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  • Un manuel sur les Droits digitaux pour les débutant·es pour encourager une utilisation responsable du numérique par tous les citoyens

    Un manuel sur les Droits digitaux pour les débutant·es pour encourager une utilisation responsable du numérique par tous les citoyens


    Wendpouiré Julien NANA | 07/07/2025

    L’Agence belge de Coopération internationale (Enabel) a procédé le 05 juin 2025 à Ouagadougou, à la remise officielle du Manuel sur les Droits digitaux pour les débutant·es, un outil pédagogique visant à renforcer les compétences numériques des citoyens sur les Droits digitaux, principalement des filles et des femmes.Cette cérémonie, tenue dans le cadre du projet Digital for Girls and Women (D4GW), marque une étape importante dans la promotion d’une culture numérique responsable, inclusive et sécurisée au Burkina Faso. Le manuel, fruit d’une co-construction entre Enabel et plusieurs partenaires nationaux et internationaux, vise à démocratiser l’accès à l’information sur les droits numériques, souvent méconnus du grand public.« Quand on parle de Droits digitaux, beaucoup de regards se perdent. Les gens ne savent pas vraiment de quoi il s’agit. On entend souvent parler de Droits humains, mais rarement de Droits digitaux. L’objectif est de pouvoir éclairer, faciliter la compréhension du concept des Droits digitaux à travers un outil ludique, simple, accessible à tous », a déclaré le Project Manager de Digital for Girls and Women (D4GW), Lionel TIENTEGA du lors de la cérémonie.Conçu pour les débutant·es en matière des Droits digitaux, le manuel aborde des thématiques essentielles telles que la protection des données personnelles, la sécurité en ligne, la liberté d’expression sur Internet, ou encore les risques liés à la désinformation. Il s’adresse en priorité aux jeunes et aux femmes, dans l’accès aux technologies et à l’éducation numérique. En s’appuyant sur une pédagogie participative et des exemples concrets, le manuel ambitionne de rendre les droits numériques compréhensibles et applicables au quotidien. Il s’inscrit dans une dynamique plus large de renforcement des capacités numériques, en lien avec les objectifs de développement durable et les politiques nationales d’inclusion digitale. Également, c’est une dynamique d’autonomisation en particulier des filles et des femmes. « C’est de permettre aux femmes de pouvoir utiliser mieux WhatsApp, Facebook, de faire du commerce. De savoir comment elles peuvent utiliser ces outils au mieux et qu’elles sont légitimes pour les utiliser pour améliorer leur quotidien et celui de leur famille », a dit le Project Manager de Digital for Girls and Women (D4GW), Lionel TIENTEGA.Le projet D4GW ne se limite pas à la production de contenus pédagogiques. Il s’inscrit dans une stratégie globale visant à créer un environnement numérique plus sûr et plus équitable. À travers des formations, des campagnes de sensibilisation et des partenariats avec les acteurs locaux, D4GW entend favoriser l’émergence d’une génération de citoyens numériques éclairés. « Ce manuel n'est pas un point d'arrivée, mais le point de départ d'une dynamique collective de sensibilisation, d'éducation et de plaidoyer », a souligné le Représentant du Ministre de la Transition Digitale, des Postes et des Communications Electroniques, Dr Michel SOME. En rappel, le projet Digital for Girls and Women (D4GW) vise à renforcer les compétences des citoyens, en particulier des filles et des jeunes pour qu'ils puissent pleinement tirer parti des opportunités offertes par la société et l'économie numérique qui leur permettent d’être autonomes.Urielle KABORE Stagiaire en Communication digitale


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    Burkina Faso BFA22005

  • Le comité de pilotage évalue les progrès du PASS3 AMAGARA MU MURYANGO dans le système de santé du Burundi.

    Le Comité de Pilotage évalue les Avancées du Programme PASS 3 "AMAGARA MU MURYANGO"


    Jean BIRONKWA | 03/07/2025

    Le 24 juin 2025, les membres du comité de pilotage du Programme d’Appui au Système de Santé (PASS 3) AMAGARA MU MURYANGO, se sont réunis au cabinet du Ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida, pour évaluer les performances du programme. La séance, présidée par le Dr Oscar Ntihabose, Secrétaire permanent ad intérim, a examiné les indicateurs relatifs à l’amélioration de la qualité des soins et services de santé. Le programme PASS 3, financé par l’Union européenne, a trois composantes, dont l’une est mise en œuvre par Enabel, une deuxième par un consortium dirigé par WeWorld-GVC et la troisième par IBF Consulting. Enabel gère le volet lié au financement basé sur la performance (FBP) et la gratuité des soins de santé pour les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans à travers le remboursement mensuel des services rendus par les structures de soins et le renforcement de la qualité des soins et services de santé. Les trois volets en cours de mise en œuvre du PASS 3 sont les suivants :1) Soutien au financement de la santé par le FBP-gratuité : Cela inclut le remboursement mensuel de 30 % de la facture globale des prestations de soins dans 979 structures de soins, dans le cadre de la politique de gratuité des soins de santé pour les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans. Cela représente un montant d'environ 800 000 euros par mois en moyenne. (2) Renforcement de la résilience du système de santé communautaire par le projet TWIVUZE TWESE à travers la participation active de la population grâce à la formation des agents de santé communautaire ainsi que des comités de santé au sein des formations sanitaires, (3) Assistance technique spécifique au Ministère de la santé à travers la composante Suivi stratégique du PASS 3.Depuis 2016, l’Union européenne soutient cette stratégie de financement de la santé, en garantissant un accès gratuit aux soins pour les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans représentant près de 42% de la population burundaise. Lors de la réunion, il a été relevé que l’Union européenne contribuait à environ 40 % des coûts de fonctionnement des structures de soins du pays, ce qui a permis des avancées notables, notamment en matière d’équipements et de qualité des soins.                                                                                                                                                                                                                                Le Dr Ntihabose a salué les résultats concrets obtenus sur le terrain, tout en insistant sur la nécessité de poursuivre les réformes pour améliorer l’accès aux soins. Le Chef de coopération de la Délégation de l’Union européenne a, quant à lui, plaidé pour un plan d’investissement en faveur de la stabilisation des ressources humaines en santé, afin de fidéliser les professionnels qualifiés. Il a souligné également la nécessité de l’aboutissement de la stratégie de financement de la santé en cours d’élaboration ainsi que le renforcement du rôle des acteurs communautaires. Plusieurs recommandations ont été formulées notamment, (1) la mise en place  des micro plans de qualité dans les formations sanitaires des districts des zones à faible couverture vaccinale, (2) la réalisation d’une enquête sur les causes de la tendance à la baisse des accouchements assistés par le personnel qualifié, (3) l’élaboration d’une stratégie de santé communautaire réaliste et durable, basée sur des preuves scientifiques (4) l’accélération de la validation de la stratégie nationale de financement de la santé.


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    Burundi BDI21002

  • Vers une couverture santé plus équitable au Niger : l’expérience pilote de Gaya

    Vers une couverture santé plus équitable au Niger : l’expérience pilote de Gaya


    Halissa HASSAN DAN AZOUMI | 03/07/2025

    Garantir à tous un accès équitable aux soins de santé, tel est l’objectif de la Couverture Sanitaire Universelle (CSU). Pour y parvenir, le gouvernement nigérien, en partenariat avec plusieurs acteurs dont Enabel, a lancé un dispositif national harmonisé d’identification des personnes vulnérables pour la période 2023-2028. Ce mécanisme vise à recenser les personnes en situation de précarité afin de les intégrer dans le Registre Social Unifié (RSU), pierre angulaire de la politique nationale de protection sociale. La première phase de mise en œuvre a été réalisée dans le département de Gaya, grâce à l’appui du Projet d’Appui au Système de Santé (PASS-Sutura).Du 23 février au 18 mars 2025, une vaste enquête communautaire a été conduite dans six communes de Gaya. Elle a permis de collecter des données sur 1.326 ménages à l’aide d’outils numériques et d’une approche mixte combinant participation communautaire et évaluation par méthode PMT (Proxy Means Test). Les résultats sont édifiants : 80% des ménages n’ont pas accès aux soins de santé. 65% consomment un repas par jour ou moins. 93% des enfants ne sont pas scolarisés. Près de 50% des chefs de ménage sont des femmes, dont beaucoup vivent avec un handicap. Seuls 5,8% des ménages sont assurés à l’Assurance Maladie Départementale (AMD), mise en place avec l’appui d’Enabel. Il faut noter que parmi ces ménages assurés, la proportion de situations sanitaires graves (handicaps, maladies chroniques, enfants malades) est encore plus élevée que chez les non-assurés, preuve que l’AMD cible les plus vulnérables.À l’occasion d’un atelier régional sur l’intercommunalité, organisé du 28 au 30 avril 2025 à Dosso, les résultats de l’enquête ont été partagés avec les représentants des communes de Gaya et Dioundiou, ainsi que les services déconcentrés de l’État et les partenaires techniques. À l’issue des discussions, les communes participantes se sont engagées à allouer 2 % de leur budget de fonctionnement au financement de la santé, notamment à la prise en charge des ménages identifiés commue vulnérables à travers l'AMD (Assurance Maladie Départementale) de Gaya. Encouragée par ces résultats prometteurs, Enabel envisage désormais d’élargir l’initiative à d’autres zones, notamment Dioundiou et Gothèye. L’objectif est de faire de l’assurance maladie une réalité accessible pour les populations pauvres, afin d’éviter qu’elles basculent dans une vulnérabilité encore plus grande.La mobilisation locale est réelle. Reste à savoir si tous les partenaires, institutionnels et techniques, sauront suivre cet élan solidaire. Enabel, pour sa part, réaffirme sa volonté de soutenir activement la construction d’un système de santé inclusif et durable au Niger.


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    Níger NER22001

  • Un nouveau souffle pour la sécurité alimentaire en Mauritanie

    Un nouveau souffle pour la sécurité alimentaire en Mauritanie


    Aminata KANE | 02/07/2025

    SYSALIM, pour Systèmes alimentaires durables et inclusifs pour une meilleure sécurité alimentaire et nutritionnelle, est le nouveau programme lancé dans le cadre du partenariat entre la Mauritanie et l’Union européenne (2021–2027). Doté d’un budget de 13,5 millions d’euros et mis en œuvre par Enabel, l'agence belge de coopération internationale, e programme ambitionne de transformer durablement les systèmes alimentaires locaux pour répondre aux défis structurels de la sécurité alimentaire et nutritionnelle.Face aux effets croissants du changement climatique et aux faibles performances du secteur agropastoral, SYSALIM adopte une approche intégrée : renforcer les chaînes de valeur agricoles, promouvoir une alimentation saine à base de produits locaux, et appuyer la mise en place de politiques publiques sensibles à la nutrition.Des objectifs clairs pour un impact durableSYSALIM vise à rendre l’alimentation plus saine, diversifiée, disponible et accessible pour toute la population mauritanienne. L’ambition est de transformer les systèmes alimentaires pour qu’ils soient plus résilients, écologiquement responsables et inclusifs, avec une attention particulière portée aux femmes, aux jeunes, aux petites entreprises et aux ménages vulnérables. Les objectifs spécifiques incluent :Le développement durable des chaînes de valeur agricoles à fort potentiel nutritionnel et économique, avec un accès élargi à des revenus décents pour les producteurs locaux ;Le renforcement du cadre institutionnel et des politiques publiques pour lutter contre les causes structurelles de l’insécurité alimentaire, tout en promouvant des régimes alimentaires adaptés au climat et valorisant les produits locaux.Des résultats attendus sur toute la chaîneLe programme s’articule autour de quatre grands axes de transformation :Renforcement des chaînes de valeur locales : Les filières lait, céréales locales et maraîchères bénéficieront d’un accompagnement renforcé, d’innovations durables et de meilleures connexions au marché.Soutien à l’entrepreneuriat rural : Grâce à des services de conseil climatique, à l’accès facilité aux semences et à des financements verts, les petites entreprises agroalimentaires, notamment dirigées par des femmes et des jeunes, seront mieux équipées pour répondre aux besoins du marché.Changement des comportements de consommation : Des campagnes de sensibilisation à une alimentation saine et locale viseront à créer une demande durable de produits agricoles mauritaniens.Appui aux politiques et à la gouvernance : SYSALIM appuiera la coordination intersectorielle, la collecte de données, la formulation de recommandations nutritionnelles et l’intégration de la nutrition dans les politiques sectorielles.Une couverture étendue et cibléeLe programme sera déployé dans sept régions : Assaba, Guidimakha, Hodh el Chargui, Hodh el Gharbi, Trarza, Gorgol et Brakna. Les principaux bénéficiaires sont les petits producteurs, les micros, petites et moyennes entreprises agroalimentaires, ainsi que les consommateurs. Les collectivités locales verront également leurs capacités renforcées et bénéficieront d’une meilleure disponibilité de produits sûrs et diversifiés.Une attention particulière est accordée aux femmes, aux jeunes et aux porteurs de projets économiques, pour bâtir un écosystème entrepreneurial solide et durable, depuis le champ ou le bétail… jusqu’à l’assiette.SYSALIM s’inscrit pleinement dans les priorités nationales de développement agricole, de lutte contre la malnutrition et de résilience climatique. Il incarne une vision partagée d’un avenir alimentaire plus juste, plus sain et plus durable pour tous les Mauritaniens.


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    Mauritania MRT23002

  • Ukraine: Enabel and Bosch launch a joint VET project

    Ukraine: Enabel and Bosch launch a joint VET project


    Taisiia DRUZIUK | 01/07/2025

    Enabel and Bosch Ukraine signed a memorandum to launch the Bosch Junior Academy project. The Academy’s mission is to help align Ukrainian vocational education with present-day labour market demands by demonstrating an effective model of collaboration between business and vocational schools. With support from Enabel, Bosch will train vocational instructors to work with diagnostic equipment and software. VET schools, on their end, will establish modern laboratories for training and retraining specialists in automotive electronic systems diagnostics.  Bosch Junior Academy programme kicked off with 18 practical trainers from Chernihiv, Boryspil, and Skvyra, who will pass on their newly acquired knowledge to their students. According to Bosch in Ukraine, demand for qualified automotive mechanics remains consistently high. Survey results from Bosch Auto Service indicate that most service stations are ready to collaborate with vocational schools, and over 30% of interns from the network transition into permanent roles."Enabel implements projects with a focus on long-term change, so it is important for us that students not only acquire practical skills but also gain a deeper understanding of their field," shares Dirk Deprez, Enabel Country Director. "Training according to Bosch standards and gaining hands-on experience within the Bosch Auto Service network is exactly the kind of opportunity we are glad to offer to Ukrainian vocational schools."


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    Ucrania UKR24001

  • Promotion de l’agroécologie au Centre-Nord : Les acquis du projet Rilgré fortement appréciés

    Promotion de l’agroécologie au Centre-Nord : Les acquis du projet Rilgré fortement appréciés


    Geoffroy ZONGO | 30/06/2025

    Gounga, commune de Boulsa – Le 26 juin 2025. Dans le cadre du suivi des initiatives de développement agricole dans la Région du Centre-Nord, le Directeur régional de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques, Monsieur Rayimsom BIRBA, a conduit une mission de terrain dans le village de Gounga, commune de Boulsa. Cette visite visait à toucher du doigt les réalisations du projet Rilgré, financé par le Royaume de Belgique à travers l’Agence belge de coopération internationale (Enabel), dans le cadre du Portefeuille Thématique Climat Sahel – volet Burkina Faso (PTCS-BFA).  Le projet Rilgré, mis en œuvre par le consortium Solidar Suisse Burkina, ABNA (Association Beo-Neere Agroécologie-Neeré Agroécologie) en partenariat avec l’Association Wendkouni de Namentenga, intervient dans 13 communes réparties dans les régions du Centre-Nord, du Centre-Est et du Plateau Central. Son objectif est de promouvoir des pratiques agroécologiques durables et valoriser les productions agricoles dans un contexte de changement climatique.  Trois maillons stratégiques de la chaîne de valeur du riz sont concernés par cette visite Lors de cette mission, trois réalisations majeures du projet Rilgré ont été visitées. Il s’agit : - du bas-fond rizicole aménagé de 5 hectares, l’un des 4 bas-fonds totalisant 20 hectares aménagés par le projet, exploité par la coopérative Namalgzanga, avec l’accompagnement technique et matériel du projet. Cette parcelle illustre la valorisation du potentiel productif local à travers des pratiques respectueuses de l’environnement; - de la coopérative Béo Nèré, spécialisée dans la production de bio-intrants (fertilisants et amendements organiques), soutenue par le projet. Cette initiative répond à un besoin croissant de solutions alternatives aux engrais chimiques, en favorisant la fertilité des sols de manière naturelle et économique; - de l’unité de transformation de riz de la coopérative Wendpanga, équipée grâce à une subvention du projet. Elle permet d’améliorer la qualité du riz localement transformé, d’en accroître la valeur marchande, tout en créant des emplois, notamment pour les femmes rurales.  Une contribution à l’offensive agrosylvopastorale lancée par le gouvernement Burkinabè À l’issue de la visite, le Directeur régional s’est dit impressionné par le niveau d’organisation des coopératives et la pertinence des interventions du projet. Il a salué l'engagement des producteurs et productrices impliqués dans la chaîne de valeur riz, tout en soulignant que ces actions s’inscrivent dans la dynamique de l’offensive agrosylvopastorale nationale. Il a exprimé sa satisfaction face à la synergie entre pratiques agroécologiques, transformation locale et structuration des coopératives. L’ensemble de ces efforts converge vers l’ambitieux objectif régional de récolter 7 millions de tonnes de riz, contribuant ainsi à renforcer la souveraineté alimentaire du Burkina Faso. Le projet Rilgré, en mettant en avant des techniques culturales économes en eau, la fertilisation organique, la mécanisation adaptée et la transformation locale, renforce la résilience des exploitants familiaux face aux effets du changement climatique. En ciblant des zones vulnérables, il démontre l’importance de l’agroécologie comme levier de développement économique, social et environnemental. 


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    Burkina Faso BFA21001

  • Enabel Innovation Hub Bootcamp : One week in Kampala driving innovation forward

    Enabel Innovation Hub Bootcamp : One week in Kampala driving innovation forward


    Alice BONJEAN | 30/06/2025

    From 7th to 11th April 2025, the Enabel Innovation Hub hosted a dynamic and energising five-day bootcamp in Kampala. Funded by Belgium through the Wehubit 2.0 programme, with the contribution of the European Union via the Data Governance in Africa Initiative (DGA), the Digital and Green Innovation Joint Action (DGI), and the Regional Teachers Initiative for Africa (RTIA), this bootcamp served as a vibrant platform for peer learning, strategic thinking, and cross-sector collaboration. The event brought together 21 promising project teams, each supported through Enabel Innovation Hub and working on innovative solutions to address real-world challenges including climate change, child malnutrition, access to healthcare, and teacher development. Longa and Aledia, two projects financed by Belgium under Wehubit programme took part in the bootcamp. A week of learning, strategy, and KENnection Throughout the five days, participants explored key themes such as scaling strategies, sustainable finance, and partnership-building. Guided by innovation experts from Brink, the participants learned about Behavioural Innovation, a unique approach that blends behavioural science, psychology, and innovation methodologies to drive social impact. For interested projects, the Brink team will continue to provide support in the coming months through action-research collaborations. The bootcamp offered a powerful mix of practical exercises, expert-led sessions, and peer reflection, giving participants the time and space to step back and reassess the long-term vision of their scaling pathways.This bootcamp also forms part of a broader initiative led by Enabel Innovation Hub : the Knowledge Exchange Network (KEN). This network brings together the 21 innovations currently supported by the Innovation Hub and the 27 alumni from the Wehubit 1.0 programme (2018–2023). Through various activities, the KEN aims to create spaces for exchange, shared learning, and peer-to-peer inspiration between current and former project teams, accelerating sustainable impact through social innovation. About the bootcamp, Axelle Callewier, Knowledge Management Officer at Enabel’s Innovation Hub, emphasised how meaningful the interactions were among the 21 projects meeting for the first time, with the added opportunity to connect with Alumni based in Kampala: “The energy in the room was undeniable - it’s incredibly rewarding to feel the collective momentum within this dynamic group of innovators.” Learning from the innovation ecosystem in Kampala A highlight moment of the week was the opportunity to witness innovation in action. Participants visited three social initiatives based in Kampala: Ecoplastile: Tackling plastic pollution by converting waste into sustainable construction materials. Zetu Africa: A design-based social enterprise behind the SeatPack—a school bag that transforms into a bamboo classroom chair. AirQo: A Wehubit 1.0 alumni project, supported between 2018 and 2023. This research project from Makerere University develops low-cost air quality monitoring sensors, which are now being deployed on a large scale in Uganda. These visits offered a real-world perspective on innovation, resilience, and business models. As Angela from AirQo reminded everyone, speaking to the value of the Knowledge Exchange Network (KEN) facilitated by Enabel: “We shine together.” Added value for Wehubit 2.0 programme participants The bootcamp proved highly beneficial for the two Wehubit 2.0 grantees, facilitating their progress in several key areas: The grantees connected with other projects facing the same scaling challenges, particularly concerning integration within the national ecosystem and the initial stages of developing robust business models. The visit to the Ugandan ecosystem at AirQo inspired one grantee, leading to plans for concrete follow-up actions to explore potential new partnerships. The bootcamp enabled the grantees to initiate planning for the upcoming action research support. Also, they explored potential future events participation relevant to innovation, e-health, agritech, and AI, aiming to gain external insights and inspiration. In summary, for the Belgian-supported project, the bootcamp provided a valuable opportunity for the two grantees to exchange insights both amongst themselves and with other participants. This fostered a deeper reflection on the shared challenges in scaling digital social innovations as non-profit entities. Looking ahead This bootcamp in Kampala was more than just a training - it was a catalyst for collaboration, strategic thinking, and inspiration. As Enabel and its partners continue to support innovation across Africa, events like these play a critical role in nourishing the social innovation ecosystem and scaling solutions that truly matter. By investing in people, partnerships, and purpose-driven innovation, we're paving the way for sustainable and social impact. 


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    Bélgica BEL22009

  • Reconfiguration urbaine dans le Centre-Nord : Enabel aux côtés du ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat

    Enabel au Burkina Faso aux côtés du Ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat ouvre la voie à des villes résilientes


    Wendpouiré Julien NANA | 27/06/2025

    La ville de Kaya dans le Centre-Nord accueille la première session de vulgarisation de la Stratégie Nationale de Reconfiguration UrbaineLe 19 juin 2025 s'est déroulée la première session stratégique de vulgarisation de la Stratégie Nationale de Reconfiguration Urbaine (SNRU). Portée par le Ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat (MUH), cette activité s’est tenue avec l’appui de l’Agence belge de coopération internationale, Enabel, dans le cadre du portefeuille de coopération bilatérale entre le Burkina Faso et la Belgique. Cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large visant à répondre aux enjeux urbains croissants engendrés par la crise sécuritaire que connaît le Burkina Faso depuis 2015.Le déplacement massif des populations vers des zones perçues comme plus sûres a accentué la pression sur les centres urbains, révélant les limites de l’organisation spatiale actuelle. Face à cette situation, le gouvernement, à travers le MUH, a élaboré la SNRU 2025 - 2029 dont l’objectif principal est de développer des noyaux urbains sécurisés, résilients et durables. Cette stratégie repose sur l’adhésion active des acteurs locaux, c’est pourquoi des sessions de sensibilisation comme celle de Kaya sont jugées essentielles.Lors de la cérémonie d’ouverture, les allocutions officielles ont souligné la pertinence de cette démarche participative. Le Programme Manager, Jozef Noordholland de Jong, représentant du Directeur Pays d’Enabel, a mis en lumière l’importance d’une approche territoriale intégrée. Selon lui, « la résilience ne doit pas se limiter à une vision socio-économique, mais doit être pensée de manière multisectorielle, inclusive et durable ». Il a également rappelé que le projet d’Enabel vise à renforcer les capacités des acteurs locaux en matière de planification urbaine, afin de répondre aux défis actuels et futurs des territoires.Les échanges qui ont suivi les présentations ont permis d’approfondir les enjeux liés à la mise en œuvre de la stratégie. Plusieurs préoccupations ont été soulevées, notamment la nécessité d’anticiper les mécanismes de mobilisation foncière, l’intégration des secteurs structurants comme l’agriculture, l’élevage ou encore la culture, ainsi que la valorisation des atouts touristiques et technologiques dans la reconfiguration des espaces urbains. De plus, les participants ont insisté sur l’importance d’une communication renforcée autour de la stratégie auprès des collectivités locales et des services techniques déconcentrés.Par ailleurs, des cas pratiques comme celui de Pissila ont été présentés pour illustrer les possibilités concrètes de reconfiguration urbaine à l’échelle locale. Ces exemples ont suscité des discussions enrichissantes et ont conduit à la formulation de recommandations claires : mieux anticiper la disponibilité foncière, multiplier les sessions d’information et accélérer la mise en œuvre des projets pilotes.En somme, cette session de vulgarisation a constitué une étape charnière vers l’opérationnalisation de la SNRU. Elle a permis non seulement de sensibiliser les acteurs clés du Centre-Nord, mais aussi de poser les jalons d’une collaboration renforcée entre l’État et ses partenaires techniques, parmi lesquels figure Enabel. Il s’agit désormais de capitaliser sur cet élan pour faire de la reconfiguration urbaine un levier de stabilité, de cohésion sociale et de développement durable dans les zones les plus exposées aux fragilités.


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    Burkina Faso BFA23005

  • Renforcement des capacités sur le genre : des partenaires de mise en œuvre du PTCS-BFA engagés pour un développement inclusif et durable

    Burkina Faso : renforcement des capacités sur le genre


    Geoffroy ZONGO | 26/06/2025

    Engagement de partenaires de mise en œuvre du PTCS-BFA pour un développement inclusif et durable.Du 26 au 28 mai 2025, Enabel, dans le cadre du Portefeuille Thématique Climat Sahel – volet Burkina Faso (PTCS-BFA), a organisé à Koupela une session de renforcement des capacités des partenaires de mise en œuvre (PMO) sur le genre et le mainstreaming genre.  Le Burkina Faso, comme de nombreux pays du Sahel, fait face à des défis majeurs liés au changement climatique, à la pauvreté et aux inégalités sociales. Dans ce contexte, l’Agence belge de coopération internationale, Enabel, à travers le PTCS, vise à renforcer la résilience des communautés face aux impacts du changement climatique tout en promouvant une approche inclusive et équitable. Une étape clé de cette démarche a été le renforcement des capacités des PMO sur les notions de genre et le mainstreaming genre. Ainsi, durant trois jours, les participants·es, d’environ vingt-cinq personnes dont onze (11) femmes et de 2 jeunes issus d’ONG locales, de structures gouvernementales et de partenaires institutionnels se sont appropriés des principaux concepts en lien avec le genre ; ont eu une meilleure connaissance sur l’intégration du genre dans le cycle du projet/programme ; se sont familiarisé·e·s avec les outils d’analyse genre ; ont eu des échanges sur la prise en compte du genre dans les interventions du PTCS-BFA.  En effet, le genre est intégré dans la mise en œuvre du PTCS-BFA à travers une approche transformatrice genre visant une intégration systématique du genre de façon transversale dans toutes ses interventions. Aussi, un des grands axes de l’intégration du genre est de disposer d’une expertise locale en genre au sein des interventions d’Enabel à travers le renforcement de capacités de ses PMO. De l’évaluation des besoins en renforcement des capacités sur le genre, il est apparu que la majorité des PMO ont participé à cette démarche, témoignant d’un engagement croissant pour l’intégration du genre dans leurs pratiques. Intégrer la dimension genre dans les projets liés au PTCS-BFA permet non seulement de garantir une justice sociale, mais aussi d’accroître l’efficacité des interventions au niveau communautaire. En tenant compte des spécificités de chaque groupe, les solutions deviennent plus adaptées, durables, inclusives et acceptées par les communautés. 


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    Burkina Faso BFA21001

  • La commune de Boromo engage une révolution de l’hygiène avec le soutien du projet Lasso WASH à travers le Déclenchement Institutionnel

    Burkina Faso : la commune de Boromo mise sur la participation citoyenne pour une ville plus propre grâce au projet Lasso WASH


    Geoffroy ZONGO | 25/06/2025

    Depuis le 6 février 2025, la commune de Boromo a officiellement lancé son processus de transformation en matière d’hygiène et d’assainissement. À travers un atelier de déclenchement institutionnel organisé par la mairie avec l’appui d’Enabel dans le cadre du projet Lasso WASH, financé par l’Union européenne, la ville a marqué sa volonté de faire de l’environnement propre une priorité partagée par tous. Cette initiative, appuyée par le projet Lasso WASH, a permis de redynamiser les cellules de quartiers, longtemps inactives. Ces structures communautaires jouent désormais un rôle central dans la sensibilisation, la coordination des actions et la mobilisation des populations autour de l’assainissement de la ville à travers les quartiers, les marchés, la gare routière ; ...Depuis ce lancement, plusieurs journées de salubrité ont été organisées dans les différents secteurs de la ville de Boromo. Ces opérations de nettoyage mobilisent de nombreux habitants, jeunes, femmes et personnes plus âgées, qui s’impliquent volontairement dans le ramassage des ordures et la réhabilitation des espaces publics. Pour soutenir cette dynamique citoyenne, la mairie de Boromo a sollicité un appui matériel auprès du projet Lasso WASH. Des équipements comme des balais à raton, des râteaux, des pioches, de l’équipement de protection et des gilets ont été offerts par le projet Lasso WASH pour renforcer les capacités d’intervention des cellules et des associations locales. Par ailleurs, la commune entend diversifier ses moyens de mobilisation à travers des émissions radio, des concours de propreté entre quartiers et des campagnes de sensibilisation régulières. Ces actions visent à inscrire durablement la question de l’hygiène dans les habitudes des citoyens. Malgré les défis – notamment le manque d’équipements d’évacuation des déchets et les comportements individuels difficiles à changer – la commune se veut optimiste au regard de l’engagement de la Délégation spéciale communale.  L’approche participative adoptée par la commune de Boromo pourrait servir de modèle pour d’autres communes burkinabè confrontées aux mêmes défis. Elle montre qu’avec peu de moyens mais beaucoup de volonté, un véritable changement peut s’amorcer. En résumé : ✅ Un engagement communautaire renouvelé autour de l’hygiène. ✅ Des cellules de quartiers actives et structurées. ✅ Des journées de salubrité déjà organisées. ✅ Un appui matériel attendu du projet Lasso WASH. ✅ Des radios et concours pour maintenir la dynamique. À travers ce déclenchement institutionnel, la commune de Boromo avec l’appui de son partenaire Enabel montre la voie vers un assainissement participatif, durable et inclusif.  


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    Burkina Faso BFA23001

  • Célébration de la quinzaine de l'environnement  au Mali

    Célébration de la quinzaine de l'environnement au Mali


    Nènè TRAORE | 25/06/2025

    À l'occasion de la 26ᵉ Quinzaine de l'Environnement, un atelier de réflexion s'est tenu à Bamako autour du thème : « Sécurité climatique, mobilité humaine et paix : enjeux, défis et perspectives ». Coorganisé par l'Ambassade de Belgique, le Ministère de l'Environnement et, de l'assainissement et du développement Durable (MEADD), l'OIM et le PNUD, cet événement a réuni des acteurs institutionnels, techniques et communautaires pour réfléchir ensemble à des solutions durables face aux défis croisés du climat, des déplacements et de la paix. Une urgence multidimensionnelle Avec plus de  378 000 déplacements internes, dont  44 % d'enfants, le Mali est confronté à une crise dans laquelle le changement climatique accentue les vulnérabilités sociales et sécuritaires. Cet atelier a permis de poser les bases d'une réponse intégrée, inclusive et ancrée dans les réalités locales. Trois panels, une vision partagéePanel 1 : Comprendre le nexus climat-migration-conflits Les experts ont souligné l'importance de renforcer la coordination entre recherche et terrain, de valoriser les savoirs locaux, et de créer une plateforme nationale de données pour éclairer les politiques publiques. L'objectif : mieux anticiper les dynamiques de déplacement et de tension liées aux changements environnementaux.Panel 2 : Regards croisés du terrain : « Voices from the field » Ce panel a donné la parole aux acteurs de terrain, dont le chef de projet du Portefeuille Thématique Climat Sahel au Mali (PTCS) d'Enabel, qui a livré une intervention particulièrement remarquée. À travers des exemples issus des zones d'intervention du PTCS, il a démontré comment les pressions climatiques sur les ressources naturelles aggravent les tensions communautaires, notamment entre agriculteurs et éleveurs. Il a mis en avant les Comités Fonciers Villageois (COFOVs) comme outils de médiation et de gouvernance locale, permettant de prévenir les conflits et de renforcer la cohésion sociale. « Le climat est un facteur de stress, mais il peut aussi devenir un levier de paix si les communautés sont accompagnées dans la gestion concertée de leurs ressources », a-t-il affirmé, soulignant l'importance d'une approche territoriale, inclusive et participative. Son intervention a illustré la pertinence du modèle d'Enabel, fondé sur l'écoute des communautés, le renforcement des capacités locales et la coconstruction des solutions. Panel 3 : Acteurs locaux et gestion des conflits liés aux ressources     Les participants ont insisté sur la nécessité de reconnaître les légitimités traditionnelles et de soutenir les mécanismes locaux de régulation, notamment pour organiser la transhumance et prévenir les affrontements liés à l'accès à l'eau et aux terres. Vers une feuille de route partagée La cérémonie d'ouverture et les échanges ont permis de réaffirmer les engagements des partenaires. L'Ambassadeur de Belgique a apprécié la qualité des débats et la volonté collective de transformer les dialogues en actions concrètes. Le MEADD a souligné l'importance de cette dynamique dans le cadre de la transition environnementale du Mali. Cet atelier marque une étape décisive vers une compréhension partagée du triptyque climat-mobilité-paix, et met en lumière le rôle essentiel des projets comme le PTCS dans la construction d'un avenir résilient pour le Mali.


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    Mali MLI21003

  • Soutenir une diplomatie burundaise performante : lancement d’un cycle de formation pour jeunes diplomates à Bujumbura

    Soutenir une diplomatie burundaise performante par la formation


    Jonas Eric UWIZERA | 25/06/2025

    Lancement d’un cycle de formation pour jeunes diplomates à BujumburaLe Ministère burundais des Affaires étrangères et de la Coopération au Développement, en partenariat avec la Belgique à travers Enabel et en collaboration avec l’Institut Egmont, a lancé une série de formations visant à renforcer les compétences des jeunes diplomates burundais. La première session, organisée du 23 au 25 juin 2025, a réuni 30 cadres du Ministère des Affaires étrangères et de la coopération au développement autour de thématiques essentielles pour une diplomatie moderne, en prélude à la présidence burundaise de l’Union Africaine en 2026. Dans le cadre de son appui au renforcement des capacités institutionnelles, Enabel soutient cette initiative qui vise à outiller les jeunes cadres du Ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération au Développement du Burundi (MAECD). Une première session de formation s’est tenue à Bujumbura, avec la participation de cadres, en majorité de jeunes professionnels de la diplomatie burundaise. Cette formation s’inscrit dans le Programme d’Appui à la Réalisation d’Études et d’Expertises (PAREX) d’Enabel, et a été élaborée par l’Institut Egmont, centre d’expertise reconnu en diplomatie. Animée par deux ambassadeurs honoraires belges venus de l'Institut Egmont et deux ambassadeurs honoraires burundais, cette formation aborde de manière interactive les fondamentaux du métier de diplomate : communication stratégique, gestion des relations internationales, éthique et intégrité, défis du multilatéralisme, entre autres. Une seconde session, plus spécialisée, est prévue en septembre 2025, dans la perspective stratégique de préparer les diplomates à la présidence burundaise de l'Union africaine en 2026. Ce partenariat illustre la volonté partagée entre la Belgique et le Burundi de faire de la diplomatie un levier fort du développement, en investissant dans une nouvelle génération de diplomates compétents, dynamiques et capables de répondre aux défis du monde diplomatique contemporain. Une ambition à laquelle Enabel contribue fièrement à travers ces formations.


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    Burundi BDI1207611

  • Renforcement de la résilience pastorale : la mission du projet PRISMA du Niger au Mali

    Renforcement de la résilience pastorale : la mission du projet PRISMA du Niger au Mali


    Nènè TRAORE | 24/06/2025

    Dans le cadre de la mise en œuvre du projet Projet Recherche, Innovation des Systèmes agro-pastoraux, productifs, résilients et sains en Afrique de l'Ouest (PRISMA) , une mission conjointe a été organisée au Mali, marquant une étape importante dans la valorisation des acquis du projet. Visite des infrastructures solaires à Kassela et Tienfala. La mission a débuté par la visite des équipements solaires installés dans les centres de collecte de lait de Kassela et Tienfala. Ces installations, acquises grâce au soutien du projet PRISMA, visent à améliorer la conservation des produits laitiers, à réduire les pertes post-récolte et à renforcer la chaîne de valeur laitière dans les zones rurales. Atelier de partage des résultats de recherche et d'innovation À la suite de cette visite, un atelier de partage a réuni les principaux acteurs du projet au Mali. Cet événement a permis de présenter les résultats obtenus par les trois agences (Enabel, AECID et LuxDev) d'exécution du projet, chacune intervenant dans son domaine de compétence selon une approche coordonnée « Team Europe » . Les discussions ont été portées sur trois thématiques majeures :  - La gestion et l'accessibilité aux ressources naturelles, y compris les mécanismes de crédits carbone ;  - La disponibilité et l'accessibilité à l'aliment pour le bétail, enjeu crucial pour la résilience des éleveurs ;  -La sécurité sanitaire des denrées alimentaires d'origine animale, essentielle pour la santé publique et la compétitivité des filières.  Valorisation politique des résultats du projet Dans une dynamique de plaidoyer, des notes politiques ont été élaborées et soumises aux décideurs sectoriels. Ces documents synthétisent les résultats clés du projet et formulent des recommandations concrètes pour leur intégration dans les politiques publiques. Suite à ces efforts, une visite de courtoisie a été rendue au Ministre de l'Élevage et de la Pêche du Mali. Ce dernier a salué le travail accompli par l'équipe PRISMA, soulignant la pertinence des résultats par rapport à la nouvelle orientation politique du secteur. Il a instruit ses conseillers de s'approprier ces résultats pour les intégrer dans la politique de stabilisation du cheptel et de valorisation des filières animales, non seulement au Mali, mais également dans l'espace AES (Autorité des États du Sahel).


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    Níger NER21002

  • En Mauritanie: Assurer la sécurité foncière pour un développement durable des zones rurales

    En Mauritanie: Assurer la sécurité foncière pour un développement durable des zones rurales


    Aminata KANE | 24/06/2025

    Le projet SECURALIM, financé par l'Union européenne et mis en oeuvre par Enabel, fait de la sécurisation foncière un pilier central de son action pour renforcer la résilience des systèmes agro-pastoraux en Mauritanie. En clarifiant et en formalisant les droits d’usage des terres, notamment dans les zones de production collective comme les périmètres irrigués, SECURALIM contribue à prévenir les conflits, renforcer la stabilité sociale et pérenniser les investissements agricoles.L’approche du projet repose sur une gouvernance foncière participative, en collaboration étroite avec les autorités locales et les communautés, afin d’adapter les modes de gestion des terres et de l’eau aux réalités de chaque territoire.Objectifs clés d’ici 2026 :Renforcer les droits fonciers des producteursFaciliter l’accès équitable à la terrePrévenir les conflits dans les zones sensiblesPromouvoir des pratiques agricoles durables, comme les cultures fourragèresSoutenir la gestion responsable des ressources naturelles« On ne peut pas apaiser la société rurale ni développer l’agriculture sans sécuriser les producteurs sur leurs terres. C’est un travail immense que le projet est en train d’accomplir », témoigne Isselmou Abdel Kader, consultant en droit foncier.Avec SECURALIM, Enabel et ses partenaires posent les bases d’un développement agricole durable, inclusif et ancré dans les réalités du terrain, en particulier pour les communautés du fleuve Sénégal.


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    Mauritania MRT22001

  • Des manuels scolaires pour renforcer un environnement stimulant et propice à  l’apprentissage à Kirundo et Cibitoke

    Au Burundi : Des manuels scolaires pour renforcer un environnement stimulant et propice à l’apprentissage


    Jonas Eric UWIZERA | 24/06/2025

    Dans le cadre du projet Éducation Post-fondamentale, Enabel a appuyé dans la réimpression et la distribution de 4.863 manuels scolaires dans 15 écoles des provinces de Kirundo et Cibitoke, en collaboration étroite avec le Ministère de l’Éducation nationale et les autorités scolaires locales des deux provinces. Cette initiative répond à un besoin réel en matériel pédagogique dans ces écoles post fondamentales, souvent moins bien desservies. En tenant compte des sections organisées au post fondamental général et pédagogiques et les effectifs d’élèves dans chaque école, les manuels ont été produits de façon ciblée sur base des maquettes fournies par le service du Ministère de l’Education Nationale en charge de l’élaboration des contenus-matières à développer dans ce secteur. Cette action vise à combler le besoin en manuels des scolaires des écoles ciblées et s’inscrit pleinement dans l’un des deux objectifs du projet : (1) Améliorer l’accès à un enseignement de qualité pour tous; (2) Favoriser un environnement stimulant et propice à l’apprentissage, avec une attention particulière aux jeunes des milieux défavorisés, aux filles et aux élèves en situation de vulnérabilité. Grâce à cette mise à disposition, des centaines d’élèves et d’enseignants disposent désormais d’outils concrets pour favoriser un processus d’enseignement/apprentissage plus structuré. Modeste mais concrète, cette action illustre l’engagement de la coopération belge à soutenir une éducation de qualité, inclusive et équitable au Burundi, au service du développement humain et permettant aux jeunes, en particulier les filles et les plus vulnérables de se préparer aux défis socio-économiques de demain.


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    Burundi BDI23006