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Karité en péril : Comment Enabel tente de sauvegarder cette espèce en voie de dispation au Burkina Faso?
Kimsegninga SAVADOGO | 05/07/2023
Au Burkina Faso, à travers son intervention "Entrepreneuriat", Enabel contribue à la sauvegarde et à la survie de l’espèce « karité », en voie de disparition.Et ce, via la formation et l’équipement des coopératives de la filière Produits Forestiers Non Ligneux (PFNL) dans la région du Centre-Est.Du 19 au 22 juin 2023, 25 coopératives de la filière PFNL des trois provinces et cinq techniciens forestiers ont été formés sur la production des espèces forestières et les techniques de greffage du karité en pépinière, pratique peu connue dans ce milieu qui permet d’améliorer la productivité de l’arbre à karité. Le projet « Production et Transformation pour une résilience économique des jeunes et des femmes » (PTRE-FJ), financé par Enabel et mis en œuvre par le consortium TRIAS et Rikolto, a accompagné plus d’une vingtaine de coopératives intervenant dans la filière PFNL, notamment le karité, le neem et les balanites. Cet accompagnement à la professionnalisation a permis à ces coopératives de nouer de solides relations d’affaires, d’enregistrer des commandes et de livrer d’importantes quantités d’amandes et de beurre de karité aux acheteurs locaux et internationaux. En effet, 211 000 litres de beurre de karité, près de 8500 tonnes d’amandes de karité et 750 tonnes de pommade à base de beurre de karité ont été livrés entre 2021 et 2022 aux entreprises de transformation et d’exportation nationales et internationales de la filière PFNL. La satisfaction à cette forte demande des acheteurs implique une bonne production de l’arbre de karité. Au Burkina Faso, le karité représente le quatrième produit d'exportation pour le pays après l'or, le coton et l’élevage.Il constitue une source particulière de revenus pour les femmes qui occupent une place prépondérante dans les maillons essentiels de la filière.Cette espèce est entièrement protégée par le code forestier. Malgré tout, la menace qui pèse sur l'espèce demeure réelle.Prisée par les charbonniers, Vitellaria paradoxa n’échappe pas aux abattages lors de l’ouverture des nouvelles exploitations agricoles. Selon le Groupe Recherche Action pour la Gouvernance Forestière (GAGF) au Burkina Faso, l’arbre à karité est en voie de disparition si rien n’est organisé pour sa survie : « En 1960, on comptait 230 pieds d’arbres à l’hectare et en 2004, on ne compte que 11 pieds à l’hectare. Face à cette situation, il est temps que des actions soient menées pour la survie de la filière qui fait du Burkina Faso le 2ème pays producteur mondial de beurre de karité après le Nigeria ». C’est dans cette optique que les coopératives accompagnées dans cette filière ont pris conscience de l'importance de participer à la protection et au renforcement des parcs existants.Durant les 4 jours de formation, les participants ont appris de manière pratique, les techniques de production des plants en pépinière et le greffage du karité. Ils ont échangé sur les impacts de la déforestation sur les ressources forestières et les précautions à prendre pour la survie de l’espèce. Ils ont également été sensibilisés sur le code forestier appliqué sur l’espèce karité. Les différentes possibilités d’initiatives communautaires telles « la mise en place des comités villageois de gestion des ressources forestières » ont été analysées par les participants. Le Directeur Régional de l’Environnement, lors de l’ouverture de l’atelier, a prodigué des conseils aux participants en les invitant à être des ambassadeurs dans leurs localités pour assurer la protection du karité dont l'utilité n’est plus à démontrer.Au terme de la formation, chaque participant a reçu un kit de matériel de production de pépinière et de greffage. Ils ont témoigné leur satisfaction concernant la qualité de la formation et les kits qu’ils ont reçu, qui leur permettront de démarrer sans attendre la production et le greffage du karité. Pour allier l’acte à la parole, les 25 coopératives ont signé un engagement portant sur cinq points, unanimement pris par l’ensemble des participants et en concert avec les techniciens de la Direction Régionale de l’Environnement que sont :Faire la restitution de la formation reçus aux autres membres de nos coopératives ; Produire nos propres plants de karité et pratiquer le greffage afin de renforcer le peuplement de nos parcs à karité ; Sensibiliser la population sur le fait que l’espèce karité est protégée par le Code forestier en dénonçant toute mauvaise pratique auprès des services compétents et réfléchir sur la mise en place de Comités Villageois de Protection des Ressources Forestières ; Planter et entretenir les plants de karité que nous avons reçus à la fin de la formation ; Aménager un terrain pour faire une pépinière forestière et collaborer avec les services techniques de l’Environnement.
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How to maintain infrastructure maintenance in Teacher Colleges in Uganda
Dorothy KYAMAZIMA | 05/07/2023
With the support of building and renovating College facilities, National Teachers' Colleges have received an entire facelift. new facilities such as learning spaces are inspiring innovation and improving teaching and learning services in the colleges. For one, the addition of ICT equipment such as projector screens and projectors has supported NTC lecturers to incorporate ICT in teaching and learning. All the new and renovated facilities however require to be well maintained to ensure they can support education for years to come. Watch the video to see how Enabel is supporting colleges with maintenance for their sustainability.
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Uganda: Improving colleges maintenance with the digital tool "Asset Tiger"
Dorothy KYAMAZIMA | 05/07/2023
A new digital tool, ‘Asset Tiger’, has been introduced to manage the ICT device scheme for efficiently leasing tablets. Asset Tiger is an online asset management tool that allows NTCs to rent and track valuable ICT equipment and their details.
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In Uganda, HubAway Digital Hub transforming the National Teachers’ Colleges Kabale
Dorothy KYAMAZIMA | 05/07/2023
It has been quite the journey for NTC Kabale to actualize the first digital hub in the National Teachers’ Colleges.Since the benchmarking exercise in July last year, the team of digital ninjas has finally established an ideal centre that will promote innovation in teaching and learning and provide spaces for collaboration and creativity. Watch the video to find out more about the Digital Hub.
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Uganda: Energy savings stoves installed in the National Teachers’ Colleges
Dorothy KYAMAZIMA | 05/07/2023
To play our part in conserving the environment, Enabel has installed energy-efficient wood-saving stoves in the National Teachers’ Colleges (NTCs). Today, NTCs have reduced their need for firewood by over 50% (from 8 to 4 truckloads) per term resulting in a saving of UGX 7.2m (1,800 EUR) per college and an overall saving of UGX 28,800,000M (6,975 EUR) in the colleges. Wood-efficient stoves not only create a disease-free environment from the reduced smoke but also save on cooking time and conserve the environment by reducing deforestation.Gerald Nuwagaba, a cook at National Teachers' College Mubende, shares his experience.
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Au Burkina Faso, bilan du programme "Entrepreneuriat": des entreprises créées et des coopératives agricoles renforcées!
Kimsegninga SAVADOGO | 03/07/2023
Le programme « Entrepreneuriat » au Burkina Faso a procédé, le mardi 27 juin 2023 à la clôture du Projet "d’Amélioration de la Compétitivité des Entreprises rurales et urbaines du Centre-Est et la création d’emplois Décents, Inclusifs et Durables" (PACE-DID) et du Projet Filières (produits de qualité : maïs, d’arachide et manioc). La cérémonie, présidée par le Gouverneur de la région du Centre-Est, le Colonel Aboudou Karim LAMIZANA, s’est déroulée au gouvernorat où des entrepreneur.es et promoteurs.trices d’entreprises ayant été accompagné.es par les deux projets ont érigé des stands d’exposition des fruits de leur savoir-faire (productions artisanales) et des produits de transformation agroalimentaire dans les filières accompagnées (maïs, manioc, arachide). Deux projets initiés pour booster le développement économique et social de région du Centre-Est Les deux projets inscrits au volet « entrepreneuriat » du portefeuille de coopération bilatérale entre le Burkina Faso et la Belgique pour la période 2019-2023 visaient à « contribuer au développement économique et social inclusif et durable de la région du Centre-Est ».Les micros, les petites et moyennes entreprises (MPME) ont des difficultés d’accès à des services d’appui, ainsi qu’aux ressources financières, notamment à cause de la faible capacité des promoteurs.trices à répondre aux exigences des institutions financières. De même, les Services Financiers Décentralisés (SFD) avaient une connaissance limitée des spécificités, contraintes et potentialités des entrepreneuriales de la région. Ce qui entraîne une faible valeur ajoutée de l’entrepreneuriat, globalement informel dans la région. Sur un peu plus de deux ans, les promoteur·trices/entrepreneur·es sélectionné.es dans le cadre de ces deux projets, ont été accompagné.es par des experts qui leur ont apporté des connaissances et savoir-faire tant techniques que managériales. Ils/elles ont aussi eu des échanges directs et surtout des facilités de relations avec les structures de financement. Le gouverneur de la région du Centre-Est a invité l’ensemble des acteurs socio-économiques accompagnés à veiller à la rentabilité de leurs entreprises en mettant à la disposition des consommateur·trices des produits de qualité, toute chose qui les rendra compétitif·ves même sur les marchés nationaux et internationaux Les acquis du PACE-DID à la loupe A travers le PACE DID, quatre-vingt (80) porteurs d’idées de projets et vingt (20) promoteurs disposant d’entreprises déjà fonctionnelles dans la région ont été accompagnées à travers des formations, dumentoring, du coaching et des mises en relation avec des fournisseurs, marchés, institutions financières, autorités publiques. Cinquante-neuf (59) parmi ces cent promoteurs.trices ont été appuyé.es au plan financier (subventions adossées à des crédits) à la suite d’une compétition de plans d’affaires, ce qui a permis de passer de l’idée à l’action en concrétisant leur projet d’entreprise. La subvention accordée par Enabel a permis de réaliser les investissements matériels, elle était conditionnée par la mobilisation d’un crédit et/ ou apport propre pour financer le fonds de roulement. Ce projet a mis l’accent sur l’inclusivité qui est au cœur des préoccupations d’Enabel au Burkina Faso, veillant à inclure à la fois les femmes, les jeunes et les personnes vivant avec un handicap. Il a aussi mis l’accent sur l’inclusivité qui est au cœur des préoccupations d’Enabel au Burkina Faso, veillant à inclure à la fois les femmes, les jeunes et les personnes vivant avec un handicap.Des filières agricoles dynamisées Le Projet Filières s’est investi dans la promotion des filières maïs, arachide, manioc. Il a permis d’augmenter la productivité, la qualité des produits et les revenus pour l’ensemble des maillons au sein de ces trois filières. Cent (100) entrepreneur·es ont été renforcé.es en capacités techniques et trente-quatre (34) coopératives agricoles ont été immatriculées à la loi OHADA en Sociétés Coopératives Simplifiées (SCOOPS) et accompagnées dans leur structuration tant au plan technique que financier.
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Mauritanie: Tutoriel - Comment aménager les seuils en gabions?
Aminata KANE | 03/07/2023
Sultana Mint Saleck, agricultrice nous décrit comment aménager un seuil en gabions et son utilisé contre l'érosion des sols.Afin de participer de façon concrète à la pérennisation des infrastructures rurales productives (IRP) mis en œuvre par le projet RIMDIR financé par l'Union européenne , les communautés ont été organisées en entités associatives (OGIAP). La constitution d'entités associatives permet de :Renforcer les capacités des populations notamment en entretien et maintenance des IRPPérenniser les ouvrages pour faciliter l'accès à la terre aux couches vulnérables Dans le but de diffuser ces connaissances à grande échelle, des vidéos de tutoriels ont été produites. Ces tutoriels mettent en avant les producteurs présentant les connaissances acquises de manière à les partager avec leurs pairs.
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Rwanda: Managing newborns with respiratory problems in Barame supported hospitals
Denise NSANGA | 27/06/2023
During the delivery the first sign of live birth is a cry, the baby cries because air enters her lungs which then start to work. A healthy baby will continue to breath normally by her own without any other support. Although there might be other things to be observed during the first 10 minutes of life, breathing is key. Some babies during their early life and likely if they are premature, may have difficulty in breathing (respiratory distress or birth asphyxia) requiring support for breathing to avoid early death or irreversible brain damage due to deprivation of oxygen. For those cases, urgent appropriate measures should be taken by skilled health workers with appropriate equipment.To reduce the neonatal death and the complications related to the respiratory problems that can occur early after birth, Enabel’s Barame project has developed and implemented two strategies at hospital level: (i)staff skills improvement via training and mentorship, and (ii) procurement of equipment.Last year (2022), the project procured an essential device, Continuous Positive Air Pressure (CPAP) to reduce the mortality and the complications related to respiratory distress at birth in seven hospitals which did not have it (2 in Rusizi, 2 in Nyamasheke and 3 in Karongi). The CPAP is a breathing therapy device that delivers air to a mask worn over the nose and/or mouth to help consistent breathing for neonates with either upper airway obstruction or respiratory failure; and the health care providers can easily adjust the quantity of needed oxygen. Numerous other equipment was also provided to support treatment and cares for neonates including oxygen cylinders and oxygen concentrators, infant incubator and complete resuscitation kits.care providers from 14 hospitals were trained on management of baby born with respiratory difficulties and distress that include the adequate use of CPAP device, the newborn resuscitations measures and the good and safe use of oxygen. Mentees are now comfortable in using the respiratory machine on newborn babies and to conduct resuscitation on standard way.Mme Manishimwe Annuarite, a nurse from Kinihira hospital, who followed the mentorship said “the use of this breathing machine has helped to reduce the level of not needed quantity oxygen by calibrating and monitoring the right quantity needed by the sick babies. There is a huge difference in using the electrical air-oxygen blending machine compared to mechanical (handmade) equipment we had before. The unnecessary oxygen was considerably reduced, allowing the use of blended air-oxygen at the satisfactory level compatible with the capacity of infants”.Mentors and mentees confirmed that the use of the received machines has shortened the time newborn with breathing difficulties passes on respiratory support and has contributed to reduce the mortality.
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Nouvelles perspectives pour les startups béninoises grâce à DigiBoost
Reece-hermine ADANWENON | 27/06/2023
Le jeudi 22 juin 2023 à l’Hôtel du Lac de Cotonou, en présence du chef de coopération de la Délégation de l'Union Européenne au Bénin, Joël Neubert et de la Country Portfolio Manager de Enabel au Bénin, Melanie Xuereb s’est déroulée, la soirée de clôture de la formation sur les offres d’incubations et d’accélérations des SAEI béninoises. Pendant neuf (09) mois, en collaboration avec le cabinet OVATION, les structures d'accompagnement ont bénéficié d'un accompagnement collectif et individuel pour restructurer leurs programmes d'incubation et d'accélération. Cette soirée était une occasion spéciale pour mettre en avant les progrès réalisés par les SAEI. L'événement marque non seulement la fin de la formation, mais aussi l'annonce de l'atteinte du résultat 1 de #DigiBoost : les structures d'accompagnement sont désormais professionnelles et proposent un ensemble de services étoffé, adapté et accessible aux startups béninoises. Au cours de la dite cérémonie, les SAEI ont présenté leurs différents programmes d’accompagnement et leurs acquis dans le cadre des actions du projet DigiBoost et reçu des certificats de participations délivrés par le cabinet. Nous sommes convaincus que cette transformation des structures d'accompagnement ouvre de nouvelles perspectives pour les startups béninoises. Elles pourront désormais bénéficier d'un accompagnement professionnel et personnalisé pour concrétiser leurs idées innovantes, accéder à de nouveaux marchés et maximiser leur impact économique et social.
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Mauritanie: Comment gérer une caisse de cotisation?
Aminata KANE | 27/06/2023
Fatimetou Mint Mohamed El Hassan; trésorière de la caisse du village de Msab TALHAYA nous expose comment gerer sa caisse de cotisation!Afin de participer de façon concrète à la pérennisation des infrastructures rurales productives (IRP) mis en œuvre par RIMDIR financé par l'Union européenne , les communautés ont été organisés en entités associatives (OGIAP). La constitution des entités associatives permet de : -Renforcer les capacités des populations notamment en entretien et maintenance des IRP -Pérenniser les ouvrages pour faciliter l'accès à la terre aux couches vulnérables Dans le but de diffuser ces connaissances à grande échelle, des vidéos de tutoriels ont été produites. Ces tutoriels mettent en avant les producteurs présentant les connaissances acquises de manière à les partager avec leurs pairs.
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Découvrez une expérience innovante de cluster anacarde au Bénin
Reece-hermine ADANWENON | 26/06/2023
Au Bénin, l’Anacarde est le 2ᵉ produit Agricole d’exportation après le coton et fournit 3% du produit national bruit et 25% des revenus de l’agriculture d’exportation. Il est cultivé essentiellement dans le nord du Bénin, une zone tropicale où les arbres ne portent pas toujours de bons fruits selon les saisons. Le Programme d’action du Gouvernement du Bénin a pour l’ambition, d’étendre de 60.000 ha les superficies de plantations d’anacardiers et de transformer localement au moins 50% des noix de cajou. Cette ambition met l’accent sur l’augmentation de la production, de la productivité et l’amélioration du taux de transformation locale des noix et de la pomme d’anacarde et le renforcement de la commercialisation et de l’exportation des noix. Pour accompagner le Bénin dans l’atteinte de cette ambition, Enabel à travers son programme d’appui au développement des Filières agricoles – Volet Anacarde a mis en place des actions pour mieux organiser la filière et la rendre plus compétitive, consolider les marchés existants et assurer l’expansion sur de nouveaux marchés tout en favorisant l’augmentation et le partage équitable des revenus de l’ensemble des acteurs à travers la création d’emploi décent. Le programme a fait découvrir aux producteurs membres des clusters mis en place, la technique du greffage qui consiste à récupérer un greffon d’arbre élite et à l’associer aux nouveaux plants. Cette technique révolutionnaire a tout changé. En savoir plus dans cette vidéo !
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In Uganda, tourism and hotel management training turned around Keren’s life
William YEKA | 26/06/2023
Keren Loput never imagined dropping out of school one day due to lack of fees. The now 20-year completed her ordinary level education without any major complications. Born to working class parents, her family was fairly financially stable.“After finishing senior four, I decided to enroll for a nursing course,” she says. However, as they famously say, “no condition is permanent.” Her nurse training education hit a snag shortly after starting the programme. Keren’s parents, due to overwhelming demands, ran out of cash so she had to dropout of the course. “I was very depressed at home,” she says. Luckily, this did not last long. One day their family pastor who heard about a skills training opportunity called Keren’s mother to disclose the news. Two days before the pastor’s news, she thought about pursing tourism and hotel management training. But given the financial situation at home, she concluded that it would only remain a dream. “I decided to immediately apply and was considered for the tourism and hotel management training,” explained the well-spoken Keren.She was trained at Matany Girls Technical Institute. The training was largely practical. She attended theory classes for three weeks then spent 3 months learning in the industry.Thanks to her impressive performance during industrial training, Keren was retained as an employee of Karatunga Tours and Safaris. The third born from a family of seven siblings has already started experiencing changes in her life. “I can now financially support my siblings and family,” she says. This is only the beginning for the proud daughter of “Iriiri.” She hopes to further her education by enrolling for a diploma in tourism and hotel management.“I’m also saving part of my salary in order to establish a business that can sustain me while at school,” she discloses.
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Mauritanie: Tutoriel - Comment réaliser des semences de niébé fourrager
Aminata KANE | 23/06/2023
Mint Aicha Mint Indya, agricultrice nous explique comment faire des semences de niébé fourrager.Afin de renforcer les capacités des agro pasteurs, RIMFIL financé par l'Union européenne a formé ces derniers à travers les champs école agropastorales (CEAP). Dans le but de diffuser ces connaissances à grande échelle, des vidéos de tutoriels ont été produites. Ces tutoriels mettent en avant les producteurs présentant les connaissances acquises de manière à les partager avec leurs pairs.
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En Mauritanie: Formations des producteurs sur les jardins maraichers circulaires
Aminata KANE | 22/06/2023
Dans le cadre du partenariat entre Enabel et Agri-sahel pour le développement d’une filière maraîchère durable à travers l’exploitations familiales intégrées dans les wilayas du Guidimakha, Assaba, Hodh El Gharbi et Hodh El Chargui, une formation au profit des acteurs locaux et bénéficiaires du programme RIMFIL financé par l'Union européenne a été organisée. La formation sur les jardins maraichers circulaires vise à transmettre les connaissances de base sur le concept du jardin circulaire et à faciliter son adoption par les acteurs de la filière maraîchère.Le concept de jardin maraîcher circulaire intensif repose sur plusieurs éléments clés. Tout d'abord, il adopte une approche intensive en utilisant au maximum l'espace disponible. Cela implique une culture dense, l'utilisation de techniques de culture intercalaire et la rotation des cultures pour exploiter au mieux les ressources disponibles.Le concept met également l'accent sur la valorisation de toutes les ressources disponibles. Cela comprend une gestion efficace de l'eau, le compostage des déchets organiques, le recyclage des nutriments et l'intégration d'auxiliaires biologiques pour contrôler les ravageurs. L'idée est d'utiliser de manière optimale les ressources naturelles et de réduire au minimum les déchets.En ce qui concerne les intrants et les techniques, le jardin maraîcher circulaire intensif minimise l'utilisation d'intrants externes tels que les pesticides et les engrais chimiques. L'objectif est de maintenir l'équilibre écologique et de favoriser la durabilité à long terme.Enfin, le concept vise à maximiser la productivité du jardin. Cela se fait en optimisant les rendements des cultures, en prolongeant la saison de croissance grâce à des techniques de protection des cultures et en utilisant efficacement l'espace et les ressources disponibles. L'accent est mis sur l'efficacité et la rentabilité du jardin tout en respectant les principes de durabilité.En résumé, le jardin maraîcher circulaire intensif cherche à utiliser efficacement les ressources disponibles en adoptant une approche intensive, en valorisant tous les éléments du système, en réduisant l'utilisation d'intrants externes et en maximisant la productivité dans le respect de l'environnement.Lors de la formation, les sujets abordés incluront la planification et la préparation d'un jardin circulaire, la biologie végétale, les interactions écologiques au sein de l'écosystème du jardin, la production et la multiplication des plants, la fertilisation, la gestion des ravageurs et des maladies, la gestion de l'eau pour les cultures, ainsi que l'élevage dans le jardin circulaire.Il y aura 4 sites (un par wilaya) et 10 promoteurs par sites donc 40 personnes: Devaye Saveni pour le Hodh El Ghrabi Nema pour le Hodh El Chargui Oued Raouda pour l'Assaba Ajar Sonnké pour le Guidimakha Chaque promoteur dispose d'une parcelle dans le cadre de leur jardin maraîcher circulaire. Les promoteurs bénéficient d'un soutien total du programme, comprenant l'installation, les intrants agricoles et l'accompagnement tout au long du cycle de production. Une partie de cette assistance est privée tandis qu'une autre est collective au sein de la coopérative.Les promoteurs sont ensuite formés par des facilitateurs spécialisés formés par Agri Sahel, qui leur enseignent des techniques de maraîchage pour mieux maîtriser de nouvelles méthodes de travail. L'objectif ultime, après cet apprentissage, est que les promoteurs puissent devenir autonomes et gérer leur jardin de manière indépendante. Ils acquièrent des connaissances allant de l'installation des cultures jusqu'à la récolte.
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En RDC, Enabel soutient l'ITIE pour renforcer la gouvernance et le contrôle des industries extractives
Paola VANGU TSAKALA | 21/06/2023
Enabel en RDC a apporté un appui technique et financier aux sessions de formation organisées par l'Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) à l'intention des cadres des institutions, organes de contrôle et régies financières de la République démocratique du Congo. Il s'agit notamment de la Cellule nationale des renseignements financiers (CENAREF), de l'Agence nationale de lutte contre la corruption (APLC), de l'Inspection générale des finances (IGF), de la Direction générale des impôts (DGI), de la Direction générale des douanes et accises (DGDA), de la Direction générale des recettes administratives, judiciaires, domaniales et de participations (DGRA) et de la Cour des comptes. Ces sessions de formation de 3 mois ont été clôturées, le mercredi 10 mai 2023 à Kinshasa, par la ministre du Plan, Judith Tuluka, en présence de l'ambassadeur de Belgique en RDC, Jo Indekeu. Elles ont portée sur 3 thématiques essentielles, à savoir : la gouvernance et le contrôle public des industries extractives, le contrôle des politiques des prix et le transfert dans les industries extractives mais aussi la modélisation des projets miniers en RDC. L'objectif était d'outiller ces cadres afin qu'ils puissent contribuer à améliorer les techniques à mobilisation des recettes publiques et ainsi contribuer au développement socio-économique du pays.« Le Royaume de Belgique a tout intérêt à pouvoir appuyer, renforcer la République démocratique du Congo dans l'augmentation de ses recettes fiscales qui passent bien-sûr par la fiscalité minière. Pourquoi augmenter les recettes ? Pour ensuite pouvoir faire des investissements dans l'amélioration de la qualité des services publics au service des congolais. Et donc, l'ITIE a sollicité Enabel et a voulu savoir si nous étions en capacité de financer une partie de la formation et donc ces 3 modules de formation envers 8 institutions congolaises faisaient partie de leur Plan d'action. Nous avons également financé d'autres études aussi dans le cadre du Plan d'action de l'ITIE », a déclaré Murielle Hermouet, responsable du Portefeuille pays de Enabel RDC. Pour sa part, le coordonnateur de l'ITIE-RDC, Jean-Jacques Kayembe, a souligné que l'organisation de ces sessions de formation s'inscrit dans le cadre du Plan de travail de sa structure.« Vous savez que nous mettons de la transparence et de la bonne gouvernance avec un but ultime, ce que les recettes de l'État puissent augmenter pour le mieux-être des citoyens. C'est pour ça que nous mettons en œuvre ce processus de transparence et de bonne gouvernance. Alors, lorsque nous avons fait des activités avec toutes ces structures, nous avons constaté une chose qu'il fallait un renforcement des capacités pour les organes de contrôle qui sont la Cour des comptes, l'IGF, l'APLC, la CENAREF, et les régies financières », a-t-il indiqué. Avant d'ajouter : « C'est comme ça que nous avons initié ensemble toutes ces formations pour que, dans l'exercice de leur travail, qu'ils puissent aider l'État à améliorer les recettes publiques pour le mieux-être des congolais. Donc, c'est en parfaite harmonie avec la mission de l'ITIE qui est celle de promouvoir la transparence et la bonne gouvernance ».Ces sessions de formation ont été sanctionnées par la remise des brevets aux 167 participants des différentes institutions étatiques qui seront par la suite évalués dans le cadre du partenariat Enabel - ITIE.À la dernière évaluation de l'application des normes ITIE dans le secteur extractif, la RD Congo a obtenu un score de 85%. Ce qui la classe parmi les pays qui ont atteint un niveau élevé de transparence dans ce domaine.Notons que cet appui technique et financier de Enabel RDC s’inscrit dans le cadre de la coopération bilatérale Belgique-RDC portant sur le renforcement des capacités dans le but de promouvoir la transparence et de renforcer la bonne gouvernance dans la chaîne de valeur du secteur extractif du pays.
