Viewing 480 to 495 of 2558 news

  • Gestion de la chaine logistique : Formation qualifiante pour les jeunes du Haut-Katanga

    RDC: Remise de certificats de formation en gestion de la chaîne logistique à Lubumbashi : dix jeunes prêts pour le marché de l'empoi !


    Paola VANGU TSAKALA | 27/09/2023

    Dix jeunes de moins de 35 ans ont reçu leurs certificats de participation à la formation professionnelle accélérée en gestion de la chaîne logistique (Supply ChainManagement), à Lubumbashi, le 25 août 2023. Organisée par le Centre de Ressources du Haut-Katanga avec le soutien financier d'Enabel à travers son programme VET Toolbox 2 CAP RDC, cette formation d’une semaine dispensée par l’Entreprise K-MAJUSCULE avait pour objectif de fournir aux participants les bases théoriques et pratiques en gestion de la chaîne logistique : prise en charge et sécurité des livraisons; conditionnement et stockage des produits ; préparation des commandes et organisation des expéditions. Ceci dans le but de les approcher au mieux du marché de l’emploi et de répondre aux besoins des entreprises.Cette formation vient contribuer à l’amélioration de l’employabilité des jeunes en vue de leur insertion professionnelle dans l’écosystème entrepreneurial local.              


    Read more

    DR Congo COD22017

  • Démarrage officiel des activités des incubateurs basés à Mbuji-Mayi et à Ngandajika

    Formation de business coaches et animateurs d'incubateurs pour stimuler l'entreprenariat rural au Kasaï-Oriental en RDC


    Paola VANGU TSAKALA | 27/09/2023

    23 business coachs, 3 animateurs d’incubateurs et 7 superviseurs-encadreurs du ont été formés du 8 au 13 août 2023 à Mbuji-Mayi dans le cadre des programmes Formation-Emploi-Entreprenariat & Agriculture familiale et Entreprenariat rural pour la coordination du Kasaï-Oriental & de la Lomami (KORLOM) de Enabel en RDC. Cette session de formation marque le démarrage des activités de soutien aux projets entrepreneuriaux des jeunes et des femmes à travers une offre de services diversifiés et adaptés.L’objectif au terme des activités est de disposer de boites à outils adaptées pour accompagner la création d’emplois et de revenus décents pour les jeunes et les femmes de ces provinces.  Ont participé à cette formation : deux incubateurs basés à Mbuji-Mayi (INCUBAKOR) et à Ngandajika(INCUBALOM) dans le Kasaï Oriental et la Lomami, des membres des instituts techniques Mazzarello et Don Bosco ainsi que de l’INPP (Institut National de Préparation Professionnelle).


    Read more

    DR Congo COD22012

  • La Guinée-Bissau en route vers son cadre national des certifications

    La Guinée-Bissau en route vers son cadre national des certifications


    Isabel NUNES CORREIA | 27/09/2023

    En Guinée-Bissau, a débuté le processus de réflexion et d'élaboration d'un Cadre National des Qualifications (CNC).Cette initiative de grande importance vise à normaliser et à revitaliser les programmes d'enseignement et de formations professionnelles.Le futur cadre national des qualifications devrait être établi de manière équitable et transparente, facilitant la création d'une structure claire et objective de niveaux de qualification, ce qui facilitera la comparaison et la reconnaissance des aptitudes et des compétences acquises par les citoyens.En développant un cadre national de qualifications, la Guinée-Bissau met son système éducatif en conformité avec les normes internationales, continentales et régionales, favorisant ainsi la mobilité et l'employabilité de ses citoyens. Cela signifie que les qualifications obtenues dans différents contextes, établissements d'enseignement et dans différents domaines professionnels pourront être facilement reconnues et valorisées, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays.Il est également important de souligner que le cadre national des qualifications joue un rôle crucial dans la promotion de l'employabilité et le renforcement du capital humain du pays. Par conséquent, les critères et les exigences nécessaires à la certification et à la validation des compétences doivent permettre aux professionnels de se former et de se mettre à jour en fonction des exigences du marché du travail.Bien que le processus en soit encore à ses débuts, des mesures importantes ont déjà été prises en vue de sa création et de sa mise en œuvre. Les résultats obtenus jusqu'à présent montrent la dynamique et l'implication de tous les acteurs clés dans ce processus. La rédaction d'un document conceptuel, l'organisation de deux ateliers et les réunions permanentes avec le groupe d'intérêt créé à cet effet sont des exemples. Par conséquent, la matérialisation et la réussite de l'ensemble du processus requièrent la participation active de tous, en particulier du gouvernement, afin d'assurer un soutien politique au plus haut niveau.Tous ces aspects ont fait l'objet d'un débat intense lors du deuxième atelier qui s'est tenu à Bissau, du 30 juin au 4 août 2023, sous le thème "Processus de réflexion et de conception du futur Cadre National des Qualifications". L'événement, qui a réuni des représentants du secteur de l'éducation, de la société civile, du secteur privé et des partenaires techniques et financiers, a permis de débattre des approches du Cadre National des Qualifications, des défis et des opportunités du processus, adapté au contexte du pays.Ce deuxième atelier est la suite de la première activité tenue en juillet 2022, qui a lancé le processus de réflexion nationale sur le Cadre National des Qualifications.Cette activité a été réalisée en collaboration avec le projet “Cadre continental africain des qualifications “(CCAQ), mis en œuvre par la Fondation européenne pour la formation (ETF) et le projet "Relancement de l'enseigne technique et professionnel pour l'emploi en Guinée-Bissau" (RESET), tous deux financés par l'Union européenne.


    Read more

    Guinea-Bisáu GNB180011T

  • Burundi : Vers la finale du concours national des métiers « Umwuga Award »

    Burundi : Vers la finale du concours national des métiers « Umwuga Award »


    Donavine KWIZERA | 27/09/2023

    Le concours national des métiers Umwuga Award est un projet qui a été initié par le Ministère de l’Education Nationale et de la Recherche Scientifique en partenariat avec Enabel et la Chambre Fédérale de Commerce et d’Industrie (CFCIB) au mois d’Avril 2023, elle vise à relever le niveau des compétences des jeunes artisans de 16 à 25 ans. Lancé sous le nom de « Umwuga Award », ce concours est inspiré du modèle (https://worldskills.org). Ce nom mélange deux langues : Umwuga en langue nationale qui signifie « Métiers » et « Award » en anglais pour désigner tout ce qui a trait à la compétition. Le Burundi qui est à sa première édition apprend des autres pays qui ont déjà organisé ce genre de concours. Quatre experts dont deux de la RDC skills et deux autres de l’organisation Worldskills Belgium étaient au Burundi au mois de Juin et Juillet 2023 pour renforcer les experts métiers et les coachs dans l’élaboration des épreuves de compétition et des plans de coaching ainsi que les organisateurs sur l’organisation d’un tel évènement. Les experts métiers qui vont élaborer les épreuves et faire partie du jury ont été identifiés par le comité d’organisation à partir de leur parcours tandis que les coachs qui vont entrainer les finalistes ont été désignés par les directeurs des centres d’enseignement des métiers appuyés par le projet ACFPT d’Enabel et approuvés par les conseillers pédagogiques du Ministère ayant l’enseignement des métiers dans leurs attributions. Ils ont été renforcés dans l'élaboration des épreuves de compétition et des plans de coaching. Le lancement du concours a coïncidé avec le début des inscriptions qui a duré 40 jours, à travers un formulaire en ligne.  Au total 1212 jeunes burundais se sont enregistrés pendant cette période. Les jeunes compétiteurs qui se sont inscrits étaient dans la tranche d’âge de 16 à 25 ans. Pour mieux trier les meilleurs talents, un test théorique a été organisé à l’endroit de ces jeunes le 20 Juillet 2023 dans chacun des 19 centres de présélection. Ainsi les cinq premiers ayant une meilleure note dans chaque métier par centre ont été soumis à un test pratique le lendemain pour choisir les 46 jeunes finalistes venant de 8 métiers dans tous les centres qui vont s’entrainer avec les coachs-métiers qui sont des formateurs qualifiés dans ces métiers. Au total 715 jeunes artisans ont passé le test de pré requis, les résultats ont été publiés, les 46 finalistes sont maintenant connus : il s’agit de 6 en menuiserie, 9 en couture, 5 en soudure, 6 en mécanique automobile, 5 en Informatique/TIC, 5 en service Bar et restaurant, 5 en maçonnerie, ainsi que 5 en installation électrique. Certes le concours des métiers est un concept nouveau au Burundi mais le nombre des jeunes qui se sont inscrits témoignent la motivation et l’engouement à y participer. Ces finalistes et leurs coachs ont bénéficié d’une formation sur la préparation mentale sur le rôle de coach et le comportement adéquat d’un compétiteur pour bien se positionner par rapport à la grande finale du concours « Umwuga Award » prévue les 25 et 26 Octobre 2023 au Centre de Formation et de Perfectionnement Professionnelle (CFPP) de Nyakabiga à Bujumbura.


    Read more

    Burundi BDI1307811

  • Le Burkina Faso renforce sa justice pénale : Un nouvel organe clé voit le jour pour lutter contre l'impunité

    Le Burkina Faso renforce sa justice pénale : Un nouvel organe clé voit le jour pour lutter contre l'impunité


    Geoffroy ZONGO | 20/09/2023

    Le 17 août 2023, le Ministre de la Justice et des Droits Humains, Chargé des Relations avec les Institutions a signé l’arrêté portant création, composition, attributions et fonctionnement des Cadres de Concertation des Acteurs de la Chaîne Pénale, en abrégé CCACP. La signature de cet arrêté est le résultat d’un plaidoyer mené par Enabel à travers le Projet d’appui au renforcement de la justice pour lutter contre l’impunité (PARJI), financé par l’Union européenne et l’Organisation International de Droit du Développement (IDLO), un partenaire technique et financier qui intervient dans le secteur de la justice.Avec la signature de cet arrêté, les cadres de concertation des acteurs de la chaine pénale, qui seront créés dans le ressort de chaque Tribunal de grande instance, disposent désormais d’une base légale et pourront contribuer à l'amélioration du fonctionnement et de l'efficacité de la chaine pénale à travers le renforcement de la communication, de la concertation et de la coordination entre les acteurs dans leur ressort respectif. C’est donc un nouvel organe qui voit le jour et qui devra contribuer à l’efficacité de la justice pénale au Burkina Faso.L’adoption de cet arrêté est manifestement une volonté affichée du Ministère de la Justice de s’approprier ces cadres et de veiller à leur pérennisation d’une part, et d’autre part, à améliorer significativement le fonctionnement de la chaine pénale pour une justice pénale efficace, crédible au service des populations, et partant pour l’efficacité de la lutte contre l’impunité.En rappel, le PARJI et l’IDLO ont accompagné la mise en place de cadres de concertation des acteurs de la chaine pénale, chacun dans sa zone d’intervention. Enabel pour sa part, a contribué à mettre en place des cadres de concertation dans les Tribunaux de grande instance de Ouaga I, Koudougou, Kaya, Léo, Pô, Manga, Ziniaré. Il a également accompagné la mise en place de cadres de concertation des acteurs de la chaine pénale intervenant dans la lutte contre les crimes économiques et financiers et la criminalité transnationale organisée.L’adoption de cet arrêté réjouit le PARJI qui a fait de l’amélioration du fonctionnement de la chaine pénale un axe important de son intervention et qui a entendu contribuer à apporter des changements structurels dans le fonctionnement de ladite chaine.Cette dynamique sera poursuivie dans les mois à venir avec la mise en place de cadres de concertations dans d’autres juridictions de sa zone d’intervention.


    Read more

    Burkina Faso BFA20003

  • Des techniciens formés pour la conduire d’une étude sur la tuberculose et la brucellose chez les bovins au Niger et au Mali.

    Briser les barrières de la tuberculose et de la brucellose chez les bovins du Niger et du Mali : Un projet vital pour la santé publique


    Halissa HASSAN DAN AZOUMI | 20/09/2023

    La tuberculose et brucellose sont deux maladies qui constituent un véritable défi majeur de santé publique et de développement en Afrique subsaharienne (OMS, 1996).Elles ont un réel impact aussi bien sur la santé animale et humaine que sur l’économie locale et nationale ; d’où la nécessité de les intégrer dans les stratégies nationales de lutte contre les maladies dans une approche One Health (une seule santé).Pour définir des stratégies adaptées, il faut des données de qualité. Malheureusement, seules quelques études s’intéressant aux deux maladies chez les animaux ont été réalisées au Mali et au Niger (Boukary 2013, Maiga et al., 1995). Les données épidémiologiques exhaustives sur la brucellose et la tuberculose étant peu disponibles dans la sous-région, il est nécessaire voire indispensable de mettre à la disposition des autorités des données actualisées de prévalences et connaissances endogènes en vue de limiter les risques liés à ces maladies. C’est dans ce sens que le Projet de recherche et Innovation pour des systèmes agro-pastoraux productifs, résilients et sains en Afrique de l’ouest (PRISMA) a signé avec le Centre International de Recherche-Développement sur l’Elevage en zone Subhumide (CIRDES) et des institutions Belge (Sciensano et Uliège) un subside et des Accords Cadre de Collaboration pour conduire une étude de prévalence sur la brucellose et la tuberculose chez les bovins au Niger et au Mali. En prélude à la collecte des données sur le terrain, des formations ont été données au Niger (du 24 au 28 avril 2023) et au Mali (du 2 au 5 mai 2023) par :   -   Sciensano et Uliège aux techniciens des laboratoires (LABOCEL et LCV) sur la collecte des échantillons et les analyses de laboratoire sur la brucellose (avec le test du Rose Bengale, le test ELISA et le test de séro-agglutination SAT) et tuberculose (Test Intradermo tuberculination). -  Le CIRDES, aux enquêteurs du Laboratoire d’Etudes et de Recherches sur les Dynamiques Sociales et Développement Local (LASDEL) sur les outils de collecte des épidémiologique et socio-anthropologiques.Ces outils ont été expérimentés lors des sorties terrain avec les enquêteurs afin de s’assurer de leur niveau d’internalisation.


    Read more

    Níger NER21002

  • Maroc- Intégration de la mobilité humaine au niveau de la planification stratégique des collectivités territoriales

    Intégration de la mobilité humaine au niveau de la planification stratégique des collectivités territoriales au Maroc


    Nazha BOUJDADI | 19/09/2023

    Le Maroc s’est transformé progressivement d’un pays d’émigration pour devenir depuis une vingtaine d’années un pays de transit, mais aussi d’installation d’une population étrangère de plus en plus importante.     A cet effet, la politique migratoire s’est développée depuis 2013 pour devenir une politique globale avec deux stratégies distinctes, mais en même temps complémentaires à savoir la Stratégie Nationale des Marocains Résidant à l’Etranger (SNMRE) et la Stratégie Nationale d’Immigration et d’Asile (SNIA). Dans cette optique, la régionalisation des deux stratégies est devenue une priorité dans l’agenda publique. Elle vise à mettre en place un cadre participatif et inclusif dans chaque territoire avec une implication des collectivités territoriales et des services déconcentrés afin de produire une politique régionale adaptée aux réalités migratoires du territoire.   Dans ce contexte, le projet « Déploiement des politiques migratoires au niveau régional-DEPOMI » a été lancé en octobre 2020 et accompagné les trois régions (Béni Mellal-Khénifra, Souss-Massa et l’Oriental) pour l’intégration de la migration dans la planification territoriale.   Au niveau de la région Souss-Massa, DEPOMI appui le conseil de la région afin d’inscrire la dimension migratoire dans le Plan de Développement Régional (PDR) pour le mandat 2022-2027. Le projet a accompagné également trois provinces/préfectures (Chtouka Ait Baha, Tiznit et Inezgane Ait Melloul) et trois communes (Aït Amira, Belfaa et Sidi Bibi).   La région Souss-Massa est consciente de l’importance de la migration dans le développement économique de son territoire et de la nécessité d’intégration des personnes migrantes dans les tissus économique et social locaux. Elle s’est fortement intéressée à ce chantier et a inscrit la mobilité humaine au niveau du Plan de Développement régional (PDR 2022-2027) en tant composante prioritaire de sa stratégie régionale. L’enveloppe budgétaire de ce PDR est estimée à 37,7 Milliards de Dirhams (équivalent à 3,7 Milliards d’euros). Le Conseil de la région a intégré la thématique migratoire au niveau de l’axe 5 « Développement social ». Il a programmé 20 millions de Dirhams (environ 2 millions d’euros) pour la mise en place d’un centre d’accueil et d’orientation des personnes migrantes et des Marocains Résidant à l’Etranger (MRE). Ce dernier se décline de la stratégie migratoire spécifique à la région Souss-Massa.   Durant la phase d’accompagnement des collectivités territoriales, DEPOMI a élaboré une feuille de route pour l’intégration de la migration dans les documents de planification territoriale à trois niveaux (communal, provincial et régional) et un guide d’outils d’intégration de la dimension migratoire dans la planification territoriale locale. Au niveau des plans d’action des communes accompagnées, on peut citer des projets comme “le renfoncement des capacités dans personnes migrantes dans le domaine agricole” à Aït Amira, l’élaboration d'une base de données sur la problématique de l'immigration à Belfaa (Jumelage avec la commune de Jette/Région de Bruxelles Capitale). Le 14 juin 2023, le processus d’accompagnement a été clôturé par un séminaire régional à Agadir. Lors du séminaire l’équipe du projet a présenté aux décideurs, aux collectivités territoriales, aux services déconcentrés et aux organisations de la société civile la démarche adoptée, les outils conçus et certains projets migratoires formulés.Le projet « Déploiement des politiques migratoires au niveau régional-DEPOMI » est financé par l’Union européenne et mis en œuvre par l'Agence belge de développement-Enabel en partenariat avec le Ministère des affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger/Département des Marocains résidant à l’étranger.


    Read more

    Marruecos MOR180601T

  • Au Niger, Don de 22 motos aux services vétérinaires pour la surveillance épidémiologique.

    Au Niger, des motos sont distibuées aux services vétérinaires


    Halissa HASSAN DAN AZOUMI | 18/09/2023

    22 motos ont été offertes par le projet de renforcement de l’entrepreneuriat en élevage aux agents du réseau de surveillance épidémiologique des régions de Dosso, Tahoua et Tillabéry dans le cadre de l’accord opérationnel entre Enabel et la direction générale des services vétérinaires. Ces motos faciliteront les déplacements des agents, ce qui contribuera à une meilleure surveillance épidémiologique vétérinaire dans ces régions.  


    Read more

    Níger NER22003

  • Enabel est fortement engagée pour la Conservation des Eaux et des Sols /Défense et Restauration des Sols (CES/DRS) au Burkina Faso

    Enabel au Burkina Faso : Restauration des terres et agroécologie grâce à des études innovantes


    Geoffroy ZONGO | 15/09/2023

    Le 7 septembre 2023 à Koupèla, Enabel, à travers le Portefeuille Thématique Climat Sahel (PTCS) , a organisé un atelier de restitution et de validation de deux études en lien avec les pratiques CES/DRS, les pratiques agrosylvopastorales, agroécologiques et les filières porteuses y compris les Produits Forestiers Non Ligneux (PFNL) et l’économie verte. La première étude porte sur (i) le diagnostic du potentiel de mise à l’échelle en matière de CES/DRS et la seconde sur (ii) l’identification et la caractérisation des pratiques agricoles endogènes durables et innovantes en matière d’agroécologie et les principales filières agrosylvopastorales porteuses et inclusives dans la zone d’intervention du PTCS- Volet Burkina Faso.Cet atelier avait pour objectif d’amender les rapports intermédiaires des deux études et collecter des données complémentaires auprès des parties prenantes. Il a connu la présence des Présidents des délégations spéciales (PDS) des 13 communes d’intervention du PTCS – Volet Burkina Faso. Il a également connu la mobilisation des ONG et associations locales intervenant dans le domaine de l’environnement, des directions régionales et provinciales en charge de l’Environnement et de l’Agriculture, des chambres régionales d’agriculture et des structures rattachées (coopératives) intervenant dans les pratiques CES/DRS, l’agroécologie et les filières porteuses dans la zone d’intervention.Ainsi, durant plus de 5 heures, les participants ont eu droit à des présentations des résultats des études exécutées par les cabinets spécialisés. La phase des échanges et des discussions leur a permis d’apporter des informations complémentaires pour améliorer la qualité des résultats desdites études.Sous réserve de la prise en compte des observations, les participants ont validé les rapports intermédiaires des deux études.Enabel au Burkina Faso vise à récupérer 10 000 ha de terres dégradées et les résultats de ces études contribueront à orienter les projets de récupération/restauration des terres dégradées, de promotion de l’agroécologie et de développement des filières agrosylvopastorales durables. 


    Read more

    Burkina Faso BFA21001

  • Au Niger, des agents de santé formés en technologie contraceptive

    Au Niger, des agents de santé sont formés à la contraception de longue durée


    Halissa HASSAN DAN AZOUMI | 14/09/2023

    L’utilisation de la planification familiale reconnue pour être le principal moyen pour maitriser la fécondité n’a pas connu d’avancée significative au Niger ces dernrières années.  Afin de contribuer à l’amélioration de l’accès aux contraceptifs de longue durée au Niger, Enabel à travers son programme d’appui au système de santé PASS Sutura à assurer du 19 au 24 août la formation de 13 agents du district sanitaire de Dioundou (Région de Dosso), en technologie contraceptive de longue durée. Par définition, il s'agit de méthodes contraceptives réversibles dont l'action est prolongée sur plusieurs années, 3 à 4 ans.Il s’agit entre autres des dispositifs intra-utérins et des implants sous-cutanés.Cette formation permettra de garantir pour le district une couverture en offre de services de planification familiale et d’accès aux services de qualité.


    Read more

    Níger NER22001

  • Au Niger, Enabel renforce les capacités des cadres du Ministère de l’Education Nationale

    Au Niger, Enabel introduit l'outil Kobo Collect pour optimiser la collecte de données au Ministère de l'Éducation Nationale


    Halissa HASSAN DAN AZOUMI | 14/09/2023

    Du 21 au 25 août 2023, s’est tenu à Niamey un atelier de renforcement des capacités sur l’outil de collecte de données statistiques "Kobo Collect" au profit des cadres du Ministère de l’Education Nationale.Cette formation est financée par Enabel à travers le projet éducation Sarraounia 2 avec l’appui technique de l’Institut National de la Statistique et l’Agence Nationale pour la Société de l’Information. Cet atelier a regroupé 26 participants dont, 4 femmes, des directions du MEN partenaires du projet Sarraounia2 et de la direction régionale de l’Education Nationale (DREN) de Dosso.Cette formation s’aligne sur le plan de renforcement des capacités du MEN et s’inscrit dans le volet Digital For Development (D4D) du projet Sarrraounia2 en appui au pilotage du Ministère. L’outil kobo Collect permettra de faciliter la collecte des données et d’ affiner les analyses pour de meilleures prises de décisions.  


    Read more

    Níger NER22002

  • SECURALIM débute son action sur le terrain avec l'installation de l'irrigation

    Vers une Mauritanie alimentairement autonome grâce à l'irrigation durable


    Aminata KANE | 12/09/2023

    Le récent projet SECURALIM (Vers la souveraineté alimentaire! Renforcement de la production alimentaire et de la résilience des systèmes alimentaires durables) financé par l'Union européenne a débuté son action cette année. La mise en œuvre du projet est prévue pour une durée de 48 mois dans des pôles de développement dans les sept régions ou “Wilayas” suivantes : Hodh el Gharbi, Hodh el Chargui, Assaba, Guidimakha, Gorgol, Brakna, Trarza.Ses objectifs sont qu'en Mauritanie:la production alimentaire soit considérablement renforcée, améliorant la résilience des systèmes alimentaires les exploitations agropastorales soient gérées de manière professionnelle, ce qui augmente leur performance économique et vise à assurer un approvisionnement durable en produits de qualité pour les centres urbains. Les bénéficiaires de l’action sont:les professionnels de l’agroalimentaire : (i) producteurs agricoles, éleveurs et leurs organisations ; (ii) transformateurs ; (iii) commerçants ; (iv) fournisseurs d’intrants les PMEs actives au sein des chaînes de valeurles collectivités et populations locales Une attention spécifique sera donnée aux porteurs locaux de projets économiques et plus spécifiquement aux femmes et aux jeunes afin de développer un écosystème entrepreneurial « du champ à l’assiette » profitant en priorité aux populations locales.Afin de contribuer à ces objectifs, les équipes sur le terrain ont débuté un appui conseil en permettant l'accès a l'eau via l'installation de l'irrigation de complément. Ses installations se passent au Guidimakha et Hodh El Garbi pour le moment. L'irrigation de complément, également appelée irrigation supplémentaire ou irrigation d'appoint, se réfère à l'apport artificiel d'eau à des cultures agricoles lorsque les précipitations naturelles ne sont pas suffisantes pour répondre aux besoins en eau des plantes. Cette pratique est couramment utilisée pour améliorer les rendements des cultures et garantir leur croissance optimale, en particulier dans les régions où les pluies sont insuffisantes ou irrégulières.L'irrigation de complément peut avoir plusieurs avantages, notamment l'amélioration des rendements agricoles, la stabilisation de la production alimentaire, la réduction des risques liés aux sécheresses et aux variations climatiques, et la possibilité de cultiver des cultures qui ne pourraient pas prospérer en l'absence d'une source d'eau.L'installation de celle-ci est une pratique agricole importante pour garantir une production alimentaire adéquate dans les zones où les précipitations naturelles sont insuffisantes, mais elle nécessite une gestion soigneuse pour assurer la durabilité à long terme. Cette gestion soigneuse se fera par le suivi de nos techniciens sur le terrain.


    Read more

    Mauritania MRT22001

  • Africa Smart Cities Investment Summit: Urban Dynamic Map launch

    Africa Smart Cities Investment Summit 2023 unveils Rwanda's smart city roadmap


    Denise NSANGA | 11/09/2023

    The Africa Smart Cities Investment Summit (ASCIS) 2023 convened in Kigali from 06-08 September 2023 under the theme: Leadership for Smart Cities – Investing in Inclusive and Sustainable Cities of the Future. The summit brought together visionaries, experts, and industry leaders to discuss the immense potential of smart cities to drive sustainable growth, enhance livability, and foster innovation across Africa. The vision of Smart Africa is to transform Africa into a single digital market and Rwanda Vision 2050 aspires for Rwanda to become data driven economy. In 2020 Rwanda put in place smart city masterplan according to which, Rwanda’s smart cities, leaders and citizens should use data, information, and knowledge to ensure co-created and sustainable future. The smart city masterplan intends to guide district mayors and urban managers to develop their own city in 10 steps city should go through to achieve the smart city vision, 6th step is Building urban dynamic map (UDM). In the past 4 years, Enabel’s Urbanisation project (UEDI) has been supporting Rwanda to reach Smart Africa and Rwanda vision through several initiatives notably by working with the Ministry of Infrastructure and Rwanda Housing Authority to build the Urban Dynamic Map (UDM) for five cities of Bugesera, Muhanga, Musanze, Rubavu and Rwamagana, to contribute to their undertakings toward becoming smart cities. Rwandan Ministry of Infrastructure launched the Urban Dynamic Map developed in partnership with Enabel. The launch occurred on Day two of the summit during a session themed ‘Power of place-leveraging Geospatial data to build smarter and Inclusive cities’. During this session, a Pannel discussion led by Enabel, Ministry of Infrastructure (MININFRA), Ministry of Finance and Economic Planning (MINECOFIN), Rwanda Information Society (RISA), Rwanda Space Agency (RSA), Ministry of Local Government (MINALOC) and beneficiary Districts was held to not only reflect on the journey the UDM development went through and the benefits that come with it but also to discuss the way forward and potential scaleup.


    Read more

    Ruanda RWA19004

  • Reboisement et valorisation des forêts communautaires au Burkina Faso : Un pas crucial vers un avenir durable

    Reboisement et valorisation des forêts communautaires au Burkina Faso : Un pas crucial vers un avenir durable


    Geoffroy ZONGO | 08/09/2023

    Enabel au Burkina Faso en collaboration avec son partenaire, la Direction Régionale de l’Environnement du Centre-Est a mobilisé les 17 et 18 août 2023, les populations et les autorités locales des communes de Kando et Andemtenga, province du Kouritenga, pour la plantation de mille (1000) plants composés de deux espèces à PFNL dont le néré et le balanites.Dans le cadre du portefeuille thématique Climat Sahel, Enabel a reçu un financement additionnel de la région Wallonne de Belgique pour prendre en compte le volet bois-énergie ; ce qui permet à l’équipe du portefeuille régional Climat- volet Burkina Faso de travailler pour la valorisation des forêts communautaires et l’amélioration des conditions de vie des populations.Le volet bois – énergie vise essentiellement deux résultats à savoir :trouver des alternatives en termes d’énergie surtout les énergies de cuisson pour les populations. A ce niveau, il est prévu la promotion d’un certain nombre de technologies telles que les foyers améliorés, les bio-digesteurs et les biochars;valoriser durablement les ressources naturelles en  passant par la préservation des forêts communautaires.C’est justement dans le cadre de la valorisation des ressources naturelles qu’il a été identifié, quatre (04) forêts communautaires dans quatre communes (Andemtenga, Boulsa, Kando et Meguet), de trois (03) régions du Burkina Faso pour mener des actions dont des plantations d’enrichissement en vue de renforcer leur couvert végétal ainsi que l’offre en PFNL au profit des populations locales.Dans la région du Centre-Est, deux forêts sont concernées par les activités de plantation d’enrichissement : la forêt villageoise de Yakin dans la commune de Kando et la forêt villageoise de Tantako dans la commune d’Andemtenga. Dans ces deux forêts villageoises, mille (1000) plants dont huit cent (800) pieds de Parkia biglobosa (néré) et deux cents (200) pieds de Balanites eagyptiaca ont été mis en terre respectivement les 17 et 18 août 2023.Valoriser les forêts communautaires et fournir des produits forestiers non ligneux (PFNL) aux populationsLes deux (02) espèces ont été choisies pour ces opérations de reboisement parce qu’elles sont pourvoyeuses de PFNL qui sont des éléments essentiels pour l’amélioration des conditions de vie des populations notamment celles en milieu rural dont la survie est grandement dépendante des ressources naturelles.Les graines issues des fruits du néré sont utilisées dans l’agro-alimentaire. Elles servent notamment pour la production du “soumbala“, une épice enrichissante pour les sauces. Le soumbala est prisé dans le domaine culinaire car il permet d’assaisonner divers plats. La poudre de néré a aussi un apport nutritionnel considérable. La cueillette et la vente des fruits de néré procurent des revenus substantiels à beaucoup de coopératives paysannes de plusieurs régions du Burkina Faso.Quant au Balanites, l’huile issue de la transformation de ses graines est utilisée dans l’alimentation et la fabrication de produits cosmétiques. Ses feuilles et ses fruits sont aussi consommés. Ses écorces et ses racines sont utilisées dans la pharmacopée traditionnelle.Dans les deux (02) communes, les activités de reboisement se sont bien déroulées avec la participation massive des populations et autorités locales ainsi que des membres de l’association IDD (Initiative pour un Développement Durable).Le reboisement n’a pas simplement consisté à mettre en terre des plants mais, il a aussi été question de protéger les espèces plantées avec des grilles de protection individuelle. C’est en tout mille (1000) grilles de protection qui ont été conçues et fixées pour assurer la bonne croissance des plants mis en terre. Cet effort de protection est déployé pour garantir un bon taux de survie des espèces plantées.Au-delà de la plantation d’enrichissement des forêts, une opération de leur sécurisation enclenchéeEn plus des plantations d’enrichissement des forêts identifiées, d’autres types d’activités sont prévues pour sécuriser ces forêts. Il s’agit notamment de la mise en route d’un processus d’immatriculation desdites forêts. Des procédures sont déjà engagées à cet effet.Pour la forêt de Yakin (commune de Kando) par exemple, le Conseil municipal a donné quitus au mois de juillet 2023 à travers une délibération autorisant la poursuite du processus d’immatriculation de la forêt de Yakin. A la suite de cette délibération du Conseil municipal, un plan d’action opérationnel sera élaboré et permettra de dérouler progressivement des actions qui aboutiront à l’immatriculation effective de la forêt. Dans ce processus, les populations locales seront mobilisées et impliquées dans les mécanismes de bonne gestion des forêts. Des comités de gestion seront mis en place, et outillés de compétences techniques en matière de gestion, de suivi et de protection spécifiques des ressources forestières, puis, équipés de matériels nécessaires à la production de plants en pépinières.Une charte foncière de gestion des forêts sera également élaborée et des activités de sensibilisation seront menées pour amener les populations à s’impliquer davantage dans la gestion des ressources forestières. Il s’agira d’une gestion rapprochée des forêts par les habitants qui sont aux alentours d’elles. Des modules spécifiques seront dispensés aux populations pour susciter auprès d’elles un engouement à protéger leurs forêts.La question de protection est cruciale dans la mesure où la survie des plants mis en terre dépend grandement de la mobilisation sociale/communautaire pour la gestion globale des forêts.


    Read more

    Burkina Faso BEL2200411SP2

  • Enabel améliore les conditions de travail du service de médecine légale du Centre Hospitalier Universitaire Régional de Ouahigouya au Burkina Faso

    Enabel et l'Union européenne renforcent la médecine légale à Ouahigouya au Burkina Faso


    Geoffroy ZONGO | 07/09/2023

    A travers le Projet d’appui au renforcement de la justice pour lutter contre l’impunité (PARJI), financé par l’Union européenne, dans sa dynamique d’impacter la contribution de la médecine légale dans le traitement des procédures en matière pénale, par l’amélioration des conditions de travail des médecins légistes, Enabel a offert un conteneur aménagé et équipé au service de médecine légale du Centre Hospitalier Universitaire Régionale de Ouahigouya.Ce don, qui a eu lieu officiellement le 24 juillet 2023 a été fait en présence des premiers responsables du secteur de la santé de la Région du Nord, du médecin légiste du CHU-R de Ouahigouya et des premiers responsables du Tribunal de grande instance de Ouahigouya. Il va permettre à ce service qui ne disposait pas d’un local d’être plus autonome d’une part, et d’autre part, au médecin légiste, de répondre efficacement aux sollicitations des acteurs de la chaine pénale, dans la conduite des enquêtes en matière de crime de sang, d’atteinte à l’intégrité physique, de violences basées sur le genre… Il faut relever que ce don n’est pas le premier du genre qu’Enabel fait dans le domaine de la médecine légale au Burkina Faso. En effet, Enabel, à travers le PARJI, grâce au financement de l’Union européenne, a déjà apporté un appui en matériel informatique et bureautique, en ouvrages spécialisés, en moyen roulant, en matériel médical spécialisé et en consommables médicaux aux services de médecine légale du Centre Hospitalier Universitaire de Bogodogo et du Centre Hospitalier Universitaire Régional de Ouahigouya.Ces appuis, estimés à plus de 140.000.000 F CFA, visent à permettre à la médecine légale de mieux apporter son concours à la manifestation de la vérité dans les procédures judiciaires en matière pénale, notamment dans les cas de crimes de sang, d’atteinte à l’intégrité physique des personnes, de violences basées sur le genre…En marge de cette cérémonie, s’est tenue une session de formation des médecins généralistes de la Région du Nord sur la réalisation des actes usuels de médecine légale et la rédaction des certificats médicaux. Cette formation vise à renforcer les capacités de ces médecins pour leur permettre d’accomplir certains actes médico-légaux qui ne nécessitent pas l’intervention d’un médecin légiste.


    Read more

    Burkina Faso BFA20003