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Du 4 au 8 décembre 2023, l'équipe Mauritanie composée d'une conseillère stratégique, d'experts en filières agricoles et suivi-évaluation a fait un voyage d'échanges enrichissant à travers Rabat, Erfoud et Casablanca. Parmi les visites, une rencontre s'est déroulée au Ministère de l'Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts. Les échanges, riches et stimulants, se sont tissés entre nos collègues mauritanien·nes et leurs pair·es marocain·nes de la Direction du Développement des Filières Productives, ainsi que leurs homologues d'Enabel au Maroc.L'élan des discussions a gravité autour de plusieurs axes primordiaux éclairant la vision stratégique. Une table ronde a été le lieu de partage d'expériences, mettant en lumière les projets respectifs liés au développement des filières de production agricole. Une synergie d'idées et de méthodologies s'est esquissée, tissant des liens solides entre les initiatives entreprises de part et d'autre. Un des aspects fondamentaux a été la capitalisation des outils de suivi et d'évaluation. Les connaissances et les instruments utilisés ont été scrutés, comparés et évalués dans le but commun d'améliorer et de perfectionner les mécanismes existants. Au fil de ces échanges, le futur est prometteur en ouvrant la voie aux échanges de savoir-faire et de bonnes pratiques pour un développement bénéfique.Notre équipe a ensuite été reçue à l'Ambassade de Belgique. La Représentante résidente, Mme Evelien Masschelein, et le Conseiller politique pour la Mauritanie de l'Ambassade de Belgique, se sont rencontrés pour une discussion approfondie sur les programmes Enabel en Mauritanie. Par ailleurs, une rencontre clé a eu lieu avec le projet PAGIE à Erfoud, hébergé dans les locaux de l'Agence Nationale de Développement des Zones Oasiennes et de l'Arganier (ANDZOA), favorisant ainsi une collaboration optimale entre le partenaire et le projet. Cette séance a été marquée par les présentations successives de l'ANDZOA, du projet PAGIE et du projet RIMFIL, permettant ainsi une vision globale et détaillée des initiatives en cours.La dernière réunion s'est focalisée sur l'échange d'expériences concernant les méthodes de pilotage, de suivi-évaluation et de capitalisation. Le programme PAGIE a exposé son approche et sa méthodologie, partageant des outils visant à :Améliorer le suivi des opérations et du développement des Groupements d'Intérêt Économique (GIE) et de leurs unités.Faciliter l'accès aux informations et indicateurs de performance pour établir une référence et suivre l'évolution dans le temps.Aider l'ensemble des partenaires impliqués dans le développement de la filière à mieux cibler leurs actions et évaluer plus précisément leurs résultats.Une plateforme de gestion des connaissances, nommée TUSSNA, a été mise en place pour consolider ces échanges et favoriser la collaboration continue entre les acteurs.La richesse des échanges d'expériences lors de cette visite promet un développement précieux pour l'avenir. Cette collaboration permettra non seulement d'enrichir les pratiques de pilotage et de suivi, mais également d'offrir un soutien concret à l'ensemble des acteurs impliqués dans le développement des filières. Grâce à ces échanges fructueux, une meilleure orientation des actions et une évaluation plus fine des résultats deviendront possibles, ouvrant ainsi la voie à des avancées significatives pour le développement durable des filières.
Le vendredi 8 décembre 2023 était un moment fort pour notre équipe : la tenue de notre première réunion bimestrielle du personnel de l'année, orchestrée par notre Représentant Résident. Cette rencontre a rassemblé plus d'une soixantaine d'entre nous à la résidence Céline de Cotonou. La séance se tenait en présentiel et en distanciel via Teams. La réunion a été l'occasion de partager, d'échanger et de synchroniser sur les actualités et les défis à relever.L'objectif de la rencontre était de mettre chaque membre de l'équipe au même niveau d'information et de renforcer notre cohésion, essentielle pour avancer ensemble. Les collègues venaient de Cotonou, d'Abomey-Calavi et des régions avoisinantes. Nous avons tous·tes ressenti cette unité d'esprit qui caractérise Enabel.Dans le sillage de cette réunion, notre management a également tenu sa dernière réunion 'Ruche' de l'année 2023 se focalisant sur les étapes cruciales de la clôture de notre programme actuel et la préparation minutieuse du lancement du programme 2023-2026. Ces discussions sont vitales pour assurer une transition en douceur et l'atteinte de nos objectifs ambitieux. Ensemble, construisons un monde durable !
Enabel in Tanzania recently launched the Wezesha Binti (Empower the girl) program, a comprehensive effort designed to uplift girls and vulnerable boys in the Kigoma Region of Tanzania. This 25-million-euro Bilateral Cooperation between Belgium and Tanzania is dedicated to empowering young people, with a particular focus on young women. The program aims to foster a protective and gender-equal environment while equipping them with education and skills that create opportunities for decent work in the Kigoma Region. The initiative is specifically tailored for girls and vulnerable boys aged 14-19 in the districts of Kibondo, Kasulu, Buhigwe, Kigoma Rural, and Kigoma Urban. It ensures improved access to secondary education and training. The launch of the program emphasizes nurturing girls and young women in the Kigoma districts, encouraging their entry into various entrepreneurial sectors with flexibility and innovation as key pillars. Koenraad Goekint, Enabel's Resident Representative in Tanzania, outlined Enabel's vision during the launch, emphasizing the completion of secondary education and skills development for sustainable employment. Enabel in Tanzania is committed to fostering gender-balanced environments for youth and entrepreneurs, collaborating with relevant stakeholders to provide vocational training aligned with market needs, and promoting the growth of young entrepreneurs capable of generating employment opportunities. Ambassador Peter Huyghebaert highlighted the enduring collaboration between Belgium and Tanzania, emphasizing the program's objective of empowering young people. He connected this goal with addressing the significant challenge of gender-based violence in schools, recognizing it as a major obstacle to children's right to education. The Ambassador stressed that quality education not only empowers women but also contributes to improved health and livelihoods for both women and their children. The program encompasses targeted support, information dissemination, and awareness campaigns for re-entry, construction, rehabilitation, or upgrading of facilities. It involves capacity building for school staff on gender-related issues, support for a comprehensive Menstrual Hygiene Management (MHM) model, and the enhancement of secondary education quality through teacher in-service training, material provision, and life skills curriculum implementation. The project focuses on providing youth, especially young women, with labor market-relevant skills, aiming to enhance their (self)employment and entrepreneurship. This includes improving the quality and relevance of non-formal vocational education and training (VET), increasing access to quality VET for vulnerable groups, and fostering an environment in the Kigoma region that supports the needs of youth and women. Thobias Andengenye, Kigoma's Regional Commissioner, highlighted the significance of the program in improving the lives of youth, especially girls and young women aged 14 to 29 in the beneficiary districts. The initiative aligns with Enabel's commitment to collaborating with the government of Tanzania, local authorities, the private sector, civil society, and various stakeholders. The launch event was attended by government representatives, esteemed guests from international organizations, local NGOs, and implementing partners, adding a significant layer of collaboration and support to the initiative. The occasion was further enhanced by a special screening of the award-winning movie "Ndoto ya Samira," a compelling documentary portraying the journey of a 21-year-old woman as she navigates societal pressures on marriage while steadfastly pursuing her education. This cinematic addition brought a powerful and relatable dimension to the launch, shedding light on the challenges faced by young women in their pursuit of education amidst societal expectations.
Du 11 au 14 décembre 2023, nos équipes du Hodh el Chargui et le Hodh el Garbi reçoivent une délégation de l'Union européenne présidé par l'Ambassadeur Gwilym Jones.Dans le cadre de cette mission, la première étape se concentrera sur le Hodh el Chargui. Nos trois programmes seront mis en lumière à travers des visites et des cérémonies d'inauguration. Ces événements seront honorés par la présence de la Délégation de l'UE, en compagnie des autorités administratives, régionales, locales et les STD.Depuis 2019, le RIMDIR et le RIMFIL financés par l'Union européenne sont en plein essor dans le Hodh El Chargui. Le programme SECURALIM, quant à lui, déploie des initiatives novatrices amorcées en 2023, notamment l'irrigation complémentaire pour les cultures pluviales sur deux sites et la restauration de deux barrages, dont celui de Boumessoud. En marge de l'inauguration de ce dernier, d'autres sites seront explorés pour des échanges enrichissants avec les acteurs du développement fourrager et des semenciers.La seconde phase se déroulera dans le Hodh el Garbi. Une visite du site JMC (jardin maraicher circulaire) de Debay Saveny, offrant l'opportunité d'échanger avec ses promoteurs. Une réunion de travail rassemblera le personnel, y compris l'IMF et l'équipe VSF-B, pour des discussions approfondies.Une exploration sur le site des semences offre une rencontre avec ses acteurs clés. La visite de la laiterie de Timbedra ajoute une dimension essentielle à cette immersion, suivie d'une réunion avec les équipes d'Enabel et des ONG pour des échanges fructueux ainsi qu'une rencontre avec le groupement des femmes de la coopérative El Khair actif dans la transformation.Cette visite met en lumière les accomplissements et l'impact concret d'Enabel et de son bailleur, l'Union européenne, sur la qualité de vie des habitants du sud-est mauritanien. Elle souligne également leur rôle en tant que partenaires précieux pour le développement de la Mauritanie.
La seconde session ordinaire de l’année 2023 du Comité de Pilotage (CoPil) du « Portefeuille Thématique Climat Sahel (PTCS)– Volet Burkina Faso » s‘est tenue le 21 novembre 2023 à Ouagadougou. Elle avait pour objectif d’assurer l’orientation et la supervision de la mise en œuvre de ce Portefeuille qui est financé par le Royaume de Belgique et mis en œuvre par Enabel.Cette 2e session était consacrée à l’examen et à l’adoption par les membres du CoPil du bilan de l’an1 et du Plan de Travail et Budget Annuel (PTBA) de l’an 2 du PTCS-Volet Burkina Faso. Il était également question de l’examen et de l’adoption du PTBA 2024 et du rapport du PTCS- Volet Burkina Faso au 30 septembre 2023. Ainsi, la vingtaine de participants, avec à leur tête le Président du CoPil Monsieur Pamoussa OUEDRAOGO, Secrétaire Permanent du Conseil National pour le Développement Durable (SP/CNDD) et son Co-Président François DESSAMBRE, Programme Manager d’Enabel au Burkina Faso, ont examiné les 4 documents stratégiques et d’orientation du PTCS- Volet Burkina Faso. Ces documents ont été présentés par le Project Manager, Nonla Cyrille KONÉ et les membres de son équipe chargés de la mise œuvre des activités.Il ressort des présentations que les résultats obtenus sur la période du 1er janvier au 30 septembre 2023 sont au-dessus de la moyenne. En effet, sur soixante-dix-sept (77) activités planifiées, 55,84% sont entièrement réalisées, 14,29% sont en cours d’exécution et 29,87% n’ont pas encore connu un début de réalisation. Il en est de même pour le niveau d’exécution financière. A titre illustratif, le taux de décaissement, le taux d’absorption et le taux d’exécution financière sont respectivement de 64,27%, 87,03% et de 55,94%. De plus l’état de la passation des marchés est satisfaisant : des cinquante-sept (57) marchés à exécuter, 64,91% sont entièrement exécutés et 35,09% sont en cours d’exécution.Après examen des différents résultats déjà engrangés suivi des échanges en plénière, les participants ont fait des observations et formulé des recommandations pour une mise en œuvre efficace et efficiente du projet qui sont :- envoyer le rapport et le PTBA élaborés selon la planification belge aux membres du CoPil à titre d’information ;- soumettre uniquement le rapport et le PTBA élaborés selon la planification burkinabè aux membres du CoPil pour examen et adoption ;- s’inscrire dans une dynamique de restauration des terres ;- s’assurer que les partenaires de mise en œuvre sont en contact et travaillent en synergie avec les directions techniques concernées.A l’issue des échanges, les membres statutaires ont, à l’unanimité, adopté le bilan de l’an 1, le PTBA de l’an 2, le rapport du projet au 30 septembre 2023 et le PTBA 2024. L’équipe du projet est convaincue que les perspectives pour le dernier trimestre de l’année 2023 conjuguées avec les solutions proposées par les participants aux difficultés rencontrées vont améliorer considérablement les résultats au 31 décembre 2023.
Tanzania is the second largest honey producer in Africa and the largest African supplier to the EU, still most districts with high honey production levels lack specialized government extension officers. In September 2022, Enabel through EU funded Beekeeping Value Chain Support (BEVAC) Programme provided intensive training to 21 beekeeping extension officers from 7 regions (Tabora, Singida, Shinyanga, Kigoma, Katavi, North Pemba, and South Pemba) to equip them with appropriate knowledge, skills, and practices for them to support the sector better. The District Beekeeping Officer (Wildlife by professional) from Itigi District Council, John Makota, appreciated the session and said, “I did not know how modern bee hives are produced and the importance of maintaining bee-space measurements. This training helped me to gain knowledge, skills, and practice in the construction of top-bar hives and frame hives. I will use these skills to guide and educate my beekeepers and input suppliers on the importance of using modern hive technology”Moh’d K. Massoud District Forest Officer from Chake-Chake Pemba acknowledged receipt of new knowledge and skills of harvesting bee Venom. During the training he said, “I have been hearing about bee Venom from different stakeholders, now I know exactly what bee Venom is, its uses, and how to harvest it from bees. Now I have the competence to educate beekeepers in my district not only to rely on honey as the main bee product like how they currently do, rather they can explore the bee Venom market and increase their household income.”During honey processing practices, the District Beekeeping Officer from Mlele District in Katavi region Mr. Vicent Jackson Kizeze explained that “Recently, one exporter of honey from Mlele encountered a challenge whereby their export was found with 165 mg/kg amount of Hydroxymethylfurfural (HMF) which is above-recommended amount (80mg/kg) for Tropical honey. This highly affected the price of honey exported and as a consequence reduced income to this trader. Therefore, through this training, we need to learn more about the use of these processing machines and the amount of heat we can apply during the processing of honey to ensure quality is maintained.”
Lors de la saison des pluies, certains endroits des pistes rurales ne sont plus praticables pour les populations. Le principe de traitement des points critiques est d'améliorer l'accessibilité en traitant les points de passage critiques et en limitant l'érosion hydrique sur ces routes. Mahamadou Bouda, notre expert en infrastructures explique: " L’approche « traitement des points critiques », est le traitement des points de passage, qui sont considérés comme critiques, comme une entrave à la praticabilité en toute saison, enclavant ainsi les localités alentours. C’est une approche conceptuelle basée sur le principe de mesures anti-érosives (avec les radiers submersibles qui fonctionnent comme des barrages-ponts), éprouvée dans la sous-région, et qui a été introduite ici en Mauritanie à travers le projet RIMDIR financé par l'Union européenne".Une solution concrète pour le village de Magta Sfeira qui pendant toutes les saisons de pluies était enclavé avec un accès difficile aux routes pour sa population.Mohamed Lemine, transporteur de Magta Sfeira en explique les bienfaits : "Auparavant nous avions beaucoup de difficulté pour rallier les villages. Lorsque nous transportions des malades nous étions obligés de les porter sur le dos une fois de l’autre côté et attendre une voiture pour faire le reste du chemin. Nous étions parfois aussi confrontés au choix entre sauver la vie du malade au risque de détruire la voiture à cause de l’eau. Nous louons 2 voitures pour une petite distance à cause de l’eau". Boubacar Ould Nouss, chef du village de Magta Sfeira ajoute: "J’ai 70 ans et suis né ici à Magta Sfeira. Le problème qu’on avait, avant la mise en place de ce point critique, était lié à l’enclavement total du village. Auparavant nous allions à Ghoura par la route principale, inutilisable durant l’hivernage. Aujourd’hui, la distance est plus courte". La mise en place des points critiques permet le désenclavement efficace des localités, qui sans eux seraient coupées du monde, particulièrement pendant la saison des pluies. En plus de leur vocation de désenclavement, ces points permettent:une retenue en amont de ces ouvrages ;l’épandage et l’infiltration des eaux de surface,la recharge des nappes phréatiques, la régénération naturelle de la végétation, et donc une protection durable contre l’érosion hydriqueCes aménagements ont tous été faits avec essentiellement des matériaux locaux, réduisant significativement leur coût de réalisation, comparés aux autres ouvrages classiques de ce type que sont les ponts, les passages busés, ou les dalots. L’entretien et la maintenance s’avèrent donc plus faciles, par les populations bénéficiaires elles-mêmes.Ce désenclavement non seulement améliore la qualité de vie des villageois, mais facilite également un accès permanent aux zones de production tout au long de l'année.
Le Ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida à travers l’Institut National de la Santé Publique (MSPLS) a organisé depuis avril 2023 une formation. Celle-ci était théorique et pratique, en chirurgie de district pour une période de six mois, en faveur des équipes de Médecins généralistes, des infirmiers de blocs opératoires et des techniciens anesthésistes. Ce renforcement des compétences a été proposé à 75 prestataires des soins issus de 25 hôpitaux de district. Il a été co-financé par l’Union Européenne et la Belgique via Enabel (les projets PASS3-FBP AMAGARA MU MURYANGO et PAORC) et l’ONG Médecins Sans Vacances. Les apprenants des sites des hôpitaux de NGOZI et Gitega témoignent que cette formation a été très utile en termes de renforcement des compétences du personnel. Quelques participants ont livré leurs témoignages. « Je m'appelle Dr IRADUKUNDA Constantin, je suis médecin consultant à l'hôpital NTITA dans le district sanitaire de RYANSORO, en province sanitaire de GITEGA. J'ai participé à la formation en chirurgie de district qui a été organisée en deux temps. Un mois de formation théorique et cinq mois de formation pratique. C’était une occasion en or pour moi, car j’ai amélioré mes compétences médicochirurgicales. Avant, j’avais peu de connaissance en matière de diagnostic et de traitement des urgences chirurgicales et les cas chirurgicaux. Pour les opérations césariennes que je supposais faire correctement, je me suis rendu compte que le respect des normes n’était pas bien fait.Je dois dire que cette formation sera bénéfique à mes patients qui étaient référés aux autres structures (assez loin comme à Bujumbura ou ailleurs) avec un risque élevé de mort lors des transferts de longue distance. Suite à la pauvreté qui sévit dans les ménages burundais, certains malades étaient obligés de retourner chez eux et abandonner les transferts, mais désormais, ils seront pris en charge dans nos structures de soins. Il faut noter également que cette formation aura un impact sur l’économie des ménages, certaines familles étaient obligées de vendre leurs lopins de terre ou leurs animaux domestiques pour payer les frais liés au transfert dans les hôpitaux de la ville. » La présence des apprenants et des formateurs a été également très bénéfique pour les sites de formations. Les patients qui fréquentent ces sites de formations ont eu l’opportunité d’avoir des médecins spécialistes. De nouveaux actes chirurgicaux ont été pratiqués : il s’agit de la traumatologie, de la gynécologie, de l'urologie et de la chirurgie générale. Le médecin directeur de l’Hôpital régional de Ngozi, Dr. Guillaume Ntawukuriryayo estime que la présence de cette équipe a eu un impact positif sur la qualité des soins et les finances de cet hôpital. « Nous avons accueilli à Ngozi cinq médecins généralistes, cinq techniciens anesthésistes et cinq infirmiers du Bloc Opératoire. Ces prestataires se sont rajoutés à l’équipe locale durant six mois. Nous avons aussi eu la chance d’abriter et d’être ensemble avec des médecins spécialistes qui sont rares à l’intérieur du pays. Nos équipes ont donc eu, en tout état de cause, la chance d’apprendre auprès de ces spécialistes, car ils participaient conjointement à des opérations de bloc. Avant la formation, nos médecins généralistes se retrouvaient avec des cas compliqués, surtout la gestion des urgences chirurgicales et obstétricales. Nous étions obligés de faire des transferts dans les hôpitaux de Bujumbura, mais avec comme conséquence du retard dans le traitement, des couts liés aux transferts pour les ménages et pour l’hôpital. Cette formation sera donc une réponse aux patients qui fréquentent les hôpitaux de districts sanitaires. Cette formation a contribué également à l’amélioration des finances de notre structure, car nous avons accueilli beaucoup de patients ces derniers mois qui ont payé les actes que ces spécialistes et apprenants ont réalisés ». La qualité des soins et services de santé pour les patients qui font recours aux hôpitaux des zones les plus reculées du pays reste un grand défi. Pour faire face à cette problématique, le MSPLS s’est doté d’une stratégie de la chirurgie de district en 2015 dans le but de renforcer les compétences en chirurgie pour le personnel des formations sanitaires des zones les plus éloignées. Pour rendre opérationnel cette stratégie, une première cohorte des médecins, techniciens anesthésistes et infirmiers du bloc opératoire a été formée grâce au cofinancement de l’Union Européenne et de la Belgique en 2021.
2000 mine workers were accredited with Recognition of Prior Learning certificates in a graduation ceremony held at Kigali on 06 December 2023. The event was organized by Rwanda Extractive Industry Workers Union (REWU) in collaboration with Rwanda Mines, gas and petroleum Board (RMB), Belgian development agency, Belgian-funded Decent Work and Social Protection program implemented by the Belgian development agency (Enabel), and other stakeholders.Recognition of Prior Learning (RPL) is a process of acknowledging the skills acquired in different informal contexts especially at workplace without considering how, when or where the learning occurred. It facilitates holders access to career progression on the labor market, jobs with fair wages and better working conditions. Candidates were assessed by Rwanda TVET Board (RTB) under the support of Rwanda Extractive Industry Workers Union (REWU), employers of mining companies, in collaboration with Rwanda Mining, gas and petroleum Board RMB and the Ministry of Public Service and Labour (MIFOTRA). In his remarks, Laurent Pred’homme, Head of Cooperation at the Embassy of Belgium in Rwanda commended the Government of Rwanda and its partners for their commitment to promote decent work and social protection. “Access to jobs with fair wages and better working conditions is fundamental to living a dignified life” he said. The Minister of Public Service and Labour, Prof Jeannette Bayisenge appreciated the collaboration between the government, development partners and stakeholders in promoting the Mining sector “this will benefit both employees and employers, leading to increased productivity, improved country’s labor market and overall development” she said. Under the existing partnership with REWU and STECOMA (Syndicat des Travailleurs des Entreprises de Construction, Menuserie et Artisanat), Enabel’s Decent Work and Social Protection program plans to assess 5,000 workers in the mining and construction sectors with focus on women and youth in the mining and construction sectors in Kigali and the 5 districts along the Kivu belt, who acquired skills informally at the workplace, to be certified for the skills they possess.
Enabel a lancé le samedi 2 décembre, pour une durée de 3 semaines, une série d’ateliers au niveau de 4 régions de l’intérieur du pays, à savoir l’Assaba, le Guidimakha, le Hodh El Gharbi et le Hodh El Charghi. Ces ateliers axés principalement sur la vulgarisation de la Loi d’Orientation Agro-Pastorale (LOAP, 2013), et qui bénéficieront aux acteurs politiques et aux communautés locales, s’articulent sur: la diffusion du contenu des décrets;l’explication du rôle des acteurs dans leur mise en œuvre; la précision des procédures de transfert de délégation de gestion des IRP (Infrastructures Rurales Productives); et le recueil des avis de acteurs relatif aux précautions à prendre pour une bonne implantation des organisations agropastorales.C’est donc dans un souci d’initier les autorités territoriales, les services techniques déconcentrés et les organisations communautaires au contenu de ces décrets que s’inscrit la tenue de cette série d’ateliers de 21 jours.La Loi d’Orientation Agro-Pastorale (LOAP, 2013), qui constitue le cadre d’intervention dans les domaines de l’Agriculture et de l’Elevage, en harmonie avec les autres lois régissant le secteur rural, notamment le code pastoral, celui de l’eau et l’ordonnance portant sur la réorganisation foncière et domaniale, est basée sur le principe de la participation des communautés à travers leurs organisations de base.C’est en application de cette même loi et en concertation étroite avec les Départements concernés, qu' Enabel a entrepris, sur financement de l’Union Européenne, la rédaction de deux décrets traitant respectivement des modalités de délégation de la gestion des ouvrages ruraux et de la structuration des organisations communautaires.L’état des lieux des infrastructures rurales en Mauritanie et l'analyse de leur cadre légal de gestion indiquent que les modalités de transfert de ces dernières sont définies uniquement pour le service public de l’eau (AEP). Ce qui dégage un vide qui nécessite d’être comblé afin d’assurer la propriété collective de ces infrastructures, auparavant exposées à des désaccords et parfois à des conflits entre les communautés sur des réalisations destinées à l’intérêt général.C’est pour combler ce vide, que les deux décrets apportent toute leur signification pour remédier à un déficit de longue date, en prévoyant de mettre de manière définitive à l’expropriation individuelle des infrastructures collectives et des terres relevant du domaine public destinées à servir l’intérêt général pour les communautés. Les décrets objet des ateliers régionaux précités, préparés et adoptés par le Gouvernement au mois de mars 2023 en appui aux ministères chargés de l’Agriculture, de l’Elevage et de l’Hydraulique, eu égard à leur qualité d’acquis indispensables en vue d’assurer la pérennité de la gestion des investissements réalisés, précisent de manière qui ne laisse aucun équivoque, les modalités de constitution des OSP (Organisations Socio-Professionnelles) au niveau territorial le plus bas d’une part et celles de la contractualisation entre l’Etat et lesdites organisations, d’autre part.En effet, le cadre régi par la LOAP est considéré comme prioritaire et structurant pour lesdits ministères et répond ainsi aux exigences d’une gestion durable des IRP par les communautés rurales qui en bénéficient par le biais de leurs organisations et en partenariat avec les acteurs publics et privés intéressés.
Le 4 décembre dernier, toute l'équipe d'Enabel au Burundi, en compagnie de l'Ambassadeur du Royaume de Belgique au Burundi, s'est rendu dans la province Cibitoke. Une journée de team building était organisée sur le thème de la plantation d'arbres autour du nouveau barrage d'irrigation construit par le Programme d’appui Institutionnel et opérationnel au secteur agricole au Burundi (PAIOSA).En cette période de pluie, la crainte que la pluie perturbe notre activité était présente, mais elle ne s'est finalement pas invitée.Au lieu de nous livrer aux jeux caractéristiques des team buildings, nous avons associé l’utile à l’agréable en plantant environ 2500 arbres en une seule journée. 180 membres du personnel d'Enabel sont partis de Bujumbura pour planter des arbres tout au long des berges de la rivière Muhira, là où le programme PAIOSA vient de construire un nouveau barrage d’irrigation. Ce barrage augmente le volume d’eau d’irrigation et part du périmètre irrigué de 250 ha dans la commune Buganda de la province Cibitoke. Et dans cette activité, nous n’étions pas seuls. L'Ambassadeur de Belgique et son équipe nous ont accompagnés et les membres du personnel Enabel ont rejoint le Gouverneur de la province, qui attendait sur place. Une ambiance de travail assidue mélangée à la joie d’avoir modestement contribué à la préservation et la protection de l’environnement et d’avoir protégé une infrastructure de grande importance pour la population. Cette activité s’est clôturée à Bujumbura par la remise des prix aux meilleur·es employé·es des différentes catégories du personnel ainsi qu’au meilleur employé·e de l’année. Notre collègue Faustin Mateso a remporté le vote du meilleur employé de l’année. Félicitations à lui !Une journée team building très intéressante qui a permis aux équipes de différents projets de visiter quelques réalisations d’autres projets Enabel.
Lancement de la campagne de sensibilisation « Ma Salubrité, c’est ma santé/ " N’ka saniya ye n'ka kԐnԐya ye ». La cérémonie officielle de lancement de la campagne a eu lieu ce vendredi 01 décembre 2023 sous la présidence de Madame le Préfet du cercle de Koulikoro représenté par le 2ᵉ adjoint M.Mhamadou Barry, en présence des équipes du projet PEPAK, du maire de la Commune Urbaine de Koulikoro, des légitimités traditionnelles et les différents acteurs de la chaine d’assainissement de la Commune Urbaine de Koulikoro. Cette campagne vise à sensibiliser et informer la population de Koulikoro sur l'assainissement de façon générale et l'importance d'avoir des latrines répondant aux normes d'assainissement. Ainsi, le lancement de ladite campagne a été couplé au démarrage des travaux de réhabilitation de près de 800 latrines à travers la Commune Urbaine de Koulikoro dont les travaux seront exécutés par les maîtres maçons de la ville de Koulikoro.En vue de bien mener ces travaux, ces maçons bénéficieront d’une formation, d'une formation technique sur la construction des latrines aux normes d'assainissement. Au terme de cette formation, chaque maçon sera outillé de matériaux nécessaires entrant dans le cadre du fonctionnement des travaux. La réhabilitation de ces latrines familiales, conformément aux normes d'assainissement, permettront l'approvisionnement et le fonctionnement de la station de traitement de boue et vidange (STBV) de Koulikoro, opérationnelle depuis février 2023, une des premières unités industrielles de traitement des eaux usées au Mali. Le maire de la commune urbaine Bakoroba Kané a remercié Enabel pour la confiance portée à sa commune, l'engagement du conseil communal pour le développement de la commune avant d'inviter les populations à la conjugaison des efforts pour la réussite du projet. La cérémonie s'est achevée par la remise des kits de sensibilisation aux comités de développement des quartiers et aux légitimités traditionnelles des 11 Quartiers qui composent la commune Urbaine de Koulikoro.
Le 30 novembre le wali (Gouverneur) du Guidimagha, M. Ahmed Ould Mohamed Mahmoud Ould Deih, a inauguré jeudi matin à Sélibaby, un atelier sur le projet Securalim mis en œuvre par l’Agence belge de développement Enabel , financé par l’Union européenne à hauteur de 12 millions d’euros. Le projet Securalim vise à renforcer la souveraineté alimentaire, à soutenir la production alimentaire et à adopter des systèmes alimentaires durables. Il intervient dans les wilayas du Guidimagha, du Gorgol, du Brakna, des 2 Hodhs et du Trarza.Dans son allocution prononcée à cette occasion, le wali a remercié les partenaires techniques et financiers pour le lancement de ce projet qui vise à créer de la valeur ajoutée sur la base d’une production agricole et pastorale équitablement répartie, et également contribuer à couvrir le coût des services de base pour soutenir leur qualité, leur proximité et leur continuité.Pour sa part, le président du Conseil régional du Guidimagha, M. Issa Coulibaly, a souligné que ce projet aura des répercussions positives sur la population de la wilaya, notamment dans le domaine de l’agriculture et du développement pastoral qui constituent la base de l’économie de la wilaya.Pour sa part, le maire de Sélibaby, M. Oumar Hamadi Ba, a souligné l’importance de ce projet, qui soutient l’agriculture et le développement de la wilaya, et déclaré que le gouvernement travaille d’arrache- pied pour atteindre la sécurité alimentaire, et que le Guidimagha est une wilaya agricole et pastorale, statut qui lui offre l’occasion de bénéficier des interventions du projet.Le coordinateur régional du projet Enabel, M. Ousseinou Traoré, s’est exprimé plus tôt et a remercié les autorités administratives pour les facilités qu’elles apportent au projet et pour leur coopération constructive dans sa mise en œuvre. Il a ajouté que la rencontre d’aujourd’hui marque le début d’une série d’ateliers qui seront organisés dans le but de présenter le projet « Securalim » sur une période de quatre ans dans les moughatas (régions) bénéficiaires des interventions du projet, à savoir le Guidimagha, le Gorgol, le Brakna, les 2 Hodhs et le Trarza.L’atelier s’est déroulé en présence du conseiller en charge des affaires économiques et du développement local, du hakem (préfet) de la moughataa de Sélibaby, des directeurs régionaux de l’agriculture, de l’Elevage, de l’environnement, de l’Hydraulique et de l’assainissement, ainsi que d’autres autorités régionales.L'évènement a eu lieu en simultané à Aioun avec le wali du Hodh El Garbi qui a indiqué que ce projet est un complément qualitatif, notamment dans son aspect professionnel lié à l’agriculture familiale et pastorale, ajoutant qu’il "espère que le projet sera un moyen d’attirer des entrepreneurs pour contribuer à la croissance et au développement du secteur afin de pouvoir répondre aux besoins de la population de la Wilaya’’.De son côté, le président de la région, Jemal Ould Mohamed, a exprimé la disponibilité de la région à coopérer avec tous les partenaires pour surmonter les obstacles auxquels ils sont confrontés afin de développer la Wilaya.Le lancement s’est déroulé en présence des hakem d’Aioun, de Koubeni et du Tintane, des chefs des services régionaux et des commandants des services militaires et de sécurité de la Wilaya.Ces évènements démontrent le lien fort qui existe entre Enabel et le gouvernement mauritanien. Une relation qui facilitera l'atteinte des résultats attendus pour ce nouveau projet.
Le Centre Féminin Marie-Antoinette (CFMA) a abrité ce mercredi 22 novembre 2023 à Kinshasa l’atelier de lancement de la campagne de sensibilisation sur la Masculinité Positive en milieu scolaire. Cette activité a réuni plus de 400 personnes spécialement des élèves filles et garçons en Terminale de 6 écoles de la province éducationnelle du Mont Amba de la Commune de Limete. Dans le cadre de ses interventions en RDC visant à prévenir les violences basées sur le Genre, Enabel à travers son Programme de Lutte contre les Violences Sexuelles (PLVS) accompagne la mise en place de la Masculinité Positive et son appropriation par différentes parties prenantes pour un changement de comportements en matière des VBG. C’est dans ce cadre que le PLVS a décidé d’accompagner l’engagement du Ministère du Genre, Famille et Enfant à travers sa Cellule Technique Mixte de la Masculinité Positive (CTM+) et de l’OSC Réseau des Hommes Engagés pour l’Égalité de Genre (RHEEG) dans la sensibilisation et la promotion des approches de la Masculinité Positive dans les écoles pour le changement de comportements issus de normes socio-culturelles discriminatoires envers la fille et la femme en impliquant les enseignants, les responsables scolaires ainsi que les jeunes filles et garçons élèves.Les violences sexuelles, physiques et psychologiques sont une réalité en milieu scolaire. Elles touchent particulièrement les filles avec de lourdes conséquences sur leur santé et leur scolarité. Les conséquences qui en découlent sont notamment les abandons scolaires, les mauvaises notes, les IST dont VIH-SIDA, les grossesses précoces, … « Les échanges sur la Masculinité Positive doivent nous permettre de mieux cerner la nécessité de notre engagement pour la promotion des normes positives qui favorisent l’égalité des sexes dans le milieu scolaire » a expliqué Madame Bernadette Phanzu, Commissaire générale provinciale en charge du Genre à l’ouverture de cet atelier de lancement. Le Représentant de Enabel à cette activité, Dr William BONANE a pour sa part expliqué l’importance de l’implication de l’homme en tant qu’acteur de changement dans les efforts pour lutter contre les violences et non seulement un homme à considérer comme auteur. « Pour que l’homme joue ce rôle, il doit se défaire des habitudes, des comportements et des valeurs héritées qui ne promeuvent pas l'égalité et l'équité des genres, les droits des femmes et des filles et la responsabilisation dans la construction des communautés égalitaires en matière des droits. » a-t-il martelé. Les échanges et discussions avec les élèves ont porté essentiellement sur la division sociale qui existe dans la société congolaise entre filles et garçons et qui portent les bases de la discrimination et des VBG quand « les travaux domestiques sont essentiellement confiés aux filles, et jamais aux garçons », a déclaré Marie-Ange, une élève de 3e année des Humanités de l’Institut Lumumba. L’appel a été ainsi lancé pour corriger ces préjugés et permettre aussi aux garçons « d’appuyer leurs sœurs et qu’il n’y a pas de honte à aider sa maman dans les travaux ménagers ». La campagne de sensibilisation sur la Masculinité Positive ainsi lancée va cibler près de 10.000 élèves répartis dans les différentes écoles cibles des sites d’intervention du programme à travers des enseignements, des théâtres participatifs pour une sensibilisation de proximité, grâce l’implication de différents partenaires engagés dans cette thématique.Pour rappel, cette campagne de sensibilisation s’inscrit dans le cadre du Programme de Lutte contre les Violences Sexuelles de Enabel, financé par la Belgique qui vise à réduire les violences sexuelles et leur impact à travers la transformation des comportements, la prise en charge complète des victimes et la lutte contre l’impunité des agresseurs. Le PLVS accorde une attention particulière aux approches novatrices transformatrices de genre, pour toucher, engager et impliquer les hommes, et faire d'eux des alliés dans les efforts pour l'égalité des sexes.
Enabel met en œuvre depuis 2012 un projet d'appui au système national d’information sanitaire au Burundi. Cette intervention qui vise l’amélioration de la performance du système de santé a été réalisée en partenariat avec le MSPLS pour renforcer le système national d’information sanitaire.Au terme des 12 ans de collaboration, le Système National d’Information Sanitaire (SNIS) a connu des avancées qui vont contribuer à améliorer la qualité des soins et services de santé. Il s’agit notamment : De plans stratégiques qui ont été produits donnant ainsi une vision claire sur les objectifs de l’information sanitaire et de la cybersanté , D'une plateforme d’entrepôt des données accessible en ligne (DHIS2) permettant d’accéder aux données sanitaires en temps réel, De réduire les silos qui existaient entre les différents producteurs de données sanitaires, Et d’assurer une meilleure sécurité des données et de faciliter l’utilisation des données pour la prise de décision aux différents niveaux du système de santé.En termes de renforcement des ressources humaines, plusieurs cadres et agents du secteur de la santé ont bénéficié de formations continues, voire certifiantes sur l’information sanitaire et la santé numérique. Plus de 75 % des hôpitaux à caractère public ont été informatisés et utilisent actuellement des outils digitalisés conduisant à une meilleure gestion des ressources et un meilleur suivi dans la prise en charge des patients. Des outils d’aide à la décision clinique et thérapeutique ont été introduits permettant aux personnels soignants un meilleur respect des protocoles de soins et une diminution des risques liés à une mauvaise utilisation des médicaments. Pour capitaliser les acquis du projet, le Ministère de la Santé Publique et de la Lutte Contre le Sida (MSPLS) en partenariat avec Enabel ont organisé un atelier. Il s'est déroulé en novembre 2023 à Bujumbura à l’intention des différents intervenants à tous les niveaux du système de santé. Dans son discours, le secrétaire permanent du MSPLS Dr. Olivier Nijimbere a exprimé sa satisfaction au regard des résultats palpables déjà atteints. « Le Ministère est reconnaissant de l’appui d’Enabel à travers le PAISS4 et de la bonne expérience acquise dans le renforcement du SNIS et de la digitalisation des systèmes de santé au Burundi. Nous sommes toujours convaincus que le MSPLS et Enabel resteront ensemble pour consolider les acquis. » Quant à la représentante de l’ambassade de la Belgique au Burundi, Mme Sanne de Mayer, Adjointe au chef de coopération, elle a réaffirmé l’engagement de la Belgique à appuyer les efforts du gouvernement burundais dans la digitalisation du système de santé. « Je voulais encore une fois vous assurer que la Belgique sera toujours avec d’autres partenaires, notamment de l’Union Européenne, aux côtés du Ministère de la Santé pour appuyer le développement de ces expériences issues des recherches-action prometteuses de ces deux dernières années. »