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Améliorer la compétitivité du secteur portuaire à travers l’amélioration du climat des affaires et le renforcement de la performance des acteurs (para) portuaires; c’est l’objectif visé par le Projet d’Appui au développement du secteur para (portuaire) ''PASPort''. Exécuté par l’Agence belge de développement ''Enabel'' sur financement de la Belgique, le projet après 2 années de mise en œuvre a été passé en revue par des évaluateurs externes. Au terme de leur mission d’évaluation, l’équipe des consultants composée des sieurs Hubert Cathala (Chef d’équipe) , Olivier Crouzier et Siddick Moubachirou Experts portuaires ont partagé avec l’ensemble des acteurs et bénéficiaires du projet les résultats issus de cette évaluation. C’était à la salle de réunion du Port Autonome de Cotonou le lundi 22 Novembre 2021. De cette restitution, il ressort que le projet PASPort en 28 mois d’exécution a développé une approche systémique d’appui aux acteurs en amont et en aval de la chaîne logistique ayant le Port Autonome de Cotonou (PAC) en son cœur en identifiant à ce stade 123 actions particulières au profit d’environ 25 services, directions, agences, ministères. Cet effort intense a permis à la fois de réfléchir avec l’ensemble des acteurs pour décider des actions prioritaires à engager afin de les aider à mieux assumer leur mandat et faire face à des problématiques spécifiques, mais aussi a été l’occasion pour l’équipe du projet de saisir des opportunités de collaboration dans plusieurs domaines qui n’avaient pas pu être identifiés lors de l’élaboration de la stratégie initiale du projet. C’est ainsi que ces 28 premiers mois auront permis d’affecter globalement près de 93% du budget dédié spécifiquement aux actions. Le projet PASPort va consacrer environ 70% de son budget à des actions de formation ou de consultances, et 30% environ à des actions d’équipement, ou d’aménagement au profit des structures partenaires. Au terme de ces 28 mois d’activité, environ 35 % de son budget global de 10 millions d’euros a été décaissé, et ce grâce à l’engagement notamment de 74 actions sur les 123 identifiées. C’est au niveau du PAC que l’équipe d’évaluation a pu constater les premiers effets de l’ensemble des actions engagées. En effet le taux d’exécution du budget du résultat 2 dédié au PAC est de près de 53% et pratiquement 90% du budget est déjà engagé, c’est-à-dire déjà signé et en cours, à mi-parcours du projet. Selon les évaluateurs, les représentants des parties prenantes rencontrés au cours des 25 réunions d’échanges organisées lors de la semaine d’évaluation, ont unanimement apprécié les méthodes de suivi et d’exécution des différents chantiers en cours dans le projet. Les évaluateurs avaient pu, à travers la préparation réalisée par l’équipe projet, bénéficier de la remise d’un rapport d’auto évaluation leur donnant une mesure à mi-parcours des indicateurs prévus et une estimation de l’atteignabilité des indicateurs à terme du projet. Le projet PASPort est en train d’aider le Ministère des Infrastructures et Transports (MIT) à revoir la stratégie nationale de la Protection, Sécurité et Sûreté Maritime, la validation et l’appropriation du Plan SAR (Search And Rescue) Maritime du Bénin, la rédaction de la nouvelle loi sur le transport routier, l’actualisation de l’ancien décret sur le transport terrestre et l’appui à l’élaboration de tous ses décrets, l’élaboration de l’atlas de vulnérabilité des côtes à la pollution par les hydrocarbures. Par ailleurs, afin que soit prise en compte la problématique environnementale au niveau portuaire, le projet PASPort a aussi accompagné sur plus d’une année le Ministère en charge du cadre de vie et développement durable (MCVDD) à la révision complète de la loi sur l’environnement et l’appui à l’élaboration ou l’actualisation de la totalité des décrets de cette loi. Toujours au titre de ce résultat 1, la collaboration en cours avec l’Agence Nationale de transport terrestre (ANaTT) concernant les modalités de gestion du fret de marchandises transitant par le Bénin et la révision du contenu et des modalités du permis de conduire poids lourds font notamment partie des actions très attendues pour les deux prochaines années d’exécution du projet PASPort. Pour ce qui concerne le résultat 2 du projet dédié entièrement au Port Autonome de Cotonou, il est très important de considérer que près de 85 % du budget déjà décaissé a été orienté vers des actions de formation ou des études de faisabilité ou d’expertises spécifiques. Parmi les actions majeures, à la fois en termes de budget et en termes de visibilité fondamentale pour le PAC, se situe l’action dédiée au recyclage complet de tous les équipages des remorqueurs et pilotes (au départ 25 agents) et des pilotes de navires (au départ 10 agents). La capacité d’un Port à assumer cette fonction de base est la première des étapes pour un Port qui veut rester attractif, et au-delà qui souhaite accueillir des navires de plus grande taille. Bien entendu, l’effort de formation réalisé par le projet PASPort au cours des 28 premiers mois a ciblé la quasi-totalité des directions et services du PAC, avec notamment un gros effort dans l’appui à la digitalisation (avec un investissement en matériel et logiciel par ailleurs), mais aussi au niveau de la direction des affaires juridiques et du contentieux, du service de génie mécanique et électrique, du service de l’audit interne, de la capitainerie. Ces formations avaient pour objet de renforcer donc aussi bien la maîtrise du cœur de métier au niveau du personnel tout comme les fonctions supports et les domaines transversaux. En ce qui concerne le troisième résultat relatif à l’amélioration de la mise en œuvre de la politique environnementale pour les acteurs portuaires, les évaluateurs ont pu constater l’engagement de plusieurs actions à trois niveaux différents : - Des actions au profit du PAC, don’t notamment l’engagement d’études sur la pollution des sédiments dans le bassin portuaire, l’initiation d’une cartographie de la pollution dans l’enceinte portuaire, l’acquisition de matériel de laboratoire pour la Plateforme Portuaire de Surveillance Environnementale (PPSE) et la signature d’une convention de subsides entre Enabel et l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) en vue de suivre les espèces envahissantes ; - Des actions au profit des autres acteurs portuaires, et ce à travers la prochaine initiation d’une collaboration avec notamment le Laboratoire des Sciences et Techniques de l’Eau et de l’Environnement relevant de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC) et le PAC sur plusieurs thèmes liés à la pollution dans le secteur portuaire, y compris les campagnes d’analyses de l’eau ; - Des actions au profit des acteurs étatiques en charge du contrôle et de la régulation du volet environnemental dans le secteur portuaire, avec trois principaux partenaires don’t la brigade spéciale forestière du Port, le centre de quarantaine et de fumigation végétale du Port, la brigade canine relevant de la Direction Générale de la Police Républicaine (DGPR) en vue du contrôle des trafics d’ivoire et d’écailles de pangolins, en collaboration avec l’ONG internationale IFAW. Du point de vue tant de la pertinence que de l'efficience et l’efficacité du projet PASPort, les évaluateurs ont fait part de leur appréciation positive sur la base des échanges et des données collectées. Plus spécifiquement ils ont pu observer et apprécier l’approche d’Enabel concernant le transfert de compétences, basée sur le concept de parcours d’acquisition des compétences caractérisé par ces trois phases de diagnostic, de formation, et d’accompagnement sur place post formation. Cette approche a permis une véritable professionnalisation du personnel. Ils ont aussi apprécié la démarche d’élaboration participative des termes de références des requêtes d’appui, permettant de décomposer les problématiques à traiter à partir d’exemples concrets et d’approches processus. Ils ont enfin aussi constaté, au niveau des actions réalisées pour le PAC, le souci d’élaborer d’un commun accord un ensemble d’indicateurs et de critères d’évaluation permettant à terme d’apprécier les effets et les impacts de l’investissement en formation. Un point très significatif a été également noté, celui de la bonne collaboration entre les deux entités publiques belges à savoir Enabel et le Port d’Anvers (PAI) dans la mise en œuvre de ce projet, qui ont chacun su et pu travailler de manière complémentaire sur les divers segments de la chaîne logistique, ce qui constitue certainement pour la Belgique une expérience très réussie qui pourra être répliquée ailleurs et poursuivie bien entendu au Bénin. Les principales Leçons apprises selon les évaluateurs : * L’activité d’Enabel est maintenant établie à un bon niveau et produit un ensemble de résultats impressionnants. * Le nombre des actions correspondant aux sous résultats est très élevé et il est souhaitable de les réduire lorsque l’atteinte de ces derniers dans les délais impartis devient critique. * La recherche de partenaires est généralement fructueuse mais il convient de les tester par la suite dans le temps * Les méthodes et la manière de faire d’Enabel sont validées par les bénéficiaires qui apprécient la modestie, l’expertise et la qualité du travail de l’équipe d’Enabel ; * Les bénéfices doivent être appréciés par rapport aux résultats identifiés mais également par rapport aux changements intrinsèques produits et aux facteurs synergétiques.
A l’occasion de la semaine du migrant organisée par le Ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidents à l’étranger, du 13 au 18 décembre 2021, la Clinique juridique de droit de la Faculté des sciences juridiques économiques et sociales de l’Université Hassan II de Casablanca organise des journées portes ouvertes, du 13 au 16 décembre 2021, sous le thème : "La clinique juridique comme une structure universitaire d’innovation pédagogique et sociale". Cette semaine d’activité est l’occasion pour la Clinique du droit d’inaugurer officiellement son siège et de présenter le bilan de son travail actuel en matière d’appui à la recherche et à la production scientifique sur le droit de la migration et l’asile mais également en matière de remise d’avis juridique auprès de la population migrante. De plus, la clinique organisera une série d’ateliers de réflexion, de tables rondes, de conférences et de sessions de formations qui permettront aux nouveaux étudiants membres de la clinique juridique de bénéficier de l’expertise de différents acteurs travaillant sur la thématique migratoire, notamment dans la région Casablanca – Settat. Cet évènement s’inscrit dans le cadre de la collaboration entre la Clinique de droit etc le projet « Empowerment juridique des personnes migrantes », financé par l’Union européenne et mis en œuvre par Enabel, en partenariat avec le Ministère de la Justice et le Ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger. Cette collaboration vise à renforcer d’un côté l’enseignement et la recherche du droit d’asile et de la migration et de l’autre côté la pratique clinique du droit des étrangers. À noter que les journées portées démarrent par la finale du concours de plaidoyer organisé dans le cadre des activités du Réseau marocain des cliniques universitaires. Le réseau réunit les cliniques juridiques des Facultés des sciences juridiques, économiques et sociales des universités Hassan II de Casablanca, Mohamed I d’Oujda, Abelmalek Saâdi de Tanger et Mohamed V de Rabat. Le réseau contribue au partage des connaissances et expertises de chacune des cliniques juridiques membres et il vise à promouvoir l’enseignement de la pratique clinique et du droit de la migration et de l’asile au Maroc.
In October and November 2021, Annoncer La Couleur and Kruit - the French and Flemish-speaking global citizenship education programmes from Enabel in Belgium - and Enabel’s Teacher Training Education project (TTE) organized two intercultural knowledge sharing exchange visits between lecturers from the NTCs in Uganda and teacher trainers in Belgium. The purpose of this year’s Annoncer La Couleur visit was to improve intercultural competences of both Belgian and Ugandan lecturers; strengthen relations between Enabel in Uganda and Belgian partners; anchor Global Citizenship Education in the NTCs; and, share the good practices related to Technology Enhanced Learning and Active Teaching and Learning.Likewise, for the Kruit exchange visit, the aim was to share how colonial history is addressed in both the Flemish and Ugandan education systems; reflect on lessons learnt from colonial history in terms of decolonisation and work collectively on interesting topics about colonial history.Annoncer La Couleur exchange visit for GTM lecturers The Annoncer La Couleur was a return of last year’s visit of teacher trainers from Belgium to the National Teachers’ Colleges in Uganda in March 2020. It was a weeklong event filled with activities directly linked to pedagogy in the National Teachers Colleges such a; classroom observations, an introduction to the Belgium teacher education system, understanding the Global Citizenship Education program, and understanding Belgian culture through site visits.While in Belgium, the team of General Teaching Methods’ lecturers kicked off their visit at Henallux in Malonne, a teacher training institution. While there, they discovered flexible learning spaces, learnt about the Henallux library, observed a Physical Education lesson and shared good practices on ICT in teaching and learning. They were then hosted at the Enabel Headquarters and introduced to workshops on Global Citizenship Education, and an insightful framework for ethical global pedagogy, called ‘HEADS UP’. Later on, the team was welcomed at Helha college and La Maison des Phenix secondary school where they came across various ICT tools used for teaching and learning and observed English, Music, Geography and History lessons. To conclude this visit, the GTM lecturers toured the great city of Gent and explored historic architecture going as far back as the 1700s. They also had an opportunity to visit Krook library, a wonderful space for interaction, research and knowledge building.Kruit exchange visit for history teachersThe Kruit exchange visit was focused on bringing history teacher trainers together to share knowledge on how the colonial past is addressed in history education in both the Ugandan and Belgian education contexts. The key activities of this exchange included field visits and workshops particularly focused on teaching colonial history in contemporary times with a specific emphasis on adopting multiple perspectives on decolonisation.During the visit, the team spent some time at Enabel Headquarters and participated in a workshop on Ethical Global Issues pedagogy from which they gained skills on how to think through and apply critical literacy in teaching. They were further challenged to use the HEADS UP tool during a session on teaching about history in a post-colonial context. A very sensitive but interesting topic on teaching about slavery in a post-colonial context and its impact was also explored at the workshop. As part of this session, the team was presented with research findings from the shared colonial past in Belgian and Congolese school text books and their evolving representations by an expert team in Global Citizenship Education at Enabel HQ.Towards the end of the trip, the NTC history lecturers interacted with Belgian teacher trainers connected to the KUL (Catholic University of Leuven) and BimSem secondary school in Mechelen. While at these institutions, they were introduced to various colonial history teaching practices through lesson observations and discussions. The two teams also participated in a brainstorming session on lesson packages to develop together on a selected history topic applicable in both contexts and discussed the criteria for a manual on colonial history education for which they will co-create in March 2022 when the Kruit team visits Uganda.The trip was topped with an exciting guided tour to the Royal Museum of Central Africa in Tervuren- formerly known as the Belgian colonial museum for Congo used for propaganda to justify King Leopold II’s colonial rule over Congo.All in all, the exchange visits were exciting knowledge-sharing experiences for the teams from Uganda and Belgium for which they hope to share with the rest of the NTC Community. Visit the sites provided for more on the exchange visits:Annoncer La Couleur: https://bit.ly/3nBBEgXKruit: https://bit.ly/3xm7rH1To access last year’s exchange visit: https://bit.ly/3dHX9Iq
L’atteinte de la Couverture Sanitaire Universelle à l’horizon 2030 en Mauritanie constitue l’un des objectifs en ligne avec la Politique Nationale de Santé du pays que poursuit l’Union européenne pour améliorer et rendre plus équitable l’accès aux soins de santé de qualité pour toute la population mauritanienne en particulier la plus vulnérable. A ce titre, en partenariat avec le Gouvernement mauritanien, l’Union européenne et ses États membres (Équipe Europe) se mobilisent pour illustrer l’engagement politique de la Mauritanie par rapport à l’objectif CSU 2030.Ainsi cette année, au travers du Programme d’Appui au Secteur de la Santé (PASS) mis en œuvre par l’Agence belge de développement, Enabel et par une subvention allouée au Ministère de la Santé, l’Union européenne marque la journée du 12 décembre 2021 pour accompagner l’engagement politique de la Mauritanie dans sa volonté affirmée d’atteindre la Couverture Santé Universelle d’ici 2030.
Le projet Amuddu a organisé un atelier de concertation avec ses partenaires institutionnels et les associations de la société civile afin de formaliser leur savoir acquis en matière d’intégration économique des personnes migrantes et réfugiées pour le mettre à disposition d’autres acteurs. Cet atelier a été mené dans une démarche de valorisation des connaissances et de partage des meilleures pratiques testées et approuvées par l’intervention. Les échanges captés lors des travaux de groupe à travers des matrices de capture construites avec les partenaires en amont ont permis d’enrichir un guide pour le renforcement de partenariat entre les organisations de la société civile et les institutions publiques.En effet, les parties prenantes ont travaillé en différents groupes en fonction de leur domaine d’expertise, à savoir la formation professionnelle, l’accompagnement auto-emploi, le mentorat et la sensibilisation du secteur privé. Suite à ces échanges, les mécanismes de coordination entre les organisations de la société civile et les institutions publiques ont pu être identifiés ainsi que les étapes de collaboration entre elles, les bonnes pratiques, les enseignements tirés, les outils utilisés et finalement les pistes d’amélioration.Il a été également identifié que la typologie des partenariats et collaborations établit dans le cadre du projet répond à deux objectifs, soit un besoin de complémentarité, soit à un besoin d’innovation. Une nouvelle étape dans le processus de capitalisation de l’intervention qui se voulait inclusive, collaborative, interactive et novatrice pour nos partenaires.
Afin de renforcer la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG), Enabel au Burkina Faso a offert mardi 7 décembre 2021, à Ouagadougou, du matériel électronique et roulant d’une valeur de 66 millions de francs CFA au Ministère de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire, pour le compte de la région du Centre-Est du Burkina Faso. Le matériel réceptionné officiellement par la ministre en charge de la Femme, Mme Hélène Marie Laurence ILBOUDO/MARSHALL se compose de : quatorze (14) motos à deux roues ;vingt-deux (22) ordinateurs de bureau ;quinze (15) onduleurs;cinq (05) imprimantes ;douze (12) ordinateurs portables ;quatre (04) vidéoprojecteurs ;douze (12) rallonges ;quatre (04) postes téléviseurs ;huit (08) climatiseurs. La remise de cet important matériel a été effectuée par l’ambassadeur du Royaume de Belgique au Burkina Faso SEM. Jean-Jacques QUAIRIAT qui avait à ses côtés le Représentant Résident d’Enabel au Burkina Faso M. Olivier KRINS. Avant la remise symbolique du matériel, l’ambassadeur a rappelé l’engagement d’Enabel à accompagner le ministère en charge de femme pour « renforcer sa capacité dans la gestion des cas de VBG » SEM. Jean-Jacques QUAIRIAT est notamment revenu sur : la dotation aux services sociaux du Centre-Est par #Enabel d’un système de gestion de données ;la réalisation d'infrastructures au niveau des bureaux provinciaux du Kourittenga et du Boulgou permettant d'assurer dans des conditions optimales, un travail de suivi psychosocial tout en garantissant un meilleur accueil aux demandeurs de services, dans le respect des principes directeurs de la prise en charge des VBG. La remise du matériel s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet Santé et droits sexuels et reproductifs (SDSR) d’#Enabel au Burkina Faso. Le matériel remis est destiné aux acteurs étatiques de la prise en charge des VBG dans la région du Centre-Est, et permettra d’améliorer l’action sur le terrain, l’enregistrement et le traitement des données au niveau de cette partie du pays. En effet, dans le cadre de la coopération entre le Burkina Faso et le Royaume de Belgique, #Enabel met en œuvre au Burkina Faso des projets en vue de promouvoir le développement économique et social durable et inclusif au profit des citoyens burkinabè. Parmi ces projets, figure le Projet SDSR qui a pour objectif de renforcer les droits sexuels et reproductifs des femmes et des jeunes filles dans la région du Centre Est. A travers le projet SDSR, Enabel accompagne le Ministère en charge de la femme dans sa mission de prévention et de réponse aux VBG. Cette année par exemple, #Enabel a notamment accompagné le Ministère de la femme dans la réinsertion économique et sociale des survivantes de VBG. Cette réinsertion se traduit entre autres par le renforcement des : mécanismes communautaires (Familles d'accueil et cellules villageoises d'alerte, de prévention et de référencement, référentiels, etc.…) ; actions de la société civile, l’appui aux micro-projets économiques;capacités des agents sociaux impliqués dans la gestion, la réinsertion et le suivi des cas de VBG. L’acquisition et la remise de ce matériel vient à point pour faciliter la mobilité et le travail de terrain des agents sociaux de région du Centre-Est. Selon les résultats d’une étude menée dans la région du Centre Est par des acteurs académiques belges de l’Université de Liège et burkinabè de l’Université Thomas Sankara : 81% des femmes enquêtées ont subi au moins une violence ;72% des femmes sont victimes de violences culturelles ; 51% des femmes sont excisées ;34% d’entre elles ont été mariées avant l’âge de 18 ans ; 16% ont été forcées au mariage ; 22% subissent des violences psychologiques ou morales ; 8% ont été victimes de violences sexuelles.
Elles sont au total 48 personnes, 12 femmes et 36 hommes à être certifiés en Informatique de santé Appliquée. Cette activité réalisée grâce au projet TWITEHO AMAGARA et PAISS 4 s’inscrit dans la droite ligne de la politique du Gouvernement qui est la digitalisation du secteur de la santé au Burundi. Ces lauréats qui ont reçu leurs certificats proviennent du Ministère de la Santé publique et de Lutte contre le Sida (médecins, paramédicaux, informaticiens), d’autres viennent du secteur privé. C’est le résultat du projet TWITEHO AMAGARA & PAISS 4 financés respectivement par la Belgique et l’Union européenne à travers le consortium Enabel afin de garantir à la population un accès à un système de santé avec une qualité des services améliorés ainsi qu’une satisfaction avec les soins reçus. Pour atteindre ce résultat, le projet en partenariat avec l’Institut National de la Santé Publique a mobilisé, pour une période de trois mois, des experts qui ont dispensé treize modules, en présentiel ou à distance, aux membres clés du personnel de la santé déjà bénéficiaires des applications en usage dans le secteur de la santé. Cette formation en Informatique de Santé Appliquée s’est adressée aux utilisateurs des différentes applications courantes implémentées au Burundi comme le (i) DHIS2, (ii) OpenClinic (iii) courriel électronique sécurisé, (iv) aide à la décision clinique (SPT et Ikirezi), (v) gestion de la maintenance (GMAO), et autres. Les différents responsables apprécient cet appui et souhaitent la pérennisation de cette formation Pour le Directeur Général de l’Institut National de la Santé Publique, Dr NYANDWI Joseph, qui a représenté le Ministère de la Santé publique et la Lutte contre le Sida, « Cette formation s’inscrit dans la mise en application de la politique Nationale de la Santé 2016-2025 concernant l’information sanitaire ». Il a rappelé que dans le but de s’approprier cette initiative, il est nécessaire de mettre en place une structure locale propre au Burundi pour assurer la formation aux professionnels de la santé. Il a enfin remercié Enabel et l’Union Européenne pour avoir soutenu cette formation et les a exhortés de continuer à appuyer le deuxième tour CISA 2 afin d’accompagner la mise en place effective d’un Centre d’Excellence pour la Recherche et la Formation en Informatique de Santé au sein de l’INSP. Présent à la cérémonie, le Représentant Résident, Abou El Mahassine FASSI-FIHRI a, quant à lui, indiqué qu’Enabel s’est engagé à accompagner le Ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida dans sa grande vision de digitalisation du secteur de la santé, qui nécessite de grands financements mais aussi des ressources humaines compétentes. Le Représentant Résident a promis de continuer à appuyer ce secteur. Les lauréats de cette formation ont exprimé la joie d’avoir été bénéficiaires de cette initiative et ont suggéré que la formation en informatique de Santé Appliqué soit intégrée dans la formation de la médecine au Burundi.
Enabel à travers l’intervention #Paas-panga, offre 14 ordinateurs et 19 tablettes aux meilleurs enseignant·es et encadreur·ses pédagogiques de la région du Centre Est. Ces lauréats se sont illustré·es par leur fort taux de succès dans leurs écoles en 2020. D’une valeur d’environ 10 millions 400 mille francs CFA, ces équipements qui bénéficient aux acteurs/actrices du monde éducatif leur permettront d’améliorer les conditions de préparation des cours et de conservation des données, gage d’un bon rendement scolaire. C’était lors de la célébration de la 15 ème édition de la « Journée de l’excellence régionale à l’école » tenue ce samedi 04 décembre 2021 à Koupéla dans la région du Centre Est du Burkina Faso. Présidée par le Gouverneur de la région du Centre Est M. Antoine OUEDRAOGO et parrainé par Enabel , cette édition a été célébrée sous le « Excellence scolaire et Sécurité : Facteurs de croissance économique, social et culturel du Burkina Faso ». Cet accompagnement d’Enabel témoigne de son engagement à œuvre aux côtés des partenaires et des collectivités territoriales à améliorer l’accès et la qualité de l’éducation pour le plus grand nombre d’enfants, gage d’un développement local durable dans la région du Centre Est. Au regard du contexte dans lequel se déroulent les activités pédagogiques, cette récompense rend un grand hommage aux braves enseignant-es et encadreur-ses de la région, qui malgré des conditions de travail parfois difficiles exacerbées par la maladie du coronavirus, la crise sécuritaire marquée par les attaques terroristes et la fermeture de plus d’une trentaine d’écoles dans la région, arrivent à réaliser le taux de 100% d’admis·es aux examens organisés au niveau national. « Seul le travail paie »Dans son allocution, M. Lionel TIENTEGA,représentant Enabel et les partenaires, a exhorté tous·tes les acteurs/actrices à incarner les valeurs positives du travail de la fourmi : minutieuse, infatigables et obstinés, car « Seul le travail paie ». Quelques chiffres : Au classement de 2020 des meilleures écoles au niveau national, la région du Centre-Est est arrivée 3ème sur les 13 Régions du Burkina Faso; sur les 10 meilleurs élèves nominés au Certificat d’étude primaire (SEP) et récompensés par le chef de l’état à la présidence du Faso, 4 sont issus de la Région du Centre-Est et enfin ; la région fut première au classement des régions avec 18 écoles ayant réalisée 1OO% avec des effectifs de plus de 50 élèves par classe. Adama GNANOU - Chargé de communication
Du 16 au 18 octobre 2021 a eu lieu à Kiffa l'atelier d'échanges sur les outils de sécurisation socio-foncière des IRP (Infrastructures Rurales et Productives). Il a été réalisé à la suite d'un d’un état des lieux approfondi des pratiques foncières et d’accompagnement des opérateurs. Il s'est fait sur des sites mis en valeur par des aménagements productifs (aménagements des eaux et des sols, hydraulique agricole et pastorale) dans les 4 Wilayas d’intervention du RIMDIR (Hodh El Gharbi, Hodh El Charghi, Assaba et Guidimakha).La cérémonie d'ouverture a été présidé par le Wali (Gouverneur) de l'Assaba. Les autorités gouvernementales tel que le maire de Kiffa, la représentante du Conseil Régional de la wilaya et les représentants de la Délégation de l'Agriculture et de l'Elevage ont participé à l'atelier au coté de nos représentants de chacune de nos coordinations régionales, ONG partenaires et les gestionnaires d'infrastructures.Le diagnostic permet d’élaborer une proposition d’outils opérationnels de sécurisation socio-foncière à l’usage des techniciens assurant une démarche d’ingénierie sociale sur le terrain. L'atelier contribue à l’élaboration d’une méthodologie consolidée et partagée en matière d’accompagnement socio-foncière, en tant que préalable à la réalisation d’infrastructures rurales productives.Cette démarche d’échange entre acteurs de terrain, incluant les représentants des services de l’Etat (services techniques et administration territoriale) et des représentants des groupes cibles permet de préparer la phase de mise en test / capitalisation prévue dans les 4 régions d’intervention du RIMDIR.Les objectifs de l'atelier sont de :Restituer les leçons capitalisées au cours de l’état des lieux, en matière de pratiques socio-foncières et de méthodologie d’accompagnement des opérateurs d’aménagement.Se concerter afin de consolider une démarche et des outils permettant la sécurisation foncière liée aux infrastructures rurales productives, ainsi que la délégation de gestion des ouvrages publics.Créer un espace d’échange interacteurs autour des travaux du RIMDIR, notamment sur les questions socio foncières et de gestion des infrastructures réalisées et à venir.Proposer et valider la démarche de suivi – capitalisation postérieure à l’atelierL’atelier a permis d’aborder les différentes problématiques foncières et d’analyse les enjeux, afin d’adapter l’accompagnement vers la production d’ententes locales relatives aux modalités d’accès et de gestion des terres, et des autres ressources liées à l’existence des IRP.Résultats atteints sont que:Les leçons capitalisées au cours de l’état des lieux, en matière de pratiques socio-foncières et de méthode d’accompagnement des opérateurs d’aménagement sont restituées.Une démarche concertée et consensuelle d’utilisation des outils permettant la sécurisation foncière liée aux infrastructures rurales productives, ainsi que la délégation de gestion des ouvrages publics est précisée.Un espace d’échange interacteurs autour des travaux du RIMDIR, notamment sur les questions socio-foncières et de gestion des infrastructures réalisées est crééeLa démarche de suivi – capitalisation postérieure à l’atelier est proposée et validéePour conclure on reprend le Délégué de l’Agriculture qui est intervenu pour évoquer la concrétisation des actions de ENABEL à travers les ouvrages d’immobilisation des eaux de surface devant permettre d’améliorer de manière conséquente la production agricole. Et comme clôture le Wali a remercié l’Union Européenne et à travers elle, ENABEL pour les efforts consentis et qui sont en phase avec la politique du Gouvernement. L'atelier a été un succès et a permis de préciser la compréhension des participants. Les échanges entre les partenaires STD et ONGs de mise en œuvre des actions RIMDIR/RIMFIL ont été fructueux et devront améliorer la collaboration pour aboutir à des résultats plus efficients.
Première session de formation sur les techniques de prise de notes d’audience et gestion du plumitif au profit des greffiers des juridictions pénales du ressort de la Cour d’Appel de Ouagadougou. Du 6 au 9 décembre 2021, s'est tenue à Koudougou, une session de formation sur les techniques de prise de notes d’audience et gestion du plumitif au profit des greffiers des juridictions pénales du ressort de la Cour d’Appel de Ouagadougou. Cet atelier entre dans le cadre de la mise en œuvre des activités du projet d’Appui au renforcement de la justice pour lutter contre l’impunité au Burkina Faso (PARJI). Ce projet est financé par l’Union européenne et mis en œuvre par Enabel, l’Agence belge de développement. La cérémonie d’ouverture de la formation a été présidée par Madame Victoria OUEDRAOGO / KIBORA, Ministre de la Justice, des Droits Humains et de la Promotion Civique, Garde des Sceaux. Elle avait à ses côtés Monsieur Hatté SIMPORE, Directeur général des Greffes et Monsieur Yoann THINES, Intervention Manager du PARJI. Cette formation a pour objectif général d’améliorer la qualité des notes d’audience dans le procès pénal et la tenue du plumitif. Au nombre de vingt (20), les participants sont essentiellement des greffiers en chef, des chefs de greffe et des responsables des greffes des chambres correctionnelles des Tribunaux de Grande Instance du ressort de la Cour d’Appel de Ouagadougou. Ils bénéficieront de cinq (05) modules qui porteront sur les thèmes suivants : Fonction et importance des notes d’audience ;Etat des lieux des bonnes et mauvaises pratiques dans la prise des notes d’audience et dans la gestion du plumitif dans les juridictions ;Rôle et obligations du greffier audiencier comme assistant du magistrat lors du procès pénal ; Technique de prise de notes à l’audience ;Gestion du plumitif : authentification et tenue.Ces modules seront ponctués de partage d’expériences de façon participative et inclusive afin de permettre aux participants d’en tirer le meilleur profit. Tout en étant persuadé que les objectifs visés seront atteints à l’issue des quatre (04) jours de travaux, Yoann THINES précise que cette formation comprendra également « des mises en situation à travers des cas pratiques et des simulations de prise de notes au cours d’une audience. Elle devra à termes, permettre aux chefs de greffes d’acquérir de bonnes pratiques et usages en la matière ». S’adressant à Madame la Ministre, l’Intervention Manager du PARJI précise : « En choisissant d’appuyer cette activité (…) nous nous inscrivons dans une dynamique déjà entamée par votre ministère, de renforcer les compétences des Greffiers audienciers sur cette thématique ». Après avoir exprimé sa reconnaissance et celle du gouvernement Burkinabè à Enabel et à l’Union européenne pour leur soutien au renforcement des capacités des acteurs de la justice, Madame Victoria OUEDRAOGO / KIBORA reconnait que : « de nos jours, il a été donné de constater une sorte de désintérêt des principaux acteurs vis-à-vis des notes d’audience. […] Ainsi, aussi bien dans la forme que dans le fond, ces notes ne permettent plus de rendre compte du déroulement de l’audience, et sont de ce fait inexploitables ». C’est pourquoi Madame la ministre a exhorté les participants à être assidus et studieux afin d’en tirer un maximum profit. « Cet atelier constitue une occasion pour vous, en tant que premiers responsables des greffes, et de ce fait, encadreurs du personnel greffier, de vous approprier les règles et les bonnes pratiques en matière de prise de notes d’audience, l’objectif étant de pouvoir harmoniser les points de vue et les pratiques et de redonner ainsi aux notes d’audience leurs valeurs intrinsèques dans le procès. » insiste-elle.
SOCIEUX+ EU Expertise on Social Protection, Labour and Employment is extending its network of Focal Points and invites public institutions and social partners from the 27 EU member states to be part of this network.Public institutions and social partner organisations with relevant expertise in social protection systems and/or employment policies may register as SOCIEUX+ Focal Points by completing a simple questionnaire. They will receive alerts and notifications of new SOCIEUX+ activities as soon as they are published.The network of SOCIEUX+ Focal Points includes national, regional, and local public institutions, academic organisations and centres of excellence, and leading social partners.SOCIEUX+ Focal Points serve as voluntary points of contact between the institution’s network and the SOCIEUX+ Facility. They are invited to play a connecting role in the mobilisation of public expertise, by disseminating the Facility’s Calls for Experts and collaborating on the identification of relevant expertise for SOCIEUX+ activities.SOCIEUX+ missions are normally of short-term duration – one to two weeks – and can be carried out on site or remotely. More than 155 partner countries are eligible. The experts are mobilised normally in two-person teams coming from different institutions. More details on the mobilisation of experts can be found in our Guide for Experts and Collaborative Institutions.
Le Projet d'amélioration de l'accès à l'eau potable et à l'assainissement (PEPAK) accompagne la Commune Urbaine de Koulikoro dans la mise en œuvre de son plan stratégique d'assainissement. Les travaux de construction de la station de traitement des boues de vidange (STBV) de la STBV au Mali se poursuivent. Nos équipes font régulièrement des visites de chantier pour suivre l'état d'avancement.A travers la réalisation de cette infrastructure, le PEPAK veut apporter une innovation de taille dans le domaine de l'assainissement au Mali. La construction de la STBV contribue à réduire les dépôts anarchiques qui constituent un véritable danger pour les populations de la ville de Koulikoro ainsi que leurs environnements, mais aussi à rendre des fertilisants organiques répondant aux normes sanitaires disponibles pour la population grâce aux technologies déployées par la STBV.
Enabel au Maroc encourage l’autonomisation des femmes à travers le projet Amuddu en améliorant l’employabilité des femmes issues de la population migrante. En effet, cette amélioration passe, d’une part, par une adaptation de leur profil professionnel afin de mieux répondre aux besoins du marché de l’emploi ou d’être mieux outillé pour lancer une initiative d’auto-emploi et, d’autre part, par un meilleur accès aux mesures existantes d’appui à l’insertion économique. L’accès aux services publics est une opportunité pour ces femmes de sortir de la précarité et de passer de l’informel au formel. Marcel Olivier Gnahe, agent communautaire du projet Amuddu à Casablanca, souligne également : « L’intégration économique des femmes est essentielle afin de leur donner l’opportunité d’être présentes auprès de leurs enfants et d’être considérées comme un pilier par leurs proches. Elles contribueront ainsi à l’épanouissement de leur famille. » À l’occasion de la Journée internationale des droits de l’Homme, Enabel part à la rencontre de Thérèse Koulibali et Marie Nduguo qui souhaitent nous partager leur expérience en tant qu’apprenties au sein d’un centre de formation de l’Entraide Nationale à travers le projet Amuddu. Thérèse Koulibali, apprentie en esthétique, a connu le projet Amuddu par l’Association marocaine d’appui à la promotion de la petite entreprise (Amappe). Dans le cadre de cette formation, Thérèse parfaire ses connaissances du métier d’esthéticienne et se construit par la même occasion un réseau social et professionnel. « [Cette formation] nous permet de nous détendre, tu sors et tu apprends quelque chose. Ça apporte un plus dans ta vie. Nous bénéficions également de la chaleur, de la famille qui nous accueille, les enseignants sont vraiment gentils. Grâce à ce projet, nous sommes autonomes, parce que lorsque tu as un diplôme, ça te permet de t’installer, ça te permet de travailler c’est très important pour nous. » Marie Nduguo, également apprentie en esthétique, ajoute qu’à l’avenir elle voit sa vie évoluer positivement, car en plus d’avoir l’opportunité d’ouvrir son propre salon d’esthétique et de devenir autonome financièrement, elle pourra venir en aide à sa famille. Ces témoignages vecteurs d’espoir reflètent la mission première du projet Amuddu d’améliorer l’employabilité des personnes migrantes et réfugiées en facilitant l’accès aux dispositifs existants d’orientation et de formation professionnelle, et en les accompagnant dans leur recherche d’emploi ou le lancement d’une initiative d’auto-emploi pour in fine améliorer leurs conditions de vie.
Nos collègues du Projet COPOL contribuent au renforcement des capacités opérationnelles des conducteurs des unités nationales d’investigation Dans la cadre de la mise en œuvre de leurs activités, nos collègues du Projet de Soutien aux Unités Nationales d’Investigation Composante Police G5 Sahel BF (COPOL) ont facilité le renforcement des capacités d’une dizaine de conducteurs de véhicule des unités nationales d’investigation. Au cours du mois de novembre 2021, des agents des unités nationales d’investigation, soutenus par le projet COPOL (financé par l’Union européenne et mise en œuvre par Enabel Burkina Faso) ont bénéficié d’une formation à la conduite préventive et défensive dans un contexte actuel d’insécurité. Selon Patrick VANHEES, Expert international en Police Judiciaire pour le compte du Projet de Soutien aux Unités Nationales d’Investigation Composante Police G5 Sahel BF, cette formation a vu la participation effective de 10 conducteurs au centre de formation de l’Institut Supérieur de Management des Risques (ISMR) situé à Ouagadougou. La formation s’est déroulée en deux phases. La première a consisté à des présentations sous forme d’exposé magistral dans la salle de formation de l’ISMR. C’était essentiellement des connaissances théoriques qui leur ont été enseignées. Après la phase théorique, place a été faite à la seconde qui était purement pratique. Elle consistait à mettre en œuvre des cas pratiques sur des terrains difficiles, voire sur des routes presque impraticables. Aux dires de notre collègue Patrick VANHEES : “Cette méthode de travail et d’apprentissage a permis aux participants de mieux s’imprégner des réalités tant difficiles et passionnantes de la conduite préventive et défensive. Ils ont vraiment apprécié notre manière de leur transmettre les connaissances. C’est cela aussi notre objectif qui était de contribuer efficacement au renforcement de leurs capacités.” Les impétrants ont appris également des connaissances pratiques sur les gestes qui sauvent et sur la mise en œuvre des mesures anti incendies comme par exemple l’utilisation de l’extincteur du véhicule. L’objectif général de cette formation était de renforcer les capacités techniques et sécuritaires des conducteurs appartenant aux unités nationales d’investigation. Zone géographique : Burkina Faso (tout le territoire) Financement : 3.500.000 euros Bailleur : Union européenne Durée : 18 mois Objectif : Contribuer à la stabilisation de la région et à la lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée dans la zone de la Force conjointe du G5 Sahel. Geoffroy ZONGO Communication Officer
Chanter et danser pour dénoncer les violences basées sur le genre: le collectif symbiose dit stop aux violences basées sur le genre.La nouvelle trouvaille du programme santé droits sexuel et reproductifs (#SDSR) pour dénoncer les violences basées sur le genre (#VBG) a consisté à sensibiliser les populations, principalement celles de la région du Centre-Est à travers la musique. Des chantres locaux mobilisés sous l’appellation « Collectif symbiose » ont produit des œuvres de belles factures dans les principales langues parlées dans la région (clips vidéo et sonorités) qui se laissent écoute avec émotion. Vous pouvez les télécharger sur le lien suivant :Unissons les voix contre les violences sexuelles au Burkina Faso - YouTubeCes œuvres musicales ont été largement diffusées à travers les médias au niveau national et local lors de la commémoration des #16joursd’activismesurlaviolencebaséesurlegenre, tenue du 25 novembre au 10 décembre 2021 au niveau mondial.