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Sous le thème « Femmes et filles du Sud-Ubangi, gardiennes de la paix et de la Terre » , la Journée internationale de la femme rurale, célébrée en collaboration avec la Division du Genre et avec l'appui du projet Agriculture , a mis en lumière le rôle central des femmes dans le développement durable de la province. Ces femmes, véritables actrices de la résilience agricole et économique, occupent une place déterminante dans la vie communautaire. Aujourd'hui, 30 % des 332 agri-entrepreneurs accompagnés sont des femmes, et près de 2.500 d'entre elles participent activement aux Champs Écoles Paysans . « Les femmes sont très présentes dans les associations villageoises d'épargne et de crédit. C'est une manière pour elles de rester solidaires », souligne Rose Bodisa , animatrice de genre à Enabel. La Cheffe de Division du Genre , Madame Charlie Mateso , a rappelé la responsabilité et la force des femmes rurales : « Quand on est gardienne, on veille et prend soin de ses biens les plus précieux, tels que la famille, la communauté, mais surtout la terre. » Elle a également invité les hommes à s'impliquer davantage, affirmant que « le travail fait à deux est toujours plus rentable ». Cette journée a été l'occasion pour Enabel de réaffirmer son engagement à soutenir le leadership féminin tout au long de la chaîne de valeur agricole , tout en encourageant une masculinité positive au sein des communautés rurales.
La ville de Mbujimayi a vibré en fin août au rythme de la première édition du Festival Elongo , une initiative du projet Jeunesse Créative d'Enabel . Lancé par la Bourgmestre Blandine Ngondo , l'événement a rassemblé plus de 1.500 participants , confirmant l'engouement de la jeunesse kasaïenne pour la culture et la création. Au cours de la compétition, les candidats ont pris part à un boostcamp de formation de trois jours, alliant renforcement de capacités et accompagnement artistique. Au total, 261 jeunes talents sont affrontés dans cinq disciplines artistiques, reflétant la richesse et la diversité de la scène locale. Le Chef de programmes d'Enabel , Léandre Lakoande , a salué l'esprit du festival : « Enabel croit en une culture qui ressemble et rassemble, et en une jeunesse qui transforme le Congo par sa créativité. » À l'issue des concours, un lauréat par catégorie a été sélectionné pour représenter la ville à la finale nationale à Kinshasa. Le vainqueur de la section musique, Gost 47 , s'est dit honoré : « Je suis très content d'avoir remporté le concours de musique. Le festival a été très bien organisé, les coachs étaient excellents et nous avons énormément appris. Merci à Enabel pour cette initiative et pour tout ce qu'elle fait pour la ville de Mbujimayi. » Portant un nom qui signifie « ensemble », Elongo a offert une véritable plateforme d'expression et de valorisation pour la jeunesse de Mbujimayi, réaffirmant son rôle central dans le développement culturel et social de la région. Prochaine étape : Kisangani , où le festival poursuivra son aventure au cœur de la créativité boyomaise.
À l'occasion de la Journée mondiale du nettoyage des rivières (célébrée le 20 septembre ), le mouvement River Cleanup a organisé, le 18 octobre 2025 , une matinée de nettoyage de la rivière Karavia à Lubumbashi . Soutenue par notre projet Participation citoyenne et gouvernance locale , l'activité a réuni plusieurs partenaires, dont les agents des mairies de Lubumbashi et Kolwezi , Africa Best et Creation Hub . Cette initiative environnementale s'est inscrite dans une démarche éducative et collective, inspirée des principes des 3R : Réduire, Revaloriser, Recycler . Agir pour la nature et sensibiliser la communauté L'objectif de l'action était double : collecter les déchets plastiques qui polluent la rivière et sensibiliser la population à la protection et au respect des cours d'eau. « Les plastiques obstruent les rivières, appauvrissent les sols et détruisent la biodiversité locale », a rappelé Gédéon Ngoma , PDG d' Africa Best , soulignant l'urgence d'un changement de comportement collectif face à la pollution. Des résultats concrets sur le terrain Au total, 18 sacs de déchets plastiques , pesant environ 10 kg chacun , ont été collectés, triés et recyclés grâce à la collaboration des partenaires présents. Cette action contribue à la promotion d'une économie circulaire locale , où les déchets plastiques sont revalorisés au lieu d'être abandonnés dans la nature. Un mouvement qui s'étend dans la région L'opération de Lubumbashi fait suite à une initiative similaire rappelant à Kolwezi le 11 octobre 2025 , témoignant d'un engagement croissant des citoyens et organisations locales dans la préservation des ressources naturelles . Ces actions concrètes rappellent que la lutte contre la pollution plastique est désormais une préoccupation partagée par toute la communauté, mobilisée pour un environnement plus propre et durable .
Une approche innovante pour la santé maternelle et infantile Du 7 au 10 octobre 2025 , 37 participantes , dont 21 femmes , ont pris part à une session de formation dédiée à la promotion de la santé reproductive et à la réduction de la mortalité maternelle dans la province de la Tshopo . Cette initiative, baptisée « École des Maris » , place les hommes au cœur du changement social et sanitaire . Inspirée de modèles réussis en Afrique de l'Ouest , elle vise à renforcer la santé maternelle et infantile en favorisant une implication active des hommes dans la vie familiale et communautaire. Un site pilote à Isangi pour une phase-test de 15 mois La zone de santé d'Isangi a été retenue comme site pilote pour une phase-test de 15 mois . Les participantes y ont été outillées sur les normes nationales en matière de santé reproductive , afin de mieux comprendre leur rôle dans la prévention des risques liés à la maternité et dans le soutien aux femmes. L'ambition est claire : bâtir un réseau solide d'hommes engagés , véritables piliers du bien-être familial et communautaire . Des hommes, ambassadeurs du changement social À travers cette approche, les hommes formés deviennent des ambassadeurs de l'égalité et du bien-être familial . Accompagnés et encadrés, ils agissent comme relais communautaires , s'engageant à transformer les normes sociales néfastes et à favoriser un dialogue inclusif autour de la santé, de la parentalité et du respect mutuel. Une initiative portée par des acteurs engagés Cette initiative est mise en œuvre par Expertise pour l'Humanitaire et le Développement (EHD) et Sociale , en partenariat avec notre projet Santé et Protection sociale en Santé . Elle s'inscrit dans une logique de renforcement communautaire visant à bâtir des familles plus fortes et solidaires . Vers un réseau élargi de champions masculins Après Isangi, la séance s'est poursuivie à Kisangani , dans l'optique d' étendre le réseau des champions masculins et de consolider les efforts pour une meilleure santé maternelle et infantile dans toute la Tshopo.
Un rassemblement national pour l'égalité La ville de Mbuji-Mayi a accueilli, du 12 au 14 septembre 2025 , la 8ᵉ édition du Forum national du Genre, un rendez-vous majeur réunissant des ministres, experts et représentants venus de 24 provinces. Placée sous le thème « Femme, paix, sécurité et relèvement post-conflit », cette rencontre, soutenue par Enabel, a permis de dresser un état des lieux des avancés et de proposer des actions concrètes pour renforcer les droits des femmes en République Démocratique du Congo. Les débats ont notamment salué la note circulaire du ministère de l'Éducation nationale (n°MINEDU-NC/SG/80/DPVC/00/2345/2025 du 14 juillet 2025), garantissant le droit à l'éducation pour les élèves enceintes. Cette mesure inclusive constitue un signal fort pour l'égalité des chances et appelle à un dialogue communautaire renforcé autour de la place des jeunes filles dans l'école et la société. Des recommandations structurantes pour un changement durable Les assises ont abouti à des recommandations clés visant à accélérer la transformation sociale et institutionnelle. Parmi les priorités identifiées : l'intégration de la masculinité positive dans les curricula scolaires ; la redynamisation des structures d'appui comme les Centres Intégrés de Services Multisectoriels (CISM) ; la promotion de l'autonomisation économique des femmes et de leur leadership local. Ces recommandations traduisent une volonté commune de lutter efficacement contre les inégalités et les violences basées sur le genre, tout en favorisant une gouvernance plus équitable et inclusive. L'engagement concret d'Enabel sur le terrain Partenaire clé du secteur, Enabel aligne déjà ses actions sur ces priorités nationales . La réhabilitation du CISM de Dibindi en est une illustration concrète. « Avant... les cas n'arrivaient pas à l'hôpital. Après les formations avec Enabel, nous avons enregistré 59 cas en 2023, 200 en 2024 », témoigne le médecin chef de zone . Cette approche genre transversale, intégrée dans tous les projets de l'agence, renforce la prévention, l'accès aux services essentiels et la participation des femmes dans les processus de décision. Elle consolide ainsi le rôle d'Enabel en tant que partenaire stratégique pour un développement durable et inclusif en RDC.
Lancement officiel de la campagne 2025-2026 Le 1er septembre 2025 , la Direction provinciale de l'Éducation du Kasaï-Oriental , avec l'appui d' Enabel , a lancé la campagne de rentrée scolaire 2025-2026 . La cérémonie, présidée par le Gouverneur ad intérim Joachim Kalonji Tshibumba , a réuni les autorités éducatives, les enseignants, les parents et plusieurs partenaires du secteur. Tous ont appelé à une mobilisation générale pour assurer la réussite scolaire des élèves . Des messages forts pour un avenir meilleur Dans son allocution, le Gouverneur a rendu hommage au rôle essentiel des enseignants : « Par votre dévouement, vous transformez chaque salle de classe en lieu d'espoir. » S'adressant aux parents, il a rappelé que : « L'avenir de nos enfants passe par l'école. » Ces paroles ont résonné comme un appel à la responsabilité partagée , rappelant que l'éducation est l'affaire de tous. Un engagement concret pour l'accès à l'éducation Pour renforcer cet engagement, Enabel a annoncé la distribution de 3 500 kits scolaires , visant à améliorer l'accès et la rétention des élèves dans les écoles publiques. « Ensemble, nous pouvons lutter contre l'abandon scolaire et bâtir une société plus prospère », a déclaré Léandre Lankoandé , représentant d'Enabel, insistant sur la nécessité d'un effort collectif et durable . Une rentrée sous le signe de l'espoir et de la solidarité La cérémonie a été précédée d'une caravane motorisée à travers les rues de Mbuji-Mayi, symbolisant la joie et l'enthousiasme des élèves et enseignants pour cette nouvelle année. Elle s'est clôturée par une remise symbolique de kits scolaires et des témoignages de parents reconnaissants , marquant un départ dynamique pour l'année scolaire 2025-2026.
Au Sud-Oubangui, près de 40 % des filles abandonnent l'école chaque année pour des raisons liées à leur genre : mariages précoces, stéréotypes persistants, difficultés économiques ou encore manque d'hygiène menstruelle. Face à ces défis, le projet Éducation de base d'Enabel a mis en place des clubs ADODEV dans 26 écoles de la province. Ces espaces de dialogue offrent aux adolescentes un lieu d'écoute, de soutien et d'apprentissage, afin de prévenir l'abandon scolaire et de renforcer leur confiance en elles. Des espaces de dialogue pour comprendre et agir « Nous avons compris que celles qui quittent l'école ne le font pas brusquement, mais après une accumulation d'absences. Dans ce club, nous abordons les sujets qui sont à l'origine de ces absences », explique Olivier Bofio Mololo , enseignant et encadreur des jeunes au Lycée technique Esengo . Grâce à ces discussions, les élèves identifient les causes profondes de leurs difficultés et trouvent, ensemble, des solutions concrètes pour poursuivre leur scolarité. Des résultats encourageants Les effets sont déjà visibles : la province enregistre une hausse de 13 % des effectifs féminins dans les écoles appuyées par le projet. « Entre filles, nous avons partagé nos pratiques pour survivre à nos périodes menstruelles. Même si je ne peux pas toutes les appliquer, je sais que je peux m'adapter autrement. J'ai compris aujourd'hui que, même si les menstruations sont une période difficile, elles ne doivent pas m'empêcher d'aller à l'école », confie Boyoko , élève de 7ᵉ au Lycée technique Esengo. Un environnement scolaire plus protecteur et inclusif Avec le soutien du projet LVSI , les clubs ADODEV abordent également des thématiques essentielles comme la santé sexuelle et reproductive et la lutte contre les violences basées sur le genre . Ces initiatives contribuent à créer un environnement scolaire plus protecteur, équitable et inclusif, où chaque fille peut apprendre, s'épanouir et rêver d'un avenir meilleur.
L'accompagnement de notre projet Agriculture dans le territoire de Ngandajika commence à porter ses fruits. Quatre éleveurs porcins enregistrent des résultats remarquables, avec au total 83 porcelets nés au cours des dernières semaines du mois de septembre. Chaque éleveur a obtenu d'un appui complet : huit (8) porcelets, des géniteurs , des entrants agricoles , ainsi que des formations et un suivi technique réalisé en collaboration avec l' Inspection Provinciale de la Pêche et de l'Élevage de la province de la Lomami (IPPEL). Des éleveurs engagés et inspirants « J'ai reçu 4 truies et 1 verrat pour démarrer mon élevage. Aujourd'hui, mon cheptel compte 32 porcs, dont 27 porcelets. J'ai pu agrandir ma porcherie. Cet appui m'a redonné espoir et incite toute la communauté à investir dans l'élevage porcin », témoigne Miba Ilunga , l'un des bénéficiaires. Au total, les 15 porcs initialement octroyés ont permis de constituer un bétail de 98 têtes, contribuant ainsi à renforcer la sécurité alimentaire et à améliorer les revenus des ménages bénéficiaires. Un levier d'entrepreneuriat et de résilience rurale Ces résultats illustrent la transformation progressive de l'écosystème agricole local, où l'entrepreneuriat devient un levier de développement inclusif. En stimulant la production locale et en valorisant les filières d'élevage, le projet favorise une autonomie économique durable des agriculteurs et éleveurs de Ngandajika.
Du 18 au 20 septembre 2025 , les membres du Conseil Consultatif Provincial de l'Agriculture (CCPA) de la Lomami se sont réunis à Kabinda pour élaborer leur feuille de route et leur règlement intérieur . Facilitée par notre projet Agriculture dans la province, cette session visait à doter le conseil d'un cadre opérationnel clair et participatif , permettant de mieux coordonner les acteurs du secteur et de définir une vision provinciale commune pour le développement agricole. Des priorités partagées pour dynamiser le secteur Les travaux ont permis d'identifier plusieurs axes prioritaires , parmi lesquels : le renforcement du dialogue entre les services techniques, les organisations paysannes et les partenaires ; la capitalisation des bonnes pratiques locales pour en inspirer d'autres acteurs du territoire ; la mise en place de mécanismes de coordination durable pour améliorer la gouvernance du secteur agricole. Un règlement participatif et inclusif L'un des résultats majeurs de cette rencontre est l'adoption d'un règlement intérieur participatif , définissant clairement les rôles , responsabilités et règles de fonctionnement du CCPA. Présidée par le Ministre provincial de l'Agriculture , cette étape marque un tournant décisif vers une gouvernance agricole plus inclusive , ancrée dans les réalités locales et tournée vers le développement durable des territoires ruraux .
À Lubumbashi, face à la recrudescence de la criminalité, la communauté s'organise autour d'outils simples mais efficaces : les mégaphones et les talkies-walkies. Ces dispositifs ne nécessitent aucun réseau téléphonique. Grâce à une fréquence commune, une simple alerte permet désormais d'activer la vigilance communautaire et de mobiliser les habitants en temps réel. Des chefs de quartiers mieux équipés Au total, 41 chefs de quartiers de la commune Annexe ont été équipés, renforçant ainsi le dispositif des comités locaux de sécurité mis en place plus tôt dans l'année par la Police Nationale Congolaise . « La remise des talkies-walkies facilitera à la population d'alerter rapidement les autorités en cas d'insécurité », affirme Gastonie Mwansa , cheffe adjointe du quartier Kamasaka. Un pas de plus vers une gouvernance participative Cette initiative s'inscrit dans le cadre du projet Participation Citoyenne et Gouvernance Locale , qui vise à rapprocher les autorités locales de la population et à renforcer la confiance mutuelle. Les nouveaux moyens de communication facilitent la coordination des interventions entre les chefs de quartiers et consolident la vigilance collective . Une communauté actrice de sa propre sécurité Au-delà des outils, c'est toute une communauté qui s'engage à assumer sa propre sécurité . Cette approche participative illustre une véritable intelligence collective , où chacun veille sur son voisin pour construire un environnement plus sûr, solidaire et responsable.
En vue de renforcer la coordination entre la province et les Entités Territoriales Décentralisées (ETD), Enabel , à travers son Projet d'Appui Institutionnel , a soutenu l'installation et la tenue du tout premier Conseil provincial de la Décentralisation (CPD) au Kasaï-Oriental. La cérémonie officielle s'est tenue le mardi 7 octobre 2025 dans la salle des réunions de l'INPP à Mbujimayi, sous la présidence du Gouverneur de province, une année après la signature de l'arrêté provincial n°01/041/KAB/PROGOV/KAO/MKG/2024 du 12 septembre 2024 portant création, organisation et fonctionnement du CPD. Un cadre stratégique pour une gouvernance locale participative Dans son allocution, Jean Paul MBWEBWA , Gouverneur du Kasaï-Oriental, a remplacé la création du CPD dans le contexte de la réforme constitutionnelle du 18 février 2006 , qui consacre la décentralisation comme pilier de la gouvernance publique en RDC . « La décentralisation marque une rupture avec la centralisation excessive du pouvoir. Elle consacre l'autonomie de gestion des provinces et des ETD, leur donnant la capacité d'agir pour le bien-être des populations », a-t-il rappelé. Il a réaffirmé sa détermination à faire du CPD un cadre de concertation et de planification véritable entre la province et les ETD, pour un développement harmonieux et inclusif. Un appui structurant d'Enabel à la gouvernance locale De son côté, le Ministre provincial de la Décentralisation , Patrick MUKENDI MAKANDA , a salué le soutien d'Enabel, soulignant que cette initiative représente un pas décisif dans la mise en œuvre du processus de décentralisation au Kasaï-Oriental. « Ce Conseil offre un espace d'échanges, de dialogue et de coordination pour harmoniser les points de vue sur les questions de gouvernance locale », a-t-il déclaré, invitant les responsables des ETD à mutualiser leurs efforts pour une gestion participative du développement local. Au nom d'Enabel, Jacques Trésor WAGU DANGALI , Chargé de Programme pour le Kasaï-Oriental, la Lomami et le Sankuru, a souligné que l'appui à la mise en place du CPD illustre l'engagement de la coopération belge à renforcer la gouvernance locale en RDC. « La création de ce cadre institutionnel illustre la volonté des autorités provinciales de rapprocher l'administration des citoyens. Elle s'inscrit pleinement dans la stratégie d'Enabel, qui vise à renforcer les institutions publiques, soutenir la planification territoriale et promouvoir une gouvernance inclusive et transparente », a-t-il précisé. À travers ses interventions, Enabel accompagne les exécutifs provinciaux et locaux pour les doter d'outils fiables d'analyse, de planification et de prise de décision, essentiels à un développement durable et équilibré.
La Direction provinciale de l’Éducation du Sud-Ubangi a clôturé sa revue annuelle de performance, marquant un temps fort d’évaluation du système éducatif pour l’année scolaire 2024-2025. Pendant trois jours, les acteurs du secteur ont dressé un bilan complet des avancées et des défis du système éducatif, qui accueille plus de 959 000 élèves, dont 50,5 % de filles. Les échanges ont porté sur la qualité de l’enseignement, la gouvernance, les infrastructures scolaires et la parité filles-garçons. « Les besoins en ressources pédagogiques, notamment en manuels et guides, restent largement importants dans de nombreux établissements », a souligné Jean-Bruno Ngambo, Inspecteur provincial, tout en saluant les efforts de formation continue ayant touché près de 28 000 enseignants cette année. Des pistes d’amélioration concrètes ont été dégagées, allant du renforcement des outils didactiques à une supervision pédagogique plus soutenue. Cette revue s’inscrit dans une dynamique de transformation durable du secteur éducatif, appuyée par Enabel, pour garantir à chaque enfant une éducation de qualité, inclusive et équitable dans la province du Sud-Ubangi.
Permettre de renforcer les capacités des services techniques agricoles du Sud-Oubangui afin d'améliorer la sécurité alimentaire et les conditions de vie des ménages ruraux . À travers la mise en place de champs-écoles paysans , la structuration des organisations paysannes et la promotion de l'accès au financement via les associations villageoises d'épargne et de crédit , l'agence accompagne une transition vers des pratiques agricoles durables et résilientes. Pour garantir un suivi de proximité efficace , malgré les longues distances entre les zones de production, Enabel a remis des motos et vélos aux services techniques provinciaux – notamment à l'Inspection provinciale de l'Agriculture , à L'Institut national pour l'Etude et la Recherche Agronomique (INERA ) et au Service National de Semences en République Démocratique du Congo ( SENASEM ) . Ces moyens logistiques permettront aux agents d'assurer un accompagnement régulier des producteurs sur le terrain. « Le soutien d'Enabel va renforcer la présence des inspecteurs sur le terrain et améliorer l'appui aux producteurs, contribuant ainsi à l'amélioration de leurs conditions de vie », souligne Constant Pasi Deko , Inspecteur provincial du développement rural. Cet appui bénéficiea directement à 3 500 ménages agricoles et à plusieurs organisations paysannes engagées dans la production semencière et la commercialisation locale . Une initiative concrète au service d'une agriculture plus performante, inclusive et durable .
Depuis novembre 2024 , l'équipe de gouvernance composée de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) , du Centre de Ressource (CdR) , de l' Office National de l'Emploi (ONEM) et de l' ANADEC , a lancé le programme SOPA+ ( Standard Opérationnel des concours de Plans d'Affaires et Accélération ), une initiative mise en œuvre dans le cadre du projet Formation Emploi et Entrepreneuriat (FEE) . Ce programme vise à stimuler l'entrepreneuriat des jeunes , avec une attention particulière portée aux femmes , afin de favoriser leur autonomisation économique et la création d'emplois durables . À la suite de l' appel à projets lancés pour la phase d'incubation, 230 projets ont bénéficié d'un accompagnement en pré-incubation . Parmi eux, 100 projets ont été retenus pour la phase suivante — 80 à Lubumbashi et 20 à Likasi . En août 2025 , 97 entrepreneurs (80 de Lubumbashi et 17 de Likasi) ont eu l'opportunité de présenter leurs projets devant un comité de validation en vue d'un financement. Cette étape a culminé avec le Demo Day , un événement clé du programme où les jeunes porteurs de projets ont exposé leurs solutions innovantes devant un auditoire composé de partenaires, investisseurs et acteurs de l'écosystème entrepreneurial . Un moment fort d'échanges et d'inspiration, symbolisant la montée en puissance de la jeunesse entrepreneuriale congolaise et l'engagement d'Enabel à accompagner les initiatives porteuses d'impact économique et social .
Les 7 et 8 août 2025, l’Institut National de Préparation Professionnelle (INPP) de Kisangani a marqué une étape décisive du projet Formation Emploi et Entrepreneuriat (FFE), à travers une évaluation des compétences et aptitudes des jeunes apprenants pour l’exercice d’un métier professionnel et leur insertion sur le marché du travail. Deux filières stratégiques étaient à l’honneur : l’agroalimentaire et la climatisation domestique. Dans le secteur agroalimentaire, vingt (20) stagiaires – dont seize (16) femmes – ont présenté leur savoir-faire en transformation et conservation des produits locaux. « Transmettre un savoir utile, c’est catalyser le développement durable », a souligné Pierrot Loango, Directeur provincial de l’INPP. Les lauréats ont démontré leur capacité à produire jus bio, confitures et vins, autant de compétences qui stimulent l’entrepreneuriat local et valorisent les ressources de la Tshopo. Le lendemain, vingt-trois (23) stagiaires, dont quatre femmes, ont brillé dans la filière froid et climatisation, après six mois de formation pratique. « Aujourd’hui, ils diagnostiquent, dimensionnent et interviennent efficacement sur les systèmes », a salué Placide Ilunga, formateur. Pour la stagiaire Cécile Boliazalo, « je me sens prête à transmettre ce savoir et à contribuer activement dans ce secteur ». Cette dynamique ouvre de nouvelles perspectives d’emploi et d’innovation pour la jeunesse congolaise. En favorisant l’employabilité et l’autonomie professionnelle, le projet FFE permet à ces jeunes diplômés de choisir entre l’emploi salarié ou l’entrepreneuriat, notamment grâce à l’incubateur de l’INPP, qui les accompagne dans la création de leurs entreprises.