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Le jeudi 5 septembre 2024, seize entrepreneurs culturels, dont huit jeunes femmes, ont été honorés lors d’une cérémonie de remise de certificats marquant la fin de l’atelier d’Innovation et Création, organisé par Enabel à travers son Projet Jeunesse Créative. Pendant quatre jours, ces participants ont été initiés à des techniques innovantes visant à stimuler leur imagination créatrice et à transformer leurs idées en projets artistiques concrets. L'atelier a également abordé des méthodes mentales et physiologiques pour booster leur capacité d’innovation, ainsi que des outils pratiques pour structurer et organiser leurs idées. C’est dans la salle de réunion de l’Incubakor, un espace dédié à l’accompagnement des jeunes entrepreneurs, que cet atelier enrichissant s’est déroulé, réunissant des talents prometteurs de divers horizons artistiques. Cette initiative s'inscrit dans la mission du Projet Jeunesse Créative de Enabel, qui vise à soutenir l'épanouissement socioculturel des jeunes en RDC, en mettant un accent particulier sur l'inclusion des jeunes femmes dans le secteur culturel. Grâce à ce programme, ces seize entrepreneurs disposent désormais des compétences nécessaires pour concrétiser leurs projets et contribuer à dynamiser l'industrie créative locale, tout en inspirant d'autres jeunes à explorer leur potentiel artistique. Une nouvelle étape franchie vers une jeunesse créative, innovante et tournée vers l’avenir.
Le 4 septembre 2024, la ville de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri, a été le théâtre d’une avancée significative dans la réforme de la Police Nationale Congolaise (PNC). Sous l’égide du Programme d’appui à la réforme de la police (PARP III), trois nouveaux bâtiments – un commissariat et deux sous-commissariats – ont été inaugurés, symbolisant un engagement renouvelé envers la sécurité et la gouvernance locale. Cette cérémonie, présidée par M. Nicolás Berlanga-Martinez, Ambassadeur de l'Union européenne en RDC, en présence du Gouverneur de l’Ituri et d’un représentant de la Police Nationale Congolaise, marque une étape clé pour la modernisation de la PNC. Ces infrastructures modernes s’accompagnent d’équipements stratégiques : des ordinateurs, des équipements bureautiques, un véhicule et 13 motos, destinés à optimiser les opérations policières. Une partie de ces équipements a été spécifiquement attribuée à l’École de Police de Bunia, renforçant ainsi la formation et la professionnalisation des forces de l’ordre.Le PARP III, financé par l’Union européenne et exécuté par un consortium dirigé par Enabel, en collaboration avec les ONG COGINTA et le Centre pour la Gouvernance du Secteur de la Sécurité (DCAF) basé à Genève, illustre une approche globale pour améliorer les capacités institutionnelles et opérationnelles de la police en RDC. Cette initiative vise non seulement à doter la PNC de moyens modernes, mais également à renforcer la confiance entre les citoyens et les forces de l’ordre en créant un environnement plus sécurisé et propice au développement.
Dans le cadre de la rentrée scolaire 2024-2025, une initiative majeure a été lancée pour promouvoir l’éducation inclusive et accessible au Kasaï-Oriental. Le 2 septembre 2024, Son Excellence le Gouverneur du Kasaï-Oriental a officiellement lancé une campagne d'inscription massive à l'école. Cette activité, organisée par la Province éducationnelle du Kasaï-Oriental 1 avec l'appui technique et financier de Enabel via le projet Edubase, visait à sensibiliser les parents à l'importance de scolariser tous les enfants, sans distinction de genre ou de handicap. Un volet particulier de cette campagne concerne les enfants ayant dépassé l’âge scolaire standard, qui sont encouragés à intégrer les centres de rattrapage scolaire pour leur permettre de reprendre le chemin de l’éducation. Pour marquer cet événement, cinq enfants vulnérables (quatre filles et un garçon) ont reçu, à titre symbolique, des kits scolaires offerts par Enabel. Ces kits, composés notamment de cahiers, stylos et autres fournitures, visent à alléger les charges financières des familles en cette période cruciale de l’année. La distribution à grande échelle de ces kits est prévue pour la première quinzaine du mois d’octobre 2024 et ciblera un nombre bien plus important d’enfants vulnérables. Cet appui témoigne de l’engagement de Enabel et de ses partenaires à promouvoir une éducation de qualité pour tous et à contribuer à la lutte contre les inégalités dans le secteur éducatif. Avec cette initiative, le Kasaï-Oriental renforce sa vision d'une école inclusive, accessible à tous les enfants, condition essentielle pour construire une société équitable et prospère.
Dans le cadre de la rentrée scolaire 2024-2025, une initiative majeure a été lancée pour promouvoir l’éducation inclusive et accessible au Kasaï-Oriental. Le 2 septembre 2024, Son Excellence le Gouverneur du Kasaï-Oriental a officiellement lancé une campagne d'inscription massive à l'école. Cette activité, organisée par la Province éducationnelle du Kasaï-Oriental 1 avec l'appui technique et financier de Enabel via le projet Edubase, visait à sensibiliser les parents à l'importance de scolariser tous les enfants, sans distinction de genre ou de handicap. Un volet particulier de cette campagne concerne les enfants ayant dépassé l’âge scolaire standard, qui sont encouragés à intégrer les centres de rattrapage scolaire pour leur permettre de reprendre le chemin de l’éducation. Pour marquer cet événement, cinq enfants vulnérables (quatre filles et un garçon) ont reçu, à titre symbolique, des kits scolaires offerts par Enabel. Ces kits, composés notamment de cahiers, stylos et autres fournitures, visent à alléger les charges financières des familles en cette période cruciale de l’année. La distribution à grande échelle de ces kits est prévue pour la première quinzaine du mois d’octobre 2024 et ciblera un nombre bien plus important d’enfants vulnérables. Cet appui témoigne de l’engagement de Enabel et de ses partenaires à promouvoir une éducation de qualité pour tous et à contribuer à la lutte contre les inégalités dans le secteur éducatif. Avec cette initiative, le Kasaï-Oriental renforce sa vision d'une école inclusive, accessible à tous les enfants, condition essentielle pour construire une société équitable et prospère.
Team Belgium played a pivotal role at the United for Health Days (U4H-2024), held on November 14-15 at the University of Rwanda’s College of Medicine and Health Sciences (UR-CMHS) in Remera. The event brought together over 4,000 healthcare professionals, students, and stakeholders from across Rwanda to engage in a dynamic exchange of ideas, research, and opportunities aimed at improving healthcare systems and fostering innovation.Belgium’s participation, led by Enabel, the Belgian Development Agency and the Embassy of Belgium in Kigali, was aligned with their long-standing commitment to global health development. Enabel’s Lead Health Expert, Dr Nicole Curti contributed to a key discussion on the vital role of research in shaping evidence-based healthcare policies, as well as Belgium contributions in Rwanda’s health sector through the Belgium-Rwanda Cooperation Program (2024-2029), a comprehensive five-year initiative aimed at strengthening healthcare systems and improving health outcomes in Rwanda.In addition to these contributions, Team Belgium showcased several scholarship opportunities and collaborative initiatives aimed at empowering Rwandan students and health professionals. The United for Health Days is an annual event that serves as a vibrant platform for students, young professionals, and key stakeholders in Rwanda’s health sector to come together for face-to-face interactions, networking, and collaboration. It is a result of an innovative collaboration between the University of Rwanda and the University College Leuven Limburg (Belgium).Since its inception in 2022, the two-day event has become a platform for valuable exchanges on research, training, and capacity-building opportunities.
Une mission de terrain pour évaluer l'impact des ouvrages d'eau et d'assainissement Le coordinateur des programmes nouvellement arrivé à Enabel au Mali s'est rendu dans les communes de Baguinéda et de Koulikoro afin d'évaluer les progrès réalisés dans le cadre du Projet d'amélioration de l'accès à l'Eau Potable et à l''Assainissement (PEPAK).Cette visite a été l'occasion de constater sur le terrain les résultats des investissements réalisés et d'échanger avec les acteurs locaux. À Baguinéda, la délégation a été accueillie par le Secrétaire Général de la mairie . Les échanges ont eu lieu sur la situation administrative de la commune, marquée par une dissolution du conseil communal et la mise en place d'une délégation spéciale. Malgré ce contexte, le PEPAK a réussi à mettre en œuvre des projets d'eau et d'assainissement appréciés par la population. Les discussions avec les membres de l'Association des Usagers de l'Eau Potable (AUEP) ont permis de mesurer l'impact du projet sur l'accès à l'eau potable et sur les conditions de vie des populations. Les participants ont souligné l'importance de la formation des élus et des communautés pour assurer la pérennité des ouvrages. Koulikoro : Visite de la station de traitement des boues de vidange - La visite de la station de traitement des boues de vidange de Koulikoro a permis d'appréhender les enjeux de l'assainissement à l'échelle d'une commune urbaine. Cette infrastructure est un élément clé pour améliorer les conditions sanitaires et environnementales. Cette visite de terrain a offert au Coordinateur des programmes l'opportunité de s'immerger dans les activités du PEPAK et d'en apprécier les progrès remarquables. Les échanges avec les acteurs locaux ont souligné l'importance d'une approche participative et d'un suivi régulier des projets pour garantir leur durabilité.
Les flux migratoires et les déplacements de population ont modifié les dynamiques locales dans le Hodh El Chargui, une région clé de la Mauritanie située à la frontière avec le Mali. Les personnes déplacées, souvent en situation de grande précarité, viennent s’ajouter aux communautés locales elles-mêmes confrontées à des défis socio-économiques. Ce projet, financé par l'Union Européenne, a été conçu pour répondre aux besoins urgents des deux populations en misant sur une intégration durable et agropastorale. Il s’agit d’un investissement ambitieux qui mobilise les acteurs locaux, les institutions publiques et la société civile pour renforcer la cohésion sociale et les moyens de subsistance. Les interventions se concentreront sur plusieurs communes du Hodh El Chargui : Nema, Djiguenni, Timbédra, Amourj et Adel Bagrou. Dans ces moughataa, le projet vise deux groupes principaux : Les personnes déplacées : agriculteurs, éleveurs avec leurs troupeaux, et femmes cheffes de ménage. Les communautés hôtes : éleveurs et agriculteurs mauritaniens en situation de vulnérabilité, en particulier les femmes. En parallèle, les institutions locales et les autorités traditionnelles seront mobilisées pour renforcer leurs capacités à gérer les ressources et les dynamiques sociales issues des migrations. Le projet MIRECAM ambitionne d'accompagner les acteurs locaux à mieux appréhender et gérer les enjeux liés aux déplacements de population pour promouvoir le développement socio-économique du Hodh El Chargui. Il soutient les engagements internationaux de la Mauritanie en matière de migration et de développement. MIRECAM poursuivra trois grands axes d’intervention : Renforcement des capacités des acteurs locaux : Les autorités locales, les conseils régionaux, les représentants de la société civile et les services déconcentrés seront formés et outillés pour anticiper les conséquences des mouvements de population. Cette approche vise à renforcer leur capacité à intégrer ces nouvelles dynamiques dans la gestion de leurs territoires. Gestion améliorée des ressources pastorales : Pour prévenir les conflits liés à l’accès aux ressources naturelles, le projet propose de renforcer la gestion des ressources pastorales, de manière à anticiper les tensions et favoriser la cohabitation pacifique entre les communautés. Accès aux opportunités socio-économiques : La mise en place de programmes et d’initiatives pour faciliter l’insertion économique des déplacés et des communautés locales, avec une attention particulière pour les femmes. Les initiatives comprendront le soutien à l’agriculture, à l’élevage et au développement d’activités génératrices de revenus. En soutenant ce projet, l'Union Européenne et les autorités locales espèrent obtenir des résultats concrets : Résultat 1 : Des acteurs locaux mieux préparés pour gérer les déplacements de population et anticiper les impacts sur les économies locales. Résultat 2 : Une gestion renforcée des ressources pastorales, contribuant à réduire les risques de conflits et de tensions sociales. Résultat 3 : Une amélioration des opportunités socio-économiques pour les personnes déplacées et les communautés locales, avec des actions spécifiques visant à autonomiser les femmes. Une vision pour l’avenir Ce projet d’intégration socio-économique à base agropastorale repose sur une approche inclusive qui place les populations, déplacés et locales, au cœur de son action. Les objectifs sont ambitieux mais réalisables, et chaque avancée sera une pierre de plus vers une Mauritanie résiliente, où les opportunités économiques sont accessibles à tous, et où la cohabitation pacifique permet à chacun de construire un avenir meilleur. En travaillant ensemble, ce projet aspire à transformer les défis des déplacements de population en opportunités de développement, bâtissant ainsi une Mauritanie plus forte et plus inclusive.
Uganda’s ICT sector celebrated a major milestone today with the launch of the IT Consumer Protection Portal, by Hon. Joyce Ssebugwawo, State Minister for ICT, at the Consumer Protection Conference. Developed by the National Information Technology Authority Uganda (NITA-U) with support from Enabel’s Skills and Governance Project, funded by the European Union, this platform empowers Ugandans to report issues with IT services and track complaints in real time. The portal also provides consumers with information about their rights, helping to build trust and accountability in the digital economy.In her remarks, Hon. Ssebugwawo highlighted that consumer trust is essential for increased digital adoption. “Digital transformation is no longer a choice,” she stated. “Both government and private sector service strength lies in meeting citizens' needs efficiently.” This portal aims to make reporting poor service easier and quicker, ultimately supporting a more trustworthy digital space for all Ugandans.Michael Niyitegeka, the key note speaker at the event, noted that Uganda’s digital economy heavily depends on consumer trust in the products and services available. He warned about the risks of counterfeit products, which affect the quality of life, businesses, and the environment. He pointed out that "three-quarters of global businesses will operate on shared platforms by 2030," making consumer protection and accountability even more crucial. Niyitegeka stressed the importance of empowering consumers to navigate these platforms safely and ensuring they know how to verify the authenticity of products and services.NITA-U’s Executive Director also mentioned that the portal is part of a larger network of digital solutions contributing to Uganda’s digital transformation. As Uganda continues to expand its digital reach, initiatives like this portal play an essential role in safeguarding citizens and ensuring a secure online environment for all.
Dans le cadre de sa visite de quatre jours dans la région du Hodh el Chargui, l’Ambassadeur de l’Union européenne, S.E.M. Joaquin TASSO VILALLONGA, a procédé ce mardi 12 novembre 2024 au lancement officiel des programmes TAWAFOUG et MIRECAM. Dotés d’un financement global de 28 millions d'euros, ces nouveaux programmes visent à répondre aux besoins essentiels des communautés locales, ainsi que des populations réfugiées et retournées de la région.Le projet MIRECAM, mis en œuvre par Enabel, se concentre sur l’accès des réfugiés et des communautés d’accueil aux services sociaux de base et aux opportunités socio-économiques, y compris l’emploi et la formation.Enabel intervient spécifiquement dans le cadre de l’axe de renforcement socio-économique pour appuyer les populations locales et réfugiées dans les secteurs de l’agriculture et de l’élevage, contribuant ainsi au développement durable de la région du Hodh el Chargui.
Enabel réunit des acteurs de collectivités territoriales pour diagnostiquer les besoins prioritaires en planification des aménagements urbains A travers ses 2 projets Appui à la résilience socio-économique dans les régions du Centre-Nord et du Plateau Central et Appui à la résilience socio-économique dans les régions du Centre-Est et à l’Est, Enabel a organisé le 4 octobre 2024 dans ses locaux à Ouagadougou, un atelier d’autodiagnostic sur la planification et la gestion urbaine. L’objectif de l’atelier est d’outiller les acteurs ciblés, à partir d’une bonne prise en charge de leurs besoins en formation afin de contribuer efficacement à l’amélioration de la gouvernance urbaine inclusive et durable des villes secondaires cibles en transition. Plus spécifiquement, il s’est agi : de réaliser avec les collectivités territoriales cibles et les services techniques en charge de l’urbanisme une analyse participative des capacités structurelles et institutionnelles en matière de gestion urbaine ; d’identifier, d’analyser, de synthétiser les besoins en renforcement de capacités des services techniques jugés prioritaires par les services techniques et les collectivités territoriales cibles ; d’analyser un rapport de cadrage pour l’évaluation des outils de planification urbaine des villes cibles ; de proposer une stratégie d’opérationnalisation des organes et structures municipales en charge de l’aménagement et la gestion urbaine. La rencontre d’échanges a permis de collecter les données sur les modes de gestion urbaine des collectivités territoriales et de décerner l’état des lieux des modes de planification et de gestion urbaine des villes cibles. Ces données collectées ont été traitées, synthétisées et présentées en plénière. En outre il y a eu une présentation sur les missions des services techniques déconcentrés et leurs capacités organisationnelles et opérationnelles pour assurer la mise en œuvre des politiques publiques de gestion urbaine. À la suite des échanges, les participant·es à cet atelier ont tenté de dresser un état des lieux de l’organisation des services technique, des outils et instruments de gestion urbaine, du mode de gestion des infrastructures urbaines, ainsi que des modes de planification et de gestion urbaine des communes.
Enabel au Burkina Faso à travers ses projets « Appui à la résilience socio-économique dans les régions du Centre-Nord et du Plateau Central » et « Appui à la résilience socio-économique dans les régions du Centre-Est et à l’Est » a organisé le 04 octobre 2024 dans ses locaux à la Zone du bois à Ouagadougou, un atelier d’autodiagnostic sur la planification et la gestion urbaine. L’objectif de l’atelier est d’outiller les acteurs ciblés, à partir d’une bonne prise en charge de leurs besoins en formation afin de contribuer efficacement à l’amélioration de la gouvernance urbaine inclusive et durable des villes secondaires cibles en transition. Plus spécifiquement, il s’est agi : de réaliser avec les collectivités territoriales cibles et les services techniques en charge de l’urbanisme une analyse participative des capacités structurelles et institutionnelles en matière de gestion urbaine ; d’identifier, d’analyser, de synthétiser les besoins en renforcement de capacités des services techniques jugés prioritaires par les services techniques et les collectivités territoriales cibles ; d’analyser un rapport de cadrage pour l’évaluation des outils de planification urbaine des villes cibles ; de proposer une stratégie d’opérationnalisation des organes et structures municipales en charge de l’aménagement et la gestion urbaine. La rencontre d’échanges a permis de collecter les données sur les modes de gestion urbaine des collectivités territoriales et de décerner l’état des lieux des modes de planification et de gestion urbaine des villes cibles. Ces données collectées ont été traitées, synthétisées et présentées en plénière. En outre il y a eu une présentation sur les missions des services techniques déconcentrés et leurs capacités organisationnelles et opérationnelles pour assurer la mise en œuvre des politiques publiques de gestion urbaine. À la suite d'échanges, les participant·es à cet atelier ont tenté de dresser un état des lieux de l’organisation des services technique, des outils et instruments de gestion urbaine, du mode de gestion des infrastructures urbaines, ainsi que des modes de planification et de gestion urbaine des communes. Kimségninga SAVADOGO, Communication Assistant
Du 24 au 27 septembre 2024, Enabel à travers le Projet d’Appui au Renforcement de la Justice pour lutter contre l’impunité (PARJI) a organisé une session de formation au profit des formateurs du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM). L’objectif était de renforcer les capacités du Pool des formateurs du CSM sur les techniques et outils d’animation des formations pour adultes. La ville de Koudougou a abrité la dernière activité pour le compte du PARJI dans le cadre de la mise en place d’un plan de formation continue des magistrats. Il s’agit de la formation du pool de formateurs dont la cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par le Président du CSM, Adama OUEDRAOGO. Il avait à ses côtés le Secrétaire Permanent du CSM Paulin BAMBARA et le chef du Projet PARJI à Enabel, Daguelé Patrick OUATTARA. Dans son mot de bienvenu, le chef du projet PARJI a rappelé que “l’appui au renforcement des capacités techniques des acteurs judiciaires, notamment des magistrats, était l’un des chantiers majeurs inscrits dans le cadre du premier objectif spécifique du PARJI qui vise l’amélioration du fonctionnement de la chaîne pénale afin de répondre à la demande de justice dans la zone d’intervention du projet. Pour ce faire, il est apparu nécessaire, au-delà des formations spécifiques qui ont été organisées durant la période de mise en œuvre du PARJI, de doter le Conseil Supérieur de la Magistrature d’un plan de formation continue des Magistrats pour garantir durablement l’efficacité du fonctionnement des juridictions. Le présent atelier vise donc à opérationnaliser ce plan de formation continue en outillant suffisamment le pool de formateurs constitué pour l’animer. Tout cela est une réalité aujourd’hui, grâce à la très bonne collaboration entre le PARJI et le CSM et au-delà, avec le Ministère en charge de la Justice”. Les résultats recherchés à travers cette formation du pool de formateurs du CSM sont entre autres : le renforcement des compétences et l’uniformisation des techniques d’animation des formations pour adultes, la mise à jour des connaissances et le partage des expériences, etc. En effet, la mise en place d’un pool de formateurs par le CSM a pour objectif de garantir une formation continue de qualité aux magistrats, adaptée aux besoins spécifiques du système judiciaire burkinabè. Composé de magistrat·es de divers grades et issus·es de plusieurs ordres de juridiction, ce pool de formateurs sera chargé de l’animation des différentes formations inscrites dans le plan de formation continue des magistrats adopté en mars 2024. A travers la constitution d'un pool de formateurs, le CSM veut assurer une cohérence et une uniformité dans la mise en œuvre du plan de formation continue des magistrats, afin de maintenir des standards élevés dans l'administration de la justice. Les partages d'expériences et de bonnes pratiques entre les formateurs eux-mêmes ont enrichi la formation et permis d'intégrer des approches variées et innovantes. C’était l’occasion de rappeler aux futurs formateurs l'importance d'adapter en permanence le contenu de des formations aux réalités et aux défis spécifiques du Burkina Faso, afin de garantir une meilleure pertinence et une efficacité accrue pour les magistrats. En formant continuellement des magistrats compétents et bien préparés, le CSM veut contribuer à renforcer la crédibilité et la confiance du public dans le système judiciaire et permettre aux magistrats de se perfectionner tout au long de leur carrière. Selon le Président du CSM, Adama OUEDRAOGO, “en matière de formation, la connaissance technique, si elle est indispensable, n’est pas en soi suffisante ; encore faut-il savoir la dispenser. C’est la raison pour laquelle le CSM, mesurant la délicatesse de l’exercice, a choisi de vous donner quelques outils en la matière à travers une formation”. Plus spécifiquement, les participants·es ont pu acquérir les fondamentaux de l’andragogie, les méthodes et techniques de conception d’une séquence de formation et les méthodes et techniques de définition des objectifs d’une formation. Ils ont également appris à maîtriser l’utilisation des principaux outils de la communication andragogique, à analyser les différents aspects de la communication en situation de formateur et les méthodes et techniques d’animation d’une séquence de formation. Durant les 4 jours, en plus de ces connaissances acquises, les formateurs maîtrisent désormais l’utilisation des outils andragogiques, tels que le tableau, le vidéoprojecteur et le dispositif de visioconférence ains que les techniques d’une formation en ligne. Tout en encourageant ces formateurs à se spécialiser dans différents domaines du droit afin d'accéder à une expertise pointue sur des sujets spécifiques, le CSM, à travers ce pool de formateurs favorise la création d'un réseau professionnel entre les magistrats formateurs, facilitant les échanges et le soutien mutuel. Toute chose qui va contribuer à une meilleure administration de la justice, à créer un impact positif sur la société dans son ensemble, en garantissant des décisions judiciaires permettant de lutter contre l’impunité au Burkina Faso. D’où l’accompagnement d’Enabel à travers le PARJI, financé par l’Union européenne et dont la fin est annoncée pour ce mois d’octobre 2024. Au total, dans le cadre de cette activité, le PARJI a contribué au renforcement des capacités de 24 personnes du pool des Magistrats formateurs du CSM et de 5 personnes issues d’institutions partenaires. Cela vient ainsi clôturer une série de vingt-cinq activités majeures, coorganisée avec le CSM, et qui ont permis de doter les magistrats d’outils et de connaissances pratiques. Elles ont accru leurs capacités managériales et amélioré l’efficacité de leurs juridictions.
La province de la Lomami est confrontée à une menace sérieuse pour ses plantations de palmiers : le charançon rouge, un ravageur particulièrement redoutable. Pour y faire face, le projet Agriculture pour La Lomami (KORLOM) a lancé des actions concertées.Le 5 novembre 2024, la troisième réunion du Comité Technique (CoTech) s’est tenue à Ngandajika, sous la présidence de l'inspecteur provincial du développement rural. Cette rencontre visait à planifier des actions urgentes contre ce ravageur.Selon une mission d'experts réalisée en octobre à Ngandajika et Luputa, le charançon rouge attaque surtout les variétés de palmiers introduites par le CIRAD (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement). Bien que des mesures aient déjà été prises, les résultats restent insuffisants, soulignant la nécessité de renforcer les méthodes de lutte.Lors de cette réunion, les membres du CoTech - parmi lesquels l'Inspection Provinciale de l’Agriculture et Sécurité Alimentaire (IPASA), le Service National de Vulgarisation (SNV), l’Institut National pour l’Étude et la Recherche Agronomiques (INERA) et d'autres partenaires - ont étudié un plan d’action concret et un chronogramme pour contrer le charançon rouge. Celui-ci comprend une formation technique pour les agronomes de secteur et les moniteurs agricoles ainsi qu'une vaste campagne de sensibilisation destinée aux producteurs de palmiers à huile (Elaeiculteurs).Les échanges ont permis de renforcer la coordination entre les partenaires impliqués, dans le but de protéger les plantations et d’assurer la pérennité de la production d’huile de palme, une ressource essentielle pour la région. Les membres du CoTech ont réaffirmé leur engagement à appliquer ces stratégies de prévention et de lutte pour limiter l'impact du charançon rouge sur les palmeraies de la Lomami et soutenir durablement l’économie locale.
Le 31 octobre 2024, une réunion à Mbujimayi a partagé les résultats d'une étude sur les ménages agricoles dans le cadre du projet Agriculture. En présence des partenaires du projet, cette rencontre a permis d’identifier les critères pour sélectionner les Ménages Agricoles Vulnérables (MAV) et les types d’aides qui leur auront apportés.Cette étude, réalisée auprès de 12 694 ménages agricoles, a montré que deux types de ménages sont présents dans les campagnes autour de Mbujimayi : les MAV, qui représentent 82 % de l’échantillon, et les Ménages Agricoles Intermédiaires (MAI), qui représentent les 18 % restants. Ces catégories aident à mieux comprendre les besoins de chaque groupe. Dans le cadre de cette initiative, 1 000 ménages agricoles vulnérables ont été choisis pour recevoir un soutien global visant à améliorer leurs exploitations. Ce soutien inclut des formations sur des techniques agricoles adaptées, des équipements de base et un accompagnement pour mieux gérer leurs récoltes. Les partenaires présents ont réaffirmé leur engagement à soutenir ces ménages de manière durable pour renforcer la sécurité alimentaire et l’autonomie de la région.
At Enabel, we believe in mutual learning, sharing experiences and perspectives to gain new knowledge insights, strengthen partnerships, and create new synergies. That’s exactly what the Learning Café aims to foster: an environment where Enabel colleagues and stakeholders come together to share experiences and explore new ways to drive impactful change. The today’s Learning Café - held on November 08, 2024 - focused on Skills Development, a crosscutting initiative implemented through the Urbanisation, Agriculture and Social Protection programmes. Through a dynamic role play, the Skills Development team highlighted the practical applications of the initiative, and we were all thrilled to hear personal testimonies of programme beneficiaries, about how the Skills Development programme has made a difference in their lives and communities. Such learning exchanges will follow in other topics soon from various programmes to foster knowledge-sharing, and the collective effort towards achieving the Belgium-Rwanda cooperation’s objectives.