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  • Opportunités de carrière dans le secteur de la santé : Découvrez les nouvelles filières de Master à l’IFSIO et à (INMeS)

    Bénin: De nouvelles filières de Masters universitaires s'ouvrent dans le secteur de la santé


    Reece-hermine ADANWENON | 11/07/2023

    4 offres de formation master dont 2 à l’Institut de formation en Soins Infirmiers et Obstétricaux (IFSIO) en instrumentation chirurgicale et aide chirurgien, santé sexuelle et reproductive et 2 autres en néphrologie, dialyse et soins palliatifs à l’Institut National Médico-Sanitaire (INMeS) sont disponibles depuis la rentrée universitaire 2021-2022.Ces programmes de formation spécialisés offrent des opportunités uniques pour développer les compétences des agents de santé et élargir leurs horizons professionnels. Ces opportunités de carrière offertes aux passionnés de la santé ont été possibles grâce au partenariat entre le ministère de la santé du Bénin, Enabel et l’Agence Française de Développement (AFD) à travers le Projet EQUITE qui vise à améliorer les compétences dans le secteur de la santé. Aujourd’hui, sont inscrits à l’INMes, dans la filière soins palliatifs, 32 auditeurs, dont 20 boursiers de l’AFD-Enabel et 10 boursiers du Programme National de développement des Ressources Humaines du Secteur de la Santé (PNDRH) -MS et 2 à titre payant. En néphrologie, dialyse, nous avons 31 personnes inscrites, dont 20 boursiers AFD-Enabel et 11 boursiers PNDRH-MS. Concernant l’IFSIO, au total, 41 sont inscrits en master en instrumentation et aide chirurgicale avec 30 bourses octroyées par l’AFD-Enabel et 11 bourses du PNDRH-MS. Pour la filière santé sexuelle et reproductive, 30 sont inscrits avec 10 boursiers AFD - Enabel et 20 à titre payant.Ces nouvelles filières de Master offrent des opportunités d'apprentissage stimulantes et préparent les bénéficiaires à des carrières enrichissantes dans des domaines spécialisés des soins infirmiers et obstétricaux. Les programmes sont conçus pour répondre aux besoins émergents du secteur de la santé et pour vous donner un avantage compétitif sur le marché de l'emploi.Dans cette vidéo, découvrez les parcours inspirants des étudiants.


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  • Bénin : Campagne de la Police républicaine contre les escroqueries !

    Au Bénin, la Police républicaine lance une vaste campagne contre les escroqueries


    Christophe ASPEEL | 11/07/2023

    En mai 2023, la campagne "Police et communauté engagées dans la réduction durable des escroqueries et abus de confiance" a été lancée au sein des communes de Cotonou, Tchaourou et Parakou. Cette campagne revêt différentes formes de communication : - la disposition d’affiches dans les lieux ciblés et par l’occupation de grands encarts publicitaires;- des dépliants informatifs sur les différents types d’escroquerie et les bons comportements à adopter. Les Officiers de Police Judiciaire (OPJ) les distribuent aux victimes d’escroquerie; - des spots radios sont diffusés et rediffusés (500 passages) en 5 langues (français, bariba, fon, dendi et yoruba) sur 6 radios (nationale et communautaires); - la diffusion de spots sur les réseaux sociaux (linkedin, facebook, instagram, youtube) débutera en septembre 2023.


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  • Bénin : lancement de la campagne de sécurité routière  par la police républicaine avec l'appui du projet PAOP

    Sécurité routière au Bénin : La Police républicaine lance une campagne de prévention


    Christophe ASPEEL | 11/07/2023

    Au Bénin, la mortalité due aux accidents de la voie publique reste élevée.Selon les chiffres récents dévoilés par le Groupement national des sapeurs-pompiers du Bénin, 510 personnes sont décédées pendant ces drames et 9230 victimes ont pu être sauvées. Face à ce fléau, Enabel à travers le Projet d’appui à l’opérationnalisation de la Police Républicaine en collaboration avec la Police Républicaine a initié une vaste campagne d’information et de sensibilisation de la population béninoise mais particulièrement des conducteurs.A travers une série de vidéos réalisées, Enabel et la Police Républicaine invitent les conducteurs à limiter les vitesses sur les routes afin de protéger les populations.Consulter les autres vidéos sur le thème:https://www.youtube.com/watch?v=rp9ogso2T8g&ab_channel=EnabelauB%C3%A9nin


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  • Lutte contre les MNT et les VBG : le combat d’Enabel pour un monde plus sain et plus égalitaire !

    De la résilience à l'espoir : Comment le projet EQUITE transforme des vies au Bénin


    Reece-hermine ADANWENON | 10/07/2023

    Au Bénin, selon des statistiques de 2017 pour les données sur les décès maternelles et l’enquête nationale de dépistage des facteurs de risque de Maladies Non Transmissible (STEP, 2015), sur 100.000 naissances vivantes, 390 décèdent. Sur le plan national, les Violences Basées (VBG) sur le genre touchent 69% des femmes et des filles.Face à constat peu reluisant, les populations de cette localité du Bénin ont décidé de prendre en main leur santé et leur vie. Grâce au projet EQUITE financé par l’Agence Française de Développement et mis en œuvre par Enabel, ces populations sont mobilisées autour de leur santé et leurs droits en matière de Violence Basée sur le Genre sont renforcés.Pour une meilleure mobilisation des communautés, le projet EQUITE a opté pour le choix des Organisations Non Gouvernementale (ONG) spécialisées dans la mobilisation sociale et qui maîtrisent les thématiques abordées à savoir les MNT, les soins obstétricaux néonataux d’urgence (SONU) et les VBG.  A cet effet, les Ong (MRJC) Mouvement rural de jeunesse chrétienne du Bénin, (JAE) Jeunesse Chrétienne du Bénin & Jeunesse action environnementale et (RACINES) Recherches actions communautaires initiatives pour un nouvel espoir ont été sélectionnées pour couvrir 150 villages identifiés dans les 03 zones sanitaires du département des Collines.  Depuis bientôt 3 ans, ces ONGs utilisent la méthode ICAP (Information, Compréhension, adhésion et participation) pour atteindre et sensibiliser les populations les plus vulnérables dans les hameaux et villages les plus enclavés du département des Collines.  Cette méthode active et pratique intègre les populations bénéficiaires au cœur des changements souhaités. A la date d’aujourd’hui avec les différentes campagnes organisées, c’est plus de 5000 ménages qui ont été touchés par les sensibilisations pour les changements de comportement déjà perceptibles.Dans cette vidéo des femmes, des acteurs de la société civile, des chefs coutumiers et traditionnels donnent de la voix et partagent leurs histoires et leurs visions pour un avenir meilleur.Leurs témoignages révèlent la réalité, mais aussi la force de résilience et de combativité des populations du département des Collines.


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  •  Reconstruire la résilience agricole : Comment le programme PAIOSA révolutionne l'agriculture au Burundi

    Reconstruire la résilience agricole : Comment le programme PAIOSA révolutionne l'agriculture au Burundi


    Jonas Eric UWIZERA | 10/07/2023

    Le Burundi, comme d’autres pays de l’Afrique de l’Est, est soumis, depuis plusieurs décennies, au phénomène de changement climatique et aux aléas qui y sont liés. Les conséquences de ces aléas entrainent inexorablement une baisse de la production agricole avec parfois la disparition de certaines variétés ou cultures qui faisaient jadis vivre la population. Au moment où le processus de remise des grandes réalisations du programme PAIOSA d’Enabel au Gouvernement du Burundi s'achève, il sied de mentionner quelques résultats dont on parle le moins : la résilience au changement climatique et la lutte contre la faim. Dans le cadre de la prolongation du Programme d’Appui Institutionnel et Opérationnel au Secteur Agricole (PAIOSA), il a été retenu et en gardant le cap, d’encourager la mise en place d’une agriculture durable grâce à une transition vers des modes de production et de consommation plus respectueux de l’environnement. L’objectif étant d’aider la population à être résiliente face à l’adversité du changement climatique. Depuis 2021, les activités de Champs Ecoles Producteurs (CEP) ont porté en priorité sur la production et valorisation de cultures autochtones à haute valeur nutritive et/ou davantage résistantes au stress hydrique. L’igname, culture en voie de disparition dans les régions naturelles du Bugesera suite à la longue période de sécheresse (Mai 2000 - Février 2002) et du Moso suite à une maladie fongique non identifiée (2002) figure parmi ces cultures. Ainsi l’igname a fait un grand retour dans les champs des populations à l’est du pays dans la région du Moso, au nord-ouest dans l’Imbo et au nord-est dans le Bugesera, zones d’action du programme PAIOSA. Avec l’appui du programme, la population multiplie actuellement cette culture dans leurs champs communs ou individuels afin de faire face à la famine. A titre illustratif, on a distribué 24.200 plançons de la variété « Igikongo » à 1331 producteurs dont 461 femmes formés à travers les CEP. Edouard BANKUWUNGUKA de la colline Nyakibere, commune Kinyinya, province Ruyigi, président d’un groupement CEP banane, corrobore les faits : « L’igname avait complètement disparu dans notre province et nous sommes heureux de retrouver cette culture. Nous sommes dans un processus de multiplication des semences d’ignames et au lieu de les consommer, nous les donnons aux autres membres de nos différents groupements qui n’en ont pas encore, afin que cette culture soit présente dans la localité comme avant. Dans cette région la pluviométrie est des plus faibles et cette culture s’adapte ». La réintroduction de cette culture a été accompagnée d’une part par la vulgarisation et l’introduction de « jardins de cuisine » visant une disponibilité au niveau du ménage de légumes (amarantes, choux, oignons, poivrons, carottes, poireaux, aubergines, etc.) en tout temps. D’autre part, trois autres cultures ont également été ciblées pour (re)introduction sur base de leur contribution à l’amélioration et l’équilibrage de la nutrition de la population à travers leur composition nutritive et potentialités de transformation. Ces cultures sont la patate douce à chaire orange (PDCO, source de bêta-carotène précurseur de vitamine A), le haricot bio fortifié (naturellement à haute teneur en fer et zinc), et le soja (légumineuse riche en protéines et calcium). NZEYIMANA Jeannette est l’un des bénéficiaires de la commune Ntega en province Kirundo ayant été formés et introduit le jardin potager dans leur ménage. Pour elle, « la population produisait mais la qualité de sa nutrition laissait à désirer parce qu’elle ne savait pas comment assurer l’équilibre nutritionnel. Aujourd’hui avec le programme PAIOSA, nous connaissons l’importance des légumes dans notre alimentation quotidienne. Nous savons fabriquer du « tofu » et du lait à partir du soja et nous et nos enfants sommes en bonne santé grâce à une alimentation équilibrée ». Dans un pays comme le Burundi, en plein boom démographique avec une topographie accidentée, rendant la terre cultivable de plus en plus rare, l’importance de la gestion de ces petits lopins de terre et la valorisation de petits espaces classiquement non exploitables est primordiale. Le jardin potager est venu comme une panacée pour de nombreuses familles qui ne sont plus obligées d’aller au marché pour acheter des légumes frais. Le haricot bio fortifié tout comme la patate douce à chaire orange et le soja viennent améliorer qualitativement la nutrition des ménages qui ont du mal à équilibrer leur alimentation. Avec le « tofu » ou « viande de soja », certaines familles consomment désormais des protéines végétales, remplaçant ainsi celles d’origines animales devenues inaccessibles pour la majorité de ménages ruraux.


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  • Remise des grandes réalisations du programme PAIOSA au gouvernement du Burundi : un bilan plus que satisfaisant

    Remise des grandes réalisations du programme PAIOSA au gouvernement du Burundi : un bilan plus que satisfaisant


    Jonas Eric UWIZERA | 07/07/2023

    Dans le processus de clôture du programme PAIOSA, Enabel au Burundi vient de remettre officiellement les réalisations dudit programme au Gouvernement du Burundi pour en assurer la pérennité. Ce processus qui a démarré fin mai avec la clôture de l'antenne Moso (Ruyigi/Rutana), puis l'antenne Bugesera (Kirundo) vient de se clôturer ce 06/07/2023 avec l'antenne Imbo (Cibitoke) en présence du Ministre de l’Environnement, Agriculture et Elevage. De grandes réalisations à impact indiscutable : 4500 ha de superficies irriguées dans la région de l’Imbo (Commune Rugombo et Buganda) et Moso (Nyabitsinda et Rutana) grâce aux barrages de Nyamagana dans l’Imbo, de Nyabigozi, Ntanga, Nyamabuye et Musasa, dans la région du Moso. 1400 champ-école-paysans, 130 exploitations modèles, 19 de pistes de desserte réhabilitées totalisant 92 km de long, avec la construction de ponts et ponceaux... Dans le domaine de la protection de l’environnement, 2764km de haies antiérosives ont été installées et entretenues ; 2933ha de boisements dont 1257ha de boisements domaniaux gérés par 44 groupements de gestion forestiers (GGF),5millions d’arbres forestiers et agroforestiers plantés. Ajoutons des ravines stoppées et protégées. Dans le cadre de la valorisation de la production, 77 hangars de stockage de différentes catégories ont été construits, 7 aires de séchage ; des associations de gestion des infrastructures et des coopératives rizicoles solides qui pensent déjà à la valorisation de leur production à travers le label « Akeza K’Imbo » qu’on verra très bientôt sur le marché local et régional. Mais des chantiers sont aussi en cours d’achèvement. Il s’agit surtout du barrage sur la rivière Muhira amont et celui de Muhira aval qui vont permettre non seulement l'augmentation du débit de l’eau dans le réseau d’irrigation de Nyamagana mais aussi une extension de plus de 250 ha en cours d'aménagement dans la province Cibitoke, secteur Rusororo au nord-ouest du Burundi. Dans son mot d’accueil, le conseiller du Gouverneur de la province Cibitoke en charge du développement, a exprimé ses remerciements à l’endroit d’Enabel et du Royaume de Belgique pour l’appui technique et financier aux initiatives du Gouvernement du Burundi et a fait savoir que la population bénéficiaire ainsi que les administrations provinciales concernées par les interventions du PAIOSA se réjouissent de l’impact positif des actions et réalisations dudit programme. Le Représentant Résident d’Enabel au Burundi, Monsieur Abou El Mahassine FASSI-FIHRI, dans la présentation des résultats, a brossé les grandes réalisations des treize ans de coopération 2012-2023 entre la Belgique et le Burundi dans le secteur agricole, revenant sur les différentes phases du programme PAIOSA et l’impact que le programme a produit sur les bénéficiaires. Aux grands résultats repris ci-haut, s’ajoute l’appui institutionnel au Ministère qui a caractérisé la première phase du programme. Dans son discours l’Ambassadeur du Royaume de Belgique au Burundi, Monsieur Alain VAN GUCHT, a réitéré l’engagement de la Belgique dans le développement du Burundi. Il a annoncé que sur les 75 millions d'euros du nouveau portefeuille Burundi 2024-2028, 20 millions d'euros viendront appuyer le secteur agricole. Le Ministre de l’Environnement, Agriculture et Elevage a quant à lui salué l’excellence de la coopération entre la Belgique et le Burundi en particulier dans le secteur agricole. Il a apprécié les résultats et les changements apportés par le programme PAIOSA d’Enabel. Une occasion pour le Ministre de montrer que malgré les grandes réalisations dont les bénéficiaires sont témoins, le chantier du développement reste vaste dans ce secteur et qu’il faut que la coopération se poursuive pour construire ensemble un développement durable. Pour les chantiers non encore achevées par le programme PAIOSA, le ministre a demandé leur achèvement dans les délais. Et sur ce point, le programme PAIOSA a rassuré le Ministre sur l’achèvement de ces deux chantiers dans le respect des délais. 


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  • Enabel au Burkina Faso en partenariat avec l’ONG Children Believe facilite l’établissement de documents civils au profit d’adultes et d’enfants déplacés

    Enabel au Burkina Faso en partenariat avec l’ONG Children Believe facilite l’établissement de documents civils au profit d’adultes et d’enfants déplacés


    Kimsegninga SAVADOGO | 07/07/2023

    Enabel au Burkina Faso en partenariat avec l’ONG Children Believe facilite l’établissement de documents civils au profit d’adultes et d’enfants déplacés internes et des communautés hôtes vulnérables du Centre-Est Enabel au Burkina Faso à travers son intervention « Réponse à la Fragilité », en partenariat avec l’ONG Children Believe, a facilité la délivrance de documents d’identification civile - Cartes nationales d’Identité Burkinabè (CNIB) et actes de naissance - au profit des personnes déplacées internes et des personnes vulnérables des communautés hôtes de la région du Centre-Est. Il s’agit d’activités mises en œuvre dans le cadre du marché intitulé « mise en œuvre d’activités d’assistance légale en actes de naissance à travers l’organisation d’audiences foraines au profit d’enfants déplacés internes et hôtes et en cartes nationales d’identité Burkinabè au profit des adultes déplacés internes et hôtes dans la région du centre Est » par Children Believe. Les opérations de délivrance des différents documents se sont déroulées dans un contexte marqué par l’insécurité qui occasionne le déplacement des populations dans des conditions de violence et expose un grand nombre d’elles à des difficultés d’accès à la documentation civile. Elles se sont déroulées dans quatrecommunes de la région du Centre-Est à savoir Bitou, Koupela, Ouargaye et Pouytenga. Il faut noter que la région du Centre-Est enregistre selon les statistiques du Conseil national de Secours d’Urgence et de Réhabilitation (CONASUR) en date d’avril 2022, 44.862 PDI dont 61% d’enfants. Parmi ces enfants, beaucoup se trouvent sans document d’état civil. Cette situation les prive de la jouissance de leur droit à l’identité et peut limiter leur accès à certains services sociaux de base et les exposer au risque d’apatridie dans leur propre pays.  Des chiffres parlants La stratégie a consisté à mettre l’accent sur la sensibilisation, toute chose qui a facilité la mobilisation et suscité l’engouement des bénéficiairesdurant la tenue des audiences de jugements déclaratifs de naissance par les tribunaux départementaux des quatre communes et des opérations de délivrance des CNIB par l’antenne régionale de l’Office nationale d’Identification (ONI) de Fada.  Ainsi, Enabel et son partenaire Children Believe ont pu apporter une réponse aux besoins en actes de naissance et CNIB des populations déplacées internes et hôtes vulnérables de la région du Centre-Est. A titre illustratif, on note : 3.490 personnes dont 987 hommes et 2.503 femmes sensibilisées sur l’importance de la documentation civile et le risque d’apatridie en l’absence de cette documentation ; 10.773 enfants déplacés internes et des communautés hôtes vulnérables (5.546 filles et 5.227 garçons) ont bénéficié d’actes de naissance pour favoriser leur accès aux services sociaux de base et à l’éducation (7.811 actes de naissance à travers les jugements déclaratifs de naissance et 2.962 nouveaux nés déclarés ont reçu une subvention de 02 timbres pour établir des extraits de naissance); parmi les 10.773 enfants bénéficiaires d’actes de naissance, on note 1.473 élèves dont 996 élèves déplacés internes et 477 élèves hôtes ; 4.600 personnes adultes dont 1.687 hommes et 2.913 femmes, affectées par les déplacements ou vulnérables ont obtenu des CNIB afin de pouvoir jouir de leurs droits liés à la possession de ce document. Une cérémonie consacrant la remise symbolique des actes de naissance et des CNIB aux populations bénéficiaires, a été organisée le 1er juin 2023 à Koupéla. A cette cérémonie, le Gouverneur de la région du Centre-Est, le colonel Aboudou Karim LAMIZANA qui a présidé l’activité, a exhorté les bénéficiaires à bien entretenir leurs documents d’état civil, encouragé les parents à scolariser ou à rescolariser leurs enfants et salué l’implication, la bonne collaboration et l’appui technique des services régionaux, provinciaux et communaux de sa région, dans les opérations de délivrance des actes d’état civil.Les actes d’état civil, des documents vitaux pour l’humain Le droit à l’identité juridique commence par l’enregistrement de la naissance à l’état civil et l’acte de naissance constitue l’acte fondamental de la preuve du commencement de la personnalité juridique. C’est autour de ce document que se construira toute la vie juridique de la personne. Le déplacement interne des populations pour cause d’insécurité expose un grand nombre d’entre elles à des difficultés d’accès à la documentation civile. Elles sont des milliers les PDI qui se trouvent sans document d’état civil. Cette situation les prive de la jouissance de leur droit à l’identité et peut limiter leur accès à certains services.Outre les PDI, de nombreuses autres personnes ont encore du mal à disposer de la documentation civile comme l’acte de naissance et la CNIB. En l’absence de ces documents, ces personnes sont exposées au risque d’apatridie dans leur propre pays. Les actes d’état civil sont vitaux pour l’humain : au plan juridique, les actes obtenus contribuent à restaurer la personnalité juridique et le droit à l’identité juridique des bénéficiaires, étant entendu que le droit à l’identité juridique commence par l’enregistrement de la naissance à l’état civil; au plan socio-psychologique, l’obtention de ces actes pourrait permettre de renforcer l’estime, la confiance et l’affirmation de soi des bénéficiaires ;  sous l’angle économique, l’obtention des CNIB   donnera aux adultes la possibilité de mener facilement certaines actions économiques et des opérations bancaires, etc ; au plan sécuritaire, les bénéficiaires pourront réaliser des déplacements sans être inquiétés et leur identification par les forces de sécurité sera facilité ; sur le plan de l’accès à certains services sociaux de base, l’acte de naissance facilite l’accès à l’éducation, à la santé, etc.


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    Burkina Faso BFA21003

  • Maroc - Une participation haute en couleur d'e-TAMKEEN au GITEX Africa, un voyage dédié à l’innovation

    Maroc : Une participation haute en couleur d'e-TAMKEEN au GITEX Africa lors d'un voyage dédié à l’innovation


    Bénédicte BAZYN | 06/07/2023

    Le Sommet GITEX Africa, organisé pour sa première édition à Marrakech, était un rendez-vous immanquable pour le programme e-TAMKEEN et ses bénéficiaires. Loin d’uniquement y assister, e-TAMKEEN a proposé à une vingtaine de fonctionnaires marocains un programme de visites et d’atelier en marge des conférences. C’est ainsi que les équipes gagnantes d’IDARATHON, entrées dans la phase de concrétisation de leurs projets, ont pu participer au premier GITEX de Marrakech, tout en rencontrant d’autres acteurs inspirants de l’écosystèmes digital et startup du pays.  Nous sommes le lundi 29 mai 2023, il est 8h30, les trois équipes gagnantes d’IDARATHON se réunissent devant la gare de Rabat-Agdal pour monter dans le bus qui les amènera à Casablanca. Après une petite heure de route, les portes de la navette s’ouvrent devant le Technopark où les idarathoniens sont accueillis pour découvrir les principales activités de ce hub du digital au Maroc.Les présentations faites, le groupe est allé à la rencontre des services de proximité et des structures d'accompagnement d'entreprises du Technopark : de quoi envisager les diverses perspectives possibles pour appuyer encore davantage le développement des solution d’IDARATHON 2. La seconde partie de la journée a été consacrée au réseautage. Fonctionnaires et startupers ont ainsi pu longuement discuter afin de challenger les projets de chacun et réfléchir sur d’autres pistes de collaboration.  Le soir venu, la délégation a pris la route en direction de Marrakech. En effet, le programme de la seconde journée de voyage s’annonçait palpitant. Les équipes avaient rendez-vous au campus de startup StartGate, localisé sur l’immense terrain de l’Université Mohamed VI Polytechnique à Benguerir. StartGate, ses programmes d’incubation, son écosystème et ses infrastructures ont ainsi été largement exposés, toujours dans l’optique d’ouvrir le champs des possibles pour la communauté idarathonnienne. Les activités du groupe se sont ensuite poursuivies sous le signe de l’intrapreneuriat par un atelier « elevator pitch ». Animée par des membres d’e-TAMKEEN et du projet de lutte contre la violence faites aux femmes d’Enabel, cette session avait pour objectif de préparer avec chaque équipe un discours de présentation de leurs solutions qui soit bref et efficace afin de convaincre les acteurs présents dans les allées du GITEX Africa. Mercredi 31 mai, le grand jour est arrivé : pas moins de trente fonctionnaires – idarathonniens et chefs de services des systèmes d’informations – accompagnés par e-TAMKEEN ont franchis les portes de l’évènement tech le plus attendu de l’année. Parmi les nombreux ateliers, conférences, stands et animation, tout à chacun a pu trouver enrichir ses connaissances et ses compétences en matière de digital. Ces actions d’échanges ont permis sans nul doute d’entrevoir les plus grandes perspectives de soutien des projets pour cette seconde phase d’IDARATHON.  Le hackathon, son concept et ses résultats, ont d’ailleurs fait l’objet d’une session entière lors de la conférence e-Gov du GITEX. Enabel, le Ministère de la Transition Numérique et de la Réforme de l’Administration et l’Agence de Développement du Digital ont en effet participé conjointement à un panel qui a pu exposer comment la coopération bilatérale a pu faire émerger un projet aussi inédit qu’est IDARATHON. C’est de plus afin de clôturer ces discussions en beauté que les trois équipes gagnantes – SEER, Agri Innov’ Makers et OTOTI9A – ont été appelées sur scène afin de pitcher leurs solutions, démontrant ainsi la grande aptitude de l’Administration publique a innover.  Les expertises de l’équipe e-TAMKEEN ont enfin été mises à l’honneur lorsqu’elles ont modéré deux autres panels au sein du pavillon e-Gouvernement. La première session a porté sur la thématique du « digital pour façonner les talents de demain », la seconde sur « le rôle du digital dans l’inclusion sociale ». Cette nouvelle collaboration avec les partenaires de mise en œuvre du programme a une fois encore démontré les liens forts qui unissent la communauté e-TAMKEEN, saluant d’un même geste l’excellence de la coopération entre Enabel et le Ministère de la Transition Numérique et de la Réforme de l’Administration.  


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    Maroc MOR1688811

  • Maroc - Avec e-TAMKEEN, des échanges fructueux entre les fonctionnaires du Maroc et du Sénégal

    Maroc : Avec e-TAMKEEN, des échanges fructueux entre les fonctionnaires du Maroc et du Sénégal


    Bénédicte BAZYN | 06/07/2023

    Il y a quelques semaines, et pour la deuxième année consécutive, le projet e-TAMKEEN a réuni une délégation de fonctionnaires de l'Administration publique marocaine pour participer à l'exposition-conférence eLearning Africa, organisée cette année à Dakar. Cette expérience a pris la forme d'un voyage d'études d'une semaine autour de la digitalisation des services publics et du renforcement des compétences. eLearning Africa : une seconde participation couronnée de succèsDu 24 au 26 mai, s’est tenu au Sénégal le plus grand évènement de l’EdTech en Afrique : eLearning Africa. Ayant proposé une participation concluante lors de l’édition 2022 au Rwanda, Enabel et le Ministère de la Transition Numérique et de la Réforme de l'Administration étaient convaincus qu’il fallait renouveler l’expérience. Cette année, les partenaires ont donc formé un plus grand groupe, composé d’une quinzaine de représentants huit ministères et organes publics marocains, qu’ils ont accompagné vers le pays de la Teranga. Durant trois jours, les experts et expertes de la formation en ligne et continue qui ont pris part à ce voyage ont assisté à des ateliers sur des thématiques très variées allant de l’utilisation de l’intelligence artificielle dans l’éducation, à la mise en place de solution techniques innovantes pour la formation en ligne, en passant par les questions d’évaluation et de reconnaissance des compétences digitales en milieu professionnel. Ils ont également rencontré beaucoup d’acteurs phares du digital learning, venus de tous les continents, en visitant les 70 stands exposés et en échangeant avec les milliers de participants présents pour l’occasion.  Il ne va sans dire que la délégation accompagnée par e-TAMKEEN a une fois encore brillé par les riches contributions qu’elle a apportées lors des sessions auxquelles ses membres ont assisté. Ces apports inédits venu de professionnels de la formation dans le secteur public ont ainsi raisonné parmi les nombreux exemples mondiaux de réussites en matière d’e-learning. L’équipe du projet a elle-même eu l’opportunité de prendre la parole à deux reprises. Tout d’abord en prenant part à un panel réunissant les principaux acteurs belges de l’EdTech, où l’exemple et les résultats de la plateforme développée à destination des fonctionnaires du Maroc a grandement inspiré l’audience. Puis, lors d’une session consacrée aux bonnes pratiques de formation des fonctionnaires africains, durant laquelle e-TAMKEEN est paneliste lors de l’atelier, a présenté l’ensemble des activités de renforcement de compétences par et sur l’e-learning exercées au sein du projet. L’intervention a permis d’ouvrir de larges discussions avec le public réuni dans la salle, parmi lequel figuraient tant des membres d’administrations publiques que des représentants d’agences de coopération internationales.  Des synergies internationales entre les programmes d’EnabelL’organisation d’eLearning Africa au Sénégal était une opportunité immense également pour les équipes Enabel au Maroc d’encore renforcer les liens avec leurs collègues sénégalais. En effet, des synergies avaient déjà vu le jour au début de l’année 2022, lorsque le programme Taggàt s’est rendu, avec les membres de son comité de pilotage, à Rabat pour une mission d’inspiration des expériences de l’Administration publique en termes de renforcement de compétences. C’est de ce fait naturellement qu’e-TAMKEEN et ses partenaires ont tenu à rencontrer leurs homologues de Dakar en marge de leur participation à la Conférence.  La délégation venue du Maroc a été émerveillée de l’accueil chaleureux qui lui a été réservé par le Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications, le Ministère des Communications, des Télécommunications et de l'Économie Numérique du Sénégal, ainsi que le Sénégal Numérique. Au fil des discussions avec ces différentes structures, maintes pistes de collaborations ont pu être envisagées. C’est notamment la visite de l’espace Sénégal Service Guédiawaye – à la sortie de la capitale – qui a le plus marqué le groupe. Ce lieu, mis en place par l’Agence Sénégal Numérique (équivalent de l’Agence de Développement du Digital au Maroc), permet aux citoyens de la commune de recourir aux différents services digitaux proposés par l’État. Les échanges avec les représentants qui y étaient présents ont ainsi lancé de plus grandes réflexions dans l’esprit de la délégation sur les possibilités de services numériques publics. 


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  • DigiBoost: des solutions pour les entrepreneurs innovants !

    Au Bénin: Visite du projet DigiBoost par notre directrrce People & Talent et notre directeur des Opérations


    Reece-hermine ADANWENON | 06/07/2023

    Le mercredi 5 juillet 2023, nos 2 directeur·rices Opérations et People & Talent d'Enabel Bruxelles étaient en visite au Bénin. Il·elle sont allé·es à la découverte de l’écosystème entrepreneurial florissant et plein d’innovations.A Sèmè City, Mme Khady Thiam et Mr Sven Huyssen ont été émerveill·es par les actions entreprises et les résultats obtenus par l’équipe d’Emmanuelle Bouiti, Intervention Manager du projet DigiBoost (projet financé par l’Union Européenne et mis en œuvre par Enabel).Les différents échanges ont porté sur les actions du projet DigiBoost notamment le renforcement de capacité des Structures d’Accompagnement à l’Entrepreneuriat Innovant (SAEI) qui offrent de nouvelles opportunités pour soutenir et développer davantage l'écosystème entrepreneurial béninois.Au Bénin, ces structures sont essentielles à la réussite des startups et leurs performances conditionnent la maturation de l'écosystème numérique national. Les échanges ont pris fin par une dernière visite. La délégation conduite par Mr Jean-François Michel, Représentant Résident, Mme Mélanie Xuereb, Country PortFolio Manager a été captivée par le dynamisme et l'émulation qui se dégageaient de chaque espace. Des installations modernes et les technologies développées témoignent de l'engagement de Sème City à être un modèle inspirant pour les acteurs de l'entrepreneuriat béninois.


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    Bénin 2204BEN

  • En visite au Bénin, les directeurs opération et People & talent découvrent l'engagement, les résultats et les réalisations opérés par Enabel

    Visite au Bénin des directeurs Opérations et People & Talent d'Enabel


    Reece-hermine ADANWENON | 06/07/2023

    Le  mardi 4 juillet 2023, accompagnés de Mme Mélanie Xuereb (Country PortFolio Manager), de Mme Wilma BAAS (Intervention Manager) et toute son équipe, Mme Khady Thiam, Directrice People & talent  et Mr Sven Huyssen, Directeur des Opérations ont parcouru plusieurs sites d’intervention du programme DEFIA. Ils ont été témoins de l’engagement, de la passion et de l’expertise des équipes et des bénéficiaires qui œuvrent sans relâche pour atteindre les objectifs.Dans la commune de Zè sur le site de 53 ha abritant les plantations d’ananas appartenant à 106 femmes appuyées par le programme DEFIA, nos hôtes ont rencontré des femmes autonomes qui, grâce aux actions du programme ont réussi à lever les barrières limitant la promotion et la représentativité des femmes dans la filière ananas au Bénin.A Allada, nos directeurs, sont allés à la rencontre de l’équipe de l’entreprise BIOPHYTO, spécialisée dans la production et dans la commercialisation des intrants bio. Avec l’appui de DEFIA, cette entreprise a modernisé ses outils et équipements de production, renforcé ses liens avec les différents clusters, accédé facilement au crédit bancaire et au fonds d’investissement Kampani pour un montant de 500.000 euros. L’entreprise (OJA) et son cluster, spécialisés dans la production et dans la commercialisation du jus d’ananas, ont été également visités. Aujourd’hui, cette entreprise dispose d’une capacité de transformation de 20 tonnes d’ananas par semaine (contre 8 tonnes par semaine auparavant) et un effectif de 74 personnes dont 21 permanent·es et 53 occasionnel·les, soit une création de 54 nouveaux emplois décents.Nos deux directeurs ont été particulièrement impressionnés par les réalisations concrètes accomplies sur le terrain. Ils ont pu constater la qualité du travail des équipes d’intervention et l'impact positif généré dans la vie des personnes que nous accompagnons.


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    Bénin 2204BEN

  • Ultrasound scan services accessible, available and affordable in Rwanda

    Ultrasound scan services accessible and affordable in Rwanda


    Denise NSANGA | 06/07/2023

    The vision of the World Health Organization (WHO) is a world where every pregnant woman and newborn receive quality care throughout pregnancy, childbirth, and the postnatal period. New guidelines were developed in 2016 to respond to the complex nature of the issues surrounding the Ante Natal Care (ANC) services and practices.WHO recommends all pregnant women to receive one ultrasound (US) scan before 24 weeks to estimate gestational age, improve early detection of anomalies and multiple pregnancies and improve pregnancy experience. In 2018, Rwanda adopted the policy and decided to equip the 500 health centers with ultrasound machine for obstetric and antenatal care services. Initially the US scan services were performed by medical doctors, at hospital level or within private clinics and at a cost of approximately 10€. Enabel/Barame project contributed to the strategy by providing 107 modern US machines and by training two nurses per health centre in six districts. To monitor the performance and effectiveness of this service at health facility level then at national level, a digital tool was designed, built on the existing health information system. Each health center with US machine received a tablet and was trained on how to track pregnant women who come for US scan. Cases which need special care are referred at a higher level for further management.3370 ultrasound scans were so far performed in Karongi and Rusizi districts where the programme started, with an increase of 8% in ANC first visit. 26% of cases were referred to the hospital. Most users were satisfied in terms of accessibility and information received. The key informants found the strategy useful in reducing unnecessary transfers and increasing the utilization of services.     Uzamukunda Shakila, a 24-year-old young woman,  found at Kabusunzu health center in Nyarugenge District, at her ANC she said: “I was not aware that US scan services could be found at Health Center, when I was told about it, I was happy to go for it. During the scan, I was able to see different parts of my baby. The nurse also made me hear the heartbeats of my baby.  Since then, I was assured that I am expecting a healthy baby”Another 39 year old woman called Chantal Uwitonze from the same health center who was coming for her 4th  pregnancy test, said: “it is so amazing, I used to make a long distance of about 30 km to go for US scan and pay expensively, before a nurse could come and do some palpation only, you could leave the health center without knowing if what you are expecting is a baby or not, but now with the US scan you see your baby, you hear its heartbeats and they help you even with the estimation of your delivery date”. The US scan services are now accessible, available, and closer to the community for all pregnant women and at an affordable cost, of around 0.2 €.


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    Rwanda RWA19009

  • Enabel renforce la gouvernance locale de l’eau dans le Bassin du Nakanbé au Burkina Faso

    Burkina Faso: Enabel appuie la gouvernance locale de l’eau dans le bassin du Nakanbé


    Geoffroy ZONGO | 05/07/2023

    L’Agence de l’Eau du Nakanbé (AEN) dans le cadre du projet PARCoB* financé par Enabel a, au cours de deux ateliers de planification organisés du 19 au 23 juin 2023 à Zorgho et à Koupéla, appuyé l’élaboration des Plans de Gestion de l’Eau des comités locaux de l’Eau (CLE) Nakanbé BOMBORE et Bagré Aval Nord-Est. Les Plans de gestion de l’Eau (PGE) permettront aux comités locaux de l’Eau de renforcer la gouvernance locale de l’eau à l’échelle du sous bassin et d’impliquer l’ensemble des parties prenantes afin de répondre aux enjeux actuels et futurs à l’horizon 2028. En effet, après la tenue des Assemblées Générales au cours desquelles les comités ont été mis en place, des données ont été collectées sur le terrain et analysées  afin de faciliter la formulation des actions inscrites dans le PGE.Ces deux ateliers avaient donc pour objectif d’actualiser le diagnostic sur les ressources en eau et formuler des actions pertinentes. Les travaux ont été conduits par un comité au sein des CLE  appuyé par une équipe de l’AEN. Au total, une vingtaine d’acteurs venus des services techniques déconcentrés de l’Eau, de l’Agriculture, de l’Elevage et de l’Environnement. ont pris part aux sessions de formulation des PGE des CLE de Nakanbé BOMBORE et de Bagré Aval Nord-Est.*PARCoB : Projet d’Appui au renforcement de la Résilience Climatique des Communautés de Base dans les espaces de compétence des agences de l’eau du Nakanbé, du Gourma et du Liptako. 


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    Burkina Faso BFA21001

  • Au Burkina Faso, Enabel contribue à la sauvegarde de l’espèce « karité », actuellement en voie de disparition

    Karité en péril : Comment Enabel tente de sauvegarder cette espèce en voie de dispation au Burkina Faso?


    Kimsegninga SAVADOGO | 05/07/2023

    Au Burkina Faso, à travers son intervention "Entrepreneuriat", Enabel contribue à la sauvegarde et à la survie de l’espèce « karité », en voie de disparition.Et ce, via la formation et l’équipement des coopératives de la filière Produits Forestiers Non Ligneux (PFNL) dans la région du Centre-Est.Du 19 au 22 juin 2023, 25 coopératives de la filière PFNL des trois provinces et cinq techniciens forestiers ont été formés sur la production des espèces forestières et les techniques de greffage du karité en pépinière, pratique peu connue dans ce milieu qui permet d’améliorer la productivité de l’arbre à karité. Le projet « Production et Transformation pour une résilience économique des jeunes et des femmes » (PTRE-FJ), financé par Enabel et mis en œuvre par le consortium TRIAS et Rikolto, a accompagné plus d’une vingtaine de coopératives intervenant dans la filière PFNL, notamment le karité, le neem et les balanites. Cet accompagnement à la professionnalisation a permis à ces coopératives de nouer de solides relations d’affaires, d’enregistrer des commandes et de livrer d’importantes quantités d’amandes et de beurre de karité aux acheteurs locaux et internationaux. En effet, 211 000 litres de beurre de karité, près de 8500 tonnes d’amandes de karité et 750 tonnes de pommade à base de beurre de karité ont été livrés entre 2021 et 2022 aux entreprises de transformation et d’exportation nationales et internationales de la filière PFNL. La satisfaction à cette forte demande des acheteurs implique une bonne production de l’arbre de karité. Au Burkina Faso, le karité représente le quatrième produit d'exportation pour le pays après l'or, le coton et l’élevage.Il constitue une source particulière de revenus pour les femmes qui occupent une place prépondérante dans les maillons essentiels de la filière.Cette espèce est entièrement protégée par le code forestier. Malgré tout, la menace qui pèse sur l'espèce demeure réelle.Prisée par les charbonniers, Vitellaria paradoxa n’échappe pas aux abattages lors de l’ouverture des nouvelles exploitations agricoles. Selon le Groupe Recherche Action pour la Gouvernance Forestière (GAGF) au Burkina Faso, l’arbre à karité est en voie de disparition si rien n’est organisé pour sa survie : « En 1960, on comptait 230 pieds d’arbres à l’hectare et en 2004, on ne compte que 11 pieds à l’hectare. Face à cette situation, il est temps que des actions soient menées pour la survie de la filière qui fait du Burkina Faso le 2ème pays producteur mondial de beurre de karité après le Nigeria ». C’est dans cette optique que les coopératives accompagnées dans cette filière ont pris conscience de l'importance de participer à la protection et au renforcement des parcs existants.Durant les 4 jours de formation, les participants ont appris de manière pratique, les techniques de production des plants en pépinière et le greffage du karité. Ils ont échangé sur les impacts de la déforestation sur les ressources forestières et les précautions à prendre pour la survie de l’espèce. Ils ont également été sensibilisés sur le code forestier appliqué sur l’espèce karité. Les différentes possibilités d’initiatives communautaires telles « la mise en place des comités villageois de gestion des ressources forestières » ont été analysées par les participants. Le Directeur Régional de l’Environnement, lors de l’ouverture de l’atelier, a prodigué des conseils aux participants en les invitant à être des ambassadeurs dans leurs localités pour assurer la protection du karité dont l'utilité n’est plus à démontrer.Au terme de la formation, chaque participant a reçu un kit de matériel de production de pépinière et de greffage. Ils ont témoigné leur satisfaction concernant la qualité de la formation et les kits qu’ils ont reçu, qui leur permettront de démarrer sans attendre la production et le greffage du karité.  Pour allier l’acte à la parole, les 25 coopératives ont signé un engagement portant sur cinq points, unanimement pris par l’ensemble des participants et en concert avec les techniciens de la Direction Régionale de l’Environnement que sont :Faire la restitution de la formation reçus aux autres membres de nos coopératives ;  Produire nos propres plants de karité et pratiquer le greffage afin de renforcer le peuplement de nos parcs à karité ;  Sensibiliser la population sur le fait que l’espèce karité est protégée par le Code forestier en dénonçant toute mauvaise pratique auprès des services compétents et réfléchir sur la mise en place de Comités Villageois de Protection des Ressources Forestières ;  Planter et entretenir les plants de karité que nous avons reçus à la fin de la formation ; Aménager un terrain pour faire une pépinière forestière et collaborer avec les services techniques de l’Environnement.


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    Burkina Faso BKF1803211

  • Infrastructure maintenance in Teacher Colleges in Uganda

    How to maintain infrastructure maintenance in Teacher Colleges in Uganda


    Dorothy KYAMAZIMA | 05/07/2023

    With the support of building and renovating College facilities, National Teachers' Colleges have received an entire facelift. new facilities such as learning spaces are inspiring innovation and improving teaching and learning services in the colleges. For one, the addition of ICT equipment such as projector screens and projectors has supported NTC lecturers to incorporate ICT in teaching and learning. All the new and renovated facilities however require to be well maintained to ensure they can support education for years to come. Watch the video to see how Enabel is supporting colleges with maintenance for their sustainability. 


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    Ouganda UGA1503111