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  • Enabel au Burkina Faso apporte un appui pour la sécurisation des archives de l’état civil à travers la numérisation

    Au Burkina Faso, Enabel appuie la digitalisation des archives de l’état civil


    Kimsegninga SAVADOGO | 31/05/2023

    L’Agence belge de développement (Enabel) à travers le projet ‘‘appui à la digitalisation des services d’état civil’’ accompagne la Direction générale de la Modernisation de l’Etat civil (DGMEC) dans la numérisation des registres de l’état civil des communes de Koupéla, Pouytenga, Ouargaye, Tenkodogo et Bittou. A cet effet, la DGMEC a dépêché du 15 au 26 mai 2023 à Tenkodogo, une équipe de plus d’une dizaine de techniciens pour procéder au scannage des registres de l’état civil. Avant l’étape de Tenkodogo, c’est les communes de Pouytenga et Koupéla qui ont déjà accueilli les équipes de la DGMEC. L’objectif de cette activité est d’assurer une meilleure sécurisation des documents d’état civil et faciliter leur accès en toute circonstance dans un contexte marqué par de nombreux déplacements de populations dans la région du Centre-Est, du fait de l’insécurité. Plusieurs risques à savoir les pertes, la destruction (actes de vandalisme ou de terrorisme), l’humidité, les rongeurs, les insectes, les incendies et les inondations rendent difficile la conservation des documents d’état civil et compliquent la recherche et la production des actes lorsque les populations n’en disposent plus et sont dans le besoin.  Cette situation est envenimée par la crise sécuritaire avec son corolaire de destruction dans plusieurs localités, des locaux administratifs abritant les archives de l’état civil. Le processus de numérisation, une action de préservation et de sauvegarde les informations contenues dans les registres de l’état civil.   Selon Ousmane DIALLO NACANABO, commissaire principal de police, Directeur de l’Identifiant Unique et de la Sécurisation des Documents de l’Etat civil à la DGMEC, la numérisation des registres d’état civil est un processus en deux (02) phases. La première consiste à faire l’évaluation de l’environnement archivistique et informatique, c’est à dire évaluer l’existant en termes de quantité d’archives à numériser, d’infrastructures et de matériel informatique dont dispose la mairie et la préfecture de la localité concernée. La deuxième consiste à déployer une équipe de techniciens avec du matériel spécifique dédié pour la numérisation proprement dite. L’équipe déployé à Tenkodogo a pu numériser plus de 2.900 registres au centre principal d’état civil de la mairie de Tenkodogo et environ 1.400 registres au tribunal départemental de Tenkodogo. . Les registres concernés par la numérisation sont les registres de naissance, les registres de mariage et les registres de décès. Après la numérisation des registres, les données sont stockées dans une base et une copie est remise à la commune.  Pour l’opération de numérisation, ce sont des outils de pointe qui sont utilisés, à savoir des ordinateurs et des scanners de haute performance qui permettent d’éviter de désagrafer et d’endommager les registres d’état civil. Au niveau des communes de Pouytenga et Koupéla, c’est environ 3.830 registres de naissance, de mariage et de décès qui datent de 1951 à 2022 qui ont été numérisées (1.747 à Pouytenga et 2.083 à Koupéla).   La sécurisation des documents d’état civil reste toujours une préoccupation majeure pour le système de l’état civil au Burkina Faso L’importance de la sécurisation des actes d’état civil s’est faite de plus en plus sentir et le processus de numérisation de l’état civil a timidement démarré depuis les années 2015. Avec la numérisation, même s’il arrivait que les registres d’état civil s’abimassent où qu’ils s’exposent à des incidents quelconques (incendie, inondations, actes de vandalisme ou de terrorisme etc.), il y a moins de risque de les perdre. A partir des données numériques, il est possible de reconstituer tous les documents de l’état civil. C’est ce besoin qui a conduit à l’intensification du processus de numérisation des actes d’état civil auprès de communes afin de les aider à sécuriser leurs documents. Des documents physiques, il en existera toujours, mais la numérisation permet de les sécuriser à travers une sauvegarde numérique.   Plus d’équipements technique pour renforcer et rendre plus opérationnelle la DGMEC    A entendre M. Ousmane DIALLO NACANABO, beaucoup de communes à travers les régions du Burkina Faso expriment leurs souhaits de bénéficier du processus de numérisation, mais du côté de la DGMEC, il se pose un problème de disponibilité de matériel de numérisation. Actuellement cette direction ne dispose que de seulement quatorze (14) scanners spécifiques et opérationnels. Il est difficile pour cette structure de déployer des équipes dans plusieurs communes simultanément. Pour ce faire, la DGMEC procède à la numérisation des actes d’état civil, commune par comme. In fine, l’ambition est de pouvoir assurer le processus de numérisation sur toute l’étendue du territoire national en dotant et formant les agents de communes elles-mêmes afin de pouvoir sauvegarder les données de l’état civil de tout le pays. L’apport de partenaires comme Enabel est donc positivement apprécié par les premiers responsables de la DGMEC, qui plaident pour un accompagnement notamment à travers le renforcement des capacités techniques de cette structure en charge des opérations de numérisation des actes d’état civil. La numérisation est une activité fastidieuse qui demande l’implication des communes dans son organisation.   L’état civil de la mairie de Tenkodogo, un service qui fonctionne et tourne à plein régime   M. Bernard YOUGBARE est le directeur de l’état civil de la mairie de Tenkodogo. C’est son service qui délivre tout ce qui est document lié à l’état civil de la personne tels que les actes de naissance, de mariage, de décès etc. au profit de la population des 92 villages et les 06 secteurs que comptent la commune de Tenkodogo. Un service qui fonctionne et qui tourne à plein régime, mais qui rencontre des difficultés liées entre autres à l’insuffisance d’espaces de stockage des registres d’état civil. Une chose qui, selon lui, confirme davantage la nécessité de procéder à la numérisation des registres de l’état civil.   Vers la concrétisation de l’identifiant unique du citoyen burkinabè   L’un des buts visés par la numérisation des actes de l’état civil est aussi de pouvoir disposer à long terme d’un fichier national de l’état civil implémentant l’identifiant unique du citoyen à l’état civil (IUCEC) en coordination avec les autres initiatives nationales en matière d’identification des personnes. Il n’est pas possible par exemple de déplacer un registre physique d’un centre d’état civil sans l’autorisation expresse du procureur. Par contre, lorsqu’on parviendra à la numérisation des données de l’état civil, il est possible de les centraliser au niveau national. A parti de cette étape, il deviendra possible de constituer la base de données nationales et générer l’IUCEC qui a été créé par décret depuis 2013. A terme, l’identifiant unique permettra entre autres de mettre à jour le registre des naissances et des décès et de disposer une base de données fiable et sécurisée des personnes dans le pays.       


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    Burkina Faso BFA21003

  • Mise à l’échelle des plateformes d’innovation pour le renforcement de la résilience au changement climatique : des acteurs y réfléchissent 

    Burkina Faso: Mise à l’échelle des plateformes d’innovation pour le renforcement de la résilience au changement climatique


    Geoffroy ZONGO | 31/05/2023

    Du 23 au 25 mai 2023, la ville de Tenkodogo a abrité les travaux de l'atelier préparatoire pour la mise à l'échelle des plateformes d'innovations pour le renforcement de la résilience au changement climatique et la gestion durable des écosystèmes sahéliens au Burkina Faso. Les travaux de réflexion ont concerné la zone d'intervention du Portefeuille Thématique Climat Sahel (PTCS) – volet Burkina Faso. Cette rencontre est la deuxième d'une série d'ateliers nationaux du PTCS régional qui regroupe le Burkina Faso, le Niger, le Mali et le Sénégal.La cérémonie d'ouverture de l'atelier a été rendue par Madame la Directrice en charge de l'environnement de la région du Plateau Central. Elle était accompagnée du Président de la délégation spéciale de Boussouma représentant l'Association des Municipalités du Burkina (AMBF) du Centre-Est, de l'Intervention Manager (IM) régional du PTCS et de l'IM du PTCS – volet Burkina Faso. Par définition, les plateformes d'innovation(PI)sont des dispositifs de proximité au service des populations locales qui réunissent différents acteurs d'un territoire (agriculteurs, services de vulgarisation, instituts de recherche, projet et programme de développement etc.) afin de coopérer pour le développement et la diffusion de pratiques d' l'innovation autour d'objectifs communs (par exemple la lutte contre la dégradation des terres, ou le développement de pratiques agricoles adaptées à un contexte de sécheresse ou la promotion de filières et d'activités génératrices de revenus, etc.).Ces plateformes d'innovation ont pour but d'habiliter les communautés locales à analyser leurs contraintes propres et renforcées leurs capacités à innover pour lever ces contraintes à travers un meilleur accès aux connaissances existantes ainsi qu'aux informations et services adaptés.  Des compétences spécialisées pour répondre aux défis du changement climatique En réunissant des compétences diversifiées parmi les participants à cet atelier, l'idée pour Enabel est d'aller au-delà des capacités d'un seul acteur de développement pour répondre aux défis du changement climatique qui est un phénomène complexe en incluant une diversité de compétences multi-acteurs. D'où la nécessité d'une collaboration entre les acteurs pour pouvoir y apporter des solutions idoines en termes d'adaptation mais aussi en termes d'atténuation. « Nous savons aussi que le schéma classique de transferts des technologies vers les utilisateurs finaux est un schéma grippé par certains maillons qui ne fonctionnent pas relativement bien. Souvent c'est le fait même que les acteurs se connaissent peu. Donc en utilisant l'approche PI, l'idée pour nous est d'arriver à réunir l'ensemble des acteurs sur cette chaîne qui permet de prendre en charge ce phénomène de l'adaptation au changement climatique sur une même plateforme afin que les uns et les autres peuvent partager leurs expériences, se donner des idées pour faire face de façon plus appropriée au changement climatique, renforcer leur résilience et gérer de façon durable les différents écosystèmes sahéliens.  », Oblé Néya, IM régional du PTCS.   « Les innovations comme pierres angulaires de nos interventions au Burkina Faso » L'atelier du Burkina Faso visait à identifier les objectifs en matière de renforcement de la résilience au changement climatique et de gestion durable des écosystèmes des populations locales et défini une feuille de route pour l 'atteinte de ces objectifs à travers une plateforme d'innovation. «  Un des résultats que nous visons à travers le volet national, c’est de renforcer l’engagement de la société civile et du monde de la recherche en matière de lutte contre la dégradation des terres et du changement climatique. Cet atelier qui se tient en synergie avec le volet régional basé au Niger répond à la ferme volonté de la Ministre belge en charge de la Coopération au développement de placer les innovations comme pierres angulaires de nos interventions au Burkina Faso pour l’atteinte de nos objectifs de développement. L’innovation s’inscrit surtout dans les ambitions 2030 d’Enabel, à savoir être un modèle de berceau et d’entreprenariat d’innovation. C’est pour dire combien cette question d’innovation est très stratégique pour l’organisation Enabel qui a toujours pu compter sur l’engagement des acteurs que vous êtes pour l’atteinte de ses objectifs. », Nonla Cyrille KONE, Responsable d'intervention du PTCS – Volet Burkina Faso. Ces trois jours de travaux ont réuni une cinquantaine d'acteurs venus des institutions de recherche nationales, internationales et sous régionales, des partenaires techniques et financiers, des gestionnaires de Projets ou d'ONG, des Services techniques nationaux et régionaux, des Organisations paysannes, des acteurs communaux et régionaux du développement rural. 


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    Burkina Faso BFA21001

  • Au Bénin, Kampani en partenariat avec Enabel renforce le niveau d’équipements de Bio Phyto

    Au Bénin, Kampani en partenariat avec Enabel renforce le niveau d’équipements de Bio Phyto


    Reece-hermine ADANWENON | 31/05/2023

    Basée au Bénin et située à Allada Togoudo, à 50 km au nord de Cotonou et à 90 km de Porto Novo, l’entreprise Bio Phyto produit et commercialise des engrais et pesticides organiques. A ce jour, elle emploie 52 personnes et s'approvisionne en matières premières auprès de plus de 2 000 petits exploitants agricoles, principalement des femmes vivant dans les zones rurales du Bénin. En 2021, Bio Phyto a vendu ses produits à quelque 200 000 clients-agriculteurs. Les intrants bio de Bio Phyto sont spécifiquement conçus pour augmenter les rendements de toutes les cultures (vivrières, fruitières, maraichères etc.). Introduite à Kampani par l'équipe d'Enabel au Bénin à travers le Programme DEFIA, Bio Phyto bénéficie aujourd’hui d’un financement de près de 500.000 euros, soit environ 326 117 930 Franc CFA. Cet investissement permettra de renforcer la chaîne de valeur de l’entreprise et de contribuer à l'émergence d'une agriculture plus durable. Selon Nassirou MOUSSA, responsable des mécanismes de financement pour DEFIA, c’est l'aboutissement d'un long processus d'accompagnement de l'entreprise par l'équipe Enabel qui a conduit à ce résultat. « « Nous sommes fiers d'avoir contribué à la réussite de cette opération et nous nous engageons à faire en sorte que cette collaboration porte ses fruits », a-t-il ajouté.L'investissement de Kampani comprend des machines et des équipements qui seront utilisés pour améliorer la logistique de Bio Phyto, effectuer des analyses en laboratoire et augmenter la capacité de production. Plus important encore, Bio Phyto souhaite pourra grâce à cet investissement se doter d’une ligne de production qui permettra de doubler sa capacité actuelle, ainsi que des camions et tracteurs supplémentaires. Avec ce nouvel équipement, l'entreprise devrait pouvoir augmenter significativement son chiffre d'affaires et asseoir sa position d'acteur de référence dans le secteur des intrants Bio au Bénin.Impact socialBio phyto dessert actuellement 200 000 petits exploitants agricoles et s'approvisionne en matières premières auprès de plus de 2 000 agriculteurs, principalement des femmes et des jeunes ruraux, qui collectent des graines de neem (principale matière première) et des plantes aromatiques pour la production. Pour les 1920 femmes qui fournissent Bio Phyto, ce partenariat avec l'entreprise est souvent leur seule source de revenus monétaires. Cette activité peut générer, en moyenne, un revenu de 600 EUR par an soit environ 400.000 Fcfa. Ceci est significatif au Bénin car le salaire minimum officiel pour les employés est de 950 EUR (623.159 Fcfa) par an et le PIB par habitant est d'environ 1 300 EUR (852.745 Fcfa).Mais l'impact social n'est pas seulement visible au niveau des fournisseurs, mais aussi du côté des clients. L'entreprise vend actuellement ses produits à quelque 200 000 producteurs, ce qui permet un rendement substantiel des cultures. L'utilisation de ces intrants permet à ces petits producteurs d'être efficaces et leur prix d'être compétitif par rapport aux produits conventionnels similaires. Il est important de noter que l'utilisation ou le passage à des produits biologiques présente d'importants avantages pour la santé du producteur, du consommateur et des écosystèmes locaux. En ce sens, Bio Phyto est un pionnier. Elle a commencé à produire des intrants biologiques pour le marché de l'ananas et du riz en 2014, répondant à une demande largement insatisfaite au Bénin. Avec l'investissement de Kampani, BioPhyto espère poursuivre la croissance de ses activités et, à moyen terme, conquérir de nouveaux marchés avec ses produits de haute qualité.Pour rappel, Enabel, à travers le programme DEFIA mis en œuvre au Bénin, vise à augmenter significativement les revenus de 6 000 entrepreneurs agricoles de la filière ananas au Bénin. Pour atteindre cet objectif, ses actions portent sur le renforcement des liens commerciaux entre acteurs et fournisseurs, le renforcement des capacités des acteurs et le développement des services. C'est dans ce cadre qu'Enabel accompagne Bio Phyto depuis 2019.


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    Bénin BEN19005

  • Au Niger, mobilisation des acteurs autour du système de collecte de lait de la laiterie de Gaya.

    Au Niger,des éleveurs se mobilisent pour faciliter l'approvisionnement en lait de la laiterie de Gaya


    Halissa HASSAN DAN AZOUMI | 30/05/2023

    Inaugurée le 5 octobre 2022, par le ministre nigérien de l’Élevage, M. Tidjani Idrissa Abdoulkadri, et la ministre belge de la Coopération au Développement en fonction au moment de la visite, Mme Meryame Kitir, la laiterie de Gaya fait partie du programme de la coopération belge au Niger, qui appuie le développement du secteur de l’élevage afin de renforcer la sécurité alimentaire.  La laiterie de Gaya est un Etablissement Public à Caractère Industriel et Commercial (EPIC), dont la gestion est confiée à Niger Lait (entreprise privée). C’est une usine de transformation industrielle de lait. Elle produit et commercialise différents produits laitiers à partir essentiellement du lait cru obtenu auprès des éleveurs locaux. Afin de faciliter l’approvisionnement en lait de cette laiterie, il a été organisé, du 27 avril au 1er mai 2023, une mission de mobilisation des éleveurs. Cette mission composée des cadres du Ministère de l'élevage, des responsables du projet de Renforcement de l’Entrepreneuriat en Elevage – REEL Mahita/Enabel, de la concessionnaire de la laiterie de Gaya, des organisations d'éleveurs et des collectivités territoriales, a sillonné les campements et sites d'éleveurs du département de Gaya en vue d'échanger avec les acteurs, comprendre les problèmes qu'ils rencontrent, analyser les contraintes liées à l'approvisionnement en lait de la laiterie de Gaya et aussi relever les solutions proposées par les acteurs en vue d'y remédier.Il est à noter au cours de cette mission :- Une forte mobilisation des éleveurs/ producteurs notamment des femmes productrices de lait ; -  Une bonne adhésion des acteurs au processus de viabilisation de la laiterie et des centres de collecte de lait ; -  Une meilleure compréhension de l'approche chaînes de valeur par les acteurs, qui devrait faciliter les relations d'affaires ; -  Aussi, une révision du prix du prix d'achat du litre du lait cru a également été opéré durant la mission, qui passe de 300 f à 400 FCFA rendu à l'usine.Après le diagnostic sur le terrain, 2 jours d'atelier ont suivi pour proposer un plan d'actions d'opérationnalisation et de viabilisation à long terme de la laiterie. Ce plan d'actions comprend notamment des actions concrètes qui peuvent être prises en charge par d'autres partenaires au développement de la filière.


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    Niger NER22003

  • En Mauritanie, l'accès au financement est facilité pour les agropasteurs des zones rurales

    En Mauritanie, l'accès au financement est facilité pour les agropasteurs des zones rurales


    Aminata KANE | 29/05/2023

    Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme « Promotion du développement des filières agricoles et pastorales durables » (RIMFIL) sur financement de l’Union Européenne, Enabel et ses partenaires en Microfinance assistent les agropasteurs pour un accès au financement facilité dans les zones rurales mauritaniennes. Afin de contribuer à l'accès durable des populations rurales à des services financiers de proximité et adaptés à leurs besoins, Enabel a conclu un partenariat avec la Bank IBDAA et Djikké des institutions de la microfinance en Mauritanie. Les groupes cibles sont les acteurs des filières agro-pastorales identifiés dans le cadre du programme RIMFIL, mais aussi des personnes physiques vulnérables pauvres mais économiquement actives (Jeunes et femmes).De manière à se rapprocher des populations cibles les partenaires ont lancé l'ouverture d'agences dans les zones d'actions des programmes. Un service de proximité taillé sur les mesures des bénéficiaires. Plus la conception de fiches de produits et d’outils d’analyse de risques agricoles adaptés aux besoins/réalités des populations concernés. Quelques résultats de la banque IBDAA:Ouverture de l’agence centrale de Sélibaby  Préparatifs pour le lancement de la campagne de sensibilisation à l’offre de produits & services financiers au profit de la population cible : Rédaction des TDRs et identification d’agents sensibilisateurs en collaboration avec l’ONG GRET Mise en œuvre des actions de sensibilisation : Effectuer une mission de sensibilisation à Sélibaby parallèlement à l’ouverture de l’agence / en collaboration avec GRET (Réalisée) Concevoir des outils d’analyse des risques agricoles et mettre à jour les procéduresElaborer des produits de crédit agricole et des canevas de dossiers de crédit agricole par filières Elaborer des fiches sectorielles sur les principales filièresFormer le personnel sur les filières agricoles principales, en théorie et en pratique Former le personnel sur le montage de projet et l’analyse de risque agricole /en collaboration avec AZIMUTLancement des opérations de financement des agriculteurs RIMFIL à Kiffa & Guérou (Financement de 109 activités Agro-pastorales dont 83% femmes)Les résultats atteints sont:Mobilisation des ressources humaines, matérielles et financièresAménagement des nouvelles agencesLes produits et services d’épargnes et de crédits spécifiques mis en place sont diffusés et contribuent efficacement au développement économique de la zone et à la lutte contre la pauvretéPour Djikké, les agropasteurs ont bénéficié des produits de crédits qui ont permis l'achat de moutons et veaux en préparation de la Tabaski (fête du mouton). Ils font aussi de la culture fourragère, ce qui permet de nourrir les animaux et de réduire les charges d'alimentation. Les résultats montrent que le mécanisme de microfinance adopté est adéquat au contexte mauritanien et participent au développement des producteurs agropastoraux des zones rurales.


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    Mauritanie MRT19001

  • Enabel au Burkina Faso offre un nouveau local adapté et équipé à la Commission d’Assistance Judiciaire du Tribunal de Grande Instance Ouaga I

    Au Burkina Faso, un nouveau local équipé est fourni à la Commission d’Assistance Judiciaire du Tribunal de Grande Instance Ouaga 1


    Geoffroy ZONGO | 29/05/2023

    Enabel, à travers le Projet d’Appui au Renforcement de la Justice pour lutter contre l’Impunité (PARJI), financé par l’Union européenne, a aménagé et équipé un conteneur au profit de la Commission d’Assistance Judiciaire (CAJ) du Tribunal de Grande Instance (TGI) Ouaga I. La cérémonie d’inauguration et de remise officielle des clés du local devenu désormais le bureau d’accueil des justiciables en quête d’assistance judiciaire a eu lieu le mercredi 17 mai 2023. Elle a été présidée par la Secrétaire Générale du Ministère de la Justice et des Droits Humains, chargé des Relations avec les Institutions.   Le PARJI a pour objectif d’améliorer le fonctionnement de la chaîne pénale afin de renforcer l’accès à la justice des populations qui vivent au Burkina Faso, notamment via le développement de l’assistance judiciaire. Ainsi, depuis le démarrage du PARJI en avril 2021, plusieurs actions ont été menées au bénéfice du Fonds d’Assistance Judicaire. Quatre formations ont en effet été réalisées au profit des membres des CAJ du ressort de la Cour d’Appel de Ouagadougou et   un appui en matériel informatique et bureautique a été apporté à six (06) d’entre elles. La mise à disposition d’un nouveau local pour la CAJ du TGI de Ouaga 1 constitue ainsi un nouvel appui du PARJI en vue d’accompagner le développement de l’assistance judiciaire au Burkina Faso. Les besoins sont en effet particulièrement importants.« Afin d’accroitre le nombre de demandes d’assistance judiciaire, il est apparu pertinent de réaliser cette activité pilote consistant à offrir à la commission d’assistance judiciaire du TGI Ouaga I ainsi qu’aux justiciables qui ont recours à elle, un local aménagé en bureau de réception des demandes et salle de réunion de la CAJ pour assurer la facilité du dépôt des demandes d’assistance judiciaire et la confidentialité des travaux de la CAJ », François DESSAMBRE, Country Portfolio Manager. A l’occasion, les clés du conteneur ont été remises officiellement aux responsables de la CAJ du TGI de Ouaga 1, officialisant ainsi son ouverture et sa mise en fonction. Les participants ont eu droit à une visite guidée du conteneur aménagé et équipé. La cérémonie a été doublée d’une journée d’information et de sensibilisation des justiciables sur les mécanismes d’assistance juridique/judiciaire, sous la forme d’une « journée portes-ouvertes » du FAJ.


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    Burkina Faso BFA20003

  • MALI: Réunion de la 1ere session ordinaire comité de Pilotage 2023 du PEPAK

    Mali:1ère session ordinaire du comité de pilotage 2023 pour l'accès à l’eau potable et à l’assainissement dans la région de Koulikoro


    Nènè TRAORE | 26/05/2023

    Le Conseiller aux affaires économiques et financières (CAEF) au gouvernorat de Koulikoro invite les acteurs à redoubler d'efforts pour le bien-être des populations.   Le 24 mai 2023 au gouvernorat de Koulikoro, le PEPAK a tenu sa première session ordinaire de l'année 2023 du comité désigné à la validation du rapport de résultats 2022 et la planification opérationnelle et financière pour l'année 2023. Le Comité de Pilotage mis en place garantit le suivi et l'orientation stratégique du PEPAK. Présidée par le gouverneur de la région de Koulikoro représenté par son CAEF avec à ses côtés le Représentant Résident d'Enabel au Mali Mr Johan Schoors , les membres du comité de pilotage, les personnes ressources ainsi que l'équipe PEPAK, la session a permis aux participants d'La mise en œuvre des recommandations des sessions précédentes de pilotage  dont parmi les plus importantes la visite du gouverneur de la région de Koulikoro à la station de traitement des boues de vidange ;L'examen et l'approbation du rapport de résultats 2022 : L'importance de l'appropriation des ouvrages par la population afin de s'assurer de leur durabilité a été au centre des discussions à ce niveau ;L'examen et l'appropriation des recommandations de la revue à mi-parcours de l'intervention : le comité a approuvé les recommandations de la revue à mi-parcours du PEPAK dont entre autre une extension du projet sans augmentation budgétaire en vue d' assurer la pérennité et la durabilité des investissements ; L'examen et l'approbation de programmation opérationnelle et financière 2023  : les membres ont pris connaissance des difficultés rencontrées par rapport à la mise en œuvre de certaines activités ce qui les a amenés à prendre une décision collégiale sur la suspension définitive de certaines activités initialement appliqué. Ainsi des propositions seront faites par les membres afin d'allouer le budget de l'activité annulée ; L'examen et l'approbation des propositions et modifications budgétaires. Les membres ont exprimé leur profonde gratitude envers la coopération belge au développement pour la qualité des appuis multiformes qu'elle ne cesse d'apporter au Mali dans l'amélioration des conditions des populations.


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    Mali MLI1805311

  • Bénin : lancement de la campagne de sécurité routière  par la police républicaine avec l'appui du projet PAOP

    Au Bénin, lancement d'une campagne de sécurité routière par la police républicaine - vidéo 2


    Christophe ASPEEL | 26/05/2023

    Visionnez le message: "Attention conducteurs ! Le volant n'est pas compatible avec le téléphone portable."


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    Bénin BEN19011

  • Au Bénin, lancement d'une campagne de sécurité routière par la police républicaine

    Au Bénin, lancement d'une campagne de sécurité routière par la police républicaine


    Christophe ASPEEL | 26/05/2023

    Les dépassements dangereux sont l'une des principales causes d'accidents de la circulation. Un dépassement risqué peut mettre en danger votre vie et celle des autres. Alors avant de doubler, prenez le temps de vérifier que la voie est bien dégagée et assurez-vous de respecter les distances de sécurité. Ne risquez pas votre vie, ni celle des autres en quelques secondes... Soyez vigilant et attentif aux autres usagers de la route. Soyez un héros de la route et conduisez avec prudence et respect. Ensemble, faisons de la sécurité routière une priorité !


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    Bénin BEN19011

  • Maroc - Appui au Centre Régional d’Investissement

    Maroc: Appui au Centre Régional d’Investissement afin de structurer l’offre de services prévue pour les Marocains du Monde qui investissent dans la région


    Meriem HILALI | 25/05/2023

    Le projet DEPOMI a apporté un appui au Centre Régional d’Investissement (CRI) de Béni Mellal – Khénifra pour mieux structurer l’offre de services prévue pour les Marocains du Monde (MdM) qui investissent dans la région afin d’assurer leur suivi transnational et ceci à travers le déploiement de la composante du programme territorial Izdihar-Marocains du Monde (Izdihar-MdM).Ce programme mis en place en 2021 par le CRI a pour vocation la mobilisation des principaux acteurs en charge de l’accompagnement des entrepreneurs afin d’assurer l’efficacité et l’efficience de leur intervention sur le terrain.   Durant la phase d’appui pour ce programme, DEPOMI a pu obtenir les résultats suivants :  Réalisation d’une étude de benchmark et identification des dispositifs d’accompagnement de la diaspora investisseur à travers un benchemark des différents pays ayant mis en place des dispositifs d’accompagnement de leur diaspora et ensuite, par la réalisation d’un afin de déterminer le type de profil MdM de la région, son comportement socio-économique, l’offre institutionnelle d’appui à l’investissement mise à sa disposition ainsi que les contraintes rencontrées. Proposition d’un parcours type et développement des outils d’accompagnement des MdM potentiels investisseurs dans le cadre du programme Izdihar MdM. Une boite à outils du programme Izdihar MdM a été proposée. Elle englobe l’ensemble des éléments suivants :  Un dispositif de marketing territorial, qui s’articule autour d’une stratégie de marketing territorial déclinée en outils et actions de communication. Il comprend :  Une Banque de projets  Un plan d’action promotionnel  Une plateforme digitale  Un dispositif d’accompagnement intégré, qui représente un ensemble de dispositifs destinés à faciliter l'accompagnement des investisseurs MdM. Il comprend :  Un dispositif d’accueil social et administratif  Un dispositif d’accompagnement de l’investisseur MdM  Un parcours type de l’investisseur MdM  Un dispositif de gouvernance, qui se définit par des mécanismes de gouvernance destinés à assurer un portage institutionnel durable du programme Izdihar MDM. Il comprend :   Un dispositif de gouvernance régionale  Un fonds régional d’appui à l’investissement des MdM et au marketing territorial  Pour rappel, DEPOMI est financé par l’Union européenne et mis en œuvre par Enabel, en partenariat avec le Ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger/Département des Marocains Résidant à l’Etranger.


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    Maroc MOR180601T

  • Maroc : mise à niveau d'une plateforme e-learning de participation citoyenne

    Maroc : mise à niveau d'une plateforme e-learning de participation citoyenne


    Julie GEERTS | 24/05/2023

    Partenariat Maroc -  Union européenne Le projet TADAFOR a lancé une formation de 2 jours sur la nouvelle version de la plateforme d’e-learning www.tacharokia.ma au profit des cadres du Ministère Délégué auprès du chef de Gouvernement chargé des relations avec le Parlement et la Société Civile. La plateforme tacharokia.ma vise à renforcer les compétences des acteurs de la société civile sur les mécanismes de la participation citoyenne et plusieurs sujets transversaux en proposant des formations en ligne sur ces sujets. Elle est mise en place par le ministère délégué auprès du chef de Gouvernement chargé des relations avec le Parlement via la Direction des Relations avec la Société Civile (DRSC). Malgré qu’elle soit fonctionnelle et accessible aux citoyen·ne·s et aux acteurs associatifs depuis mars 2021, cette plateforme de formations en ligne est à ce jour encore mal connue et sous-exploitée. Beaucoup d’utilisateurs inscrits ne complètent pas l’ensemble des modules de formation ou sont inactifs.   Mise à niveau de la plateforme  C’est dans ce sens que le projet TADAFOR, qui vise à renforcer la participation citoyenne notamment au moyen d’outils et plateformes digitaux, fournit un appui à la DRSC pour la dynamisation de cette plateforme.  Depuis janvier 2023, le projet TADAFOR a mis à niveau la plateforme existante pour la rendre plus sécurisée et ergonomique et a proposé une nouvelle identité visuelle. L’expérience de l’utilisateur sera également améliorée en simplifiant l’utilisation de la plateforme et en la rendant plus interactive.   Ce travail arrivant à sa fin, le moment est venu de former les cadres du Ministère sur l’administration de la plateforme et la création de contenu. La plateforme renouvelée sera lancée prochainement. Pour rappel, TADAFOR, mis en œuvre par Enabel en étroite collaboration avec la Direction Générale des Collectivités Territoriales (DGCT) et la Direction des Relations avec la Société Civile (DRSC), fait partie d’un programme plus large, multi-acteurs, d’appui à la participation citoyenne au Maroc. Ce programme s’inscrit dans le cadre du partenariat entre le Maroc et l’Union européenne et vise à promouvoir le rôle de la société civile et de la participation citoyenne dans les 5 régions pour renforcer la gouvernance locale. Pour une durée de 3 ans, il est déployé dans les régions Casablanca-Settat, l’Oriental, Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Souss-Massa et Béni Mellal-Khénifra. 


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    Maroc MAR20002

  • Mauritanie: expérience réussie pour le premier périmètre maraicher du village de N'Guiya

    Mauritanie: expérience réussie pour le premier périmètre maraicher du village de N'Guiya


    Aminata KANE | 22/05/2023

    Le village de N'guiya matérialise parfaitement la synchronisation entre les deux programmes sur le terrain en Mauritanie et financés par l'Union européenne.Chaque programme apporte ses bénéfices; mise en place des infrastructures pour le Rimdir et l'appui conseil pour le Rimfil. Ce qui fourni un résultat concret pour les villages reculés et vulnérables.Le village de N’Guiya est situé à une quarantaine kilomètre de Néma sur la route de Timbedra. La population est estimée à environ 1500 habitants. Les infrastructures de base se résument en une école fondamentale de deux salles de classes, un forage non fonctionnel et trois puits à exhaure manuel. La coopérative féminine composée de 64 femmes a fait une requête au niveau de la coordination régionale d’Enabel au Hodh El Chargui pour un appui à la réalisation d’un périmètre maraicher qui va: assurer leurs besoins quotidiens en légumes pour une période de l’année;occuper les femmes;acquérir de l’expérience en maraichage; et améliorer l’économie des ménagesEnabel a approuvé la requête. Le programme RIMDIR est entré en action par la mise en place: d’un Comité de gestion le lancement du marché de sécurisation d’un périmètre d’un hectarela réhabilitation du puitd’un bassin de stockaged’un système d’exhaure solaire (pompes immergées dans le puits et plaques solaires)l’installation d’un système d’irrigation et deux abreuvoirsUne terre vierge à coté du puits a été choisie comme le montre la photo, pour abriter le périmètre maraicher. Le projet RIMFIL est venu compléter les actions réalisées par un appui conseil de proximité et la structuration du groupe. Ils ont commencé par des réunions de préparation et de sensibilisation.Les femmes ont entamé l’aménagement parcellaire du périmètre. C'est un travail de longue haleine qui a fallu beaucoup de patience. Suite à l’aménagement le projet a fourni des semences de qualité pour certaines spéculations appréciées par la communauté. Avec un taux de germination élevé, ce qui a permis à la coopérative de réaliser une bonne production:Tomate 1852 kgAubergine 982 kgOignons 1158 kgChoux 470 kgBetterave 361 kgCarotte 385 kgNavet 232 kgSuite à la formation que les techniciens ont reçu sur les jardins maraichers circulaires (JMC), au PK 7 de Nouakchott, l’idée est venue d’adopter le même modèle, qui est approprié dans la zone avec le microclimat qu’il fournit. Quelques boutures de Maralfalfa, ont été apportées de Nouakchott pour expérimentation. Après une année d’implantation des boutures, le résultat est visible sur les photos. Le Maralfalfa sert de brise de vent pour les cultures maraichères et de fourrage pour le bétail.Le modèle a permis aux membres de la coopérative de pratiquer pour la première fois une campagne contre saison et aussi la régénération de l’eau du puit. Une expérience en appui conseil et structuration réussie qui illustre l'impact de nos programmes sur le terrain. 


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    Mauritanie MRT19001

  • Au Maroc : design-thinking pour la co-création de projets en lien avec la participation citoyenne

    Au Maroc : design-thinking pour la co-création de projets en lien avec la participation citoyenne


    Julie GEERTS | 19/05/2023

    Les élus et fonctionnaires communaux ainsi que les membres des instances consultatives de 12 communes au Maroc ont participé, cette semaine, à des formations sur le design thinking pour la co-création de projets de gestion de la chose publique. Ces formations ont été organisées dans le cadre du projet TADAFOR – Appui à la participation citoyenne.  Après avoir acquis la méthode et les outils de design thinking à travers une série d’exercices, les participant·e·s ont appliqué ces méthodes à des cas concrets de participation citoyenne : la création d’un espace de concertation inclusif au sein de la commune, d’un espace de loisir pour les jeunes, ou encore une solution pour la problématique des chiens errants.Ainsi, TADAFOR vise à soutenir la mise en œuvre des outils et mécanismes de participation citoyenne inclusive au niveau local. Pour information : Dans le cadre de la participation citoyenne, on parle de co-création lorsque les citoyen·ne·s participent activement à la conception d’un projet avec la commune. La responsabilité partagée, l'engagement et la coopération entre la commune et les citoyen·ne·s sont essentiels.  Le design-thinking part d’un problème pour trouver une solution et place l’acteur au centre de toute la réflexion. Ainsi, on assure que son besoin, explicite ou non, soit pris en compte. L’observation, l’immersion et la co-construction avec les utilisateurs sont au centre de cette méthodologie. Pour rappel, le projet TADAFOR, mis en œuvre par Enabel en étroite collaboration avec la Direction Générale des Collectivités Territoriales et la Direction des Relations avec la Société Civile, fait partie d’un programme plus large, multi-acteurs, d’appui à la participation citoyenne au Maroc. Ce programme s’inscrit dans le cadre du partenariat entre le Maroc et l’Union européenne et vise à promouvoir le rôle de la société civile et de la participation citoyenne pour renforcer la gouvernance locale. Pour une durée de 3 ans, il est déployé dans 5 régions du Royaume : Casablanca-Settat, l’Oriental, Souss-Massa, Tanger-Tétouan-Al Hoceima et Béni Mellal-Khénifra. 


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    Maroc MAR20002

  • Organisation d'un

    Organisation d'un "Ideathon" au Burkina Faso: des idées novatrices primées!


    Geoffroy ZONGO | 19/05/2023

    Le camp d'idéation dénommé « ideathon » était une des activités phares des journées de promotion de l’entreprenariat dans la région du Centre-Est du 10 au 12 mai 2023 organisées par le Centre d’innovation de la région en marge de la cérémonie inaugurale. L’idéathon avait pour objectif de mettre les jeunes ensemble dans un esprit d’intelligence collective pour faire preuve de créativité, imaginer et proposer des idées innovantes qui adressent deux principaux défis : -        Autonomisation de la femme et numérique : quelle meilleure manière de mettre le numérique au service du développement socioéconomique de la femme ? -        Innovation technologique pour le développement rural : quelles idées novatrices utilisant la technologie pour améliorer les conditions de vie en milieu rural ?Les idées proposées pouvaient être des solutions techniques (hardware ou software), des solutions d'entreprises ou des initiatives collectives/communautaires. Au départ, une quinzaine d’équipes ont participé à la compétition. Il s’agissait de présenter des idées de projets et de les défendre devant un jury. Toutes les équipes ont présenté des projets intéressants. Parmi elles, 8 sont arrivées à la finale de la compétition.« Shine Team » et « Game Changer » sont les deux équipes lauréates de cette compétitionDeux équipes parmi les 8 finalistes ont remporté la compétition en ex aequo. Il s’agit de l'équipe « Shine Team » composée de Sawadogo Djemine Somzy et Ouattara Djénébou Anna Latifa avec son projet « Musodigit » et de l’équipe « Game Changer » constitué par BATIGA Isidine H.A avec son projet « Smart Gen ».Musodigit est une plate-forme sociale et professionnelle. Elle contient plusieurs rubriques permettant aux femmes de réseauter, de se former sur des (activités génératrices de revenus (AGR), d'apprendre, d'entreprendre et d'exploser la visibilité de leurs entreprises pour celles qui ont déjà lancé.Smart Gen est un projet qui vise à fournir des plateformes d'alimentation solaire mobiles spécialement conçues pour les zones rurales. Ces plates-formes offriront une solution énergétique durable, permettant aux communautés éloignées d'accéder à une électricité fiable et abordable, favorisant ainsi le développement socio-économique et l'amélioration des conditions de vie. Les services proposés sont la conception, la fabrication, la location et la vente de ces plateformes pour répondre aux besoins énergétiques variés de différentes communautés.Chaque équipe gagnante sera accompagnée par le Centre d’innovation jusqu'à la concrétisation/commercialisation des solutions proposées. Les deux lauréats ont eu chacun une enveloppe financière de 75 000 FCFA.


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    Burkina Faso BKF1803211

  • Enabel au Burkina Faso accompagne les 72h de promotion de l’entreprenariat dans la région du Centre-Est

    Enabel au Burkina Faso participe aux 72h de promotion de l’entreprenariat dans la région du Centre-Est


    Geoffroy ZONGO | 19/05/2023

    La cérémonie d’inauguration du Centre d’innovation de la Région du Centre-Est, le 10 mai 2023 a été couplée au lancement des Journées de Promotion de l’Entreprenariat organisées par l’Association Centr’Innov Burkina. C’est une tribune qui a offert l’occasion aux populations, aux porteurs de projets, aux jeunes et aux femmes de découvrir une gamme de services fournis par le Centre d’Innovation et d’identifier des opportunités de synergies.Du 10 au 12 mai 2023, les Journées de Promotion de l’Entreprenariat du Centre-Est ont été ponctuées par : des panels sur la synergie d’action possible entre les partenaires étatiques, les projets et les programmes, avec le Centr’Innov ; des sessions de démonstration sur les technologies agricoles et un appui conseil à l’utilisation de ces technologies ; des sessions de découverte et d’initiation aux technologies digitales (imprimantes 3D, casque virtuel, etc.) ; une session clinique entrepreneuriale ; des rencontres B to B de réseautage et d’un camp d'idéation dénommé « ideathon ». Parallèlement à ces activités, les participants à ces Journées ont eu droit à une exposition-vente de produits et services fournis par des entrepreneurs de la région du Centre-Est. Les exposants/exposantes sont venu.es des différentes communes de la région pour faire bonnes affaires à travers la vente de leurs produits et services et nouer des partenariats fructueux. Plus de 835 personnes ont pris part à ces 72h de promotion de l’entreprenariat. Des élèves, des étudiants, des porteurs de projets, des entrepreneurs, des agriculteurs, des personnes de toutes catégories socio-professionnelles confondues ont visité le centre et ont pris connaissance des services offerts.Enabel au Burkina Faso a recueilli quelques témoignages auprès des participants:Dabré Ida, élève au Lycée Rialé de Tenkodogo : « J’ai appris beaucoup de choses sur l’informatique et j’en suis très fière ! Je suis heureuse de savoir que des opportunités d’apprentissage existent ici. Par exemple, je sais désormais que je peux venir apprendre comment photocopier, imprimer et saisir. J’ai également vu des machines qui servent à produire de l’huile, à faire des récoltes, à battre les céréales et d’autres produits agricoles. Le volet agricole m’intéresse beaucoup et je veux revenir prochainement apprendre à les utiliser. C’est trop chic, parce que j’ai appris beaucoup de choses que je ne connaissais pas avant ». Balima Sévérin Wendrata, élève au Lycée Rialé de Tenkodogo : « On nous a appris comment faire des logos ou des dessins sur un t-shirt, l’impression 3D, l’utilisation des ordinateurs. Nous avons vu des batteuses, des moissonneuses, des machines de fabrication d’huile, une pompe à eau solaire, etc. La pompe à eau solaire est très importante pour les jeunes qui veulent faire le maraichage au bord du barrage pendant la saison sèche. Personnellement, je compte fréquenter ce centre en vue d’améliorer mes connaissances en informatique parce qu’étant élève, ces connaissances vont beaucoup m’aider dans mes études. Ils nous ont dit que ce centre appartient aux jeunes de Tenkodogo, donc je pourrai passer à tout moment pour apprendre beaucoup de choses ».Diapa Arouna, étudiant en 2e année Agronomie à l’Université de Tenkodogo : « Nous avons vu et pris connaissance des différents services que ce centre offre pour accompagner la jeunesse dans l’entrepreneuriat. Le but du centre c’est d’accompagner les jeunes dans l’entrepreneuriat et cela répond vraiment à nos besoins. On nous a montré comment exploiter ce centre à l’avenir dans le cadre de la formulation et de la réalisation de nos projets d’entreprise. Ceux qui ont déjà des idées d’entreprendre et ceux qui n’en ont pas encore peuvent venir se faire accompagner dans ce centre. Je compte dans les prochains jours venir apprendre, partager et expérimenter avec d’autres jeunes sur des idées novatrices et plus créatives en entrepreneuriat. J’apprécie très bien les services que le centre offre car ce sont des services qui correspondent aux besoins et aux réalités du 21e siècle comme l’informatique, les impressions 3D, les technologies agricoles, etc. C’est pourquoi j’invite les jeunes à vraiment exploiter les services de ce centre. »Sodré Marie Reine Rabiata, étudiante en 1ère année d’Agronomie, Université de Tenkodogo :  « Je suis venue découvrir d’abord les services offerts par le centre. J’ai appris qu’ils accueillent tout le monde, c’est-à-dire ceux qui ont déjà des idées d’entreprise et ceux qui n’ont pas encore d’idées. Certains peuvent se faire accompagner à initier un projet d’entreprise et d’autres qui ont déjà des idées ou déjà avancé dans la réalisation de leurs projets se font accompagner pour améliorer leurs entreprises. Ceux qui ont des difficultés peuvent venir se faire aider également dans ce centre à trouver des solutions. En tout cas je pense que c’est une très belle initiative. Moi personnellement je n’ai pas une idée d’entreprise mais suite à ce que j’ai vu et entendu, je vais revenir avec une idée pour me faire accompagner durant le processus de sa réalisation. J’invite mes camarades jeunes à fréquenter ce centre pour bénéficier des multiples services qu’il leur offre ».


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    Burkina Faso BKF1803211