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Le 5 juin 2025, à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement, la région du Centre-Est, précisément la ville de Tenkodogo, a marqué une étape importante dans la lutte contre la pollution plastique, sous le thème : « Lutte contre la pollution plastique ». Cette journée a été organisée dans le cadre du portefeuille de coopération bilatérale Burkina-Belgique, avec l’appui de l’Agence belge de coopération internationale – Enabel, en partenariat avec la Direction Régionale de l’Eau, de l’Environnement et de l’Assainissement du Centre-Est (DREAE-CES).Tôt le matin, une opération de salubrité s’est tenue à la gare routière de Tenkodogo, mobilisant autorités communales, associations de collecte des déchets, transporteurs, et comités de gestion (COGES). À cette occasion, Enabel a procédé à la remise symbolique d’un lot de kits de nettoyage (brouettes, gants, pelles, râteaux) au comité de gestion de la gare, en soutien à la dynamique locale d’assainissement.Présent à la cérémonie, le Gouverneur de la région du Centre-Est, le Colonel Aboudou Karim Lamizana, a salué l’engagement collectif et a rappelé l’appel du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, à maintenir nos cadres de vie propres. De son côté, M. Pamoussa G. Ouesséni KAFANDO, Directeur Régional de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Environnement du Centre-Est, a clôturé son discours par une déclaration inspirante : « Ensemble, faisons de notre région un exemple de leadership écologique, pour aujourd'hui et pour les générations futures. J'invite donc à vivre utile et responsable pour profiter des largesses de la nature. »Une conférence-débat à l’Université de Tenkodogo autour de la loi 045 interdisant les sachets plastiques a été programmée à une date ultérieure et s’inscrit dans la continuité des actions de sensibilisation prévues par les acteurs locaux et les partenaires.À travers cette journée, les autorités régionales, Enabel, les communes et les citoyens ont rappelé l’urgence de renforcer les efforts collectifs en matière d’assainissement et de gestion des déchets. Le combat contre le plastique ne s’arrête pas à une journée : il se construit au quotidien, dans chaque action individuelle et chaque politique locale.NANA Wendpouiré Julien Florantin
Le 27 mai 2025, Zorgho a abrité un atelier de cadrage et de planification des activités du projet Champs Écoles des Producteurs (CEP), organisé par la Direction Générale des Productions Végétales (DGPV) du Ministère de l’Agriculture des Ressources Animales et Halieutiques (MARAH) dans le cadre de sa collaboration avec l’Agence belge de coopération internationale, Enabel. Cet événement a rassemblé une vingtaine de participant.es chargés de la mise en œuvre des activités sur le terrain ainsi que d'autres acteurs clés du secteur agricole. L'atelier avait pour objectif de favoriser l'appropriation des actions et de faciliter la planification des activités liées à la mise en place des Champs Écoles des Producteurs. Il visait également à lancer une réflexion sur les performances des CEP au Burkina Faso, ainsi que sur le mécanisme de vulgarisation, en identifiant ses forces et ses faiblesses. Parmi les résultats obtenus, une clarification des rôles et responsabilités de chaque acteur a été réalisée, avec un consensus sur les mécanismes de coordination entre les différentes parties prenantes. Un calendrier opérationnel a été élaboré, intégrant les priorités et contraintes des différents acteurs. De plus, les ressources nécessaires à la mise en œuvre des CEP ont été identifiées, et une stratégie de communication a été définie pour favoriser la transparence et l'engagement. Enfin, un mécanisme de suivi a été établi, incluant des indicateurs de performance clairs pour évaluer l'avancement des activités.Cet atelier a également permis aux acteurs de lancer une réflexion en faveur de l’amélioration des pratiques des Champs Écoles des producteurs. Les discussions ont porté sur l'analyse des facteurs de durabilité, notamment l'introduction de l'Approche CEP dans les curricula de formation des universités et des centres de formation agricole. La création d’un cadre de concertation national entre les utilisateurs des CEP a été proposée pour harmoniser les interventions et mutualiser les ressources. L'adoption d'un document de référence national sur les CEP, ainsi qu'un cahier des charges, permettrait d’assurer la qualité des interventions sur le terrain pour les champs écoles ne soient plus vus uniquement comme des outils de vulgarisation, mais comme des leviers de développement durable.En somme, cet atelier de cadrage et de planification représente une étape cruciale pour la révision du guide pratique de mise en place et conduite des CEP au Burkina Faso. En collaboration avec la DGPV, Enabel et les DRARAH, 60 CEP sont planifiés, dont 30 en campagne humide et 30 en campagne sèche, répartis sur trois communes de la province du Boulgou, sept communes dans la province du Kouritenga et deux communes dans la province du Ganzourgou. Au moins 30 facilitateurs·trices CEP seront formés et outillés pour la conduite des CEP, et au moins 15 producteurs·trices leaders seront évalués et certifiés à la fin du processus.Ensemble, Enabel et ses partenaires travaillent pour un avenir agricole durable et prospère au Burkina Faso, en mettant en œuvre des solutions concrètes qui répondent aux défis actuels du secteur agricole.
Dédougou, lundi 28 Avril 2025 – Le district sanitaire de Dédougou a franchi une nouvelle étape dans la gestion des données de santé à travers une formation des Infirmier·è·s Chef·taine·s de Poste (ICP) sur l’outil ENDOS-BF (Entrepôt National des Données Sanitaires du Burkina Faso), organisée du 28 au 30 avril 2025. Accompagnée par l’Agence belge de coopération internationale (Enabel) dans le cadre du projet "Lasso Santé" sur financement de l’Union européenne, cette initiative vise à améliorer la qualité des services de santé grâce à des prises de décisions au niveau périphérique basées sur les données collectées. Cette action constitue un réel investissement stratégique pour des données transformées en actionsAu nombre de 54, les Infirmier·è·s Chef·taine·s de Poste du district sanitaire de Dédougou ont pu approfondir leur maîtrise du logiciel DHIS2, cœur du système ENDOS-BF. L’accent a été mis sur l’analyse prédictive et l’exploitation proactive des données, une première dans la région selon les participant·e·s. "Nous passons d’une simple collecte à une interprétation stratégique des indicateurs, comme les tendances épidémiologiques ou les besoins en médicaments", souligne Madame le Médecin Chef du district, présente tout le long de l’atelier.La formation s’est distinguée par son volet analytique avancé : les ICP apprennent désormais à générer des rapports automatisés et à utiliser des tableaux de bord interactifs pour cibler les interventions. " C’est une révolution dans notre quotidien. Nous pouvons anticiper des crises, comme les pics de paludisme, et ajuster nos ressources en temps réel ", témoigne un participant.Piloté par les experts du SISSE (service de l’information sanitaire et de la surveillance épidémiologique) du district et de la Direction Régionale de la Santé, cette formation s’inscrit dans le plan national de digitalisation du Burkina Faso. Enabel à travers le projet « Lasso santé », y voit un levier pour renforcer le système de santé.
Du 20 au 23 mai 2025, les acteurs des provinces du Kouritenga, du Gazourgou et du Namentenga se sont réunis, en partenariat avec Enabel et l’association Beo néeré Agroécologie pour mettre en place trois plateformes d’innovation en matière de résilience climatique et de gestion durable des écosystèmes sahéliens. Durant les quatre jours d’ateliers, les acteurs des trois régions ont mis en place les trois plateformes d’innovation avec des comités de gestion d’au moins 11 personnes chacun élus avec une forte implication des femmes et des jeunes. Une plateforme d’innovation se définit comme un réseau réunissant en présentiel, en virtuel ou selon un format hybride (présentiel et virtuel) des acteurs et des parties prenantes pour générer l’innovation (technique ou organisationnelle) à travers la facilitation des collaborations et des partenariats. Dans le cadre du Portefeuille Thématique Climat Sahel, trois Plateformes d’innovation sont mises en place dans les communes de Koupéla, Meguet et Boulsa. Pour renforcer la résilience des populations sahéliennes vulnérables aux effets du changement climatique, il était nécessaire d’accompagner les communautés locales en améliorant la disponibilité et l’accessibilité aux bonnes pratiques et aux innovations relatives à l’adaptation et à la mitigation du changement climatique, à l’agroécologie et à la restauration des terres. Le Portefeuille Thématique Climat Sahel (PTCS) d'Enabel au Burkina Faso mobilise donc les acteurs du monde scientifique et de la recherche, les organisations paysannes, les associations locales, les services techniques de l’Etat et les autorités locales des régions du Centre-Est, Plateau central et du Centre-Nord pour contribuer à l’identification, à l’expérimentation et à la diffusion de solutions adaptées et pérennes en matière de gestion durable des écosystèmes sahéliens et d’adaptation au changement climatique. Les plateformes d’innovation (PI) sont des dispositifs collaboratifs visant à faciliter la co-création et le partage de technologies et pratiques adaptées aux besoins des communautés vulnérables dans les trois régions. Pour animer ces plateformes d’innovation, trois fermes ou centres d’innovation, de promotion des pratiques agrosylvopastorales durables (ou agroécologiques) et climato-intelligentes seront aménagés. Ils constitueront des sites d’expérimentation et de démonstration et de diffusion des paquets technologiques et d’innovations agroécologiques ; de formation des producteurs agricoles. Des points focaux agroécologistes y sont formés et servent de relais dans leurs villages respectifs pour la vulgarisation à grande échelle des innovations agroécologiques.
Dans le cadre de la mise en œuvre du projet Digital for Girls and Women (D4GW), Enabel a organisé une série de sessions de sensibilisation sur la sécurité en ligne à destination des acteurs de l’éducation et des organisations de la société civile dans la région du Centre-Est au Burkina Faso. Ces ateliers se sont déroulés les 16 et 17 avril 2025 à Tenkodogo, puis les 18 et 19 avril à Koupéla et Pouytenga. L’objectif : renforcer les connaissances numériques des participants, promouvoir des comportements responsables en ligne et les mobiliser en tant qu’ambassadeurs de la sécurité digitale auprès des jeunes. Plus de 100 participants ont été formés pour mieux comprendre les risques liés à l’environnement numérique : phishing, faux profils, escroqueries en ligne et violation des données personnelles. Ces menaces, souvent méconnues du grand public, exposent particulièrement les femmes et les jeunes filles à de multiples dangers dans l’espace numérique. Madame Elisabeth BALIMA, proviseure du Lycée municipal de Tenkodogo, témoigne : « Cette formation m’a permis de découvrir des réalités numériques que j’ignorais. Je compte désormais sensibiliser mon entourage et appliquer ces bonnes pratiques au quotidien. » De son côté, Madame Brigitte MILLOGO, enseignante, a salué cette initiative « qui permet à chacun d’acquérir les bons réflexes pour se protéger contre les piratages et les arnaques numériques. » Ces sessions interactives s’inscrivent dans la vision d’Enabel d’un numérique inclusif, sécurisé et vecteur d’autonomisation. En dotant les cibles d’outils concrets pour naviguer en toute confiance, le projet D4GW transforme le digital en véritable levier d’opportunités économiques et sociales.
Du 22 au 25 avril 2025, Enabel, l'Agence belge de coopération internationale, à travers son projet Digital for Girls and Women (D4GW), a organisé une série de formations sur l'accès aux technologies numériques dans les communes de Tenkodogo, Koupéla, Pouytenga et Garango. Cette initiative visait à favoriser l'inclusion numérique, notamment des jeunes filles et des femmes, quel que soit leur niveau d'alphabétisation. Selon le rapport Burkina Faso Digital Report – janvier 2025, 30,4 % des internautes sont des femmes contre 69,6 % d'hommes, révélant une fracture numérique préoccupante. À travers ces ateliers, Enabel souhaite améliorer la tendance en dotant les cibles de compétences essentielles pour un usage sain, sécurisé et productif du numérique dans leur quotidien et leurs activités professionnelles. « Ces formations ont pour mais de vous préparer à utiliser Internet, les réseaux sociaux et l'informatique de manière responsable, en vous protégeant des dangers numériques », explique Malick TAPSOBA, Expert en digitalisation au compte du projet D4GW. Les formations ont permis à une trentaine de participants·es par commune — enseignants, acteurs de la société civile, communicateurs — de se familiariser avec des outils pratiques tels que Google Assistant ou ChatGPT, et d'explorer les services en ligne disponibles au Burkina Faso. M. YOGO Marcel, Directeur provincial de l'éducation préscolaire et non formelle du Kouritenga, a salué cette initiative « essentielle pour le monde scolaire et les OSC, à l'heure où le numérique est incontournable ». De son côté, Mme KONATÉ Arabie, enseignante à Koupéla, a exprimé son enthousiasme : « J'ai appris des choses très utiles comme la fracture numérique ou les e-services gouvernementaux dont je n'avais qu'une connaissance limitée. » Ces ateliers contribuent à favoriser l'inclusion numérique dans le Centre-Est. En rappel, celles-ci entrent dans le cadre du projet Digital for Girls and Women dont l'objectif est de permettre surtout aux jeunes filles et aux femmes de profiter pleinement des opportunités offertes par le numérique.
Du 20 au 22 mai 2025, une délégation du projet OKD s’est rendue dans la commune de Boulsa, au cœur de la région du Centre-Nord, pour une mission d’appui-conseil aux jeunes porteurs de projets. Cette sortie terrain avait pour objectif d’apprécier l’utilisation des kits fournis, de mesurer les effets des appuis entrepreneuriaux, et d’identifier les difficultés rencontrées par les bénéficiaires.La mission a débuté par une série de visites de courtoisie aux autorités locales, notamment au Haut-Commissariat de la province du Namentenga, à la Mairie de Boulsa, et à la Direction régionale en charge de la jeunesse. En l’absence du Haut-Commissaire en déplacement, son représentant a félicité Enabel pour sa présence active sur le terrain, dans un contexte où certains projets se retirent. Il a salué les actions mises en œuvre en faveur des populations vulnérables et a exprimé sa volonté d’accompagner le démarrage effectif des prochaines activités, notamment en lien avec les préfectures, les centres de formation, les groupements et les microprojets. M. Yaméogo Ferland, Secrétaire général de la mairie de Boulsa, a également accueilli chaleureusement la délégation et marqué son soutien au projet, notamment pour la visite des bénéficiaires appuyés par Enabel dans la commune.Par la suite, la délégation a visité le centre de formation Paog-sor-pakamin, qui forme des jeunes en couture, transformation, agroalimentaire et autres métiers. Ce centre, fondé par l’association Wend Kuni, est appuyé par Enabel via l’ONG Self Help Africa. Selon Nonama Dieudonné, président de l’association Wend Kuni, « La formation est la meilleure solution. C’est pourquoi nous avons ainsi nommé notre centre Paog-sor-pakamin (le chemin de la réussite est ouvert). Cela s’explique par le fait que la formation rend financièrement autonome le formé ». La délégation a également rencontré les membres de la coopérative Pag-la-biig-yidigri (autonomisation de la femme et du jeune), spécialisée dans la transformation du moringa, qui a bénéficié d’un appui en matériel grâce au projet OKD.Au-delà des structures, ce sont les partenaires eux-mêmes qui témoignent de l’impact concret du projet dans leur vie quotidienne. Balima Hélène, jeune porteuse de projet, qui confectionne des articles à base de perles, affirme avec fierté : « Grâce à la formation et au matériel reçus via Enabel, j’ai un chiffre d'affaires qui tourne autour de 100 000 F CFA par mois, qui est nettement supérieur, voire le double de ce que j’avais avant. ». Ce genre de témoignage incarne la résilience locale que le projet OKD cherche à renforcer.L’équipe de mission a pu évaluer la pertinence des appuis en place, récolter les retours des jeunes et proposer des ajustements pour renforcer l’efficacité du programme. Les jeunes rencontrés expriment un besoin clair : voir le projet se poursuivre et s’étendre pour toucher davantage de cibles, et consolider les acquis.Enabel, à travers le projet OKD, réaffirme son engagement aux côtés des autorités locales et des jeunes du Centre-Nord, convaincue que l’autonomisation économique est une clé de la résilience communautaire et de la stabilité sociale.NANA Wendpouiré Julien Florantin
Le 5 mars 2025, une équipe du projet de renforcement de la résilience socioéconomique dans la Région du Centre-Nord (axe OKD) s’est rendue à Korsimoro pour une visite de terrain dans le cadre du projet d’aménagement de voies, financé par ledit projet à travers l’Union européenne. Cette initiative, mise en œuvre selon l’approche Haute Intensité de Main-d’Œuvre (HIMO), vise à promouvoir l’emploi local en impliquant fortement les femmes et les Personnes Déplacées Internes (PDI) dans la construction d’infrastructures communautaires. Sur le terrain, la présence active des femmes n’est pas passée inaperçue. Engagées, déterminées et fières, elles s’emploient au quotidien à la réalisation des travaux, contribuant ainsi non seulement à l’amélioration des voies de communication, mais aussi à leur propre autonomisation économique. Il est aussi à noter que ces dernières ont tous les équipements de protection nécessaires à leurs travaux et le Consortium Enabel-GIZ veille à ce que le volet prise en compte du genre (enfants, nounous, menstrues, etc.) soit une réalité dans la mise en œuvre du projet. Lors des échanges avec l’équipe du projet OKD, plusieurs femmes ont exprimé leur satisfaction de participer à une activité qui leur permet de gagner un revenu, d’acquérir des compétences techniques, mais aussi de retrouver leur place au sein de la communauté. « Ce travail est bien, il permettra de faciliter le trajet entre Sabouri et Korsimoro surtout en saison de pluie. Avec mes économies, je pourrais mettre en place mon projet d’élevage. », déclare SAWADOGO Rosalie. La visite a également permis à l’équipe du projet OKD de rencontrer des membres de la communauté locale, notamment le chef du village de Sabouri, qui a salué l’initiative et souligné son impact positif sur le quotidien des populations. Sous la coordination de M. COULIBALY Seydou, chef de projet, des échanges riches et constructifs ont été menés. Tous les acteurs rencontrés, populations locales, autorités coutumières, ouvriers et personnel HIMO ont affirmé leur engagement commun pour la réussite et la durabilité des ouvrages en cours de réalisation ainsi qu’à la pérennisation du projet. Cette visite a renforcé la dynamique de collaboration multi-acteurs, essentielle pour garantir l’efficacité et la durabilité des interventions du projet OKD. Elle illustre également la volonté d’Enabel de mettre l’humain au centre de ses actions, en particulier les femmes et les groupes vulnérables, vecteurs de changement au sein de leurs communautés.
Dans le cadre de son appui au renforcement des systèmes de santé en Afrique de l’Ouest, une délégation conjointe d’Enabel Guinée et d’Enabel Burkina Faso, accompagnant une mission d’étude du ministère de la Santé de la République de Guinée, a été reçue en audience par le Ministre burkinabè de la Santé, Dr Robert Kargougou, ce lundi 28 avril 2025 à Ouagadougou. Conduite par Mme Mariama Kankanlabe Diallo, inspectrice régionale de la santé en Guinée, la délégation regroupe des représentant·e·s du ministère de la santé et de l’hygiène publique de la Guinée et des membres de Enabel . Cette visite vise à favoriser un partage d’expériences autour des bonnes pratiques en matière de santé communautaire entre les deux pays notamment en matière de cliniques mobiles, et de promotion de la planification familiale. Pour Mme Diallo, cheffe de délégation, le choix du Burkina Faso n’est pas anodin : « Le Burkina est reconnu pour son engagement constant en faveur de la santé communautaire et de l’accès équitable aux soins. Grâce à l’accompagnement d’Enabel, cette mission va nous permettre de renforcer nos stratégies de mobilisation sociale et d’organisation des campagnes de santé en Guinée. » Cette rencontre a également été l’occasion de souligner les liens historiques de coopération entre les deux pays. Le Ministre Kargougou a rappelé que c’est grâce à l’appui de la Guinée que le concept de « monitorage hospitalier » a été introduit au Burkina Faso, illustrant ainsi la richesse des échanges bilatéraux. Jusqu’au 4 mai 2025, les membres de la délégation guinéenne ont visité plusieurs structures sanitaires partenaires d’Enabel, ont échangé avec des acteurs de terrain et participé à des sessions techniques avec les équipes du ministère burkinabè de la Santé. Enabel réaffirme ainsi son rôle de coopération, de facilitateur de savoirs, de lien entre acteurs et d’accélérateur de solutions durables dans le secteur de la santé en Afrique de l’Ouest.
Grâce à l'aménagement de bas-fonds rizicoles et périmètres maraîchers engagé par Enabel en collaboration avec les Directions Régionales en charge de l’agriculture, les femmes, les jeunes et les personnes en situation de vulnérabilité prennent part activement à une dynamique agricole porteuse d’espoir et de changement. Dans le cadre du programme de coopération bilatérale belgo-burkinabè 2023-2027, Enabel s’illustre par une contribution décisive à l’opérationnalisation de l’offensive agropastorale et halieutique du ministère en charge de l’agriculture, à travers des actions concrètes au plus près des territoires. En synergie avec les autorités locales, les services techniques déconcentrés et les communautés, Enabel, l’Agence belge de coopération internationale déploie une approche territoriale intégrée (ATI) articulant résilience socioéconomique, cohésion sociale, inclusion, accès aux services sociaux de base (santé, éducation, eau/ assainissement) et gouvernance locale. Entre mars et avril 2025, six (06) forages positifs à gros débit ont été réalisés dans les régions du Centre-Est et du Plateau Central, avec deux (02) autres en cours de prospection. Ces ouvrages hydrauliques constituent la base d’aménagement de 15 hectares de périmètres maraîchers, inspirés des modèles agricoles promus par le Ministère de l’Agriculture. Les sites identifiés couvrent les provinces du Boulgou, du Kouritenga et du Ganzourgou qui illustrent une couverture équilibrée du territoire. Ces investissements répondent à un double impératif : améliorer durablement la sécurité alimentaire et renforcer les moyens d’existence des populations, notamment des femmes, des jeunes et des personnes en situation de vulnérabilité. En plus des périmètres maraichers, 60 ha de bas-fonds rizicole sont en cours d’aménagement. La cohésion sociale, un enjeu majeur au cœur de l’offensive agricole Au-delà des infrastructures, l’enjeu majeur demeure l’appropriation communautaire. Pour cela, Enabel et ses partenaires ont organisé, du 15 au 17 avril 2025 dans le Boulgou et le Kouritenga, des journées communautaires de mobilisation et d’intermédiation sociale. Ces rencontres ont réuni plus de 480 personnes, dont plus de 60 % de femmes et de jeunes autour de discussions structurées sur la gouvernance foncière, les modalités d’aménagement et de gestion concertée, les mécanismes de prévention des conflits, ainsi que les conditions d’inclusion des groupes vulnérables. Les messages de cohésion sociale, de responsabilisation collective et d'engagement durable ont été largement relayés, renforçant le tissu social autour des projets. L’initiative repose sur une forte coordination entre les acteurs présents dans la zone d’intervention et intersectorielle d’Enabel, mobilisant les délégations spéciales communales, les Directions régionales, provinciales et départementales en charge de l’agriculture, les services départementaux de l’environnement, les Directions régionales et provinciales de l’Action Sociale et d’autres acteurs clés des localités. L’objectif est de créer un écosystème cohérent et résilient, capable de porter des dynamiques endogènes de développement. Les prochaines étapes incluent les études techniques détaillées des périmètres maraîchers, la mise en place des infrastructures d’irrigation solaire, la dotation en intrants et équipements maraichers, ainsi que l’encadrement des producteurs·ices pour la formalisation juridique (selon les normes OHADA), l’appui à la production durable et la gestion efficiente des ressources ainsi que l’accès au marché. À travers cette action, Enabel accompagne les collectivités dans une dynamique de développement rural intégré, inclusif et durable, en s’appuyant sur une vision territoriale partagée, un engagement communautaire fort et une collaboration renforcée entre acteurs institutionnels, techniques et sociaux. Cette dynamique territoriale constitue un levier puissant pour réussir l’offensive agropastorale et halieutique et transformer durablement les conditions de vie des populations rurales.
Sous la présidence du Gouverneur de la région du Centre-Est, les membres du tout nouveau comité technique régional (COTECH-CES) se sont réunis pour une session d’information déterminante, marquant une étape clé dans la gouvernance du Programme de coopération bilatérale entre le Burkina Faso et le Royaume de Belgique 2023-2027 signé en octobre 2023.Le comité technique régional, véritable espace de dialogue et d’orientation, réunit les acteurs terrain et les parties prenantes du programme dans la région du Centre-Est. Il a pour mission d’assurer un suivi qualitatif des actions menées, en favorisant l’échange d’expériences, la remontée des difficultés et la coordination entre les structures.Dans son intervention d’ouverture, le Coordinateur du programme de coopération, M. M. Joost NOORDHOLLAND DE JONG, a souligné : « Ce comité ne doit pas être une simple structure de plus, mais un levier concret pour maximiser l’impact de nos actions sur la vie des populations. » L’agenda de la session a permis, par la suite, de présenter et de valider le règlement intérieur du COTECH-CES, un document de référence qui encadrera son fonctionnement. Les membres ont également pris connaissance du PTAB 2025, le Plan de Travail Annuel Budgétisé, validé lors du dernier Comité de pilotage (COPIL). En outre, les participants ont formulé des recommandations visant à renforcer la coordination et l’appropriation locale du programme dans un climat d’écoute et d’engagement.Réalisé avec l’appui d’Enabel, l’Agence belge de coopération internationale, la rencontre s’est conclue sur une note d’optimisme. La dynamique enclenchée augure une mise en œuvre concertée, où les voix locales pourront compter.Le comité technique régional est composé de 36 membres, représentant un éventail d'acteurs clés : directions régionales et centrales des ministères partenaires, partenaires de mise en œuvre, ainsi que le gouvernorat, des présidents de délégation spéciale (PDS) et les représentants des autorités coutumières. Cette composition garantit une représentativité équilibrée et pertinente des différentes parties prenantes. Placé sous la responsabilité du Gouverneur de la région du Centre-Est, le comité se réunit en session ordinaire deux fois par an, en amont des sessions du COPIL, afin d'examiner et de valider les documents stratégiques à soumettre.La mise en place du COTECH-CES constitue ainsi un jalon stratégique dans l’opérationnalisation de l’approche territoriale intégrée et du nexus humanitaire-développement-paix, et un signal fort d’engagement pour les populations les plus vulnérables.
Gestion de bases de données dans l’éducation Enabel, l’Agence belge de coopération internationale a organisé de mars à avril 2025, une série de formations en gestion de bases de données à destination des équipes des directions régionales de l’éducation (DREPPNF et DRESFPT) du Centre-Est et du Plateau Central. Ces formations visent à fournir aux agents les compétences nécessaires pour structurer, gérer et exploiter les données statistiques en lien avec les secteurs de l’éducation, de la santé et du projet WASH. Elles entrent dans le cadre du programme de coopération bilatérale entre le Burkina Faso et la Belgique (2023–2027). Ces formations se sont déroulées en deux vagues : un cycle intermédiaire et une session avancée. La première vague, axée sur le renforcement des compétences de base sur le tableur Excel et la structuration de bases de données, s’est tenue dans trois localités distinctes (Tenkodogo, Koupéla et Zorgho) à des moments différents. Ces sessions ont permis de former près de 75 personnes, réparties sur les communes de Tenkodogo, Garango, Pouytenga, Dialgaye, Tensobtenga, Zorgho et Mogtédo. Durant les sessions intermédiaires, les apprenants ont été initiés à plusieurs modules : (1) l’utilisation des fonctions de bases d’Excel pour structurer et gérer des bases de données ; (2) les techniques de collecte et d’organisation des données ; (3) la création de visuels (graphiques, tableaux croisés dynamiques) ; (4) l’introduction à la collecte numérique de données via kobotoolbox et (5) les bonnes pratiques d’utilisation des données pour la prise de décision et le suivi des indicateurs dans les domaines de l’éducation, de la santé et du projet WASH. Sur la base de critères de performance établis lors de la première vague, une sélection rigoureuse de 27 personnes a été opérée pour la session avancée, qui s’est tenue du 07 au 11 avril 2025 à Koupéla, Durant cette session, les participants, venus de Tenkodogo, Koupéla, Pouytenga, Zorgho et Mogtédo, ont approfondi leurs connaissances sur (1) l’utilisation avancée du tableur Excel, (2) les techniques automatisées de gestion de bases de données, (3) la conception de tableaux de bord dynamiques, (4) la collecte numérique via KoboToolbox et (5) la création de formulaires numériques sous le langage XLSForm. L’approche pédagogique adoptée, fondée sur l’interactivité, la mise en pratique et l’orientation vers les résultats concrets, a largement favorisé l’implication des participants et renforcé leur satisfaction. Au cours des échanges, plusieurs d’entre eux ont confié que cette formation leur a permis de mieux maîtriser des outils essentiels pour améliorer le suivi des indicateurs éducatifs et qu’ils se sentaient désormais plus confiants dans l’utilisation des bases de données. Ces sessions renforcent non seulement les capacités techniques des agents de terrain, mais instaurent aussi une culture de l’analyse de données pour orienter efficacement les politiques publiques. Les sessions de coaching prévues dans la phase post-formation contribueront à ancrer durablement les acquis sur le terrain et à faire émerger un véritable pool de référents techniques au sein des structures déconcentrées de l’éducation.
Dans le cadre du programme de coopération bilatérale belgo-burkinabè 2023-2027, Enabel, l'Agence belge de coopération internationale a organisé en collaboration avec la Direction Régionale de l’Éducation Préscolaire, Primaire et Non Formelle (DREPPNF) du Centre-Est et la Direction provinciale de l’Education Préscolaire, Primaire et Non Formelle du Ganzourgou, une série de formations sur l’approche Safe School et l’appui psychosocial. Ces sessions se sont déroulées dans plusieurs communes de la région (Tenkodogo, Koupéla, Garango, Dialgaye, Pouytenga, Mogtédo, Zorgho et Tensobentenga) réunissant environ 464 participants, dont 116 femmes et 338 hommes. Dans le Ganzourgou spécifiquement, l'approche EQuAmE (Ecole qualité Amis des Enfants) a été ajoutée aux deux autres approches. Ces formations avaient pour objectif de fournir aux directeur.trices d’écoles et aux encadreurs pédagogiques, les compétences nécessaires pour anticiper, prévenir et répondre aux risques affectant l'environnement scolaire, tout en intégrant un appui psychosocial adapté aux enfants et enseignants touchés par les crises. Les formations ont touché les acteurs éducatifs des huit communes selon les répartitions suivantes : Tenkodogo - 129 participants (23 femmes et 106 hommes), Koupéla - 70 participants (17 femmes et 53 hommes), Garango - 66 participants (12 femmes et 54 hommes), Dialgaye - 38 participants (5 femmes et 33 hommes), Pouytenga - 54 participants (14 femmes et 40 hommes), Tensobentenga - 28participants (3 femmes et 25 hommes), Mogtédo - 47 participants (14 Femmes, 33 hommes) et Zorgho - 52 participants (28 femmes et 24 hommes). Très satisfait de la qualité des formations reçues et des échanges, le Directeur Régional de l’Éducation préscolaire, primaire et non formelle du Centre-Est M. SILGA Boulbila Pierre a salué l’initiative : « Les écoles sont aujourd’hui confrontées à de multiples défis. Elles sont en permanence menacées, et dans certaines zones, l’afflux des Personnes Déplacées Internes (PDI) engendre des classes surchargées et des situations psychologiques extrêmement difficiles chez les élèves. Nous avons estimé avec Enabel qu’il était opportun de former les acteurs de terrain, non seulement sur l’approche Safe School qui vise à faire de l’école un lieu sûr pour les apprentissages, mais aussi sur l’appui psychosocial, afin de permettre aux responsables scolaires d’apporter un premier soutien aux élèves en détresse, en attendant un éventuel référencement. » Les sessions ont été menées sous une approche participative, interactive et pratique. Les apprenants ont été activement impliqués à travers des mises en situation, des jeux de rôles, des échanges d’expériences et des ateliers de réflexion sur la gestion des risques en milieu scolaire. Une attention particulière a été accordée à l’utilisation des activités récréatives comme outil de soutien psychosocial. Mme DABRE/BONKOUNGOU Marie Raphael, directrice d’école à Tenkodogo témoigne : « Cette formation nous a permis de mieux comprendre comment accompagner psychologiquement les élèves et renforcer la sécurité de nos écoles »,À l’issue de ces sessions, les participants sont maintenant capables de (1) Diagnostiquer les vulnérabilités et risques de leur environnement scolaire ; (2) Élaborer des plans de gestion des urgences ; (3) Mettre en œuvre des activités de soutien psychosocial et (4) Orienter les élèves vers des services spécialisés si nécessaire. Ces formations soutenues financièrement et techniquement par Enabel marquent un élan dans la construction d’un système éducatif plus résilient et protecteur au Burkina Faso. L’engagement des partenaires à appliquer les acquis dans leurs établissements respectifs témoigne de l’impact durable de cette initiative.
Du 3 au 5 avril 2025, les membres de la cellule genre de la Cour de cassation du Burkina Faso ont pris part à un atelier de renforcement de capacités sur la planification, budgétisation et suivi-évaluation sensibles au genre. Organisé par la Cour de cassation avec le soutien financier d’Enabel, l’Agence belge de coopération internationale, cet atelier s’inscrit dans le cadre du programme de coopération bilatérale belgo-burkinabè 2023-2027.Pendant trois jours, les participant·es ont été formés à l’intégration de la dimension genre dans les processus de planification, d’allocation budgétaire et de suivi-évaluation. Cette initiative vise à doter les acteurs·rices judiciaires d’outils et de compétences leur permettant de mieux répondre aux besoins spécifiques des différentes catégories de la population.Dans son discours d’ouverture, le Premier Président de la Cour de cassation, M. BAMOUNI Jacques, a souligné l’importance de cette démarche : « Trop souvent, les politiques publiques et les budgets ne tiennent pas compte des besoins et des réalités des différentes catégories de la population. Cela doit changer. ». Il a encouragé les participant·e·s à aller au-delà des connaissances théoriques pour proposer des stratégies concrètes, capables d’ancrer durablement la prise en compte du genre dans les actions de l’institution.M. Joost NOORDHOLLAND DE JONG, Programme Manager d’Enabel au Burkina Faso, a rappelé que la réduction des inégalités de genre est au cœur des priorités de l’Agence :« Avec notre programme de coopération bilatérale 2023-2027, nous mettons un accent particulier sur les causes profondes des inégalités et l’adoption de réponses adaptées au contexte socio-culturel. » Il a également mis en lumière les multiples actions menées par Enabel, allant du renforcement des capacités institutionnelles à l’amélioration des services de protection, en passant par l’accompagnement des victimes de violences basées sur le genre.Mme TRAORÉ/ANAGO Clarisse, présidente de la cellule genre de la Cour de cassation, s’est réjouie de cette initiative : « Grâce à cette formation, nous avons mieux compris les concepts liés au genre et appris comment les intégrer concrètement dans nos processus de planification, de budgétisation et de suivi-évaluation. »La cérémonie de clôture a été marquée par la réaffirmation de l’engagement de la Cour de cassation à allouer des ressources concrètes à la promotion de l’égalité de genre, et à mettre en place un mécanisme de suivi durable. Le Premier Président a, par ailleurs encouragé la création d’un réseau de collaboration entre les participants·es afin de prolonger la dynamique enclenchée. Cet atelier marque une étape significative dans le renforcement du dynamisme de la cellule genre de la Cour de cassation.
Du 3 au 5 avril 2025, les membres de la cellule genre de la Cour de cassation du Burkina Faso ont pris part à un atelier de renforcement de capacités sur la planification, budgétisation et suivi-évaluation sensibles au genre. Organisé par la Cour de cassation avec le soutien financier d’Enabel, l’Agence belge de coopération internationale, cet atelier s’inscrit dans le cadre du programme de coopération bilatérale belgo-burkinabè 2023-2027.Pendant trois jours, les participant·es ont été formé·es à l’intégration de la dimension genre dans les processus de planification, d’allocation budgétaire et de suivi-évaluation. Cette initiative vise à doter les acteurs·rices judiciaires d’outils et de compétences leur permettant de mieux répondre aux besoins spécifiques des différentes catégories de la population.Dans son discours d’ouverture, le Premier Président de la Cour de cassation, M. BAMOUNI Jacques, a souligné l’importance de cette démarche : « Trop souvent, les politiques publiques et les budgets ne tiennent pas compte des besoins et des réalités des différentes catégories de la population. Cela doit changer. ». Il a encouragé les participant·es à aller au-delà des connaissances théoriques pour proposer des stratégies concrètes, capables d’ancrer durablement la prise en compte du genre dans les actions de l’institution.M. Joost NOORDHOLLAND DE JONG, Programme Manager d’Enabel au Burkina Faso, a rappelé que la réduction des inégalités de genre est au cœur des priorités de l’Agence : « Avec notre programme de coopération bilatérale 2023-2027, nous mettons un accent particulier sur les causes profondes des inégalités et l’adoption de réponses adaptées au contexte socio-culturel. » Il a également mis en lumière les multiples actions menées par Enabel, allant du renforcement des capacités institutionnelles à l’amélioration des services de protection, en passant par l’accompagnement des victimes de violences basées sur le genre.Mme TRAORÉ/ANAGO Clarisse, présidente de la cellule genre de la Cour de cassation, s’est réjouie de cette initiative : « Grâce à cette formation, nous avons mieux compris les concepts liés au genre et appris comment les intégrer concrètement dans nos processus de planification, de budgétisation et de suivi-évaluation. »La cérémonie de clôture a été marquée par la réaffirmation de l’engagement de la Cour de cassation à allouer des ressources concrètes à la promotion de l’égalité de genre, et à mettre en place un mécanisme de suivi durable. Le Premier Président a, par ailleurs,encouragé la création d’un réseau de collaboration entre les participants·es afin de prolonger la dynamique enclenchée. Cet atelier marque une étape significative dans le renforcement du dynamisme de la cellule genre de la Cour de cassation.