Viewing 1 to 15 of 2843 news
This spring, the Ministry of Health of Ukraine launched the first official training programme for speech and language therapists (SLTs), which we at Enabel were proud to support. This July, over 20 specialists successfully completed the programme, becoming Ukraine's first SLTs with professional qualifications. Until now, this role was carried out by education professionals.A speech and language therapist works with the full spectrum of communication disorders and plays a vital role in multidisciplinary rehabilitation teams. SLTs help with combat-related stuttering, post-stroke communication disorders, and language decline in dementia. The programme lasted four months, with over 90 hours of clinical practice. Training for future specialists was delivered by qualified SLTs from various countries, including Belgium. One of the lecturers was Professor Ingeborg Simpelaere, Head of the Speech-Language Pathology and Audiology bachelor programme at VIVES.The training was held at the Bogomolets National Medical University and the Ivano-Frankivsk National Medical University. The graduates are now qualified to teach on university programmes for future SLT specialists. The next milestone is the launch of a dedicated master's programme. The programme is being implemented by the Ministry of Health with financial and organisational support from Enabel and programme support from the Ukrainian Society of Speech and Language Therapy together with the War Trauma Rehabilitation initiative managed by the Patients of Ukraine foundation, and in partnership with the Ukrainian-Swiss project “Medical Education Development".
Pour consolider les avancées de la santé numérique au Burundi, le Ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida, par le biais de son programme national de gestion de l’informatique dans le Secteur de la Santé (PROGISSA), a validé le 22 juillet 2025 les priorités de son Plan National de Développement de l'Informatique de santé (PNIDS) sur la période 2025-2027. Ces nouvelles priorités s’alignent à la Stratégie Sectorielle de la Santé 2023–2027 et la vision du Burundi 2040-2060 dont l’un des objectifs et de digitaliser le fonctionnement des services publics. L'engagement du Burundi envers la santé numérique ne date pas d'aujourd'hui. Déjà en 2015, le Ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida, avec l'appui d'Enabel, avait développé la première génération du PNIDS qui couvrait la période 2015-2019 avec un focus sur la mise en place d’un système d’information sanitaire performant permettant d’avoir des informations sanitaires de qualité en temps réel pour la prise de décision. Fin 2019, Un PNDIS II a été élaboré pour couvrir la période 2020-2024 avec une vision de mettre en place des instruments numériques cohérents permettant une gestion intégrale des services de soins, une amélioration de la gestion du système de santé et une mutualisation intersectorielle des ressources TIC. Malgré les avancées déjà réalisées en santé numérique, des défis majeurs persistent, notamment les capacités locales liées à la maintenance matérielle et logicielle. Ce nouveau PNIDS II étendu à la période 2025-2027 a été conçu, d’une part pour combler les gaps sur ce qui a été déjà réalisé en vue de pérenniser les acquis, et d’autre part pour mettre à jour les ambitions tenant compte de l’évolution du contexte.
Nouakchott, 23 au 25 juillet 2025 - Enabel Mauritanie a organisé une formation de trois jours à l’intention de ses chauffeurs, centrée sur les principes de la conduite défensive. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de son engagement pour la sécurité de son personnel et l’optimisation de l’usage de ses véhicules sur l’ensemble du territoire mauritanien.Pourquoi une formation à la conduite défensive ?Présente dans plusieurs wilayas (Trarza, Brakna, Gorgol, Assaba, Guidimakha, Hodh El Chargui et Hodh El Gharbi), Enabel intervient dans des zones où les défis routiers sont réels : routes dégradées, conditions climatiques extrêmes, imprévus fréquents sur les axes secondaires. Dans ce contexte, former les chauffeurs à anticiper les risques, réagir efficacement en situation d’urgence et adopter une conduite plus responsable devient essentiel.Une formation technique, humaine et participativePendant trois jours,15 chauffeurs venus de Nouakchott et des régions ont bénéficié d’un programme intensif, mêlant théorie et pratique, dispensé par des formateurs chevronnés Messieurs Sow et Fall, spécialistes de la sécurité routière.Les modules ont couvert des thématiques clés :Introduction à la conduite défensive et ses enjeux en MauritanieTechniques avancées de freinage, d’observation et d’anticipationGestion des situations d’urgence (dérapages, collisions, agressions routières…)Conditions météorologiques extrêmes et conduite adaptéeBases de l’entretien préventif et suivi des véhiculesDes exercices pratiques sur le terrain ont permis aux participants d’appliquer directement les connaissances acquises, à travers des mises en situation réalistes sur les routes de Nouakchott.Des objectifs clairs, des résultats concretsL’objectif général de cette formation était de réduire les accidents, protéger les équipes, et renforcer la culture de sécurité au sein d’Enabel. Les participants sont désormais mieux équipés pour (1) identifier les comportements à risque; (2) anticiper les dangers spécifiques au contexte mauritanien; (3) améliorer leur communication avec les autres usagers de la route; (4) réagir de manière adéquate en cas d’urgence et (5) optimiser la consommation de carburant et la durée de vie des véhicules. La réussite de cette formation a reposé sur la mobilisation de plusieurs collègues. Elle a été organisée avec professionnalisme par Babacar Fall, Conseiller sécurité d’Enabel, et Daouda Traoré, Coordinateur logistique. Leur engagement a permis d’assurer une logistique fluide, des contenus adaptés au contexte local, et une expérience d’apprentissage enrichissante pour tous les participants. Cette formation a été un grand moment de partage d’expériences et de bonnes pratiques de conduite dans le contexte mauritanien. Elle a notamment permis de faire le tour des risques récurrents sur les axes routiers du pays (état des infrastructures, manque de signalisation, comportements inappropriés, prise en charge inadéquate des victimes d’accidents, etc.).Les participants ont tous pris conscience du niveau de ces risques et disposent désormais d’outils et de compétences pour les prévenir et les gérer quand ils surviennent.Ce premier niveau de formation pourrait être complété par d’autres sessions plus avancées, ainsi que par des actions de sensibilisation à l’éco-conduite, notamment sur la réduction de la consommation de carburant par des gestes simples comme couper le moteur à l’arrêt.Sécurité, professionnalisme et anticipation : c’est en renforçant les compétences de ses équipes qu’Enabel poursuit son mandat de développement durable… en toute confiance, et en toute sécurité.
Journée portes ouvertes à Thialgou sur l’approche Champ-École Agropastoral Le projet SECURALIM, financé par l’Union européenne et mis en œuvre par Enabel, a organisé le 24 février 2025, une journée portes ouvertes placée sous le signe du partage, de l’apprentissage collectif et de l’innovation locale. L’événement, tenu à Thialgou, a mis en lumière l’approche Champ-École Agropastoral (CEAP), centrée ici sur la production fourragère, un enjeu crucial pour les systèmes d’élevage dans les zones agropastorales de Mauritanie. Cette journée a marqué la clôture de quatre mois de formation intensive pour la deuxième cohorte de facilitateurs fourragers, venus des wilayas du Brakna, du Trarza et du Gorgol. Ces futurs relais communautaires ont été formés à des pratiques innovantes, adaptées au contexte local, pour accompagner durablement les éleveurs et agriculteurs dans la gestion de leurs ressources fourragères.Plus qu’une simple cérémonie de fin de formation, cette journée a été une vitrine vivante de l’approche CEAP : à travers des présentations et des visites guidées, les participants ont pu constater les résultats concrets sur le terrain et échanger avec les facilitateurs sur les connaissances et compétences acquises.Parmi les invités de marque figuraient le préfet de la région de Boghé, le maire adjoint de la commune, ainsi que les délégués régionaux de l’agriculture et de l’élevage. Étaient également présents les représentants d’organisations professionnelles telles que le GNAP, l’APLV et la FNEM, ainsi que de nombreux acteurs du secteur agropastoral, tous réunis autour d’un objectif commun : renforcer les capacités locales pour faire face aux défis de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle.En s’appuyant sur les CEAP, le projet SECURALIM confirme son ambition : ancrer durablement les savoirs dans les communautés, promouvoir l’autonomisation des producteurs, et construire ensemble une résilience locale face aux effets du changement climatique.
L’avenir de l’éducation se construit aussi avec les communautés. C’est dans cet esprit qu’un atelier d’information a réuni, ce mercredi 23 juillet 2025, dans la salle de conférence de la Chambre de commerce et d'industrie de Koupéla, des représentants des partenaires communautaires issus des Circonscriptions d’Éducation de Base (CEB) de Koupéla 1 et 2. L'objectif de la session était de sensibiliser et d'outiller les participant.es sur l’approche École de Qualité Amie des Enfants (EQAmE), en vue de la mise en place de gouvernements scolaires dans 390 écoles situées dans les communes prioritaires d’intervention d'Enabel (Tenkodogo, Garango, Dialgaye, Tensobtenga, Koupéla et Pouytenga).Organisé avec l'appui technique et financier de l’Agence belge de coopération internationale, l’atelier d’information a été ouvert par M. Maxime BELEMSOBGO, représentant du Préfet et Président de la Délégation Spéciale de la commune de Koupéla. Dans son discours d’ouverture, il a salué l’engagement de toutes les parties prenantes pour une éducation inclusive, résiliente et de qualité.« Ce rendez-vous est celui du dialogue, du partage et de la responsabilité collective dans l’éducation de nos enfants », a-t-il déclaré avec émotion, avant de féliciter les acteurs éducatifs pour le remarquable taux de 92,12 % de réussite au CEP 2025.Donner la voix aux enfants, renforcer la démocratie scolaireL’approche EQAmE, intégrée aux réformes éducatives du Burkina Faso depuis les années 2010, vise à responsabiliser les élèves dans la gestion de la vie scolaire. Elle favorise leur participation active à travers les gouvernements scolaires, véritables instances d’expression démocratique, de formation au civisme, à la solidarité, à la bonne gouvernance et au vivre-ensemble.À travers cet atelier, Enabel entend renforcer l’appropriation de ces dispositifs par les acteurs communautaires, désormais appelés à jouer un rôle clé dans la gouvernance des écoles. Messieurs Christoph YAMEOGO et Benoît Bila SEGUEDA, Chefs des CEB de Koupéla 1 et 2, ont animé les communications et les travaux en atelier, axés sur (1) l’approche EQAmE, (2) le programme Safe School (lutte contre les violences en milieu scolaire), et (3) le Building Learning Power. (développement des capacités d’apprentissage),• et bien sûr, la philosophie des gouvernements scolaires.Une vision partagée, une mobilisation collectiveLes échanges ont été riches et porteurs d’idées concrètes. À l’issue des travaux, les représentants des communautés ont unanimement exprimé leur adhésion au projet de mise en place des gouvernements scolaires et leur volonté d’y contribuer activement. Pour M. Sondéma KOLOGO, Project Manager chez Enabel, l’ambition est claire : « Nous voulons une école citoyenne, connectée à son environnement, où l’élève est non seulement formé, mais aussi écouté. À travers cette approche, nous accompagnons un changement durable, où la communauté est partie prenante, et les enfants, acteurs de leur propre éducation. »Cet atelier d'information s’inscrit dans la mise en œuvre de la convention de coopération bilatérale signée en 2023 entre le Burkina Faso et la Belgique. L’éducation y occupe une place centrale, avec pour objectifs : un accès plus inclusif, une amélioration de la qualité des services et une gestion durable des ressources.Au-delà des concepts, cette journée a semé les graines d’un engagement collectif. Les gouvernements scolaires qui verront bientôt le jour porteront en eux les valeurs de citoyenneté, de participation et de paix. Une promesse d’avenir portée par toute une communauté, rassemblée autour d’un même idéal : bâtir une école pour et avec les enfants.Source : Koupéla Start-up International
Bonne nouvelle ! Le tout premier bulletin d'information des projets Lasso Santé et Lasso WASH, couvrant le deuxième semestre 2024, est enfin disponible. Il offre un aperçu riche en actions concrètes, en témoignages inspirants et en résultats particulièrement marquants.Menés avec l’appui financier de l’Union européenne et mis en œuvre par Enabel, ces deux projets s’illustrent par leur synergie unique au service des populations du Burkina Faso. Plus de 7,2 milliards FCFA investis pour améliorer durablement l’accès aux soins de santé, à l’eau potable, à l’assainissement et à l’hygiène dans les provinces du Mouhoun et des Balé. Ces interventions ont permis de (1) former 648 agents de santé, dont 252 femmes, sur la santé reproductive, les VBG et les urgences obstétricales, de sensibiliser 100 jeunes sur l’hygiène menstruelle et les IST, (3) de mettre en place un centre unique de prise en charge des violences basées sur le genre, avec des acteurs formés (santé, police, OSC, etc.), (4) de construire 16 blocs de latrines (soit 64 cabines), adaptées aux besoins des élèves et patient·es, y compris les personnes à mobilité réduite, (5) d'appuyer 60 formations sanitaires dans la gestion de leurs stocks et enfin, (6) d'acquérir une ambulance équipée pour le district sanitaire de Boromo.Des témoignages puissants illustrent l’impact réel de ces projets. Comme celui de N.T., Infirmier Chef de Poste, qui partage son expérience lors d’un audit de décès maternels : « Grâce à ces échanges, j’ai acquis des outils concrets pour sauver des vies. » Les résultats obtenus témoignent de l’efficacité des actions menées. Au total, plus de 1 840 personnes, dont plus de 30 % de femmes, ont vu leurs capacités renforcées grâce aux actions déployées. Par ailleurs, une très grande majorité - 95 % des personnes ciblées - exprime un haut niveau de satisfaction. Enfin, la totalité des participant.es reconnaît la pertinence des interventions dans le cadre de leur pratique professionnelle. Le bulletin revient aussi sur les défis rencontrés, les bonnes pratiques, et l’importance d’une gouvernance participative locale pour la réussite des projets. Il met en lumière l’approche fondée sur les droits humains, la digitalisation, l’inclusion du genre, et le lien entre humanitaire, développement et paix. Grâce à une forte implication des autorités locales et des communautés, les projets Lasso s’intègrent parfaitement dans les stratégies nationales et contribuent aux Objectifs de Développement Durable.Ne manquez pas ce bulletin ! Un concentré d’actions, d’engagements et de résultats au service des populations. Lisez-le maintenant en le téléchargeant ici : https://urls.fr/x8OmNe
Du 7 au 11 juillet 2025, une équipe composée de membres d’Enabel, de techniciens burkinabè et des entreprises en charge des travaux s’est rendue dans plusieurs communes rurales pour vérifier et réceptionner de nouveaux ouvrages hydrauliques. Ces réalisations s’inscrivent dans le cadre du Portefeuille Thématique Climat Sahel – Volet Burkina Faso (PTCS-BFA), financé par la Belgique. Grâce à ce programme, des forages pastoraux avec pompes à motricité humaine (PMH), des forages (points d’eau) pour l’installation de pépinières villageoises, pour l’alimentation en eau des centres de compostage, ainsi que des forages à gros débit ont été mis à la disposition des communautés. Ces infrastructures contribuent à améliorer l’accès à l’eau, soutenir l’élevage et le maraîchage, restaurer les écosystèmes, prévenir les conflits liés aux ressources naturelles et renforcer la résilience face au changement climatique.Une réponse concrète aux besoins exprimés par les communautésSelon BANGRE Salifo, Chargé de projet - Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE) à Enabel Burkina Faso, la mise en œuvre des ouvrages repose sur un processus rigoureux de concertation locale : « Ces réalisations sont issues d’un processus participatif. Ce sont les communes, en collaboration avec les services techniques, qui ont exprimé les besoins des populations. » Concrètement, Enabel a facilité et financé la réalisation de 15 forages pastoraux équipés de PMH, 10 forages équipés de PMH pour les pépinières villageoises, 04 forages équipés de PMH au profit de 04 centres de compostages et 13 forages à gros débit pour la production maraîchère, soit 42 ouvrages de mobilisation d’eau souterraine.Les forages pastoraux, implantés dans les zones de pâturage, visent à éloigner les troupeaux des points d’eau naturels comme les retenues ou les cours d’eau. En effet, le piétinement répété des berges par les animaux favorise l’ensablement des barrages, réduisant leur durée de vie et leur capacité de stockage.« Grâce à ces forages, les animaux s’abreuveront dans les zones de pâturage. Cela contribue à préserver les berges des plans d’eau et donc réduit la vitesse d’ensablement de ces plans d’eau et améliore la disponibilité en eau. Par conséquent, les conflits d’usage autour de la ressource eau sont réduits, » explique M. BANGRE.Quant aux forages pour les pépinières, ils ont été réalisés dans 10 forêts villageoises, avec pour objectif d’alimenter les jeunes plants destinés à la reforestation des forêts villageoises non seulement, mais aussi à la commercialisation à des particuliers et des organisations privées et publiques pour les compagnes de reboisement. En moyenne, 10 000 plants sont attendus par forêt, soit un total de 100 000 plants annuellement. Ces pépinières sont gérées par des comités locaux gestion dynamiques, gage de pérennisation et de durabilité de l’investissement.En ce qui concerne les 13 forages gros débit, ils ont été réalisés en vue d’alimenter en eau 13 sites de périmètres maraichers dont la superficie cumulée est d’environ 40 ha. Ces sites sont répartis dans les trois régions du PTCS-BFA (Centre-Est, Plateau Central et Centre Nord). Les aménagements des périmètres maraichers sont des mesures compensatoires en vue non seulement de renforcer les efforts de protection des ressources forestière et de libération des bandes de servitude des plans et cours d’eau, mais aussi contribuer à la sécurité alimentaire des populations des communes d’intervention.Des impacts visibles sur l’élevage localÀ Salogo, commune bénéficiaire de trois forages pastoraux, la satisfaction est palpable. Mme SORE Safiatou, Cheffe de la Zone d’Appui Technique en Elevage (ZATE), se félicite de l’impact direct des ouvrages sur le bien-être animal : « C’est une journée de grâce pour notre commune. Le problème d’eau était criard, surtout en saison sèche. Les animaux souffraient, parfois même traumatisés par la soif. Aujourd’hui, grâce à ces forages, les conditions se sont nettement améliorées. » Elle ajoute que l’accès régulier à l’eau va améliorer la productivité animale, donc les revenus des éleveurs, et par ricochet, les conditions de vie de toute la population locale. Si la production augmente, les conditions de vie changent, et c’est le Burkina Faso qui gagne. ».Une coopération exemplaire pour la résilience climatiqueLe PTCS-BFA, qui encadre ces réalisations, vise plusieurs résultats, dont celui lié à la gestion intégrée des ressources naturelles. Enabel y applique une approche territoriale, intégrant les besoins locaux, l’inclusion sociale et la durabilité environnementale. L’ensemble des forages s’inscrit dans cette logique, en apportant des réponses structurantes aux défis climatiques : rareté de l’eau, dégradation des sols, pression sur les retenues d’eau, baisse de productivité agricole et animale.Dans un contexte de changement climatique et de stress hydrique croissant, cet appui contribue à bâtir une résilience durable pour les communautés rurales burkinabè.
Dans le cadre du Programme belgo-burkinabè 2023-2027, la coopération entre la Belgique et le Burkina Faso prend une forme concrète et résolument tournée vers l’autosuffisance alimentaire. À travers son Agence de coopération internationale (Enabel), la Belgique soutient techniquement et financièrement l’aménagement de 60 hectares de bas-fonds rizicoles répartis entre Mogtédo et Tintogo (Province du Ganzourgou) et Dassoui (Province du Kouritenga).Les 5 et 6 juin 2025, une équipe d’Enabel s’est rendue sur les différents sites pour faire le point sur l’avancement des travaux. Cette visite a également été l’occasion de remettre aux producteurs et productrices locaux des intrants agricoles, des semences améliorées de riz, ainsi que du matériel de travail et des équipements de protection.Un appui structurant et intégréÀ Dassoui, où l'on aménage 25 hectares, les travaux avancent à bon rythme. « Cet aménagement s’inscrit dans la vision nationale de produire un million de tonnes de riz pour l’autosuffisance alimentaire », affirme M. Lionel Mari Aristide Wendingoudi YOUMA, Directeur provincial en charge de l’agriculture, des Ressources animales et Halieutiques du Kourittenga. Enabel, par son intervention, permet non seulement d’accroître les superficies cultivables, mais aussi de structurer les exploitations selon des normes techniques modernes. Le rendement visé passe de 4 à 5, voire 6 tonnes par hectare, ce qui représenterait une avancée significative pour la sécurité alimentaire de la région. Au total, 60 hectares de bas-fonds rizicoles seront aménagés : 25 ha à Dassoui, 20 ha à Towemba (Mogtédo) et 15 ha à Tintogo. À chaque étape, l’appui d’Enabel se veut global : fourniture d’intrants, équipement, encadrement technique, et soutien à l'organisation communautaire autour des investissements.Mais l’innovation ne s’arrête pas à la riziculture. Le programme prévoit également des périmètres maraîchers irrigués (15 hectares) et des forages pastoraux. Cette approche multisectorielle s’inscrit dans la logique de l’Offensive agropastorale et halieutique initiée par le gouvernement burkinabè. « L’année passée, nous étions sur des aménagements sommaires. Cette année, nous consolidons avec le modèle PAFR (Plan d’action pour la filière riz) qui garantit durabilité et impact », explique Baogoam Kaboré, chargé de projet Chaîne de valeur agricole à Enabel.Une approche territoriale participativeL’approche d’Enabel repose sur une forte implication des acteurs locaux. À Dassoui, un forage pastoral est réalisé pour désengorger les zones de cohabitation entre agriculteurs et éleveurs, réduisant ainsi les tensions liées à l’accès aux ressources. « Avoir un périmètre avec un forage pastoral est une bonne chose, car cela permet de mieux gérer les activités agricoles et pastorales », insiste le Directeur provincial en charge de l’agriculture du Kourittenga.La synergie entre services techniques, autorités locales et communautés est l’un des piliers du succès de ces aménagements. Des conflits fonciers mineurs ont été rapidement résolus grâce à l’engagement des leaders locaux, sans intervention directe d’Enabel. « Cela montre que les communautés s’approprient réellement le projet », se réjouit Baogoam Kaboré. L’implication communautaire se traduit aussi par la méthode HIMO (Haute intensité de main-d’œuvre), qui permet à la population de participer activement aux travaux tout en générant des revenus immédiats.Les femmes en première ligneDans les champs de Dassoui comme à Mogtédo et Tintogo, ce sont les femmes qui donnent le rythme. Mme Ouandaogo Sabine, est l'une des 300 femmes engagées à Dassoui. Elle témoigne avec fierté : « Avant, nous achetions du riz pour la consommation. Aujourd’hui, grâce à Enabel, nous produisons notre propre riz, ce qui nous permet de scolariser nos enfants et de résoudre plusieurs problèmes familiaux. »Même son de cloche à Mogtédo où Mme Rose Tapsoba confie : « Nous sommes environ 160 femmes à creuser les diguettes. Depuis l’an passé, Enabel nous aide, et cela a changé notre quotidien. »Le programme ne s’arrête pas au riz. Après la récolte, 15 ha de périmètres maraîchers irrigués permettront une culture hors saison, maximisant l’utilisation des terres aménagées. Les bas-fonds rizicoles abritant ces périmètres maraichers offrent des alternatives d’irrigation, d’appoint ou de complément pendant les poches de sècheresse ou d’arrêt précoce des pluies en compagne hivernale.Un investissement durable Il s’agit d’un investissement dans l’avenir rural du Burkina Faso. Enabel s’inscrit dans une démarche de durabilité et dans une approche territoriale intégrée, visant à responsabiliser les acteurs et à transférer les compétences aux services techniques locaux pour assurer le suivi et la pérennisation des infrastructures mises en place. Mr Adama Oubda, président du Comité Villageois de Développement (CVD) de Dassoui, résume bien l’état d’esprit des bénéficiaires : « Enabel a mis les moyens, à nous maintenant de jouer notre rôle. Nous ramassons les cailloux, nous creusons, car c’est notre village qui en bénéficiera. »En route vers l’autosuffisance alimentaireÀ travers cette initiative, la Belgique, via Enabel, démontre son engagement constant auprès des communautés rurales burkinabè. Au-delà de l’appui matériel, c’est une nouvelle dynamique de transformation agricole qui est en marche, mobilisant hommes, femmes, autorités et partenaires techniques autour d’un objectif commun : produire plus et mieux, pour nourrir le Burkina Faso. Et si les pluies de cette saison 2025-2026 tiennent leurs promesses, le rêve d’une souveraineté alimentaire portée par les communautés locales pourrait bien devenir réalité.
La première session ordinaire du Conseil de Santé du District (CSD) de Boromo s'est tenue sous la présidence du Haut-Commissaire de la province des Balés le 10 juin 2025. Cette rencontre a réuni 75 acteurs clés du secteur de la santé, parmi lesquels des autorités locales, des responsables de structures sanitaires, des représentants d'ONG et des leaders communautaires. Organisée dans la salle de conférence du Relais Touristique de Boromo, la session a retenue de l'appui du projet « Lasso Santé », mis en œuvre par Enabel dans le cadre du programme de l'axe OKDB, financé par l'Union européenne.Bilan à mi-parcours et perspectivesLes travaux ont permis de faire le point sur les réalisations à mi-parcours du plan sanitaire annuel, autour de thématiques majeures comme la cartographie épidémiologique ; la lutte contre le paludisme ; l'audit des Comités de gestion (COGES) ; le bilan 2024 et les perspectives 2025 du projet Lasso Santé ainsi que la problématique préoccupante de l'endettement des centres de santé.Des avancées notablesLes participants·es ont salué les progrès réalisés, notamment en matière de numérisation et de réformes réglementaires : harmonisation des plateformes de saisie, actualisation des textes juridiques, etc. Ces avancées témoignent d'une volonté affirmée de moderniser la gouvernance sanitaire et de renforcer la transparence.Une vision à plusieurs horizonsCette vision s’inscrit dans plusieurs horizons : à court terme, elle prévoit la mise en place d’un réseau local de veille et de coordination ; à moyen terme, elle vise à renforcer les COGES pour une gestion plus rigoureuse des ressources ; et à long terme, elle ambitionne de bâtir progressivement un système de santé plus équitable, résilient et durable, au service de toutes et tous.Cette session marque un tournant décisif dans la dynamique de transformation du système de santé local, portée par un engagement collectif fort et un suivi rigoureux des actions.
Ukrainian non-profit organisation ProtezHub, in partnership with Patients of Ukraine and supported by Enabel, has launched an initiative to improve public access to assistive rehabilitation devices. The project features an interactive online course for staff at Administrative Service Centres (ASCs), which often serve as the first point of guidance for war veterans and other people beginning their recovery journey.The initiative aims to equip administrators with a standardised set of skills for arranging and facilitating access to assistive devices. Faster and more effective assistance at ASCs should remove unnecessary barriers for people who need prosthetics, orthoses, crutches, wheelchairs, or other equipment. "In hospitals, assistive devices are often provided during rehabilitation—usually short-term. Then, if someone needs something longer-term, like a permanent prosthetic, the social protection system takes over. But we know that navigating that system can be confusing or too slow—and that is something we are working to change," shares Paola Pavlenko, national health expert at Enabel.The training module consists of six 45-minute video lectures and supporting PDF materials. After watching the videos, users are invited to take a test. The course is already available on the ProtezHub knowledge base. While certificates will only be awarded to ASC staff, the module is freely accessible to everyone. "ASCs are not expected to support someone through every stage of rehabilitation, but administrators can streamline this process and provide guidance on next steps," says veteran Mykhailo Bakaliuk, whose prosthetic journey began with a visit to an ASC.One of the course's goals is to strengthen administrators' communication skills and improve these interactions." The training course on rehabilitation assistive devices is part of the “Rehabilitation Pathway: From Regional to Community Level” project within the broader War Trauma Rehabilitation initiative. The initiative to enhance information services at ASCs is delivered in partnership with the Ministry of Social Policy of Ukraine, the Ministry of Digital Transformation of Ukraine, and the Social Protection Fund for People with Disabilities.
Le Burundi s’est engagé progressivement dans le numérique pour transformer son système de santé en faveur de la qualité des soins. Cette initiative ambitieuse du Ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida (MSPLS), vise à digitaliser les hôpitaux du pays. Ce projet de grande envergure, lancé il y a quelques années avec le soutien de l'Enabel, porte déjà des fruits, améliorant significativement la gestion des ressources, la prise en charge des patients et la qualité des données sanitaires, essentielles pour des prises de décisions éclairées. Ce vaste chantier de digitalisation a déjà touché plus de 54 hôpitaux publics, confessionnels et privés à travers le pays. Les retours des utilisateurs sont unanimes : les résultats sont probants et impactent positivement le système de santé burundais et les services hospitaliers. Notamment (1) une réduction des erreurs médicales garantissant une meilleure sécurité pour les patients, (2) une gestion optimisée des créances, de la facturation et du recouvrement contribuant à une meilleure santé financière des établissements sanitaires et enfin (3) une diminution significative de l'utilisation du papier, favorisant une approche plus écologique et efficiente. Au cours d’un atelier de présentation des résultats d’une évaluation du SIH réalisée par le Programme de Gestion de l’Informatique dans le Secteur de la Santé (PROGISSA) dans 46 hôpitaux, tenu à Bujumbura du 17 au 18 juillet 2025, la représentante du MSPLS a souligné l'importance de cette démarche, rappelant l'engagement du Gouvernement du Burundi à faire de la numérisation des services publics un levier essentiel pour renforcer la transparence et la redevabilité envers les citoyens. Les récentes évaluations du Système d'Information Hospitalier (SIH) montrent en effet que plus de 50% des hôpitaux évalués affichent un taux de performance supérieur à 80%. Cette évaluation a formulé des recommandations cruciales pour consolider et étendre ces acquis. Il s’agit du renforcement des capacités du personnel ICT pour assurer la maintenance des applications et du matériel utilisé pour la digitalisation, de rendre disponibles des sources d'énergie renouvelable pour assurer une autonomie énergétique et une continuité de service, notamment dans les zones reculées ainsi que le plaidoyer pour une ligne budgétaire dédiée à l’informatisation dans la loi budgétaire et l’implication des partenaires au développement dans les projets de digitalisation en vue d’assurer le passage idoine à l’assurance maladie universelle (AMU).
Le 14 juillet 2025, dans la cour du bureau Enabel à Koulikoro, il ne s’agissait pas d’une célébration officielle, mais d’un geste symbolique fort. À l’approche de la Journée Nationale de l’Arbre, l'expert en agroforesterie du Portefeuille Thématique Climat Sahel (PTCS) a lancé une initiative simple, mais porteuse de sens : et si nous commencions par montrer l'exemple, ici, entre collègues ? Quinze d'entre eux ont répondu présents, s’agenouillant pour planter un arbre, avant de repartir avec un second, à planter chez eux, dans leurs cours et jardins, là où leurs familles grandissent. Car c’est là, au cœur de la vie quotidienne, que débute la lutte contre les effets du changement climatique. "On parle souvent d'actions à grande échelle, mais si chacun plantait un arbre chaque année, on aurait déjà fait un grand pas. L'arbre est notre meilleur allié." laissa entendre l'expert.Cette journée a permis de rappeler une donnée généralement oubliée : un seul arbre peut absorber en moyenne 25 kg de CO₂ par an. C'est peu, mais multiplié par des milliers de gestes similaires, cela devient une réponse puissante à la menace climatique. Dans notre contexte sahélien, où la terre se dénude et les ressources se raréfient, planter un arbre n'est pas un luxe. C'est un acte de survie, de résistance et surtout d'espoir. Un arbre, c'est de l'ombre, de la fraîcheur, de la vie. Et c'est un engagement que chacun peut prendre, sans attendre. Enabel, à travers le PTCS, encourage ce type d'initiatives individuelles et collectives. Parce qu'avant de convaincre les autres, il faut commencer par y croire soi-même. Ce 14 juillet, à Koulikoro, des arbres ont été plantés - mais surtout, des consciences ont été éveillées.
Pour la première fois au Burundi, l’intelligence artificielle (IA) est mise au service du dépistage du paludisme grâce à l’application Malariya Pi, développée par Audere, une initiative appuyée par notre projet Malariya Pi. Cette technologie innovante permet une lecture automatique et fiable des Tests de Diagnostic Rapide (TDR), réduisant ainsi les risques d’erreurs humaines dans l’interprétation des résultats. Le 16 juillet 2025, à Cibitoke et Kirundo, une formation a été organisée par le Programme National Intégré de Lutte contre le Paludisme (PNILP) en collaboration avec le projet Malariya Pi exécuté par Enabel. L’objectif était d’initier les prestataires de soins à l’utilisation de cette application basée sur l’IA, et leur permettre de maîtriser ses fonctionnalités pour un diagnostic plus précis et une meilleure prise en charge des cas. Cette innovation répond à plusieurs limites observées dans les pratiques actuelles : erreurs d’interprétation des TDR, communication approximative des résultats, indisponibilité des intrants et utilisation inadéquate des antipaludiques. Grâce à l’application Malariya Pi, les données sont saisies et transmises en temps réel, ce qui facilite le suivi des cas, la réponse rapide aux flambées épidémiques, et la planification ciblée des supervisions. Les prestataires formés – infirmiers, laborantins, superviseurs,– recevront des smartphones (avec cette application accessible aussi en langue locale), ce qui va faciliter son utilisation. En intégrant cette solution technologique dans la riposte contre le paludisme, le Ministère burundais en charge de la santé marque un pas décisif vers une gestion plus moderne, plus efficace et plus équitable de la maladie et cette démarche pilote pourra ouvrir la voie à une adoption plus large des innovations numériques basées sur l’IA dans le système de santé national.
The III Nursing Forum, co-organised by the Ukrainian-Swiss project Medical Education Development in collaboration with Enabel and the Ministry of Health of Ukraine, took place in Kyiv on June 25–27. The forum’s mission was to unite nursing community leaders and other stakeholders to foster a culture of professional development and the exchange of experience. Topics covered during the three-day event included:→ a roadmap for nursing development strategy implementation; → international experience in nursing education (including insights from Belgium and other EU countries); → opportunities to develop potential and expand nurses’ authority; → stress management, veteran care, and other pressing issues. Robin Herrero, Deputy Head of Mission (Embassy of Belgium), and Paola Pavlenko, National Health Expert (Enabel), reaffirmed Team Belgium’s support for Ukraine’s healthcare system. The forum was supported through the BE-Relieve Ukraine programme. Enabel is currently working on several nursing development initiatives in Ukraine, including the training of multidisciplinary rehabilitation teams and exchanges with Belgian universities and colleges.
With support from Enabel, vocational trainers from seven TVET schools across Kyiv and Chernihiv regions received training on plasterboard installation. The seminar was delivered by Siniat, a brand within the Etex Group – a global construction materials manufacturer. Etex is a Belgian company that was founded in Brussels back in 1905. The trainers practiced working with plasterboards and gypsum-based fillers. "The next step is to use this experience to train future specialists," shares Ivan Kholodko from the Boryspil vocational college. Enabel's partnership with Etex is part of a comprehensive strategy for developing skills crucial to Ukraine's reconstruction.