieu scolaireTémoignages des filles et impressions des acteurs.   A l'issue de la journée, deux cents (200) kits d'hygiène menstruelle ont été remis à 200 filles du collège de Zoumbou et des quatre (4) autres collèges pilotes de Sarraounia 2.   Le choix du collège de Zoumbou n’est pas fortuit puisqu'il fait partie des rares collèges disposant d’un effectif de filles supérieur à celui des garçons. Enabel, à travers Sarraounia 2, vise ainsi à renforcer la scolarisation de la jeune fille dans la région de Dosso.


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    Niger NER22002

  • Innovation: l'élaboration du schémas d'aménagement pastoral pilote dans le Hodh El Chargui!

    Mauritanie:élaboration d'un schéma d'aménagement pastoral pilote dans le Hodh El Chargui!


    Aminata KANE | 05/06/2023

    Nos programmes financés par l'Union européenne ont pour vocation la sécurisation des systèmes agropastoraux et des contextes agroécologiques et le renforcement des filières en Mauritanie. A cette fin l'innovation d'un schémas d'aménagement pastoral pilote a été mis en œuvre dans la région du Hodh El Chargui. Dans la région sahélienne, notamment en Mauritanie, l'accès aux ressources pastorales est une problématique importante. Pour y répondre, une réflexion sur une approche combinant différents éléments de mise en œuvre afin d'améliorer la complémentarité et la synergie entre les approches économiques, sociales et environnementales.  Cette démarche a pour objectif l'élaboration d'un plan d'aménagement régional constituant un outil de régulation et de gestion durable de l'exploitation des ressources naturelles régionales. Ce qui évitera les conflits entre agriculteurs/ éleveurs et apportera une exploitation pacifiée et prospère du potentiel agroécologique de la région. Le processus consiste à définir collectivement un scénario d'aménagement de l'espace agropastoral en tenant compte des différents aspects tels que: les lois (codes pastorale et forestier)les usages traditionnels et coutumiersles réglementationsles schémas d'aménagement infrastructurel les mutations socioéconomiques (urbanisation, sédentarisation, apparition nouveaux marchés locaux...) etc. Ce processus doit être suivi et évalué afin d'etre capitaliser pour une réplication par le gouvernement pour d'autres régions du pays. Il s'agit d'une démarche pilote pour la Mauritanie, en lien avec la dynamique de décentralisation. L'appui actuel du RIMDIR au Ministère de l'Agriculture et de l'Élevage pour la réalisation d'un inventaire des infrastructures rurales constituera une première base de travail pour l'élaboration du schéma d'aménagement pastoral. La révision en cours du cadre légal des infrastructures rurales pour un transfert de leur gestion au niveau local et d'autres initiatives contribueront également à la démarche de planification régionale.


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    Mauritanië MRT19001

  • Programme de Coopération bénino-belge 2023-2028 : Unis par l'action, guidés par la coopération !

    Programme de Coopération Bénin - Belgique 2023-2028 : Unis par l'action, guidés par la coopération !


    Reece-hermine ADANWENON | 01/06/2023

    Présidée par Mr Eustache HAKPONDE, Directeur Général Adjoint du Financement du Développement (DGFD) du Ministère de l’Économie et des Finances Chargé de la Coopération et par Mr Martin DEROOVER, chef de la Coopération à l’Ambassade du Royaume de Belgique au Bénin, cette réunion de partage a permis de présenter aux partenaires stratégiques et aux partenaires techniques et financiers la quintessence de ce programme.  Construit autour de 4 priorités avec un budget de 45 millions d’euros pour cinq ans, ce programme ambitionne de renforcer la résilience des populations vulnérables et plus particulièrement des jeunes et des femmes, permettant un développement humain durable au Bénin. Selon Mr Martin Deroover, chef de la coopération à l’Ambassade de la Belgique au Bénin, le programme place le capital humain au centre des ambitions et veillera au renforcement de ce facteur par l’amélioration de l’accès à des services socioéconomiques de base de qualité, à la sécurité alimentaires et à des emplois décents, inclusifs et durables, le tout dans un contexte de sécurité améliorée pour les populations des zones d’interventions ciblées.Pour Mr Fabian CLEMENT, le PortFolio developper, ce nouveau programme de coopération rime avec les priorités nationales en se basant sur les droits humains. Il est développé avec une approche inclusive transformatrice de genre. Il est marqué par quelques spécificités telles que l’implication continue de la DGFD et des ministères techniques dans le processus de formulation, le renforcement des capacités des partenaires au niveau individuel, organisationnel et institutionnel ; une attention renforcée pour les formations professionnelles ; la valorisation de l’expertise et des ressources nationales ; de fortes synergies d’action avec des interventions financées par d’autres bailleurs (UE, LuxDev et AFD) ; des zones de concentration (sud-centre et nord) avec l’ouverture d’un bureau d’Enabel à Parakou. « C’est dans un esprit de franche collaboration entre les cadres nationaux et des formulateur·rices belges que ce programme a été conçu pour répondre et accompagner les priorités du gouvernement dans les domaines d’intervention ciblées », a indiqué Mr Eustache HAKPONDE, Directeur Général Adjoint du Financement du Développement. Il ajoutera que les propositions d’intervention faites dans ce programme s’inscrivent dans la continuité des interventions du programme en cours et permettront ainsi d’assurer une pérennisation des acquis et aussi d’ouvrir de nouveaux chantiers dans les mêmes secteurs de concentration de la coopération belge. Pour le Directeur général Adjoint du Financement du Développement, cette réunion de partage est une occasion donnée à chaque acteur de prendre connaissance du contenu du prochain programme de coopération, de s’assurer d’une part de la prise en compte effective des observations faites lors des diverses consultations sectorielles et d’autre part de son arrimage avec les différentes politiques et stratégies sectorielles. Unis par l'action, guidés par la coopération ! Le nouveau programme de coopération entre le Bénin et la Belgique vise à rassembler des esprits innovants, des organisations et des individus engagés pour créer un meilleur avenir. Il est axé sur les domaines clés tels que l’agriculture, la santé, la sécurité et le portuaire. Mettons en lumière les projets et les initiatives qui seront réalisés grâce à ce programme.Priorité 1 : Agriculture et systèmes alimentaires durablesÀ travers ce projet, les acteurs publics et privés du secteur agricole, y compris les exploitations familiales, les jeunes et les femmes, opèrent une transition agroécologique (TA) vers des systèmes alimentaires durables (SAD). Les filières d’intervention pour ce nouveau programme sont le soja, le riz, le manioc & l’igname sans oublier l’anacarde. 04 résultats sont attendus de cette intervention à savoir :- Amélioration de l’environnement institutionnel en matière de TA et de construction de SAD- Appui aux Exploitations Familiales Agricoles en matière de TA- Accompagnement des clusters dans la mise en place de modèles d’affaires Inclusifs  - Accès à des services financiers et non financiers innovants et adaptés pour les EFA, entreprises, en particulier (…)  Femmes et jeunes.Priorité 2 :  développement para portuaire durableCette intervention d’Enabel permettra de répondre aux ODD 5,8,12 et 13 en amenant les acteurs portuaires et le Port Autonome de Cotonou à améliorer le niveau de leurs ambitions, engagements et leurs performances en matière de viabilité environnementale et de promotion du travail décent. Deux principaux résultats sont attendus de cette intervention, à savoir : L’utilisation effective par le PAC, les acteurs portuaires et les services étatiques des capacités acquises en gestion environnementaleLa progression des porteurs d’obligations et les détenteurs de droits dans le secteur portuaire en matière de travail décentPriorité 3 : Développement des services de santé et des Droits sexuels en santé reproductive (DSSR)Grâce aux actions du troisième projet de ce programme, la population des zones ciblées (femmes et jeunes en particulier) jouit de ses droits et d’une bonne santé sexuelle et reproductive, en cocréation avec les autres acteurs d’un système de santé plus performant et modernisé, orienté vers la réduction des inégalités genre en santé.  Quatre résultats sont attendus tels que : Libre utilisation des services organisés par la communauté et en particulier les femmes, les adolescentes et jeunes, qui, connaissent leurs droits en santé (…) et en SSR ; La mise à jour des connaissances er compétences des professionnels de santé qui sont compétents et travaillent dans un environnement motivant ; La mise à disposition des populations, et en particulier les femmes et les enfants des services de santé adaptés et intégrés notamment pour la santé sexuelle et reproductive (SSR) et les MNT liées aux SSR, respectant les normes de qualité et les besoins genre.Les prises de décisions faites de façon concertée à tous les niveaux du système sanitaire sur la base de données digitalisées, accessibles et de qualité et d’un apprentissage conjoint continu pour une gouvernance répondant aux besoins de la communauté.Priorité 4 : La sécurité et la police de proximité A travers le concept de police communautaire, la police républicaine est renforcée afin de faire face aux défis et besoins sécuritaires et internes, et d’améliorer la cohésion sociale et la confiance avec la population. Les résultats attendus de cette intervention sont : La mise en œuvre du concept de police communautaire dans les Commissariats d’arrondissement ;Le renforcement en matière de préparation et de gestion de crise des acteurs locaux et centraux ; Les procédures et les services en charge de la Gestion des Ressources Humaines (dont les politiques de formation) ;Le renforcement des politiques de prévention et de lutte contre la cybercriminalité.


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    Benin 2204BEN

  • Academic Management System Simplifying Student Assessment in Uganda

    In Uganda, the Academic Management System is simplifying student assessment


    Peace NERIMA | 01/06/2023

    School Practice is a learning process that requires prospective teachers to acquire practical teaching experience in a classroom. The school practice process involves students presenting and showcasing their teaching skills under the supervision of teacher trainers. Here, they showcase instructional techniques and receive feedback from their supervisors on lesson planning, classroom management, student assessment and more. This is done in the final school year of each student perusing a teaching course.For most teacher training Institutions, students are placed in various secondary schools which their supervisors visit to collect data. The compiled information is computed to produce a final mark for the students at the end of their course. The information collected during teaching practice is usually compiled using a hard copy form and shared with the Academic Registrar. The form has sections that cater for student details, internal and external supervisory observations, general comments and awarded marks from both the internal and external supervisors.This assessment style is a traditional method that most institutions in the country use to assess prospective teachers. The challenge with it is that the supervisor is tasked with manually filling the form and submitting it to the supervising team lead. This assessment method also involves using paper which exposes confidential student information that might get misplaced.In the National Teachers Colleges (NTCs) today, the case is different. With the advancement of technology in teaching and learning, the NTCs have digitized this form. The form is available on the Academic Management System (AMS), a cloud-based system designed to improve the management of academic programs and activities in learning institutions.Each school practice supervisor has access to the system. The information required to access the school practice dashboard is one’s log in details and a student registration number. According to Patrick Tunya a lecturer at NTC Muni, the system is user-friendly and eases the submission and access to results. Compared to the manual assessment method, information is filled into the digitized School Practice (SP) form and shared instantly with the concerned Officer using the Academic Management System. To Patrick, the System has reduced the load of papers and files carried to the field because using the system only requires an internet connection and an electronic gadget like a smart phone, tablet or laptop.Kakuru Missaki a student at NTC Muni celebrates the system for the assurance it provided him during his final teaching practice. He said, “I am confident because the information gathered during my sessions in the classroom was fed into a computer and instantly shared with SP Officers and Kyambogo University”. For Missaki, completing his course successfully was an assured deal because he was certain of the safety of his marks.Other users like Feni Alone the Academic Registrar at NTC Muni said that the system has simplified their work. He said that he no longer grades students manually. With the digitized SP form, marks are generated automatically by the various supervisors. He added that the college plans to include the Academic Management System in next year’s budget because it saves time and secures students marks. The School Practice dashboard is part of the Academic Management System which was created in 2021 to improve human resource management, ease school practice assessments and promote e-learning in the National Teachers' Colleges.  


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    Oeganda UGA1503111

  • En vue, une nouvelle agence pour la sécurité sanitaire des aliments en Mauritanie avec pour inspiration la Belgique

    Mauritanie: une nouvelle agence pour la sécurité sanitaire des aliments avec pour inspiration la Belgique


    Aminata KANE | 01/06/2023

    Le programme RIMFIL financé par l'Union européenne, qui vise à promouvoir le développement de filières agricoles durables en Mauritanie, y compris le soutien à la qualité des produits agroalimentaires, a organisé un voyage d'étude en Belgique pour permettre aux parties prenantes mauritaniennes d'approfondir leur compréhension des dispositifs belges en matière de sécurité sanitaire des aliments, en vue de la création d'un dispositif similaire en Mauritanie.Vu les préoccupations persistantes en matière de sécurité sanitaire des aliments en Mauritanie, tant pour les produits importés que pour la production nationale. La création d'une nouvelle agence de sécurité des aliments et des produits destinés à la consommation est prévue, mais à souligner que sa mise en œuvre est encore en attente de certains préalables. La question de la sécurité sanitaire des aliments reste une priorité et est coordonnée au niveau gouvernemental.L'objectif principal du voyage d'étude a été d'enrichir la vision des parties prenantes mauritaniennes en se basant sur l'exemple belge de l'AFSCA (Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire) et de son réseau partenarial. La mission visait également à identifier les institutions pouvant contribuer au renforcement des capacités des institutions mauritaniennes impliquées dans la sécurité sanitaire des aliments, tant sur le plan technique, institutionnel que juridique.Cette mission conjointe permet de définir les éléments pertinents pour la création d'un futur dispositif mauritanien de sécurité sanitaire des aliments, ainsi que les institutions pouvant être mobilisées pour renforcer les capacités des institutions mauritaniennes dans ce domaine.Tim Dirven. Mauritania. Kiffa. 


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    Mauritanië MRT19001

  • Enabel au Burkina Faso apporte un appui pour la sécurisation des archives de l’état civil à travers la numérisation

    Au Burkina Faso, Enabel appuie la digitalisation des archives de l’état civil


    Kimsegninga SAVADOGO | 31/05/2023

    L’Agence belge de développement (Enabel) à travers le projet ‘‘appui à la digitalisation des services d’état civil’’ accompagne la Direction générale de la Modernisation de l’Etat civil (DGMEC) dans la numérisation des registres de l’état civil des communes de Koupéla, Pouytenga, Ouargaye, Tenkodogo et Bittou. A cet effet, la DGMEC a dépêché du 15 au 26 mai 2023 à Tenkodogo, une équipe de plus d’une dizaine de techniciens pour procéder au scannage des registres de l’état civil. Avant l’étape de Tenkodogo, c’est les communes de Pouytenga et Koupéla qui ont déjà accueilli les équipes de la DGMEC. L’objectif de cette activité est d’assurer une meilleure sécurisation des documents d’état civil et faciliter leur accès en toute circonstance dans un contexte marqué par de nombreux déplacements de populations dans la région du Centre-Est, du fait de l’insécurité. Plusieurs risques à savoir les pertes, la destruction (actes de vandalisme ou de terrorisme), l’humidité, les rongeurs, les insectes, les incendies et les inondations rendent difficile la conservation des documents d’état civil et compliquent la recherche et la production des actes lorsque les populations n’en disposent plus et sont dans le besoin.  Cette situation est envenimée par la crise sécuritaire avec son corolaire de destruction dans plusieurs localités, des locaux administratifs abritant les archives de l’état civil. Le processus de numérisation, une action de préservation et de sauvegarde les informations contenues dans les registres de l’état civil.   Selon Ousmane DIALLO NACANABO, commissaire principal de police, Directeur de l’Identifiant Unique et de la Sécurisation des Documents de l’Etat civil à la DGMEC, la numérisation des registres d’état civil est un processus en deux (02) phases. La première consiste à faire l’évaluation de l’environnement archivistique et informatique, c’est à dire évaluer l’existant en termes de quantité d’archives à numériser, d’infrastructures et de matériel informatique dont dispose la mairie et la préfecture de la localité concernée. La deuxième consiste à déployer une équipe de techniciens avec du matériel spécifique dédié pour la numérisation proprement dite. L’équipe déployé à Tenkodogo a pu numériser plus de 2.900 registres au centre principal d’état civil de la mairie de Tenkodogo et environ 1.400 registres au tribunal départemental de Tenkodogo. . Les registres concernés par la numérisation sont les registres de naissance, les registres de mariage et les registres de décès. Après la numérisation des registres, les données sont stockées dans une base et une copie est remise à la commune.  Pour l’opération de numérisation, ce sont des outils de pointe qui sont utilisés, à savoir des ordinateurs et des scanners de haute performance qui permettent d’éviter de désagrafer et d’endommager les registres d’état civil. Au niveau des communes de Pouytenga et Koupéla, c’est environ 3.830 registres de naissance, de mariage et de décès qui datent de 1951 à 2022 qui ont été numérisées (1.747 à Pouytenga et 2.083 à Koupéla).   La sécurisation des documents d’état civil reste toujours une préoccupation majeure pour le système de l’état civil au Burkina Faso L’importance de la sécurisation des actes d’état civil s’est faite de plus en plus sentir et le processus de numérisation de l’état civil a timidement démarré depuis les années 2015. Avec la numérisation, même s’il arrivait que les registres d’état civil s’abimassent où qu’ils s’exposent à des incidents quelconques (incendie, inondations, actes de vandalisme ou de terrorisme etc.), il y a moins de risque de les perdre. A partir des données numériques, il est possible de reconstituer tous les documents de l’état civil. C’est ce besoin qui a conduit à l’intensification du processus de numérisation des actes d’état civil auprès de communes afin de les aider à sécuriser leurs documents. Des documents physiques, il en existera toujours, mais la numérisation permet de les sécuriser à travers une sauvegarde numérique.   Plus d’équipements technique pour renforcer et rendre plus opérationnelle la DGMEC    A entendre M. Ousmane DIALLO NACANABO, beaucoup de communes à travers les régions du Burkina Faso expriment leurs souhaits de bénéficier du processus de numérisation, mais du côté de la DGMEC, il se pose un problème de disponibilité de matériel de numérisation. Actuellement cette direction ne dispose que de seulement quatorze (14) scanners spécifiques et opérationnels. Il est difficile pour cette structure de déployer des équipes dans plusieurs communes simultanément. Pour ce faire, la DGMEC procède à la numérisation des actes d’état civil, commune par comme. In fine, l’ambition est de pouvoir assurer le processus de numérisation sur toute l’étendue du territoire national en dotant et formant les agents de communes elles-mêmes afin de pouvoir sauvegarder les données de l’état civil de tout le pays. L’apport de partenaires comme Enabel est donc positivement apprécié par les premiers responsables de la DGMEC, qui plaident pour un accompagnement notamment à travers le renforcement des capacités techniques de cette structure en charge des opérations de numérisation des actes d’état civil. La numérisation est une activité fastidieuse qui demande l’implication des communes dans son organisation.   L’état civil de la mairie de Tenkodogo, un service qui fonctionne et tourne à plein régime   M. Bernard YOUGBARE est le directeur de l’état civil de la mairie de Tenkodogo. C’est son service qui délivre tout ce qui est document lié à l’état civil de la personne tels que les actes de naissance, de mariage, de décès etc. au profit de la population des 92 villages et les 06 secteurs que comptent la commune de Tenkodogo. Un service qui fonctionne et qui tourne à plein régime, mais qui rencontre des difficultés liées entre autres à l’insuffisance d’espaces de stockage des registres d’état civil. Une chose qui, selon lui, confirme davantage la nécessité de procéder à la numérisation des registres de l’état civil.   Vers la concrétisation de l’identifiant unique du citoyen burkinabè   L’un des buts visés par la numérisation des actes de l’état civil est aussi de pouvoir disposer à long terme d’un fichier national de l’état civil implémentant l’identifiant unique du citoyen à l’état civil (IUCEC) en coordination avec les autres initiatives nationales en matière d’identification des personnes. Il n’est pas possible par exemple de déplacer un registre physique d’un centre d’état civil sans l’autorisation expresse du procureur. Par contre, lorsqu’on parviendra à la numérisation des données de l’état civil, il est possible de les centraliser au niveau national. A parti de cette étape, il deviendra possible de constituer la base de données nationales et générer l’IUCEC qui a été créé par décret depuis 2013. A terme, l’identifiant unique permettra entre autres de mettre à jour le registre des naissances et des décès et de disposer une base de données fiable et sécurisée des personnes dans le pays.       


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    Burkina Faso BFA21003

  • Mise à l’échelle des plateformes d’innovation pour le renforcement de la résilience au changement climatique : des acteurs y réfléchissent 

    Burkina Faso: Mise à l’échelle des plateformes d’innovation pour le renforcement de la résilience au changement climatique


    Geoffroy ZONGO | 31/05/2023

    Du 23 au 25 mai 2023, la ville de Tenkodogo a abrité les travaux de l'atelier préparatoire pour la mise à l'échelle des plateformes d'innovations pour le renforcement de la résilience au changement climatique et la gestion durable des écosystèmes sahéliens au Burkina Faso. Les travaux de réflexion ont concerné la zone d'intervention du Portefeuille Thématique Climat Sahel (PTCS) – volet Burkina Faso. Cette rencontre est la deuxième d'une série d'ateliers nationaux du PTCS régional qui regroupe le Burkina Faso, le Niger, le Mali et le Sénégal.La cérémonie d'ouverture de l'atelier a été rendue par Madame la Directrice en charge de l'environnement de la région du Plateau Central. Elle était accompagnée du Président de la délégation spéciale de Boussouma représentant l'Association des Municipalités du Burkina (AMBF) du Centre-Est, de l'Intervention Manager (IM) régional du PTCS et de l'IM du PTCS – volet Burkina Faso. Par définition, les plateformes d'innovation(PI)sont des dispositifs de proximité au service des populations locales qui réunissent différents acteurs d'un territoire (agriculteurs, services de vulgarisation, instituts de recherche, projet et programme de développement etc.) afin de coopérer pour le développement et la diffusion de pratiques d' l'innovation autour d'objectifs communs (par exemple la lutte contre la dégradation des terres, ou le développement de pratiques agricoles adaptées à un contexte de sécheresse ou la promotion de filières et d'activités génératrices de revenus, etc.).Ces plateformes d'innovation ont pour but d'habiliter les communautés locales à analyser leurs contraintes propres et renforcées leurs capacités à innover pour lever ces contraintes à travers un meilleur accès aux connaissances existantes ainsi qu'aux informations et services adaptés.  Des compétences spécialisées pour répondre aux défis du changement climatique En réunissant des compétences diversifiées parmi les participants à cet atelier, l'idée pour Enabel est d'aller au-delà des capacités d'un seul acteur de développement pour répondre aux défis du changement climatique qui est un phénomène complexe en incluant une diversité de compétences multi-acteurs. D'où la nécessité d'une collaboration entre les acteurs pour pouvoir y apporter des solutions idoines en termes d'adaptation mais aussi en termes d'atténuation. « Nous savons aussi que le schéma classique de transferts des technologies vers les utilisateurs finaux est un schéma grippé par certains maillons qui ne fonctionnent pas relativement bien. Souvent c'est le fait même que les acteurs se connaissent peu. Donc en utilisant l'approche PI, l'idée pour nous est d'arriver à réunir l'ensemble des acteurs sur cette chaîne qui permet de prendre en charge ce phénomène de l'adaptation au changement climatique sur une même plateforme afin que les uns et les autres peuvent partager leurs expériences, se donner des idées pour faire face de façon plus appropriée au changement climatique, renforcer leur résilience et gérer de façon durable les différents écosystèmes sahéliens.  », Oblé Néya, IM régional du PTCS.   « Les innovations comme pierres angulaires de nos interventions au Burkina Faso » L'atelier du Burkina Faso visait à identifier les objectifs en matière de renforcement de la résilience au changement climatique et de gestion durable des écosystèmes des populations locales et défini une feuille de route pour l 'atteinte de ces objectifs à travers une plateforme d'innovation. «  Un des résultats que nous visons à travers le volet national, c’est de renforcer l’engagement de la société civile et du monde de la recherche en matière de lutte contre la dégradation des terres et du changement climatique. Cet atelier qui se tient en synergie avec le volet régional basé au Niger répond à la ferme volonté de la Ministre belge en charge de la Coopération au développement de placer les innovations comme pierres angulaires de nos interventions au Burkina Faso pour l’atteinte de nos objectifs de développement. L’innovation s’inscrit surtout dans les ambitions 2030 d’Enabel, à savoir être un modèle de berceau et d’entreprenariat d’innovation. C’est pour dire combien cette question d’innovation est très stratégique pour l’organisation Enabel qui a toujours pu compter sur l’engagement des acteurs que vous êtes pour l’atteinte de ses objectifs. », Nonla Cyrille KONE, Responsable d'intervention du PTCS – Volet Burkina Faso. Ces trois jours de travaux ont réuni une cinquantaine d'acteurs venus des institutions de recherche nationales, internationales et sous régionales, des partenaires techniques et financiers, des gestionnaires de Projets ou d'ONG, des Services techniques nationaux et régionaux, des Organisations paysannes, des acteurs communaux et régionaux du développement rural. 


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    Burkina Faso BFA21001